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Quand ça commence à devenir intéressant

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Hier, en rentrant de l’école, Rose me parlait de l’une de ses copines dont les parents sont séparés. « Elle n’a pas une vie facile tu sais, deux pères, tu imagines ? Un vrai et un faux qui vit avec sa maman ». Et d’embrayer sur cette dame qu’elle avait entendu parler avec sa nounou – coucou N. – qui avait surpris « son mari en train d’en appeler une autre » et que « ses enfants défendent et lui disent de le quitter parce qu’il ne faut pas gâcher sa vie ». (L’occasion de constater que la différence entre le b et le d n’est toujours pas totalement assimilée mais qu’en revanche pour ce qui est d’enregistrer les conversations qui ne la regardent pas, AUCUN PROBLÈME DE MÉMOIRE.) Bref, toutes ces histoires de séparations semblaient malgré tout la préoccuper (ou juste elle se croyait dans un épisode de Violetta, ce qui n’est pas non plus complètement impossible), donc j’y suis allée de mon petit couplet, sur la difficulté parfois de s’aimer pour toujours, sur le fait que sa copine était sans doute plus heureuse maintenant que ses parents ne se disputaient plus, qu’en tous cas quand l’amour s’en va, ce n’est jamais la faute des enfants, bla bla bla. Et j’ai terminé avec des paroles se voulant rassurantes, sur son papa et sa maman qui pour l’instant en tous cas s’aimaient toujours, « même si parfois on se chamaille, mais ça c’est normal, l’important c’est de se réconcilier ». En lire plus »

Mood automnal

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Avec ce mois d’août déplacé en septembre c’est peu dire que je suis perdue (ça et le fait que les banques souhaitent voir l’intégralité de mes fiches de paie et factures depuis 2011) (je ne suis pas loin d’avaler toute l’encre de mon imprimante pour en finir). Ajoutez à ces petites misères le questionnaire de l’assurance sur lequel je dois préciser mon poids (lors de l’entretien avec le courtier, mon époux (futur ex) a donné en mon absence à la louche une estimation largement surestimée. Etrangement en ce qui le concerne il a préféré s’en tenir à une fourchette dont le chiffre le plus haut est de trois kilos inférieurs à ce qu’il pèse en réalité). En lire plus »

La chasse aux basiques aux Galafs

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Vous connaissez ma dévotion pour ce qu’on appelle dans le milieu de la mode (que je connais bien sans me vanter) les « basiques ». En gros, ne nous voilons pas la face, tout un tas de fringues pas super fun et pas vraiment délire, mais qui une fois portées ne vous trahissent pas trop. Ok, une marinière ne vous transforme pas en Shakira, mais elle a le mérite de tenir ses promesses. Idem pour les sandales compensées ou la chemise en jean. En ce qui me concerne je suis désormais assez lucide quant à ce qui me définit. Et si parfois je me lâche sur une paire de Patricia Blanchet à paillettes, la plupart du temps je suis aussi excentrique qu’un parcmètre.

Bref, les Galeries Lafayette m’ont à nouveau proposé de faire une sélection parmi leurs produits soldés (c’est les soldes flottantes pour ceux qui l’ignorent, ça peut aller jusqu’à 50%) et je me suis dit, vas-y, je vais partir à la chasse aux basiques. Et voilà le travail… (ok, j’ai un peu craqué sur du fluo ou une trousse ananas également mais c’est tout l’art des tenues basiques. Pour ne pas être complètement chiantes et soporifiques, il leur faut un soupçon de fantaisie) (j’aurais pu écrire qu’il faut twister sa marinière mais je ne sais pas, j’ai senti que je pourrais vous agacer) (à force) (par contre je ne m’explique pas vraiment la présence d’un tee-shirt Michael Jackson).

# 1 – Sandales compensées Lafayette Collection, 54,50 euros au lieu de 109 euros – # 2 – Sweat Petit Bateau, 52,50 euros au lieu de 75 euros – # 3 – Bracelets Mata gris, 12,95 euros – # 4 – Pull col V, 15 euros, au lieu de 29,99 euros – # 5 – Cardigan Agnès B, 94 euros au lieu de 135 euros – # 6 – Vernis à ongles Clinique, 18,50 euros – # 7 – Trousse Ananas, 7,90 euros – # 8 – Chemise denim Esprit, 35,97 euros au lieu de 59,95 euros – # 9 – Rouge à Lèvres YSL, 33,50 euros – # 10 – Robe Petit Bateau, 52,50 euros au lieu de 75 euros – # 11- Blouse soyeuse Esprit, 14,99 euros au lieu de 29,99 euros – # 12 – Tee Eleven Paris, Michael Jakson, 19,50 euros, au lieu de 35 euros – # 13 – Sandales Mellow Yellow, 77 euros au lieu de 110 euros – # 14 – Marinière Armor Lux (que j’ai oubliée dans le moodboard), 39,20 euros, au lieu de 56 euros

 

Un jour, Jean-Paul Gaultier, à Londres

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Hier, donc, j’avais rendez-vous avec Jean-Paul Gaultier à Londres. Ok, il est possible que je présente les choses de manière un poil romantique, mais je me suis à un moment retrouvée à quelques centimètres de lui, ça compte, non ?

