Catégorie : Up and down et tops five

Up and Down des travailleurs

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C’est parti pour l’immense gruyère du mois de mai, ces semaines entrecoupées de jours fériés qui lorsque j’étais salariée étaient un peu mon graal, la perle que l’on trouve incidemment dans l’huitre. J’étais plus forte que le calendrier perpétuel, je pouvais vous dire quel jour tombaient l’ascension, le 1 ou le 11 novembre durant les cinq années à venir. Lorsque l’on nous a spolié le lundi de Pentecôte, je ne peux pas vous dire ce que ça m’a fait, j’ai ni plus ni moins autant souffert que lorsque je suis sortie du lycée pour tomber sur mon antivol auquel n’était plus raccordé mon Ciao flambant neuf (ou presque). Extorquée, je me sentais.

Si on m’avait dit que quelques années plus tard je n’aurais cure des ponts et autres cadeaux du calendrier, je ne l’aurais jamais cru. Et pourtant, j’avoue, j’éprouve même une certaine angoisse à l’idée que pour les trois ou quatre semaines à venir je n’ai pas mon compte de jours ouvrables pour boucler l’un de mes plus gros dossiers annuels.

EST-CE QUE JE SUIS DEVENUE UNE PATRONNE ? (de moi même certes, mais QUAND MÊME) ?

A part ça, un petit up and down, avant le tunnel du 1er mai… En lire plus »

Up and down du jeudi

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Un immense merci pour l’accueil que vous avez réservé au projet de Gilles Tillet. Je vous tiens au courant très vite de la suite, on prévoit de vous livrer des petites vidéos remplies d’humour pour teaser un peu dans les semaines à venir. Je le sens que vous piétinez d’impatience. Ceux qui ont contribué auront évidemment la primeur ! Allez, quelques up et quelques downs pour bien commencer ce jeudi… En lire plus »

Up and down du lundi (énième épisode)

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Dimanche j’ai donc fait mon premier vide-dressing de bloguerie. Un dépucelage en quelque sorte qui a fait mentir l’adage selon lequel la première fois souvent ne laisse pas de souvenirs indélébiles. J’ai adoré rencontrer plusieurs d’entre vous, la belle Laura notamment qui m’a particulièrement touchée, mais aussi ces deux copines reparties chacune avec l’une de mes petites robes noires mises en vente, Julie, venue des Yvelines rien que pour l’occase, Nadia, rencontrée quelques années plus tôt sur le plateau des maternelles et devant laquelle je me suis ratatinée tellement je la kiffe mais que je suis avant tout méga timide ou Reine, habituée du rade qui a fait le plein en parfums, gageons que ses filles vont sentir bon pour les trois décennies à venir ! Je me répète à chaque fois mais c’est un vrai plaisir de rencontrer certaines d’entre vous, de pouvoir mettre des visages sur vos pseudos ou sur ce qu’on appelle dans notre jargon de l’internet, des « visiteurs uniques ». Vous êtes 10 000 tous les jours à me faire l’honneur de votre présence, je me doute qu’imaginer tout(e)s vous connaitre est illusoire, mais ce qui est pris n’est plus à prendre.

Une bien belle journée, donc, passée avec de bien chouettes filles, à piapiater, jouer à la marchande, essayer les super jolies robes vendues à La Minaudière, petite boutique trésor de la rue de la Folie Méricourt, tenue de main de maitre par Violaine et Catherine, deux super nanas comme je les adore, simples, accueillantes, drôles, courageuses… (et je ne dis pas ça uniquement parce que Violaine avait eu la si délicate attention de m’acheter un flan chez Cyril Lignac (elle sait me parler quoi), flan absolument délicieux, qui confirme l’impression que j’avais eu lorsque j’avais diné dans le restaurant du chef, ce dernier touche sa bille en pâtisserie.

Un immense merci à celles qui sont venues de loin, à mes copines chéries qui sont arrivées par surprise, à mes blogopines (un peu tendancieux comme appellation peut-être ?) qui déchirent leur race et à Violaine et Catherine. Vivement le prochain même si avec mon portant moitié moins fourni que les autres je faisais un peu pâle figure et que je ne suis pas certaine d’avoir assez d’un an pour reconstituer les stocks ! Voilà, à part ça, quelques up and down, parce que c’est lundi. En lire plus »

Up and Down du lundi

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Moi, Caroline F., 29 ans pour les intimes, un peu plus pour le reste du monde, je suis addict à Top Chef. Voilà, j’avoue, il m’a fallu attendre la quatrième saison pour que ça me tombe dessus mais cette année, même pas honte, le lundi matin je me réveille avec cette petite lumière dans un coin de ma tête : cool ce soir c’est top chef. Bon, ok, ce n’est peut-être pas totalement un hasard si cette tocade survient en plein break des séries américaines non plus (et après on fantasme sur la vie des blogueuses). Mais le fait est donc que je peux rester bloquée jusqu’à minuit – c’est un peu l’émission la plus longue de l’histoire du PAF – à regarder avec passion des candidats tenter de concocter un dessert qui ressemblerait à une choucroute garnie. On vit une époque formidable. Je crois.

