Toi plus moi…

Ce week-end – si vous me suivez sur Instagram vous le savez déjà, sorry – on est parties avec Rose à Strasbourg. Comme j’avais emmené sa soeur au Maroc à la Toussaint, je voulais qu’on ait aussi un moment toutes les deux. Et comme ma petite dernière est une inconditionnelle de l’esprit de Noël (son nouveau film préféré est Love Actually), je m’étais dit que Strasbourg, ça se posait là en matière de Christmas spirit. Et ce fut le carton plein, tant la ville est décorée aux couleurs de Noël. Sans parler des marchés disséminés dans toute la ville (sur chaque petite place, des cabanons, vendant à peu près tous la même chose, décos pour le sapin, vin chaud, bretzel et autres bredele). Honnêtement, moi, les marchés de Noël ça n’est pas trop mon truc, sauf pour la bouffe, mais même ça au bout d’un moment je sature, je peux limite plus voir une crêpe en peinture. Mais pour Rose, c’était le paradis, des marrons chauds à tous les coins de rue, des cigognes en peluche, des guirlandes en veux-tu en voilà… 

Surtout, on a adoré se promener dans la petite France, quartier de Strasbourg pavé de maisons à colombages et quadrillé de canaux. Il faisait un froid sec qui sentait la neige, sorties des places noires de monde, nous étions souvent presque seules et après avoir boulotté des baguettes flambées (en gros une flamenküche sur une baguette de pain, de quoi donner des palpitations à tout nutritionniste qui se respecte) on a regardé la télé en dépiautant des marrons chauds sur notre king size bed (ça grattait un peu ensuite, ambiance retour de plage). La vie, en somme.

Elle comme moi avons savouré ces instants. ça n’est pas toujours facile d’être la petite dernière, surtout lorsqu’on est arrivée après des jumeaux, qui l’un comme l’autre sont dotés d’une sacrée personnalité. Pas facile non plus de gérer cet écart d’âge de huit années, tout aussi aimants que soient ses aînés. Parfois, à table, après qu’on se soit écharpés sur Jean-Luc Mélenchon ou les bitcoins, elle me regarde et dit, avec cette candeur qui la caractérise: « la prochaine fois, maman, on pourra parler de quelque chose que je comprends ? » Mais le repas suivant se déroule généralement de la même manière. Parce que c’est la vie, que deux ados comptent double et qu’elle a tellement toujours tout fait pour se mettre à leur niveau qu’on oublie qu’elle n’est encore qu’une petite fille. Alors pendant deux jours, c’était elle et moi, c’était un avant-goût de ce Noël qu’elle attend encore fébrilement et il n’y avait personne pour l’interrompre, la chambrer pour une faute de syntaxe ou me monopoliser sur l’après-bac (je sens confusément que les mois à venir vont être relativement stressants, entre ma grande qui veut faire médecine mais qui réalise qu’elle va mourir socialement durant deux ans sans garantie de réussite et son frère qui… bah qui ne sait toujours pas ce qu’il veut faire, mais « t’inquiète j’y réfléchis »).

Je n’ai pas beaucoup de conseils en parentalité à donner, consciente de mes insuffisances, mais si j’en avais un seul, ce serait celui-ci: essayer de se ménager des moments avec l’un ou l’autre. La prochaine fois, ce sera avec l’héritier. M’est avis que ça sera moins fun, ses deux envies: Auschwitz ou Pompei…

137 comments sur “Toi plus moi…”

    • Caroline a dit…

      Je me doute bien que ça n’est pas possible pour tout le monde 🙁 ceci étant dit pas obligé de partir, ça peut aussi être une balade en forêt à 2, un ciné, un resto où un musée.

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      • Shakti a dit…

        Oui, nous le faisons, mais c’est difficile de le faire avec chaque enfant séparément parce qu’il faut trouver quelqu’un pour le garder et que ça n’est pas toujours simple.
        Après, la vie est belle, hein, je ne me plains pas. Encore une fois, je me réjouis pour toi et ta famille que vous puissiez le faire. 😀

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        • Justine a dit…

          Oui compliqué quand il faut faire garder. Quels âges ont-ils?
          Si c’est pour une sortie « courte » (genre ciné, resto, musée) et pas un week-end, les autres peuvent peut-être se garder..?
          Quand personne n’est dispo pour les garder ou que ça ne vaut pas le coup de faire venir quelqu’un, les enfants se gardent seuls. Ils savent où nous allons (réunion, resto, …) et qui appeler en cas en souci. Et en général, le fait d’être seuls neutralise leurs disputes potentielles. La grande a 10 ans, le second va avoir 8 ans et la dernière 2 ans 1/2.
          Alors, c’est sûr que nous avons ultra confiance en eux et qu’ils nous le rendent bien, donc ça aide.

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      • nesto a dit…

        Mais oui 😉 j’essaye de faire ça le plus souvent possible 😉 ça leur fait toujours plaisir 😉 à proposer aux grands-parents aussi
        et sinon je veux bien accompagner ton grand ^^

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  1. Catwoman a dit…

    C’est drôle, l’autre jour, je reparlais avec ma grande de notre week-end parisien de l’année dernière … Et on en garde un souvenir extrêmement agréable toutes les 2, avec une seule envie : se refaire ça ! Bref, je te comprends et c’est vrai que c’est très important de leur ménager du temps rien qu’à eux, surtout quand il y a une période plus stressante avec une partie de la fratrie, comme c’est le cas avec le bac de tes grands !

    Sinon, Pompei, ça peut être chouette ! Il y a matière à se faire un truc sympa 😉

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  2. Nathalie a dit…

    C’est tellement beau cette idée de partir avec elle seule et j’imagine a quel point cela va compter dans sa vie! C une idée magniifique. Mais question : Maroc avec ta grandee, Strasbourg avec Rose et que vas tu faire avec le Machin???? Ou c déjà fait ? Bises

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  3. Laluciole a dit…

    Ah c’est mignon . Nos deux filles ont a peu près le même âge, je me souviens avoir lu tes récits de massage du périnée et de prépa à l’accouchement avec beaucoup de plaisir quand j’étais enceinte . ( j’avais ri à m’en coller des fuites urinaires :-))
    Sinon j’ai vu Dachau ( lors d’un séjour à Munich, fin décembre) et Pompéi ( lors d’un séjour à Naples en octobre ) . Euh, c’est très différent .

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  4. Jane B. Root a dit…

    Tiens, on aurait pu se croiser… Sauf que, comme tout vieux strasbourgeois, je fuis ma ville au moment de Noël. Je la laisse volontiers aux touristes. Mais sans râler et avec plaisir. Je sais qu’à ce moment là la ville, et Dieu sait que je l’aime ma ville, ne m’appartient plus. Je la prête à d’autres qui y trouveront de la joie. Je crois que ma dernière visite aux différents marchés de Noël qui peuplent les quartiers du centre remonte aux cinq-six ans de mes petites et elles ont vingt ans aujourd’hui !
    Je retrouverai ma ville après, en janvier. Un peu fripée, un peu dépenaillée, un peu démaquillée, comme une très vieille fêtarde en sortie de boîte et qui a un peu trop bu. J’irai sur mes placettes retrouver mes copines, on ira à l’Epicerie boire un muscat, on ira au Saint Sépulcre manger une flambée, on ira à l’Académie de la bière boire un mètre, puis on ira à la cathédrale brûler un cierge pour celles qui ne sont plus là. Après, en janvier, quand la vieille ville se sera rendormie…

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    • Caroline a dit…

      tu l’aimes, ta ville, c’est beau ce que tu en écris… Je me suis demandé à plusieurs reprises dans le we comment faisaient les strasbourgeois pour supporter cette foule durant tout le mois de décembre…

