Catégorie : Plaisir des sens

Cake au lemon curd qui ramasse

Je vais vous épargner le préambule sur ce délai relativement long entre ce nouveau post et l’ancien, j’aurais réellement la sensation de me répéter. Mais comme beaucoup dans les commentaires semblent avoir interprété le billet précédent comme un message d’adieu, je tiens juste à préciser mes propos. Pour l’instant, je suis en transition. Mais lorsque ce sera le dernier, ça sera clair. Je vous rappelle que je suis de la famille des drama Queen et qu’il est hors de question de partir ainsi, sur la pointe des pieds, de manière ambiguë. Je veux au contraire des violons, des larmes et même des cris. C’est une névrosée qui s’est longtemps endormie en imaginant la détresse de ses proches à son propre enterrement qui vous écrit… (aveu gênant s’il ne suscite pas immédiatement des « ah tu fais ça toi aussi ?).

Bref, l’intérêt de moins poster (euphémisme), c’est que j’ai quelques petites choses malgré tout à raconter, depuis le temps. Mais pour aujourd’hui, ce sera une recette. Parce que j’ai fait samedi un cake au Lemon curd qui m’a tout simplement envoyée directement au paradis (on reste dans la métaphore filée de mes funérailles) (même si à force, plaisanter sur ce sujet provoque en moi une sourde angoisse, quatre ans de thérapie et toujours pas de sérénité sur le sujet à l’horizon). En lire plus »

Beauty crush

La semaine dernière, constatant que mon fond de teint était à l’agonie (ce moment délicieux où tu pars à la chasse armée d’un coton tige pour tenter de récupérer quelques mililitres de produit), je suis partie chez Séphora motivée comme jamais, pour dégoter le fluide magique qui me donnerait des joues aussi lisses que les fesses d’un bébé. (je sais, une blogueuse qui part acheter du maquillage, c’est aussi étonnant qu’un député qui ne fait pas bosser sa famille). Autant vous dire que ce qui vous semble peut-être complètement anodin n’est pas une mince affaire pour moi. J’ai une espèce de phobie du Séphora, ma plus grande peur étant que la vendeuse, histoire de me fourguer un max de produits, me propose de me maquiller. Ce à quoi je n’ose jamais dire non, ressortant de la boutique plus chargée qu’un pot de peinture et délestée d’une centaine d’euros (oh oui, mettez moi aussi ce peigne à sourcils, justement ça me manquait) (la fille qui n’a jamais brossé ses sourcils). Non sans avoir eu l’impression d’être la cible des regards narquois des clientes sachant dire non, elles. En lire plus »

Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans…

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Billet sponsorisé

Il y a quelques jours, j’avais posté un petit teaser sur Instagram. On me voyait dans un premier temps sur un cliché datant d’il y a quelques années (pour ménager tout le monde (moi en somme) nous resterons volontairement vagues sur la date exacte de cette photo), puis en train de me faire maquiller par une jeune femme de chez L’Oréal. Vous avez été bien sûr très intriguées : avais-je trouvé le secret de jouvence ? Alliez-vous me voir aujourd’hui telle que je fus à mes vingt ans ? En lire plus »

