Ellen Mac Arthur, ou la vie renouvelable

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Hier j'étais à une conférence très sérieuse qui rassemblait des centaines de gens très sérieux, réunis pour parler de sujets très sérieux. Je vous ferai grâce du contenu des débats, non qu'ils ne furent pas passionnants mais on est vendredi tout de même (et en plus à l'heure où vous me lisez j'y suis encore). Ce que j'avais malgré tout envie de vous raconter, c'est cette intervention d'Ellen Mac Arthur, guest star du colloque et qui en a clairement illuminé l'ouverture.

C'est fou comme on ne sait pas faire ce genre de choses, nous les frenchies. Je veux dire, des symposiums, forums, rencontres ou quel qu'en soit le nom, j'en ai des kilomètres au compteur. Quand on a bossé comme je l'ai fait durant dix années ou presque dans la presse professionnelle et qui plus est spécialisée sur l'enseignement supérieur, le colloque c'est un peu THE place to be. Il y en a qui partent à Bengazi, d'autres qui connaissent tous les palais des congrès de France et de Navarre. Tout le monde ne peut pas s'appeler Florence Aubenas, hein. Certes c'est moins dangereux de prendre des notes dans un amphi que derrière les barricades, mais ça n'en est pas moins riche d'enseignements. Etant entendu d'ailleurs que ce qui se dit dans les pauses café et les couloirs est systématiquement bien plus important que tout ce qui sera débité à la tribune au gré des (fuckings) powerpoints. (donc on est tout de même dans l'investigation, pardon).

Mais l'idée n'était pas de vous convaincre que tous les journalistes dignes de ce nom ne sont pas obligés de mettre leur vie en danger pour mériter leur carte de presse, j'arrête là ma digression.

Ce qu'on ne sait pas faire, disais-je, nous les frenchies, c'est faire le show. Je ne dis pas qu'il n'y a pas parfois quelques orateurs chevronnés, mais la plupart du temps, on n'est tout de même pas là pour rigoler. Aux humoristes les blagues, aux gens sérieux… le sérieux. Parce que voyez-vous, tout ceci, c'est… sérieux.

Comme si on avait peur de mettre dans nos discours un peu de nous, un peu de vie, un peu d'intime, un peu d'anecdotes. Parce que les titres si précieux chez nous, de directeur, président, délégué général, député, ministre, etc ne sauraient s'accomoder d'allusions relevant de la stricte vie privée ou de plaisanteries qui pourraient laisser penser qu'en dehors de notre fonction très honorable, nous sommes des êtres de chair et de sang, capables… d'émotion.

Les anglo-saxons, sans vouloir tomber dans le cliché – mais quand même – savent, eux. Ils n'ont pas peur. Mieux, ils ne peuvent la plupart du temps même pas concevoir de ne pas faire deux ou trois blagues, raconter une mésaventure ou s'appuyer sur un témoignage personnel pour mener à bien leur raisonnement. Ça fait partie du job. Et le pire, c'est qu'en général, les auditeurs français, adorent ça (bon, souvent, on voit bien qu'on rigole tous aux blagues in english sans être convaincus de les avoir compris) (ça fait con de mettre le casque de traduction) (le pire c'est quand ton voisin te demande de lui expliquer la joke en question, alors que tu t'es contentée de ricaner en même temps que tout le monde) (moments de grande solitude en mémoire).

Bref, j'ai été longue et je le crains un peu lénifiante, (en même temps je suis française) et je n'en suis pas encore arrivée à mon sujet.

Hier, Ellen Mac Arthur. 1m60 à tout casser, taillée comme une gamine, cheveux noirs coupés à la garçonne, pas un pet de maquillage et yeux de husky, est montée à la tribune et a commencé à raconter son histoire. Une histoire extraordinaire illustrée de photos la montrant à cinq ans dans un bateau qu'elle avait bricolé dans son jardin, de clichés de son arrière grand-père ancien mineur ou de souvenirs de ses tours du monde dans des monstres de mer dont on a peine à croire qu'avec ses 40 kilos tout mouillés elle ait pu les maitriser. Après avoir réalisé son rêve de tour du monde et gagné tout ce qu'il y avait à gagner comme courses (alors qu'elle n'avait jamais navigué avant de se chopper une mononucléose à 22 ans et de décider de se lancer dans ce qui était son objectif depuis toujours), Ellen Mac Arthur a soudainement arrêté la compétition pour s'investir dans quelque chose d'encore plus grand. Elle a créé une fondation pour, rien de moins, "repenser le futur". Ça lui est venu lors de son dernier périple, cette idée que les ressources de la planète étaient limitées et qu'il fallait se pencher sur la question.

