Catégorie : Up and down et tops five

Up and down estival (avec du cadal inside)

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EDIT du 27/06/2012: LE CONCOURS EST TERMINÉ INUTILE DE CONTINUER A JOUER !

Etant en plein dans la rédaction de longs papiers et sur à peu près quatre projets à la fois, je concède avoir un peu de difficultés à rassembler mes pensées pour écrire de longs billets denses avec introduction, argumentation et conclusion (et ce petit plus qui fait toute la différence avec le reste de l'offre blogosphérique) (mon humour). Il n'empêche que j'ai bien évidemment des tonnes d'avis sur à peu près tout et n'importe quoi à partager avec vous, donc ça faisait longtemps mais un petit up and down.

Down: Le fait de ne pas avoir été fichue encore de vous pondre ma liste des bouquins pour cet été. Promis je vous fais ça d'ici la fin de semaine, sachant que vous aurez aussi dans les jours à venir une chronique de Marje aux petits oignons, je ne vous dis que ça (en fait ceci est un up)

Down aussi: Mon incapacité chronique à répondre aux mails adorables (mais également aux moins adorables) que certaines d'entre vous (mais pas que) m'envoient. Je me déteste vraiment d'être comme ça, en même temps c'est le moindre de mes défauts, par exemple si dans les jours à venir vous n'avez plus de mes nouvelles, sachez qu'il est tout à fait possible que je sois derrière les barreaux, pour ne pas avoir, one more time, payé mon frottis. C'est un TOC, un des plus bizarres qui soient et pas le moins embarrassant. Je suis à deux doigts de l'huissier à l'heure où je vous parle et la facture qui s'élevait à 16 euros est passée à 175,67 euros. Edifiant. Le churros est quant à lui en train d'étiqueter ses affaires pour être bien certain que le monsieur assermenté n'embarque que les miennes, vu qu'il ne veut pas partager la charge de ma névrose, même si on est mariés

Up: Je daube souvent sur la presse féminine mais voyez-vous, je kiffe Grazia. Je sais, c'est un petit peu un canard appartenant à Berlusconi, mais franchement c'est bien plus mieux que le Elle, plus caustique, plus drôle, plus politique aussi (à mon avis Silvio ne lit pas la version française). Je me marre avec la semaine de Graziella et j'adore la plume de Florence Willaert. En plus au Grau du Roi il y avait une rédactrice de mode de chez eux et elle était vraiment cool. Bref, je kiffe Grazia depuis toujours (toujours = deux ans hein, c'est un bébé canard) – c'est mon droit à la futilité et je l'assume – et si auparavant je n'étais pas forcément séduite par le site, ce n'est plus le cas vu qu'il a été entièrement rénové et qu'on peut y lire certains papiers du mag. Et en plus – et je sens que ça va vous intéresser – parce que c'est moi, parce que c'est vous, l'équipe du web m'a proposé de vous faire gagner 5 Jolie Box Grazia, dont vous pouvez découvrir le contenu ici. Pour ce faire, il vous suffit de me laisser un message en commentaire, avec la réponse à cette question incongrue: "comment s'appelle la peur des mentons ?". La réponse se trouve sur le site de Grazia et bien sûr vous pouvez tricher mais il y a plein d'autres infos assez drôles dans l'article en question et d'ailleurs je vous invite à me donner le nom d'une autre phobie citée dans l'article en plus.

Up: Le nouveau "Spellman et associés" vient de sortir et si je sais bien que ça ne va pas forcément me rendre beaucoup plus intelligente, je suis trop ravie. 1) ça veut dire que c'est l'été et comme on est un petit peu à cours d'indicateurs fiables en la matière, ça rassure 2) c'est tout de même très drôle.

Down: Rose tousse depuis deux jours à peu près de la même façon qu'en octobre/novembre/janvier/février/mars/avr… Ah ben non en fait c'est bon, elle tousse comme d'hab, pas de panique.

Up: Dans trois jours je sous-traite mes enfants à mes parents pendant une semaine. DANS TROIS JOURS JE SOUS-TRAITE MES ENFANTS À MES PARENTS PENDANT UNE SEMAINE. DANS TROIS JOURS JE… Ok, j'en fais peut-être un peu trop mais dans trois jours, donc, JE NE FAIS PLUS UN SEUL REPAS PENDANT UNE SEMAINE. CHINOIS – JAPONAIS – THAI – MOJITO SUR LES QUAIS TEL EST NOTRE PROGRAMME DE DANS TROIS JOURS.

Up and down de Noël

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Ça fait un moment non qu'on n'a point vu de up ou de down ?

– Down: les poupées Karl L. en lieu et place des automates habituels des vitrines du Printemps (à moins que ça ne soient les Galaf, peu importe d'ailleurs). Non seulement je les trouve sinistres et moches mais surtout, moi qui me fais une joie chaque année d'emmener les enfants admirer lesdites vitrines, là je n'en ai aucune envie. S'il y a bien un personnage qui n'incarne en rien Noël à mon sens, c'est bien ce pantin lagerfeldien. Je ne nie pas son talent, parfois même il me fait rire (les caricatures me font souvent cet effet là et puis j'aime assez son côté perfide). Mais avec Noël, ça ne colle pas, désolée. 

