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Maurice en Instagram

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Je vous avais dit que c'en était fini de Maurice mais étant un peu dans les choux depuis mon retour et surtout en transit entre Paris et Lyon pour aller chercher mes lardons, je me suis dit qu'en guise de billet, je pouvais aussi vous livrer ces instantanés, plus spontanés que mes photos au Reflex, sans forcément grande valeur artistique (ceci dit les autres ne sont pas non plus très remarquables, j'ai une grande conscience de mes limites en la matière, même si j'adore l'exercice) mais que j'aime parce que bizarrement, je n'immortalise pas la même chose à l'I-phone qu'au Reflex. Je me demande s'il n'y aurait pas matière à thèse universitaire. Non ?

Allez, je reviens demain, ou plutôt c'est Marje qui reviendra avec la seconde partie de ses conseils de lecture, pour nos ados cette fois-ci !

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Que seraient des vacances sans photos de doigts de pieds manucurés au bord d'une piscine ?

IMG_3406 Un soir il y a eu un mariage dans l'hôtel. J'avoue, j'ai trouvé ça romantique à en pleurer. Les amis des mariés chantaient "une maison bleue" de ce cher Maxime et moi j'avais les yeux qui piquaient.
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IMG_3400 Les margharitas étaient salées à souhait. Et chargées à bloc (les Mauriciens ne sont pas radins au niveau de l'alcool)
IMG_3380 Je crois que c'est ainsi que je m'imagine le chateau marmont à L.A. On dirait qu'Ava Gardner va débouler, non ?
IMG_3354 Le churros au matin faisait trois repas en un: d'abord les croissants, ensuite oeuf/bacon/baked beans et enfin assiette de fruits ("ça pousse le caca")
IMG_3353 Vu qu'on n'avait pas pris de demi-pension, on s'est rabattu plus d'une fois sur le room service (en somme nous avons mangé essentiellement des clubs sandwichs. Très couleur locale)
IMG_3342 Les troncs des filaos me fascinent, ils ont quelque chose de… sexuel ? (ou alors je dois aller voir "quelqu'un" vous pensez ?)
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Maurice ou la belle vie

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Lorsque nous avons rendu la clé de notre chambre dimanche, nous avons eu un énorme pincement au coeur, conscients de fermer la porte d’un mirage. « Tout ça n’est pas la vraie vie », m’a dit le churros avec une pointe de tristesse. Tout « ça », la piscine aux airs de lagon qui semblait se confondre avec la mer, les transats impeccables alignés sur une plage immaculée, les cocktails au soleil couchant en merveilleuse compagnie, la promenade sur la digue de Grand-Baie ou encore les petits-déjeuners gargantuesques du 4 étoiles.

Pas la vraie vie et pourtant, durant quelques jours, ce fut la nôtre, savourée seconde après seconde peut-être justement parce qu’on en connaissait la date de péremption. Il y a toujours un côté « cendrillon », je trouve, dans ces séjours à l’hôtel, où la minute qui suit le « check out », vous n’êtes plus dans le film. Peut-être est-ce mieux ainsi, on ne gagne sûrement rien à vivre trop longtemps dans un décor de cinéma. La réalité nous a d’ailleurs rattrapé dans ce taxi qui nous emmenait à folle allure  l’aéroport. Alors que nous nous lamentions sur la fin des vacances, le chauffeur nous a confié qu’il n’en avait jamais pris. Jamais, depuis 23 ans, il n’avait lâché son taxi.

De quoi cesser séance tenante les jérémiades et s’interroger sur cette drôle de transhumance qui déverse tous les jours dans cette île paradisiaque quelques privilégiés de mon espèce venus profiter des charmes d’un endroit que les résidents ne sont que très exceptionnellement autorisés à goûter. Faute de temps, faute d’argent. En lire plus »

Ces petits riens

Vendredi, ma grande est rentrée chez nous. Quand j’ai ouvert la porte de la voiture devant notre portail, je lui ai dit en riant – mais je ne riais pas tant que ça – que j’avais l’impression de revivre un retour de maternité. Depuis, nous essayons, son père et moi, de l’entourer du mieux possible, mais on ne va pas se voiler la face, qui dit retour à la maison après une telle intervention ne dit pas forcément retour à une vie normale. Les douleurs jouent au chat et à la souris, un jour discrètes, le lendemain bien trop présentes. Et puis il faut accepter que le corps n’aille pas aussi vite que la tête, supporter l’idée d’un été à la maison pendant que ses copains et copines postent sur Instagram leurs souvenirs de plongeons dans la mer Egée. Accepter qu’une position ne reste confortable qu’une dizaine de minutes, apprivoiser l’ennui, lutter contre l’envie de réclamer une pompe à morphine, histoire d’oublier une bonne fois pour toutes cette fichue colonne vertébrale.