Je n’ai jamais idolâtré de couturiers, pas assez branchée mode pour cela. Mais s’il devait y en avoir un, ce serait évidemment Jean-Paul (on a partagé le même oxygène, laissez-moi l’appeler Jean-Paul). Jean-Paul pour moi, ce fut avant tout la découverte d’un univers aux codes totalement différents de ceux auxquels j’avais été habituée.

Je me souviens, j’étais en classe prépa dans mon lycée de jésuites lyonnais, où la quintessence de l’audace vestimentaire consistait à rouler sa petite veste Agnès B autour de la taille. Et elle est arrivée. Cette fille qui ne ressemblait à rien de tout ce que j’avais connu jusqu’alors. Moulée dans un petit ensemble vert, pantalon de smocking et veste officier, Spirou sexy, le tout griffé Jean-Paul Gaultier. Elle semblait tellement affranchie, tellement indifférente aux regards narquois des filles en Façonnable des pieds à la tête que j’ai immédiatement associé le nom de Jean-Paul Gaultier à ça: la liberté. En lire plus »

Dites-lui que je suis comme elle…

 

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On connait mes addictions pour les petites robes noires, peut-être un peu moins celle pour les blouses, si possible blanches, avec empiècements de dentelle. Si j’étais dans une démarche de penderie durable, à l’instar d’une bonne partie de la blogosphère, qui zermate de la sape avec une sincérité confondante, je pense que je pourrais réduire mon armoire à ça: des robes noires, des blouses blanches et des slims noirs. Avec les boots en prime, qui ont le bon goût d’aller avec tout.

Celle-ci vient de chez Asos, one more time. Elle est parfaite, un peu plus longue derrière que devant – ou comment planquer ce qui doit l’être – et légèrement, très légèrement transparente, mais pas assez pour que ce soit vulgaire (j’adore mettre dans ce cas là des soutien-gorges colorés). L’intérêt de cette tenue qui ne bat pas des records d’originalité, on est d’accord ? Elle peut se porter en toute circonstance, après-midi au square, rendez-vous de boulot, soirée fofolle ou après-midi canapé. Tout ce que j’aime, je déteste devoir m’interroger quant à la compatibilité de mes fringues avec telle ou telle occasion. En lire plus »

Up and down du lundi (énième épisode)

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Dimanche j’ai donc fait mon premier vide-dressing de bloguerie. Un dépucelage en quelque sorte qui a fait mentir l’adage selon lequel la première fois souvent ne laisse pas de souvenirs indélébiles. J’ai adoré rencontrer plusieurs d’entre vous, la belle Laura notamment qui m’a particulièrement touchée, mais aussi ces deux copines reparties chacune avec l’une de mes petites robes noires mises en vente, Julie, venue des Yvelines rien que pour l’occase, Nadia, rencontrée quelques années plus tôt sur le plateau des maternelles et devant laquelle je me suis ratatinée tellement je la kiffe mais que je suis avant tout méga timide ou Reine, habituée du rade qui a fait le plein en parfums, gageons que ses filles vont sentir bon pour les trois décennies à venir ! Je me répète à chaque fois mais c’est un vrai plaisir de rencontrer certaines d’entre vous, de pouvoir mettre des visages sur vos pseudos ou sur ce qu’on appelle dans notre jargon de l’internet, des « visiteurs uniques ». Vous êtes 10 000 tous les jours à me faire l’honneur de votre présence, je me doute qu’imaginer tout(e)s vous connaitre est illusoire, mais ce qui est pris n’est plus à prendre.

Une bien belle journée, donc, passée avec de bien chouettes filles, à piapiater, jouer à la marchande, essayer les super jolies robes vendues à La Minaudière, petite boutique trésor de la rue de la Folie Méricourt, tenue de main de maitre par Violaine et Catherine, deux super nanas comme je les adore, simples, accueillantes, drôles, courageuses… (et je ne dis pas ça uniquement parce que Violaine avait eu la si délicate attention de m’acheter un flan chez Cyril Lignac (elle sait me parler quoi), flan absolument délicieux, qui confirme l’impression que j’avais eu lorsque j’avais diné dans le restaurant du chef, ce dernier touche sa bille en pâtisserie.