– Up: L'ouverture d'un hôtel pour les blogueurs à Stockholm. Ou plus précisément la mise à disposition aux blogueurs qui en font la demande d'une nuité gratuite dans cet établissement en cas de déplacement "professionnel". Enfin je dis up mais en réalité, c'est un gros down. Ils ont en effet fait appel à une star de la blogo pour le designer et je ne comprends pas qu'au vu de mes talents en la matière ils ne m'aient pas contactée. Sérieusement, je trouve l'idée amusante, tellement représentative de l'air du temps. Il y a cinq ans encore, personne n'aurait imaginé une chose pareille. Et même si personnellement j'aspire à autre chose quand je voyage que d'aller dans un endroit où se retrouvent des gens tous pareils (il n'y a rien qui ressemble plus à un blogueur qu'un autre blogueur) je trouve l'initiative maligne. Et comme j'avais adoré cette ville, je ne peux qu'encourager quiconque à aller arpenter les ruelles de cette cité si particulière.

– Down: les menaces proférées par quelques fondamentalistes catholiques contre Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre du Rond Point. Son crime ? Produire la pièce Golgotha Picnic, considérée comme blasphématoire. Pour rappel, ce délit n'existe pas. Encore heureux, on a le droit en France de se moquer des religions. DIEU merci.

– Down: Le débat sur le droit de vote des étrangers qui selon moi ne devrait même pas en être un de débat. Etant donné que ça fait belle lurette qu'ils devraient l'avoir ce droit. Idem – et même si ça n'a rien à voir – pour les homosexuels qui devraient pouvoir se marier. Deux sujets qui persistent à être considérés comme des marottes de gauche alors qu'il ne s'agit pour moi que de droit de l'homme. Les hommes naissent comment déjà ? Libres et égaux en droit. Sans blague.

– Up: L'article dans Grazia de la semaine dernière sur ces gens qui ont lancé leur activité en pleine crise, en se disant qu'après tout ça ne peut pas être plus pire. J'avoue apprécier ce genre de tentative, peut-être don-quichotesque de défier la sinistrose. Ça fait un peu démago de parler des trains qui arrivent à l'heure (quoi qu'en ce moment ce soit un vrai sujet) mais voilà, j'admire cet optimisme qui pousse certains à y aller, vaille que vaille. D'autant que les exemples cités n'ont rien de jeunes loups assoiffés de fric, plutôt de doux rêveurs créatifs qui ont cette envie un peu folle de vivre de ce qu'ils aiment. Parmi eux, une jeune femme qui fabrique des bijoux et dont la blogo parle pas mal, Clémence Cabanes. J'aime bien.

– Up: tous ces films qui sortent ces derniers jours et qui me donnent tellement envie d'aller m'enfermer dans une salle obscure. Mes deux targets: Shame et Carnage. Hâte.

– Up: plein de projets qui se profilent, d'une écriture un peu différente. Et puis celui dont je suis enfin venue à bout au terme de plusieurs mois à recommencer, couper, ré-écrire, effacer, ré-inventer. Je ne sais ce qu'il adviendra de lui, je ne sais si un jour je pourrai en parler au présent. Mais j'ai le sentiment d'avoir achevé quelque chose et même s'il reste en l'état, je ne regrette rien parce qu'il aura été à l'origine d'une jolie amitié et d'une vraie prise de conscience: j'aime ça.

– Up: la perspective d'un Noël en famille dans la maison de mes parents. J'imagine déjà l'énorme sapin, la déco chaleureuse, les bougies partout, les cadeaux trop nombreux, les clopes grillées dans la cuisine avec ceux qui n'arrivent pas à arrêter, les vannes de mes frères, la voix haut perchée de ma soeur qu'on va forcément faire tourner en bourrique, mon père qu'il faudra faire semblant de prier pour qu'il redescende à la cave, le repas de ma mère qui ne manquera pas de connaître quelques loupés même si c'est incroyable ce qu'elle s'améliore, les hurlements des enfants, les pas qui grincent dans l'escalier et puis nous dans ce lit au sommier qui s'affaisse un peu et nous fait dormir contre, tout contre, ma robe de mariée dans le placard veillant sur nous. Hâte.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Hier j'étais un peu azimutée, réagissant assez promptement à un commentaire somme toute sans importance. Migraine, Rose malade, encore, et donc à la maison depuis une semaine. Ceci expliquant cela, ou pas, mais ça devrait aller mieux, devinez quoi ? Elle a pris sa potion à la banane de synthèse hier soir, parce que marre.

Bonne journée

La photo ? Rien à voir ou presque, mon père et l'un de mes frères dans le bus, un jour où j'essayais une nouvele appli photo sur mon Iphone. J'aime bien le rendu complètement improvisé. C'est beau une chemise blanche, en fait, non ?

Un long week-end

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Ce week-end j'ai refait ce chemin tant de fois emprunté lorsque j'étais enceinte de Rose, qui mène de la place d'Italie à la maternité de la Pitié Salpétrière. C'était pour aller voir mon amie qui attendait patiemment que sa mini locataire daigne pointer sa bouille après avoir fissuré la bulle. Il faisait un temps magnifique et il régnait dans les allées de l'hôpital un calme presque estival. Sans surprise, j'ai été submergée d'émotions contradictoires. La joie de rencontrer bientôt cette petite fille toute neuve, la nostalgie de ces jours bénis passés à materner mon iroquoise, la tristesse née de cette certitude que plus jamais, l'empathie pour tous ces inconnus allongés dans ces chambres aux fenêtres fermées et qui n'avaient pour la plupart rien à fêter ce jour là. Tous ces sentiments entremêlés ont fait monter des larmes sucrées salées. Le goût de la vie, peut-être, tout simplement.