Bref, tout n’est pas tout rose, mais d’un point de vue médical, tout semble suivre son chemin du mieux possible. Et le fait que le séjour en centre de rééducation ait été écourté est le signe de cette évolution dans le bon sens. Mais la vérité c’est que ça va être long, tout ça.

Voilà, à part ça, je me suis dit que je pourrais vous lister ce qui durant ces derniers jours a contribué, un peu, au mieux être de ma fille. Je sais bien que rien n’est totalement transposable, mais j’ai tellement cherché à lui apporter un tout petit peu de réconfort que j’ai fini par mettre au point quelques mini recettes qui pourront peut-être servir à toute personne accompagnant un proche souffrant. Je vous préviens, ce sont des petits riens, mais parfois la somme de ces petits riens, hein… En lire plus »

Mes dix plus beaux voyages

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J’en parlais déjà hier, je suis en plein fantasme de voyage. Ce qui je vous avoue, me réjouis assez parce que c’est chez moi le signe que je vais bien (même si je suis repassée hier par la case ORL pour mon plus grand plaisir) (on a les déviances qu’on peut). Lorsqu’au printemps dernier j’ai quelque peu sombré dans un état proche de l’Ohio, je n’avais plus tellement d’envies, l’idée de partir me tétanisait, peur d’avoir une crise d’angoisse loin de chez moi, peur d’être trop loin d’un hôpital, etc etc etc. Quoi qu’il en soit, j’ai donc des images d’ailleurs plein la tête et comme souvent dans ces cas là, je me shoote aux souvenirs des lieux qui m’ont le plus enchantée. Vous connaissez mon amour des listes (High Fidelity est l’un de mes films et de mes livres préférés AU MONDE), donc en voici une, qui à peine terminée me donnera l’impression d’être nulle et non avenue parce que j’aurai oublié ça et puis ça, mais disons qu’à l’instant où je l’ai écrite elle me convenait. En lire plus »

Les chroniques de Marje, #12 (partie 1)

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Voici la nouvelle chronique de Marje, qui tombe pile poil pendant le salon du Livre pour la jeunesse qui se déroule à Montreuil – je serai dimanche à 15h au stand de l’Epicerie de l’orage pour dédicacer « L’amour, l’indispensable » et à quelques semaines de Noël, donc à mon humble avis, à point nommé. C’est aussi la dernière chronique sous cette forme aussi longue, à compter de janvier, ce sera plus resserré. Je publierai la suite demain ou la semaine prochaine mais vous pouvez d’ores et déjà télécharger ici la version complète en PDF : chroni12 et celle adaptée aux tablettes : minitablochroni12

Dernière chose, Marje a désormais son blog ! Plus de 500 bouquins y sont déjà répertoriés (ne me demandez pas comment elle fait, entre son boulot, ses quatre enfants et le reste, je pense qu’elle a un organisme particulier ne nécessitant aucun sommeil). Elle continuera à nous livrer ses analyses percutantes ici mais vous pourrez aussi la retrouver tous les jours dans son nouveau chez elle, ce qui est une drôlement chouette nouvelle non ?

Allez, à vos marques, partez, mais allez-y doucement, c’est à un véritable marathon livresque que vous êtes invités !