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      • marie-kikou a dit…

        Ca me fait tout drôle de savoir que tu étais par chez nous avec Rose ! (fanattitude :-)) Je suis totalement amoureuse de ma ville (ok j’habite à 3 km de Strasbourg, dans mon brooklin à moi) mais c’est quand même ma ville, où j’ai fait mes études, où je travaille… et à Noël j’aime y venir au moins une fois avec ma petite famille, respirer les odeurs de vins chauds, retrouver nos stands de gaufres et de crêpes préférés, admirer le grand sapin et sa décoration qui change chaque année, remarquer les nouvelles décorations dans la ville… mais tout ça en semaine ! Car notre privilège est de pouvoir venir quand on veut. On a terminé cette fois-ci avec le marché de Noël off où sont représenté les associations caritatives de la ville mais également des producteurs locaux qui proposent du vin chaud à tomber ! Et les touristes ne me gênent pas, grâce à eux je redécouvre ce beau centre car ils regardent la ville autrement et en suivant leur regards je vois des splendeurs auparavant inconnues. En plus avec le plan vigipirate la partie piétonne est élargie (déjà que Strasbourg fait la part belle aux piétons et cyclistes)

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      • wafa a dit…

        J’habite et je bosse au centre de Strasbourg alors c’est simple du début à la fin du marché de Noël je suis odieuse sur mon vélo, je hurle, je klaxonne, un vrai Grinch. J’emmène mes enfants au marché de Noël le premier lundi soir et c’est terminé et quand je sors le WE c’est en dehors du centre. Mais l’esprit de Noël en Alsace va au-delà du marché et des décos, il y a les bredele qu’on prépare pendant des semaines, les couronnes de l’Avent etc… je ne partirais nulle part ailleurs en cette période 😉 .
        Revenez au printemps en famille, c’est très, très beau

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        • Geneviève a dit…

          Je suis en Bretagne et, depuis ce we, je suis en grand chantier biscuits de pain d’épices: je m’éclate à faire ça… Je me disais tout à l’heure que je pourrais vivre dans l’est pour ça (déjà je me dis que je pourrais vivre au Maroc mais aussi en Italie, toujours pour la cuisine…)

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      • Catherine a dit…

        Comment on fait ? C’est tout simple. On prévoit les cadeaux de Noël en novembre, on évite d’aller au restaurant en décembre, et on contourne le centre ville à vélo! Tu vois, on trouve des techniques de survie. Mais ça reste touchant, tous ces touristes le nez en l’air, qui d’extasient sur nos façades, même si parfois, on aimerait bien rentrer plus vite chez nous!

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    • amelstos a dit…

      J’ignorais que Jane était strasbourgeoise comme moi mais c’est exactement ça ! J’ai quand même de bons souvenirs du marché de Noël pendant mes années fac parce qu’on passait souvent une partie de l’aprèm à enquiller du vin chaud avant d’aller danser. Moi aussi je l’aime comme une folle, ma ville <3

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  5. Princessestrudel a dit…

    Bonjour Caro,

    Je me suis rendue à Auschwitz juste avant Noël: le camp était silencieux, désert et sous la neige, les circonstances étaient propices au recueillement et à la réflexion. Je suis contente d’avoir fait cette visite (au cours d’un voyage à Cracovie, qui elle aussi est très jolie dans son manteau de Noël), et que je comprends que ton fils s’y intéresse et souhaite s’y rendre.

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    • Caroline a dit…

      oui moi aussi je comprends et j’ai toujours souhaité m’y rendre aussi. Tout en m’interrogeant sur le sens d’un tel pèlerinage, n’y a-t-il pas de ma part un peu de voyeurisme ? et est-ce que ça n’est pas trop dur et plombant ? bref, ça m’interroge…

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      • Daphné a dit…

        Ça fait longtemps que je rêve de découvrir Cracovie; la simple idée d’aller à Auschwitz me bouleverse. Mais je me dis qu’on doit porter la voix de ceux qui ne peuvent plus témoigner, transmettre ce flambeau à nos enfants pour ne jamais oublier; sinon, ça se répétera.

        Si jamais vous allez à Londres avec des jeunes de plus de 14, l’étage dédié à l’Holocaust au Imperial War Museum est absolument remarquable; il décortique la montée du nazisme jusqu’au fonctionnement d’Auschwitz-Birkenau. C’est bouleversant.

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      • Smouik a dit…

        Je pense sincèrement que quand tu seras sur place, le mot voyeurisme est le dernier qui te viendra à l’esprit ! Que ton fils veuille y aller est une belle occasion à ne pas manquer.
        Merci en tout cas pour ce beau conte de Noël du jour, c’est douillet et ça fait du bien un lundi matin.
        PS : pour l’APB, si je n’ai qu’un conseil à donner (:) ), c’est le bilan d’orientation (pas au CIO du lycée mais avec un(e) conseiller(ère) ou auprès d’un organisme spécialisé. Un certain prix (surtout par deux) mais l’investissement vaut largement le résultat.

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      • isamag a dit…

        En ce qui me concerne, je suis allée à Auschwitz il y a des années … J’ai commencé à pleurer pendant le film qui nous accueillait avant même d’avoir passé le fameux portail et j’ai arrêté plus d’une semaine plus tard … Cette visite a été terrible !

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        • marie-kikou a dit…

          deuxième commentaire décidément ton post est inspirant ! En Alsace il y a un ancien camp de concentration au Struthof, et nous étions allés le visiter en 3ème. C’est bouleversant, nécessaire car plus le temps passe plus c’est difficile de se représenter ce qui s’est réellement passé. C’est un lieu de mémoire, loin de tout voyeurisme. Quand mes enfants seront plus grands je l’ai emmènerai si ce n’est pas prévu à l’école. Je n’étais plus la même quand nous avons quitté ces lieux : je savais ce que certains ont souffert, et ce que veux dire fascisme.

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    • Reine a dit…

      Oui Cracovie, très mignon, et bon, Chopin partout..
      mais Auschwitz …..j’en ai fait des cauchemars pendant quelques nuits …dans le bus qui t’emmène du centre ville de Cracovie au camp, tu as droit à une vidéo qui ne t’épargne rien et tu arrives sur le lieu déjà bien plombée. Nous avions une guide très investie qui nous a fait revivre toutes les horreurs . Résultat tout le groupe était en larmes et en déprime ….(ce que j’ai appris au passage , c’est que les polonais du coin qui ont été contraints de bosser dans le camp pour les SS ,étaient aussi traités comme du bétail.)
      Bref, rien que d’y repenser, j’ai la larme à l’oeil.

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      • Geneviève a dit…

        Souvenirs, souvenirs la Pologne…
        Juillet 79 (d’accord c’était y’a 100 ans) à Wroclaw (on prononce « v’rot swaf » ou à peu près… C’est l’ancien Breslau et c’était avant Solidarité
        On était un groupe d’étudiants en archi de Nantes et on avait un échange de stages avec des étudiants polonais… Chantier la semaine et visites le WE (Cracovie, Varsovie, Gdansk etc…)

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    • Nathalie a dit…

      Pour leur 18 ans, mon père a amené chacun de ses petits enfants en voyage, juste lui et eux. Ma PetiteChérie a demandé Auschwitz ou le Chemin des Dames. Je suis rassurée elle n’est pas la seule…

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  6. Stef 74 a dit…

    Pour les 18 ans de mon fils, je l’ai emmené avec moi à Miami. Bon ok j’y allais pour le travail, donc il a emmené son meilleur ami. Mais nous en gardons tous les deux un souvenir fabuleux et qui n’appartient qu’à nous. C’était la première fois que nous partions tous les deux (c’est à dire sans le reste du troupeau familial) et c’était inoubliable.

    Pour mon second, j’avais également prévu un voyage pour fêter ses 18 ans (dans deux ans)….sauf que le jeune homme est du genre précoce et qu’il est déjà militaire. Donc d’ici à ce qu’il ait 18 ans, il aura déjà voyagé plus que moi et il passera sûrement cet anniversaire là, dans un coin reculé de la planète, entouré de ses camarades. Mais je suis une mère patiente (et tenace)….et un jour ou l’autre j’arriverai à me le faire ce trip mère-fils 🙂

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  7. Daphné a dit…

    Strasbourg à Noël doit être magique ! Oui, c’est si important de s’offrir des moments rien qu’à 2; c’est une chose que je fais régulièrement avec mes garçons.

