Alors alors alors.
Je vous vois bien, là, depuis une semaine.
Vous trépignez, les gens. Vous vous dites que j'ai perdu ma niaque, que
je me suis assoupie sur mon féminisme, voire que je me suis assise
dessus, hein ?
Ben oui, quelle autre explication à ce silence à propos de cet article délirant du Elle: "Les superwoman rentrent à la maison" ?
Et bien, heu…
En fait en ce moment le Elle j'en viens à bout le vendredi.
Pas
qu'il soit si touffu que j'aie besoin d'une semaine pour le terminer.
Non, que nenni ma mie. C'est juste que miss crampon n'apprécie guère
que je lise. Ou que je regarde la télévision. Ou que j'écrive. Ou que
je téléphone. Ou que je fasse caca.
Tu es en train de te dire que
je digresse, et qu'on s'en tape de miss greffon, ce qu'on veut c'est du
sang, de la castagne, du grand cri, quoi.
Et tu as raison. Et tort à la fois.
Parce qu'en réalité, ça a son importance, ce que je viens d'écrire plus haut.
En effet, j'ai lu cet article avec les yeux d'une jeune maman fraichement moulue.
Et je n'en ai été que plus ahurie.
Mais stop, avant de développer mon argumentaire, encore faut-il expliquer de quoi s'agissasse-t-il pour ceusses et celles qui ne lisent point le Elle.
En gros – tu me connais, je suis moyennement du genre à caricaturer donc crois moi sur parole – l'enquête uuuuuuultra documentée explique qu'on assiste à une tendance: le retour à la kasbah des cadres sup qui n'en peuvent plus de courir à droite à gauche et qui surtout ont envie de se "réapproprier la maternité". Avec quelques perles, du genre Charlotte, 44 ans, qui aime bien donner le sein en nuisette noire à dentelles, donc, et qui accessoirement estime qu'on devrait payer les femmes pour qu'elles restent à la maison, que pour la société ce serait un vrai plus vu que ça fait des enfants beaucoup plus épanouis. Ou Stéphanie, 34 ans, qui en plus de "constamment garder" son petit à ses côtés a décidé de ne pas l'inscrire à l'école: "j'aime l'idée de le laisser libre dans ses apprentissages", qu'elle explique, l'illuminée de la maternité réappropriée.
Attends, t'énerve pas, c'est vrai, je me moque un peu. Seulement moi la photo qui illustre l'article, elle me choque un peu. Désolée mais à quatre ou cinq ans – l'âge que semble avoir l'enfant -, je ne suis pas sûre qu'il soit sain de pouvoir disposer du sein de sa mère comme ça. Même si tout ceci est pratiqué sans la moindre ambiguité sexuelle – espérons-le -, la poitrine maternelle reste une poitrine. Et il arrive un âge où le petit garçon va bien devoir comprendre que non non non, les enfants n'épousent pas leurs parents.
Mais je m'égare encore, le sujet de l'article n'est pas celui de l'allaitement, même s'il est évidemment évoqué par quasi toutes les femmes interrogées et qu'une des personnes interrogées prônant ce retour à la maison n'est personne d'autre que… la présidente de la… Leche league. Bingo.
Mais bon, c'est pas comme si je n'avais pas déjà un peu épuisé le filon du nichon et de ses afficionados.
Et puis, le coeur du papier c'est donc le raz-de marée des mamans qui ne veulent plus bosser.
Et ce qui me rend hystérique – et le mot est faible – c'est qu'en gros à part une pauvre tribune accordée à cette brave Elizabeth Badinter qui va finir par collapser à force de voir à quel point la nouvelle génération prend un malin plaisir à piétiner des acquis arrachés dans la douleur par leurs mères, on n'a droit à aucun témoignage qui viendrait contrer l'idée sous-jacente de l'article à savoir: on ne peut pas être une bonne mère ET occuper un poste à responsabilité. Voire, on ne peut pas prétendre éduquer correctement un enfant ET travailler.
Alors déjà, moi ça me fait marrer parce que bien sûr, les femmes qui témoignent sont du genre pas trop défavorisées. Et surtout du genre qui ont des maris qui gagnent assez pour faire bouillir la marmite. Non parce que la plupart du temps tout de même, on n'a pas trop le choix. On est rarement caissière ou standardiste par plaisir. Et je parle de ces métiers parce qu'ils sont représentatifs des emplois très féminisés et souvent précaires, pas par mépris. Parce que moi par exemple je suis journaliste dans ma vraie vie et même si j'adore mon travail, c'est aussi une nécessité pour ma famille que j'aille au turbin. Vu que le loyer ne se paiera pas tout seul et que l'homme n'est pas le descendant de François Pinault. Et confidence pour confidence, après six mois de congé maternité (j'ai fait du rab), ça me fait bien flipper de retourner travailler. Ben oui, j'aimerais être rentière, comme 98% de la population. Les 2% qui restent le sont. Rentiers.
Ce qu'on oublie de dire aussi c'est que souvent, les femmes qui restent à la maison elles ne choisissent pas non plus. Rapport qu'il existe un truc de fou en France, le chômage. Et que bon nombre d'entre elles sauteraient sur le premier boulot venu si on leur en proposait un.
Donc le coup des femmes qui plaquent un boulot d'enfer pour s'occuper de leurs enfants "parce qu'elles le veulent bien", c'est moyennement généralisé.
Par ailleurs, le fait que l'homme soit par conséquent le seul à gagner de l'argent n'est pas trop abordé. Encore une fois, chacun vit son couple comme il l'entend. Je comprends qu'on puisse considérer qu'une femme qui s'occupe de la maison et des enfants fasse sa part du boulot. Il n'empêche qu'on peut appeler ça comme on veut, moi je ne connais qu'un mot pour décrire cette situation: la dépendance. A titre personnel, rien que l'idée de demander des sous à mon mari m'est insupportable. Il me semble que contribuer financièrement à la vie commune est indispensable à notre équilibre.
Mais admettons qu'on puisse très bien vivre en étant tributaire de son homme, encore une fois, je ne juge pas, chacun vit comme il veut, au risque de me répéter. Seulement voilà. Parfois, la vie réserve des surprises. Des bonnes mais aussi des mauvaises. Souvent des mauvaises d'ailleurs.
Du genre une jolie assistante qui n'aurait pas du yahourt sur l'épaule un jour sur deux, quand d'ailleurs ce n'est pas du vomi et qui finirait par devenir beaucoup plus qu'une assistante. Ou un vilain cancer qui serait récalcitrant. Ou un accident de la route. Ou tout simplement un licenciement. Voire, improbable mais sait-on jamais, une CRISE.
Bref, ce genre d'aléas qu'on redoute mais qui n'arrive pas qu'aux autres et qui fait que tout d'un coup, le choix, on ne l'a plus du tout, il faut se lever à nouveau le matin, prendre les transports en commun ou la bagnole et aller bosser.
Et quand on n'a pas travaillé pendant des années, même si c'était pour de bonnes raisons, vous savez combien on vaut sur le marché du travail ?
Rien. Ou pas grand chose.
Mais il y a autre chose qui me choque dans les témoignages. C'est d'ailleurs aussi ce qui défrise Elizabeth Badinter. Ce qui me chatouille aux entournures, c'est ce courant de pensée selon lequel la biologie justifierait la différenciation des sexes. En gros, la femme est conçue pour fabriquer des enfants et par conséquent pour les élever. Elle a du lait, donc il faut allaiter. Elle ne doit pas prendre la pilule parce que la pilule c'est mal, c'est pas bio.
On peut aussi bouffer son placenta, comme le disait l'une d'entre vous dans les commentaires récemment. On peut également faire caca dans un trou au fond du jardin et manger des racines histoire d'être total en phase avec la nature.
On peut supprimer le droit de vote aux femmes. Et exiger qu'elles demandent l'autorisation à leurs maris pour avoir un emploi. Et évidemment, interdire l'avortement, moyennement "naturel" également.
Ben oui, après tout, tout ça ce sont des victoires des féministes. Les mêmes qu'il est de bon ton de railler aujourd'hui.
Enfin ce qui me gêne, c'est qu'on insinue que la seule façon de bien élever son enfant est d'arrêter séance tenante de bosser, alors que je maintiens qu'on peut être très présente tout en travaillant et que surtout, un enfant n'a pas nécessairement besoin que sa mère soit derrière lui en permanence, qu'il peut s'épanouir en compagnie d'autres personnes que sa môman, qu'il DOIT même avoir l'occasion de cotoyer d'autres référents que celle ci.
J'ajoute qu'une femme qui s'épanouit dans son activité professionnelle est plus à même je pense d'être heureuse avec son enfant qu'une femme qui n'en peut plus d'avoir le nez dans les couches.
Pour conclure, ce qui me fait froid dans le dos, c'est cette mouvance actuelle qui marque un repli sur soi, un retour de la valeur "famille", valeur que je reconnais et apprécie mais qui lorsqu'elle est érigée en refuge absolu marque une peur de l'extérieur, une peur de "l'autre" qui ne présage rien de bon.
Voilà, en gros.
Je sais, c'était long et un peu confus.
Et pourtant ça fait des jours que je phosphore là dessus.
Putain ils avaient raison les britons. Avec la grossesse, mon cerveau a fondu.
Ou alors il est parti dans mon cul.
Amis de la poésie, bon lundi.
Edit: J'avais déjà parlé du féminisme tel que je le conçois ici, si tu veux
Edit2: J'aimerais vraiment que les femmes au foyer qui liront cet article ne se sentent pas attaquées. Parce qu'il n'est pas question ici de dire qu'on est une mauvaise mère quand on reste à la maison. Il est question de dire qu'on est pas une mauvaise mère quand on ne reste pas à la maison.
Un chat qui ne connait pas le changement d’heure = prems à commenter ton billet
Avec lequel je se suis TROP d’accord comme d’hab
Et qui me rassure parce ce que je lis par ailleurs sur les must do en matière de maternité en ce moment me donnent envie de rester nullipare for ever (en plus de me sembler un sacré retour en arrière).
Merci d’avoir écrit pour moi ce que j’étais incapable d’exprimer assez clairement et concisément pour le publier chez moi..
Ce qui m’a choqué c’est aussi l’absence de témoignage de professionnel de la petite enfance qui aurait pu relativiser ce qui est présenté ici comme une panacée : le fait que le marmot se tape sa mère 24h/24 pendant des années.
Parce que moi je reste persuadée qu’il faut séparer ce couple quelques heures régulièrement (je ne prône pas le 7h – 19 h hein si on peut faire autrement) pour le bien de l’enfant et de la mère.
Et dans les sociétés traditionnelles ou antérieures, où les enfants restent avec leur mère, ils sont/étaient en réalité en communauté (famille élargie,village etc..)
PS Chez moi le Elle arrive le Jeudi au mieux, je ne te dis pas quand j’en viens à bout…
Ce n’était ni long, ni confus…terriblement juste. Encore merci pour ce grand cri!
J’ai juste peur de ce qu’implique ce repli vers soi, et vers la valeur Famille (comme tu dis)… On a déjà eu droit à Travail…de là à ce qu’on ait Patrie…
Edit : lire je suis trop d’accord , mais vous aurez rectifié de vous même


Je me demande si ce billet va provoquer le même fight que celui sur l’allaitement.
je n’ai pas lu l’article de Elle mais en tant que fille de parents divorcés, j’ai été élevée avec l’idée que travailler était loin d’être une option pour une femme.(que ma mère elle aurait été bien emmerdée si elle avait arrêté de bosser, rapport que de pension alimentaire il y en eut peu ).
Dommage qu’il n’y ait qu’Elizabeth Badinter pour rappeler cet aspect des choses.
Sinon je dois reconnaitre que le mix bottes en cuir+nuisette+sein offert à un préadolescent est un concept vendeur
Un gnome qui ne connait pas le changement d’heure et je suis la deuxième à commenter!!
Je confirme tout ce que tu dis et surtout, chacun son choix.
Je voulais juste ajouter que moi, je qui a fait surtauter ma conscience féministe( et pourtant, c’est pas ma preoccupation principale), c’est Yann Arthus bertrand qui s’insurge contre la pillule sous pretexte qu’on rejette par l’urine des horlones feminines qui se retrouvent dans la terre et desequilibre l’écosysteme, et les animaux deviennent touts du sexe feminin. On s’en tape des limaces et des tanches femelles.
Et dans tout ca, pas UNE PENSEE pour nous, les femmes, qui avons enfin une sexualité et une maternité choisise!!
Pour finir, je vais citer ma grand mere à propos des couches lavables: les filles qui osent dire que c’est bien n’ont jamais eu le malheur de connaitre les couches qu’il fallait se taper à laver à la main
Bon lundi à vous
Comme toi la photo m’a choquée et pas qu’un peu.
Agaçant c’est gens qui s’érigent en maitres à penser. Il y a quelques années le même magazine (et probablement les mêmes journalistes) prônaient exactement le contraire. Le pire c’est qu’ils sont persuadés de détenir la vérité.
Chacune gère sa vie comme elle le veut et surtout comme elle le peut.
L’un ou l’autre choix (quand on l’a) sont aussi valables et de toute façon ce qui sera bon pour un enfant aura peut être un effet négatif sur un autre. Le problème c’est qu’on ne le sait qu’après coup.
Bravo pour cet article! Je fais partie des femmes qui ont aussi besoin de s’épanouir dans leur travail pour être bien à la maison et qui de surcroit élèvent seule un enfant. J’ai la chance d’avoir un boulot passionnant mais avec des horaires très compliqués. L’indépendance est ma liberté… C’est mon équilibre, ma part de bien-être à moi qui me permet d’avoir une grande qualité de relation avec ma fille de 6 ans. Je pense comme clairemm que le couple mère-enfant doit être séparé et on peut autonomiser, socialiser un enfant sans que ce soit de l’abandon bien au contraire.
Grosses bises à toi
La situation idéale n’existe pas
en tant que mère, on culpabilise forcément, d’être au bureau alors que son bébé est à la crèche et fait une poussée de fièvre, d’être à la maison tandis que le travail s’accumule au boulot…
J’adore mes enfants, mais j’ai été très étouffée en tant qu’enfant, du genre pas le droit de faire quoi que ce soit, et des comptes à rendre jusque très tard, alors les miens, j’ai fait le contraire : les rendre le plus autonomes possible
et surtout les confier sans arrière pensée aux personnes qui pouvaient s’en occuper du mieux possible que ce soit à la crèche, chez la nounou ou à l’école maternelle
On est toujours obligés de composer, non ? heureusement qu’il n’y a pas une seule bonne manière de faire et une recette miracle
Les conseils d’éducation sont toujours contradictoires et évoluent avec les époques, rappelez vous du couchez vos bébés sur le dos/sur le ventre/sur le côté
Allaités ou pas, gardés à la maison ou pas, ce dont les enfants ont besoin c’est d’amour et d’attention, point barre !
Totalement d’accord avec toi : ce débat, c’est un peu un truc de bourges, finalement. Peu de meufs peuvent se permettre de ne pas travailler. Même si, en parallèle du grand retour de l’allaitement, on assiste aussi à l’éclosion de la morale bobo du no conso, etc., il reste que quand on ne vit pas dans un appart gratos, il faut bien s’abaisser à des considérations bassement matérialistes telles que payer un loyer, assurer des repas à ses enfants, avoir chaud en hiver… Joli paradoxe de notre société du patrimoine : pour ne pas être matérialiste, il faut être chichement pourvu en… matériel. Je caricature, bien sûr. Pas tant que ça ?
Tout est dit, avec justesse et précision. Bonne journée
La photo … punaise, je m’en remets pas de cette photo !!
Alors oui parfois je rêve d’être rentière, mais je suis aussi rudement contente de ne pas avoir cédé à la naissance de mon deuxième j’ai refusé le congé parental … mon ex partait 6 mois plus tard !!!
J’aime mon indépendance, mon boulot (en général hein) et j’adore mes enfants !