Edit: en cliquant sur les titres des livres vous accédez à leur fiche sur Amazon

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Thaïlande ou la vie qui pulse

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(attention, billet fleuve, ne voulant pas vous saouler toute la semaine avec la Thaïlande (je crois que j’ai déjà un peu abusé la semaine dernière) j’opte pour un seul post, mais long)

S’il est une chose qui nous a complètement sidérées Violette et moi durant ce périple, c’est la façon dont Bangkok s’est métamorphosée en 15 ans. Le hasard veut en effet qu’elle et moi y soyons allées bien avant de nous connaître à peu près à la même époque (nous avions une dizaine d’années si vous savez compter comme il faut). J’avais ce souvenir d’une ville foisonnante et moite, d’une énergie, déjà, mais aussi d’une certaine précarité. J’avais gardé en tête des images d’enfants me sollicitant, des mendiants à l’entrée des temples et de rues pauvres. Il y avait déjà quelques buildings mais l’habitat traditionnel, petits bâtiments de quelques étages tout au plus restait majoritaire.

15 ans après, il m’a fallu chercher longtemps avant de retrouver des images familières tant la capitale thaïlandaise s’est développée. Le temps de relacer votre chaussure et pof, un gratte-ciel est sorti de terre. Les centres commerciaux n’ont rien à envier à ceux de la Défense ou tout autre centre-ville urbain. La modernité gagne du terrain sur les quartiers historiques, des grappes de restaurants et bars lounge s’agglutinent sur les rives de la Chao Praya et si les vendeurs de noodles, beignets de banane, poisson séché et autre soupes Tom Yam continuent d’officier sur chaque centimètre carré de trottoir qui leur est laissé vacant, vous pouvez aussi désormais à Bangkok manger au Macdo, au Burger King, boire un latte au Starbuck et grignoter italien, espagnol ou français à toute heure.

Quant aux prix, si notoirement bas, qui font encore rêver les routards, ils restent dérisoires au regard de notre café dégueulasse parisien à 2,50 euros mais n’ont également plus rien à voir avec ce que nous avions connu à l’époque avec le churros (on s’est rencontrés très tôt pour ceux qui ne suivraient pas).

Qu’on ne s’y trompe pas, je ne suis pas en train de regretter ce bon vieux temps de la Thaïlande sous-développée. Cette effervescence ressentie durant cette semaine m’a fait penser à celle qui nous avait saisis aussi à Istanbul. Comme nous nous le sommes dit avec Violette à plusieurs reprises, il fallait probablement aller voir en Asie si nous y étions, pour nous apercevoir que… ben non, en fait. La vieille Europe n’a jamais si bien porté son nom et c’est peu dire que les Thai rencontrés n’ont pas caché une certaine condescendance à notre égard. Pas désagréables, hein, mais voilà, on est mignons, quoi, avec nos musées, notre tour Eiffel et notre exception culturelle.

Fou comme l’histoire est en train de basculer, comme les rapports de force s’inversent et comme on est finalement si peu conscients de cela, vu de notre canapé. Aujourd’hui encore nous regardons avec effroi cette usine du Bangladesh partir en cendres, tout en nous félicitant assez hypocritement d’être du bon côté du chemin. Je ne suis pas certaine que dans vingt, trente ou cinquante ans ce ne soit pas depuis la Chine, la Thaïlande ou l’Indonésie que l’on nous observe ainsi… D’une certaine manière, ce sera un peu l’arroseur arrosé. Après des siècles de domination et de mépris de « l’indigène », l’homme blanc occidental est en passe de dégringoler de sa montagne. Peut-être ne l’a-t-il pas volé ?

Mises à part ces considérations de haute volée (je vous ai déjà dit que j’avais fait sciences-po?), rassurez-vous, nous n’avons pas oublié parfois de nous concentrer Violette et moi sur les vraies priorités de la blogueuse lambda : où trouver les plus jolis bracelets ? Comment allons-nous faire nos shooting mode sans portes cochères ? A combien peut-on espérer dégotter l’un de ces sacs typiques, bariolés à pompons (qu’aucune thai de Bangkok ne porte, que ce soit bien clair, leur came ce serait plutôt Vuitton ou Chanel) ? Et sinon, on va faire caca un jour ou c’est mort ?

Difficile de vous faire un compte-rendu exhaustif tant finalement en un temps assez court nous avons multiplié les activités. Mais comme l’exhaustivité et moi ça fait trois et que je suis convaincue que ma compagne de voyage n’aura pas forcément relevé les mêmes anecdotes, en nous lisant toutes les deux et en allant, dès que nous l’aurons rédigé, voir l’article que nous publierons sur Expedia, vous devriez avoir une idée assez précise de ce que l’on peut espérer faire en cinq jours à Bangkok.