Sauf qu'Ellen, quand elle se penche sur une question, elle y va à fond. Elle a bossé, lu des centaines de thèses, rencontré les plus grands scientifiques. Et s'est passionnée pour le principe d'une économie circulaire. En gros, l'idée c'est de penser la production industrielle comme quelque chose de renouvelable en permanence. Ça semble simple, mais ça ne l'est pas tant que ça. Mais là où ça me plait, c'est que ça change un peu des discours écolos culpabilisants sur le mode : tous aux abris, à fond dans la décroissance sinon on va tous mourir, jetez vos baignoires, allumez les bougies et ne tirez plus la chasse. Là, il est question de continuer à produire, mais différemment, avec dans l'idée que les ressources étant limitées, il faut les ré-utiliser à l'infini.

Parce que ça ne serait pas juste de dire aux nouvelles générations qu'en raison de l'épuisement du pétrole et du réchauffement de la planète, ils ne doivent avoir à l'esprit qu'une chose: réduire leur empreinte carbone. Quand on est jeune, on a envie de tout essayer, de créer, d'espérer. On ne peut pas se contenter de leur apprendre à économiser l'énergie, a expliqué Ellen. Surtout, et ça c'est moi qui le rajoute, on s'est bien gavés, nous, pendant des années, et puis maintenant en gros, tout ce qu'on saurait dire aux populations des pays en voie de développement ou à nos enfants, c'est de se priver de ce que nous on a tout de même bien apprécié.

Je ne vous la fais pas plus longue, juste, ce qui a été assez amusant, c'est que l'assemblée très sérieuse a d'abord été un peu étonnée par les photos du grand-père et les récits de cette intervenante pas sur-diplômée. Et qu'au fil des minutes, on n'entendait plus une mouche voler. A la fin, ils faisaient la queue pour aller lui parler. Pas de ses courses en solitaire, non, de sa fondation, de la façon dont il serait possible en effet de collaborer. 

Comme quoi, on peut faire passer des idées en étant le contraire de chiant. Et ça, ce serait tout de même vachement bien que certains gars qui misent un peu sur notre bulletin de vote dans quelques semaines en prennent de la graine.

Voilà, bonne journée. Lundi je vous parlerai de ma dernière fachionerie (se dit d'un achat de fringues uniquement motivé par une absence totale de personnalité).

Ah et allez sur le site de la fondation d'Ellen Mac Arthur, tout y est expliqué bien mieux que par moi.

68 comments sur “Ellen Mac Arthur, ou la vie renouvelable”

  1. Cetroinzust a dit…

    Il y a en effet une sacree difference entre les Francais et les Anglo-Saxons. Ici, on accepte totalement l’idee que le rire n’est pas l’ennemi du travail et que, ma foi ! tu peux etre un tres bon scientifique tout en quittant la paillasse a cinq heures et des poussieres pour faire autre chose. C’est extremement liberateur ! Et je ne parle meme pas des conferences, le climat y est totalement different, c’est un bonheur.
    M’en vais faire de ce pas un tour sur le site. Ellen Mac Arthur est un effet un sacre petit bout de bonne femme, le genre de personnes qu’on a besoin de voir et d’entendre plus. Le genre de personnes qui, en plus, aident a combattre bien des cliches… Le genre de personnes que j’adorerais entendre en conference !

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  2. marje a dit…

    Balaise la Nénette !Merci pour l’info. Prends soin de PetiteChérie ! Je suis complètement grisée par ce vendredi car c’est vendredi : c’est … qd mm de ne pas passer le cap de la réjouissance à la vue d’un vendredi ! Peut être est ce le signe que je suis en zone d’effort ? Sanex ss le bras, zou au boulot ! Douce journée

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  3. nalou a dit…

    4h33 et tu y es encore, haaaa je kiffais ton A+ (et je le kiffe encore), là je suis en admiration, moi à 4h33 si je ne suis pas sous la couette, on me retrouve effondrée dans un coin, les nuits blanches, je ne peux plus, c’est l’âge 😉
    j’aime beaucoup le principe d’écologie non culpabilisante… je file sur le site de sa fondation, enfin… peut-être pas tout de suite, après la faute du A, pas sûr que mon boss apprécie, c’est la faute à Ellen…
    belle journée et bon week-end… hâte de voir ta fashionerie :^^

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  4. camichka a dit…

    Hello, je ne commente pas souvent, généralement parce que je n’ai rien de constructif à ajouter. Mais là, non seulement je suis absolument d’accord avec cette différence essentielle dans la « parole universitaire » entre les français et les anglo-saxons, mais je rajoute qu’il en est de même à l’écrit, y compris pour les travaux critiques: ils n’hésitent pas à partir de leur expérience personnelle, du ressenti provoqué par un personnage de fiction, pour analyser un texte de fiction, là où nous ergotons sur la place d’une virgule ou autre analyse techniciste profondément ennuyeuse, parce que ça fait plus « sérieux »… Pour le coup, je crois vraiment que si on faisait plus à leur manière, on aurait plus de chance d’attirer les élèves français dans les filières littéraire !