Les psy vont surement s’éclater, trop de fusion c’est jamais bon, il faut savoir les laisser grandir nos gnomes …
Je ne peux pas ne pas laisser un commentaire…
Je ne sais pas si c’est du féminisme, je crois que c’est simplement de la lucidité…et la crise dont tu parles doit en faire cogiter plus d’une.
Je suis au chômage alors oui, je m’occupe mieux et davantage de ma maison, de mon enfant.
Mais ce n’est pas un congé parental payé comme me l’a dit une amie, c’est bien le chômage (et je suis bien sûr cadre sup, super diplômée et tout le bla bla).
Je vis très mal ce déséquilibre dans mon couple. Cela ira mieux lorsque l’indemnisation sera versée car oui, je veux payer ma part, même si elle n’est pas égale !
Mon enfant a conservé ses habitudes, celle d’aller 4 jours par semaine chez l’assistante maternelle car il y retrouve ses amis, il a toujours le même rythme et surtout, il prend conscience que le monde n’est pas sa mère.
Et ce petit bonhomme est super souriant, rit mille fois par jour et je pense qu’il ne m’en voudra pas de ne pas l’avoir allaité jusqu’à ses 14 ans.
De toute façon, le ELLE, sa mode, ses destinations vacances, même les plans pas chers, ce n’est pas pour la majorité des femmes. Avec un salaire correct, je ne pouvais pas acheter un seul item de ce qui y était proposé…
Je continue à l’acheter chaque lundi pourtant…que nous réserve celui d’aujourd’hui ? Mystère !
Cette photo ! Non mais quelle horreur !
Qui met des bottes le matin pour allaiter (ou juste nourrir) son enfant? Parce que là manifestement: ils sortent du lit (nuisette pas du tout sexy de la maman+ pyjama du bébé).
Sinon, je voulais aussi rebondir sur le commentaire de Vivi: si, les couches lavables c’est bien. Enfin, c’est pas plus mal que les couches jetables. Surtout aujourd’hui qu’on a des machines à laver, ça n’a plus rien de comparable avec les couches de nos grand_mères!
B R A V O ! ! !
As-tu tout dit? Je ne sais pas. Mais tu as en tout cas dit l’essentiel. Cet article m’a aussi défrisée… Je ne fais pas trop de débat sur mon blog essentiellement familial, mais j’ai failli en parler – mais je savais que tu le ferais et tellement mieux que moi. Je mettrai donc un lien vers ici ce matin.
Ce n’est effectivement pas donné à tout le monde (et est-ce souhaitable? comme tu le soulignes!) de rester à la maison, voire de travailler de la maison. J’attends qu’on nous ressorte un truc du genre: si les femmes restaient à la maison, il y aurait moins de chômage!
A titre personnel, j’ai toujours bossé. Quand ma fille est née, son père me tapait dessus depuis des mois déjà. J’ai enfin trouvé le courage de le mettre dehors quand elle avait 3 semaines. Je gagnais une misère, j’avais un loyer, une bagnole à payer. Mais un job qui m’attendait. C’est ce qui m’a sauvée. Depuis, ceux (y compris mes supérieurs) qui me reprochent de vouloir retourner travailler dans quelques mois (je prends un an pour chaque bébé, bon compromis entre le tout boulot et le tout maison je trouve), je leur dis vous ne pouvez pas comprendre.
Maintenant, chacun sa vie…
Chère Caro,
Votre exposé est très clair, varié, vous avez exploré toutes les possibilités pour les femmes..
NON, ce n’est ni long, ni confus et votre cerveau est on ne peut plus lucide.
Dommage que je m’interdise de parler Politique car j’aurais bien des choses à dire…mais ici, je ne m’en sens pas le droit. Et je ne veux pas parler de moi.
Chacun choisit la vie qu’il peut.
J’ai connu des femmes qui donnaient tout l’argent gagné au dehors pour le donner à la garde de leur enfant…
Et puis d’autres qui travaillaient chez elles…couturières ou autres… pour les élever
Et d’autres qui fuyaient leur foyer en gagnant plus que leur mari, et faisaient élever leurs enfants par d’autres…
Non, on ne peut discuter la dessus sans avoir des incompréhensions pour chaque cas…
Et surtout pas moi qui devient HORS du TEMPS… je sens que je vais passer ma journée à lire tous les comms. et je serai d’accord avec chaque cas.
J’ai vécu un autre temps et je suis là, en spectatrice. Dans ma vie je n’ai fait que parer au plus utile, et je continue. Amitiés et encouragements à toutes les mamans. M.L.
Je suis pas sûre, effectivement, que ce soit très sain de donner le sein à un gamin qui se trouve en plein Oedipe, voire qui l’a dépassé (mais peut-il justement le dépasser s’il continue à téter sa mère… huhummm….)
Sur le point de devenir primipare (voui, ça ne saurait tarder maintenant…) La photo me révolte, me choque, me hérisse, me, meuh? meuh!
Je ne me vois pas aujourd’hui cloîtrée à la maison, avec une vie sociale qui s’appauvrirait considérablement du fait d’un manque d’approvisionnement régulier en nouvelles têtes produit par les rapports sociaux de mon boulot.
Travailler est un choix -pour certaines-, une obligation pour d’autres, un plaisir avec beaucoup de chance, un mix d’un peu tout ça quand s’est possible.
Perso, ma liberté, ma joie de vivre (et mon chéri le comprend bien depuis 2 mois que je suis en arrêt) passent aussi par une préoccupation autre que mon foyer et moi-même, à savoir : mon job.
Bref, j’ai presque hâte de retrouver MON équipe.
J’adore et je suis complètement d’accord avec toi.
Voilà c’est tout pour aujourd’hui
La photo me choque aussi, ton article est juste et clair une fois de plus….
Et heureusement que l’on peut encore RIRE entre le travail (que n’ont plus certains…), la famille (qui n’est pas toujours la joie… et la…. Pat… et le reste!
En tant que mère au foyer, je ne me suis pas du tout senti agressé par ton article, par contre, celui de Elle…
Je n’ai eu aucun état d’âme à prendre un congé parental non prévu au départ, mais à choisir entre rester à la maison avec mon fils ou le voir à peine 2h par jour en me cognant un boulot crevant me faisant quitter la maison à 6h45 pour rentrer à 17h45 (au mieux…), le tout pour à peine plus que le SMIC( et devoir payer en plus la nounou…), ben, j’ai choisi. Et j’ai rempilé à la naissance de ma fille, mon congé va s’arrêter le 25 août 2009, je ne sais pas encore ce que je vais faire, retourner dans cette boîte de cons (enceinte de 6 mois, j’ai fait un malaise à 2 mètres du patron, qui n’a pas daigner s’interrompre 5 minutes pour venir voir ce qui n’allait pas, ça a été la goutte d’eau, avec tout ce qui se passait déjà)) ou démissionner (voire abandonner mon poste en ne retournant carrément pas bosser fin août), mais de toute façon, il va bien falloir que je gagner du blé.
Parce qu’effectivement abandonner son super-taf à ouatemille boules ou pas, ça doit pas être bien sorcier quand on a le papa qui gagne assez pour 2, 3… personnes au foyer, mais moi je vis grâce aux allocations de la CAF, cela paye ma part de loyer/bouffe/facture, le reste, je tape dans ce que j’ai mis de côté depuis des années, et ça diminue sévèrement.
Oui et les vaccins aussi c’est pas naturel, faut arrêter. d’ailleurs comme ça ça fait une bonne raison pour pas les mettre à l’école les mioches, ils y seront pas acceptés.
sacrifions tout ce qu’on peut pour nos enfants, les filles. boulot, seins, amis, vie sociale, vie sexuelle, loisirs, tout.
et après, quand adultes ils seront devenus et que ces petits merdeux auront des velléités de libertés et de vie autonomes, on pourra les regarder d’un air estomaqué et douloureux: après tout ce qu’on a fait pour eux! comment osent ils nous faire ça?
ben soyez rassurées. ils oseront pas.
Il y a bien longtemps déjà que j’ai compris que rien dans Elle ne me concernait vraiment. Leurs valeurs de parisienne branchouille sont à des milliers de km de mon quotidien.
J’ai allaité mon dernier enfant jusqu’à ce qu’elle ne le souhaite plus. Comme la majorité des enfants, elle a cessé vers l’âge de 2 ans. Ca m’a presque chagriné sur le coup.
En même temps, je n’imaginais pas aller beaucoup plus loin. Oui, il me semblait qu’à 5 ans, ce serait un peu beaucoup. Mais après tout, je ne jette la pierre à personne, je ne sais pas ce qui ce serait passé si elle était restée accrochée à mon sein…
Par contre, j’ai repris le boulot à la fin du congé mater. En plus ayant passé un an à la maison à préparer mon concours, il y a 10 ans, je savais que j’y deviendrais folle.
Bien sûr dans mes rêves, je bosserais à mi-temps. Avec 3 monstres, ce ne serait pas tout à fait du luxe. Mais voilà, je tiens à l’indifférence de mon banquier.
Bien que moi aussi mère indigne, je ne crois pas être plus mauvaise que celles qui sont à la maison. Et je pense comme toi que c’est un choix de riches, que les mamans solos n’ont pas non plus et que certaines arrières pensées sont nauséabondes.
Et ma vraie récompense c’est d’entendre ma fille expliquer à ses poupées qu’il faut être sage, parce que maman va au travail, parce que tu comprends, bébé, maman elle a besoin de travailler et elle aime bien ça aller travailler et toi aussi tu vas faire des choses super avec Marie-Laure (sa maitresse).
Merci pour avoir une nouvelle fois su trouver les mots justes pour traduire mes pensées !
Je trouve assez incompréhensible qu’un magazine comme ELLE, qui se dit à la pointe du mouvement pour les femmes, en arrive à publier de tels propos.
Un doute m’assaille : suis-je une rebelle ?? Et oui, mon homme gagne de quoi nous faire vivre tous les trois dans un confort certain… et je préfère travailler !
Oui, mesdames les rédactrices de ELLE, travailler, même pour une femme qui a un (des) enfant(s) peut être un acte volontaire guidé par l’épanouissement personnel et la volonté farouche d’être indépendante et libre !
Encore merci Caro pour ce superbe article !
Par moment j’en viens a me dedander si lire ELLE ne deviens un service d’ordre public..histoire de surveiller les c…ries qu’ils sont fichus d’imprimer, sur papier et de fait dans la caboche de certain(e)s.
Je ne suis pas maman, mais j’ai connu le travail dans différents milieu du mi temps sporadique aux 70 h par semaines payées 35h et encore. Et j’ai aussi connu le chômage et la dependance.
Aujourd’hui j’ai fait un choix qui me range (pour le moment)dans la catégorie des femmes qui restent à la maison et en plus elle n’a même pas d’enfant ! (en gros faignasse surement rentière ou vénale j’ai entendu les trois). Et si je sais pourquoi je me bats, si j’ai un couple épanoui, n’empêche..ne pas avoir un salaire entre autres, n’est pas facile tous les jours.
D’un côté je trouve que oui les femmes (pas forcement mères) au foyer devraient être reconnues elle bossent et pas qu’un peu, d’un autre voir les acquis sociaux acquis dans le sang (prenons au hasard l’avortement…) remis en cause parce que le retour at homme serait si…pratique.
Je peux aussi marcher trois pas derrière lui hein !!!
Ah ben non je peux pas c’est balot.
Ayé je suis furax. Et je ne lis mm pas le ELLE.
J’oubliais…je ne suis pas rentière, mais si je l’était le dernier endroit ou je serais c’est la maison !!!!
Nom d’un topinambour à roulette, rentière je serais en train de travailler sur le projet qui me tient a coeur, de monter une boite sur un autre sujet ..etc.
Olympe aussi a fait de bonnes remarques sur cet article.
Ici:
blog.plafonddeverre.fr/po…
A savoir, ce genre de’dossier’ pseudo chientifique, pseudo sociologiquement validé est récurrent dans les magfems.
Pardon d’avance, je sais que je vais encore m’eriger en madame moi j’ai tout vu aux yeux de certaines, mais le fait e t que je connais bien le milieu scandinave pusique j’y vie et qu’il est a mon sens le summum du feminisme.
Il ya en Norvege je vous le arpelle un ministere de l’egalite. oui.
je suis une maman, je travaille, j’ai des responsabilites et un job passionnant, j’ai allaité ma fille jusqu’a 6 mois et utlisé le systeme avec joie: mon mari a pris ensuite 4 mois de conges paternite avec notre enfant.
le systeme me semble PARFAIT.
mais je reste choquée par la tendance que prend l’ultra feminisme norvégien:
la mere utilise la totalite des congés, la mere reduit son temps de travail pour allaiter, la mere ne travaille qu’a 80% pour passer plus de temps à la maternelle avec son enfant…
Egalité???
et respect de l’autonomie de l’enfant??
je nous trouve très loin de mon idéal de feminisme qui visiblement est très proche du tien Caro.
Bon courage à toutes !!!
Que dire de plus que tout ce qui a déjà été dit ?
Comme beaucoup, j’aimerais bien aller chercher mon fils à l’école plus souvent, m’investir dans l’asso de parents d’élèves, faire de la poterie le mardi et du javanais le jeudi, préparer des petits plats sains et faire du shopping sans regarder les étiquettes… dans une autre vie peut-être.
A une période de ma vie, c’est moi, avec mon minuscule salaire, qui a entretenu un homme. Quand je l’ai quitté, j’avais à l’époque 10 000 Frs de découvert et un licenciement dans les semaines suivantes. Il m’a reproché de partir parce que tu vas avoir ton fric. J’ai répondu que oui, en partie. Au moins je savais ce que j’allais faire de MON argent, fruit de mon travail et de mon licenciement. Accessoirement, je m’en suis servie pour les besoins de première nécessité de notre fils… car lui ne m’a jamais versé un centime.
Il y a les choix qu’on peut faire, et ceux qui s’imposent…
Ahurissant cet article et cette photo…tout est très bien dit, j’ai peur de faire de la redite. Ce qui est sûr c’est que mon indépendance financière j’y tiens, on a même chacun notre compte comme ça on fait ce qu’on veut avec notre argent…si j’ai envie de me ruiner en chocolat, il n’a pas son mot à dire et il ne va pas me tirer la tronche parce que j’ai craqué mon budget fringues ce mois-ci.
Pour moi l’idéal serait de bosser à 50%, pour courir moins, profiter plus de mon chérubin mais continuer à m’épanouir autrement que dans une vie familiale…mais bon l’argent ne pousse pas encore sur les arbres, mon mec est encore moins payé que moi alors ce n’est qu’un rêve ) Dans mon immeuble (bourgeois), toutes les femmes qui restent à la maison, elles ont un mari avec un gros salaire (et les inconvénients qui vont avec à savoir un temps de travail astronomique et une vie en famille qui se résume au week-end). Je ne sais pas si pour elle c’est réellement un choix ou si cela fait partie d’un modèle.
Après avoir brûlé les soutiens-gorge, faut-il brûler Elle?
quant au fait de donner le sein très tard, il me semble qu’à partir de 2 ans et demi, 3 ans, le petite garçon découvre le plaisir de se tripoter la nouille alors je trouve cela un peu ambigü pour lui d’avoir toujours accès à cette partie du corps qui peut alors être érotisée par l’enfant….
Sujet délicat… je crois que chaque femme ( sauf extrème) essaie au mieux de gérer sa vie de femme, maman, épouse en fonction de ses moyens, de ce qu’elle veut, des possibilités.
Pour ma part j’ai fait le choix de démissionner d’un poste à responsabilité à la naissance de mon second ( et donc sans allocations ). J’ai donc vécu la vie de femme au boulot partant toute la journée et ne retrouvant son petit bout que tard mais pleinement et la femme maman qui est là tout le temps, qui vit plein de choses mais qui a parfois du mal aussi. Avec des avantages et des inconvénients des deux côtés… mais en me sentant maman à chaque fois.