Le mieux est de reprendre ce séjour par ordre chronologique : En lire plus »

Guadeloupe, carte postale #2

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Trois jours déjà que nous sommes
arrivés en Guadeloupe. Je ne vais pas y aller par quatre chemins,
c’est un énorme coup de coeur. L’année dernière, pour notre voyage
de noces – en retard – nous avions eu la chance de découvrir
l’Île Maurice. C’était une première pour moi, le plan île
paradisiaque et hôtel luxueux. J’avais adoré, mais j’étais revenue
un peu frustrée de ne pas avoir découvert grand chose de plus que
les quelques mètres aux alentours de mon transat. Je ne doute pas
que Maurice recèle de trésors autres que ses plages de rêve, mais
le fait est que sans voiture de location et sans grande énergie,
nous avions fait le service minimum de la visite.

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De belles vacances

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J’ai donc passé une semaine au Pouliguen, petit village en bord de mer à quelques encablures de La Baule. Je ne connaissais que très peu la région et j’ai été réellement émerveillée par ces paysages escarpés, ce sentier des douaniers qui court sur des kilomètres, longeant des petites criques peuplées à marée basse d’étoiles de mer, de bigorneaux et autres huitres. La Baule ne m’a pas séduite plus que ça – la plage, réputée pour son immensité, est en effet magnifique mais la ville en elle même n’est pas très chaleureuse et le front de mer évoque ce qui a pu se faire de pire en matière d’immobilier à une certaine époque

En revanche, le petit port du Croisic est absolument charmant, d’autant plus qu’il compte une crèperie au mètre carré. Que dire de la cité médiévale de Guérande et de ses tentations qui s’égrènent au fil des ruelles: chocolateries, échopes spécialisées dans le kouign-aman ou les cornets de caramel au beurre salé et bien sûr crêperies en veux-tu en voilà…

J’ai adoré comme à chaque fois m’inventer une vie là bas, m’imaginer m’installer au Pouliguen et devenir l’une des meilleures clientes du poissonnier Michel, monter ma propre fabrique de niniches à la cerise ou incarner pour les gens du cru la mystérieuse écrivaine à succès ayant fui la capitale et ses tourments. Je sais bien que cela restera du domaine du fantasme, comme celui de ma résidence à l’île Maurice, mon châlet dans le Briançonnais, ma masure en Corse ou ma ferme en Afrique. Mais après tout, peu importe, seuls les rêves comptent, si ça se trouve.

Et puis il y a eu tout ce qui est si difficile à retranscrire sans en perdre l’essence: les chants des enfants dans le minibus loué pour l’occasion, les clopes face à la mer emmitouflés dans nos gilets, un verre de Bourgogne à la main. Les étreintes salées le 31 à minuit. Les équipées à deux, trois, neuf ou seize, les appartés dans la cuisine, les gâteaux de l’une, le gratin de l’autre, les poissons « fanés » de Rose, la mayo qui ne prend pas, le bourguignon jamais trop cuit, les bulots qui parfois crissent sous la dent, les treize huitres à la douzaine, le chou feur qui sent le prout, le cri de la langouste, les parties de belote, les « tu te souviens », les « ça fait déjà 20 ans », les batailles d’écume, les « ça suffit la Wii », l’heure du calva, le marathon du petit déjeuner, les couchers qui n’en finissent pas, les lits partagés à trois parce que parfois dans ces grandes maisons, il fait un peu peur. Les uns qui partent en milieu de semaine travail oblige, les autres qui sur un coup de tête décident de rester trois jours de plus. Les footing des plus courageux, les promesses de s’y mettre des autres. La certitude d’être à sa place, l’oubli de soi, le même jean tous les jours, le fond de teint qui reste au fond de la valise, le vernis qui s’écaille mais on s’en fout, les bottes de pluie en guise d’escarpins, la mer chamallow et le ciel si bas. Les chagrins des petits, les doudous qu’on cherche sans jamais les trouver, les conflits qui se règlent à coup de croco haribos, les chansons douces fredonnées pour endormir les plus réfractaires au sommeil, les silences partagés parce qu’il n’y a plus de mots.