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  5. Kimie a dit…

    C’est vrai que les colloques, en France, qu’est-ce que c’est chi*** ! Le plus intéressant finalement, c’est de discuter avec les gens autour de soi, sans écouter un traître mot de ce que raconte le pingouin en costume sur son estrade, qui se contente de lire (et mal en plus) ce qui est écrit sur son Powerpoint !

    Je ne connais pas le principe de l’économie circulaire, mais y’a du bon sens là dedans ! J’irai voir le site !

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  6. Luna a dit…

    Tu donnes carrément envie d’aller voir ce projet d’Ellen Mac Arthur, car d’après ce que j’en ai compris, je trouve que c’est une superbe idée, et peut être le début d’une solution pour les années décennies à venir, espérant que tout cela puisse prendre sa place.
    Belle journée à toutes, et bon week end à venir, sans gastro, rhume, ou autres réjouissance.

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  7. Caroline a dit…

    Luna, je crois fermement que c’est même la seule solution, ne plus fonctionner de manière linéaire mais circulaire. Je ne pense pas qu’elle soit la seule à promouvoir ce modèle mais elle le fait hyper bien et d’ailleurs sa fondation est financée par des grosses entreprises, qui ont compris l’opportunité économique de ce raisonnement. Bon, je n’ai pas enquêté, je l’ai juste interviewée, mais j’ai été séduite.

    Kimie, tu le crois que moi je ne peux même pas faire genre que je m’en fous, étant donné que mon boulot consiste à restituer les débats ? #mourance

    camichka, c’est super intéressant ce que tu dis et ça ne m’étonne pas du tout. J’aimerais bien lire des travaux sur ce sujet, ça m’interpelle depuis tellement d’années…

    Marje, cette joie du vendredi, c’est la seule chose je crois qui me manque de mon ancienne vie 🙂

    Nalou, non, je triche, je programme mes billets 😉 Mais pour une fois je me suis levée très tôt (depuis que je suis free lance j’émerge vers 8h contre 6h30 avant), parce que j’y retourne pour la journée.

    Cetroinzust, pareil, ça m’intéresse vachement ton ressenti sur le sujet, c’est quand même fou non ? Je crois que ça explique plein d’autres choses et peut-être même notre incapacité à réagir à la crise. en tous cas pas de la même façon que l’angleterre par exemple (même si je suis loin de les idéaliser, hein).

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  8. proff a dit…

    Alors là tu m’en bouches un coin. Je ne connaissais pas cette théorie alors qu’elle a l’air super intéressante. Moi qui partage la vie d’un pessimiste ultra convaincu qu’on est à deux doigts de devoir bouffer des racines sauvages parce qu’il n’y aura bientôt plus rien, tu me donnes de l’espoir !!!
    Je vais vite voir ce site.
    Et sinon, elle ne penserait pas à se présenter pour les présidentielles, la petite Ellen ?

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  9. proff a dit…

    Sinon, quand on te demande une joke que t’as rien compris, tu réponds que c’est un jeu de mot et que c’est intraduisible en français.
    Je sais je parle mal, mais je manque gravement de sommeil…

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  10. Caroline a dit…

    proff, c’est trop génial ta réponse, je la garde de côté !!! et pour ellen, elle est un peu anglaise donc pour les présidentielles à mon avis c’est mort. Pourtant elle parle un français impeccable, elle est bluffante.

    corinne (couleur café), on est à la même conférence ?

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  11. 'tine a dit…

    Après une quasi nuit blanche et un temps particulièrement pourri que j’entends derrière mes volets toujours fermés… je devrais être au fond du gouffre et ben même pas… je viens de passer des heures merveilleuses à finir Freedom de Jonathan Franzen… Un gros gros gros coup de coeur pour ce livre de la rentrée littéraire de septembre… et maintenandeux joies supplémentaires : re découvrir que c’est vendredi et cette géniale présentation de la fondation de Ellen Mc Arthur… la banane !

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  12. Coline a dit…

    cette différence
    ça commence très tôt
    à l’école…
    je m’occupe d’élèves non francophones
    et je suis aussi allée voir ailleurs
    j’ai remarqué que
    chez les anglos-saxons
    (où tout n’est pas parfait non plus, oki)
    on ne tance jamais vertement un enfant en public
    on est tout le temps en train de lui dire
    fais de ton mieux
    essaie encore
    fais-toi confiance
    on manipule un maximum le concret avant de balancer la leçon
    tout le contraire de la politique de la page arrachée
    et du frontal bien laxatif

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  13. Caroline a dit…

    coline, et ça peut tellement expliquer la suite ce que tu dis… parce que pour être fun à l’oral et capable de faire du stand up, faut tout de même avoir la confiance solidement amarrée !!!