Plus tard dans la soirée, la petite fille tant attendue est née et il n'est resté que le bonheur et le soulagement que tout se soit bien passé. Welcome on earth…

A part ça, un petit up and down ?

– Up: Le redémarrage des séries télés. Qui pourrait être un down tant je sais que chaque épisode qui tombera dans mon escarcelle viendra bouleverser mon planning déjà souvent très aléatoire. Mais comme pour toute addiction, replonger la tête la première dans la came est absolument jouissif. Je suis au taquet pour Will et Alicia, héros vraiment trop abstinents de The good wife…

– Up: Tant qu'à parler des séries, j'ai regardé cet été Mildred Pierce. On se disait avec une amie que Kate Winslet avait ce truc qui fait que les femmes l'aiment autant que les hommes, non ? En tous cas je recommande chaudement.

– Up: Cette tribune de Nancy Houston dans Libé que ma copine Maud m'a signalée. Ou comment parler de la prostitution sans putasserie.

– Up: La ténacité de Gérard Davet, journaliste au Monde, mon Pulitzer à moi pour cette année. Avoir été la cible de repérages téléphoniques de Claude Guéant ne l'a pas empêché de continuer son boulot. C'est à lui notamment que l'on doit les dernières révélations sur Brice Hortefeux, l'homme qui murmurait à l'oreille des conseillers de Sarkozy mis en examen. Pour avoir touché du doigt, dans mon autre vie, la violence des pressions exercées par le pouvoir sur la presse, je suis d'une admiration sans bornes. Il reste quelques journalistes politiques dignes de ce nom et l'un d'eux officie au Monde.

– Up: le Sénat qui passe à gauche. (je ne pensais pas un jour pouvoir écrire cette phrase sans la faire suivre d'un gigantesque LOL).

– Down: La retraite politique d'un grand homme, Robert Badinter, dont le mandat sénatorial a pris fin hier. Je n'ai pas été toujours d'accord avec lui sur sa vision de l'affaire DSK mais je n'oublierai jamais cette première décision de la gauche en 1981. Troy Davis serait vivant en France. Il y a trop peu de raisons d'être fière d'être française pour se permettre d'en négliger une.

Bonne semaine.

Up and down de la rentrée

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Allez, moi je dis, un petit up and down, ça ne fait jamais de mal. Promis, il n'y aura pas que des up, fini les bisounours, ça va saigner.

Up: Là, attention, c'est un big big big up, un coup de coeur monumental pour "Les bien aimés", dernier film de Christophe Honoré. Alors bien sûr, je partais conquise, tous les ingrédients pour que j'adore étaient au rendez-vous: la grande Catherine, sa fille Chiara qui m'émeut dès qu'elle parle, Ludivine Sagnier que j'apprécie un peu plus à chaque film et Louis – whooooo – Garrel (dois-je rajouter qu'il me… grrrrraou ?). Plus les chansons d'Alex Beaupain, un des compositeurs français les plus doués de sa génération. Et donc Christophe Honoré aux manettes, ce réalisateur dont j'aime tous les films. On rajoute à cela que cette fresque historiquo-amoureuse parle forcément aux 35 – 45 ans puisqu'elle raconte leur jeunesse entachée des années sida, et on obtient une Caro (moi) lyophilisée à l'arrivée. Je ne cesse de me répéter cette réplique de Deneuve à la fin: "Je ne crois plus trop au bonheur, ce qui ne m'empêche pas d'être heureuse". Tellement, mais tellement juste.

Up: Le dernier disque de Feist. Je suis fan de cette chanteuse, de son timbre de voix, de son allure. Je ne l'ai encore jamais vue sur scène mais compte bien y remédier dans les mois à venir. Son dernier opus, "Metals", que j'ai eu la chance d'écouter un peu avant sa sortie, est à la fois mélodieux et animal. Elle l'a enregistré à Big Sur en Californie, dans un studio de fortune construit sur cette pointe face à l'océan. Et franchement, lorsque je mets le disque, j'ai l'impression d'entendre les vagues se fracasser.

Up: Le dernier livre de Delphine de Vigan. Plus ça va, plus cet auteur me marque. Elle est d'une virtuosité qui me cloue par terre et "Rien ne s'oppose à la nuit" est à la fois la biographie de sa mère, suicidée il y a quelques années et une allégorie sur l'écriture, sur la façon dont on gère ce besoin impérieux qui s'impose à l'écrivain. Passionnant et dérangeant par moments.

Down: Tout ce qu'on ne dit pas sur les mesures d'austérité annoncées par le gouvernement. Certes, le coca et l'orangina vont augmenter en raison d'une stupide taxe pour prévenir l'obésité (retenez-moi ou je fais un malheur). Mais ce dont les médias parlent peu (sauf que mon mari est un professionnel de l'assurance, mesdames et messieurs, alors je suis bien au courant), c'est que les mutuelles vont se prendre une fucking augmentation elles aussi. Et qu'à terme on va se retrouver avec une part hyper importante de la population sans mutuelle. Et ça, c'est juste bien dégueulasse.

Down: Le départ de Bernard Lenoir de France Inter. Ma jeunesse qui fout le camp.

