Catégorie : Music

A l’origine… Lyon

Pardon pour cette interruption des programmes, j’ai fait un aller retour express à Lyon pour aller voir Benjamin Biolay en concert. Je sais, moi même je me fais un peu peur, prendre un train pour écouter un chanteur, c’est sans doute la première étape vers la transformation en groupie. Mais la vérité, c’est que j’avais un peu besoin de ce sas de décompression, entre le stress du bac des Twins et les échéances à venir, je m’étais dit qu’un peu de musique dans ma ville natale ne pourrait que me faire du bien à l’âme. Et je ne regrette pas un instant. Je pensais profiter un peu de mes parents pendant cette escapade, mais il se trouve que ces derniers sont en vacances. J’ai donc eu leur grande maison pour moi toute seule toute une journée, ce qui m’angoissait un peu à vrai dire, mais qui s’est révélé extrêmement agréable, tant la solitude totale est devenue une denrée rare ces derniers temps. Et puis, donc, Biolay.  En lire plus »

Hello, it’s me…

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Bonjour vous. Pardon pour ce billet un peu tardif mais je ne me suis pas couchée de bonne heure hier. (N’est pas Marcel Proust qui peut). Hier en effet, j’étais au concert d’Adèle. Avec mes deux filles. Et franchement, j’ai été totalement bluffée, époustouflée, charmée, voire séduite par cette femme. J’y allais non pas à reculons mais en bonne partie pour mes filles qui fredonnent ses chansons régulièrement, au point de coller des crises d’urticaire à leur frère et leur père. J’ai toujours apprécié moi aussi, mais modérément, trouvant parfois son répertoire un peu trop déprimant. Mais j’ai découvert un véritable personnage, un monstre de scène, aussi drôle et exubérant que ses morceaux peuvent être tristes. Une femme « normale », riant de son postérieur qui ne tiendra pas sur le tabouret qu’on lui a préparé, multipliant les interactions avec le public et parvenant par la même occasion à donner l’impression que Bercy était une minuscule salle conviviale. Et surtout, last but not least, une voix à nulle autre pareille, une technicité rarement entendue en live. Elle fait ce qu’elle veut, part dans les graves, joue de ce voile si particulier, fait péter les watts dans les refrains et te remue parfois le bide jusqu’à te faire pleurer. En lire plus »

Thank you Sir

paul

Hier j’ai vécu un moment unique, quelque chose qui ne m’aurait sans doute pas manqué si je n’y avais pas assisté mais dont le souvenir désormais me portera pour toujours.

C’est mon époux – oui, là il est mon époux, je lui réserve cette appellation pour les grandes occasions – qui m’a offert ce cadeau, pour nos huit ans de mariage, avec un peu d’avance. Et je crois que ce fut le plus beau des présents.

Parce qu’hier, j’avais rendez-vous – quelques milliers d’autres personnes aussi – avec une légende. Sir Paul McCartney. En lire plus »

A plus tard mon Amour…

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Hier soir, je suis retournée au concert. C’est amusant, parfois je passe des mois sans y aller, et puis comme ces derniers temps, ensuite je les enchaine. Ces places pour Dominique A, je les avais achetées en février, un soir, sur un coup de tête après avoir écouté pour la 157ème fois en boucle son dernier album, « Eleor ». Je vous parlais lundi de Chedid, l’un de mes chanteurs « madeleine », écouté depuis l’adolescence. J’ai connu Dominique A à peu près à la même époque, un peu plus tard mais à peine, avec Le courage des oiseaux, puis Twenty two bar, ce morceau que je passe quasi systématiquement lorsque je suis aux manettes des platines dans une soirée. Je l’avais vu sur scène deux fois et j’en avais gardé ce souvenir de mélancolie enfiévrée. En lire plus »

Violetta, poussière d’étoile

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Il y a deux jours comme l’ont peut-être vu ceux et celles qui me suivent sur Instagram (comment ça tu me suis pas sur Instagram ?) la chérie et moi avons emmené Rose voir Violetta. Je vous ferais bien un minute par minute mais la vérité, c’est que je suis vraiment, vraiment crevée. Mais en gros, le churros avait eu cette idée tellement généreuse il y a quelques mois d’acheter ces trois billets. Une générosité qui n’a pas été jusqu’à poser un RTT pour s’y coller par contre. (il a un vrai travail, aussi).

Vous dire que j’y allais avec enthousiasme serait vous mentir (j’ai fait allemand 1ère langue).

