Catégorie : Plaisir des sens

Les bonbons de la corruption

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L'été dernier je ne sais pas si vous vous souvenez mais j'avais évoqué une distribution de bonbons haribos à Saint Martin en Ré qui avait quasiment viré au pugilat tellement tous ces gens désargentés qui passent leurs vacances sur cette île de prolétaires s'étaient battus pour obtenir un mini sachet de tagadas pink. A cette occasion, j'avais glosé sur les dites tagada pink dont on faisait toute une histoire pour pas grand-chose. Récemment, je vous confiais également mon amour invétéré pour les bonbons Arlequin qui hélas me niquent le palais et me collent des aphtes.

Ce que j'ignorais, c'est que parmi mes lectrices, il en est une qui bosse chez Haribo et qui s'est assigné comme mission de me prouver que j'avais tort. Pas pour les Arlequins, non, rapport que ça n'est pas la même maison. Mais pour les tagada pink. Cette adorable lectrice m'a suppliée (hum) de lui donner mon adresse pour me renvoyer un échantillon afin que je puisse vraiment juger sur pièce.

Après avoir longuement hésité (éthique, incorruptibilité et tout le tintouin), j'a accepté, à mon corps défendant.

Las, ce que je n'avais pas anticipé c'est que cette demoiselle ne faisait pas dans la demi-mesure. A savoir que vendredi, c'est carrément trois kilos de becs qui sont arrivés chez moi. Autant vous dire que l'hystérie de Saint Martin en Ré à côté, ce n'était rien. Imaginez trois enfants ouvrant une caisse de crocos, bonbons titeufs, chamalows et tagadas. Imaginez…

Merci à cette bienfaitrice, je garde son adresse pour les consultations à venir chez le dentiste, le nutritionniste, le spécialiste des addictions bonbonesques and co…

Ah et j'avoue, elles ne sont pas mauvaises tout de même, les pink. Surtout, elles sont tellement jolies…

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Edit: Je dois avouer que mes enfants me regardent depuis avec un respect immense. Je veux dire, le fait qu'on m'envoie ce genre de douceurs rien qu'à cause de mon influence, ça te pose une autorité maternelle.

Les cookies de Mike

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Juste, en passant. La semaine dernière, j'étais à fond dans les cookies. Une réminiscence de mon premier séjour aux States à 14 ans pendant lequel j'avais mis pas mal d'application à prendre les kilos qui me manquaient pour passer de la case "surpoids" à celle de l'obésité. Pendant ce temps, ma copine Béa  roulait sa première pelle au frère de sa correspondante dont le vert des yeux me poursuit encore parfois dans mes rêves les plus fous.

De rage et de dépit et aussi parce qu'ils étaient vraiment mortels, je mangeais donc les cookies amoureusement préparés par la mère d'Amy, ma correspondante à moi, anorexique et me détestant pour une sombre histoire de journal intime que j'aurais lu lors de son séjour chez moi trois moi plus tôt.

Amy n'avait pas de frère, la conne, et encore moins envie de se trainer le boulet complexé que j'étais alors. D'autant que pour sa part, elle avait depuis longtemps passé le cap du roulage de pelles et allait "down" sans qu'il fut besoin de la prier (en clair elle suçait). Autant dire qu'elle était très demandée.

Les souvenirs que je garde de ce séjour sont donc essentiellement culinaires, on a la jeunesse qu'on mérite, la mienne fut pavée de crises hyperphagiques.

Non mais c'était sympa, aussi.

Sur le moment, je veux dire.

Bref, la semaine dernière, j'ai eu ce goût de reviens-y, ce chatouillement des papilles obsédant. Il me FALLAIT croquer dans un cookie légèrement collant et caramélisé. Et comme le Laura Todd (meilleure imitation selon moi des originaux cuisinés dans les banlieues cossues du connecticut) est trop loin de chez moi, je me suis lancée frénétiquement dans un benchmark de mes recettes.

Verdict: Celle de Trish Deseigne est vraiment top mais les cookies sont un peu trop épais à mon goût avec une texture trop "briochée". Ils n'ont cela dit survécu que quelques minutes aux assauts des enfants et du churros. En revanche, cette recette là, les cookies de Mike, dénichée sur Marmiton, est tout simplement merveilleuse. Même cuits, ils restent mous. Et je ne sais pas si c'est le miel dedans mais au niveau du goût ils sont d'un savoureux. C'est bon quand une quête prend fin.

 

Bérénice, ou le plaisir comme doctrine

Food
Je vous avais parlé récemment (il y a deux mois ce qui en langage débordada est relativement récent) de la possibilité qu'une consultante fooding intervienne sur ces pages de temps en temps. Je suis très excitée, je trouve que ça fait chic, une consultante fooding.

Sachant qu'elle fait ça complètement gratos.

C'est moins chic, on est d'accord. Je veux dire, de ma part, c'est moins chic.

Bref, vous sembliez assez enthousiastes à l'idée qu'une personne sachant parler comme vous et moi (= capable de traduire les expressions aussi absconces que "faire suer les oignons" ou "monder les tomates") vienne éclairer vos lanternes et par la même occasion les miennes.