    La semaine dernière, j’ai emmené mon grand passer une journée à la Biennale de Lyon; on a pédalé, vu d’incroyables expos, manger un inoubliable burger et frissonné devant un film dans le TGV qui nous ramenait. Une seule journée à suffit à nous donner l’impression de revenir de voyage; il suffit que je ferme les yeux et je revois chaque moment de cette journée. ( Bon, il suffit aussi que je regarde ma cuisse pour voir le bleu de ma sublime chute à vélo, on ne se refait pas).

    Je bricole pas mal avec son petit frère, il fabrique plein de livres ces jours-ci. Et puis, j’ai prévu d’aller voir les spectacles de Noël à Arles.

    Je chéris ces moments qui n’appartiennent qu’à nous 2, ces souvenirs qu’on garde au fond de nous. Et mes garçons s’offrent aussi des sorties rien qu’à eux; c’est chouette de les voir prendre le relais !

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  8. Laure a dit…

    Super de préserver des moments pour chacun c’est quelque chose que je ne sais pas faire…
    Je suis exactement dans le même cas que toi pour ma grande qui souhaite faire medecine et a les mêmes inquiétudes que Lou

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    • fanny a dit…

      Je vous confirme, ma fille est en PACES cette année et la charge de travail est immense. Il faut se sentir prêt à travailler 10 heures par jour 7jours sur 7.
      Alors, évidemment il faut être motivé pour arriver à sacrifier toute forme de vie sociale pendant plusieurs semaines,surtout à cet âge là!! Mais la motivation seule ne suffit pas. Il faut également avoir de bonnes capacités en sciences, une très grosse capacité de travail, d’organisation et d’autonomie. Sans cela, même le plus motivé va se sentir complètement dépassé très rapidement, le rythme des cours en amphi et des colles est très rapide.

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      • Caroline a dit…

        oui, j’ai l’impression que chaque année les exigences et le niveau augmentent. honnêtement je suis assez paniquée à l’idée que ma fille se lance là dedans, d’autant qu’elle a, à mon sens, un vrai talent artistique. Mais on est tellement nuls en France pour encourager les carrières artistiques qu’elle n’envisage pas une seconde une école d’art, convaincue que ça la mènerait direct à Pole emploi. Je ne doute pas de son envie de devenir médecin, mais je suis inquiète à l’idée qu’elle se noie dans la Paces… Bonne chance à votre fille !

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        • Anne-Liesse a dit…

          C’est sûr que, quand on voit les dessins de ta fille, on a du mal à penser qu’elle ne devrait pas pousser dans cette voie. Elle a l’air si douée… Dommage qu’elle n’envisage pas une carrière artistique faute d’encouragements académiques. Mais si médecine lui dit et qu’elle s’en sent le courage… Quelle jeune fille impressionnante, ma foi !

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        • fanny a dit…

          Merci Caroline! Elle a toujours été très scientifique et que scientifique donc cela lui correspond tout a fait mais c’est vrai qu’en tant que maman c’est dur de les voir travailler autant sans être assuré d’un résultat.
          Dommage que les études artistiques ne soient pas mieux valorisées. A-t-elle envisagée des écoles de design ou d’architecte d’intérieur, il me semble qu’il y a une très bonne école à Lyon?

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          • Caroline a dit…

            elle a été repérée par un prof des beaux arts de paris, son prof d’arts plastiques la supplie de présenter les écoles d’art, mais elle est pour l’instant arqueboutée sur sa décision. Alors on verra bien, au pire elle perdra un an, ce n’est pas dramatique, mieux vaut avoir des remords que des regrets…

          • Nathalie a dit…

            Dans les études d’art, ce n’est pas forcément l’école que tu fais qui prime, c’est ce que tu en fais après. Pour exemple ma fille a fait une petite école de province et bosse à Paris et Los Angeles, ma nièce une grande école parisienne et galère encore beaucoup. La vraie différence avec les autres métiers (comme la médecine) c’est que quand tu y arrives un jour, tout peut s’arrêter le lendemain (et vice versa). En médecine, quand tu es médecin, eh bien, tu es médecin.

          • Caroline a dit…

            en réalité, mis à part les postes de la fonction publique et des métiers comme médecin, tous les autres peuvent s’arrêter du jour au lendemain. et les professions artistiques sont en effet celles qui sont les plus exposées aux montagnes russes…

        • Reine a dit…

          Surtout que comme je l’ai déjà écrit ici, ce n’est que le début d’un long chemin épuisant qui aboutit, après 10 ans minimum de sacerdoce,et si tu choisis la carrière dans l’hôpital public, à une nouvelle perspective de responsabilités écrasantes avec très peu de moyens, des absurdités administratives à gérer , une équipe à mener etc…et tout ça pour un salaire qui, ramené aux nombre d’heures travaillées, est l’équivalent de celui d’une femme de ménage.

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          • Caroline a dit…

            oui, et le pire c’est qu’elle sait tout ça, mais elle n’en démord pas. Je pense qu’elle a une véritable vocation, ça fait longtemps que ça murit et son opération a renforcé cette ambition. De là à savoir si elle aura la force et les capacités pour y parvenir… seul l’avenir le dira. Ta fille regrette, elle ?

          • Reine a dit…

            Non, elle ne regrette pas car elle avait décidé dès la petite enfance de son futur métier (on ne sait pas pourquoi, aucun toubib dans la famille) . Mais ce qui me met en rage, c’est qu’elle a fini par démissionner pour aller bosser dans le privé (salaire x 3 ! et bien meilleures conditions de boulot) Elle était épuisée par l’énormité de ses responsabilités, les heures infinies, et le peu de moyens (on lui refusait une secrétaire même à mi temps, résultat , elle passait elle même les fax etc…alors que les exigences de paperasses augmentaient sans cesse) Elle avait le sentiment de passer plus de temps en réunions et en reporting qu’en consultations ….et puis il y a les rôles de manager de son équipe et de formatrice des internes et externes ….tout ça sans accompagnement d’aucune sorte
            Bref, pas de regret mais pas facile de tourner la page de ce qui était pour elle presque une mission …..

          • marieal a dit…

            Reine, faut pas exagérer! si on payait les femmes de ménage avec mon salaire de PH, c’est ma femme de ménage qui serait contente! mais bon je partage ton analyse sur les conditions de plus en plus catastrophiques.Ceci dit, moi je ne regrette RIEN, mon métier me passionne et je ne me demande jamais ce qui serait advenu de moi si je n’avais pas réussi ( au Lycée, j’ai voulu être avocate, prof de gym, prof de français, d’histoire, vétérinaire ). Mon seul fardeau, les gardes qui deviennent de plus en plus pénibles. Avec une vraie crainte sur les 15 ans qui me restent à faire ( mais je n’ai que 29 ans!! 😉 ). C’est le seul truc qui me ferait changer de métier…

          • ES a dit…

            Une de mes cousines est passée par là: réussite du 1er coup en 1ère année après une année en apnée à bosser jour et nuit, cursus sans problèmes… tout ça pour se rendre compte en 6ème année que finalement elle ne voulait pas exercer, si j’ai bien copris elle n’avait plus confiance en elle, n’arrivait plus à supporter le stress face aux patients, avait trop peur de se tromper de diagnostic… Finalement après l’ECN elle s’est dirigée vers la santé publique et a l’air de trouver des débouchés qui lui plaisent. Mais j’ai l’impression que le début de la formation est tellement axé sur le concours (et la quantité énorme de boulot et d’apprentissage par coeur qui va avec) que parfois certains oublient de se poser les bonnes questions, ou de se renseigner un peu plus sur la réalité du métier.

