Résultats de recherche pour : kiffos

Malte #2 – Gozo

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On m’avait vivement conseillé d’aller à Gozo. Je ne me suis pas fait prier, s’il y a une chose que j’adore, ce sont les ferrys qui vous emmènent dans des îles. (à part évidemment ceux qui vont aux Saintes, NEVER MORE) (le seul bateau je pense au monde où un gars est affecté aux sacs à vomi quand même) (au départ tu te demande ce qu’il fait avec ses sachets du Franprix qui dépassent de ses poches, dix minutes après tu comprends que pour les trois heures à venir ce monsieur sera ton meilleur ami).

Bref, Gozo. Pour y aller, il faut donc rejoindre l’extrémité nord de l’île, l’embarcadère de Cirkkewa, d’où s’en vont les ferrys. Là, première surprise, on ne paie qu’au retour (par conséquent, si d’aventure vous aviez dans l’idée de vous y installer définitivement, sachez que la traversée ne vous coûtera rien) (cela fait partie des arguments que je compte sortir au churros prochainement pour expliquer notre future installation là bas). En lire plus »

Malte #1 La Valette – Trois Cités – Saint Julians

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Quand on arrive à Malte, je crois que ce qui surprend le plus, c’est l’absence de repères familiers. Bien sûr, c’est une île méditerranéenne, bien sûr, la végétation ressemble à celle de ses amies de la région, oliviers, quelques – rares – palmiers, figuiers de barbarie et pins tarabiscotés. Mais il y a cette conduite à gauche – on y reviendra – et cet urbanisme à nul autre pareil. On ne va pas se mentir, le front de mer est par endroits complètement défiguré. Je serais assez pour que soit châtié sur la place publique le gars en charge de l’aménagement du territoire – (et qu’on y joigne celui qui un jour a eu cette idée brillante de coller des volants à droite dans les voitures de tous les pays du Commonwealth) (« hey, buddy, j’ai pensé à un truc vraiment hilarant, et si on faisait en sorte que tout les autres (= pas anglais ou apparentés) risquent l’AVC dès qu’ils montent dans une bagnole ? Marrant non ? Allez, on les fait rouler à gauche et on les emmerde »). En lire plus »

Mes dix plus beaux voyages

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J’en parlais déjà hier, je suis en plein fantasme de voyage. Ce qui je vous avoue, me réjouis assez parce que c’est chez moi le signe que je vais bien (même si je suis repassée hier par la case ORL pour mon plus grand plaisir) (on a les déviances qu’on peut). Lorsqu’au printemps dernier j’ai quelque peu sombré dans un état proche de l’Ohio, je n’avais plus tellement d’envies, l’idée de partir me tétanisait, peur d’avoir une crise d’angoisse loin de chez moi, peur d’être trop loin d’un hôpital, etc etc etc. Quoi qu’il en soit, j’ai donc des images d’ailleurs plein la tête et comme souvent dans ces cas là, je me shoote aux souvenirs des lieux qui m’ont le plus enchantée. Vous connaissez mon amour des listes (High Fidelity est l’un de mes films et de mes livres préférés AU MONDE), donc en voici une, qui à peine terminée me donnera l’impression d’être nulle et non avenue parce que j’aurai oublié ça et puis ça, mais disons qu’à l’instant où je l’ai écrite elle me convenait. En lire plus »

Mes dix envies de la rentrée

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Je sais, non seulement je suis déjà un peu en retard, la rentrée étant bien entamée (j’en suis à la phase deux avec Rose qui est déjà malade) mais en plus, je ne suis pas tout à fait la première à avoir une telle idée d’édito. Mais la vérité c’est que j’adore ces rubriques des magazines, sur ce qui va nous donner le frisson et rallumer le désir en cette période où l’on est surtout tentée de se menotter au lit, puis d’avaler la clé. Alors voici ce qui ce mois-ci me meut… En lire plus »