    ‘tine, rahhh, je n’arrive pas à le finir, moi, freedom, j’aime bien, hein, je trouve ça très bien écrit et tout et tout, mais – j’ai honte – ça me TOMBE DES MAINS. Je ne comprends pas.

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  14. Niña a dit…

    « on s’est bien gavés, nous, pendant des années, et puis maintenant en gros, tout ce qu’on saurait dire aux populations des pays en voie de développement ou à nos enfants, c’est de se priver de ce que nous on a tout de même bien apprécié »
    Merci, mais MERCI, quoi ! Sans avoir la solution, c’est ce que j’essaye d’expliquer aux psychorigides qui rejettent toute la faute de la mort de la planète sur la Chine et l’Inde, « et maintenant l’Afrique qui veut s’y mettre ». Ben ouais, mais les ressources, c’est NOUS qui en avons exclusivement profité pendant des années pour devenir bien riches et écraser les autres, alors faudrait pas inverser les rôles, hein !!!

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  15. Cetroinzust a dit…

    @ Coline : yep, c’est vraiment ancre des l’ecole… Meme en sport ! J’aurais du etre eleve ici, je n’aurais pas ete degoutee ainsi.
    @ Caro : je peux essayer de t’en causer un peu a l’occasion, si tu veux. C’est assez diffus, comme sentiment mais oui, il y a un cote « relax » qui fait du bien, ce qui n’empeche pas de tres bien avancer. Peut-etre meme mieux ? Ca doit etre le cote No worries : stresser moins pour travailler mieux…

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  16. 'tine a dit…

    Caro j’ai fait pareil sur les 300 à 400 premières pages… (là où on se rend compte que c’est un vrai gros bouquin… pas loin des 700 non ?)en même temps je sentais qu’un truc marchait quand même et tout à coup impossible à lâcher… et là j’ai repris par petits blocs les premières pages pour comprendre pourquoi j’ai eu du mal au début… bon là tout de suite j’ai pas la réponse sauf te dire de t’accrocher… 😉 !!!

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  17. claire a dit…

    Ici, à Berkeley (Californie) 3 passants sur 4 ont bac + 7 minimum et comprennent les blagues dans au moins 3 langues… mais font du jogging pieds nus, ont couvert leurs voitures de stickers « peace and love », prennent leur petit déjeuner au café du coin en robe de chambre et chaussons, se foutent éperduement de leur tenue et de la votre… bref des gens sérieux !
    je m’en vais voir si cette idée d’économie circulaire circule par ici… ici où les écoliers doivent trier leurs déchets après avoir pris leur déjeuner et où tous les déchets organiques sont ramassés à part depuis longtemps (Arghhh je hais cette poubelle d’épluchures !)

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  18. claire a dit…

    @coline. J’ai assisté à des fêtes diverses dans des écoles en Californie, j’ai été sidéré de l’aisance des enfants pour parler avec micro devant des salles pleines de parents (plusieurs centaines), pour dire des textes personnels, chanter ou danser. Une assurance et une aisance cultivée et encouragée dès les premières classes. Il faut dire que la moquerie n’est pas vraiment de mise à l’école et ça change beaucoup de choses…

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  19. DOMINIQUE a dit…

    ‘tine : j’ai ressenti cela plusieurs fois. Lecture au début barbante, à la limite de l’abandon, et puis… plof, on rentre dedans. Impossible de lâcher. Ce sont peut-être les livres qui m’ont le plus marquée.

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  20. mammouth a dit…

    Le concept semble intéressant et plein de bon sens. J’aime beaucoup le principe écolo non culpabilisateur. J’en ai assez de me faire bassiner les oreilles par les écolos plein de ferveur malsaine. On dirait que tous les moralisateurs occidentaux se sont mis au vert. Je supporte mal quand on essaie de dicter mon mode de vie. J’ai toujours voté pour ceux qui je crois m’imposeront le moins de diktats possible.

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  21. mammouth a dit…

    Pour les colloques ennuyeux, le pire que j’ai eu, c’est à Cuba, il y a plus de dix ans de cela. Les intervenants lisaient littéralement leur texte, en général d’une voix monotone. De longs textes. Bon faut dire qu’ils ont eu le leader machin comme exemple. Des discours de 4-6 heures, ça marque. Alors les présentations Power Point, ça fait olé olé.

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  22. Sabrina a dit…

    Magnifique billet,merci Caro !
    Ce que j’apprécie le plus chez les orateurs anglais, c’est leur humour sur eux-même, cette façon de rire de soi avec ironie sans pour autant s’auto-déprécier.

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  23. bea a dit…

    Je crois qu’on se prend trop au sérieux en France ! j’etais à Newcastle, y’a peu de temps, j’avais ouvert un plan au milieu de la rue et une petite mamie s’est approchée de moi pour me demander ce que je cherchais ! j’avais envie de la prendre dans mes bras et en même temps j’ai pensé méchamment dans ma tête  » jamais un français ne ferait ça pour un touriste  » ! et ce n’est pas le seul exemple de mon mini séjour !
    Je suis aussi tout à fait d’accord pour tout le reste de ton récit.