          • Caroline a dit…

            c’est hélas je trouve l’énorme biais de cette façon de sélectionner les élèves en première année. Rien ne leur est vraiment demandé sur leur conception du métier, leurs motivations, etc. On les trie sur des épreuves de physique, de maths ou de SVT, alors qu’une fois qu’ils seront médecins, il ne se serviront plus jamais de la physique et des maths (de la SVT, éventuellement, si). Je me doute bien que beaucoup de hauts placés ont cherché d’autres façons de faire, mais je reste convaincue que la méthode actuelle ne permet pas de sélectionner de futurs potentiels bons médecins, juste des brutes de travail à l’esprit scientifique, dont certains seront de bons médecins, d’autres, non…

          • marieal a dit…

            ça c’est vrai que ces concours n’ont jamais été fait pour trouver les futurs médecins avec un minimum de bienveillance pour leur patient…

        • Smouik a dit…

          j’ai l’air d’insister mais l’avantage du bilan, c’est qu’il y a un tiers neutre pour discuter avec eux. Nous, parents, sommes les derniers dont ils ont envie de recevoir les conseils…

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        • amelstos a dit…

          Je fais partie des gens qui avaient une vocation. J’ai été passionnée par mes études de droit (vraiment), je trouvais ça génial, j’ai eu mes années sans problèmes, mon examen d’avocat aussi. Et puis…et puis j’ai été rattrapée par la réalité. Aujourd’hui je regrette franchement de ne jamais eu de don qui m’aurait permis de vivre d’une vraie passion ! Bon j’ai aucun don pour rien donc c’est réglé. Ce que je voulais te dire, c’est que rien n’aurait pu me faire dévier à l’époque. Pourtant on m’avait prévenue, mais je n’étais pas disposée à renoncer. Donc si ta fille est décidée, je pense que comme moi, elle n’écoutera ni rien ni personne. L’avenir seul dira si elle le regrettera un jour ou pas, mais c’est beau, c’est admirable de vouloir se lancer dans une voie difficile par vocation.

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        • Desbeaumes a dit…

          Elle est encore jeune et si cela ne lui fait pas peur, elle peut faire un ou deux ans de classe préparatoire scientifique qui la formeront au rythme de travail exigé en médecine.
          Ainsi, si jamais elle change d’avis ou est obligée de changer d’orientation, elle a cet acquis qui peut être validé en années universitaire si on en a fait la demande.
          Bon courage elle, c’est long et difficile, mais quand on a la foi dans son choix, on peut surmonter pas mal de choses…

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        • Mel (une autre) a dit…

          Je viens de lire « Les Histoires de Franz », de Martin Winckler, qui en plus d’être médecin est romancier, traducteur, etc. Peut-être que celle lecture pourrait te rassurer et plaire à ta fille ? Le narrateur, Franz, est un double de fiction de MW extrêmement créatif, qui hésite en s’engager dans la même voie que son père, médecin. A travers ce roman il met pas mal de choses en perspective sur cette période charnière de la vie que traverse tes deux grands. Et puis, ta fille peut aussi en discuter avec son oncle, n’est-ce pas ? 😉

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  9. matinbonheur a dit…

    J’adore les moments en tête à tête avec chacun des enfants. Pour l’instant nous nous contentons d’une virée à Lyon, d’un burger en tête à tête ou d’autres petits moments. J’espère qu’on saura préserver cela et inclure le troiz’ qui aura quelques années d’écart avec mes presque jumeaux

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  10. Bérengère a dit…

    J’ai bien aimé vous suivre à Strasbourg…il faudrait d’ailleurs qu’on aille y passer un week end !
    Jeanne a adoré notre week end rien que toutes les 2 fin novembre à Paris pour le concert de Juliette Armanet ! et Luce à présent n’attend qu’une chose….notre week end à nous 2….mais elle apprécie nos petits dej en tête à tête le mercredi matin lorsque la grande a cours et Suzanne est à la garderie ….! Préserver du temps pour chacun voilà qui est vraiment essentiel et comme tu dis un ciné ou un repas parfois suffisent !

    Mais oui sacrée année pour vous avec le bac…enfin l’après bac…..

    La neige n’arrête pas de tomber ce matin….un vrai lundi …..

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  11. DOMINIQUE a dit…

    Tu m’as renvoyée brusquement vers nos repas et les discussions qui n’en finissaient pas, de la politique au jardinage !
    Je me souviens d’une fois où mon frère me charriait à propos de mes seins débutants, et la réponse de ma mère, flegmatique « on ne parle pas des absents, chéri ».
    Que ces moments étaient donc précieux, et le sont encore…

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  12. Anne B. a dit…

    Irremplaçables ces moments solo avec un enfant. Il s’en souviendra toute sa vie ! Sinon, Pompéi c’est magnfique, espace hors du temps avec ces fresques magnifiques, ces dédales de rues, ces villas… Et en Campanie, d’toute façon, tout est bon à prendre : -)
    Bon, faut se dépêcher parce qu’en qq années certaines fresques commencent à disparaître et des murs s’ecroulent. Bons préparatifs de Noël en tous les cas !!!

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  13. Banane a dit…

    Pompéi sans hésitation. 🙂
    Notre 10 ans a fait ça cette année avec ses grands-parents, il a adoré.
    Le Machin pourrait y trouver son compte et c’est moins pesant qu’Auschwitz pour un partage mère/fils, non?
    Ca fait longtemps que j’ai envie de faire des choses en tête à tête avec les enfants, je vais commencer par une sortie sur une demie-journée, espérons en 2018 (bottage de fesses inside)

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  14. Valérie a dit…

    Tu étais chez moi, enfin à côté…
    Je n’aime plus Noël depuis de nombreuses années. Cest le commerce, la surenchère et tout ce « trop » de tout que je ne supporte plus…
    Mais ça fait très plaisir de lire ton billet sur ce week-end qui vous a enchanté toutes les deux

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  15. agnesdelyon a dit…

    Hier soir, ciné avec mon grand, suivi d’un casse croute tartine préparé à 4 mains… du pur bonheur ces petits moments volés à la routine..<"

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  16. Anju a dit…

    Quel beau billet, c’est vrai qu’essayer au maximum de ménager du temps pour chacun d’entre eux est important. Mes parents ne l’ont pas fait et je sais que c’est quelque chose que j’ai envie de faire avec mes enfants.. (enfin mon enfant pour l’instant, donc du temps pour lui tout seul il a que ça en fait!!). Pour avoir fais Auschwitz et Pompéi, rien à voir, mais les deux sont « émouvant » ! Bonne fêtes de Noel!

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  17. Alice a dit…

    du temps pris avec chacun de mes (grands) enfants 20 et 24 mais pour moi ce sont encore des bébés, parmi mes meilleurs souvenirs de 2017, d’auant plus que je fais de moins en moins de trucs avec eux.

    une journée au ski avec mon fils et 2 jours de thalasso à Thonon les bains fin aout avec ma fille, on était les seules dans la piscine avec vue sur le lac léman. J’habite Lyon, donc ce n’est pas trop loin 🙂

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  18. Banane a dit…

    Pour revenir sur le point « vie sociale » en PACES : il se crée des liens forts dans ces situations.
    J’ai fait prépa il y a… presque 20 ans (ouch!!) et les amitiés nouées à ce moment-là sont les plus fortes. Compliqué de garder beaucoup d’anciens amis, seules les plus forts liens résistent à l’épreuve, mais de nouveaux se nouent dans l’adversité.
    La fille d’une amie a fait PACES et même chose : elle avait un groupe très soudé pour les révisions, etc… et ils ont gardé le contact ensuite, même si tous n’ont pas passé la sélection.
    D’ailleurs, pour info, en cas de PACES, apparemment, sans prépa privé en parallèle, c’est quasi impossible d’y arriver (je cite, je n’y connais rien).

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    • Reine a dit…

      Je confirme , ma fille est toujours très proche de ses amis de la première année, alors qu’ils ont choisi des spécialités, des parcours et des villes d’affectation différents .

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    • Caroline a dit…

      oui visiblement c’est devenu quasi obligatoire de faire une prépa en même temps (c’est d’ailleurs à mon sens scandaleux, en réalité la PACES s’est totalement privatisée et le prix de ces prépas est hallucinant pour certaines)

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      • Reine a dit…

        Oui, scandaleux c’est le mot ….t’as pas de fric? alors médecine , oublie , parce que non seulement t’as pas le temps d’avoir un petit boulot à côté , mais si tes parents peuvent pas payer une prépa , c’est mort…
        Pour choisir la prépa, je me souviens que nous avions consulté leurs stats de réussite.