Nous ( mon chéri et moi) parlons régulièrement d’une reprise ou pas d’un job de mon côté, mais pour le moment nous préférons notre vie actuelle. Certes avec le risque financier ( mais nous avons réduits drastiquement toute dépense en allant au strict minimum), certes avec toutes les remarques et l’incompréhension qui vont avec ( tu ne travailles pas ? …. ), certes avec des projets ( je rénove entièrement une maison de mes petites mains ), certes avec un réseau social plus développé ( je fais pas mal de bénévolat et je ne reste pas cloitrée), certes aussi en misant sur l’avenir ( j’ai refait par correspondance deux années d’études universitaires)… mais aussi avec une qualité de vie qui chez nous est plus grande, plus simple mais plus riche pour nous.
Une maman qui se sent bien, qu’elle travaille ou pas, apporte beaucoup à son enfant
Ma position est difficile face à ton article…
1° Objectivement je suis bien une femme au foyer, ca se sent à mes aisselles et ça se mesure à la longueur de mes poils de jambe..
2° J’ai fait deux enfants en 1 an et le dernier a 7 mois, je n’ai donc pas trop eu l’occasion de me poser la question d’un retour au travail depuis ma 1ere grossesse..
3° Ayant un bac+5, ca me fait mal au Q de ne pas exploiter mes possibilités et de n’être pas rémunérée pour elles..
4° Mais je ne concois pas de laisser mes enfants avant leur scolarisation en maternelle, ce n’était pas prévu que je réagisse en mère poule pourtant, ca s’est imposé à moi de suite, ce sont des choses qui arrivent hein?
5° Mon mari n’est ni rentier ni patron de Pme, il a un salaire moyen, on loue pourtant une maison en bord de mer et on ne se prive de rien. Par contre on ne se fait pas de restau ni de voyage même pas de week end surprise et on ne s’achète pas de fringues à tire-larigo pas plus qu’on ne va chez le coiffeur. Pourtant on a tout, TOUT le reste.
6° Je déteste l’idée d’avoir à partir travailler
7° Je déteste l’idée de ne pas travailler.
8° Je suis angoissée à mort par un imprévu qui fait que je me retrouverai seule comme une conne avec les gosses à nourrir et pas le moindre salaire au bout du compte en banque. La dépendance est atroce et je m’en bouffe les sangs.
9° Conclusion: ce n’est pas si simple d’être femme au foyer tout en culpabilisant de l’être.
Même pas en rêve je le lis cet article… Ton résumé me suffit amplement…
J’ai deux enfants, très épanouis, la joie de vivre incarnée… Et ils ont une maman qui travaille…
Ok, j’ai de la chance d’être à 4/5ème et de leur consacrer le mercredi… OK, j’ai de la chance d’avoir un mari qui travail de la maison ce qui leur permet de ne pas avoir à rentrer trop tard parce que maman travaille à l’étranger et a 45 km de route… Ok, j’ai de la chance d’avoir quelqu’un qui s’occupe de mon ménage…
Et tout cela constitue MON EQUILIBRE, et l’équilibre de ma famille… Et je ne permettrais personne de me dire que mes enfants ne sont pas heureux de passer du temps avec une nounou qui s’occupe merveilleusement bien d’eux et ou ils passent du temps avec leurs copains au lieu de s’ennuyer à la maison scotcher devant la télé…
Une de mes meilleur amie a choisi de rester à la maison pour s’occuper de ses enfants, c’est son choix, on en discute souvent, on se moque aussi gentiment des méthodes de l’une ou l’autre, SANS JAMAIS SE CRITIQUER OU SE JUGER…
la vie est une question de choix. Et j’emmerde ceux qui dise que mes enfants souffrent de mes choix.
Bon, là évidemment je vais avoir du mal à répondre à tout le monde. Mais sachez que je suis drôlement soulagée du ton de vos comms, j’avais peur de la levée de boucliers. Je suis à 100% d’acc avec le comm du confit c’est pas gras que je suis d’ailleurs trop contente de lire ici vu comment je l’adore, mais elle le sait. Je suis aussi très touchée par le comm de pascale à qui je souhaite bon courage. Et aussi Roxane. Et aussi Fran qui est lucide et modérée.
Et aussi Missgavotte qui a eu le courage de partir. Et aussi Mzelle Maupin dont je sais que la situation est parfois douloureuse.
En fait je suis fière de ce groupe que nous formons, de femmes debout, qui certes aimeraient bien avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul du fermier mais qui parfois doivent se contenter de margarine.
Je me comprends…
Je ne me suis pas sentie attaquée. C’était long comme tu dis mais il fallait tout dire, je comprend. Sujet compliqué, je ne suis pas d’acc avec tout mais sur le fond du fond (à savoir l’article et ces chères mères-au-foyer-qu’on-du-fric) je suis en total accord !
C’est pas encore aujourd’hui que je vais acheter ELLE !!!
Dginaa, tu sais, j’aime ton témoignage parce que justement il n’est pas manichéen. Bien sûr que rien n’est simple. Bien sûr qu’on voudrait tout. Et qu’on n’est jamais satisfaits.
Elizabeth badinter le dit très bien: le bonheur n’est pas une affaire collective mais individuelle. On ne peut pas espérer du féminisme qu’il nous rende heureuses. Ni d’une tendance back at home. Personnellement j’en ai mal au ventre à l’idée de retourner au boulot. Et j’en ai mal au ventre à l’idée de ne pas y retourner. Alors tu vois, on est un peu pareilles, non ?
Caliperi, voilà, ne pas juger. Et dans le Elle, les filles qui témoignent expliquent clairement que leurs enfants, eux, seront plus épanouis. Et je leur dis merde.
Amen
(et je dirais même plus : Faites que l’accouchement ne détruise pas ma capacité à l’énervement féministe, faites que je ressemble à Caroline !)
Brillantissime article !
Bravo Caroline
Bonjour Caroline,
Si ma mère vous lit, elle va vouloir vous adopter !
J’ai l’impression -mais je n’ai pas lu l’article- que les journalistes de Elle n’ont pas tout à fait mené l’enquête jusqu’au bout.
Le salaire maternel existe déjà: c’est le congé parental. Dans la nouvelle formule, si l’on ne s’arrête qu’un an, on touche environ 700 euros d’alloc par mois. Quand même. En ordre de grandeur, ça fait pas loin d’une pige de 10 feuillets, je me trompe ? Et attention, ce n’est pas un salaire parental mais bien maternel, puisque ce sont les femmes qui le prennent, à 97%.
C’est bien simple, l’avènement du congé parental est l’évènement historique qui a fait baisser le taux d’activité féminin. C’est pas moi qui le dit, c’est Dominique Meda.
De ce point de vue, les politiques qui voulaient -inconsciemment- renvoyer les femmes à la maison, ont gagné.
Je rêve d’un monde où tout congé parental indemnisé pris par une maman serait OBLIGATOIREMENT suivi d’un congé équivalent, pris par le papa. Ca leur ferait pas du bien, à nos chérubins, de passer plus de temps avec leur papa ? Les mamelles, c’est bien, mais les poils, c’est pas mal aussi !!
Sujet délicat, s’il en est…
Personnellement, chaque fois que j’ai été enceinte, je suis parti en congé maternité le plus tard possible (2 semaines avant la date prévue pour l’accouchement)… En gros, je partais à reculons.
Rester à la maison me déprimait… même pour élever mon enfant. Ce que ma mère ne comprenait pas, elle qui s’est arrêtée 2 ans pour m’élever (autre époque)
Je n’ai pas voulu prendre de congé parental, car je ne voulais pas me couper du travail…
Je ne suis pas une forcenée du boulot, je ne fais pas d’heures supplémentaires, mais j’apprécie de ne pas rester entre mes quatre murs.
J’ai passé des concours pour monter en grade( je suis fonctionnaire), passé des qualifications…
Après chacun voit midi à sa porte. J’ai une collègue qui en plus de ses congés maternité (elle a trois garçons), a pris des congés à rallonge pour prolonger le dit-congé, est à mi-temps (80%). Personnellement, je n’aurais pas pu.
Voilà un grand cri rondement mené !
De A à Z il est juste et clair, ça valait le coup de l’attendre quelques jours de plus !
J’ai bien fait de ne pas l’acheter cette semaine, alors. A la place du elle, j’ai acheté le marie-claire idées. Sauf qu’en fait je l’avais déjà, celui là. Ce qui me fait dire que je suis bien mieux à la maison à couver qu’au travail, tiens.
Et j’aurais mieux fait d’attendre d’avoir accouché + la fin de ma dépression post partum avant de lire ton billet, tu vois, parce que moi, je ne vais sans doute pas retourner travailler de sitôt. Parce que mon travail est à 80 km de là où j’habite, que les horaires des trains sont en train de tellement changer qu’après calcul savant je ne pourrai plus et travailler et essayer d’être de temps en temps à la sortie de la garderie. Et parce que travailler en local, si je trouve, ça me ferait prendre la bagnole, faire 80 km par jour (juste moitié moins), gagner 1/3 de moins, et redevenir l’esclave d’une nounou. Si j’en trouve une dans le coin.
Déjà, tu vois, je flippais à mort, bien qu’étant vraiment privilégiée niveau compagnon de route, rapport à tout ce que tu dis sur les sous qui manquent, la dépendance, l’absence totale de fibre foyerale. Je me disais que j’aurais qu’à repenser à tous ces dossiers passionnants qui me donnaient envie de partir très loin élever mes enfants. J’avais fait une liste.
Hé non. Là, en lisant ton billet, je me dis que je me la ferais bien en pré partum, ma dépression post partum.
Alors oui, oui, mille fois oui !!!
ton article est excellent !
j’avoue que j’ai toujours infiniment de mal à encaisser sans mordre les remarques perfides de certaines femmes au foyer – par choix – dans mon entourage, sur le mode de c’est tellement mieux pour l’enfant ! et puis au moins, je ne rate pas tous ces moments précieux, uniques, magiques etc etc
parce que tout comme toi, je bosse par choix et par nécessité et m’en porte très bien !
ton analyse – très claire, n’en doute pas – de l’article et de ses présupposés est excellente ….tu ne l’enverrais pas au courrier des lectrices du magazine ?
bonne semaine, biquette !!!
et ps : n’appréhende pas le retour au travail….j’avais moi aussi légèrement débordé ( 9 mois de congé mat) et finalement, la reprise m’avait fait le plus grand bien !
Bigre. Voilà qui ne donne pas envie de lire Elle – de toute façon je suis comme Virginie et Anne, bien obligée de constater que ce magazine n’a aucun rapport avec la réalité dans laquelle je vis… Brûler ELLE ? Voilà une bonne idée ! Par contre faudrait faire ça en grand, donc acheter un bon peu d’exemplaires. Pas top pour le budget, ça – crise oblige.
Excellent billet Caroline!
J’avais pas lu tous les comm….
allez, par solidarité et surtout par acquiescement , moi aussi je dis merde à tous ceux qui oseront me dire que mes enfants ne sont pas heureux et souffrent de mes choix !
non mais !!
Loop of kurland, merde alors ! tu sais tu ne fais que confirmer ce que je dis, à savoir que la plupart du temps il n’est pas question de choix. Et je suis persuadée que tu vas trouver une solution. Et sache que la dépression post-partum n’est pas obligatoire et systématique !
Fyfe, t’inquiète, l’accouchement ça énerve, je te l’assure !!!
J-Net, tu sais, justement, j’ai reçu un courrier de la caf qui me fait carrément de la RETAPE pour que je prenne un congé parental !!! J’hallucine. Et je trouve ton idée géniale !
Emmanuelle H, neuf mois c’est exactement la durée qu’aura mon congé, entre les arrêts maladie avant, le super congé mat du troisième et les congés payés mis en bout. Merci de me rassurer, j’avoue que je flippe vraiment ma race.
Merci à toutes pour vos appréciations positives, elles me remontent le moral, le féminisme n’est pas totalement mort, ouf.
Ca ne sent pas bon tout ça…parce que le coup des soit-disant intellos qui revenaient à la maison en masse, on nous l’avait déjà sorti y’a deux trois ans, sans doute pour faire vendre le bouquin d’une nana sur le sujet; sauf que là, le contexte a changé, et pas en bien, et j’ai effectivement l’impression, comme quelqu’un l’a dit dans un de ses com, que notre gouvernement adorerait que les femmes rentrent à la maison because ça ferait baisser les (mauvais) chiffres du chômage….et je ne suis pas parano, je ne suis pas non plus une adepte de la théorie du complot, simplement j’observe ce qui se passe et ça ne me plaît pas du tout; j’avais déjà eu ce méchant pressentiment lorsqu’on a annoncé les nouvelles mesures concernant les personnes au chômage (à savoir l’obligation de ne pas refuser plus de deux offres raisonnables, je ne rentre pas dans les détails du mot raisonnable, ça me hérisse encore).
Tout ça pour dire qu’en ce qui me concerne, cet article de Elle en gros il dit aux femmes Regardez, elles sont belles et intelligentes et elles renoncent à une belle carrière pour leurs enfants, vous qui êtes moches et sottes, qu’est-ce que vous attendez pour lâcher votre boulot de merde pour rentrer à la maison, la France vous dira merci!
Bref, ça pue vraiment tout ça, va falloir être très vigilentes mesdames…
bonne journée!
Pour la reprise, le plus stressant était le mode de garde, parce qu’en fin de compte, le travail en tant que tel, je ne l’appréhendais pas plus que ça !
et ce qui m’a soulagée, à tous les sens du terme – sauf financièrement !! – a été de prendre une nounou à domicile, une sorte de mary poppins, qui emmène les enfants à l’école, s’occupe de bébé, fait le ménage, le repassage et les repas….
voir du monde, faire des activités variés, papoter, se fringuer et se maquiller tous les jours…..et avoir la satisfaction de se dire je le fais en étant mère de famille nombreuse ! j’y arrive, yes !! je suis trop géniale etc etc….ben en fin de compte, c’est super agréable !
même si mon salaire servait juste à payer mary poppins ou pas loin !!
ne stresse pas !!
Dans mes bras caroline ingalls, je pense tout pareil.
Mère grand, revenez nous dire, une fois tous ces commentaires lus, ce que vous en pensez, j’aime votre regard.
Caro j’abonde, bien sûr. Et j’attire l’attention sur la place des hommes, la place qu’ils veulent bien prendre et la place … qu’on veut bien leur laisser. Les femmes sont largement responsables de la situation dans laquelle elles se trouvent. Combien de fois ai-je entendu je préfère le faire sinon IL fait n’importe comment ? Mesdames, les hommes modernes existent pour peu qu’on leur laisse un peu plus de place. Ca ne fera pas de nous de mauvaises mères. Je dirai même que ça fera sans doute de nous de meilleures mères : nous décharger de tâches dont nous nous encombrons dans un fantasme de perfection féminine qui, lui, est sans doute alimenté par la société et relayé de bouche en bouche, nous permettra d’être moins fatiguées, plus disponibles, et moins idéalisées par nos enfants. Il y a une manière très insidieuse de saper la confiance en soi de nos petits : être parfaites, c’est être pour les garçons irremplaçables, et pour les filles inégalables. Nous ne sommes que des humains, des femmes, pas des SUPERfemmes. Les hommes se sont poussés pour qu’on travaille, poussons-nous pour qu’ils s’investissent à la maison, poussons-nous ! pas seulement poussons-les ! Faites l’expérience : grève ménagère globale de 2 semaines. Et vous constaterez que non seulement vous êtes moins fatiguée mais que, ô miracle, la maison tourne; certes, différemment, certes pas dans votre acception de la perfection, mais qu’elle tourne tout de même!
Heureusement que t’es là Caro, merci!
Quand je dis que travailler pour moi est une question de choix, c’est vrai et c’est pas vrai… On a besoin de mon salaire évidement…
Peut etre qu’après avoir fini la construction de notre maison, on pourrais vivre avec un seul salaire… Peut être…
Mais je continurais à travailler… Parce que cela apporte beaucoup dans mon equilibre personnel et que mes petits sont heureux d’avoir une maman qui se sens bien…
Maintenant, je dis pas que c’est toujours facile non plus… Evidement, ce sont les jours ou ont est le plus crevée qu’ils demandent le plus d’attention et que parfois (souvent) ma patience à ses limites…
Et j’estime egalement que ça les responsabilise. Ranger sa chambre ou mettre son ligne sale dans les paniers, ça m’aide et ça lui apprend a gérer ses affaires et que ce n’est pas (toujours) à maman de repasser derrière lui…
Je suis maman de trois enfants.