Down: Ces primaires socialistes qui n'en finissent pas de ne pas commencer et donc de ne pas se terminer. Je suis résolument (je crois) pour François Hollande, mais j'aurais tellement aimé qu'ils soient assez malins pour se mettre d'accord plus tôt et qu'on n'en soit plus à offrir à la droite des photos ridicules où chacun fait mine de donner la main à l'autre. Ah et puis, pitié, quelqu'un peut-il donner une part de Saint-Honoré ou toute autre friandise à monsieur Hollande ? Parce que là, ça n'est plus possible, il va finir par passer entre le mur et le papier peint.

Down: Mon bébé qui entre à l'école dans moins d'une semaine. Ça n'est tout bonnement pas possible. Vraiment pas. La preuve ? Cet été, alors qu'elle avait un gros chagrin, elle s'est blottie contre moi sur la plage. Et s'est mise à téter mon sein. ça n'a duré que quelques nanosecondes mais j'ai du retenir mon envie de m'enfuir en courant avec elle, dans un pays où les mères et les filles resteraient accrochées comme ça l'une à l'autre, pour l'éternité.

Down: Cette saloperie que je me suis choppée au pied. Ma dermato m'a confirmé le diagnostic: dishydrose (hum pour l'orthographe), en clair, un eczéma. Rien de grave, mais qui n'a jamais eu ce type de bulles irritantes sur les orteils ne peut véritablement comprendre le sens du verbe "gratter". C'est simple la nuit dernière j'ai envisagé très sérieusement l'amputation à l'ancienne, mords entre les dents et couteau de cuisine en guise de scalpel.

Down: La soufflante que m'a passée la dermato en me voyant à poil (inspection des grains de beauté) (je précise). "Mais j'ai mis de la 50, hein", j'ai fanfaronné, alors qu'elle était proche de la catalepsie en voyant ma trace de maillot. "Mais enfin, la 50, ça n'a jamais protégé du cancer ma pauvre dame", qu'elle m'a répondu. Après, je ne me souviens plus de rien parce qu'elle m'a brûlé – de rage – quelques charmantes excroissances de chair autour des yeux (des pendulums) (alors, je fais toujours rêver, ou bien ?). A vif, qu'elle s'y est pris.

Up: le retour d'Omar et Fred. "Elle veut prouver qu'elle est la plus forte Ségolène ? Elle a qu'à soulever Martine Aubry". Je sais c'est con.

Up enfin, les amoureux allongés sur les pelouse du parc Kellerman. J'aime ce parc d'amour, même s'il est niché au pied du périph. La pelouse est d'un vert qui donne envie de s'y lover (y'aurait-il eu de la flotte cet été ou quoi ?) et le kiosque vend du thé à la menthe et des mister freeze.

Parfois j’aimerais avoir plusieurs vies

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Je ne sais pas si c'est le mois de juillet, le fait que les enfants sont en vacances ou tout simplement le besoin de souffler après ces derniers mois riches en rebondissements mais je suis comme un iphone en fin de batterie.

Alors un petit billet dans l'air du temps, plein de pensées un peu vides…

– J'ai traversé Paris hier pour me faire ajuster la frange et bien que consciente du ridicule, j'assume totalement. Il n'y a que Michel désormais qui a le droit d'approcher ses ciseaux. Il avait besoin de parler le pauvre, en plus. Figurez-vous qu'il est à deux doigts de la dépression. Depuis que Kate Middleton a décidé de se marier sans chignon, voilà que toutes les futures mariées veulent l'imiter. "Elle a tué la profession", ne décolère pas Michel. Il mise tout sur Charlene. Même si on était bien d'accord qu'elle semblait aller au bucher la pauvre. Enfin la pauvre, façon de parler.

– Du coup j'ai pris quelques photos du quartier, ces quelques rues qui se nichent sous Pigalle. Un endroit où je vivrais bien, je crois. Même si je suis la seule godiche, je pense, à ne pas avoir trouvé Rose Bakery. Ce n'est pas faute d'avoir descendu et remonté la rue des Martyrs trois fois. Dites moi que la boutique a déménagé. Parce que sinon on a un grave problème, Houston. Je me le rêvais, mon cheesecake.

– J'ai dévoré en trois jours "La couleur des sentiments". J'en reparlerai je pense dans un billet "bouquins pour l'été", que je prévois pour la semaine prochaine. Mais vraiment, parfois, il y a des livres qu'on voudrait avoir écrit. Il en fait partie.

– Quand on lui demande ce qu'elle va apprendre à l'école, Rose répond: "ordinateur et faire des photos". Je rêve ou elle est à deux doigts de créer son blog ?

– Aujourd'hui, une amie a besoin de pensées. Les miennes vont donc vers elle.

– Je me demande s'il existe quelque chose de meilleur que les fraises à la crème. Mais pas n'importe quelle crème. Celle de ma fromagère qui vend sur le marché cette tuerie presque jaune tellement elle flirte avec le beurre.

– Je rêve de siestes crapuleuses. Je me demande pourquoi faire l'amour l'après-midi reste, même après des années de vie commune si délicieusement transgressif.

– Le churros a oublié, le 30 juin dernier, notre anniversaire de mariage. Je n'arrive pas à savoir si le fait que ce soit la troisième année consécutive doit me rassurer ou non.