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        • fanny a dit…

          Il faut se renseigner sur le tutorat de la fac de médecine, beaucoup sont d’excellente qualité pour une somme modique, à Bordeaux, 50$ pour l’année. Avec un bon tutorat, la prépa privée n’est pas nécessaire. Je conseillerais aux parents de futurs Paces de consulter les sites des facs de médecine, ça donne un bon aperçu de ce qui les attend et donne les liens vers les sites de tutorat.
          Je vous conseil également le blog « réussir ma paces.fr » qui est bien fichu et plein de témoignages.

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      • Nathalie a dit…

        Mes infos sont un peu vieilles car mon mari a fait médecine il y a bien 17 ans maintenant (àl’époque on disait P1), et la prépa n’était pas du tout du tout obligatoire pour réussir. Il ne l’a pas faite, et d’après lui c’était pour ceux qui n’avaient pas confiance en eux et/ou qui ne savaient pas s’organiser. Les mieux classés ne sortaient pas de prépa d’ailleurs.
        Que ta fille se renseigne auprès des deuxième année pour voir si c’est vraiment utile (car il est vrai que les choses ont changé), à l’époque ça pouvait être une perte d’argent (voire de temps!!) (D’après mon mari, le « secret » qu’il avait recueilli d’une « primante » : être organisé, avoir une bonne capacité de concentration, et savoir se reposer!!)
        Je n’en dirais pas autant des « conférences » pour préparer l’internat qu’apparemment tout le monde fait.

        Pour la vie sociale, j’ai rencontré mon mari l’été avant sa P1 donc, et on réussissait quand même à se voir. Ensuite on a réussi à se marier et avoir deux de nos enfants avant sa thèse, donc il ne s’agit quand même pas de s’enterrer. C’est vrai que c’est beaucoup de travail, beaucoup d’organisation, et beaucoup d’amitiés de bibliothèque en première année, mais c’est très riche aussi.

        Par contre ce sont des études difficiles (après la PACES aussi), qui demandent de se confronter très jeune à la maladie, à la vieillesse, à la mort, et ça laisse des traces. Ce sont des traces que j’aime et que j’admire chez mon mari et ses amis médecins, chez qui j’ai toujours trouvé une certaine noblesse de l’âme, mais c’est sûr que ces expériences les changent.
        L’internat a aussi été une traversée du désert apparemment, MAIS aujourd’hui il ne regrette rien, et est très heureux de son travail (la note positive :-))

        Je voulais juste partager mon expérience de « femme de », je n’ai pas vécu cela de l’intérieur, mais j’ai été aux premières loges du début à la fin. Et de ce que tu racontes ici de ta fille, je suis sure qu’elle a les qualités requises pour réussir. Et je suis convaincue qu’elle ne délaissera pas le dessin!

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      • Catherine a dit…

        J’ai 20 ans de recul sur ma première année de médecine. Déjà à l’époque, j’entendais des étudiants dire que la « prépa » était indispensable. De tous ceux de mon entourage qui se rendaient à ces cours de soutien, aucun n’est passé en 2ème année . Pourquoi ? Car cela leur prenait du temps qu’ils n’avaient plus pour réviser leurs cours de la journée. Donc un bien mauvais investissement. Il n’y a pas de secret de réussite autre que la régularité. Tous les soirs, relire et compléter les cours du jour, quand la mémoire est encore fraîche. Tous les week-ends, relire les cours de la semaine pour consolider. Et relire le tout 2x avant les partiels. Se garder une soirée off une fois par semaine, toujours la même. Dormir 8h, même pendant les révisions. Continuer à lire des romans (1 cours d’anatomie, 1 chapitre de policier. Changer de sujet repose le cerveau, si si !) Ça peut paraître austère, mais ça fait une excellente préparation pour la suite, où il faut tout autant mémoriser rapidement, trier ce qui est important, travailler beaucoup plus que les autres et optimiser le temps libre. Toute la carrière des médecins suit ce schéma, mais j’imagine que ton frangin peut lui expliquer ça aussi ! Alors oui, le régime est ingrat au cœur de l’hiver, quand les journées sont courtes. Mais si on n’est pas capable de cravacher à 18 ans, on ne le sera plus jamais… Si elle est sûre d’elle, qu’elle fonce !

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        • Geneviève a dit…

          Catherine je crois que tu as complètement raison.
          Mon fils a fait une 1ère année après son bac (il était très motivé mais… très jeune !)
          Après 10 ans comme infirmier (très heureux mais avec toujours cette envie de médecine), il a saisi l’opportunité d’un déménagement à Lyon pour déposer un dossier (un « quota » de paramédicaux admis à s’inscrire en 1 ère année).

          Son dossier a été retenu et il est actuellement en 3 ème année, très heureux, très motivé et pourtant très occupé puisqu’il est père de 2 enfants et retape la maison…

          Gros gros avantage, il sait déjà très bien ce qu’est l’hôpital, il sait très bien aussi ce que c’est qu’une personne malade…

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    • chrysty415 a dit…

      Pas d’accord. Ma fille a eu Médecine du premier coup à Nice sans préparation, sans cours particulier, juste le tutorat et nous ne sommes pas du tout du milieu médical. Très bien classée à l’ECN (examen classant national), elle est actuellement interne en gynéco-obstétrique à Paris. Mais, effectivement les études sont longues, difficiles, le statut d’interne très ingrat. Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet mais je ne peux pas parler pour elle. Heureusement elle aura bientôt terminé et pourra envisager de faire un deuxième bébé !

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  19. Reine a dit…

    Ton post m’a rendue nostalgique…..
    J’ai eu mes enfants très rapprochés, en » pack  » et nous avons géré tous les moments en groupe..difficile d’avoir des moments privilégiés avec l’un ou l’autre, et de laisser le reste de la meute au conjoint.
    A l’approche de la quarantaine , nous nous sommes sérieusement posé la question du « petit dernier » , mais notre cadette (notre Caroline d’amour à nous!) avait 9 ans, et nous n’avons pas eu le courage de replonger …..il y avait aussi la peur que ce petit dernier allait se retrouver bien seul face à la complicité du « pack » …
    Maintenant ce petit dernier, qui n’aura jamais existé, reste un regret .

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  20. lollipop a dit…

    oh la chute de ce billet ! je ris, je ris, je ris ! j’adore te lire lorsque tu parles de tes enfants car je sens que tu parles vrai et j’en tire qques leçon pour l’avenir en qualité de maman de jumelles de 6 ans…j’apprends chaque jour sur le terrain avec mes filles !

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  21. Anna Chiarra a dit…

    Ah ça donne vraiment envie d’offrir ça pour Noël à ses enfants : un « bon pour » un WE à 2 !

    Auschwitz ou Pompéi !! Il a peut-être envie simplement de faire de l’Histoire ton Grand ?…

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  22. josecile a dit…

    Joli ballade et effectivement, de quoi faire écarquiller de joie les yeux de Rose.
    Après, c’est sur que vu le programme élaboré par ton grand ce sera moins fun, mais bien chargé en émotion quand même !
    Passe de bonnes fêtes avec toute ta tribu.

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  23. La semaine d'une gourmette a dit…

    Nos enfants sont trop grands (ou pas assez !) pour avoir envie de voyager avec nous maintenant, mais quand l’aîné avait 13 ans, on avait fait un weekend à Zürich avec lui, et quand le cadet avait 15 ans, un weekend à Rome (il était à cette époque-là passionné d’histoire ancienne et de Latin), j’ai d’excellents souvenirs de ces moments-là !

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  24. Lisbeth a dit…

    Toujours aussi sympa tes billets, merci de nous plonger dans l’esprit de Noël.
    Moi je trouve ça très touchant qu’il ait le désir d’aller à Auschwitz… C’est en élevant une génération consciente de ce qu’il s’est passé qu’on saura mieux faire face à des extrémisme.
    Bon et puis Cracovie est magnifique!!