Ma troisième a huit mois et ça fait deux mois que j’ai repris le boulot.
Pour mes deux premiers, je n’ai pas voulu de congé parental, j’aime mes enfants, mais j’aime mon travail.
J’ai allaité mes deux premiers pendant tout mon congé, et quelques semaines après mon retour au boulot.
Ma troisième, c’est plus compliqué. J’ai repris le boulot, mais j’aurai aimé pouvoir prendre un congé.
Financièrement, je n’ai pas pu. Mais je suis contente de travailler. (je précise que je gagne plus que mon mari).
J’ai allaité à 100% jusqu’à ses 6 mois, et je continue à allaiter le plus possible. Je tire mon lait au boulot.
Elle dort dans notre chambre et ne fait pas ses nuits.
Je refuse de la dresser à dormir à partir de 3-4 mois, comme j’ai fait pour ses ainés (ce dont je m’en veut mais bon, c’est fait).
J’utilise des couches lavables et j’en suis RAVIE. Le peu de fois ou je mets des couches jetables, en secours, ça pue, ça déborde, c’est galère.
Et oui, nos grands mères n’avaient pas de lave linge, nous oui, alors les couches lavables, ça part avec le linge habituel, et je n’en changerai pour rien au monde.
J’essaie de faire un juste milieu entre mes envies de materner ma poupette et mon désir de vie sociale, et les nécessités financières…
Et j’aime ton blog, même si je ne suis pas toujours d’accord à 100% avec toi :-))
J’avais pondu un comm mais l’antispam l’a bouffé. Entre temps, il y a eu celui de Caroline Ingalls qui développe ce que j’avais résumé. Voire aussi le post de ClaireMM sur la maternelle… restons aux aguets les filles !
vigilantes, pardon..
Je voulais juste préciser que j’ai vraiment fait le choix, pour mon numéro deux de prendre un congé parental, et j’ai tellement aimé être avec mes petits bouts qu’on en a fait un troisième entre temps, et là le congé parental s’imposait de lui-même financièrement parlant. Cela fait donc cinq ans que je suis à la maison et je l’ai plutôt bien vécu (et pourtant j’ai aussi la chance d’aimer mon travail); je suis cependant contente (bien que stressée) à l’idée de reprendre bientôt le chemin du boulot( à temps partiel si possible) de la même façon que mes enfants prennent le chemin de l’école, c’est primordial pour moi de n’être ni aliénée par mon travail, ni par des obligations familiales.
Je voulais enfin dire que ce qui est bon pour moi ne l’est pas forcément pour la voisine.
Eddie, merci… et tu es la preuve qu’on peut faire la part des choses…
Ton comm est d’autant plus précieux caroline Ingalls…
Bravo pour ton article.
Je vois ces comportements comme un réglement de compte entre fille (qui revient à la maison) et mère (qui a travaillé) : Vois comme je fais mieux que toi.
Ma mère ne travaillait pas et le spectacle de sa dépendance m’a vaccinée contre ce genre de tentation.
Dommage que l’auteur de l’article n’ait pas interrogé les pères, à défaut des enfants… Ils ne sont même pas évoqués. Pourtant je ne suis pas sûre qu’un mec qui rencontre une fille qui travaille, qui est autonome, et se retrouve avec une femme qui reste à la maison pour fusionner à l’aise avec ses petits soit toujours ravi… D’autant que c’est une pression (financière) supplémentaire pour eux.
Et puis, au delà de tous les risques collatéraux que tu évoques, il y a aussi, celui, inéluctable, d’être lâchée par ses enfants, le jour où malgré tout, ils auront envie de s’aventurer plus loin qu’au bout de ton sein. Si ça leur arrive. Je le leur souhaite, de tout coeur.
Moi aussi j’ai complètement halluciné en voyant l’artcile du Elle. Future maman que je suis, j’me posais déjà pas trop de question sur l’allaitement. C’est pas mon truc ! Mais quand je vois ce type d’article qui nous montre la soit-sidant wonderwoman qui revient entre midi et deux pour donner le sein à son gamin de 5 ans, ça a VRAIMENT le don de m’énerver !!!! Bonjour le sentiment d’indépendance et d’autonomie. Dans ce cas là, j’me dis que c’est la mère qui a un problème et que là faudrait peut être songer à arrêter là.
Bonjour!
bon moi la photo ne me choque pas plus que ça. cela m’étonnerait que cet enfant ait 5 ans et ça m’agace un peu qu’on prenne le problème à l’envers.
Mes seins sont un objet sexuel SI JE VEUX, à la base ils sont quand même faits pour nourrir mes enfants (si je veux, aussi).
Si quelqu’un voit du sexe dans le fait que j’allaite mon bébé, même grand, c’est lui qui a un problème, pas moi.
Et je dis ça avec d’autant plus de conviction que moi aussi, j’ai un mouvement de gêne devant un bambin (=bébé plus grand) allaité.
Mais je le réprime, parce que je sais que c’est socialement induit, et que ça repose sur des codes auxquels je n’adhère pas.
N’empêche que j’ai lu l’article, et que c’est une grosse dauble de non-journalisme superficiel et convenu, on est d’accord.
Et que ça surfe sur une pseudo vague de retour aux vraies valeurs dont le seul aspect pertinent serait d’alerter les pouvoirs publics sur la perte de confiance de l’opinion à l’égard des solutions d’accueil puis de scolarisation qu’ils proposent.
Oh mais attendez une seconde..on me dit que les pouvoirs publics n’attendent que ça, qu’on perde confiance. Au temps pour moi, tout est normal donc.
Sinon, je suis pour toutes les mesures qui donnent du choix aux citoyens, et en matière de parentalité je n’admets qu’une inégalité sexuelle: celle de la grossesse.
Vive le congé parental pour pères, donc, le paternage est à mon sens l’un des alliés les plus sûrs du féminisme moderne.
HA LA LA LA LA LA…….. Elle me semble de plus en plus loin de moi, tellement loin….. Je n’ajoute rien d’autre tout est dit dans les coms et dans ton article….. C’EST TRES JUSTE ET BIEN VU !!!!
BRAVO !!!
Vous toutes avaient dit tout ce qu’il fallait dire sur le sujet
voilà juste en résumé ce que j’ai dit un jour à une amie qui se voyait bien restée à la maison au bout de trois ans de congé parental puisque son mari gagnait convenablement sa vie
un mari aussi merveilleux qu il soit
il peut mourir, tomber gravement malade ou gravement amoureux d’un autre, perdre son boulot ,ou devenir plus du tout aimable et qu ‘on ait envie de le quitter et si on n a pas de revenus personnels on n a plus qu ‘à subir comme beaucoup de femmes du siécle dernier
elle a boudé quelques jours ….puis elle est retournée au boulot
bonne journée à toutes
Je pense qu’il y a des femmes qui sont contraintes pas la situation économique à rester à la maison et qui, pour masquer leur malaise, prônent ce retour à la maison pour montrer que leur situation découle d’un choix et ne leur a pas été imposé. Mais au fond, elles préféreraient un boulot où elles s’épanouiraient mais cela ne court pas les rues…. Et puis certaines femmes baissent les bras parce que les tâches ne sont pas partagées à la maison… Je vois surtout beaucoup de femmes qui, arrivées à la quarantaine, en ont assez des conditions de travail déplorables et des longs trajets jusqu’à Paris.
Et puis y’a des moments où on n’a pas envie de lâcher ses gosses, mais d’autres où les conversations dont tu parlais l’autre jour nous lassent … Le problème est celui de l’équilibre : trouver un travail à responsabilité avec des horaires corrects, c’est rare non ?? En gros, le boulot vraiment épanouissant implique des horaires de travail inadaptés à la vie familiale et là est le vrai problème, insoluble.
Pour ma part, je travaille chez moi : je peux m’occuper de mes enfants mais ma vie sociale est limitée…. l’équilibre n’est pas parfait mais satisfaisant, ce qui ne m’empêche pas d’être mal à l’aise avec les superwomen qui considèrent que je suis femme au foyer et qui me regardent de haut….et il y a là un problème. Je pourrais faire autre chose mais je ne le veux pas, car j’ai déjà essayé, j’ai été avocate, et c’était l’enfer…
La photo me choque.
Désolée, c’est long et confus !
L’éloge travail famille patrie voilà à quoi me fait penser cet article du Elle et la conjoncture actuelle ; A ceci on ajoute à la fin de ton article sur la peur de l’autre… Et on est en plein dans mon angoisse de voir le passé nous rattraper !
Vigilance 100%
J’ai de plus en plus peur de notre avenir…
des bises
Et je me marre parce que le code à taper pour mon comm est TQU : non ch’uis pas cucul !!!
Si tu es chez toi, allume la 5 sur on n’est pas que des parents, avec une discussion intitulée Chéri, je veux retravailler!. En plein dans l’actu doudou dismoidisdonc..
ET merci pour tous tes articles qui font du bien par où ils passent.
Bonne journée
L’homme n’est pas le descendant de françois pinault ? donc tu n’es pas salma hayek, ah, quelle révélation…
plus sérieusement, ce que tu dis est exactement ce que je ressens depuis quelques temps. On piétine allègrement les acquis du féminisme, on marche dessus, voir on se torche avec…oui, je sais, je suis vulgaire…
et moi, ça me fait déprimer. En tant que femme et en tant que mère. De plus, je ne sais pas si vous avez un peu zieuté la nouvelle génération masculine, ce n’est pas eux qui vont pousser les filles à revendiquer….
mais il n’y a pas que ça. il y a d’autres choses plus insidieuses. Tel que gossip girl (que je suis…) ou les séries du même genre qui montrent les filles comme des bitchs qui feraient n’importe quoi pour les mecs. Il y a les jeux vidéos de filles qui ne parlent que de mecs, shopping maquillage…mais merde ! quand encouragerons nous nos filles à se servir de leur cerveau ?
et je ne reviendrai pas pour la millième fois sur les nanas qui alignent les gosses pour les congés parentaux….je sais on va écrire ici même on peut être femme au foyer et féministe. eh ben non, on peut pas, désolée. Parce que comme le dit caro, derrière tout ça, il y a la dépendance financière. Et moi, je peux pas. Je gagne peu mais ce que je gagne est à moi.
je précise que mon mari n’est ni un tyran domestique, ni un radin chronique. Et je finirai en parlant des femmes battues qui quand elles sont femme au foyer ne partiront pas…puisque liées financièrement.
Ouh la !! j’avais pas fait gaffe à la photo ? c’est une idée à serena, ou elle est juste obscène ?
@ la luciole, de plus en plus de jeunes femmes ne veulent pas d’enfants. Si les mères arrêtaient de pleurnicher sur leur sort, peut-être aussi qu’elles en voudraient des enfants…les filles, une chose : vous pouvez avoir des enfants et un travail. Oui vous pouvez, nos mères l’ont fait pendant des années !
et c’est une femme qui pousse le balais dans les écoles qui vous dit ça. Parce que son balai, elle s’y accroche et ne veut pas qu’on lui enlève.
Bonjour Caro,
Première fois que je post mais je ne pouvais pas ne pas le faire!
Par adhésion. Par compréhension. Par soutien.
J’ai lu Elle. J’étais tout aussi navrée que toi. Que vous toutes.
Et pas plus tard qu’hier je tenais ce discours là à ma mère. Celui que tu as écrit. Le même, tout pareil. Il faut dire que ma mère, se sentant a posteriori un peu coupable -dans cette ambiance de retour aux origines du monde- me demandait si j’avais pâtis de son ‘absence’ de mère qui bossait. Grand Dieu non ! Bien au contraire, merci d’avoir montré le chemin. De l’indépendance, financière et morale.
J’ai 34 ans, je vis en couple, je travaille, j’ai deux enfants, j’ai la chance d’aimer le tout, et je combine tout ça.
La vie c’est comme une bonne recette, faudrait voir à pas oublier un ingrédient! Maintenant, on ne fait pas toutes la même cuisine. Et c’est bien comme ça. Simplement, que celles qui veulent (et peuvent) ne pas travailler ne s’érigent pas en prétresses de l’épanouissement ou de la protection de l’enfance.
Toi ma fille, toi mon fils, vous ferez bien ce que vous voulez. Du moment que vous le choisissez. Et c’est de ça qu’il est question, de votre liberté.
Alors voilà, Caro, et tous ceux qui ont laissé des commentaires avant moi, juste merci.
nb: désolée, je me relis et me rends compte que je te parle sans distance, mais je te lis tous les jours, toujours avec plaisir, et j’ai presque l’impression qu’on se connait…je sais c’est idiot…
Interpeller le gouvernement sur les modes de garde ? ben si les femmes restent à la maison, il n’y a plus de problèmes de mode de garde non ? je ne pense pas que ce soit l’idée de l’article. C’est un coup de magazine féminin pour faire parler et vendre…
Et bien tout pareil : je n’ai pas arrêté de travailler à la naissance de ma fille:
1) parce que j’adore mon boulot (j’ai cette chance)
2) parce que très franchement j’adore ma fille mais j’ai besoin de faire autre chose que de m’occuper d’elle.
Je pense que ça fait du bien à tout le monde: je m’épanouis au travail et elle s’épanouit au contact d’autres personnes.
je comprends tout à fait que des mamans préfèrent s’occuper de leurs enfants, chacun son choix j’ai envie de dire, mais qu’on arrête de critiquer celles qui ne font pas ce choix même quand elles en auraient la possibilité.
Encore une fois, chacune sa vision de la vie, de la famille et de la maternité.
On est pas une mère indigne parce qu’on travaille.
Et ça me rassure de voir que les commentaires vont dans ce sens
Je suis tellement soulagée que tu ais écrit ce post. J’en ai perdu des neurones à force de me demander ce que je pouvais faire pour hurler ma colère après avoir lu l’article en question.
Moi aussi, j’envisage d’arrêter de travailler comme je le fais maintenant pour m’occuper de ma famille (j’insiste, ma famille, pas seulement mes enfants), mais j’envisage aussi de monter ma propre boite, parce que les femmes chez nous luttent depuis 3 générations et je ne vais pas jeter aux orties ce que nous avons chèrement acquis. Et j’ai aussi conscience que la possibilité que j’ai d’arrêter, c’est un LUXE, et je vois partout autout de moi des femmes pour qui ce n’est même pas une option.
Et je suis tellement d’accord que les enfants ont besoin de voir d’autres personne, c’est n’importe quoi cette histoire d’être scotché à sa mère tout le temps. Si on parle d’un retour aux valeurs traditionnelles, au moyen orient par exemple, où c’est encore vaguement traditionnel ou je me trompe, jamais l’enfant n’est resté collé à sa mère, il vagabonde toujours de bras en bras au sein de la famille plus qu’étendue, et ça vous fait de bons animaux sociaux ça, croyez moi.
Enfin (moi aussi je suis confuse, mais c’est l’émotion) j’avoue que pour moi la perspective de retourner au boulot après 6 mois de congé mat, c’était comme une bouffée d’oxygène, parce que je ne sais pas vous, mais moi, je trouve ça très lourd la responsabilité d’une autre vie…
Merci Caro, je suis un peu moins en colère…
Mah-yu, personnellement cette photo me choque parce qu’on ne le voit peut-être pas là mais la nana est volontairement aguicheuse, en motardes et nuisettes, genre sexy en allaitant. Et je ne sais pas, pour le coup ça ne va pas ensemble. Mais en effet, là n’est pas le propos. Et sur le reste de ton comm, je te rejoins totalement, il y a une peur et une perte de confiance dans les modes de garde. C’est cette peur qui pousse les femmes à rentrer à la maison…
Caroline bis, oui, évidemment, tu as raison en ce qui concerne l’opinion de l’homme, totalement absente…
Nine, je ne peux qu’approuver totalement ce que tu dis, le problème est celui de l’équilibre…
Jude, merci pour ce premier commentaire, il est très émouvant…
Serena, j’aime bien quand tu es vulgaire, j’aime ton énervement !