A part ça, quelques up and down, il me semble que ça faisait un bail. En lire plus »

LUI, cette infamie (et autres brèves)

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Hier, parce que par principe j’ai tendance à toujours acheter un nouveau magazine, j’ai dépensé 2,90 euros pour LUI. Et bien ça fait cher le vide. Le seul point positif que j’y vois c’est qu’on a fini par créer quelque chose de plus indigent qu’un journal pour meufs. Je détaillerais bien le pourquoi de mon indignation, mais Coline, que j’ai découverte par la même occasion, l’a fait mieux que je ne le saurais, reprenant un à un tous les arguments que je m’apprêtais à énumérer, avec moins de verve (l’énervement a tendance à me faire bafouiller, même par écrit). Je me demande toujours ce qu’est venu faire dans cette galère ce cher Thomas Legrand, avec lequel je ne suis pas toujours d’accord mais dont j’ai toujours pensé qu’il était à des lieues de tous ces connards germano-pratins dont la médiocrité littéraire n’a n’égale que leur autosatisfaction cockée. Je ne peux plus les supporter, tous ces mecs convaincus d’être les versions françaises des Jay Mcinerney ou Bret Easton Ellis d’outre-Atlantique, trustant les plateaux de Canal et consorts pour y déverser leur soit-disant second degré de petits bourgeois qui s’emmerdent (et nous font bailler). A ce titre, le texte de Nicolas Rey – dont je n’ai jamais réussi à lire plus de deux lignes d’un bouquin – sur Najat Vaud Belkacem est à vomir sa tartine de Nutella. Où comment broder sur deux pages à propos d’une entrevue de deux minutes avec une ministre, en expliquant qu’il l’aime tellement qu’il voudrait bouffer son cerumen (sic). Question: est-ce qu’on peut imaginer une seconde qu’il soit un jour écrit de telles obscénités sur un homme politique ?

Bref, tout cela ne mérite finalement même pas d’user les touches de mon clavier, mais si l’on a les intellectuels que l’on mérite, croyez moi on n’est qu’à l’aube du déclin de notre feu patrie des lettres…
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Top five testostéroné

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La dernière fois, Will m’a dit, « tu pourrais pas penser un peu à moi de temps en temps et faire un billet, genre, « les cinq mecs qui me font fantasmer grave » » ? L’idée m’a amusée – j’ai fait sciences-po – et puis j’ai oublié (j’ai fait sciences-po).

Et puis là ça m’est revenu, alors allons-y. Même si je sens que Will va 1) me rire au nez, 2) être très déçu. Parce que le fait est qu’à bien y réfléchir, je crois que ce qui me chavire, ce sont plutôt les tromblons. A savoir qu’à part Georges Clooney (qui comparé aux autres fait figure de jeune communiant), j’ai manifestement une attirance pour tout ce qui peut ressembler à un vieux psychiatre torturé.

Mon top five, donc, le voici: En lire plus »

Up and down #23 (au pif)

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Plein de trucs à dire mais absolument aucun fil conducteur entre tout ça, ou peut-être que si mais trop fatiguée pour arriver à le trouver, je vous laisse vous en débrouiller mes amis.

–  Down. Un maire sur cinq en Alsace a déjà prévenu qu’il ne célèbrerait pas de mariage entre deux personnes du même sexe, quitte à se mettre dans l’illégalité. Grand bien leur fasse, ils seront à terme destitués. L’Alsace détenait déjà le triste record de votes FN à chaque élection locale (dans un village où je crois les gars n’ont jamais vu un immigré), elle s’apprête à se distinguer également sur le terrain de l’homophobie. Dommage pour tous les gens bien qui vivent en Alsace – et il y en a sûrement un paquet – m’est avis qu’ils doivent en avoir ras la choucroute de passer pour des vieux réacs. En lire plus »

Brèves du lundi, again and again

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Docteur Hot m'avait prévenue lors de mon passage aux urgences, "du côté du caca ça ne va pas forcément être easy easy". Je confirme, bien que sirotant des laxatifs matin, midi et soir, mes intestins se la coulent douce quelque part au soleil. Il faut savoir que j'ai le transit un poil susceptible, changez-moi d'endroit deux jours et c'est terminé, rétention maximale. Bref, ce ne serait pas si grave si jeudi Rose n'avait pas commencé à vomir tripes et boyaux, ne laissant que peu de doutes sur l'arrivée en fanfare de ma meilleure ennemie: la gastro.

