Catégorie : Un film ?

Sex and the city: Carrie serait-elle un peu gâtée ?

Carrie

Hier soir je suis enfin allée voir Sex and
the city 2.

Et je suis bien embêtée parce que je
n'arrive pas vraiment à avoir un avis tranché. En même temps c'est
un de mes grands problèmes dans la vie, de trancher mes avis.

Mais là, franchement, entre toutes les
critiques lues et entendues avant le visionnage – et qui
m'influencent parce que je suis une dinde totalement perméable aux
opinions des autres – et mon attachement ultra irrationnel à l'un
des personnages de fiction les plus marquants pour moi de ma vie de
jeune adulte, et bien, donc, je ne sais pas.

Alors je vous le fais en up et down. Ça
changera.

Up. La mini bouteille de champ avec
vraies coupes s'il te plait apportées par Zaz dans la salle. Le pop
du bouchon au moment où le générique a commencé. Il faut
s'appeler Zaz pour penser à des trucs comme ça.

Up. Le générique justement, avec
New-York en pleine poire et puis instantanément la voix off de
Carrie, l'impression de retrouver une amie. Une vieille amie,
devrais-je dire.

Down. Le fait de retrouver une si
vieille amie. Et les pensées que ça provoque instantanément. Si
elle a mangé de la sorte, il y a fort à croire que moi aussi.

Up. La première heure du film, à
New-York, la cinquième copine de la bande, en somme.

Up. Le blues des deux années de
mariage qu'éprouve Carrie. Sa peur de voir son couple mythique
dégringoler sur le canapé trop confortable de son bel appartement.
Bien sûr qu'on ne peut pas s'identifier à tout. Mais j'aime bien
l'idée d'être allés voir après le « ils se marièrent et
n'eurent pas d'enfants ». Et si Big n'était qu'un beauf
amoureux de son écran plat ?

Down. La migration dans un faux Abou
Dhabi – que si t'es déjà allée à Marrakech tu ne te fais pas
avoir deux secondes – où les clichés sur le monde arabe sont
enfilés comme des perles. On peut y voir un refus du politiquement
correct, certes, mais personnellement, j'aurais aimé un peu plus de
subtilité.

Down. L'espèce de morale qui se dégage
du périple à Abou Dhabi: Si votre burka cache du Vuitton, Dior ou
Versace, il vous reste une chance de connaître malgré tout la
félicité. La libération par la marque, en gros. Bof.

Up. Samantha. Qui ressemble certes plus
à un travelo qui se serait perdu dans le désert qu'à la chaudasse
bling bling des débuts mais qui reste à mon sens la meilleure
actrice de la bande. J'ai aimé le parti pris du film de parler de sa
ménopause, tout en la maintenant dans son personnage de fille très
facile. Bien que flirtant – voire plus si affinités – avec la
vulgarité plus d'une fois, elle a quelques répliques qui font
mouche.

Up. Charlotte et Miranda qui s'avouent,
un cosmo à la main, que la maternité est certes pavée de roses
mais dont on n'a pas enlevé les épines.

Down. L'allure totalement décharnée
de Carrie qui par instants est tout simplement vilaine. Il faut
s'alimenter ma chérie. Si, vraiment.

Up. Le retour à New-York et le
charisme de Big qu'on ne voit finalement pas assez. Le sentiment
alors éprouvé que malgré tous les downs du film, on voudrait
vraiment qu'il y en ait encore un autre. Même si dans deux ans, les
liftings seront un peu plus criants et qu'il y a fort à parier
qu'aucun scénariste n'aura les couilles de les déshériter un peu,
histoire de bousculer nos héroïnes légèrement… gâtées.

C’est quoi une oeuvre d’art ?

Macaron_journal_mc_02  Hier au lieu d'aller écouter Ambre comme prévu, j'ai choisi d'accepter une invitation vraiment très alléchante à une avant-première dont je pensais pouvoir vous parler. Même qu'à la fin il y avait les acteurs principaux du film.

Sauf que j'aurais du écouter mon instinct, parce que hem, on n'a pas forcément vu le chef d'oeuvre de l'année.

Je veux dire, à la fin, il y avait un silence de mort dans la salle et j'avais pitié du réalisateur – connu – qui a tout de même réussi à répondre aux questions que personne ne lui posait. C'est à dire que la seule qui me venait à l'esprit était un "pourquoi ?!!!!" implorant.

Bref, comme j'étais invitée très gentiment par un site internet vachement bien ficelé qui se creuse la tête pour renouveler un peu le genre des soirées blogueurs, je ne balancerai pas le nom de l'oeuvre subie hier, mais du coup, bah, pas de billet, quoi.