– Je ne quitte plus mon vernis "Waikiki Orange" de Mavala. Il est un peu fluo et me met de bonne humeur. J'ai aussi acheté sur Monshowroom un pantalon kaki qui va très bien avec. Mais qui a déjà un trou au cul et ça, ça me le troue. Le cul.

– Hier, Rose m'a fait tout un cinéma pour qu'on lui change ses yeux. Ceux du petit garçon avec lequel elle est gardée sont bleus. "C'est nul, le marron", pleurait-elle. Quand je pense que petite je voulais des iris noisette, je trouvais que le bleu ça donnait un air méchant. Pourquoi, mais pourquoi faut-il qu'on trouve toujours à redire à ce qu'on est ?

Voilà, c'est un peu tout pour aujourd'hui. Ce soir je remonte un peu le temps, à la faveur d'une soirée où seront présents d'anciens collègues. Parfois, je me dis que j'aimerais mener plusieurs vies, sans avoir à choisir l'une ou l'autre. Dans l'une d'elles, qui sait, j'aurais les yeux marrons ?

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Non je n'avais pas particulièrement envie de faire caca. "si tu ne te penches pas je ne t'ai pas en entier", répétait le churros. J'ai renoncé à lui expliquer qu'il peut reculer dans ces cas là.

Après ça l'excite.

Recalés et autres histoires de baguettes toutes molles

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Semaine un peu hachée avec ce lundi de pentecôte et ce vendredi où on file en douce avec le churros et toute notre portée pour un week-end auvergnat dont on reparlera.

Le temps de vous dire deux trois choses et je me carapate, je suis déjà en retard…

– Mes twins n'ont pas été retenus pour leur dérogation, visiblement, le fait qu'ils soient jusqu'en 3e dans la même classe (je tiens à ce qu'ils apprennent l'allemand en 6e, langue qu'ils ont commencé à apprendre au primaire) ça ne pose aucun problème à l'Education nationale. C'est un poil incohérent avec le discours qui m'a été tenu depuis la première année de maternelle, discours avec lequel j'étais on ne peut plus raccord, d'ailleurs. Bref, après m'être demandé si je faisais le forcing, si j'allais camper au rectorat ou si j'en appelais à mon influence de blogueuse (quoi ?), j'ai décidé… de ne rien décider. En cohérence avec mes principes, donc, je respecte la décision supreme et me plie à la carte scolaire, mes enfants iront là où le découpage administratif les porte et c'est peut-être très bien comme ça. Si l'un vient en revanche à assassiner l'autre pour une conne histoire de moyenne plus basse, je me servirai de ce billet pour trainer l'Académie de Paris devant la justice.

– Je souhaiterais que ces crevards de graminés et autres pollens débiles cessent de squatter ma cornée. Je ressemble à Philippe Seguin, paix à son âme.

– Depuis que l'une d'entre vous a déposé dans les commentaires la recette des muffins avec coeur de chocolat blanc, j'en fais deux fois par semaine, c'est devenu une addiction. Rose ne les mange que pour le morceau de galack à l'intérieur. Qui ne fond pas d'ailleurs. Il faudra m'expliquer POURQUOI le chocolat blanc ne fond pas. Ce ne serait donc pas du beurre ? Whoooo.

– Mon père, actuellement en vacances dans le midi, s'est enquis auprès du boulanger de la raison pour laquelle sa baguette devenait toute molle le soir depuis deux jours. Devant une dizaine de personnes, le commerçant, facétieux, lui a répondu que mon bon monsieur, "que voulez-vous, à nos âges, c'est normal, essayez plutôt le matin". Le temps de comprendre et mon innocent papa, écarlate, n'a rien trouvé de mieux que de lui répondre qu'il essaierait encore aujourd'hui mais que sinon, il changerait de crèmerie. "C'est une solution, mais je vous assure, l'âge y est pour beaucoup", a insisté le boulanger. Ma mère en a encore des crampes à l'estomac.

– A part ça je lis le dernier Vargas et je sais pas… je m'y ennuie un peu.

– A part ça encore, je m'étais emmêlé les pinceaux, l'interview de moi même c'était cette semaine dans MBV. Où de très chouettes sacs sont en vente.

– J'ai également reçu des mails pour me demander d'où venait mon sac en liberty dans la vidéo d'hier, c'est le fameux Catherine Membré, que j'adore.

– Et enfin, après c'est terminé, aujourd'hui vous pouvez aussi me lire chez "La taille mannequin c'est démodé"…

Edit: la photo ? N'importe quoi.

Up and down frangé

Marylin
Samedi, alors que je venais de passer un instant charmant en non moins charmante compagnie, je me suis fait tirer mon Iphone. Sans même m'en rendre compte. On m'avait tellement raconté que ça pouvait arriver à quiconque, que c'était devenu une obsession. Tout juste si j'osais m'en servir chez moi. Et bien malgré une vigilance de tous les instants, j'ai été gros jean comme devant (pas sûre de l'orthographe de l'expression que je n'ai jamais comprise). C'est con mais j'ai eu envie de pleurer comme la fois où on m'avait piqué mon Ciao devant le lycée. Alors que mes parents venaient – enfin – d'accepter que je roule à mobylette (mes enfants à moi peuvent crever ce sera non jusqu'à ma mort). Deux jours, le Ciao. Dont un passé à l'essayer sur le parking de Leclerc. L'Iphone avait trois mois et n'était pas assuré.