10 ans de Pensées by Caro, concours n°8: les best-sellers Caudalie

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Je sais, ce n’est plus un anniversaire, c’est un serpent de mer. Mais j’aime bien, ça me donne l’occasion une fois encore de vous parler d’une marque que j’affectionne pour des raisons en plus que vous ne pourriez pas deviner. Parce qu’en effet, avec Caudalie, j’ai une petite histoire qu’eux même ignorent. Il se trouve que lorsque j’ai rencontré celui qui allait devenir bien plus tard mon mari, ce dernier était pigiste pour tout un tas de journaux, dont le Elle, Paris-Match ou encore Télé 7 jours. En réalité, il bossait pour les dernières pages de ces canards, celles gérées par la régie pub. Ce qui pour les « vrais » journalistes revenait en gros à se prostituer, les gentilles nanas du Elle d’ailleurs ne ménageaient pas leur mépris quand il venait à la rédac. Mais je m’éloigne. Un jour, il me raconte qu’il a interviewé deux petits jeunes de la région de Bordeaux (qu’il affectionne pour y avoir fait ses études) et qui viennent de mettre au point un procédé cosmétique innovant à base de pépins de raisins. « Ils sont malins et sympa, je n’y connais pas grand chose mais je pense qu’ils vont cartonner », m’avait-il prédit, en finissant son papier, probablement le premier écrit sur la marque. Et de fait, depuis, ces deux petits jeunes, Mathilde Thomas et son époux, sont à la tête d’un business qui ne cesse de prospérer. Pour le remercier de cette première mise en avant, je me souviens qu’ils lui ont envoyé plusieurs années de suite une bouteille de Bordeaux. Et moi j’ai toujours eu l’impression du coup d’avoir été partie prenante de leur succès (la fille tellement pas auto-centrée, c’est moi, bonjour). En lire plus »

Soins jeunesse: test à l’aveugle

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Partenariat

Je suis en règle générale une cancre du sérum anti-rides, du contour des yeux et ne parlons même pas de la crème de nuit, quand je passe par la case démaquillages je suis à peu près aussi fière qu’après avoir enfin déposé mes chèques en souffrance à la banque. Mais comme j’ai la conscience professionnelle chevillée au corps et que mon blog  est aussi un peu un travail, j’ai accepté une mission récemment que je mène avec une rigueur qui m’étonne moi même. C’est simple, je suis un peu la Carrie Mathison de l’anti-rides depuis quelques jours. A savoir que je teste A L’AVEUGLE une nouvelle ligne de soins pour peaux, heu… expérimentées. Un serum, un contour des yeux, une crème de jour et une autre de nuit. Et vous savez quoi ? Je trouve que ça se voit. Certes, je n’ai pas non plus perdu dix ans, mais j’ai la peau plus souple, plus repulpée, qui ne tire plus quand je me lève le matin. Et mes cernes me paraissent moins visibles. Et ma copine Zaz, qui fait partie de l’aventure (j’avais trop peur de jouer aux agents secrets toute seule), dit tout pareil que moi. En lire plus »

Ma première fois avec du caviar (de Neuvic)

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La semaine dernière, mes acolytes de la blogosphère et moi même nous sommes donc rendus à Neuvic, petite bourgade bien charmante de Dordogne. Nous avions été invitées par Laurent Deverlanges, fondateur du Caviar de Neuvic. Autant vous dire que pendant 24h, j’ai revêtu mon costume de Candide. Premièrement, je n’avais jamais mangé de caviar de ma vie, à part trois oeufs une fois sur une noix de Saint Jacques. Deuxièmement, j’ignorais totalement qu’il existait du caviar français. Troisièmement… non troisièmement rien, c’est juste que je suis adepte du rythme ternaire.

Plus sérieusement, je faisais un peu partie de ces personnes convaincues que le caviar on en fait tout un plat alors que franchement, un bon petit toast d’oeufs de lompe (lump ?) et on n’en parle plus. Verdict après m’être un poil lâchée au moment de la dégustation: les oeufs de lump (lompe ?) ressemblent à peu près autant au caviar que moi à Catherine Deneuve (et encore, il parait que…) (de dos). En lire plus »

Mousse au chocolat et autres douceurs parfumées

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Parlons peu parlons bien, la recette de la mousse au chocolat de la tablette Nestlé dont je vous parlais hier est la suivante: 5 oeufs et une tablette de 200g de chocolat noir. Vous battez les blancs en neige bien ferme et vous mélangez les jaunes avec le chocolat fondu (au bain marie ou au micro ondes). Personnellement je rajoute une lichette de sucre, genre deux cuillères à soupe, mais c’est parce que j’aime bien que ce ne soit pas trop « fort ». Après, vous pouvez aussi mettre de l’extrait de café, des zestes d’orange, de la fleur d’oranger, etc. Moi je crois que je suis assez conservatrice de la mousse et que je la préfère nature. Ensuite, donc, vous incorporez délicatement les blancs d’oeufs au mélange jaunes/chocolat, avec une grosse spatule en bois c’est pas mal, l’idée est que ça se mélange sans que les blancs se « cassent ». Honnêtement c’est un coup de main à prendre, si j’y arrive, vous devriez aussi.