Avant d'entrer dans le vif du sujet et dans l'art du cochon (n'importe quoi, moi) je me suis dit que c'était mieux de vous présenter Bérénice, la consultante en question.

Elle s'est prêtée avec beaucoup de générosité au jeu des questions/réponses, en voici le résultat. Et dès la semaine prochaine, elle vous apprendra à faire…

LA MOUSSE AU CHOCOLAT.

Le genre de dessert qui ne supporte pas la médiocrité.

C'est parti mon kiki.

Edit: Je vous avertis, Bérénice est bavarde et c'est donc un peu long, cette interview. Mais je trouve ça personnellement super intéressant ce qu'elle dit. D'autant qu'elle a de l'esprit la petite. Surtout, au delà de la cuisine, elle parle du plaisir. Et le plaisir, c'est un peu le socle des théories zermatiennes. Du coup, pof, je m'y retrouve et à mon avis vous zaussi…

 

Alors Bérénice, qui es tu, quel âge as tu, d'où viens tu ?

Bérénice, 30 ans, mariée, gourmande anonyme. Je suis née en banlieue parisienne, et après quelques années à Paris, je suis repassée de l'autre côté du périph.

Kinder buenomane, nutelladdict, foiegrasvore… j'adooooore manger et cuisiner. Mon dressing est plus une succursale de la Fnac rayon gastronomie et Lafayette cuisine, que Zara ou Mango. Mes voyages sont articulés quasi exclusivement autour de la cuisine. Je dors cuisine, je bosse cuisine, je respire cuisine, je vis cuisine.

D'où vient ton amour de la cuisine, est-ce que toute petite déjà tu aimais faire fondre du chocolat ?

Toute petite, j'étais plutôt dans le genre chieuse, à dépiauter une chipolata pour en ôter le moindre bout de gras. L'approche des repas, surtout chez les autres, c'était pire que tout, l'Angoisse : impossible de savoir ce qu'il y avait dans mon assiette et comment ça avait été préparé. S'en suivaient des grands moments de solitude pour mes parents ( je m'en rends compte aujourd'hui …), de négociations en batailles, de chantage en crises de larmes, au final, je sortais de table sans manger.

Mais ça ne m'empêchait pas d'adorer cuisiner. Je me souviens avoir repeint plusieurs fois la cuisine de ma -très patiente- grand mère, à coup de mélanges de moutarde au sucre au riz cru au cacao en poudre … C'était mon atelier du petite chimiste !

Plus tard, quand mes parents ont divorcé, j'arrivais chez mon père, chaque week end, avec une cagette de provisions, des gribouilles et des bafouilles et je testais !

As- tu fais des études de cuisine ?

Le bac en poche, je savais ce que je ne voulais pas faire, mais le tri dans mes différentes passions n'était pas encore très abouti. Cinq ans de fac, deux ans de musique… et le tilt que si ce n'est pas maintenant, alors quand ? Et me voilà partie dans une formation de cuisine pour adulte, dispensée en ultra express : 6h par jour derrière les fourneaux, pendant 4 mois.

Dès les premières heures, le coup de foudre. L'évidence : moi, dans la cuisine. J'avais enfin trouvé ma place, et je m'y sentais bien. Du coup, je mets les bouchées double, pour obtenir un apprentissage dans une belle maison et je suis plus qu'exaucée quand j'apprends qu'il se déroulera au Bristol.

Quelle a été ta première expérience professionnelle ?

Ma première expérience a été mon apprentissage au Bristol. Une vraie grosse brigade qui fait peur (80 personnes), un chef charismatique qui te casse trois doigts en te disant bonjour tous les matins, un labyrinthe de couloirs, une pâtisserie, une chocolaterie, un service cocktail gigantesque, un room service hors norme, des produits d'exception… qui font que ça reste aujourd'hui mes plus beaux souvenirs de cuisine.

J'y ai énormément appris, tant sur les techniques culinaires, que sur les autres, et aussi moi même. Au début, j'avais l'impression d'être à l'armée : beaucoup d'hommes et pas franchement dans le style tendre ! Pas le droit d'être malade, fatiguée, triste, en retard … je ne précise pas que règles et syndrome prémenstruel, c'est total hors sujet. C'est limite si on remarque que tu viens de laisser un bout de doigt sur ta planche…

Mais au delà de ça, c'est "tous ensemble" : ça crie, ça hurle, ça gueule, ça brule, ça fouette, mais à la fin, il y a une vraie générosité, un vrai esprit de famille. Une fois que l'on a fait ses preuves, on découvre alors des hommes au cœur d'or, passionnés par leur métier, les produits et qui sont une source intarissable de savoirs.

Vis tu de cette passion ?

Aujourd'hui, je peux dire que je vis ma passion, et que j'ai en plus, la chance d'en vivre.

Je suis consultante culinaire (nan mais je rigolais pas quand je parlais de consultante fooding, hein, ndlr) et mes journées sont bien remplies. Bien sûr, il y a des moments de découragement ou de fatigue, quand je dois être loin de la maison plusieurs jours. Parfois, ça me démange aussi de retourner en restauration, pour ressentir cette adrénaline du coup de feu avant un service, et 3 h après, être exténuée mais se dire "c'est trop bon, vivement ce soir qu'on recommence !"