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  25. Geneviève a dit…

    J’adore ce billet !
    J’ai envie de parler de tout:
    Les moments privilégiés avec UN des ses enfants,
    Les études de médecine,
    Les choix de visites de ton fils,
    Les écoles d’art…
    Comme je ne vais pas vous saoûler, juste un souvenir: l’an dernier, mes twins à moi m’ont offert un mini road trip; 4 jours juste nous 3 avec destination mystère au départ; C’était juste parfait…

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  26. Carole Nipette a dit…

    Très bonne idée Strasbourg, ma ville natale que j’aime beaucoup !
    je te suis sur Instagram mais sérieux avec l’algorithme aléatoire je ne vois pas grand chose si je ne décide pas d’y passer beaucoup (trop) de temps…
    si j’avais plus qu’un enfant c’est exactement ce que je ferai, passer du temps à deux avec chacun…

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  27. severine a dit…

    Oh trop bien Strasbourg ! J’y ai passé une année pour mes études et j’avais adoré cette ville, si jolie et ses habitants tellement sympas (bon j’habite à paris donc tout le monde me parait sympa). J’etais restée un week end pour les marchés de Noel et la majorité de mes deco de Noel actuelles sont encore celles que j’avais achetées là bas. Et bien sur les gaufres, les bredele, les bretzel, j’avais fait bombance ( au delà de ça on mange très bien à Strasbourg). Cette année j’ai passé un week end à Colmar pour voir les marchés de Noel et c’etait top aussi.Il y a un quartier qui ressemble à la petite France mais qui se nomme la petite Venise. C’est tres chouette ce principe de faire des activités seule avec un enfant je trouve.

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  28. Suzanne de Loire a dit…

    L’été dernier, nous avons passé nos vacances en Italie avec notre fille de 15 ans et notre fils de 17 ans. Nous avions programmé à l’avance une journée avec le combo Pompéi et Vésuve. Eh bien, contre toute attente, nos ados chonchons ont Adoré ! et pourtant, il y avait plein de monde et il faisait 42° …

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    • Caroline a dit…

      bah c’est possible, je pense néanmoins que la fille ayant eu son lot de vrais problèmes médicaux, c’est surtout là qu’il faut chercher les racines de cette vocation (ou pas d’ailleurs, d’une manière générale ça la regarde en fait 😉

      Répondre
  29. Zazimutine a dit…

    Bonjour,
    Je me permets de réagir parce que je ne suis pas d’accord avec ce que j’ai lu plus haut. J’ai fait médecine, certes il y a 20 ans, et même en première année je n’ai pas eu l’impression de renoncer à toute vie sociale (on me souffle dans l’oreillette que c’est peut-être parce que je n’avais déjà pas de vie sociale… bon…). Evidemment il ne faut pas prévoir de faire la fête tous les week-end mais avec un minimum d’organisation, on peut se permettre quelques « extras ». En revanche, si j’ai un seul regret concernant cette vocation, c’est que le boulot est difficilement compatible avec une vie de famille (gardes, travail le week-end), personnellement cela fait 10 ans que j’ai mis ma « carrière » entre parenthèses (compagnon médecin lui aussi). (privilégier les rencontres extérieures donc).
    Mais sinon sincèrement, j’ai l’impression d’avoir aussi bien profité de ma jeunesse que les autres 😉
    Je ne suis pas sûre que je recommanderai ce métier à mes filles, mais ça reste un vrai beau métier (surtout lorsque, comme elle, on sait ce que c’est d’être un patient, empathie nécessaire à la bonne pratique)
    Sinon pour le reste, quelle bonne idée d’offrir ces têtes-à-têtes à tes enfants!! 🙂

    Répondre
  30. Zazimutine a dit…

    Bonjour Caroline,
    Je me permets de réagir parce que je ne suis pas d’accord avec ce que j’ai lu plus haut. J’ai fait médecine, certes il y a 20 ans, et même en première année je n’ai pas eu l’impression de renoncer à toute vie sociale (on me souffle dans l’oreillette que c’est peut-être parce que je n’avais déjà pas de vie sociale… bon…). Evidemment il ne faut pas prévoir de faire la fête tous les week-end mais avec un minimum d’organisation, on peut se permettre quelques « extras ». En revanche, si j’ai un seul regret concernant cette vocation, c’est que le boulot est difficilement compatible avec une vie de famille (gardes, travail le week-end), personnellement cela fait 10 ans que j’ai mis ma « carrière » entre parenthèses (compagnon médecin lui aussi). (privilégier les rencontres extérieures donc).
    Mais sinon sincèrement, j’ai l’impression d’avoir aussi bien profité de ma jeunesse que les autres 😉
    Je ne suis pas sûre que je recommanderai ce métier à mes filles, mais ça reste un vrai beau métier (surtout lorsque, comme elle, on sait ce que c’est d’être un patient, empathie nécessaire à la bonne pratique)
    Sinon pour le reste, quelle bonne idée d’offrir ces têtes-à-têtes à tes enfants!! 🙂

    Répondre
  31. sirius a dit…

    Je trouve que le projet de ton fils est intéressant, c’est un devoir de mémoire aussi et c’est bien que la nouvelle génération ne s’en éloigne pas trop. En France il y a Oradour sur Glane. Visité, jeune adulte, en février, et plus récemment avec mes deux fils, en juin. Le village s’est doté d’un centre avec explications, films, très intéressant, qui prépare très bien à la visite de l’ancien village.
    Bonne chance pour le nouvel APB, j’ai eu droit à l’ancien cet été, un cauchemar….

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  32. claire a dit…

    Dernière d’une famille de 7 enfants, c’est la phrase de Rose qui me touche : « la prochaine fois, maman, on pourra parler de quelque chose que je comprends ? ». J’aurais aimé pouvoir l’exprimer à son âge !
    Ce qui a été dur aussi pour moi c’est de me retrouver seule quand tous les autres étaient soit en internat soit à la fac (et même mariés pour les ainés). Et ce qui est dur maintenant c’est qu’ils ne m’ont pas tous vu grandir ! Je n’ai plus 8 ans et des couettes, merci 🙂
    Mais avoir des aînés reste aussi une grande force, on est mieux armés pour grandir !
    Désolée de ce hors sujet mais la phrase de Rose résonne vraiment pour moi.

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    • Caroline a dit…

      ça me touche ce que tu écris, d’autant plus que je suis pour ma part l’ainée d’une fratrie de 4, et que forcément, je ne peux pas vraiment me mettre à sa place. Je pense qu’il y a évidemment du positif et du négatif à être la petite dernière, mais ça n’est pas facile tous les jours en effet !

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  33. Jade a dit…

    C’est tellement important d’avoir ces moments privilégiés avec sa maman ! Je suis dingue des journées restau-boutiques qu’on se fait toutes les deux de temps en temps quand je rentre à Paris.
    En grandissant, on s’entoure d’autres personnes que nos parents, on choisit d’autres interlocuteurs privilégiés, on va chercher des conseils ailleurs, c’est cela qui fait grandir, et pourtant… Quand j’atteins un certain niveau de stress, angoisse ou résurgence de (gros) complexe d’infériorité, il y a la solution miracle qui reste quand rien ne va plus : téléphoner à maman. Souvent, après ce genre de coup de fil, tout reprend son sens.

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  34. Carlotta a dit…

    Je n’ai qu ‘un fils et depuis son entrée au collège j’ ai institué le rituel d’un resto en tête à tête un mercredi par mois. Ma maman qui avait peu de temps à me consacrer venait me chercher à l’internat tous les mercredis midi pour ce petit moment et ça me plaît de faire durer cette tradition.

