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Séville oh ma douce

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A Séville en hiver, il y a des oranges partout sur les arbres, qui ploient sous leur poids. Il y en a tant que l’on a très vite la sensation, peut-être totalement psychosomatique que la ville entière exhale un parfum d’agrume. Je veux absolument revenir lors de la floraison, je suis convaincue que là, le parfum n’est pas une vue de l’esprit.

Des oranges comme s’il en pleuvait – d’ailleurs parfois il en pleut, attention à la tête – et une douceur de vivre qui n’est pas qu’une expression un poil galvaudée. Il faut dire que tout prête à la sérénité: les dégradés de rose, d’ocre ou de bleu pastel dont les immeubles sont peints, les patios ombragés, les jardins aux quatre coins de la ville, le Guadalquivir, fleuve dont le nom lui seul vous fait voyager, qui s’étire langoureusement ou encore les terrasses riantes, où les verres de Tinto se disputent aux pintes de bières. Sans parler des odeurs de cuisine toutes plus alléchantes les unes que les autres et de la spécialité locale, le salmorejo, de la famille des gaspacho mais avec plus de mie de pain (tuerie absolue).

Et puis il y a ces balcons fleuris, qui, si l’on prend le temps de lever le nez, révèlent des carrelages en mosaïques, qui ne sont là donc que pour les passants les plus curieux. Il y a ces vierges et ces saints peints ou en faïences sur les murs, les trottoirs pavés à l’espagnole dont on imagine qu’ils renvoient un peu de fraicheur lorsque le soleil de plomb assomme la ville. Il y a ces mille et une places, les palmiers qui crient le sud, la cathédrale qui s’élève fièrement, construite sur une mosquée dont on devine encore certains murs et dont il reste l’immense porte d’entrée. Il y a le palais dingue de l’Alcazar, aux accents mauresques et byzantins, dont les jardins sont probablement les plus beaux jamais visités. Il y a cette folie kitsch de la Place d’Espagne, construite à l’occasion d’une exposition universelle en 1929 et que l’on aperçoit dans l’un des épisodes de Star Wars. Magnifique et inutile, tout ce que j’aime.

Il y a ce que l’on ne peut pas décrire avec des mots, cette magie qui parfois opère, celle qui vous fait rêver d’une autre vie là bas, pourquoi pas, qui vous serre la gorge à l’idée de repartir, qui vous donne des frissons et vous fait vous serrer contre votre amoureux, parce que tant de beauté vous rappelle à quel point vous l’aimez.

J’ai adoré Séville, j’ai adoré la découvrir en calèche le premier jour, comme des cons de touristes béats. Nous sommes allés de bar en bar, de ruelles en ruelles et de places en places. J’ai les jambes en compote à force d’avoir arpenté la ville mais j’ai pris soin d’oublier quelques coins, il me fallait une bonne raison pour y retourner un jour. On ne dit pas adieu à des lieux qui vous ont si doucement accueillis. Alors que nous profitions de nos dernières minutes dans le patio de l’hôtel, j’ai eu ma grand-mère au téléphone. « Tu es en Espagne ? Et bien construisez-y de beaux châteaux… », m’a-t-elle dit… En lire plus »

Chabadabada…

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La première fois que je suis allée à Cabourg c’était avec le churros, pour un de nos premiers week-ends sans les twins. Mes parents étaient venus garder les enfants et j’avais craqué mes économies – à l’époque je n’avais pas de blog, je vivais encore très chichement, je veux dire je PAYAIS TOUT, heureusement aujourd’hui je n’ai tellement plus jamais besoin de ma carte bleue que j’en ai oublié le code – pour lui offrir une nuit au Grand Hôtel. L’endroit m’avait toujours fait fantasmer, depuis ce passage de la Boum, quand Vic part rejoindre Mathieu qui bosse à Cabourg et lui fait croire qu’elle a fugué alors qu’elle crèche en toute simplicité au Grand hôtel avec Poupette. Évidemment, quand Mathieu la crame dans la chambre alors qu’il apporte le petit déjeuner – il est serveur dans l’établissement – c’est le drame. En lire plus »

Un week-end – presque – parfait

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Déjà, un grand merci pour votre participation au livre « L »Amour, #l’indispensable », le projet a été financé en trois jours et c’est en partie grâce à vous, je vous tire mon chapeau (hin hin hin) (cf la photo).

A part ça, pas grand chose si ce n’est que j’ai découvert une nouvelle maladie infantile ce week-end – comme quoi la parentalité est une source inépuisable de surprises, je pensais naïvement avoir fait le tour des miasmes avec mes twins et leurs défenses immunitaires inexistantes.

Comment s’apellorio, cette saloperie ?

Pieds-mains-bouche. En lire plus »