Julia, moi aussi je suis rassurée…
Nulle en pseudos, bienvenue et merci pour ton témoignage à toi aussi. Je suis tout à fait d’accord pour ce qui est des enfants qui passent de bras en bras…
J’ajouterais aussi qu’on a plusieurs vies : une vie de célibat, une vie de femme mariée sans enfants, une vie avec des enfants en bas âge puis des enfants qui grandissent…
Une vie où on travaille, une vie où on ne travaille pas et parfois aussi heureusement une vie où on fait un travail passionnant qui demande un investissement personnel important (et oui, dans cette vie-là, il arrive qu’on culpabilise en raison du rythme qu’on impose à nos marmots)…
J’ai vécu ces vies-là et d’autres m’attendent encore : j’espère une vie avec un 3ème bibou…, une vie de retraitée (à défaut de rentière
Rien n’est gravé dans le marbre, l’important est que chacun(e) y trouve son compte et que les moyens (de garde notamment) soient mis à disposition pour que chacun(e) puisse faire le choix qui lui convient…sans culpabilisation ni jugement
PS : je suis dans ma vie je bosse à donf (mais à 80%), j’ai vécu des vies de chômage et des vies de travail purement alimentaire…ma maman s’est toujours arrangée pour bosser à la maison pour pouvoir nous élever mais raisonnera toujours dans ma mémoire la sempiternelle phrase je me suis sacrifiée pour vous
JE PARTAGE COMPLETEMENT LES IDEES EXPRIMEES DANS CE BILLET.
PAR CONTRE, JE ME POSE UNE QUESTION: POURQUOI CONTINUER A ACHETER UN MAGASINE COMME ELLE DONT LES ARTICLES SEMBLENT S ADRESSER A UN MICROCOSME SNOBINARD PARISIEN? EN EFFET, QUI SE RECONNAIT DANS CET ARTICLE OU DANS LEUR PAGES MODES QUI PROPOSENT UNE PAIRE DE BOTTES A 1200 EUROS (MON SALAIRE NET…) OU ENCORE DANS TOUS CES MANNEQUINS ANOREXIQUES QUI FONT LA GUEULES? PAS MOI PERSO…..
C EST POURQUOI, J AI DECIDE DE NE PLUS ACHETER CE MAGASINE D AUTANT PLUS QU AVEC LE NOMBRE DE PAGES DE PUB QU IL COMPREND, ON DEVRAIT LE DISTRIBUER GRATUITEMENT….
Bravo et merci pour ton article !!
pour nous les femmes qui nous sentons parfois des mères indignes de ne pas rester à la maison élever tranquillement nos chères têtes blondes ou brunes d’ailleurs
moi le choix je ne l’ai pas eu rapport à l’abandon du papa en cours de grossesse donc le choix était vite fait …après quelques années à mi-temps mais bon ça ne paye pas les factures j’ai repris à donf et après promotion un job tuant de stress et d’emm… mais quand je vois mon grand bonhomme de 11 ans aussi épanouie et heureux de vivre je me dit que finalement je ne dois pas avoir manqué grand chose !! on verra bien à l’adolescence !!les reprôches fusent quelquefois mais on a les week end pour se rattrapper en calins et bisous !!et comme je lui dit souvent c’est parce que maman se lève tout les matins pour aller au boulot qu’il est aussi gâté pourrie !!!
bonne continuation à toutes et à tous parce qu’il y a aussi des papas qui font le choix de coocooner !!!
Je lis rarement Elle, qui me fait hurler avec son coté pseudo intello et ses articles d’une naïveté et d’une culcuterie confondante, sans parler du conformisme à la pensée dominante du moment … Je suis d’accord avec toi, Caro, ça sent le coup fourré tout ça. Et quand on pense aux ravages mentaux que provoque ce journal qui hisse des mannequins anorexiques au rang de canons de la beauté, je n’ose penser aux ravages sur les jeunes mères.
Par ailleurs, je viens de lire attentivement les commentaires et je suis d’accord avec Marie-Laetitia: laissons de la place aux pères! Regardez nos propres com: le père en est singulièrement absent, et pourtant!
Oui, je suis mère de trois enfants, j’ai toujours bossé, et j’ai toujours trouvé ça dur et indispensable, mais mes gars sont tout à fait épanouis, éveillés, et féministes !
Samedi soir, discussion entre une maman en préparation (essai bébé) et mon méri et moi. On parle des modalité du congé parental, elle pose une question mais vous, pour un 3e, vous vous arrêterez 3 ans ? , réponses spontanées et simultanées :
Mon méri : ah oui !
Moi : ah non !
NB : méri s’est arrêté 1 an et demi pour notre fille. Mais il était au chômage à sa naissance, et la décision a été prise avec calcul du budget famille, néanmoins si ça n’avait pas été motivé par des raisons pécunières il ne l’aurait pas fait et il l’aurait regretté car il a a-do-ré cette année et demi
Mais il faut noter qu’il ne l’allaitait pas en nuisette ! attention !
ça n’apporte pas grand chose au débat, juste pour te dire que tu as vu juste pr le chômage et que parfois il y a des hommes qui placent par leur virilité dans leur salaire.
Chère Caro,
j’adore ton blog et te remercie pour tout ce que tu écris qui chaque matin me réjouit, me fait rire, m’émeut.
Je voulais simplement ajouter que je ne suis pas vraiment d’accord cette fois-ci avec ta réaction. Je sais, les bambins qui tètent, ça choque en France. A mon avis, celui-ci n’a pas 4-5 ans mais moins. Pour ma part, j’ai allaité le mien jusqu’à (presque) 3 ans avec un très grand bonheur (partagé). Pourtant, ça ne m’empêche pas de me considérer comme féministe. Je n’ai pas arrêté de bosser, j’ai toujours pensé que la séparation était nécessaire. Et il n’était pas scotché à moi pour autant mais heureux d’aller à la crèche, puis au jardin d’enfants. C’était juste une super relation et je ne le regrette pas car c’est aujourd’hui un enfant épanoui et surtout très autonome. Je crois vraiment qu’il n’y a pas de règle, qu’il faut laisser chaque mère écouter son instinct, par delà les préjugés, quels qu’ils soient, sans idéologie (et je suis bien d’accord par ailleurs avec le fait qu’il est idiot de prôner un retour de la femme au foyer, comme si c’était là sa seule valeur…)
Moi je suis mère au foyer par choix (et pas rentière!!!)
Mais je suis tout à fait d’accord avec toi.
Ils m’énervent c’est maîtres à penser, chacun mène sa barque comme il veut. Mais nous vivons dans une société, où on nous quoi manger, quoi écouter, quoi lire et que penser. Finalement on a le sentiment de ne plus être libre de décider.
Ton article n’est pas choquant il est lucide.
Moi aussi cet article m’a fait réagir.
Et le tien aussi car à chauqe fois j’ai l’impression que c’est soit tout noir soit tout blanc….mais c’est pas ça la vraie vie non?y’a des nuances quand même
On n’est pas soit une femme hyper active en talons aiguilles qui assure au boulot,soit une maman jogging/pantoufles qui (je te cite) passe sont temps le nez dans les couches
Mon petit parcours perso:
Quand j’ai eu mon 1er j’avais un super poste à responsabilité comme chef de com dans une grande boite,job que j’adorais avec tout ce qui va avec….sauf que bizarrement quand j’ai du y retourner au 2eme mois de mon fils (pas de rab possible pour moi) d’un coup j’ai moins aimé rentrer quand il dormait depuis longtemps,voire pas rentrer pour cause de déplacements pro.
Bon la première année (mal) passée,ça allait mieux on va dire,je me disais que c’était mieux pour lui d’avoir une mère épanouie (dans épanouie faut comprendre qui gagne-durement- sa vie de femme active)
Sauf que quand je suis tombée enceinte du 2eme,grosse crise,je ne voulais pour rien au monde revivre ça.
Je démissionne.
Rien à foutre que mon entourage crie au scandale (tu sais c’est pas si facile d’être une femme libérée) je veux voir mon enfant autrement que les yeux fermés dans son berceau.
Hyper bizarre au début…mais quand on a un mari intelligent (ah oui faut prévoir) tout se passe bien.
Bon, ça fait un moment que je lis car je suis en congé mat mais je ne commente pas. mais là, si car le sujet m’interpelle. j’attends mon premier enfant (dpa le 17112008) et que de jugement les gens peuvent donner, sur l’allaitement, sur le temps du congés.. moi, j’essaierais l’allaitement et si cela ne me convient pas ou ne convient pas à bébé, je stopperai..je trouve aussi choquant l’allaitement poussé, forcèment prêtant à confusion…..côté durée du congé, j’ai fais le minimum car pas de remplacement dans mon service où je suis d’ailleurs toute seule !(sauf les collègues qui vont gérer l’extrèèèèèème urgence) donc je vais me cogner 3, 5 mois de boulot accumulé à mon retour..je vais aussi laisser bébé de 7h à 19 H à la nounou car papa travaille et n’a pas forcèment d’horaire non plus (d’autant plus que c’est la CRISE, je vous le rappelle) alors, je demande, serais je une mauvaise mère ??? non car je n’ai pas le choix. je te rejoins complètement, on ne sait pas de ce que demain sera fait (1 couple sur 3 divorcent) et chacun doit être indépendant …mais on se sent jugé et obligé de constamment justifier (notamment en ce moment, ça se passent bien les vacances ?)
Ah. AH ! Merci.
Parce que moi, femme moderne pas spécialement féministe et nullipare jusqu’à présent, cet article m’a également défrisée.
Pour la photo que tu décries, oui, et aussi pour tout le reste…
Je ne vais pas me lancer dans un commentaire de ton commentaire de texte, il résume tout ce que je pense…
Et ça me rend un peu dingue, de penser que si je me réfère à cet article, je suis une mauvaise mère en puissance.
Putain de société normalisante à la con !
Mince alors,mona il aurait pourtant été mignon, ton mari en nuisette et bottes de motarde….
je ne pense pas que ce soit une question de virilité mais comme pour les femmes une question d’indépendance. En même temps, pour piquer une crise parce que sa femme gagne plus que vous/fait bouillir la marmite parce qu’il est au chômage, il faut vraiment ne jamais a avoir connu de problèmes d’argent. Parce que mon mari et moi on en a connu un paquet et lui se ficherait royalement que je gagne plus que lui….
enfin, pour en revenir à la discussion sus nommée, je pense quand même qu’on ne progresse pas dans le bon sens. Un tel article, il y a à peine 10 ans aurait provoqué les foudres de beaucoup de femmes. Maintenant, à part ici, on est presque résignés…c’est pour tout pareil, notez…
Et je n’ai pas l’impression de dépendre de lui (pas plus que lui ne dépend de moi en tout cas),je n’ai pas le nez dans les couches toute la journée…quel cliché!!
Attention ça va vous paraitre fou mais j’ai toujours une vie sociale et intellectuelle (autant que celles qui cancanent à la machine à café et qui ne vont pas voir d’expos faute de corvée course le samedi..)
Je ne suis pas avec mes enfants 24h/24 non plus mais j’ai évidemment le temps de faire pleins d’activités avec eux.
Je pense sincèrement que chaque femme fait comme elle peut/comme elle veut mais il faut malheureusement avouer que la femme au foyer n’a pas bonne presse ces temps-ci,on ne peut rien reprocher aux femmes qui bossent mais alors à nous autres….
Alors en attendant de faire le 3eme,j’ai repris une activité de chez moi,oui.
Je profite de mes enfants au jour le jour et si accident de la vie,mais je suis pleine de ressources et je ne vois pas en quoi je suis moins assurée que celles qui bossent (d’autant que je ne sens pas le vomi mais le chanel),carpe diem….
Si ton homme ne sait pas se servir d’une machine/s’occuper de ses enfants,est-ce que tu te préoccupes comment il fera si accident de la vie sans toi?
Comme tout le monde il se démerdera..
@ Deedee, ne mettons pas sur le dos de la société des idées dont seul elle est responsable…et le microcosme parisien dont il est l’écho !
@ alix, vois tu ma mère a quasiment élevé ma première nièce car sa mère travaillait hyper tard…en fait, je ne suis pas si sure que ça qu’elle travaillait mais le problème n’est pas là.
Donc, forte de cet exemple j’étais sure que j’allais travailler mais pas beaucoup et être disponible pour mon fils.
A l’époque, nous vivions chez ma mère. Résultat, je me tapais mes nièces, mon fils tout petit et ma mère et ses crises de nerf en plus !
Ca a duré quelques temps…trop longtemps en fait. Et mon fils n’a pas pour autant été premier de sa classe, n’est pas un gamin plus ou moins équilibré que les autres. Simplement, il est c’est tout.
Pour la deuxième, j’ai voulu m’arrêter trois ans. Pas moyen, je gagnais pas assez.
Maintenant ? mon fils est en internat où il s’épanouit loin de nous. Ma fille est en CE1 où elle va bien sauf qu’elle prend des réflexions à cause de moi. Ce qui n’est pas drôle tous les jours mais je n’arrêterai pas de bosser pour autant.
Marre de ces discours comme quoi la mère doit être toujours là pour ses enfants. Oui, elle doit être là. Sauf qu’un jour, ce sont les enfants qui l’enverront paitre. Et ce sera tant mieux.
N’attendons pas de reconnaissance. Pour avoir travaillé ou non d’ailleurs.
Comme tu le dis, hors de question de demander des sous à mon mari ; donc avant même de me demander si mes enfants seront plus ou moins épanouis selon que je travaille ou non, la réponse est JE TRAVAILLE !! Par contre j’aimerais bien travailler moins, du style un mi-temps pour profiter plus de mes enfants et surtout arrêter de courir tout le temps en les pressant de vite, dépêche toi et profiter plus de moi avec moi, moi avec lui, moi avec mes copine. Mais pour l’instant on a besoin de sous, donc boulot temps complet. Et si j’avais eu un super job me permettant d’entretenir toute la famille, eh bien c’est le papa qui aurait arrêté de travailler. Il dit qu’il aurait adoré être père au foyer et… entretenu
Quant à la photo, un frisson de répulsion m’a parcourue. Le côté sexy et, tiens mon p’tit chéri mes seins sont à ta disposition, j’ai franchement du mal.
Ah, et puis au fait, chez Claire-drôle-de-mère, ce week end, on parlait de la fin de l’école maternelle, qui semble programmée pour dans pas longtemps du tout
finalement, si nos enfants ne vont pas à l’école gratuite avant leurs 5 ans, 6 pour les moins chanceux nés en début d’année, y’a intérêt à ce qu’on apprenne toutes le crochet, non?
Caro, comment ça la dépression post partum n’est pas obligatoire? Je croyais que c’était comme la visite des 3 mois, l’écho des 22 semaines, et les 30 kilos par grossesse. On m’aurait raconté des craques?
Mais t’inquiète: je ne suis pas à plaindre, je peux retrouver facilement du boulot, le père gagnera bien notre vie… Et je n’ai pas très envie de laisser n° 3 à une nounou, ni de ne pas être là le soir, ni que le père qui a un boulot pas facile plaque systématiquement tout à 17h59.
et finalement, le crochet, c’est facile.
Sujet qui me touche aussi énormément…
Perso j’ai l’impression que c’est une tendance lourde en ce moment les femmes à la maison entre la maternelle qui est menacée, l’allongement du congé maternité…
Moi j’ai 2 petits, 4 et 1 ans, et mes 2 retours de congés maternité, qui ont duré quasi le strict minimum (je suis cadre d’une part, et je tourne en rond quand je suis face à face avec un bébé plus de 2 mois, même si c’est le mien, d’autre part), n’ont pas été une partie de plaisir : les missions intéressantes avaient été filées à d’autres, et j’ai l’impression d’être sous surveillance depuis…
Bonne chance pour la reprise après un congé encore plus long…
Bravo pour ce bel article, 100% d’ac avec toi.