Voilà, un conseil, si vous aussi avez été gagnés par la folie du téléphone qui fait aussi lampe torche, podomètre et sabre laser (indispensable), je ne saurais que vous conseiller de le mettre au coffre. Il ne servira à rien mais au moins il sera en sécurité.

Allez, up and down.

Down: La façon dont on fait tous ostensiblement mine d'avoir poney ou piscine quand Rose annonce qu'elle veut 1) faire caca, 2) aller se coucher. Dans un cas comme dans l'autre, c'est la plaie absolue. La grosse commission se fait en effet en douze étapes, avec vidage du pot entre chaque crotte et essuyage des fesses également à la mi-temps. Tout ça en étant consigné derrière la porte des toilettes. Et inutile évidemment de l'inviter à se dépêcher, ça ne fait que rallonger l'opération. Quant au coucher, je vous laisse imaginer les différents rituels extrèmement précis auxquels il faut se plier, des douze tétines indispensables à positionner dans le lit, à l'histoire qui ne peut être lue que dans le plumard parental, sous la couette pour elle et SUR la couette pour toi. Le pire étant quand tu es de corvée de couchage et qu'après avoir sacrifié à toutes ses exigences plus saugrenues les unes que les autres, elle te regarde d'un oeil sadique et t'annonce la bouche en coeur qu'elle veut… faire caca.

Up: Le parc de Bercy. J'en ai souvent vanté les mérites mais franchement à chaque dimanche après-midi passé sous les cerisiers près de l'orangerie, je me fais la réflexion que c'est un de mes endroits préférés à Paris. Peut-être aussi parce que j'y suis alors toujours en merveilleuse compagnie. Hier, j'avais petit moral et il a suffit d'une bière blanche gardée au frais dans la glacière de Julien et Chloé et du babillage des copains rassemblés pour me requinquer. L'amitié devrait être reconnue d'utilité publique.

Down: Manuel Vals. Qui demande à François Hollande de retirer sa candidature aux primaires socialistes en cas de présentation de DSK. Il faut qu'on m'explique le principe des primaires, à moi. Il y a manifestement quelque chose qui m'a échappé. Non que je ne préfèrerais qu'il n'y en ait pas, hein. Mais si on dit qu'y en a, on joue le jeu, me semble-t-il, isnt'it ?

Up: La sexytude absolue de Dirty Harry au royal wedding.

Down: L'idée d'avoir pu trouver sexy un garçon de moitié mon âge dont un des hobbies consiste à se déguiser en Goebbels lors des soirées costumées de ses aristos de copains.

Up: Le prénom de la soeur de la nouvelle princesse. Franchement, Pippa, quoi.

Up: La séance de coiffage chez Michel de Privé avec une fille qui parle. Bien naïves, on était tout esbaudies d'avoir décroché un rencart un vendredi sans batailler (merci la starisation de Michel qui le rend aussi difficilement joignable que lady Gaga). A 11h. L'heure à laquelle seules deux dindes n'étaient pas en train de mater l'entrée dans westminster de la Kate à Will. Résultat, visionnage en direct du wedding sur un Iphone (paix à son âme) en fin de batterie et coupant à chaque instant stratégique. Le principal étant qu'on ait pu voir l'arrivée de la princesse. J'avoue, grosse montée de larmes pour ma part, je n'y peux rien, les mariages, les enterrements et les accouchements, même filmés à la hussarde dans une série de merde, je chougne. Il n'en reste pas moins qu'on a un peu perdu Michel depuis, traumatisé par l'absence de coiffure de Kate. Un mariage royal sans chignon, c'est comme une Geneviève sans chapeau, une Arielle sans BHL, une Carla sans sonmari, une MAM sans MOM. Un non sens absolu. Au final ce qui compte c'est que malgré ce coup dur auquel il n'était pas préparé, Michel ne nous a pas loupées. Et là je dis big up parce que dans le genre clientes chiantes on s'est posées là. Le fait que mon balayage n'ait pas viré au vert et soit à peu près uniforme est en soi un miracle au vu du nombre de fois où j'ai tourné la tête pour jacasser alors qu'on m'enduisait de peroxyde. Ah parce que oui, je sais que ça va vous faire un choc mais je ne suis pas une vraie vraie blonde. Je viens de casser mon image, j'en suis plus que consciente.

Edit: La photo est naze, je ne sous-entends pas du tout qu'il y ait une quelconque ressemblance avec marylin, ça m'amusait parce qu'on a l'impression qu'elle se marre… de moi.

J’aime #1

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J'aime regarder les champs de colza depuis la fenêtre du TGV, surtout quand le ciel est un peu sombre. C'est comme si le soleil avait décidé de s'étendre le long des routes en attendant l'orage.

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J'aime mon sac de l'Atelier Catherine Membré, avant-goût de l'été avec son liberty et son tissu soyeux. J'aime les nouveaux imprimés de sa collection 2011.

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J'aime les mots de ma Rose tous déformés et cabossés qui sortent de son adorable bouche.

J'aime ses "taime maman" à tout bout de champ.

J'aime le disque d'Alex Beaupain, dans lequel il reprend un titre des Chansons d'amour, avec Camelia Jordana.

J'aime le Panthéon vu du presque ciel.

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J'aime les romans de Laura Kashischke

J'aime le tiramisu et la ratatouille.

J'aime les oeufs milka avec du riz soufflé dedans et aussi les gavottes.

