
Je suis désolée, j’ai disparu plus d’une semaine, mais voyez-vous j’avais une coupe du monde à jouer. A regarder, ok. Sachant qu’il faut me voir devant les matchs pour comprendre que certes je n’avale pas des kilomètres comme Ngolo Kante, mais que je mouille la chemise malgré tout, tant je me transforme en une espèce de doublure d’Hugo Lloris pendant 90 minutes. Je sais, je sais, je sais, du pain et des jeux, et pendant ce temps là en Russie, et Macron qui en profite pour ramasser les miettes sans avoir même à se baisser. Je SAIS tout ça, les millions gagnés par ces gamins, les arnaques de la FIFA, les pots de vin du Qatar et j’en passe. Je SAIS, mais je n’y peux rien, j’ai en moi cet héritage de footeuse, le souvenir de mon père en apoplexie en regardant le pauvre Battiston à terre, mis KO par Schumacher, les bancs de Gerland depuis lesquels je regardais les joueurs de l’OL à l’entrainement avec une copine encore plus fan que moi, et puis évidemment, 98, finale vue depuis un écran géant à Chiang Mai, en Thaïlande. En lire plus »