Je me permets juste de rajouter mes réflexions perso, étant donné que j’approche la trentaine et que je commence à réfléchir sérieusement à la question de maternité !
Pour qu’on puisse bien vivre une vie professionnelle combinée à une de mère + une vie d’épouse + une vie de femme, il faudrait déjà que le réseau de crèches et d’assistantes maternelles soit un peu plus développé et que les femmes qui souhaitent se mettre en mi-temps ou autre temps partiel pour mieux voir leurs enfants grandir puissent le faire sans que cela ne plombe en grande partie les revenus du ménage.
@mariposa, oui tu as peut-être raison mais il est clair que les femmes qui font ce choix et dont parle l’article n’ont absolument pas l’intention de mettre leurs enfants en crèche ni de les confier à une assistante maternelle. Donc, le débat n’est pas là, à mon sens.
Maintenant, si on cessait de nous parler de nourrices indifférentes/maltraitantes/pédophiles/qu’on doit surveiller avec une caméra (merci DHW, d’ailleurs !), de crèches où se développent des épidémies/avec un manque d’hygiène déplorable/avec des puéricultrices indifférentes/maltraitantes/pédophiles…et je ne vous parle pas de ces monstres d’enseignants…
en même temps, là où je bosse, les parents laisseraient volontiers leurs enfants à l’école de 7 heures à 21 heures….et pas forcément par obligation !
dernière anecdote : ma mère a une amie dont la belle fille est militaire. Elle s’est battue à mort dans un milieu dont l’ouverture d’esprit féministe est disons discutable pour être la première femme à monter sur la jeanne… après la naissance de sa fille elle a tout arrêté et est devenue assistante maternelle. Sa belle mère en était malade !
Bonjour,
Je suis à la fois lectrice de votre blog et lectrice de Elle, et je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre interprétation de l’article, je n’ai pas eu l’impression que le magazine érigeait en nouvelle it attitude ce comportement que je trouve moi aussi choquant et inquiétant ( étant moi même mère de 2 grands enfants et n’ayant jamais arrêté de travailler , hors le congé mater)mais se faisait le relais d’un courant malheureusement existant, que l’on peut voir à l’oeuvre même chez les jeunes générations ( je suis prof, et d’année en année, je n’ai pas l’impression que les filles de mes classes brillent par leur conscience féministe !)ce que remettait justement en perspective l’intervention de Badinter.Alors oui, Elle est frivole, insupportable, branchouille, incohérent et tout ce qu’on veut, mais je le trouve assez bonne caisse de résonnance de certains faits de société ( et qu’ils se situent dans des milieux sociaux aisés ne change pour ma part rien au constat )
Sinon, bonne continuation pour votre blog que je lis souvent avec plaisir !
31 ans , en congé parental depuis 2 ans, pas choisi…
C’était pour suivre mon mari qui change sans arrêt de ville, le bougre !!!
Toujours est-il que j’ai trouvé très dur d’arrêter et oui, il vaut mieux une maman épanouie au travail qu’une maman qui en a marre d’être toute la journée dans les couches.
Dans l’aticle, celle qui m’a le plus énervée, c’est celle qui n’a pas inscrit son enfant à l’école parce qu’elle aime qu’il soit libre dans ses apprentissages. Elle m’a un peu laissée sans voix.
Mais bon, je ne dois pas être en phase avec l’attitude du moment ;-)))
J’ai bossé, j’ai élevé mes enfants, les deux premiers alors que je bossais et la dernière en restant à la maison, et je n’en vois pas un qui soit plus ou moins épanoui que les autres, les uns ont eu une nounou, donc ils sont bien élevés, la dernière (17 ans) m’a eue moi, et elle m’a bien eue (elle a été gâtée par sa mère) ;
donc chaque famille fait comme elle peut, suivant ses finances et c’est souvent ce qui dicte l’organisation du couple.
On nourrit au sein, on nourrit au biberon… , on bosse, on bosse pas … qu’on arrête de nous dicter ce qui est bien ou ne l’est pas, laissons nous vivre sans essayer de nous filer un peu plus de culpabilité.
Je considère que j’ai été une aussi bonne mère pour mes fils, que pour ma fille et c’est l’essentiel d’autant plus qu’ils le disent eux-même.
Serena,
je n’attends pas de reconnaissance.
J’attends qu’on arrête de caricaturer une femme qui décide de ne plus bosser à l’extérieur,par une folle mal sapée qui allaite ses enfants 18 ans et est omniprésente.
L’apprentissage de l’indépendance est une de mes priorités et j’ai beaucoup de loisirs pour MOI
J’ai fait ce choix,je l’assume!Mais qu’on vienne me dire que je fais un retour en arrière,je me marre.
Bosser pour payer une nourrice,ne voir ses enfants que quand ils dorment,passer sont temps libre à faire la queue chez Leclerc,faire seule les corvées du ménage le samedi…tu parles d’une libération.
Aucune des 2 n’est libérée à mon sens.
Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est possible d’élever 2 enfants en bossant comme chef de com 55 heures par sem+ déplacements pro…
La faute à qui,ça se discute mais c’est juste pas possible (entendons nous sans délèguer à 3 personnes payées à plein temps)
Que dire de plus que tu ne le dis si bien ? j’ai été 4 ans en congé parental, j’ai aimé ça, mais là c’est fini et il me semble naturel de rechercher du boulot. Et je suis d’accord avec ton analyse, ce repli sur soi ne me semble pas de très bonne augure.
@ Alix, tu n’attends pas de reconnaissance, nous non plus figure-toi…je suis en partie d’accord qu’il est difficile (mais pas impossible) d’être chef de com et d’élever des enfants. Mais tu sais quoi ? dans ces cas-là, on peut payer une nourrice. Alors que quand on est caissière et qu’on bosse autant/plus, on ne peut même pas se payer quelqu’un. Alors, des fois on s’arrête de travailler et on ne peut même plus se payer de loisirs ! donc tu peux t’estimer privilégiée puisque tu peux encore te payer des loisirs autre que les courses et le ménage.
Bon, je respire et je me calme. Mais tes propos me rappellent ceux d’une certaine personne sur un certain blog participatif qui étale ses privilèges d’une telle façon que j’ai envie de gerber à chaque fois. J’ai dit me rappelle pas que c’est toi…
sinon, si j’avais laissé mon fils libre de ses enseignements, il ne saurait pas lire. Et si je lui avais enseigné moi-même l’un de nous deux serait mort…
Bien d’accord avec vous et pourtant j’ai allaité ma fille jusqu’à 2 ans et demi (ce que je ne referai pas pour mon deuxième qui a aujourd’hui 1 mois ). J’ai presque réussi à tuer ce désir de devenir une mère parfaite pour accepter d’être également une femme à part entière. Personnellement, rester à la maison, très bien pour celle qui le peuvent, mais très peu pour moi (je ne dois pas avoir une vie intérieure assez riche ou d’imagination…). J’ai besoin de parler de temps en temps à des adultes, et il faut bien avouer que les copines ne se pressent pas pour venir nous voir un lundi matin. Ma mère avait fait ce choix de nous élever et m’affirme – non sans me culpabiliser – qu’elle ne s’est jamais ennuyée ( merci à Dallas et Côte Ouest). Je la remercie du sacrifice. Et oui, elle omet de rappeler que pendant qu’elle nous torchait, mon père reprenait ses études et finissait par la quitter pour une femme de sa branche professionnelle travaillant 50 heures par semaine. Adieu vaches, cochons, couvée, ma mère se retrouvera dans dix ans avec le minimum vieillesse comme retraite tandis que mon père pourra s’enorgueillir d’avoir réussi.
Voilà pourquoi le statut de mère au foyer, très peu pour moi!
Bien d’accord avec vous et pourtant j’ai allaité ma fille jusqu’à 2 ans et demi (ce que je ne referai pas pour mon deuxième qui a aujourd’hui 1 mois ). J’ai presque réussi à tuer ce désir de devenir une mère parfaite pour accepter d’être également une femme à part entière. Personnellement, rester à la maison, très bien pour celle qui le peuvent, mais très peu pour moi (je ne dois pas avoir une vie intérieure assez riche ou d’imagination…). J’ai besoin de parler de temps en temps à des adultes, et il faut bien avouer que les copines ne se pressent pas pour venir nous voir un lundi matin. Ma mère avait fait ce choix de nous élever et m’affirme – non sans me culpabiliser – qu’elle ne s’est jamais ennuyée ( merci à Dallas et Côte Ouest). Je la remercie du sacrifice. Et oui, elle omet de rappeler que pendant qu’elle nous torchait, mon père reprenait ses études et finissait par la quitter pour une femme de sa branche professionnelle travaillant 50 heures par semaine. Adieu vaches, cochons, couvée, ma mère se retrouvera dans dix ans avec le minimum vieillesse comme retraite tandis que mon père pourra s’enorgueillir d’avoir réussi.
Voilà pourquoi le statut de mère au foyer, très peu pour moi!
Je n’ai pas lu l’article mais il m’a l’air gratine, et la photo m’a bien fait rire (jaune?)
Finalement, le probleme de fond ici c’est qu’on veut toujours dire aux femmes ce qu’elles doivent faire, a grands coups d’etudes scientifiques, sociologiques et psychologiques. Les recommendations changent suivant les epoques, mais il y a toujours ce fond de culpabilisation. Hier au nom du feminisme il etait de bon ton de travailler (sinon on etait reac), aujourd’hui au nom du bien de l’enfant, il faut rester a la maison et allaiter le plus longtemps possible.
Ce qui m’attriste, c’est le fait que tant de femmes se jugent entre elles. Chacune fait ce qu’elle veut et ce qu’elle peut, et c’est tres bien comme ca. Pourquoi vouloir toujours imposer son point de vue aux autres. Ma mere, femme au foyer et qui s’occu[ait de ses 7 enfants s’en ai pris plein la tronche de la part d’autres femmes (pondeuse, c’est pour les allocs) alors qu’elle avait la vie qu’elle voulait. Elle n’a jamais demande l’autorisation de son mari pour depenser de l’argent, puisqu’elle considerait que c’etait son argent aussi vu qu’elle eduquait leurs enfants. Et oui, elle avait une vie sociale et le cerveau encore tres actif!
Serena et alix, je crois qu’il n’est pas nécessaire d’en venir aux mots. Alix, tu sais, je n’ai absolument pas voulu stigmatiser la femme au foyer. Mais quand tu dis que tu ne dépends pas de ton mari, je te réponds qu’on ne doit pas avoir la même notion de la dépendance. Je comprends ce que tu veux dire. Mais il n’en reste pas moins qu’à la fin du mois c’est de la poche du mari que sort l’argent quand la femme ne travaille pas. On peut se voiler la face, on peut se convaincre que c’est un juste partage. Mais il n’empêche qu’en cas de coup dur je pense qu’il est plus facile d’apprendre à changer un bébé que de retrouver du boulot après des années d’inactivité.
Valhilou, je suis d’accord, le Elle ne promeut pas cette attitude. Mais je reproche à l’article de n’avoir fait parler que des femmes pour, à part Badinter qu’on ressort tellement à chque article de la sorte qu’on finit par la considérer comme un meuble (à tort, je respecte infiniment cette femme). Je ne pense pas que la journaliste cautionne ces discours. Mais je trouve un peu facile de donner la parole à des femmes assez extrémistes qui ne sont pas représentatives des femmes au foyer. Je lis dans vos témoignages des situations bien plus réalistes. Je pense à Loulou (contente que tu le prennes comme ça ma poule, j’avais peur que tu y voies un jugement alors que non non non), à Alix, à Caroline Ingalls, à Jade, à Cécile de brest.
J’ajoute qu’en effet tout n’est pas noir ou blanc et que moi la première j’aimerais pouvoir conjuguer présence accrue et boulot passionnant. Par ailleurs, à 37 ans, j’ai perdu pas mal d’illusions sur le monde du travail et refuse de sacrifier ma famille pour une soit-disant carrière. Il n’empêche que je crois à la réalisation par le travail et je crois à la nécessité de m’assumer financièrement.
Je crois aussi qu’il faut comme le dit mariposa plus de solutions de garde, plus de souplesse dans les horaires, etc etc. Seulement voilàn ce n’est pas avec le travailler plus pour gagner plus qu’on va obtenir cela…
@ caro juste une petite chose sans rapport, ma fille veut appeler sa prochaine poupée rose parce que elle adore ce prénom…
je pense que d’une certaine manière, les situations extrêmes sont plus faciles à montrer de manière à mieux illustrer leurs propos. Mais je pense que les féminins doivent être dans l’air du temps, voir l’ammener. Au moment des 35 heures, il y a eu floraison d’articles sur le droit à la paresse (alors que ce n’était pas du tout le but des 35 heures.) Là l’air du temps, illustré par nombres d’actrices est à la mère parfaite. Dans un an, l’air du temps sera à autre chose…mais actuellement même si on m’offrait le job de mes rêves, je réfléchirai à deux fois. Parce que je n’y crois pas au job de mes rêves…donc, il faut aussi réfléchir quand on vous propose plus d’argent et plus de responsabilités…tout simplement, est-ce qu’on est prêtes à sacrifier le reste ? si oui, on sait que vos enfants grandiront sans vous. Sinon, on aura moins d’argent et on vivotera. il faut aussi choisir parfois.i
Caro, je complète un peu mon précédent comm’, à me relire, on pourrait penser que je suis seule avec mes 2 enfants, ce qui n’est point le cas! Je vis avec leur papa, qui a des horaires à la noix (décalés jour/nuit entre-autre) ce qui fait que l’intendance est pour moi!
Mais c’est sûr qu’en cas de coup dur, si mon Chéri disparait d’une manière ou d’une autre (il souffre en prime de TAG, troubles anxieux généralisés, donc il burn out régulièrement, et dans ce cas menace de se barrer loin de cette famille de dingues, ben oui, selon sa psy il lui faut du calme, de la sérénité, bref, avec 2 enfants de 4 et 2 ans dans les pattes… je ne te fais pas de dessin, tu connais mieux que moi!!!) ça risquera d’être sport.
Pour le moment, je dépends de lui sans en dépendre complètement, financièrement parlant, on a toujours fait moit’moit’, hors de question que ça change. Mais évidemment, si demain je me retrouve à la rue avec les enfants, vu que mon dernier bulletin de salaire date de septembre 2004,…!
Et puis, j’ai un agrément d’assmat en poche, j’ai cessé de garder un petit garçon juste avant la naissance de ma fille, et j’ai choisi de ne pas en garder avant qu’elle n’aille à l’école, donc au pire si je ne reprends pas mon ancien boulot, j’aurais quand même de quoi mettre des épinards sous ma margarine! Même si les tarifs de garde par chez moi sont en gros moitié moins importants que ceux de région parisienne…
Caraoline,
Vous me faites beaucoup trop d’honneur en me proposant de dire le fond de ma pensée. Ma pensée, depuis ce matin, elle fourmille dans ma tête, neurones en feu et synapses tremblantes. C’est un si rude problème !
et je ne sens pas à la hauteur pour traîter ce problème, car toutes les situations sont TRES différentes !
Mais je dois m’absenter cet après midi, et je posterai un nouveau com. vers 17 heures…
J’embrasse toutes les mamans qui sont obligées de travailler, et aussi les grand mères qui les aident autant qu’elles le peuvent… M.L.
PS…je me gausse de ELLE a un point que vous ne pouvez imaginer…et je ris !
(Les comms suscités par ton article et l’article lui-même forment un ensemble absolument passionnant. Il y a de la matière, boudiou !)