Là d'un coup, un peu comme avant de mourir, j'ai vu défiler, affolée, tous les sachets de Forlax ingurgités depuis dix jours. Une bombe à retardement, voilà comment désormais je me vois. Je ne sais pas quand, je ne sais pas où, mais je SAIS en revanche que d'ici là je ne sors plus de chez moi. Parce que lorsque cela va se déclencher, la guerre au Mali à côté, hein…

Mises à part ces considérations printannières, quelques brèves du lundi parce que je ne suis pas non plus qu'un sacrum en pièces détachées.

– Vendredi soir j'ai bravé mes peurs intestinales ET mes douleurs du séant pour un ciné avec mes grands et le churros. Au bout de dix minutes je ne savais déjà plus comment me tenir et j'ai enfin saisi ce qu'entendait vraiment mon frère lorsqu'il m'avait dit, laconique – après m'avoir fait PAYER la consultation le bâtard : "trois semaines minimum avant que la douleur soit à zéro. En attendant, ne prévois rien qui implique de rester assise plus d'un quart d'heure". Il n'empêche que j'ai tenu parce que le film en question, "Hapyness Therapy" est tout simplement génial. Une comédie romantique comme je les adore mais pour une fois les héros ne vivent pas sans rien foutre dans des lofts de malade à NY. Et les deux acteurs, Jenifer Lawrence et Bradley Cooper sont fantastiques. Surtout, le film aborde sous un angle humoristique mais pas que, la question de la folie, de la façon dont on peut vivre et aimer quand dans la tête ça ne tourne pas tout à fait rond ou alors si mais à 100 à l'heure. Allez-y c'est un bijou. Ensuite on a mangé un bout chez Factory and co et leurs gâteaux sont hallucinants (mais moins bons que beaux).

– Si vous avez lu et aimé "La liste de mes envies", sachez qu'une pièce adaptée du livre se joue en ce moment au Ciné 13. Je devais m'y rendre samedi mais après avoir constaté la veille que ça n'était pas encore ça, j'ai préféré remettre à plus tard. Mais on m'a dit que c'était vraiment génial. J'en reparle très vite.

– J'ai découvert grâce à mon amie Laurence le blog de Baptiste, interne en médecine: "Alors Voilà". Attention, je vous préviens c'est addictif. Rarement lu quelque chose d'aussi juste, d'aussi émouvant, de drôle aussi parfois, sur la blogosphère. C'est simple, j'ai scotché pendant trois heures. Je veux dire, j'ai VRAIMENT scotché dessus pendant trois heures (clin d'oeil à l'auteur). Je vous intime l'ordre d'y aller. Je voudrais que ce Baptiste soit mon ami, je crois.

– Mine de rien, malgré les amendements surréalistes de la droite, en dépit de pas mal de doutes quant à la suite – la PMA – et des manifs menées tambour battant par madame Barjot, frigide de son prénom – ou de son état, on ne sait pas -, l'article 1 de la loi sur le mariage pour tous a été voté. Personnellement j'ai pleuré de fierté en écoutant Christiane Taubira prononcer son discours. Je me suis dit qu'on l'avait enfin, notre Simone de gauche. Je me suis dit que si mes enfants un jour souhaitaient se marier avec une personne du même sexe, il pourraient le faire. Je me suis dit que j'avais voté pour ceux qui rendaient ça possible. Et qu'au moins pour ça, je ne le regrettais pas. Je me suis aussi rappelé que la suppression de la peine de mort s'était faite envers et contre une grande partie de la population. Et que parfois, c'est ça aussi la politique. Prendre des décisions envers et contre tout. J'attends la suite, désormais.

 

Up and down de l’automne

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C'est amusant, il m'aura fallu presque deux ans pour que ma routine du blog évolue. Durant tout ce temps où j'étais salariée, j'écrivais mes billets le soir, après que les enfants soient couchés, pendant que le churros vaquait, lui, à ses activités. Ce qui me permettait de programmer une publication très tôt le lendemain, pour les personnes dont je sais qu'elles aiment bien lire avec leur café ou thé matitudinal. Je me disais alors qu'une fois en free lance, je pourrais bloguer à d'autres moments, profiter peut-être un peu plus de mes soirées. Que dalle, visiblement cette rédaction du soir était profondément inscrite dans mon logiciel interne, pas moyen d'en changer.

Jusque récemment, donc. Depuis quelques semaines en effet, je me surprends à sécher et à expérimenter le billet du matin. Je ne saurais dire pourquoi, peut-être tout simplement par envie de changer, parce que les mots ne sont pas les mêmes à 8 ou 9h quand la journée ne fait que démarrer, que dans une atmosphère presque nocturne. L'urgence n'est pas la même, la dynamique non plus.

