Mois : mars 2014

Une étole Epice (concours inside)

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EDIT: CONCOURS TERMINÉ !!!

Je ne sais pas si vous vous souvenez, je vous avais parlé de cette étole Epice et de sa qualité exceptionnelle. Des étoles et des foulards, j’en ai à foison, j’ai d’ailleurs passé l’hiver un plaid autour du cou. Mais j’en avais rarement possédée une aussi magnifique. Epice est une marque qui fait fabriquer ses écharpes et foulards à la main, dans des tissus nobles comme le lin, le mérinos ou la soie et qui s’est engagée depuis ses débuts dans une démarche de commerce équitable. Les prix sont conséquent, ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, mais on est loin, très loin, de ce que l’on trouve à pas cher dans le mass market. Chaque modèle est unique puisque fabriqué artisanalement et la mienne n’a pas bougé d’un fil (hu hu hu) (tissage, fil, toussa). En lire plus »

My mad fat diary, ou la meilleure série de tous les temps sur l’adolescence

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J’en ai déjà parlé ici mais comme je suis en train de regarder la saison 2, j’en profite pour en remettre une couche. S’il y a une série qui devrait être au programme des enseignements dans tous les collèges de France et de Navarre, c’est celle-ci: My mad fat diary. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, il s’agit d’une création britannique – les Anglais sont tout de même absolument incroyables – qui met en scène Rae, adolescente de 16 ans obèse et légèrement boulimique, dans les années 90. J’ai beau chercher, je ne trouve rien à critiquer dans cette fiction, tant tout y est d’une justesse inégalée. L’actrice est merveilleuse, elle incarne avec finesse, humour, tendresse, ce personnage borderline. Rae est brillante, blindée d’humour, mesquine à ses heures, en conflit avec sa mère, en quête d’amour, de popularité ou tout simplement d’invisibilité. Rae est grosse et regarde le monde à travers ce prisme là, celui des « différents », de ceux que l’on voit avant qu’ils arrivent. En lire plus »

Joyeux 3J !

3J

Je me souviens plus jeune, ma mère attendait de pied ferme les 3J. On s’y précipitait pour faire une razzia de toutes ces jolies choses à trois fois rien et quand on rentrait elle divisait systématiquement les prix par deux en montrant fièrement ses trouvailles à mon père. Qui trouvait quand même qu’on s’était un peu trop lâchées. Je crois qu’en réalité il n’a jamais été dupe. Il n’empêche que les 3J c’est ancré dans mon ADN. Alors quand Les Galeries Lafayette m’ont demandé de proposer une sélection de ce que j’achèterais dans mes rêves les plus fous, voici ce que ça a donné… Des sandales zèbre, parce qu’on a toujours besoin d’une paire de sandales zèbre, des sacs en tissu à paillettes, une robe noire à dentelle, une marinière (what else), de la crème hydratante Clinique parce qu’elle est dramaticcaly culte, des ombres à paupières Shisheido parce qu’elles sont incroyables, un pinceau à poudre parce que le mien date de 1985 environ et laisse sur ma peau déjà pas gâtée de longs poils noirs, un tee pour ma fille que je piquerai dès qu’elle aura le dos tourné (je vais le prendre accidentellement en 16 ans), une veste de smocking parce que ça VA AVEC TOUT et cette robe Petit bateau que j’ai vue en vrai à La Minaudière et qui est franchement sublime (même si je n’aime pas montrer mes bras mais c’est une autre histoire). Le tout soldé de 30 à 50%.

Voilà, c’est tout, bonne journée et joyeux 3J !

#1 – Marinière #2 – Dramatically Different Moisturizing Gel Clinique #3 – Robe Petit Bateau #4 – Ombres à paupières Shisheido #5 – Tee-shirt enfant #6 – Pinceau à poudres #7 – Cabas Vanessa Bruno #8 – Veste de smocking #9 – Petite besace à paillettes #10 – Sandales zèbre #11 – Robe noire empiècement dentelles

Je zone, tu zones, elle zona

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Un petit passage express entre deux articles difficiles à pondre – oubliez tout ce que je vous ai barboté sur la procrastination, celle-ci finira par m’achever. Hier je vous racontais que le machin avait donc réussi à s’enfermer dehors avec Rose samedi soir, alors que nous étions chez des amis. Ce que je n’avais pas précisé, c’est qu’il n’avait pas non plus jugé utile de lui mettre un manteau pour sa petite excursion, par conséquent Rose tousse comme un fumeur de gitanes depuis deux jours. Hier matin, en plus de son chant du coq, elle est arrivée dans mon lit avec sur le menton quelque chose ressemblant fort à cette petite joyeuserie nommée impetigo (n’allez pas regarder sur google, c’est moche). Mère indigne un jour, mère indigne toujours, ne pouvant absolument pas l’emmener chez le médecin avant le soir, j’ai camouflé le truc avec un pansement, croisant les doigts que la plaque ne fasse pas des petits et que mon explication vaseuse de bouton trop gratté tienne jusqu’à 16h30. En lire plus »