Bonjour Caroline, je suis contente de lire ce que j avais du mal à formaliser. Mon grain de sel sur le sujet : je vivais à Paris en courant tous les jours comme une malade, car si tu pars avant 20h dans certains jobs tu ne le gardes pas très longtemps (le job). On a déménagé au Québec, et là miracle : les crèches sont pour tout le monde et pas chères (80 euros par mois), et surtout, tu quittes ton job à 17h -17h30, qqsoient tes responsabilités! Donc je vois mes petiots et je m’éclate dans mon boulot. Quand le gouvernement français comprendra-t-il qu’il est important d’aider les jeunes mères à bosser??? Merci pour ton super blog. Anne
Je connaissais quelqu’un qui était partie en Australie je crois (ou au Canada, je doute suite au com de Anne).
Elle a gardé le même rythme qu’en France, en restant tard le soir au boulot…
Au bout d’une semaine : convocation par le patron qui lui a dit qu’il allait falloir apprendre à s’organiser, que si elle n’arrivait pas à faire son boulot avant 17h (comme tous les autres dans la boîte, quels que soient le niveau hiérarchique !!), c’est qu’elle avait besoin d’une assistante, ou qu’elle acceptait trop de taf par rapport à ses disponibilités…
Hallucinant, non ?
Je rejoins Anne sur le manque de structures et sur l’image d’une maman au travail (forcément moins compétente et plus absorbée par ses enfants…) Et les pères là-dedans ?????
J’espère avoir des enfants un jour, mais ces enfants auront un père qui les aura désirés autant que moi, et qui participera autant à leur éducation…
Je ne compte pas m’arrêter de travailler, je sais que j’ai besoin de cet équilibre; j’espère juste que je saurais gérer tout ça, avec l’aide du papa !
PS :La photo est ultra suggestive et Super choquante à mes yeux !!
Merci, merci !
Un post utile et nuancé, comme il le faut pour ce sujet !
J’ai allaité (longtemps), j’ai pris un temps partiel pour congé parental, maintenant terminé, et jamais je n’ai remis en question cette évidence du féminisme : je travaille, je gagne ma vie, je gagne mon indépendance.
Restons féministes !
Coucou!! alors j’ai lu avec plaisir ton article!!! je suis maman au foyer! un peu forcé car avec deux petits bouts de 17 mois d’ecart l’ainé n’ayant que 2 ans, les mettes a la crèche je perdrai dans le salaire plus qu’autre chose!!!!
il est vrai que notre vie a bcp changé depuis, à découvert quasi tous les mois, privations (je me suis acheté des vêtements neuf pour la première fois en 2 ans vendredi dernier….) le faite de ne pas pouvoir contribuer financièrement m’angoisse car cest pas 650 euros par moi congé parental plus page qui vont faire tourner le ménage……
j’ai donc décidé de revendre tout ce que j’utilise plus ou que j’ai pas besoin sur ebay (ça maide a acheter des jouets et vetemenst à mes enfants…) et aussi je pense sérieusement à me trouver du ménages a faire au black, car faut dire ce qui est, mon mari bien qu’en ayant un salaire plutôt pas mal, ça ne suffit pas a payer le credit maison, le credi voiture, le budget bouffe, les couches et toutes les factures qui en suivent (merde parlant de ça j’ai encore ces fichus impôts à payer grrrrrrr…)bref tout ça pour dire que ces mères qui ont des job de malades qui le plaque pour élever leurs enfants, cest surement des grosses bourgeoises, et vue la tete de la femme en couverture jen suis sure et certaine… puis cette histoire d’allaitement extra long ça m’equeure… faut pas abuser non plus!! à 5 ans tété le sein de sa maman je trouve ça limite incestueux!
Soyons quand même réalistes, les pères s’investissent beaucoup plus qu’avant. Je ne suis pas sûre que TOUS les chefls d’entreprise pensent que les mères sont moins compétentes et plus absorbées par leurs enfants. Mais c’est vrai aussi que les mères ont fait leur malheur elles-mêmes en réclamant/exigeant leurs mercredis, en répétant à tout bout de champ qu’elles sont mères et qu’elles ont une vie ! sous-entendant par là même que les autres femmes n’en ont pas…
la bibliothécaire du village où je bosse a ses mercredis…je sais pas, dans un petit village où chacun sait que les lycéens/collégiens et écoliers ont besoin d’aller à la bibliothèque le mercredi, n’est-ce pas un peu stupide ? Enfin pour ma part, ça m’a choqué…résultat, quelqu’un d’autre a été engagé pour le mercredi…et à une époque, c’était même une bénévole !
je m’embrouille, là excusez moi…ce que je veux dire, c’est que le travail, c’est le travail. Et on doit y consacrer un certain nombre d’heures. C’est comme ça et oui c’est au détriment de ceux qu’on aime. Mais franchement, il ne faut pas oublier une chose : les enfants grandissent et n’ont qu’une envie : aller ailleurs..et loins de nous souvent !
je finirai en revenant un peu sur cette histoire que l’homme peut craquer sur une collègue. Quand l’épouse bosse trop, il peut aussi craquer pour une mère de famille qu’il voit à la réunion parents profs et la femme peut aussi craquer sur un collègue ou sur un père séduisant…aA
@ cassiope c’est marrant il m’est venu le même mot aux lèvres : incestueux..
je termine mon argumentation :ma soeur qui est prof m’a dit que beaucoup de ses collègues divorçaient car les conjoints des profs se sentaient arnaqués car on répétait tellement que les profs foutaient rien qu’ils se sentaient arnaqués quand leurs femmes et maris profs rentraient tard!
Merci Caroline pour cet article.
Ca me fait peur ELLE, de plus en plus.
D’où ils peuvent revendiquer la liberté des femmes en prônant un retour à la maison. Reviens Hélène, ils ne savent plus ce qu’ils font…
…je voulais aussi dire qu’on n’est pas obligé(es) de prendre les articles du Elle au sérieux, parce que franchement, ce qui me saute aux yeux sur cette photo c’est son potentiel de vente : achetez des bottes, des nuisettes (=vous serez belles), le tableau ikéa 12 euros, l’établi Black et Decker 50 euros, voici mesdames un intérieur moderne, suivez l’exemple…
De journalisme là-dedans il n’y en a point tellement ce magazine se contente de faire écho à des tendances souvent mineures…au contraire de toi, Caro, qui a bien replacé celà dans sa minorité sociologique !
Bye
Ce n’est pas tant le fait d’être dépendante de son mari qui me gêne (même si c’est effectivement le cas. Mon mari travaille et pas moi, parfois je me demande pourquoi j’ai fait des études longues… Mais bon, c’est un choix, je connaissais son métier avant de l’épouser!)
C’est surout que certains considèrent que rester à la maison pour s’occuper de ses enfants, c’est des vacances.
Je pense que je suis bien plus fatiguée aujourd’hui que quand je donnais des cours à des ados qui ne pigent rien à l’orthographe…
Et c’est aussi le manque de vie sociale. N’être plus qu’une maman, c’est parfois un peu déroutant. Pour moi, en tout cas…
@ Cécile de Brest :
Je suis tout à fait d’accord avec toi. Il est parfois plus fatigant de s’occuper de son enfant que de travailler, même si c’est un plaisir.
Quand on s’occupe d’un enfant (surtout en bas-âge), on n’a pas une minute à soi, alors qu’au travail, on peut prendre des pauses de temps en temps et surtout au moment où on en a besoin.
Bref, être femme au foyer, ce n’est pas passer sa journée à se faire les ongles en sirotant des cocktails dans des robes de chez Di*r
@cécile de brest et julia : c’est le cas pour vous mais les femmes au foyer que je cotoie (encore une fois,; je travaille dans un milieu très privilégié) ont quand même l’air moins fatigué que moi quand je sors de mes deux heures de ménage…@ julia, j’espère que personne n’est harcelé moralement dans son travail car le coup des pauses quand on en a besoin.. je suis pas sure qu’ils ou qu’elles aprécient…
Je n’ai qu’une chose à dire (et pour une fois je sors de l’ombre pour poster un commentaire) : merci, et bravo pour cet article qui dit, en mieux exprimé, tout ce que je pense. Bon, c’est un peu ridicule peut-être de ma part de dire ça parce qu’en l’occurrence je suis plutôt dans la position de l’enfant-de-mère-qui-travaille que dans celle de la mère-qui-travaille (je suis encore étudiante). Simplement, ça me fait peur tout ça, à moi aussi…toute cette régression. Je fais des études parce qu’il est absolument hors de question pour moi de dépendre financièrement d’un homme, et en même temps, je sais que ces enfants que j’ai déjà tant envie d’avoir, je les entourerai d’amour et les élèverai du mieux que je le pourrai. Parce que concilier ces deux aspects de ma vie, ce sera tout à fait possible (je n’ai pas dit facile, mais la vie, c’est pas un chemin de roses!).
J’ai bondi en lisant cet article, et en dedans de moi même j’attendais le post que celui ci n’allait pas manquer de provoquer chez toi.
Je suis servie et pas déçue !!
Entièrement d’accord avec toi, et rien de plus à ajouter.
Mère au foyer n’est pas un statut, c’est peut être aussi un problème, il serait juste temps de le reconnaître et de laisser, quand cela est possible, tout simplement le choix aux femmes.
Mais un vrai choix, pas un choix dicté par le fait que les hommes gagnent toujours en moyenne 20% de plus que les femmes et que donc, 9 fois sur 10, si l’un des deux doit s’y coller, c’est sur Madame que cela tombe.
Tant pis pour elle si elle doit se retrouver 20 ans après, complètement assujetie au bon vouloir de son mari.
Ui ok je viens d’aller voir la photo en grand, c vrai que la tenue est un poil sexy (j’imagine que la dame a voulu prouver qu’on peut rester féminine même en étant une maman poule et patatitata).
Les échanges sont très intéressants, je relève en particulier la question de la dépendance financière. Elever les enfants relève de la responsabilité conjointe des deux parents, qui peuvent choisir de le faire seuls ou avec l’aide d’un ou plusieurs tiers, professionnels ou non (le rôle des pouvoirs publics étant de s’assurer que tous les enfants bénéficient d’une éducation, il y a des lois pour ça). De ce fait, si les parents décident que l’un d’entre eux (et pourquoi seulement la mère?) élèvera les enfants à domicile, renonçant de fait à une éventuelle carrière professionnelle pendant cette période, il y a participation effective au budget familial, et donc pas entretien par le conjoint professionnellement actif.
Si séparation il y a , cette participation est alors rémunérée en espèces, sous le nom de pension alimentaire. Dans mon monde idéal, les parents au foyer auraient une caisse de retraite, et le système des pensions alimentaires serait ajusté pour répondre de façon plus adéquate à toutes les situations.
Car si je comprends très bien qu’on ne soit pas à l’aise avec l’idée de dépendre financièrement de l’autre, je ne vois pas pourquoi on devrait accepter de l’être. Ce n’est pas aux femmes au foyer qu’il faut jeter la pierre, mais au système qui les rend dépendantes
Oui l’argent vient de mon mari,avant il venait de mon patron et il était drolement plus exigeant le bougre.
On a l’air de considérer le travail comme seul facteur d’indépendance de la femme…désolée mais moi une femme qui bosse mais qui se tape quand même tout le boulot (enfants,ménage,courses,lessives) car son mari pense encore que c’est le travail d’une femme ou pas loin,heu c’est vachement un pas en avant dans la vie des femmes.Et ça ne me dites pas que ce n’est pas le lot de beaucoup.
Serena,oui j’ai certains privilèges,je ne sais pas où tu lis lesquels et combien ils me coutent (ou pas),effectivement tu dois confondre.
Je n’en viens pas aux mots,je veux juste faire passer l’idée qu’on peut être au foyer sans être une ventouse avec ses enfants,à moins que vraiment vous vouliez le croire,dans ce cas,tant pis!
@Serena:

Quand j’indique qu’au travail on peut prendre une pause quand on en a besoin, je pense au fait de pouvoir aller aux toilettes quand on veut
C’est beaucoup plus facile lorsque je travaille que lorsque je m’occupe de ma fille de 10 mois
De même, je suis persuadée qu’il peut être plus fatigant de s’occuper d’un enfant en bas âge que d’occuper certains emplois : ce n’est pas forcément le cas pour des emplois très physiques.
Bref, comme toujours, tout n’est pas uniforme. On ne peut pas comparer deux situations génériques, c’est uniquement au cas par cas que l’on peut juger.
En ce qui me concerne, je n’envie pas les riches femmes au foyer oisives, j’aurais peur de m’ennuyer
Ah oui, j’ai lu dans un comm (je ne retrouve plus lequel, désolée) qu’on ne peut pas être femme au foyer et féministe.
je m’insurge, oeuf corse. Si je devais rester femme au foyer (ce qui n’est pas un choix au départ, d’ailleurs le jour où ce sera possible, c’est l’Homme qui arrêtera de bosser pour s’occuper de la maison et de tous les autres enfants qu’il mijote en secret de me faire)je n’aurais aucun scrupule à prélever de façon très officielle 50% du budget familial global (salaire de l’époux, aides sociales, etc.) pour mon usage personnel, usage qui incluerait, bien entendu, ma participation aux charges du foyer.
Si je ne m’étais pas mariée pour Venise, je me serais mariée pour ça: un contrat de partenariat, à parts égales, pour la construction du projet familial commun.
Je ne vois pas en quoi cela me rend dépendante de mon mari, et il ne le sera pas non plus de moi le jour où (rêvons un peu) je gagnerai 10 000 euros par moi pendant qui lui changera les couches et fera réviser les tables de multiplication à la maison.
On peut être féministe et femme au foyer, prétendre le contraire, c’est justement ne pas être tout à fait féministe.
@ Alix : Non, non, ne te braque pas ! On comprend tous très bien que mère au foyer n’est pas équivalent à femme ventouse avec ses enfants !! LOL
Encore une fois, chacun son choix !!!
Simplement, l’idée de la dépendance est assez insupportable à certaines d’entre nous et c’est ce que nous souhaitions montrer ! Maintenant, effectivement, si tu bosses la semaine et que tu te tapes tout le soir ou les week end, on est bien d’accord que ce n’est pas une vie non plus !!
@Mah-yu : ton idée est intéressante.
Merci pour ces échanges !!
Re moi hihi
interessant tous vos commentaires… alors pour ma part je ne peux faire autrement je gagnais une misere (assistante commerciale trilingue payé apeine plus que le smic et oui ça existe encore…. bref) mettre mes deux loulous en creche jen aurais eu pour mini 500 euros!! sachant que mon salaire etait de 1030 € oui oui!!! ben il me restait quoi : 530 €!!! enlevant l’essance, mmhhh on va dire 430 € ok super!!! la je touche : 650 page inclus!! je pense que j’y gagne et aussi que le stress en moin de courire chercher les enfants enmener, les levér tot etc… alors je n’ai guere eu le choix!
donc je pense quil ne faut pas jeter la pierre sur les mamans qui choisissent ou sont obligés detre mamans au foyer, tout d’abord on est pas des flémardes car moi j’ai pas une minute à moi, la je tappe en ayant mon fils dans les bras !!!!! mon fils de 7 mois a un RGO severe donc jusquà 10 reveils par nuit voir des nuits blanches, deriere ça jai un autre fils de 2 ans, qui coure et qui explore !!! donc je ne pense pas etre moin fatiguée que une copine qui travaille, au contraire…. aumoin la journee elle peut soufler!
Fab,
je ne me braque pas
La dépendance ne se vit bien qu’avec une personne à qui on ne doit pas rendre des comptes et quémander pour la moindre bricole.Entre gens adultes,consentants et intelligents,tout se passe bien,travail ou pas travail.