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  35. Mireille a dit…

    Pompéi est une merveille, hyper émouvant. Nous y sommes allés en février 2016 avec ma 16 ans et ma 11 ans et elles ont adoré. Nous sommes en plus tombés sur un vieux guide qui nous a pris sous son aile et nous a emmené et raconté Pompéi comme personne.
    Orientation scolaire : avec ma musicienne en 1ère S, c’est le gros point d’interrogation. Elle a envie d’une carrière artistique et là c’est un peu moi qui ai peur pour son avenir. Nous avons fait quelques salons de l’étudiant, nous irons faire des portes ouvertes d’école d’arts du son et peut-être du coup un bilan d’orientation puisque vous avez l’air de le conseiller. En plus, je suis belge et le système scolaire français est une nébuleuse totale pour moi.
    Moment privilégié à 2 : récemment ma grande et moi nous nous sommes fait une journée à 2 : salon de l’étudiant, resto, coiffeur et concert. Ma 11 ans me réclame un concert toutes les 2 également, il faut que je trouve ce qui pourra lui plaire. Et sinon, j’en conduis l’une ou l’autre en voiture à l’école ou au lycée à tour de rôle et ce 1/4h – 1/2h à papoter ou écouter de la musique nous fait à chaque fois beaucoup de bien

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  36. Aglaé a dit…

    Très bonne idée, ces moments à deux, partagés entre parent et enfant. Moi aussi je suis une gamine qui aime les marchés de Noël, je pense que j’aurai autant adoré que Rose ce type de week-end. Bon j’ai bientôt 36 ans mais c’est pas grave 😉
    La fin de ton billet m’a littéralement fait éclater de rire ! Merci.
    Bonne journée,
    Aglaé

    Répondre
  37. malilyne a dit…

    Bonjour Caroline,
    je suis née dans une famille de médecin et si il y a bien une chose que mes parents m’ont dit en terminale quand j’ai évoqué la possibilité de faire médecine c’est  » si tu es passionnée et sure de toi fonce! en revanche si tu doutes de ta vocation les difficultés seront tellement nombreuses que tu n’y arriveras pas ». Je n’était pas du tout sure de moi, j’avais évoqué l’idée plus par tradition familiale et parce que du coup j’avais été baignée dans le milieu médical et que je connaissais déjà énormément de choses sur le sujet pour une ado de 16 ans (le début de mon hypocondrie surement 🙂 ) … Mais si elle est passionnée je pense qu’il ne faut pas trop l’effrayer dans sa vocation, au pire comme tu dis elle perd un an pour avoir essayé mais elle ne perdra jamais son don en dessin donc elle pourra toujours bifurquer plus tard !
    Bon courage pour la terminale, c’est une belle étape! 🙂

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    • Caroline a dit…

      merci pour ce commentaire tout en mesure. Je suis sur la même longueur d’onde que toi, je pense que ça n’est pas à moi de contrarier ce qui semble être une vocation. Notre rôle sera éventuellement de ramasser les morceaux si ça s’avère trop difficile et de l’entourer pendant ces une/deux années. C’est tellement rare d’avoir envie de quelque chose à cet âge, je pense qu’il faut chérir ça. Et oui, parfois, une vocation peut s’avérer décevante, comme le souligne Amelstos, mais je la rejoins, rien ni personne je pense ne peut pour l’instant lui faire changer d’avis…

      Répondre
      • UneAutreCaro a dit…

        Ne pas contrarier, mais être là pour ramasser les morceaux si nécessaire… Mes enfants sont encore jeunes, mais j’espère de tout coeur être capable de tenir cette ligne de conduite quand le moment sera venu.
        Et je ne peux m’empêcher de glisser que j’ai bien ri à la chute de cet article…

        Répondre
      • malilyne a dit…

        Comme tu dis c’est génial d’avoir une vocation à cet age alors qu’en général on est plutôt paumé! en terminale je changeais d’avis toutes les semaines pour mon futur: véto, médecine, pilote, océanographe, école de ciné… (véridique!! tout ça pour finir en entreprise derrière un bureau!)
        En tout cas elle a beaucoup de chance d’avoir des parents qui la poussent à faire un métier « passion » et non pas un métier « bankable » ! 🙂

        Répondre
  38. Nathaly a dit…

    J’adore l’Alsace, habitant à 1H30 de Strasbourg, je m’y rends régulièrement. Cette année, nous avons fait les marchés de Noël un lundi, pas grand monde, on a pu circuler sans problème, c’était royal !
    Sinon, je n’avais jamais fait attention, mais nos enfants ont quasiment la même différence d’âge, mais j’ai commencé par un (une plutôt) avant des jumelles, 7 ans plus tard. Ici, c’est l’aînée qui a eu du mal à trouver sa place, face au bloc de ses soeurs, ça va mieux maintenant, (Léa a quitté la maison)et elles se retrouvent avec plaisir !
    Je fais régulièrement des choses différentes avec chacune, ça reste de supers moments, de très bons souvenirs.
    Prochain gros truc programmé, New-York avec l’ainée ! Juste nous deux !

    Répondre
  39. Béa a dit…

    Les envies de nos enfants sont parfois déconcertantes. Évidemment Auschwitz, c´est pas fun, mais pourquoi pas… Ma fille « rêve » d´aller à Verdun depuis qu´elle a fait un exposé sur la Première Guerre mondiale…

    Répondre
  40. béné a dit…

    La dernière phrase m’a vraiment fait rire…J’ai bien hâte de ce troisième récit à deux, je sens qu’on ne va pas être déçus 🙂 je trouve ça vraiment formidable de passer des moments qu’avec un enfant, mes parents ne l’ont jamais fait (je ne leur en veux pas, je pense que ça ne leur est juste pas venu à l’esprit…) mais je retiens l’idée un jour, pour mes futurs enfants 🙂

    Je te lis souvent sur mon téléphone qui bug pour poster des commentaires mais sache que je réagis à tout au moins dans ma tête (merci pour le premier article Johnny, c’était exactement mes pensées!) 🙂

    Belle soirée!

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  41. kath de Belgique a dit…

    Alors Cracovie, certainement mais stp pas en hiver (quoique depuis l’excursion ABBA tu sois bien équipée) la ville est magique, prévoir les mines de sel et malheureusement les camps. Ceci dit Pompéi, ma foi, c’est vraiment bien aussi ! Sacré Machin

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  42. Anneso a dit…

    Pour Auschwitz ,bon,je dis pas,mais Pompei c’est très fun (et Herculanum,juste à côté,l’est au moins autant),sans parler de l’ambiance popu et pittoresque (et bruyante!) de Naples et sa superbe baie!

    Répondre
    • Caroline a dit…

      en fait je suis déjà allée à Pompéi et Herculanum, il y a bien longtemps de cela, avant la naissance de mes enfants, et j’avais adoré. Tout, les vestiges, la région, Naples, etc. J’y retournerais avec plaisir. Je vais le laisser décider, moi les deux me vont, même si Pompéi est plus… enfin moins… bref on m’aura comprise.

      Répondre
  43. Mathilde a dit…

    Bonjour Caro,
    Joli article, je suis sûre que Rose en a pris plein les yeux et qu’elle se souviendra de ce week-end avec délices. Pour les conversations de grands qu’on ne comprend absolument pas et dont on a besoin des sous-titres (comme au cinéma quand on voit un film français à 8 ans et qu’on tire sur la manche de l’adulte pour demander des explications) : tu peux lui dire que le jour où on comprend la conversation d’adulte ET où on peut donner son avis / participer, le bonheur est infini. Vraiment. Genre orgasme intellectuel (good luck pour lui expliquer). Je me souviens de ce moment « ça y est, j’en suis ». Ça vaut la peine d’attendre. (mais on attend…..). Concernant Auschwitz : je ne sais plus si j’ai vomi, pleuré ou eu un malaise (le cerveau occulte volontairement les trucs pas cools), mais j’ai eu un truc. Je me souviens que l’herbe était brûlée comme un paillasson et m’être fait la réflexion « en même temps ma pauvre chérie, le sol doit être tellement imprégné, que veux-tu qu’il y pousse ?! ». Pompei, dans un tout autre registre, est très émouvant et intéressant (pourtant je suis pas très portée vieux cailloux et fresques décolorées). En revanche je n’ai pas du tout aimé Naples, mais j’ai l’impression d’être la seule sur terre à avoir ce ressenti.