Mais partager tous les jours ma passion et continuer d'apprendre au contact de grands chefs, je ne changerai ça pour rien au monde !

Pourquoi as-tu envie aujourd'hui de partager tes secrets avec les lecteurs et lectrices ?

Autour de moi, depuis plusieurs années maintenant, c'est "ah bah tiens, toi qui t'y connait, ça veut dire quoi ça ? je fais comment pour réussir ça ? j'ai 12 personnes à diner après demain, aide moi ! t'as pas une adresse de resto ?" etc … Ce que je remarque le plus souvent, c'est qu'il y a un décalage entre ce que la télé-réalité et les blogs véhiculent et la réalité.

D'un côté, on veut faire croire à la ménagère qu'elle peut ouvrir un resto, parce qu'elle fait un super poulet rôti le dimanche en famille; de l'autre, les bouquins de cuisine sont parfois écrits dans un tel charabia que seuls les professionnels peuvent se risquer à tester la recette.

Alors de la même manière que je ne serai jamais coiffeuse, mais que faire des nattes à mes cousines, c'est à ma portée, surtout si on me l'explique correctement, je suis sure que si on prend le temps d'expliquer avec simplicité certaines astuces, certes, on ne fera pas naître des milliers d'Alain Ducasse, mais on prendra du plaisir.

Et c'est pour le plaisir, qu'il y a plusieurs mois déjà, lors de nos premiers échanges, c'était avec une immense joie que j'acceptai ta proposition !! On parle tellement de tout ce à quoi on doit faire attention, tout ce que l'on doit éviter etc, qu'il me semble plus que nécessaire d'aborder les choses d'une façon différente ! On va oublier les débats sur le sel, le sucre, le gras, le bio et on va juste se faire PLAISIR !!

Avec le nombre de blogs et autres ouvrages qui existent, tous les réponses devraient facilement être accessibles, mais je constate que ça n'est pas le cas. Aujourd'hui, pour moi, le plus important est de partager au delà de la recette (que l'on trouve facilement via n'importe quel moteur de recherche) : le choix des produits, du matériel, une astuce pour réussir à coup sur tel ou tel plat, et surtout, ne pas livrer une recette sans mode d'emploi, prendre le temps du détail et d'expliquer le pourquoi du comment.

Es- tu plutôt dessert ou salé ?

Dis donc Caro, je te demande à toi, qui tu préfères, de Philippe Jaenada ou Emmanuel Carrère ^_^ Tu me diras que l'un et l'autre ne se comparent pas et que finalement, c'est peut être une question d'ambiance, de moment et d'état d'esprit, au moment de la lecture… et bien pour moi, c'est pareil !

J'aime manger, gouter, humer, savourer, découvrir, me goinfrer ou manger du bout des doigts…J'adore particulièrement cuisiner les desserts, même si je salive plus devant la vitrine du charcutier que celle du pâtissier. La cuisine demande un chouya plus de rigueur que la pâtisserie et mon esprit tordu aimant la difficulté, je trouve mon plaisir à réessayer, encore et encore, jusqu'à ce que cela fonctionne.

Est ce que tu crois vraiment qu'on est tous capables de réaliser quelques chefs d'œuvre culinaires ou est ce que certains sont perdus pour la cause ?

Il me semble nécessaire de préciser une chose : la cuisine est un métier, qui s'apprend. Il y a une différence entre faire deux services de 100 couverts par jour et recevoir des potes à la maison.
Cependant, le point commun à tout ça, c'est le plaisir. Le plaisir de manger. Le plaisir de recevoir, et de vouloir faire plaisir.

Je pars du principe qu'à partir du moment où l'on aime manger, que l'on a envie de créer quelque chose de chouette et qu'on se donne les moyens, à quelque niveau que ce soit (même cuire des pâtes, ça s'apprend. Rien de pire que des pâtes molles fadasses, alors qu'une simple assiette de Penne au beurre peut devenir orgasmique, si on sait comment s'y prendre !), il n'y a aucune raison pour que cela ne fonctionne pas.

Il faut juste ne pas perdre de vue que réaliser un buffet pour 100 personnes ou une pièce montée avec sujets en sucre filé, quand on a du mal à faire une omelette, c'est peut être mettre la barre un peu haut … Et donc, chacun, à son niveau, est capable de réaliser un chef d'œuvre, oui !!!


Si tu devais citer quatre ou cinq outils indispensables pour arriver à cuisiner correctement, ça serait quoi ?

Une des premières choses que l'on nous répète à longueur de journée en cuisine, c'est qu'il n'y a pas de mauvais matériel, uniquement de mauvais ouvriers.

On peut avoir les plus beaux ustensiles, un fourneau 6 feux, un four vapeur et un batteur dernier cri, si l'on ne sait pas comment s'en servir, on ne peut pas espérer un résultat miraculeux.

Pour moi, la base de la réussite réside en tout premier lieu dans le choix des produits. Un bon produit, c'est déjà 50% de réussite pour la recette. De la même manière que l'on va demander conseil au pharmacien, quand on ne veut pas passer par la case médecin, les petits faiseurs des métiers de bouche sont des gens passionnés qui ne demandent qu'à transmettre leur(s) savoir(s). De plus, demander conseil à son primeur, son boucher, son fromager, qu'il soit dans les beaux de quartiers de Paris ou au Carrouf de Trifouillis les oies, c'est établir un lien privilégié avec lui et créer une relation qui réservera, à coup sûr, de bonnes surprises : outres les conseils avisés et les astuces recettes, il sera plus à même de mettre des tranches de jambon en plus ou une barquette de framboise cadeau, de temps en temps, dans le sac !

