Si vous me suivez depuis un petit bout de temps, vous n’êtes pas sans savoir que j’ai un léger béguin pour Julien Doré et ce depuis sa première audition à la Nouvelle Star, que je chroniquais d’ailleurs à cette époque en live sur le blog. Dès que je l’ai vu sur le petit écran avec ses barrettes et son ukulélé, j’ai su que ce garçon saurait dépasser ce télé-crochet. Je ne me vante pas de ma clairvoyance, je pense que je n’ai pas été la seule à percevoir ce truc en plus. Quelques mois plus tard, ma copine Zaz m’a offert une place pour l’un de ses premiers concerts, au Café de la Danse, une salle que j’adore à Bastille, où l’on est si proche des artistes qu’on pourrait presque penser qu’ils jouent chez vous. J’étais enceinte jusqu’aux yeux de Rose et je me souviens m’être dit que ce serait chouette d’accoucher dans la foulée de ce si joli moment (mais elle a préféré prendre son temps) (ou c’est moi). En lire plus »
Tag : musique
Même si tu as des problèmes, tu sais que je t’aime…
Vendredi soir, avec Violette, queen des internets, nous sommes allées voir Véronique Sanson. J’avais déjà vu notre Barbra Streisand à nous il y a bien longtemps à Lyon, avec deux très chers amis. A l’époque, elle était accompagnée par un orchestre symphonique et je me souviens de deux heures suspendues au timbre de cette voix si particulière, capable de s’envoler si haut, pour retomber, quelques secondes plus tard dans les graves les plus sombres. Elle avait chanté tous ses morceaux les plus connus et Amoureuse m’avait tiré des larmes de kirsch, comme dirait l’artiste. Il faut dire qu’à l’époque, Facebook n’existait pas mais si j’avais du mettre des mots sur ma situation, j’aurais aisément pu la définir par « It’s complicated ». En lire plus »
Et plus je m’ouvre à toi…
Hier soir, une nouvelle fois grâce à ma copine Mimi, qui achète systématiquement au moins deux places pour chaque date de concert d’Etienne Daho à Paris, j’ai pu à nouveau me délecter du répertoire tout bonnement merveilleux (quand j’aime je ne nuance pas) de cet artiste si particulier. Pour quelqu’un qui n’avait jamais eu l’occasion de le voir sur scène avant cette année, le moins qu’on puisse dire c’est que je me suis rattrapée.
Je ne vais pas vous redire à quel point j’aime Etienne. Oh et puis si. Je l’aime, quand il fait son petit mouvement de hanche, j’ai comme des petits courants d’électricité dans les extrémités (toutes). Sa voix, moquée par les vilains, est d’une sensualité qui vaut tous les octaves de certains gueulards fatigants. Il est généreux, sensible, avec cette petite once de fragilité qui donne envie de lui chuchoter à l’oreille qu’on aura toujours dans nos coeurs une de ses chansons, no matter what… En lire plus »
Daho, quelqu’un qui m’ressemble…
Je blague souvent en prétendant ici que j’ai 29 ans (alors que j’avoue, j’ai presque passé les 31), mais hier soir, j’avais 15 ans. Je veux dire, j’avais VRAIMENT 15 ans (poke Baptiste).
Parce qu’hier, j’avais rendez-vous pour la première fois avec l’une de mes idoles d’adolescence. Un chanteur doux, un chanteur chic, un chanteur qui jamais ne me déçut mais que je n’étais jamais parvenue à voir en vrai. Je me souviens encore de cette frustration, alors qu’en première, j’avais réussi à m’acheter mon billet pour un concert unique à Lyon, j’avais du le revendre pour cause de bulletin désastreux (j’avais découvert cette année là, un peu tardivement, qu’il existait sur terre une espèce étrange et fascinante, le garçon). Une autre fois, ce fut une grossesse difficile, une autre encore, un spectacle sol-out. Une série d’occasions manquées, dont la malédiction est enfin brisée. En lire plus »
Vanessa en demi-teinte
Lundi soir je suis allée voir Vanessa Paradis au Casino de Paris. Je n’en étais pas à mon premier concert de la demoiselle, initiée il y a des années par ma copine Zaz, une inconditionnelle, presque sa jumelle cosmique, j’ai pris goût au magnétisme de la chanteuse. Je n’ai pas été fan de la première heure, mais sa voix a pris un grain qui m’émeut, je l’aime particulièrement lorsqu’elle s’aventure dans les graves. Et puis elle a une façon de danser, d’onduler, qui fait de ses concerts des moments un peu suspendus, pleins de délicatesse. Lundi cependant c’est une Vanessa en toute petite forme que nous avons vue. Dès la première chanson j’ai eu l’impression qu’elle oubliait quelques paroles, puis très vite sa voix s’est cassée, au point d’ailleurs que nous avons pensé qu’elle allait s’interrompre. En lire plus »