So long 2013…

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J’ai toujours adoré les rétrospectives. Autant je suis minable en résolutions, autant je suis la reine de la nostalgie. Surtout, j’ai l’impression que regarder derrière soi n’empêche pas pour autant de penser à demain. Comme si me rappeler du chemin parcouru, qu’il ait été facile ou semé d’embuches m’aidait à entamer le cycle suivant (je ne saurais pas trop l’expliquer mais je visualise une année civile comme une sorte de cercle, ce qui pourrait laisser penser que je tourne en rond, mais ce serait plutôt comme des cercles qui s’empilent les uns sur les autres) (je ne suis pas (si) folle vous savez) (puisque vous insistez, c’est un peu comme une piste, dans ma tête, avec un genre de ligne de départ en guise de 1er janvier) (ça tourne dans le sens des aiguilles d’une montre).

Et puis le blog a tendance à favoriser ce rituel du bilan, c’est facile avec ce journal quasi quotidien de se souvenir de ce qui a marqué ces douze derniers mois. Cette année je me suis dit qu’une mosaïque vaudrait mieux que de longs discours, mais si je devais donc retenir les faits les plus forts, je dirais ceci… En lire plus »

J’aime #41

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Depuis mercredi je suis donc à Lyon. J’ai embarqué Rose dans mes valises, cette semaine étant comme qui dirait minée à l’école, avec grèves reconduites au dernier moment, qui par les animateurs qui par les enseignants. Ne comptez pas sur moi pour m’exprimer sur le sujet, pas tellement envie que les commentaires deviennent des tranchées où les pour et les contres cette réforme s’affrontent, d’autant que j’ai personnellement beaucoup de mal à me positionner, Rose n’étant en tous cas nullement traumatisée par son nouvel emploi du temps et nous non plus, mais ce n’est que notre cas particulier.

Je suis à Lyon, donc, et j’ai l’impression d’avoir à nouveau 16 ans. Mon père me trimballe matin et soir, étant comme vous le savez sans doute à force, une handicapée du volant – je n’en ai pas touché depuis près de dix ans. Quand je rentre le soir à la maison, seule la présence de Rose me rappelle que les années ont passé depuis le lycée. Hier soir, j’ai diné chez mes plus vieux amis Paul et Béa, ma presque soeur, copine de primaire, complice de toutes mes premières fois, l’inverse étant également vrai. Nous ne nous étions pas vues depuis presque trois ans je crois mais comme à chaque fois, on a repris la conversation là où on l’avait laissée ou presque. Leurs enfants ont grandi eux aussi, quasiment alignés sur les miens. Leur nouvelle maison est la plus belle je crois jamais vue, à leur image. On a bu du prosecco avec un peu d’Aperol, et soudain nous étions à Venise, un Spritz à la main. On s’est dit qu’on était idiots de laisser passer tout ce temps, on s’est dit qu’il faudrait partir ensemble en Grèce à Kiffos chez notre amie commune – si tu nous lis, M. – on s’est dit qu’on avait changé mais finalement pas tant que ça. On s’est rappelé nos soirées alcoolisées, les « tas » que nous finissions toujours par faire, ce besoin de contacts charnels dont notre bande alors si soudée avait tant besoin. On s’est dit que c’était étrange, que nos enfants ne semblaient pas si demandeurs, eux, de ces mélanges pas toujours très catholiques, on s’est demandé si ça n’était pas parce qu’aujourd’hui ils se font virtuellement, que l’on peut faire une fête depuis son lit en s’envoyant des snapschats et des MP sur Facebook. On ne s’est pas dit qu’avant c’était mieux, peut-être un peu plus roots.

Je n’aurais jamais pensé ce jour d’entrée en CM1, quand cette petite brune bouclée, mon exact contraire, mince comme un fil, peau mate et yeux d’ébène, était venue m’aborder, m’assurant m’avoir croisé quelques semaines auparavant dans les montagnes, que nous ne perdrions plus jamais le contact. Je n’aurais jamais imaginé que trente ans plus tard nous continuerions à nous appeler deux fois par an, le 24 octobre et le 20 mars, pour célébrer les années qui passent. Je suis riche aussi de ça, me suis-je dit hier soir. Je suis riche aussi de mes parents, toujours si prompts à rendre tout plus facile. Il est bon parfois de s’en rappeler. Voilà, sinon, un tout petit « J’aime », emploi du temps surchargé oblige… En lire plus »

Et toi, Instagram, ça va ?