Ensuite, tout est question d'organisation et d'astuces. On ne peut pas avoir chez soi exactement le même matériel que le chef du restaurant. On peut acquérir certains éléments, mais ça s'arrête là. Il faut donc apprendre à cuisiner avec ce que l'on a sous la main, détourner des objets etc … Et c'est justement ce que je veux expliquer et faire partager à tes lecteurs !

Il faut également être organisé : réaliser une recette, c'est d'abord la lire, déchiffrer ce que l'on ne comprend pas, s'assurer que l'on a tous les produits, le temps nécessaire, puis, commencer. Sans perdre de vue que l'on ne s'attaque pas à plus gros que soit.

S'il y a une chose à retenir, c'est que maitriser les bases, c'est ce qui va permettre de pouvoir aiguiser notre sens de la créativité, et nous assurer plus de maitrise dans les recettes les plus complexe ; marcher, avant de courir …

Enfin, au cas où je ne l'ai pas assez répété, ne pas perdre de vue le PLAISIR. Passer la journée à s'arracher les cheveux sur une recette, c'est juste du masochisme !!

La vierge des flans

Moulin

Grosse grosse fatigue hier soir à l'heure d'écrire mon billet, thank's Rose qui nous a fait une belle grosse régression après quelques semaines de répit. Et quand je dis régression, je suis en plein euphémisme, je pense que certains nouveaux-nés dorment mieux que ne l'a fait cette chipie la nuit dernière.

Un non billet donc, qui recèle néanmoins une information capitale:

Je l'ai trouvée.

Quoi donc ? Ma besace Mulberry camel designée par Alexa Chung ? La paire de pompes miraculeuse, confortable et féminine et qui te fait perdre du poids rien qu'en l'enfilant ? Le famous vernis kaki-rose chanel ? Les bas qui tiennent et ne filent pas ? Le string qui ne rentre pas dans la raie du boum ?

Que nenni, tout ça à côté c'est pécadille.

J'ai trouvé LA part de flan.

Comme mes nombreux afficionados (reconquête de moi-même) le savent, je suis comme qui dirait une fétichiste de la part de flan, une obsessionnelle de ce gâteau pas chic pour deux sous, une toquée de la patisserie la moins bling de tous les temps. Une insatisfaite notoire également, qui passe donc son temps à être terriblement déçue d'une pâte trop farineuse, d'une préparation trop sucrée, trop gélatineuse, pas assez vanillée, trop liquide, trop chimique, etc.

A bien y réfléchir, que de moments gâchés à systématiquement choisir la part de flan quand je m'offre un gâteau ! Non parce que je SAIS qu'une fois sur deux la bête n'est pas à la hauteur. Mais en véritable chercheuse d'or, je suis dépassée par ma quête.

Ou alors je suis une dinde masochiste.

Il n'empêche qu'hier midi, alors que j'avais singulièrement besoin d'un remontant (c'est connu que qui dort mal bouffe comme douze le lendemain, cette punaise de gamine aura non seulement ma peau mais aussi ma ligne), j'ai enfin franchi le pas de cette boulangerie de la rue Saint Dominique, "Le moulin de la Vierge". Six mois que tous les matins je bave devant leurs millefeuilles (une autre de mes tocades) tout en me rappelant à chaque fois que c'est la patisserie la plus impossible à déguster sans en mettre partout.

Mais hier midi, je m'étais dit, fuck le chemisier immaculé, je fais péter le millefeuille.

Et quand la vendeuse a pris ma commande, j'ai demandé une part de flan.

En effet, de ça aussi je pourrai parler quand j'irai voir quelqu'un.

Mais cette fois là j'ai eu raison. Parce que je crois pouvoir clamer que mon interminable poursuite du flan parfait a pris fin ce lundi à 12h56 très exactement. Une pâte feuilletée tellement caramélisée dans les coins que je me demande s'il ne s'agit pas de cannelés passés au rouleau à pâtisser. Quand au flan, que dire de plus qu'il est aussi tendre que les fesses d'un bébé, délicatement vanillé, légèrement doré sur le dessus, ferme sous la dent malgré tout ?

Et le plus beau dans tout ça: il ne m'a pas collé de brûlures d'estomac. Ah parce que oui, il faut savoir que je me suis entichée du seul gâteau qui me met immanquablement des aigreurs.

De l'art de se punir.

Bref, voilà, finalement ce n'était pas tant que ça un non billet, je vous confie un tuyau d'enfer et croyez moi à ce niveau là c'est de la pure générosité. J'étais même pas obligée.

Là où on gagne un dessin d’Anne Mourat

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Etude pour la sculpture Como dos Extranos

Il y a quelques jours, vous avez été nombreux à tomber en amour pour les danseurs de tango d'Anne Mourat, artiste peintre et sculptrice. Je vous avais laissé entendre qu'il y aurait une suite, la voici.