Un immense merci à celles qui sont venues de loin, à mes copines chéries qui sont arrivées par surprise, à mes blogopines (un peu tendancieux comme appellation peut-être ?) qui déchirent leur race et à Violaine et Catherine. Vivement le prochain même si avec mon portant moitié moins fourni que les autres je faisais un peu pâle figure et que je ne suis pas certaine d’avoir assez d’un an pour reconstituer les stocks ! Voilà, à part ça, quelques up and down, parce que c’est lundi. En lire plus »

I love Brouqueline

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Un dernier billet sévillan, avec ma trombine en prime à nouveau, mais c’est pour la bonne cause, aujourd’hui c’est cadeau. Vous vous souvenez de French Disorder, la marque de tees & sweats qui monte, créée par des amis ? J’avais déjà montré mon sweat « Pipelette », voici donc le « Brouqueline » (il est possible que vous ne trouviez pas tout de suite la blague, ne vous jetez pas la pierre, ça arrive aux meilleurs). Outre l’inscription que j’aime personnellement beaucoup, je tiens à porter à votre attention la coupe absolument parfaite. Le décolleté est pile comme il faut et la longueur également. Je l’ai pris en L, parce que je le voulais un peu large et il est nickel, mais le M aurait pu faire l’affaire également. Vous avez donc la possibilité de gagner un tee de la nouvelle collection. En lire plus »

Daisy à Séville

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Vous l’avez entraperçue sur mes photos hier, et quelques curieuses m’ont demandé d’où elle venait. Elle ? Ma robe Daisy comme j’aime l’appeler, constellée de marguerites. J’avoue avoir hésité avant de l’acheter sur Asos, parce que la forme, apparemment ultra-confortable peut être trompeuse et appeler des questions rarement agréable lorsque l’on a le stérilet chevillé au corps plutôt deux fois qu’une: « c’est pour quand ? ». Ne nous voilons pas la face en effet, la robe trapèze est probablement le meilleur moyen de dégotter facile une place assise dans le métro. En lire plus »

Oop’s I did it again

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J’ose à peine l’écrire, c’est au tour de Rose d’être malade, une angine carabinée, 40 de fièvre depuis deux jours et à la clé de bonnes vieilles nuits hachées. J’ai comme l’impression d’être coincée dans une faille spatio-temporelle depuis trois semaines, comme si nous baignions dans un océan de miasmes POUR L’ETERNITÉ.

Du coup hier soir, j’avais le choix entre fondre sur le cheesecake qui tue que j’avais concocté entre deux câlins à mon oiseau tombé de son nid et cramer mon paypal sur Monshowroom, qui avait déjà commencé les soldes. Eu égard aux nombreux accras ingurgités durant mes vacances, j’ai opté pour la seconde solution, mais alors pardon, EN PLEINE CONSCIENCE (donc ça s’annule). En lire plus »

Dis, tu veux quoi pour Noël ?

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Les Galeries Lafayette m’ont proposé de faire une sélection spéciale Noël sur leur site Internet. Je me suis souvenue que certaines d’entre vous partageaient mon angoisse quand vient le temps des cadeaux pour les hommes. Je ne suis pas certaine de vous aider énormément sur ce coup là, vous remarquerez que mon choix se porte sur des objets assez conventionnels. Mais pour avoir échoué un bon nombre de fois dans des tentatives fofolles – du genre plateau marocain, bracelet et même BD coquine manifestement trop HOT pour ce petit coeur prude – je fais désormais dans le classique, alternant entre le joli pull (les hommes en marinière font de drôles de choses à mes ovaires), la sacoche (ça c’est parce que mon père en a toujours eu, bien avant que ça ne fasse partie de l’uniforme des hipsters, il portait ce qu’on appelait alors avec un certain mépris un baisenville, je le vois encore partir au travail avec son bleu, sa gamelle et sa sacoche, il était classe mon papa), les montres (j’aime bien les hommes à montre, aussi, cherchez pas) et les cheches, parce que ça aussi, don’t ask why, ça me rend toute chose.

Pour le reste, une énième robe noire, celle-ci me semble hyper confortable et avec ses mini sequins, très « esprit de Noël », des bottines et des salomés graou, une blouse un peu sage mais pas que, un tutu pour les petites filles, un sweat pour les garçons et enfin, pour nous parce qu’après tout, hein, ce rouge à lèvres dont la couleur me fait bondir de joie, un vernis qui claque et des ombres à paupières Sisheido, les plus belles du marché parait-il, j’ai sélectionné la nuance qui me convient le mieux mais il y a plusieurs palettes pour tous les yeux.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !

Partenariat Galeries Lafayette
EDIT: Tous les liens fonctionnent désormais 🙂