Mais Rose étant – comme 98% des petites filles de 6 – 8 ans – fondue de la starlette argentine propulsée par Disney, j’ai laissé mon esprit critique au vestiaire et vamos au Zenith. En lire plus »

Même si tu as des problèmes, tu sais que je t’aime…

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Vendredi soir, avec Violette, queen des internets, nous sommes allées voir Véronique Sanson. J’avais déjà vu notre Barbra Streisand à nous il y a bien longtemps à Lyon, avec deux très chers amis. A l’époque, elle était accompagnée par un orchestre symphonique et je me souviens de deux heures suspendues au timbre de cette voix si particulière, capable de s’envoler si haut, pour retomber, quelques secondes plus tard dans les graves les plus sombres. Elle avait chanté tous ses morceaux les plus connus et Amoureuse m’avait tiré des larmes de kirsch, comme dirait l’artiste. Il faut dire qu’à l’époque, Facebook n’existait pas mais si j’avais du mettre des mots sur ma situation, j’aurais aisément pu la définir par « It’s complicated ». En lire plus »

Et plus je m’ouvre à toi…

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Hier soir, une nouvelle fois grâce à ma copine Mimi, qui achète systématiquement au moins deux places pour chaque date de concert d’Etienne Daho à Paris, j’ai pu à nouveau me délecter du répertoire tout bonnement merveilleux (quand j’aime je ne nuance pas) de cet artiste si particulier. Pour quelqu’un qui n’avait jamais eu l’occasion de le voir sur scène avant cette année, le moins qu’on puisse dire c’est que je me suis rattrapée.

Je ne vais pas vous redire à quel point j’aime Etienne. Oh et puis si. Je l’aime, quand il fait son petit mouvement de hanche, j’ai comme des petits courants d’électricité dans les extrémités (toutes). Sa voix, moquée par les vilains, est d’une sensualité qui vaut tous les octaves de certains gueulards fatigants. Il est généreux, sensible, avec cette petite once de fragilité qui donne envie de lui chuchoter à l’oreille qu’on aura toujours dans nos coeurs une de ses chansons, no matter what… En lire plus »

Daho, quelqu’un qui m’ressemble…

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Je blague souvent en prétendant ici que j’ai 29 ans (alors que j’avoue, j’ai presque passé les 31), mais hier soir, j’avais 15 ans. Je veux dire, j’avais VRAIMENT 15 ans (poke Baptiste).

Parce qu’hier, j’avais rendez-vous pour la première fois avec l’une de mes idoles d’adolescence. Un chanteur doux, un chanteur chic, un chanteur qui jamais ne me déçut mais que je n’étais jamais parvenue à voir en vrai. Je me souviens encore de cette frustration, alors qu’en première, j’avais réussi à m’acheter mon billet pour un concert unique à Lyon, j’avais du le revendre pour cause de bulletin désastreux (j’avais découvert cette année là, un peu tardivement, qu’il existait sur terre une espèce étrange et fascinante, le garçon). Une autre fois, ce fut une grossesse difficile, une autre encore, un spectacle sol-out. Une série d’occasions manquées, dont la malédiction est enfin brisée. En lire plus »

Elephanz: deux garçons dans le vent

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Hier j’ai rencontré Jonathan Verleysen, aux manettes avec son frère Maxime du groupe Elephanz, l’un des plus prometteurs de la scène française (je suis la critique musicale). J’aime bien parfois sortir de mon domaine de compétence, la musique en effet m’accompagne quotidiennement mais je n’ai en la matière que très peu de connaissances précises, ma carrière de guitariste ayant avorté le jour où mon prof, dont j’étais amoureuse, a cédé sa place à sa femme, lui même ayant des projets plus excitants que d’enseigner trois accords à une dyslexique des mains.

Pour une interview pointue sur les influences de ce jeune groupe, il faudra donc repasser. En revanche, comme à chaque fois que je me trouve face à un artiste, un vrai, un qui a décidé un beau jour que sa vie ce serait ça, manger parfois de la vache enragée parce que c’est le prix à payer pour assouvir sa passion, je l’ai interrogé là dessus: comment devient-on ce que l’on a toujours rêvé d’être ? Comment se passe le processus créatif ? Quelles sont les sources d’inspirations ? Et s’il était une ville ? (j’ai fini par mon habituel petit portrait chinois, je suis l’impertinence journalistique). Voici un peu en vrac et pas tellement dans l’ordre ce que j’ai retenu de ce joli moment au Zimmer, qui devient peu à peu « mon » endroit, et même si aucun serveur ne m’y reconnait (fantasme number one de la wanabee parisienne que je suis), j’avoue, j’adore prononcer ces mots puants de prétention: « voyons-nous aux Zimmer, c’est là que je fais mes interviews ». En lire plus »

Vanessa en demi-teinte

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Lundi soir je suis allée voir Vanessa Paradis au Casino de Paris. Je n’en étais pas à mon premier concert de la demoiselle, initiée il y a des années par ma copine Zaz, une inconditionnelle, presque sa jumelle cosmique, j’ai pris goût au magnétisme de la chanteuse. Je n’ai pas été fan de la première heure, mais sa voix a pris un grain qui m’émeut, je l’aime particulièrement lorsqu’elle s’aventure dans les graves. Et puis elle a une façon de danser, d’onduler, qui fait de ses concerts des moments un peu suspendus, pleins de délicatesse. Lundi cependant c’est une Vanessa en toute petite forme que nous avons vue. Dès la première chanson j’ai eu l’impression qu’elle oubliait quelques paroles, puis très vite sa voix s’est cassée, au point d’ailleurs que nous avons pensé qu’elle allait s’interrompre. En lire plus »