Touchée et émue par vos réactions, Anne a repris une de ses études représentant ce couple, l'a retravaillé et le met en jeu aujourd'hui.

Pour gagner cette oeuvre signée et mesurant 35 x 52 cm, il vous faudra répondre à ces questions, dont les réponses sont sur le site web d'Anne Mourat.

1 – Citez le nom d'une sculpture et d'un dessin d'Anne.

2 – Pourquoi le titre d'un des bronzes est "La dame de Cœur" ?

3 – Quel est le nom de la sculpture qui a permis à Anne de remporter un prix en 2005

4 – Pourquoi le titre d'un des bronzes (un portrait d'homme) est "Le Naatalkat" ?

Vous avez jusqu'à samedi midi pour répondre et bien évidemment, c'est mieux d'aller sur le site d'Anne Mourat que de copier sur les copains. Mais comme je n'ai jamais eu l'âme d'un flic ou d'un contrôleur, vous ferez bien comme bon vous semble. Le churros tirera au sort le vainqueur lundi. J'envie déjà celui ou celle qui l'emportera, il s'agit d'une oeuvre d'art, quoi !

Edit: C'est moi où cet homme ressemble grave à Javier Bardem ? Rrrrhhhh…

Corsica douche

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Ce matin, alors que le soleil se levait à peine, je suis allée nager une dernière fois dans la si claire méditerranée. C'était comme entrer dans un immense bain d'huile, juste assez chaud pour que la fraicheur de l'aube ne soit pas désagréable. Cela n'a duré que quelques minutes, il fallait ensuite se doucher, fermer les valises, avaler un thé, compter les enfants, charger la voiture, embrasser mes parents, démarrer, s'arrêter quelques mètres plus loin pour vérifier qu'on a bien pris l'ordinateur, repartir rassurés, arriver à l'aéroport et constater qu'on a en revanche bien oublié la Nintendo du machin, rendre la voiture de loc, observer un silence de mort pendant que le gars vérifie tout et croiser les doigts pour qu'il ne voit pas la bricole de rien du tout du pare-choc qu'on ne comprend pas comment on a fait ça. Au final, il n'y a vu que du feu et c'est peu dire qu'on était soulagés.

Bref, ce matin, alors que tout était doré sur cette petite plage, je me suis une dernière fois baignée. Ensuite, j'ai pris ma douche sous le palmier du jardin, en ne cessant de me dire que quelques que soient les difficultés qu'on ne manquera pas de rencontrer dans les mois à venir, je pourrai me raccrocher à cette idée. Il y a, pas très loin, un endroit où l'on peut se laver sous un palmier…

Edit: Nous sommes donc rentrés à bon port et dès lundi, ce blog reprendra une activité normale…

Forza Corsica

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Si vous lisez ces lignes c'est qu'il existe quelque part un dieu de la 3G qui aura eu pitié de moi. Le paradis a en effet ici un prix, et celui-ci se monnaie en barrettes de réseau téléphonique. Autant vous dire qu'il y en a que ça arrange, en gros tous les membres de ma famille. En ce qui me concerne, ce n'est pas non plus le drame, je pourrais même y prendre goût, même si je n'aime rien tant que pouvoir bloguer au débotté, à la faveur d'une sieste de Rose ou d'une soirée qui se prolonge sans la perspective d'un réveil obligé le lendemain.

Non qu'il n'y ait pas de réveil obligé ici, ne nous méprenons pas, Helmut veille au grain. Mais j'arrive à lui faire son petit dèj avec deux neurones actifs, ce qui est moins évident lorsqu'il s'agit d'aller à mon vrai travail.

Bref, d'un côté je suis bien peinée de cette absence de virtualité webesque, d'un autre je dois bien admettre que la dimension quasi binaire – plage/pas plage – de nos journées n'aurait pas forcément nourri des pages et des pages. Idem pour mes photos dont désormais nous nous accordons tous à dire qu'elles sont excellentes, une petite voix me murmure qu'elles n'intéressent à priori que mon entourage restreint. Mais enfin, si j'écoutais un peu trop cette voix castratrice, j'aurais arrêté depuis lurette de me raconter.

Qu'à cela ne tienne donc, voici quelques une des fulgurances qui m'ont traversé l'esprit lors d'une de mes siestes sur le hamac – mon nouvel amour – sous un arbre qui ressemble à un figuier mais qui hélas n'en est point un, ou alors un stérile.

– Après avoir écumé depuis dix ans dès le mois de septembre tous les sites de locations saisonnières à la recherche de la perle rare, (certaines passent leurs heures perdues à remplir et vider des paniers imaginaires sur les portails de vente par correspondance, moi je rêve devant les maisons de luxe que jamais je ne pourrai me payer, chacun son truc) je crois que je l'ai trouvée. La maison rêvée, aux dimensions parfaites, au jardin clos qui donne sur la mer. Je n'en donnerai l'adresse bien sûr sous aucun prétexte étant donné que j'ai décidé, comme chaque année, d'y retourner l'année prochaine. Sachant donc que jamais je ne passe à l'acte, mais que là, peut-être.