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J'aime mon slim vert, j'aime surtout les yeux du churros quand je porte mon slim vert.

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J'aime moyennement que toutes mes lampes Ikéa soient en train de rendre l'âme. Peut-être ont-elles pris peur devant le tas de linge à repasser ?

J'aime le lilas mais je n'aime pas que ce soit déjà fini, le lilas.

J'aime l'application qui me permet de prendre la température de mon mac. Je n'aime pas quand mon mac a de la fièvre.

J'aime Gwyneth Paltrow dans Glee, pourtant je n'aimais pas Gwygwy, avant.

J'aime Cumba, le bébé singe de la ménagerie du jardin des plantes. Rejettée par sa mère à la naissance, elle pèse à trois mois près de 800 grammes et triture son doudou, un bout de tissu vert, comme le ferait n'importe quel nourrisson. Je pourrais rester des heures à la regarder, cette minuscule petite bête dont le visage misérable incarne la solitude et l'abandon dans ce qu'ils ont de plus tragique.

J'aime que ma Rose soit tombée en amour de Cumba. "Elle est criste, a pu sa maman".

J'aime le thé de la mosquée.

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J'aime les lundis fériés.

J'aime les déjeuners sur le balcon avec Zaz. Même que depuis quatre mois, on a beau être deux apparemment, en réalité on est trois quand on déjeune. Et j'aime bien l'idée que sa crevette assexuée ou presque s'habitue à ma voix.

J'aime la possibilité d'une fête.

J'aime que parfois les cloches apportent des oeufs de toutes sortes et j'aime à penser que c'est plus qu'un bon présage

Je n'aime pas spécialement les billets "j'aime" mais aujourd'hui mes grands ont onze ans et si je n'aime pas ça, de les voir grandir, eux, je les aime.

J’ai un cadeau à faire, chez Zadig et Voltaire, ça m’énerve…

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Frédéric Lefevbre, il est comme ça. Un intellectuel, vous voyez. Et quand il a besoin de se prendre une grande leçon de vie et de littérature, il se plonge dans son livre de chevet.

Le bien connu "Zadig et Voltaire". Après, il se fait toute l'oeuvre de Zazie. Dans le métro. On lui a dit que c'était comme ça que ça s'écoutait, cette grande musique.

Par contre, la Princesse de Clèves, de cette conne des Galeries Lafayette, il ne supporte pas, ça lui file des boutons comme à Nicolas.

Si ce n'était pas si triste, ce serait hilarant. Mais j'ai beau trouver ça hilarant, j'avoue, la tristesse l'emporte malgré tout. Allez Fredo, file te plonger dans les écrits de Voltaire. Parait même qu'il aurait écrit un bouquin qui s'appelle Zadig. Mais Zadig tout court, tu vois ? Je veux dire, à l'époque, ça n'existait pas encore le concept des pulls en faux cachemire à 500 boules avec marqué Elvis derrière.


 

Tout ça m'évoque la chanson de Souchon. On nous Claudia Shiffer, on nous Paul-Lou Sulitzer, le mal qu'on peut nous faire…

Allez, sinon, pour la route quelques up et down.

– Up: "Mon" arbre de Judée, qui cette année donne le meilleur de lui même. Il est presque phosphorescent, d'un rose tirant sur le violet. Je le mange des yeux tous les jours, parce que je connais la brieveté de sa floraison. Et je savoure cette chance d'avoir, à Paris, un arbre sous mes fenêtres.

– Up: Les dessous bleus roi de chez Princesse Tam-Tam, avec culotte haute qui planque le ventre. J'ai craqué, je suis trop color block, moi, ça y'est.

– Down: Les dessous de Princesse Tam Tam bleus roi, dont le 95 C est à peine plus large qu'un 90B de n'importe quelle autre marque. A ce niveau là, c'est de la tromperie organisée. Du genre, si si, les gros nichons aussi ont le droit d'être color block et trendy. Alors qu'en réalité, au bout d'à peine une heure, tu te retrouves avec quatre seins sous ton pull. Merci.

– Up: "La balade de Lila K", de Blandine le Callet. J'avais aimé son premier bouquin, "Pièce montée", tout en en trouvant le style un peu emprunté et l'intrigue assez facile. Là, elle fait le pari de la science fiction, un peu dans l'esprit "Bienvenue à Gattaca". Et ma foi, elle m'a prise au tripes. Il y a quelques passages un peu too much, quelques facilités, mais cet auteur sait vous emmener avec elle. Et certains aspects du livre font froid dans le dos, tant on peut y voir la suite logique de notre société de plus en plus sécuritaire.

– Up: "Ma part du gateau", de Cédric Klapish. Un jour, je vous raconterai comment, sans le savoir, Cédric Klapish fait partie intégrante de mon histoire, parce qu'il fut le spectateur involontaire de l'épisode le plus douloureux de ma vie. Mais toujours est-il que j'ai bien aimé son film, je sais que beaucoup n'en apprécient pas la fin, elle peut sembler relever du grand n'importe quoi, mais je ne vois pas bien comment cette histoire entre un connard de trader – du genre à dévorer Zadig et Voltaire les soirs de pluie – et cette femme de ménage au grand coeur aurait pu se terminer. A voir, pour Karin Viard, pour cette vision manichéenne mais militante de la société.