Ah si, quand même, ce blog a été élu meilleur blog "Journal intime" par Marie-Claire.fr hier. J'ai gagné je crois un coffret "Envies d'art", grâce auquel je vais pouvoir apprendre à devenir une artiste.

Heu.

Me demande si je ne vais pas l'envoyer à R. B. Le réalisateur, je veux dire. Parce que moi il faut bien se rendre à l'évidence, tout ce qui est manuel, musical ou autre, j'ai compris, quoi. Comme le poids de forme, en somme. Faut se faire une raison, R. B….

L’âge du NON

Pas beaucoup de temps aujourd'hui pour un billet mais je ne résiste pas à vous montrer cette véritable leçon d'autorité et de pédagogie maternelle.

Mon amie Julie qui jouit – beaucoup – m'a expliqué un jour que pour qu'un enfant entende le NON il faut commencer par y croire soi même.

Hum.

Edit: Je sais, on peut se dire qu'au lieu de la filmer je ferais bien d'aller la récupérer avant qu'elle ne tombe. Sauf que de toutes façons, elle est fourrée dans les escaliers dès qu'on a le dos tourné, du coup, j'essaie de prendre sur moi en me persuadant qu'elle apprend et que même si elle glisse, ce ne sera pas non plus la fin du monde… Pour info elle est déjà tombée. Plusieurs fois.

Edit2: je sais, je suis en train de me justifier à mort.

Allo Maman Dolto

Dolto  Je connais Ludivine depuis peu de temps. Mais il y a certaines personnes avec lesquelles c'est évident. Evident en l'occurence qu'elle est de celles à côté desquelles je peux rapidement passer pour une ravie de la crèche tant elle me fait rire.

C'est précieux, les gens qui vous chatouillent à ce point les zygomatiques. je dirais même qu'on devrait leur assurer une rente à vie, pour bienfaits à l'humanité. Je crois qu'après le plaisir sexuel et le plaisir gustatif, le rire est la nourriture après laquelle je cours le plus.

Bref, Ludivine, en plus d'être une fille formidable, est donc à ses heures et plus souvent qu'à son tour hilarante.

Et en plus elle est actrice.

Et là, en l'occurence, elle joue, avec Marie Blanche, qui a reçu elle aussi l'humour en héritage (whooo, l'esprit) dans une comédie drôlatique, "Allo Maman Dolto".

Le principe ? Des scénettes sur les névroses de mères "dolto-maniaques", focalisant sur les phases orales, anales ou phalliques de leurs rejetons tantôt adorés, tantôt détestés.

Nous, en gros.

Tout y passe, par le prisme des conseils certes souvent avisés mais parfois intenables, de notre prêtresse à toutes, la maman de Carlos, j'ai nommé la bonne Françoise D. : les otites à répétition qui seraient le signe que Pierre-Saustène "ne veut pas entendre ce qu'on a à lui dire ou ce qui se passe entre sa mère et son père", le caca étalé à pleine main, signe qu'enfin, Guenièvre a franchi avec succès le passage de l'oral à l'anal ou le bégaiement de Benjamin Boulette qui à cause de ses initiales – et donc par la faute de sa mère – reste bloqué au stade bébé.

Mention spéciale à la séquence qui voit une mère éreintée péter un cable après avoir TOUT essayé pour rendormir l'adorable Pierre-Saustène (jeux interdits à la guitare, les marionnettes, la lecture de poésies et j'en passe) et qui finit par, hirsute, beugler un "TA GUEUUUUUUULE, TU ME FAIS CHIER" des plus salutaires.

Bref, j'ai ricané comme une dinde et j'ai eu la confirmation que Ludivine de Chastenet, en plus d'être une chouette et belle fille est une sacrée bonne actrice. Au même titre que Marie Blanche, d'ailleurs, qui passe du registre du bébé hystérique à celui de la garce bourgeoise en passant par la femme de ménage à l'accent stéphanois avec une aisance qui m'a troué le… fondement.

Ouais. Je crois qu'il n'y a pas que Pierre-Saustène qui soit resté coincé au stade anal.

Sans rire, allez-y, je vous en conjure, c'est au Mélo d'Amélie, rue Marie Stuart dans le 2e arrondissement. Ludivine et Marie alternent toutes les deux semaines avec un autre couple de comédiennes qui déchirent aussi, j'en suis sûre.

Pour réserver, c'est ici

Le Mélo d'Amélie
4 rue Marie Stuart
75002 Paris France
Tel. 01 40 26 11 11