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  24. mimien aquitaine a dit…

    J’ai pas le temps de tout lire, donc cela a peut être déjà été dit: les américains apprennent tous petits à écrire. Pas des dissertations, des textes, tous genres de texte. Ma fille a commencé son « journal » en grande section: d’abord des lettres, puis des mots, des phrases, des histoires etc…Au lieu d’apprendre la grammaire, ils apprennent à écrire (la grammaire anglaise est quand même super basique)
    Les étudiants apprennent a écrire leur lettre de motivation pour la fac a partir de leur vécu. Et pour en faire un texte intéressant, qui sort du lot. J’en ai lu qui m’ont mises la larme à l’oeil…(clairement c’était too much pour ma culture française). Et leurs « thank you » notes, envoyées pour le moindre cadeau, la moindre invitation: ça s’apprend tout petit ça aussi et ya du sentiment.
    Du coup, chez eux, c’est aussi culturel que le super serieux et ch*** de chez nous.

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  25. booh81 a dit…

    J’aime bien te titiller comme ça tu réponds!
    Oui, je sais j’ai 4 ans d’âge mental, alors que je porte des soutiens-gorge! Même s’ils sont purement décoratifs vu le néant mammaire qu’ils soutiennent… C’est plus de soutien-hanches dont j’aurais besoin!
    Bonne journée Caroline!

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  26. AnneduSud a dit…

    Pas le temps d’aller voir maintenant le site de la miss Ellen mais je suis certaine que ça me parlera bien. Merci de partager cela.
    Et puis le 27 janvier, Pierre Rabhi passe dans le coin, je me suis donc inscrite à sa conférence (qui sera blindée de monde!), je ne le connais que par ouïe dire mais ça m’intéressera de faire le parallèle entre les deux projets.

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  27. Mysukalde a dit…

    Je ne connais pas trop les colloques et autres raouts anglo-saxons. par contre, pour le boulot, je suis très souvent amenée côté espagnol, pour les raouts à San Sebastian ou Bilbao, et là aussi, c’est le grand écart. Ne serait-ce que dans la dialectique des intervenants. Ils sont forts, très très forts. Un seul orateur arrive à faire sa propre traduction simultanée espagnol/ basque sans même qu’on s’en rende compte. Incroyable. Je l’avais constaté avec les profs à la fac de Bilbao dont j’ai fréquenté les bancs quelques temps. Ici, les colloques sont chiants et longs, là bas, c’est chouette, ça passe tout seul.
    Sur le sujet de fond, on est en pleine réflexion avec l’arrivée de bébé dans quelques mois. Ca a commencé avec la liste des trucs à acheter. C’est de la folie, non seulement financièrement, mais aussi sur le principe. On va faire un grand tri, et fréquenter les vide-greniers. Pas parce qu’on est fauchés ou radins, mais juste parce qu’acheter une super poussette flambant neuve à 15 options à 900 euros, c’est n’importe quoi. Même pour le plus beau bébé du monde.
    Bon, ça fait réfléchir tout ça… merci !

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  28. Geneviève a dit…

    Pour avoir souvent écouté des communications, soutenances diverses-Zé-variées du temps de mon ex, je confirme aussi que c’est parfaitement chiant. LUI faisait un peu plus « le show » que d’autres et, manifestement, « ça » ne passait pas aussi bien (mais parler de lui, même en conférence, il aimait…).
    BREF ! Je ramène moi aussi ma vie privée (passionnante).

    Ellen est tout simplement géniale.

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  29. Biduline a dit…

    Faut dire que en anglo-saxonnie les étudiants ont des cours de ‘public speaking’ et que la joke pour briser la glace c’est une institution. D’ailleurs je trouve que ça marche pas à tous les coups.
    Mon métier à moi c’est d’écouter à longueur de journée des orateurs dans divers colloques, réunions, et autre conférences de haut niveau. Je suis interprète. Dommage de pas mettre le casque de peur d’avoir l’air ‘con’, ça aide pour comprendre ce qui se dit! Oui, oui je prêche pour ma paroisse mais j’ai un peu bondi devant mon ordi en lisant cet aparté!
    Enfin, c’est pas plus con que les francophones qui se sentent obligé de faire leur intervention en anglais parce qu’ils ont écrit sur leur CV ‘lu, écrit, parlé couramment’…
    Ca leur permet surtout de se ridiculiser mais certainement pas de se faire comprendre…
    Nous, les interprètes, on adore les orateurs qui parlent ‘bien’! Qui communiquent quoi! Le travail devient alors beaucoup plus simple pour nous. De nos jours malheureusement à cause de ces ‘fucking’ power point, comme tu dis, les orateurs oublient de communiquer (et quand en plus ils tiennent à le faire dans une langue étrangère alors qu’il y a des interprètes pour ça c’est un massacre). C’est dommage parce que parfois le contenu de leur message est intéressant…
    Heureusement que j’adore mon métier et que j’arrive à trouver de l’intérêt à quasiment toutes les réunions dans lesquelles je travaille.
    Bref, faites confiance aux interprètes: mettez le casque quand ça cause une langue que vous ne maitrisez pas vraiment plus que pour commander votre repas au restau, et aussi pour vous exprimez dans votre langue maternelle qui permet à tout le monde de parler plus clair et de paraître tellement plus intelligent.

