Alors déjà, merci pour hier, c’était doux de lire vos encouragements et félicitations. Ce que je n’ai pas précisé dans mon billet, mais que je vous ai peut-être raconté, allez savoir, à force il m’arrive de radoter, c’est que cette aventure a bien failli ne jamais avoir lieu et que le blog, one more time, est à l’origine de tout. C’est en effet par l’intermédiaire de ce dernier que j’ai rencontré il y a longtemps maintenant, L., productrice de son état, avec qui j’ai bossé sur un projet qui hélas, jusque là, ne s’est pas concrétisé. Ce qui en soi n’est pas si grave, puisque nous sommes devenues amies et franchement, c’est bien plus important. Et puis un jour, L. rencontre B., scénariste, donc, qui lui demande à la fin de leur conversation si c’est bien d’elle que je parle de temps en temps sur mon blog. Et de lui dire : « c’est con, on l’a contactée pour qu’elle bosse sur un programme court, mais elle n’a jamais répondu ».
Autant vous dire que L. m’a appelée dès B. partie. Bien sûr, je n’avais jamais reçu ce message. Je veux dire, je peux être un peu neuneu parfois et mettre des semaines à répondre à mes mails – voire jamais et je m’en excuse platement, je suis une handicapée des mails comme de bien autre chose – mais une proposition pareille aurait forcément attiré mon attention. J’ai donc appelé séance tenance B et vous connaissez la suite. J’aime bien cette histoire parce qu’elle me semble contenir plusieurs messages de l’univers. Le premier, c’est que rien n’arrive par hasard, puisque de hasard il n’y a pas, c’est bien connu qu’il n’y a que des rendez-vous. Le second, c’est que ce qui doit se faire finit peut-être forcément par se faire. Le troisième – et sans doute le plus important – c’est que ça ne peut pas faire de mal de regarder ses spams de temps à autre.
Voilà, j’ai la chance d’avoir rencontré mes deux fées d’écriture scénaristique grâce à ce bon vieux rade virtuel et j’ai l’impression que tout fait sens du coup. Alors merci à vous aussi de continuer à venir squatter mon café avec autant de bienveillance.
A part ça, un up and down parce que ça faisait longtemps. En lire plus »