Bref, j'en suis désolée pour celles qui préfèrent trouver un post dès potron minet, promis je vais essayer d'alterner.

Et puisque Garance m'a fait ce clin d'oeil il y a quelques jours de rappeler à mon bon souvenir les up & down, format que j'ai peu utilisé ces derniers temps, en voici un petit pour ce vendredi.

Down: Cette phrase hallucinante d'Eric Raoult dont je ne sais s'il a vraiment mollesté sa femme mais qui semble avoir une conception bien à lui de ce qui relève ou non de la brutalité: "Dire à son épouse, de 15 ans de moins que vous, ‘tu t’habilles comme une salope’, ce n’est pas une violence conjugale" Ah ben dans mon monde à moi, si, Eric. Si si.

Down: Au rayon du sexisme, Christophe Barbier s'est bien défendu aussi cette semaine, avec sa une de l'Express racoleuse, rassemblant toutes ces bonnes femmes qui "gâchent" la vie de François Hollande. Si je confesse une certaine antipathie pour Valérie Trierweiler dont le tweet restera à jamais coincé en travers de ma gorge, je trouve assez lamentable de présenter Hollande comme la victime de femmes toutes probablement, dans l'esprit de ce cher Christophe, dépassées par leurs hormones (à part Cécile Duflot, on peut raisonnablement penser en plus qu'elles sont plus ou moins en pleine ménopause, ceci expliquant sans doute cela). A mon avis, ce qui pourrit vraiment la vie de Hollande en ce moment c'est cette quadrature du cercle que représente la crise sans précédent qui nous frappe de plein fouet. D'ailleurs je pense que c'est aussi ce qui NOUS pourrit la vie, hommes ou femmes. On savait que monsieur Barbier n'aimait pas les gros, visiblement il a d'autres marottes. Gros down.

Up: Ce petit bouquin écrit par l'une d'entre vous dont je n'ose révéler le pseudo parce que peut-être qu'elle ne souhaite pas que je le fasse, mais de son vrai nom, donc, Virginie Marcucci, docteur en civilisation américaine (y'a du level par ici, je ne vous dis que ça). "Desperate housewives, un plaisir coupable ?". Pour la dingue de séries que je suis, voir décortiquer le succès d'une de celles qui m'a procuré en effet un plaisir certain au fil de ses saisons (même les dernières, moins bonnes, étaient addictives), c'est forcément passionnant. Comme quoi on peut écrire des choses brillantes sur un sujet apparemment léger. Et j'aime bien que les PUF, vénérable maison très comme il faut, consente à se pencher sur une thématique comme celle-ci. Bravo Virginie et merci, après l'avoir lu j'ai été convaincue d'avoir bien raison d'être une boulimique de séries, ça va bien plus loin que les histoires qui me tiennent en haleine, d'une certaine manière je fais de la sociologie. Non ?

Down: Ce médecin hier invité à la nouvelle édition sur I Télé (je confesse boire mon café devant, c'est ma pause méridienne) et qui vient de sortir un énième bouquin sur l'alimentation. Je l'écoutais d'une oreille quand un mot a éveillé mon attention. Voilà que ce brave homme – qui ne dit peut-être pas que des conneries mais tant pis – s'est mis à accuser les ados buveurs de soda et bouffeurs de chips devant la télé, d'être des "délinquants de l'alimentation". Rien de moins. Sachez-le, si nous n'y prenons pas garde, nous risquons d'élever des racailles de la bouffe, des multi-récidivistes de la blanquette de veau. Je crois que là on y est presque. Après des années à stigmatiser les gros, on est à deux doigts de pénaliser le surpoids. Ce qui m'a le plus outrée, c'est la façon dont les animateurs autour de la table ont mollement levé le sourcil, Anne-Elizabeth Lemoine ayant tout de même à sa décharge relevé l'allusion, relayée par Ali Badou, histoire de vérifier qu'ils n'avaient pas rêvé. L'occasion pour le docteur truc (je ne me souviens pas de son nom et n'en ai pas envie) de réitérer: "oui oui, des délinquants de l'alimentation". Et si on lui colle un bourre-pif, on a des circonstances atténuantes ou pas ?

Up: Le bracelet Evelyn sur la photo, vendu par GAS bijoux, vénérable maison qui fabrique encore artisanalement une joaillerie de très belle facture. Dès maintenant et jusqu’à fin décembre 2012, pour tout achat du bracelet (30€), 5€ seront reversés à l’association "Le cancer du sein parlons en". Une initiative dont je tenais à vous parler.

Up: que ce soit vendredi et que seulement quelques jours nous séparent du nouveau James Bond. J'avoue, devant James/Daniel, moi, je Bande. Elle était facile mais tellement vraie.

Bon week-end.