– Up: La recette de la tarte au citron de Trish Deseigne (dans le livre I love cakes), soigneusement suivie samedi et grace à laquelle je me suis approchée de la perfection faite tarte. Au citron.

Voilà, je vous laisse, je ne peux résister à l'appel du dernier best seller de Flaubert, Madame Du Barry. Il parait que c'est intense. Sexuellement.

Edit: pour ceux qui commencent à en avoir ras le bonbon des photos d'Iphone, sachez que théoriquement, je récupère mon reflex mardi. Yeah.

Up and down du printemps

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L'intérêt notamment de la vie de free lance, c'est cette faculté que j'ai désormais de faire parfois des choses à contretemps, quand le reste du monde est affairé à fabriquer de la croissance économique. Ça me rappelle mon congé maternité et les séances de ciné que j'enquillais en douce, à l'heure de la pause déjeuner. En réalité, en deux mois je me suis accordé deux fois ce plaisir, on ne peut pas vraiment parler d'une habitude. Mais finalement, plus que de le faire, ce qui compte, je crois, c'est de savoir que c'est possible, non ?

Allez, un peu de up et de down en ce vendredi, en espérant que le plus gros des up, à savoir l'arrivée, enfin, de températures clémentes, perdure pour le week-end…

Down: Les premières déclarations de celui qui parait-il est désormais notre ministre de l'intérieur et qui voit des musulmans barbus partout. Une sorte de joueur de flûte qui n'aurait retenu qu'une chanson, celle du FN, et qui tenterait d'apâter tous les rats du pays avec. C'est bien, le précédent ministre est parti notamment en raison de ses condamnations pour racisme et le nouveau explique calmement que les Français ne se sentent plus chez eux, tout en vantant les mérites de notre "croisade" en Lybie. Oh, ça va, hein, qui se souvient aujourd'hui qu'en d'autres temps, les croisades évoquaient ces guerres de l'occident contre la barbarie africaine, hein ? Vous chipotez, c'est fatiguant.

Up: Le nouveau mot trouvé par les communiquants pour parler du nuage radioactif. On ne dit donc pas "nuage" (caca, sombre, inquiétant, tchernobyl), on parle du "panache" (vachement plus cool, positive attitude, courage, etc). C'est assez génial, comme avec un mot on peut calmer tout un peuple ? Non ? Vous chipotez.

Up: La suite du "Mec de la tombe d'à côté", qui s'appelle donc "Le caveau de famille". Comme promis, je reviens vous en parler pour vous en dire… du bien. L'auteur a réussi à continuer sur le même mode que le précédent, tout en axant son histoire sur un angle encore plus social que dans le premier tome. C'est aussi la photographie d'un mariage, la peinture sans concessions de ce qu'être à deux implique. On rit beaucoup, parce que ce couple est toujours aussi mal assorti, on pleure, parce que la vie est dure quand on n'est pas né du côté des nantis et on vibre aussi, parce que l'amour, quoi. A lire, en somme.

Up: Le Mama shelter, où m'a emmenée le churros le soir de mon anniversaire. Décoré par Starck, en haut de la rue de Bagnolet et en face de la Flèche d'Or, c'est un repère de branchés cosmopolites. Il faut aimer ce côté bobo m'as-tu-vu pour y aller. Mais comme je suis à mes heures une vraie connasse de parisienne, j'ai adoré me retrouver dans cette atmosphère super new-yorkaise, avec le barman qui la joue Tom Cruise en envoyant en l'air son shaker (avec quelques ratés, fou-rire quand un des clients s'est prix un gros shoot de glace pilée en pleine poire), les cocktails qui déchirent et une assiette ma foi délicieuse bien qu'un peu chère (on paie l'endroit, c'est un fait). Big big up à leurs profiterolles, servies pour deux, avec sauce au chocolat chaude à part et glace vanille maison. J'en re-veux. Là, tout de suite.

Up: Le duo à venir Catherine Deneuve / Julien Doré dans Taratata. J'aime la chanson, j'aime le garçon et j'aime cette femme, malgré le côté freaks d'aujourd'hui.

Up ou Down: La vidéo promotionnelle de Frédéric Lefebvre, sur le mode "j'ai changé, la preuve j'ai coupé mes cheveux, je mets des lunettes et en plus j'écris un livre". "Mais par contre, je suis toujours un peu rock and roll, mate la photo de Gainsbourg dans mon bureau". Pauvre Serge, merde, pauvre Serge. Bouffon.

Up: L'anticernes de la marque UNE, acheté pour pas grand chose et qui, j'ai l'impression, cache assez bien la misère. D'une manière générale, j'aime bien cette marque, pas chère, pas tape à l'oeil et dont tous les produits pour lesquels j'ai craqué m'ont grandement satisfaite. Je dis ça, je n'ai pas d'actions, hein. Ah et tant qu'on y est dans la beauty, j'ai lu que Bourgeois allait sortir un vernis qui tient 10 jours. Je demande à voir, mes ongles niqués ne conservent pas plus d'une journée ce que je leur mets dessus, donc 10 jours, je prends.

Allez, sur ce, je vous souhaite un beau week-end…

La photo ? Bah, ce sont les couleurs qui me plaisent. Et puis je n'ai plus mon appareil, alors je racle les fonds de tiroir. Et puis rose aussi, kiffe le vernis… Ci après, quelques clichés pris au mamma shelter, mais avec l'iphone, bof bof…

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