Up and down du lundi (énième épisode)

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Dimanche j’ai donc fait mon premier vide-dressing de bloguerie. Un dépucelage en quelque sorte qui a fait mentir l’adage selon lequel la première fois souvent ne laisse pas de souvenirs indélébiles. J’ai adoré rencontrer plusieurs d’entre vous, la belle Laura notamment qui m’a particulièrement touchée, mais aussi ces deux copines reparties chacune avec l’une de mes petites robes noires mises en vente, Julie, venue des Yvelines rien que pour l’occase, Nadia, rencontrée quelques années plus tôt sur le plateau des maternelles et devant laquelle je me suis ratatinée tellement je la kiffe mais que je suis avant tout méga timide ou Reine, habituée du rade qui a fait le plein en parfums, gageons que ses filles vont sentir bon pour les trois décennies à venir ! Je me répète à chaque fois mais c’est un vrai plaisir de rencontrer certaines d’entre vous, de pouvoir mettre des visages sur vos pseudos ou sur ce qu’on appelle dans notre jargon de l’internet, des « visiteurs uniques ». Vous êtes 10 000 tous les jours à me faire l’honneur de votre présence, je me doute qu’imaginer tout(e)s vous connaitre est illusoire, mais ce qui est pris n’est plus à prendre.

Une bien belle journée, donc, passée avec de bien chouettes filles, à piapiater, jouer à la marchande, essayer les super jolies robes vendues à La Minaudière, petite boutique trésor de la rue de la Folie Méricourt, tenue de main de maitre par Violaine et Catherine, deux super nanas comme je les adore, simples, accueillantes, drôles, courageuses… (et je ne dis pas ça uniquement parce que Violaine avait eu la si délicate attention de m’acheter un flan chez Cyril Lignac (elle sait me parler quoi), flan absolument délicieux, qui confirme l’impression que j’avais eu lorsque j’avais diné dans le restaurant du chef, ce dernier touche sa bille en pâtisserie.

Un immense merci à celles qui sont venues de loin, à mes copines chéries qui sont arrivées par surprise, à mes blogopines (un peu tendancieux comme appellation peut-être ?) qui déchirent leur race et à Violaine et Catherine. Vivement le prochain même si avec mon portant moitié moins fourni que les autres je faisais un peu pâle figure et que je ne suis pas certaine d’avoir assez d’un an pour reconstituer les stocks ! Voilà, à part ça, quelques up and down, parce que c’est lundi. En lire plus »

Vide-dressing de dimanche et gagnantes Galénic

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Oyez oyez ! Le churros a fêté la fin de la semaine dignement et tiré les gagnantes:

Commentaire 96: Luxpat: la gamme Ophycée: l’élixir jeunesse suprême, la crème lift jeunesse Ophycée et le soin jeunesse des yeux Ophycée

Commentaire 57: Smouiksmouik: les trois produits de la gamme Nectalys

Commentaire 142: L’Igéenne: l’huile précieuse Argane, la crème de jour Milaya et le soin regard revitalisant contour des yeux Milaya.

Merci de m’envoyer un mail avec vos adresses postales pour que je transmette vos coordonnées à la fée Galénic ! Et merci à toutes de votre participation, c’est un crève coeur à chaque fois de ne pas vous faire toutes gagner, mais en dépit de capacités hors du commun et d’une nature exceptionnelle, le churros ne peut, physiquement pas vous honorer toutes en une soirée…

Bon we et à dimanche peut-être pour certaines (il y aura un peu de 42 aussi en fait, le flyer a été rédigé avant que je confirme que j’en étais) !

C’est vendredi c’est Galenic (concours inside)

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Demain, c’est la Journée internationale des droits des femmes. Qu’on ne se méprenne pas, il ne s’agit pas comme on peut souvent le lire ça et là d’une « fête » mais bien d’un jour censé rappeler que le chemin vers l’égalité est pavé d’embuches, sinueux et en pente raide (tribute to Raffarin). Bref, c’est sérieux.

Il n’empêche qu’on ne va pas se priver d’un petit cadeau pour autant, moi je dis on peut être féministe ET futile. Non ? En lire plus »

Procrastination and co

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Alors déjà un grand merci pour vos commentaires sous mon dernier billet. Non seulement ils étaient gentils mais aussi pleins de curiosité et de témoignages et ça me plait, parce que j’aime bien l’idée qu’on échange aussi là dessus, sur les nouvelles formes de travail, sur la façon dont on trouve – ou pas – son rythme, sa voie ou sa voix. C’est un sujet qui me passionne, je suis assez convaincue que de plus en plus il va falloir chercher d’autres chemins tant les CDI sont aussi menacés que les ours polaires. Surtout, il me semble que nous sommes de plus en plus nombreu(s)es à revendiquer notre droit au plaisir de travailler, notre refus d’être broyés par un système ultra normé exigeant des individus qu’ils se soumettent à des théories de management toutes aussi farfelues et ineptes les unes que les autres.