Et après, on laisse reposer au frigo, au moins une heure, trois ou quatre c’est mieux. En lire plus »

Beauty review #avril 2014

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Il me semble que je n’avais pas fait de revue beauty depuis un moment ou bien ? Pour être honnête, j’étais à deux doigts de vous proposer une vidéo, je ne sais pas, une envie de nouveauté, mais honnêtement une fois devant mon appareil photo en mode film, je me suis trouvée tellement bête à parler toute seule que j’ai immédiatement arrêté. Il faut que je trouve une idée un peu plus originale pour me lancer, si vous avez des pistes n’hésitez pas, d’ailleurs, ça vous dirait ou pas ?

Bref, parlons peu parlons beauté. En lire plus »

Hormonal et Glossy Box

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Hier soir j'avais la migraine alors en ramenant Rose de chez sa nounou, j'ai fait une halte à la pharmacie avec elle. 15 novembre, sortie des bureaux, pharmacie… monde.  

"J'ai a mal à la tête et je n'ai plus de médicaments", lui ai-je expliqué alors qu'elle râlait qu'elle n'avait pas envie d'entrer dans le "magasin des dicaments".

Elle m'a regardée, je l'ai regardée, elle m'a re-regardée et puis elle a dit à la dame de devant :

"Moi quand je serai grande je serai une MAMAN. J'aurai des SEINS. Et j'aurai mal à la tête. Des grooooooos seins et très mal à la tête."

Cette enfant a je crois saisi ce qui nous définit nous les femmes. Nibards et mal de crâne. Elle aime accessoirement aussi m'humilier, cela se confirme.

La photo ? Rien à voir ou un peu quand même (féminité, beauté, toussa toussa). J'ai reçu une Glossy Box. Gratuitement, je précise. Au titre de mes activités journalistiques d'ailleurs plus que bloguesques, je pense. Le concept, c'est un abonnement pour recevoir tous les mois une boite avec des produits cosmétiques miniatures. L'idée c'est qu'on ne sait pas d'un mois sur l'autre ce qu'il y aura dedans, si ce n'est que ce sont des nouveautés.

Bon à 10 ans j'étais affiliée à "Philatélique rencontre", le club des amoureux des timbres (une vraie punk). A 14 ans, j'étais membre du fan club de Rose Laurens. Et à 16 ans je commandais en cachette des trucs aux créateurs de beauté. Notamment l'embellisseur abricot qui avait comme qui dirait légèrement boosté mon acné. Ma mère quant à elle fut un soutien actif du docteur Pierre Ricaud (je me suis même demandé un jour si elle ne couchait pas avec lui) (en tous cas s'il est toujours de ce monde, Pierre Ricaud devrait savoir que sa piscine sur les hauteurs de Saint-Trop c'est en majeure partie à ma maman qu'il la doit).