– Un de nos voisins promène lascivement son corps parfait sur la plage. « Un connard qui à tous les coups bande mou », selon le Churros. Qu'on vienne me dire après que les hommes viennent de mars et les femmes de venus. Quand il s'agit de panser un ego blessé, on est tous faits du même bois. Manque de bol en plus, le gars est plutôt sympa. Le churros se console en comptant ses cheveux qu'il a plus nombreux que son rival de torse.

-Rose aime beaucoup la plage mais déteste le sable. Cette évidente contradiction rend les journées parfois assez longues.

– Depuis que son papa et sa maman sont en vacances, Rose dort toutes les nuits sans interruption, de 20h à 8h. Le point positif, c'est qu'au moins on a un début d'explication. Le point négatif, c'est qu'on n'a pas la queue d'une solution pour l'inévitable rentrée.

– Histoire de se mettre dans le bain pour son nouvel emploi, le churros révise l'histoire des systèmes d'assurance avec un grand A. Pour apprécier la portée de cette phrase, il faut savoir que le churros ne sait pas lire quoi que ce soit sans m'en faire un rapport détaillé par la suite. Joie.

– J'avoue avoir du mal à saisir la portée érotique des sociétés de mutuelles par capitalisation.

– Dans le Psychologies du mois d'août des sommités en la matière sont formels: fantasmer sur un voisin n'est pas tromper. C'est un complot ou quoi ?

– Rose traverse une période qu'on peut qualifier d'obsessionnelle. L'objet de son affection ? Kirikou. Qui est sans conteste un chef d'oeuvre. Mais qu'à l'heure actuelle plus aucun membre de la famille ne peut encadrer. « Mais qu'il se fasse bouffer par Carabah et qu'on n'en parle plus, bordel », ai-je pu entendre ce matin. A moins que ce soit moi qui l'ai dit.

– Je ne saurais toujours pas répondre à la question « c'est quoi le bonheur ?». Mais signe à mon avis que je touche du doigt la réponse, c'est que je ne me la pose pas. La question.

– Mon maillot Princesse Tam-Tam bustier corail acheté en soldes est un de ces objets qui me donnent l'impression d'être belle. Donc un achat à ne pas regretter. Sauf quand il s'agit de nager. Ce qui dieu merci ne m'arrive pas souvent. Mais qui, lorsque cela se produit, amuse énormément Rose, celle-ci regardant avec insistance mes flotteurs échappés du bustier, puis ses brassards, puis mes flotteurs, puis ses brassards… Ok on a COMPRIS.

– Je ne saurai pas encore cette année si je suis capable de rester plus d'une semaine sans me peser en conservant un rythme cardiaque stable. La maison est en effet dotée d'une balance de compétition. L'occasion de se prendre la réalité en pleine poire: la mienne me fait VRAIMENT un rabais de six kilos. Même en le sachant, ça fait mal. Le churros quant à lui est en dépression depuis qu'il est monté dessus. Ça plus le voisin c'est trop pour un seul homme. Là, il compte ses cheveux.

Allez, quelques photos histoire de ne pas vous laisser sans le poids des images. J'avoue aimer beaucoup celle de Rose au chocolat, oui, ici, je cuisine et fais des mousses qui tuent mémé.

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Vacances en Ré majeur

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Des années qu'on n'est pas allés à l'Ile de Ré, pour les mêmes raisons que nos visites à La Rochelle furent depuis 5 ans sporadiques aussi. Et puis là, est venu le temps de la résilience et des retours en terre presque promise pour le churros. Je ne connais pas grand chose de ce petit bout de terre au milieu de l'Atlantique, mes rares séjours y ont toujours été trop courts. Mais je sais que j'irai manger une glace au caramel beurre salé à Saint Martin, qu'on emmènera les grands en haut du phare de la Baleine, que j'irai me donner des airs aux Portes et pister Lionel et ses amis people à Ars. Ou l'inverse.

Je vais aussi rencontrer je l'espère Zoé Shepard alias La bureautière au salon du Livre de l'Ile de Ré.

Je compte par ailleurs dormir (beaucoup), lire (énormément) nager (un peu) et faire quelques châteaux de sable (ou pas). J'avoue, je hais faire les châteaux de sable. Je suis la reine du "Je te regarde", marmonné derrière mon bouquin.

Allez, à vite, si j'ai de la wifi, je posterai. Peut-être. D'ici là, bonnes vacances à ceux qui ont la chance d'en avoir et bon courage à ceux qui restent.

A part ça, les gagnants des places de ciné pour "Samy" sont

28 Carole
24 Desperada
15 Leyleydu95
67 Villadeste
34 carelle

Chacun gagne deux places, pour n'importe quel cinéma et n'importe quelle séance.

Et oui, en effet, le sort a choisi deux piliers de bar parmi les cinq vainqueurs. Je n'y peux rien si le sort aime les ivrognes. Pour les trois autres, ravie de votre arrivée dans le rade. Si vous pouviez, tous les 5, m'envoyer très vite un mail avec vos coordonnées postales pour que je puisse les transférer à l'équipe du film, ce serait génial. cfrancfr(at)yahoo.fr

Où l’on gagne du maquillage Ozmoz Mineral

2010-07-26

Donc aujourd'hui, sur PDR (ouais, si j'ai envie, moi aussi je donne un nouveau nom à mon blog parce que je le sens comme ça), on va gagner du fond de teint, mais aussi du gloss et même des eye shadows. Et tout ça 100% bio et garantis sans tests sur les animaux.