De belles vacances envers et contre tout, des souvenirs fabriqués, encore. Un pas devant l’autre, sur ce sentier des douaniers comme une leçon de vie, une invitation à continuer, pour eux, pour nous, pour lui.

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Livres pour enfants: la chronique de Marje #7

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Bon les gars. Marje avec Noël, elle rigole pas. A savoir que sa chronique, elle fait un petit peu.. 50 pages. Et ça n’est pas une façon de parler, if you see what I mean. Franchement, s’il n’y a pas un éditeur ou un rédacteur en chef qui finit par la contacter pour lui confier une rubrique dans un mag ou carrément la responsabilité d’une collection, c’est que les gens sont vraiment cons.

Ce qui est une possibilité.

Ceci étant dit moi je me réjouis de la myopitude du tout venant parce qu’en attendant elle est rien qu’à moi, Marje. Et un peu à vous.

Comme Typepad, qui est déjà sous tranquilisants et à deux doigts de la cure de sommeil – sachez que JE NE SUPPRIME AUCUN COMMENTAIRE ET QUE JE MAUDIS SUR DOUZE GÉNÉRATIONS L’ANTISPAM QUI VOUS AVALE DES PAVÉS DE JOLIS MOTS TOUS LES JOURS – risquait de me jeter son tablier à la figure si je mettais l’intégralité de la chronique, j’ai coupé la poire en deux et vous propose ci-dessous une première moitié. Et demain, je mettrait l’autre moitié pour les plus grands.

Et juste là, parce que oui cette fois-ci ça a marché, vive le petit Jésus, les fichiers PDF, l’intégrale ou la liste en format tablette.

Je propose qu’on fasse une hola virtuelle à Marje, sinon.

La chronique de Marje est ici en format intégral
Téléchargement Carobloglijechron7top

et ici en format tablette (super mise en page Marje !)
Téléchargement Minitablocaroblog7

Allez, c’est parti…

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Rêve électoral

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La nuit dernière, j'ai fait ce drôle de rêve.  Nous étions partis en famille à l'Ile Maurice. Mes parents étaient également avec nous et mon père et moi devions rejoindre tout le monde à la plage. Sauf que pour y accéder, il fallait dévaler une montagne à pic à moitié enneigée qui n'en finissait pas (typique du cauchemar que j'appellerai labyrinthe, dans lequel tu n'arrives jamais à atteindre ton objectif et duquel tu te réveilles épuisée d'avoir mouliné dans le vide toute la nuit). Bref, on descendait cette montagne et soudain, je perdais mon père. Alors que je le cherchais et criais "papa" (je vous vois, les psys, ou au moins Julie, vous bidonner au fond de la classe) (ça ne m'atteint pas), je finissais par l'apercevoir en déséquilibre, accroché à flan de ravin. 

Et c'est à ce moment là qu'un homme est apparu, sauvant mon paternel en le remontant à la force de ses bras.

C'était François Hollande.

Nous conviendrons bien volontiers qu'il est plus que temps que cette campagne électorale s'arrête, je suis à deux doigts de faire des rêves érotiques avec l'un des candidats et avec ma veine, ça va tomber sur Jacques Cheminade.

A part ça, dimanche, nous avons tenté d'aller voir l'expo Tim Burton à la Cinémathèque, mais guess what ? La moitié de la capitale avait eu la même idée brillante et à la perspective des trois heures de queue annoncées, nous avons finalement préféré opter pour la visite des collections permanentes, où nous étions quasiment tous seuls. Je vous conseille vraiment d'y aller, c'est hyper ludique pour les enfants, avec plein de machines dans lesquelles on regarde des images défiler tellement vite qu'elles deviennent animées (ça doit avoir un nom mais je n'ai pas retenu) et des costumes, la tête de la mère cinglée de Psychose, des projections au sol qui donnent l'illusion de marcher sur les buildings de New-York, etc.

Après, on a traversé le parc de Bercy, la passerelle qui mène à la grande bibliothèque et mangé des burgers au Frog. C'était une belle journée, sur le retour, Rose et moi nous sommes amusées à ramasser les pétales des cerisiers en fleurs qui voletaient au dessus de nos têtes. Le ciel était gris mais ces arbres sont tellement lumineux en ce moment qu'on avait fini par oublier le mauvais temps.

Bonne journée…

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