Catégorie : Up and down et tops five

UP and DOWN cannois

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(Photo Pure People)

Vous vous souvenez l’année dernière, on chiait des ananas en essayant de pondre de bons scénarios ? Et bien je crois que là on est à nouveau en plein accouchement et croyez moi l’enfant est charnu et il se présente par le siège. Alors on tient le coup – entre deux envies impérieuses de changer totalement de voie, après avoir planté du basilic et de la menthe, je me suis découvert une passion pour le jardinage que je pourrais peut-être exploiter (mais finalement ma menthe fait tellement la gueule que je doute- – et on se remet à l’ouvrage. Bref, c’est pas la mine, oh non, mais parfois, c’est pas si facile.

Du coup, je passe par des montagnes russes émotionnelles et je me suis dit que j’allais faire un up and down. (transition d’une subtilité qui restera dans les annales) (j’ai toujours un doute quant au nombre de n de ce dernier mot, mais on va dire qu’au pire on reste dans le thème anatomique). En lire plus »

Up and down de novembre

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Semaine super chargée pour moi, et par conséquent, publications un peu anarchiques ici, je m’en excuse par avance. Donc un espèce de up and down à la va – très – vite, histoire de ne pas rendre page blanche, je sais, je suis un peu folle mais je déteste ne pas poster plus de deux jours (mais à part ça, mon tempérament addictif et moi même allons SUPER BIEN).

– UP. Je continue de courir. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, de ma petite expérience, pas des années non plus, ça se saurait si j’étais du genre assidue. Mais en attendant, je cours trois fois par semaine, entre 20 et 27 minutes. Et autant vous le dire, je ne progresse absolument pas (à savoir que les trois minutes qui manquent à la demi-heure se foutent bien de ma gueule quand j’essaie de les choper). En lire plus »

Up and Down d’octobre

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Comme je le disais hier sur Facebook…

Tu crois que tu as enfin trouvé ton équilibre, que tu sais exactement doser l’énergie que tu consacres à ta famille et celle que tu mets dans ton travail. Tu es persuadée que ça y’est, tu les vis tes plus belles années, que la thérapie fonctionne et que tu es devenue cette femme zen et épanouie, qui pratique la pleine conscience les doigts dans le nez, qui n’élève plus jamais la voix et qui surtout croit en un avenir radieux. Certains matins, même, en dépit de tout, tu te trouves jolie, voire… bonne*

Et puis ton lave-vaisselle te lâche.

Bref, pardonnez-moi mais du coup ça me rend chafouin cette histoire (et accessoirement ça va me faire grossir parce que ma solution à cette avarie est toute trouvée: pizzas, japonais, chinois et mac do).

Du coup je vous colle un up and down rapide (j’ai de la vaisselle à terminer) (oui, essentiellement des verres mais quand même).

*(oui bon ça c’est pour les besoins narratifs)

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Up and down #34

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Alors déjà, merci pour hier, c’était doux de lire vos encouragements et félicitations. Ce que je n’ai pas précisé dans mon billet, mais que je vous ai peut-être raconté, allez savoir, à force il m’arrive de radoter, c’est que cette aventure a bien failli ne jamais avoir lieu et que le blog, one more time, est à l’origine de tout. C’est en effet par l’intermédiaire de ce dernier que j’ai rencontré il y a longtemps maintenant, L., productrice de son état, avec qui j’ai bossé sur un projet qui hélas, jusque là, ne s’est pas concrétisé. Ce qui en soi n’est pas si grave, puisque nous sommes devenues amies et franchement, c’est bien plus important. Et puis un jour, L. rencontre B., scénariste, donc, qui lui demande à la fin de leur conversation si c’est bien d’elle que je parle de temps en temps sur mon blog. Et de lui dire : « c’est con, on l’a contactée pour qu’elle bosse sur un programme court, mais elle n’a jamais répondu ».

Autant vous dire que L. m’a appelée dès B. partie. Bien sûr, je n’avais jamais reçu ce message. Je veux dire, je peux être un peu neuneu parfois et mettre des semaines à répondre à mes mails – voire jamais et je m’en excuse platement, je suis une handicapée des mails comme de bien autre chose – mais une proposition pareille aurait forcément attiré mon attention. J’ai donc appelé séance tenance B et vous connaissez la suite. J’aime bien cette histoire parce qu’elle me semble contenir plusieurs messages de l’univers. Le premier, c’est que rien n’arrive par hasard, puisque de hasard il n’y a pas, c’est bien connu qu’il n’y a que des rendez-vous. Le second, c’est que ce qui doit se faire finit peut-être forcément par se faire. Le troisième – et sans doute le plus important – c’est que ça ne peut pas faire de mal de regarder ses spams de temps à autre.

Voilà, j’ai la chance d’avoir rencontré mes deux fées d’écriture scénaristique grâce à ce bon vieux rade virtuel et j’ai l’impression que tout fait sens du coup. Alors merci à vous aussi de continuer à venir squatter mon café avec autant de bienveillance.

A part ça, un up and down parce que ça faisait longtemps. En lire plus »

Le portnawak du vendredi

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Hier Jiji a passé sa première après-midi tout seul à la maison. Je ne vous cache pas que j’avais une légère appréhension quant à son comportement. Je n’aurais pas été super étonnée de retrouver un canapé lacéré, une table basse revisitée et du pipi sur les oreillers. S’il est très propre, Jiji a déjà par deux fois pissé sur le sac de la chérie ainsi que sur celui d’un copain du machin. A mon avis – oui désormais je suis convaincue que les chats pensent – c’est une façon 1) de prévenir ma fille qu’elle n’a pas intérêt à s’en aller et 2) à mon fils que son seul ami, c’est lui.