Et en quel honneur ? En l'honneur que c'est pour vous faire connaître une petite entreprise qui n'en veut. Ozmoz, c'est son nom, est gérée par Jean-Marie Bos, un ami de Lulu10, célèbre commentatrice de ce blog. Comme toute petite affaire qui se monte, Ozmoz a besoin de se faire connaître. D'autant que le milieu de la cosmétique n'est pas, comment dire, un marché sans concurrence. Et moi, tout ce qui est David contre Goliath, ça me parle. Tout ce qui est initiative libérée et prise à bras le corps aussi. Et quelque part, de l'esprit d'initiative, il en faut pour décider d'importer d'Australie des produits de maquillage minéraux afin de les vendre moins cher que ceux qui ont envahi ces dernières années les rayonnages des supermarchés. Moins cher mais de meilleure qualité. What else ?

Bref, ne nous voilons pas la face – même couverte de fond de teint – je rêve d'être celle par qui la gloire va arriver pour Ozmoz. Et si en plus ça signifie que certain(e)s d'entre vous peuvent gagner des super produits au passage, je dis bingo.

D'autant que pour me convaincre, Jean-Marie m'a envoyé un pot de fond de teint minéral from kangourouland. Et je dois admettre que je suis bluffée. Moi qui suis une tanche en maquillage et qui ai une peau qu'on qualifiera aimablement de difficile, j'ai l'impression d'avoir perdu quelques années et gagné en velouté.

Bref, je m'arrête là, j'ai déjà montré mon body hier, je vais pas exhiber mes pores aujourd'hui. Passons  plutôt maintenant aux règles du jeu.

Pour gagner, il vous faudra répondre à 3 questions. Pour la première, il va falloir aller fouiller dans mon blog, sachant que je ne me fais pas d'illusions, à la 4e réponse identique, plus personne ne va se faire suer. M'enfin c'est dommage, si ça se trouve le billet qui contient la réponse est tellement vieux que vous ne l'avez jamais lu. Or il est assez drôle (dit-elle en toute modestie). Pour les deux autres, il faut aller sur le site d'Ozmoz qui est super bien foutu. Même chose, je ne vous empêcherai pas de copier, mais bon, voilà, c'est cool de jouer le jeu, quoi.

Qu'est-ce qu'on gagne ? Plein de choses, c'est ça qui est cool:

1er gagnant: 1 Pinceau Kabuki + un Fond de Teint ou Bronzer 30gr (teinte au choix)

2ème: 1 Pinceau Blush biseauté + un Blush ou Bronzer 20gr (teinte au choix)

3ème: 1 Pinceau Fond de Teint + un Fond de Teint ou Bronzer 20gr (teinte au choix)

4ème: 1 Pinceau Définition Paupières + un Ombre à Paupières en poudre libre 10gr (teinte au
choix)

5ème: 1 Rouge à lèvres ou Gloss (teinte au choix)

6ème: 1 Rouge à lèvres ou Gloss (teinte au choix)

7ème: 1 Ombre à Paupière en poudre pressée (teinte au choix)

8ème: 1 Ombre à Paupière en poudre pressée (teinte au choix)

9ème: 1 Ombre à Paupière en poudre libre 8gr (teinte au choix)

10ème: Ombre à Paupière en poudre libre 8gr (teinte au choix)

Pour avoir la chance de remporter un de ces lots, il faut donc répondre aux questions suivantes:

Question n°1 – Comment s'appelle l'esthéticienne qui s'est occupée de moi lors du soin qu'on m'avait offert au Spa Caudalie du Meurice ? Indice: la réponse est dans un billet "minute par minute"

Question n°2 – Le Dioxyde de Titane (ou Titanium
Dioxyde en anglais), connu également sous la mention CI77891, est un
un minéral naturel largement utilisé dans la composition du
maquillage minéral.
Quelle est sa principale qualité ?
a- il assure une meilleurs tenue
du maquillage,
b- il procure une protection
solaire naturelle,
c- c'est un colorant rouge.

Question n°3 – Un produit cosmétique "VEGAN"
(ou végétalien) ne peut contenir de composants d'origine animale.
Donc un produit contenant l'ingrédient
"castor oil" (huile de castor) ne peut jamais être un
produit certifié "VEGAN" (végétalien). Vrai ou Faux ?

Vous avez jusqu'à 23h55 ce soir pour répondre. Je tirerai au sort les 10 bonnes réponses.

Edit: Par ailleurs, Jean-Marie qui est décidément très sympa, propose également de vous faire bénéficier de deux codes promotionnels:

– Un code pour la demande de 5 échantillons gratuits de produits en poudre libre : cflp07 (Validité jusqu'au 31/08/2010, limité aux 30 premières demandes)
– Un code pour frais d'expédition gratuits : pgpdr07 (Commande d'un montant supérieur à 50,00€, validité jusqu'au 31/08/2010)

Ah, dernière chose trèèèèèèèès importante. Pour jouer, il faut entrer son mail dans l'espace requis lorsqu'on laisse un commentaire. Pas pour que je revende vos coordonnées au grand capital. Juste pour que je puisse ensuite donner votre adresse à Jean-Marie qui entrera en contact avec vous pour vous envoyer vos cadeaux. Donc pas de fausse ou mauvaise adresse, quoi. Sachant que le mail n'est pas visible sur le site, que par moi. Voilà, je me tais, 1, 2, 3… Partez ! Go !