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  30. etiKeta a dit…

    en même temps la décroissance ce n’est pas se priver de tout, c’est juste penser un peu.. c’est consommer moins mais mieux!! c’est lutter contre le gaspillage , la caducité programmée de nos objets.. bon ok je suis très sérieuse sur ce thème..

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  31. Soeur Anne a dit…

    En fréquentant régulièrement des séminaires/colloques/réunions… administratifs, je me rends compte que les bons orateurs, même français 😉 , arrivent à faire passer les sujets les plus pénibles (Les évolutions des seuils de calcul de rentabilité d’un business-plan, c’est le sujet le plus ennuyeux à la base dont je me souvienne)d’une manière aisée, grâce à un petit exemple « vie quotidienne » bien choisi, une petite plaisanterie de temps à autre…

    Et sinon, Pierre Rahbi, j’ai presque honte de ne pas connaître, entre ça et le site d’Ellen Mc Arthur, voilà de quoi se documenter ce week-end !

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  32. la belette a dit…

    Je parle pour moi, mais bien souvent je ne retiens des longs discours que les 40 secondes où l’orateur a évoqué tout autre chose ou une anecdote : tout passe chez moi par l’émotionnel, alors l’anecdote, ça me parle, tandis que le sérieux provoque un court-circuit dans mon cerveau (ça s’allume pas quoi).

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  33. noemie a dit…

    D’accord avec etiKeta. Et puis franchement, Caroline, le coup de la bougie… Y aurait pas des parallèles à faire d’ailleurs entre décroissance et zermatage ?

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  34. Nulle en Pseudos a dit…

    J’avoue, quand je lis Franzen je me fais chier. J’ai l’impression d’être dans un cours de creative writing. Bon, un cours dispensé dans une université de haut vol, et Franzen serait le prof (alors que pour d’autres j’ai carrément l’impression de lire des élèves de fin de première année). Je ne réussi pas à finir The Corrections.

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  35. Elosyia a dit…

    J’avais entendu parler de son action, mais je ne m’y étais pas intéressée plus que ça. J’étais davantage passionnée par son côté « navigatrice impressionante ». Du coup, je vais me pencher davantage sur la question.
    Ouais et sinon moi je suis pour des discours moins ronflants. Perso, à chaque fois que je dois faire une intervention, me présenter devant des gens ou tout simplement parler devant des gens dans un contexte pro, je me suis longtemps empêcher d’être ce que je suis souvent : rigolote. Je tentais de prendre un ton ultra sérieux, de rester dans les lignes toutefois mon naturel revient toujours au galop et je finis par glisser des choses sérieuses ou non sur moi. Du coup je me détends, les gens aussi et je reste naturelle et c’est quand même mieux.
    Bises et bon weekend !

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  36. Blonde paresseuse a dit…

    Merci pour cette info intéressante que je vais faire circuler en interne, au boulot, vu que nous, on baigne dedans tout le temps 😉

    En revanche, mon travail à moi, c’est (aussi) de faire des powerpoint pour les réunions. Et mon combat quotidien, c’est d’essayer de faire passer des trucs chiants pour qu’ils soient visuels et… compréhensibles. C’est pas si simple, tu sais ?
    Bon forcément, le powerpoint il peut être purement génial, si le mec qui le présente a autant de charisme qu’un bulot, ben, on peut pas faire grand chose…

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  37. Biduline a dit…

    Pastelle,
    Ellen a bien fait les choses. Y’a une version française de son site. Tout en haut de la page tu devrais voir un petit drapeau français, tu clique dessus et hop tu arrives sur le site en français.
    Peut-être que toutes les pages n’ont pas été traduite mais y’en a une bonne partie en tout cas.

    Et en bonus le lien direct vers le site en francais:
    http://www.ellenmacarthurfoundation.org/fr

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  38. Loop of Kurland a dit…

    Le powerpoint, c’est Descartes. De la structure pour organiser un propos. Du coup, effectivement, le propos est normalisé et le discours ou le type de discours uniformisé.
    C’est comme les tweeter fous. Au bout d’un moment, on ne sait plus faire une phrase de plus de 4 lignes.

    Les américains ont beaucoup mieux accepté leur schéma corporel que nous. Ils ont une conception de l’individu que nous n’avons pas. Le chacun sa merde a des avantages, quelquefois.