Tout ça pour dire que j'ai une légère prédisposition à kiffer les trucs par correspondance. Après, sur les produits de cette boite là, j'ai vraiment apprécié le shampoing (suis une dingo des shampoings) et également le sérum Payot très agréable. En revanche les crèmes parfumées pour le corps je n'ai jamais l'idée de m'en mettre et je n'aime pas l'odeur de celle-ci. Quand à la poudre By Terry, elle est rose pâle et ça ne me va pas du tout au teint. Pas encore essayé la crème de jour. Bref, sur cinq produits, deux biens, deux bof et un je sais pas. Donc il faudrait voir à la longue mais je me demande si au bout d'un moment on ne se dit pas qu'on ferait mieux d'aller choisir soi même ses cosmétiques. Je pense qu'à la limite ça peut être bien pour les filles qui adorent tester plein de trucs mais qui n'ont pas forcément envie d'acheter des gros contenants. Niveau prix, ça situe aux alentours d'une dizaine d'euros par mois, 120 euros à l'année, c'est correct si du coup on ne fait plus de craquage chez Séphora. C'est trop si au final on continue d'aller se ruiner chez Séphora ET qu'on achète aussi de l'embellisseur abricot chez les créateurs de beauté (et le masque cosmence qui se détachait par lambeaux, ahhhhhhhh).

A signaler qu'il existe également la Jolie Box qui fonctionne sur le même principe mais par contre je n'en ai pas reçu donc je ne peux pas vous en dire plus.

Féminin, violence, mariage et éléments de langage

Mariage
Tu as vu ? J'ai mis mes chaussure de mariage aujourd'hui. Non sans les avoir dédramatisées par mon slim H&M, cela va sans dire.

Si les ampoules qui devraient se former dans les minutes qui viennent pouvaient se dédramatiser toutes seules, ça m'arrangerait. J'ai passé les 3/4 de mon mariage avec aux pieds les sabots Jardiland de ma mère.

Je t'ai déjà dit que j'aime la mode ?

A part ça, j'ai écouté Anne Lauvergeon ce matin sur France Inter. Figurez-vous qu'elle m'a bien rassurée. Vive le service public. Parce qu'il faut arrêter de se mettre la rate au crourt bouillon sans cesse. Ce n'est pas du tout dangereux le nucléaire, quand il est géré par Areva. C'est juste quand les centrales sont administrées par ces décérébrés de Japonais ou ces psychopathes de Russes., qu'on peut éventuellement redouter quelques pépins. Alors que dans notre village gaulois évidemment préservé de toute menace sismique (l'Espagne ? Un tremblement de terre ? Quand ça ?), l'atome est aussi inoffensif qu'un cochon d'Inde.

D'ailleurs pour votre gouverne, Anne Lauvergeon a de nouveaux éléments de langage. On ne dit plus "nucléaire" ou dit "énergie sans CO2". Et tout de suite, moi, je vois des éléphants roses un peu partout et de la chantilly dans les arbres. Merci Areva.

Voilà, sinon, je voulais vous en parler depuis dix jours mais en raison de nombreux imprévus pas prévisibles – un peu comme Fukushima -, j'ai laissé passé tellement le temps que j'avais peur que ce soit trop tard. Or ça ne l'est pas, puisque l'expo de cette jeune femme devait prendre fin demain mais est finalement prolongée jusqu'au 18 juin. Je n'ai pas vu les tableaux en vrai mais compte bien y aller pour vous donner mon ressenti en live. Mais ce que je peux en dire rien qu'à partir des photos que vous pouvez trouver sur le site de la galerie, c'est qu'il semble y avoir une puissance assez intense qui se dégage de ces toiles…

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J'aime l'idée de ces femmes qui s'enfantent, j'aime ces mains – j'ai déjà dit que j'aime les mains, en général, dans la vie, globalement ? – j'aime ces visages qui semblent être toujours le même, celui de l'artiste, en l'occurence. Voilà, Bénédicte Pontet est une amie de Claire, qui elle même avec le temps est devenue une amie. Mais je n'en parle pas pour ça, si je n'avais pas accroché, je me serais tue.

Béné3  Béné5

Bénédicte Pontet, La Violence dans le Féminin

Yu Gallery
15 rue de Seine
75006 Paris

du mardi au vendredi de 11h à 13h et de 14h à 19h
et le samedi de 14h à 19h

Une interview de l'artiste est ici, elle est, je trouve, passionnante.

Bon week end.