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Je ne suis pas tellement branchée chaines de l’amitié – si tu n’envoies pas cette lettre à dix personnes qui elles mêmes ne la transmettent pas à leur tour, le malheur tombera sur ta famille et tes descendants – mais je n’ai pas énormément de personnalité et j’ai bien aimé lire les réponses à ce questionnaire Instagram chez Violette et Deedee (c’est mon côté fan). Du coup je me suis dit que j’allais leur emboîter le pas, en assumant résolument mon côté followeuse (c’est ça aussi, avoir 29 ans, faire la paix avec soi même).

Sans rire, j’adore Instagram. Je ne suis pas non plus complètement obsédée, je dirais plutôt que je l’utilise avec frénésie lorsque je suis au soleil ou dans n’importe quelle situation propre à faire bisquer mes abonnés, pour l’oublier totalement lorsque mes journées se passent à enfiler des perles journalistiques sur mon canapé. Mais parfois je peux rester des heures à sautiller d’un compte à l’autre et à blêmir de jalousie lorsque je tombe sur des clichés bien plus stylés que les miens (souvent) ou d’ami(e)s à leur tour sur une plage de rêve (la roule du branling tourne, elle aussi). Bref, Instagram n’a pas révolutionné nos vies et ne sert pour ainsi dire à rien, si ce n’est à faire refroidir nos burgers au resto le temps qu’on les immortalise ou à placer les produits envoyés par les marques à des blogueuses lasses de les montrer sur leurs blogs, mais s’il ne fallait aimer que ce qui sert à quelque chose, la vie serait bien triste (et les taux de divorce exploseraient). Et puis tout de même, avouons que le filtre Amaro vaut toutes les injections de botox, non ?

Bref, voici donc mes réponses à ces questions… En lire plus »

De l’amnésie des petites souris

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Aujourd’hui c’est la rentrée des classes avec tout ce que ça implique pour moi de larmes ravalées, d’autant que c’est déjà la dernière en maternelle pour mon bébé, ce qui me semble complètement hors de propos étant donné qu’hier encore je lui donnais le sein…

Mon bébé, qui a par ailleurs perdu deux dents en une semaine. La première à Kiffos, la seconde dans l’avion. Vous dire qu’elle est fière est un euphémisme. Elle se promène en tirant sa lèvre inférieure vers le bas pour être sûre que tout le monde remarque bien le trou (phrase à laisser absolument dans son contexte). Pour la première quenotte, on a pensé à la souris, sans même nous relever en sueur à 5h du mat pour chercher comme des possédés une pauvre pièce de cinq centimes dans le noir.

Dans la nuit de dimanche à lundi, en revanche, il y a eu un bug. Hier matin, lorsque Rose s’est levée et est arrivée dans ma chambre, ça m’est en effet revenu qu’on s’était couchés sans y penser. Constatant qu’elle même semblait avoir zappé, je l’ai invitée l’air de rien à refaire un petit somme dans mon lit pendant que je m’occupais de trier son linge (le truc que je fais tous les jours dès potron minet bien entendu) et me suis précipitée à poil et pas réveillée dans sa chambre, pour chercher sur le bureau du machin – ils sont colocataires tous les deux – une pièce de deux euros que je croyais avoir aperçue la veille. Problème: le bureau en question était noyé sous une tonne de fournitures scolaires amassées par le machin après que je l’ai menacé de ne pas l’emmener à Kiffos s’il ne vidait pas son carton (ce qu’il a littéralement fait, au sens qu’il l’a donc renversé sur son bureau). Sur ces entrefaites, Rose débarque dans la chambre, excitée comme une puce, s’exclamant qu’elle avait oublié de regarder si la souris était passée. En lire plus »