    Moi je croirai au discours écolo le jour où personne ne fera plus chier le mec qui a envie d’être autosuffisant en électricité avec ses panneaux solaires sur son toit, ou le mec qui a envie de rouler au colza. Ou qu’on développera tous ces moteurs propres pour lesquels la technologie existe depuis longtemps: électrique, hydrogène, voiture indienne qui pète. Alors je sais que les panneaux photovoltaîques sont super polluants, je l’ai appris ici même, alors que les centrales nucléaires sont sûres, c’est bien pour ça qu’on veut les filer au privé.

    Les idées, elles existent, on me fera pas croire que les gens préfèreront continuer à rouler à l’essence si on leur propose au même prix un engin où il suffit de cracher dans le réservoir, et on cherche désespérément de nouvelles idées pour réindustrialiser ce pauvre pays, le cul sur les toilettes sèches. Avant (mode Fallières) on faisait des plans. Avec des plans, des sous publics, de l’initiative publique, on s’est équipés. Moi je serais contente qu’on garde nos chercheurs et qu’on s’en serve pour devenir leaders du moteur hydrogène, de l’autosuffisance énergétique, du train performant et pas cher, du panneau photovoltaïque Ikéa, et de la PME innovante. En outre, mettre la pédale sur le pétrole et le gaz permettrait de redistribuer de manière intéressante les cartes géopolitiques et géoéconomiques. Cet investissement important n’est pas encore venu de l’initiative privée. Ceux qui auraient les moyens de développer tout ça, ce sont surtout ceux qui les tirent de monopoles énergétiques (pays et entreprises confondus). Ou les Etats comme le nôtre. Après tout, pourquoi pas?

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  39. DOMINIQUE a dit…

    Loop, le Commissariat au Plan a disparu depuis longtemps, comme tu le dis. Qui aurait dû au contraire se renforcer au vu des « crises » mondiales et environnementales.
    Le gouvernement, enfin ce qu’il lui reste de pouvoir, pourrait enfin avoir une perspective plus longue que ces 5 ans de politique à la va-comme-je-te-pousse.
    Cette histoire de « rachat d’électricité » et autres foutaises est un reste du monopole d’EDF, une sorte de niche que notre Etat a le don de nous fourguer.
    Les avions et leur CO2. Un seul avion émet en atterrissant l’équivalent d’une journée de circulation de voitures dans Marseille. Mais on n’en parle pas. On colle sur nous, les utilisateurs de voitures, l’entier péché de pollution. Sans parler des trains de camions qui traversent la France. Ils roulent à l’eau, eux ?
    Alors, la culpabilisation, les « i faut con » « yaka », des gradés et des haut placés qui une minute après prennent un avion pour rentrer chez eux, alors qu’ils sont à une heure de TGV. Zut.
    Ellen Mac Arthur a des idées saines et séduisantes. Mais comment va-t-elle faire pour convaincre les industriels, les lobbies, les Etats, enfin tout ce qui nous gouverne pour changer les choses ? On le voit bien avec ce fameux permis de polluer, dont on achète les points aux pays pauvres pour pouvoir, nous, mieux polluer et ne rien changer à notre mode de vie.

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  40. DOMINIQUE a dit…

    La Blonde, même combat. Le nombre de power point que j’ai pu faire… j’aimais bien, je ne le nie pas. Mon patron heureusement n’était pas un bulot et savait animer une réunion. On s’amusait bien.
    La veille, il me faisait son discours, appris par cœur, pour moi toute seule. Comme un acteur. Et le jour J, on avait l’impression qu’il improvisait. Tu parles ! C’était du mot pour mot.
    Par contre, le directeur financier, lui, était catastrophique. Le nez dans ses papiers, mâchonnant son intervention sans lever la tête, j’avais honte pour lui.

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  41. desperada a dit…

    Tu me dis Powerpoint, je vois des petits-chats-trop-mignons, des bébés chiens, des femmes à poils, des blagues salaces pas drôles et pleines de fautes d’orthographe. Plein ma boîte mail.
    Un jour, je me fâcherai avec plein de gens et je leur dirai que leurs Powerpoints me les brisent menu

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  42. Bubuche a dit…

    Vous me rassurez les filles pour Freedom, je me disais que j’étais la seule à ne pas accrocher. Je me suis vraiment forcée parce que je n’ai jamais abandonné de livre en cours de route.
    Caro, courage, vers le dernier quart du bouquin ça se décoince un peu.
    J’en profite pour te remercier de tes conseils de lecture : j’avais dévoré Little Bird, et je suis en train de savourer Dalva.

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  43. Blonde paresseuse a dit…

    C’est aussi ça Powerpoint !!!