Venus et les Cupcakes


Cupcakes11

Opération sponsorisée

Il
y a quelques jours, la déesse overbookée, ambassadrice de Venus Oceana et moi-même sa marraine, on a
donc fait notre
deuxième activité offerte par Venus. Après la leçon de bien
recevoir à l'Atelier des sens, on a donc appris comment faire des
cupcakes, à l'atelier des gâteaux.

Rien que pour la gentillesse d'Audrey, la jeune pâtissière et pour la
joliesse de l'endroit, je vous conseille d'y aller.

Dans cette boutique, on vend tout ce que j'aime, à savoir les gâteaux
de ricains, cheese-cake, carrot-cake, yoghurt-cake. C'est simple, moi
dès que j'entends "cake" je me pâme.

Et donc là, le plan, c'était les cupcakes. Je vous arrête de suite,
personnellement je ne suis pas très branchée crème au beurre et toping
girly. Je trouve ça très joli dans les boutiques de Portobello road,
j'ai apprécié le changement sur les blogs qui sont passés des macarons
ladurée à cette nouvelle tendance anglo-américaine, mais disons que j'ai
rapidement été à nouveau écoeurée. Parce que moi,
la crème au beurre ça aurait tendance à me… beeerk. Je sais, on aurait
pu penser que
j'étais plus costaud que ça.

Sauf qu'à l'Atelier des gâteaux, les cup-cakes, on les cuisine avec une
base de gâteau au yahourt, donc, jusqu'ici tout va bien, et avec un
glaçage à… la mascarpone. Mélangée à de la crème fraiche. Et du sucre
mais ça va de soi. Tout un programme.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins: orgasme.

J'ai moins aimé les arômes artificiels qu'on peut mélanger au glaçage,
personnellement, nature ou parfum "speculoos" (on rajoute de la crème
de spéculoos, retenez-moi ou je fais un malheur) c'est ce que je
préfère. Un peu de colorant et le tour est joué, suffit ensuite de
coller une bannière vintage sur ton blog et tu es pile poil dans la
tendance Pandora, Cherry Blossom Girl ou autre Eleonore Bridge. Nan, je
déconne, ça se résume pas à ça, un blog trendy. Oup's, parait que ça ne
se dit plus, trendy.

Bref, le glaçage et toutes ces choses trop mignonnes qu'on met sur le
gâteau moelleux à souhait, ça donne à l'arrivée des adorables
mignardises que tu ramènes chez toi et que tes enfants ils se
prosternent à tes pieds.

Même que ce jour là, il y avait un copain du machin, le lendemain, mon
fils m'a confié qu'il lui en avait parlé pendant une heure avant de
s'endormir. Sa mère, depuis, me regarde avec une espèce d'admiration
jalouse, j'en suis un peu gênée. Mais pas trop.

Je crois que je vais lui offrir un rasoir
Venus. Avec les minutes qu'elle va gagner pour avoir des jambes de
gazelle, sûr qu'elle aura beaucoup plus de temps pour épater son fiston.
Bien que je doute que ses cupcakes arrivent à la cheville des miens, la
pauvre.

Voilà, Marie-Sophie et moi, on attend avec impatience la troisième
activité, c'est fou ce que ça crée des
liens, cette histoire d'égérie.
Si ça pouvait être, genre, un
drainage lymphatique ou toute
autre technique visant à éliminer les restes de mascarpone, on est
partantes. Et bien évidemment, on
arrivera aussi lisses qu'un smartphone, équipées que nous sommes !

Edit 1: Vous pouvez aussi aller voir ce qu'en dit Marie-Sophie sur son blog

Edit 2: Audrey est tellement sympa qu'elle nous a envoyé la recette de ses cupcakes, rien que pour vous.
Téléchargement Recette cupcakes

Voilà, je vous laisse avec quelques photos de cet après-midi, dont la plupart ont été faites par Gilles Bismuth. 

Cupcakes1
Cupcakes2
Cupacakes3
ça c'est mon sourire n°3, qui me donne un air trop malin.

Cupacakes4
ça ce sont mes doigts effilés pleins de cerise congelée. Mortel, les cerises congelées dans les cupcakes.

Cupcakes10
Je SAIS ce que ça peut évoquer. On choisit de ne pas en parler. Ok ?

Cupcakes9
Quelle rigolade, hein. Et rien à voir avec le fait qu'on a eu l'impression de faire des choses classées x avec un sex-toy en plastique bleu. Je sais, on avait choisi de ne pas en parler. j'ai rippé.

Cupcakes12
Noooon, je ne venais absolument pas de confier mes pensées coupables à propos de la douille pleine de pâte. Non.

Cupcakes13
Et ben ouais, chuis comme ça, j'avale.

Cupcakes6
Une photo pas posée, ça change.

Cupcakes7
Cupcakes5
Et voilà le travail, quand même !

Cupcakes14
ça c'est l'unique photo prise par moi, en fait, je sais que ça se voit, merci.