Depuis dimanche aux aurores, le Machin est donc dans un camp de ski avec les éclaireurs (version laïque et légèrement bordélique des scouts). Il nous a gratifiés d’un concis « bien arrivé » aux alentours de 13h et depuis… RIEN. J’ai beau savoir que c’est plutôt le signe d’un bon équilibre psychique et d’une vraie sécurité intérieure (j’ai un master pro en Dolto), je ne vous cache pas que je ne cracherais pas sur un bref coup de fil, pas pour me rassurer – non, vous pensez bien – mais juste pour savoir comment ça se passe, s’il y a de la neige, si c’est cool etc. Ok, pour me rassurer, donc. Du coup hier, estimant qu’après trois jours de silence radio nous étions en droit, moi et mes vergetures (il était le plus gros des deux dans mon ventre, il y est forcément pour quelque chose), d’avoir des nouvelles, j’ai tenté une approche par texto – les adolescents ne risquent pas la tumeur au cerveau à cause du téléphone vissé à l’oreille, je crois qu’en réalité ils ne savent pas qu’on peut aussi PARLER dans l’appareil).
D’accord, j’ai peut-être envoyé plusieurs sms (ne soyons pas mesquins au point de les compter). Pour finalement recevoir celui-ci: « Il est en train de manger, les téléphones sont confisqués pendant les repas, merci de respecter les consignes et leur besoin de décrocher, vilains parents! ».
Pan sur les doigts, la main dans le pot de confiture. En lire plus »