    Heureusement, ça circule moins ces temps-ci, les trucs cucul scintillants. Ou alors, c’est que j’ai définitivement été maraboutée, à force de ne pas avoir renvoyé à 103 personnes dans les 12 secondes, ladite présentation pleine de couchers de soleil et de citations made in Evene. Au risque de finir unijambiste et voir ma descendance maudite et condamnée à croire tous les hoax reçus.

    Mais fort heureusement, cela nous a permis de redécouvrir l’ocarina et ses vertus laxatives. Oui, c’est à chier.

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  44. DOMINIQUE a dit…

    Tu as raison, La Blonde, encore qu’il y a plus drôle que de se raconter les réunions. Encore que. Il y a eu des moments cocasses.
    Viens dans le Sud, ou alors j’irai-ta-toi, j’ai envie de l’Atlantique, qui me manque tellement.
    Un jour…

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  45. Hecatessence a dit…

    Ah ah trop vécu le cliché!

    A Washington dans une conférence de Science studies il y avait des prix pour les présentations. Ouai ben aucun français en a rapporté une!

    Et à Londres, en débutant une conférence de chirurgie, un médecin a montré une vidéo de son fils jouant de la batterie tout en s’extasiant…

    Non on sait pas faire ^^

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  46. Summertime a dit…

    « ce serait tout de même vachement bien que certains gars qui misent un peu sur notre bulletin de vote dans quelques semaines en prennent de la graine. »

    Ben tu sais , la différence entre Ellen Mc Arthur et les gars en question c’est qu’en plus d’être anglo-saxonne, elle , elle a la foi !
    qu’ils n’ont pas … ou plus …
    tout simplement.

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  47. la chouette a dit…

    Pas eu le temps, hélas, de commenter hier, mais je suis allée faire un tout petit tour sur le site de la dame; pas encore très convaincue. Je me répète depuis si longtemps que la solution, c’est la décroissance…
    A creuser!

    La seule fois où on a voulu me faire utiliser Powerpoint, c’était pour présenter un projet de service devant un jury. (Pour valider une formation après concours)
    J’ai commencé mon intervention en annonçant qu’il n’y aurait aucun support visuel, et j’ai présenté le truc tout en faisant circuler dans le jury des livres en braille: mon projet portait sur la lecture et les bibliothèques accessibles aux aveugles. Lectures à voix haute, utilisation de matériel spécifique, livres en brailles,davantage de livres-audio…heureusement que cette (petite) audace a payé, parce que Powerpoint et moi…
    Et le seul colloque auquel j’ai assisté était,c’est très sérieux, sur…Harry Potter. J’ai aimé l’intervention des professeurs d’université anglais ou canadiens qui étaient là. Leurs interventions étaient vivantes, créatives, passionnantes de bout en bout. Avec la petite touche d’humour et un second degré qui font la différence!

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  48. M. de Hambourg a dit…

    Ahhh mais MERCI encore une fois!
    Ça fait tellement de bien de lire quelqu’un qui sache si bien exprimer ce que l’on pense en cafouillis dans notre tête

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  49. DOMINIQUE a dit…

    La Chouette : c’est sûr, Power Point pour parler du Braille et de l’accès des aveugles aux livres, c’est limite…
    Beau projet, en tout cas.

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  50. L'affreuse a dit…

    Je confirme ce qui a été dit plus haut, j’habite aux USA depuis 6 mois et effectivement j’ai pu constater:
    – que la prise de parole dès le plus jeune âge est encouragée (je parle de maternelle/preschool),

    – que la moquerie est exclue dans le sens qu’elle ne vient même pas à l’esprit des enfants, qui au contraire encouragent et applaudissent spontanément (très curieux à voir la première fois, avec des gamins de 4 ans)

    – qu’il y a des cours de discours au lycée (10 minutes montre en main, avec obligation d’avoir une ligne claire mais semée de plaisanteries pour ne pas endormir l’auditoire; tirage au sort des élèves et discours prononcés tout au long de l’année lors des meetings, conférences ou événements de l’école).

    Ca vous change un monde (et des élections).
    J’ai entendu chez Pascale Clark qu’il fallait d’urgence que Hollande assume sa drôlerie légendaire pour être élu!
    Enjoy!

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  51. Gus a dit…

    J’ai eu la chance d’être présent à cette conférence vendredi et vraiment c’était magique. Cette « petite » femme, très « grande » par toutes les choses formidables qu’elle réalise dans sa vie, a su nous captiver par son discours et a su convaincre la nombreuse assemblée, par ses paroles, ses anecdotes et ses images formidables, sur la nouvelle façon de vivre.
    je suis encore émue de sa prestation

    Bravo Ellen !!!

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  52. Marine a dit…

    J’adore vos billets et vos photos et je me demandais quel était votre appareil photo ? ou est-ce un effet ajouté après sur un logiciel comme photoshop ? (désolée pour la petite question technique, rien à voir avec le sujet…)
    Marine (fille de lectrice, le goût de votre blog se transmet de générations en générations!)

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