    Répondre
  44. Morgane a dit…

    Etant la petite dernière et seule fille sur une fratrie de trois, je me suis aussi souvent sentie « différente » et j’aurais aimé plus de moment passés avec juste mes parents…
    On peut dire que je me rattrape un peu à l’âge adulte car je suis restée dans la ville où j’ai grandi alors que mes frangins sont partis vivre ailleurs, l’un à 500km et l’autre de l’autre côté de l’Atlantique…

    Répondre
  45. Jouls a dit…

    C’est drôle, parce que moi aussi, si j’avais un seul conseil à donner en parentalité (même si je manque encore d’expérience, en termes de durée au moins, mon aînée n’a que 8 ans), ce serait celui-ci.
    Je suis issue d’une famille nombreuse, et mes parents avaient instauré cette tradition de dîner chaque semaine avec un de leurs enfants, à tour de rôle. Nous aimions beaucoup ces moments et cela a vraiment compté pour moi dans la période plus compliqué de l’adolescence notamment, où c’était à peu près le seul moment où nous enterrions la hache de guerre (j’exagère un peu. Mais pas tant que ça).
    Il y a plein de choses que je ne fais pas comme mes parents, plein de « méthodes » éducatives sur lesquelles je suis convaincues qu’ils se sont plantés (je suis l’aînée, j’ai essuyé les plâtres aussi), mais cette habitude-là, nous l’avons reprise avec nos enfants, et ils aiment vraiment ces moments tout simples et y tiennent beaucoup.

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  46. Sarah a dit…

    Bonjour Caroline,

    une petite réaction au dilemme d’orientation de votre fille : si elle choisi médecine et qu’au bout d’un ou deux ans, cela ne lui plait pas, elle pourra aisément intégrer une école d’art. Et même si au bout de dix ans la vocation médicale n’est plus là, son talent artistique le sera toujours, peut-être à réveiller, mais toujours là.
    En revanche, si elle se dirige vers une école d’art et que finalement cela ne lui convient pas, ce sera très dur de rattraper un cursus en médecine.

    Et puis, une ou deux années de passées (mais jamais perdues !), c’est pas si terrible (sauf situation financière compliquée). C’est quand même très difficile de choisir à 18 ans ce que vous voulez faire du reste de votre vie. Alors que bien souvent cela aura le temps de changer trois fois.

    L’idée est de ne pas se fermer de portes, quitte à plaquer ensuite son job de cadre pour un CAP pâtissier.

    J’espère avoir aidé !

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    • Caroline a dit…

      je suis tout à fait d’accord avec cette analyse et c’est ce qu’on lui dit quand on en parle. Après, ce qui m’inquiète en réalité, ça n’est pas qu’elle perde une ou deux années, mais surtout qu’elle se fasse broyer par cette année (ou deux) de PACES, qui semble être, à Paris en tous cas, d’une violence sans nom, psychologiquement et en terme de fatigue.

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      • Nathalie a dit…

        Bonjour Caroline,
        j’aimerais pouvoir te rassurer car je n’ai pas l’impression que ce soit une vision si réaliste que ça. Si par « violence psychologique » tu parles des rumeurs que des étudiants vont refuser de te prêter leurs notes, ou te déchirer les tiennes pour gratter une place au concours, ce sont des mythes. J’ai passé beaucoup de temps à la bibliothèque de la Pitié (que j’aimais beaucoup) ou à Sainte-Geneviève avec des apprentis médecins, et il y avait beaucoup beaucoup d’entraide, entre étudiants de niveaux très différents, ou entre très bons, c’était au contraire très galvanisant comme ambiance j’ai trouvé. Pour la fatigue encore une fois, passer l’année à tirer sur la corde est un très mauvais calcul car il faut tenir sur la durée. J’ai surtout vu mon mari être très à cheval sur ses 8 heures de sommeil (d’autant que ce n’est pas comme une classe prépa, il n’y a pas tant de cours que ça, donc il est possible de dormir un peu le matin si on n’est pas du matin). La grande difficulté est de savoir s’organiser et de savoir ingurgiter de grandes quantités de connaissance… Il n’avait pas beaucoup de loisirs (mais en avait quand même), utilisait chaque instant, mais n’était pas spécialement fatigué.
        Après, la déception de ne pas pouvoir faire les études dont on rêve si on rate deux fois le concours peut être une grande blessure, mais c’est encore autre chose j’ai l’impression.

        J’ai moi-même entendu tellement de rumeurs abominables sur les études de médecine quand j’étais en terminale, toutes plus fausses les unes que les autres (et je répète, les prépa au concours me semblent en faire partie). La vraie fatigue physique et psychologique me semblent être le risque de l’internat, pas de la première année (mais ça personne ne me l’avait dit) (mais ce n’est pas grave, puisque je n’ai finalement pas fait médecine :-)) (mais je l’ai regretté quand je voyais mon mari préparer l’internat avec ses copains dans des sous-colles que je trouvais super stimulantes à la maison, quand je galérais dans la solitude de ma thèse devant mon bureau :-))

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  47. Framboise_Frivole a dit…

    Dis Caroline, au risque de paraître indiscrets,je me permets deux questions : est il prévu aussi un tête à tête avec le Churros et chacun des enfants ?
    Si non, pourquoi ?

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    • Caroline a dit…

      bah oui c’est un peu indiscret 😉 Honnêtement, tout ça n’est pas vraiment « prévu » ou « programmé ». ça s’est fait un peu en raison de l’opération de ma grande, je lui avais promis cet été de rattraper les vacances qu’elle n’avait pas eues, à la Toussaint. Il s’est trouvé que ni mon grand ni ma petite ne pouvaient venir pour des raisons variées, de camp d’éclaireurs et de passeport périmé. du coup j’ai dit qu’ils auraient eux aussi leur moment avec moi en d’autres occasions. Mon mari passe beaucoup de temps avec chacun d’eux le we, il va énormément au musée ou au ciné avec l’un, l’autre ou encore l’autre. Et peut-être qu’il passera un we ou plus avec eux. J’ai la chance d’être mon propre patron et de pouvoir partir plus facilement du coup que lui qui n’a que les 5 semaines réglementaires de congés payés, ça joue aussi 🙂 Je crois qu’on ne peut pas systématiser les choses, ça ne marche pas comme ça en fait !

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      • DOMINIQUE a dit…

        Ces moments d’intimité sont, à mon avis, à ne pas systématiser ou programmer drastiquement. Quand l’envie s’en fait sentir, l’occasion, enfin tout ce qui ne relève surtout pas de la contrainte. Et selon les envies des parents, aussi, ils sont partie prenante ! Certains, père ou mère, n’ont pas forcément besoin ni envie de ces moments.
        J’ai fait des voyages délicieux en tête à tête avec mon père, jamais avec ma mère, qui pourtant était très proche de moi. Mais le besoin ne se faisait pas sentir, ni pour elle ni pour moi.

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        • Framboise-frivole a dit…

          Merci de vos réponses Caroline et Dominique. J’ai tendance à porter une vigilance presque comptable, histoire de ne pas générer de jalousie. J’ai pourtant conscience que ça n’a finalement pas tellement de sens et surtout que c’est irréalisable.
          Je n’ai pas eu d’enfant, je le précise hein, parce que ça peut éclairer mes questionnements !

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  48. Lou a dit…

    Hello,
    Je ne crois pas avoir déjà commenté, (en revanche je t’avais contactée sur insta pour avoir des références de psy (que j’ai suivi, que je vois encore :))) – bref j’innove.
    Je voulais juste te dire que je suis en 3ème année de médecine à Paris 5, j’ai 20 ans et si ta fille au même prénom et mêmes ambitions que moi veut me parler pour que je lui raconte un peu comment j’ai vécu ces années (j’ai doublé ma première année, sans regret aucun), comment je me suis organisée pour les gérer optimalement, comment je conciliais travail, sport et vie sociale, etc… et lui parler un peu de l’après-P1 par ailleurs, ce serait avec plaisir. D’autant qu’elle je ne sais pas mais moi personnellement je partais de (très) loin, ayant toujours été une littéraire pure et dure et rigoureusement séché tous mes cours de maths et physique quand j’étais à H4, bref pas partie avec les meilleures armes…
    Si ça l’intéresserait de me parler par écrit ou de prendre un café, moi c’est avec plaisir. Dis-moi. 🙂
    Lou

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