Quoi qu’il en soit, non seulement le petit amour n’avait pas fait une connerie mais en plus il attendait sagement derrière la porte qu’une présence humaine fasse son apparition. Quand la chérie est arrivée, il s’est littéralement jeté sur elle et l’a embrassée. Oui, embrassée. C’est ainsi, nous avons un chat qui fait des baisers, qui pleure et qui parfois, même, se marre. Vous pouvez vous foutre de moi si vous voulez, il n’y en avait qu’un comme ça et nous l’avons trouvé. La seule chose qu’il ne sait pas faire à vrai dire, c’est se nettoyer le cul. Ce qui pose malgré tout un léger problème.

Voilà, à part ça, le portnawak du vendredi… En lire plus »

The five little things of the month #2

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C’est avec un air faussement contrit que je vous l’annonce: Jiji me préfère aux autres membres de la famille. Bon, ok, en réalité ce n’est peut-être pas tout à fait moi qu’il préfère. Jiji préfère mes seins aux autres membres de la famille. Je ne peux pas m’asseoir deux secondes sans qu’il rapplique et grimpe sur ma poitrine (enfin, grimpe, n’exagérons rien, j’ai été généreusement dotée, mais ce n’est pas non plus le Mont Blanc). Et d’y rester des heures solidement campé comme sur un promontoire ou, plus gênant quand même, s’acharnant à tenter d’y trouver du lait.

Je peux vous dire que ça ne m’aide pas à garder mes distances. Cet après-midi, je revois mon quelqu’un après presque deux mois d’interruption estivale. Et j’ai très très peur de n’avoir pour seul sujet de conversation… mon chat.

A part ça, un peu de culture s’il vous plait. C’est vendredi et ce sera le billet « Five little thing » (j’y tiens, je suis fluent). En lire plus »

Le portnawak du lundi #4

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Samedi soir nous avons récupéré notre fils prodigue. En pleine forme mais bien dégoûté d’être revenu. Je m’étais mentalement préparée à ne surtout pas faire la moindre remarque quant à l’absence de coups de fils durant la semaine. J’avais récité mon Dolto toute la journée, me répétant comme un mantra que culpabiliser c’est mal et qu’on n’attrape pas les ados avec des reproches.

A 22h03, la porte s’est ouverte. A 22h04, j’ai gémi que quand même, zéro nouvelles quoi.

– « J’avais pas le temps, on skiait toute la journée », a d’abord expliqué le fruit de mes entrailles.

– « Oui mais le soir ? »

– « Pas le temps non plus, je t’assure »

– « Ah ouais, à cause des veillées, et tout », j’ai répondu, faussement compréhensive.

– « Non, les veillées, on n’en faisait pas trop, on préférait rester dans notre chambre avec les potes ».

– « Vous jouiez au Uno ? » j’ai lancé, faussement naïve.

– « Nan, on parlait et on était sur nos téléph… » En lire plus »

Up and Down d’Octobre

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Merci à ceux et celles qui demandent des nouvelles de mon oreille, la vérité c’est que je ne peux pas encore vraiment crier victoire, à l’heure où je vous écris je n’ai plus mal, mais je suis encore à moitié sourde et complètement shootée par un arsenal de médicaments qu’il a fallu finalement reprendre, le traitement local ne suffisant pas. J’attends des résultats d’examens plus poussés, comme dirait Scarlett, taratata, demain est un autre jour.

En attendant, quelques up and downs parce que même si ma matière grise est un peu mise à mal par toutes ces histoires, je n’en reste pas moins une râleuse congénitale doublée parfois d’une âme enthousiaste… En lire plus »

Mes dix envies de la rentrée

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Je sais, non seulement je suis déjà un peu en retard, la rentrée étant bien entamée (j’en suis à la phase deux avec Rose qui est déjà malade) mais en plus, je ne suis pas tout à fait la première à avoir une telle idée d’édito. Mais la vérité c’est que j’adore ces rubriques des magazines, sur ce qui va nous donner le frisson et rallumer le désir en cette période où l’on est surtout tentée de se menotter au lit, puis d’avaler la clé. Alors voici ce qui ce mois-ci me meut… En lire plus »

Up and Down du mercredi

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En d’autres temps, j’aurais été je dois l’avouer assez hilare. J’aurais jubilé et explosé de mon rire gras et très agaçant pour ceux qui en font les frais. J’aurais lu et relu avec un plaisir proche de l’onanisme tous les articles narrant sa chute. Parce que je dois bien l’avouer, au panthéon de mes têtes de turc, Copé avait une place assez particulière. Mais en réalité, je suis encore plus navrée que lundi. Parce qu’à chacun des mensonges proférés par tous ces grands chefs qui ne savaient pas, les yeux dans les yeux et la main sur le coeur, à chaque cri, à chaque promesse d’innocence absolue, c’est une voix de plus pour le FN qui tombe dans l’isoloir. Ou comment avoir la sensation d’être pris pour des cons.

Bref, un gros gros DOWN pour cette affaire de plus, cette affaire de trop, comme un écho aux bobards de cette raclure de Cahuzac, une pierre de plus à l’édifice du tous pourris, totem chéri des extrémistes de tous bords. En lire plus »