Bref, évidemment que tout le monde n’est pas fait pour bosser seul, évidemment que tous les métiers ne s’y prêtent pas. Mais savoir qu’il n’y a pas qu’un seul modèle valable, personnellement ça me met en joie.

Une petite précision, plusieurs m’ont demandé quid de la procrastination. Je n’en ai pas parlé en effet mais ce n’était pas vraiment involontaire, cela aurait pu être cela dit mon 11ème commandement: Moi free lance, j’accepterai une bonne fois pour toutes que la procrastination est mère de créativité. Il est possible que tout ce que je vais vous raconter ci-dessous ne soit qu’une vaine tentative de faire passer ma fainéantise pour une lanterne de génie mais peut-être pas totalement.

A savoir que.

Si la procrastination devait avoir un visage, elle aurait probablement celui-ci: En lire plus »

« Vis ma vie de free lance »: trois ans après, j’en suis où ?

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(photo censée répondre à la question du titre, je sais c’est complètement con)

Vous me connaissez – non ? – j’adore les bilans. Et il y a quelques jours j’ai réalisé qu’il y avait désormais trois ans que j’avais adopté ce statut si particulier de pigiste/auteur/free lance. (Je pourrais rajouter des slashs à l’envi, tant c’est ce qui caractérise désormais le mieux ma vie, on peut le voir d’une manière positive, comme la manifestation d’un éclectisme incroyable ou, d’un oeil plus critique comme le symptôme d’une instabilité pathologique, mais j’y reviens).

Trois années qui ont filé plus vite que les quinze qui les ont précédées en entreprise (j’ai commencé à bosser vers 8 ans, mes parents, certes aimants, avaient des principes assez arrêtés sur le travail des enfants) (joke). Quand je repense à l’angoisse qui avait accompagné ma décision de plaquer un poste plutôt confortable pour tracer ma route de femme slash, j’ai peine à y croire, tant aujourd’hui je suis certaine d’avoir fait le bon choix. Attention, je ne suis pas en train de vous expliquer que je mange des bonzes à tous mes petits déjeuners et que jamais mon ventre ne se serre à l’idée qu’un jour le travail se raréfie. Mais j’ai enfin accepté cette règle, ce corollaire à la liberté du statut d’indépendante: on peut difficilement avoir une visibilité à plus de six mois (et six mois, c’est déjà énorme, trois mois seraient plus justes). Sans partir dans un exposé fastidieux et auto-centré sur la façon dont je procède et pour qui je bosse, je me suis dit que cela pouvait être utile à ceux ou celles que la carrière solo titille, voici donc quelques enseignements tirés de ces trois années, qui font de moi désormais une vieille routière du bureau canapé. Je vais les ranger en deux colonnes (sauf que ce ne seront pas des colonnes parce qu’au nombre des compétences toujours pas acquises figure tout ce qui est design et code html), celle des plus et celle des moins. Je ne sais pas vous mais je fonctionne beaucoup comme ça lorsqu’il s’agit de prendre une décision ou d’en évaluer les conséquences. Mon grand âge m’a en effet appris qu’il n’existe pas de situation parfaite, le tout étant que la balance soit à minima équilibrée, au mieux plus lourde de positif. que de négatif. En lire plus »

J’aime #47

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Samedi, au lendemain d’une soirée des Césars plutôt soporifique, même si j’ai plutôt bien aimé la présentation par Cécile de France, plus respectueuse des lauréats que ne l’avaient été Decaunes et Djamel l’année dernière (en même temps ça n’était pas difficile), Alain Resnais est mort. Je n’ai pas aimé tous ses films mais je garde un souvenir quasi intact de Smoking/No Smoking, d’On connait la Chanson ou encore d’Hiroshima mon amour, film assez difficile d’accès mais qui m’avait emmenée loin, très loin. Dans une interview donnée à mon amie Marie-Caroline, Pierre Arditi parle merveilleusement de celui qui fut pour lui bien plus qu’un réalisateur. Il dit ceci: « Je ne sais pas comment on fait pour vivre sans Alain Resnais ». Ces mots résonnent particulièrement en moi, je ne sais pas non plus comment on fait pour vivre sans celle qui depuis quelques jours s’éloigne, tout doucement. C’est la vie, je confiais justement à mon amie. « Oui mais parfois, bordel, qu’est-ce que ça fait mal, la vie », m’a-t-elle répondu…

Mais parce que je ne crois qu’au pouvoir des instants de joie à défaut du bonheur, quelques « J’aime » pour commencer cette semaine… En lire plus »