@Cassiopé: tout comme moi! Quand je suis partie en arrêt-maladie à 6 mois et demi de grossesse, avril 2004 donc, je gagnais 930€ net… Donc après calculs de notre part, mieux vallait pour moi rester à la maison avec notre fils, d’autant que la loi venait de changer et accordait l’alloc de libre choix d’activité pendant le congé parental dès le premier enfant, pendant 6 mois, ensuite mon agrément en poche, je gagnais environ 350€ par mois en gardant un petit garçon 35h par semaine (petite garde donc). Et comme toi, actuellement, les 650 et quelques euros que je touche pour mes 2 enfants suffisent à payer l’essentiel (le toit au dessus de nos têtes et ce que l’on met dans les assiettes!), pour le reste, c’est plus compliqué parfois…
Et comme toi, mes journées sont bien remplies, avec un grand de 4 ans et une petite de 2 ans. D’ailleurs, les rares fois où le papa a dû assurer de A à Z (j’ai fait l’an passé mes 60h de formation obligatoires pour la reconduite de mon agrément, donc 10 journées de 6h), il était sur les genoux à la fin de la journée et me disait qu’il ne pourrait jamais faire ce que je fais. Quant à ceux qui pensent que les mères au foyer se paluchent toute la journée devant les Feux de l’Amour, autant direct les envoyer ch-er!!
Ah ça je comprends bien ton point de vue… C’est sur qu’avec un article pareil Elle s’attendait bien à recevoir des commentaires

Cela dit moi je l’ai aprécié cet article. Parce qu’il est déculpabilisant.
Personnellement, j’admire beaucoup les femmes qui arrivent à tout mener de front: réussir dans leur profession, éduquer fort bien leurs enfants, garder leur maison vivable, et s’occuper du mari.
Mais moi je n’en ai ni le courage, ni l’envie. Et si j’arrètais de travailler, on serait vraiment très très juste aux fins de mois. J’ai vraiment envie de pouvoir rester à la maison, mais j’ai du mal à sauter le pas, parce que je me sentirais coupable par rapport à ces superwoman du quotidien, coupable par rapport à la société et aux féministes qui ont lutté pour qu’on puisse travailler dans de bonnes conditions…
Et c’est réconfortant pour moi de lire que je ne suis pas toute seule à avoir cette envie là. Evidemment je n’allaiterait pas mon enfant jusqu’à ses 4ans, et il me semble que si je ne travaille pas, j’aurais justement plus de temps qu’une autre femme pour nettoyer les taches de vomi sur l’épaule
je ne crois pas que Elle ait voulu faire de ces situations un exemple, ni d’obliger qui que ce soit à le faire. Ca nous montre juste que des femmes comme ça existent, et moi ça m’aide…
Alix et Mah-yu, je comprends votre point de vue sur cette dépendance. Et je n’ai jamais pensé qu’on était forcément une ventouse quand on est mère au foyer, j’ai de très bonnes amies qui le sont, mères au foyer, et qui parviennent tout à fait à vivre une vie hors des couches. Seulement ces amies sont issues des couches csp + et ça joue beaucoup, ne nous voilons pas la face.
Après, pour cette histoire de taches partagées et de participation à la vie familiale qui certes ne correspond pas à un salaire mais qui compte, je suis ok. Sauf que le problème, c’est le après. Quand les enfants ont grandi et que les femmes veulent retravailler. Ou qu’elles y sont contraintes. Et là, les chiffres sont accablants. Après un congé parental, il est très difficile de retrouver son poste ou un nouvel emploi. Et ça, ça me fait peur. Parce qu’on fait croire aux femmes qu’elles ont ce choix de s’arrêter. Sauf qu’en France, ce n’est pas valorisé par la suite.
Je suis par ailleurs à 300% d’acc avec dom. Oui au choix, mais au VRAI choix.
Ah et aussi, en effet, comme le dit justement juliette, ce n’est pas facile de tout concilier. Mais la vie n’est pas facile, hélas. Et penser que quitter le boulot est LA solution pour rendre les choses plus simples et faciles est une pensée à court terme, il me semble…
Je veux par ailleurs vous remercier pour cette ouverture d’esprit qui règne dans les comms et pour la richesse des échanges, c’est une fois de plus vraiment incroyablement intéressant de vous lire…
Caro je t’aime… Voilà, c’est tout…
Je voulais rebondir sue un comm (mais je ne sais plus de qui, pardon…) qui disait qu’on peut être femme au foyer sans être une ventouse avec ses enfants…
Oui, sauf que non.
Je vis en Guyane depuis 2 mois. Ici encore plus qu’en métropole (je n’avais pas ce problème là où je vivais avant, mais pourquoi en suis-je partie ??? ;-))
si l’on ne travaille pas, il n’y a pas de place pour les enfants en crèche ou chez une nounou.
Madame, vous ne travaillez pas, on vous appelle si une place se libère (en 2015 peut-être).
Donc voilà, tout n’est pas si simple…
J’ai lu l’article et ton billet mais pas encore les commentaires.
Mouaif… Pour quelqu’un qui est devenue maman en 2008 et qui lisait ELLE avant mais pas beaucoup depuis, je trouve que c’est bien ELLE qui a caricaturé les femmes : tu as 30 ans, un boulot, +/- des galères dans ta vie de couple ET UN ENFANT. Sans ça tu n’est pas la femme d’aujourd’hui. Tu as plutôt une sensibilité de gauche, mais qui ne t’empêche pas de lire sur la même page un article sur les enfants afghans et un autre sur le dernier sac Hermès.
En tout cas, c’est comme ça que je l’ai ressenti jusqu’à récemment. Ceci dit je me suis longtemps posé la question à savoir peut-on tout réconcilier, convenablement. Car ce que tu dis, Caro, je ne l’ai pas souvent vu dans mon entourage pro, pas en France.
Pour l’instant j’ai choisi de ralentir un chouïa coté pro pour pouvoir récupérer mon bébé à 6 h du soir.
Caro,
je précise que je n’ai pas du tout été élevée dans l’optique de ne pas bosser,au contraire.
D’ailleurs quand j’ai eu ma 1ere grossesse,des amies de demandaient si j’allais prendre un congé parental (impossible pour mon poste de toutes façons) et je criais au scandale!Rester à la maison à m’ennuyer???nooooooon!
Et puis j’ai accouché et découvert que je n’étais pas un homme comme les autres
Mais je te rassure,les débuts n’ont pas été simples.Puisque-je-en-bosse-pas-je-gagne-
rien,je me dois d’être THE femme parfaite:tout doit être rangé,laver,les enfants baignés,moi-même pouponnée,un délicieux repas pour le retour de notre bienfaiteur,j’ose ou pas commander des fringues pour moi…heureusement mon mari lui-même a pris les devant:stop à la bree van de kamp,on se calme et on continue le partage des tâches,le budget est commun,etc..ouf ça va mieux!
Enfin bon,chaque maman défend son bifteck et veut croire que ses enfants sont les plus épanouis quelque soit la façon de les élever,c’est pourquoi je parlais de nuances,on est pas toutes soit pro soit anti allaitement,on fait comme on peut!
Haaaah, Cécile de Brest, je crois qu’on se connait. Ton nom de femme mariée commence par F, le prénom de ton chéri par P ? Ton aînée est officiellement devenue grande car elle a jeté elle-même sa tétine ?
@Cécile, ton nom commence par M je veux dire…
@ Belette : ben non, mon nom de femme mariée commence par P et le prénom de mon chéri par H…
ET j’aimerais tellement que ma grande jette sa tétine !!!
Qu’est-ce qui te fait dire qu’on se connaît ?? ;-)))
Ok, mistake :)) Ben je connais une Cécile qui a vécu à Brest, son mari travaille, maintenant ils sont dans les Dom Tom depuis cet été mais je ne sais plus où. Ca avait l’air de coller, mais non :))
OH PUREE! comment j’ai la haine de ne pas t’avoir lu plus tôt (et vous aussi les filles!) Là, j’ai loupé THE comm CARO… je suis verte! Déjà lorsque j’ai vu la photo, franchement, j’ai été interpelée voire choquée… ce petit mec est bien trop grand pour être allaité! on n’est plus à la préhistoire SVP! on n’est pas des gorilles! il existe d’autres aliments à cet âge bordel! – ouais, chui remontée là les filles! -Et puis, cela fait plaisir de vous lire: CARO et vous mesdames, car moi aussi je fais le constat amer du recul… cette loi qui est passée et qui bien que compréhensive pour les parents qui ont perdu un enfant, il faut constater que cela fait du tort à notre loi de 75! l’avortement doit être autorisé (et cette ispèce di counasse de Palin qui veut qu’on garde 1 môme quand on a subi un viol: quelle tarée cette nana!) et puis, il faut absolument allaiter (sinon? on est 1 mauvaise mère?)… le retour des valeurs familiales (lol), la femme au foyer…Merde! il faut continuer le combat! Franchement, pour moi, l’avenir c’est plus que jamais, les femmes! Une anecdote: je fais partie d’1 comité de soutiens aux familles sans papiers (et qui bossent et dur croyez le bien) et récemment, j’ai rencontré 1 femme (portugaise étant née en france et retournée au portugal il y a 18 ans)… cette fille était un AS à l’école… 18 de moyenne au collège… un brillant avenir s’ouvrait à elle…
Car il s’était mis en tête qu’elle n’était plus vierge ( bon, à 18 ans pépère… merde quand même !)
Bref, moralité : elle a foutu sa vie en l’air : elle vit dans 1 trou perdu (si si le trou du cul du monde, je te jure… style : le cinéma est à 80 kms… tu vois ça toi ?!)
Et son connard de mari ne veut pas qu’elle travaille… et tous les clichés qui vont avec…
Alors, là, je suis entrain de tout « déployer » pour la faire venir et restée en France… et les filles, c’est pas gagné…
Vous voyez, je me suis égarée, mais voilà ; je voulais vous dire que ce type d’injustice vient aussi du fait du « recul » et qu’in nous faut être attentive… ne revenons pas en arrière !
Cécile, tu as tout mon soutien… Je sais pour en avoir rencontré pas mal, qu’être femme au foyer en Guyane, c’est pas frocément drôle…
ça tourne parfois en rond en milieu clos, avec en plus pas mal de femme qui n’ont pas choisi cette situation mais ont juste suivit leur mari là-bas… Situation extrêmement courante chez les femmes des ingé du centre spatial, détachés pour qqes années. Mais à Cayenne c’est peut être sensiblement pareil…
Et là bas point de vue je me trouve une vie à l’extérieur de ma maison c’est pas forcément facile.
Ouuuuuppppsssss j’ai méchant floodé à la limite du HS là… ;-))
Tres bel article Caroline, marre de cette dictature du comment elever son mome..
le pire cest que cela tend à se generaliser, comme hier à E=M6, où on nous expliquait gentiment que un enfant devait etre imperativement nourris au sein, sous peine detre malade à vie, et de preference jusqu’à 6mois..
Tous ces acquis sociaux (avortement, travail) pietinés ça fait peur .
Pour revenir à l’article, il y a quand même une idée intéressante là-dedans : il fait que les réseaux/assoc féministes se réinventent, car aujourd’hui ce n’est pas en comptant le nombre de participants à un défilé pro IVG qu’on peut faire avancer le débat mais en réfléchissant à comment on peut réconcilier la vie privée et pro, et je continuerais avec la parité dans la vie politique, le nombre de femmes aux conseils d’administration d’entreprises, la création de crèches, éviter les réu inutiles le vendredi à 21 h etc etc
La femme d’aujourd’hui travaille, point barre. Certaines peuvent se permettre de travailler moins ou pas du tout pendant une période, mais dans l’ensemble on travaille, avant et après avoir fait les enfants.
(ça me dérange un peu quand on parle de l’allaitement comme d’un truc d’un autre âge ; il n’y a qu’un pas à faire du biberon un acquis social… Je sais, ce n’est pas le billet où on discute de l’allaitement, mais je tenais à le préciser. On ne revient pas en arrière parce qu’on allaite, au contraire.)
Caroline
Je suis entièrement d’accord avec toi. Moi je me sens plus disponible pour mes enfants quand je travaille que quand je ne travaille pas, car ces moments sont plus précieux et donc plus intenses.
Mais de grâce, arrête de nous parler de caca, à chaque fois, je trouve que ça entâche tes billets, qui n’ont pas besoin de ça pour garder notre attention. Ton style incomparable suffit à lui-même.
Belette, on est d’acc sur l’allaitement. En revanche, imposer ce mode d’alimentation comme c’est le cas actuellement dans certains hôpitaux ou le prôner jusqu’à des âges très avancés, je trouve ça un poil délirant. Pour le reste, je suis totalement d’acc avec toi.
Je fais partie des femmes au foyer pour le moment encore, mais bien que j’adore m’occuper de mes anges, je vais bientot être obligée de travailler et ca me noue les trippes a tel point que j’en suis malade…
Je donnerais tout pour ne pas être obligé de travailler, mais la réalité est toute autre…
Bref, je n’ai pas du tout pris ton article contre les femmes au foyer, pas du tout. Et je suis d’accord avec tout ce que tu dis.
Malheureusement, beaucoup d’entre nous n’ont pas le choix (c’est meme la majorité)…
Et non, un enfant n’est pas moins équilibré si sa mere travaille (j’ai des ex dans mon entourage de mere au foyer qui laissent leurs enfants se démerder a longueur de journée et je ne pense pas que ca soit plus sein bien au contraire)…
Pour moi un enfant est heureux et épanoui si sa mere (ses parents) sont heureux et épanouis et ce que les 2 parents travaillent ou non…
(oulala la c’est moi qui suis décousue et confuse je crois)
Chère Caro, et chères toutes,
Malgré mon grand age, je ne suis même pas de bon conseil !
Des conseils ? mais, je vous l’ai dit j’ai connu trop d’époques, et je ne suis plus dans le vent…mais grâce à mon Ordinateur je suis bien moins isolée que lorsque j’étais plus jeune…je vois défiler devant cet écran la vraie vis des femmes, et plus je lis les commentaires, plus je suis perplexe et je ne veux pas parler de moi…
De tous ces comms que j’ai lus avec attention, il en ressort une chose : c’est que chacun, chacune vit comme il peut, comme il le sent, comme il le doit pour vivre, et vivre au mieux des possibilités, et des évènements au fur et à mesure qu’ils se présentent.
Chacun est à la rechercher du BONHEUR, il est très difficile à trouver et il faut beaucoup de courage pour survivre à toutes les difficultés, en aspirant à ce bonheur sans cesse recherché.
Je pense que certaines jeunes femmes ne réfléchissent pas assez avant de savoir comment vivre…qui agissent étourdiment. Pourtant il y a tout ce qu’il faut pour ne pas se trouver enceinte au mauvais moment.. par exemple….mais il y a bien d’autres choses. Voila, en ce moment il faut beaucoup réfléchir, à tout, comment acheter pas cher, comment se faire aider, comment arranger les horaires..;
La vie va changer…pendant quelques temps, mais tout va s’arranger un peu plus tard.
J’arrête pour ce soir…mon écran me fait des misères….M.L.
Ok avec vous mère grand… sauf que j’excuse certaines jeunes femmes de encore tomber enceinte jeunes de nos jours…
Nous vivons toutes dans un pays libre et qui nous éduque sexuellement parlant (lol)mais certaines jeunes femmes sont coupés de cette éducation là… j’en rencontre très sinon trop souvent!!!
Caroline,
je ne suis pas contente de ce que je viens d’écrire…je suis impuissante, je suis affligée par tout ce qu’il y a de souffrances dans tous ces commentaires;
Depuis la fin de la guerre..et là je suis obligée de dire un peu ce que je pense de la politique depuis ce temps de l’après guerre;..
Tous les gouvernements qui se sont succédé, quels qu’ils soient, n’ont jamais RIEN fait pour le sort des femmes, jusqu’à ce que se lèvent les féministes et là quelle bagarre ! J’ai suivi tout cela avec grand intérêt…j’ai assisté de loin, sur les journaux à toutes les polémiques, tandis que mon Homme ne tenait coi…
Moi, je lui disait que les femmes devraient recevoir un salaire pour tout le travail qu’elles font à la maison.
Mais personne n’a jamais osé le faire…
Maintenant c’est trop tard…les femmes ont fait des études, c’est normal qu’elles se servent de leurs diplômes,
ce serait triste pour elles. Alors il faut trouver un autre système. Pour les femmes comme moi, mères au foyer en 1946, il y avait tout autour, dans le village tout ce qu’il fallait pour se faire aider, c’était une grande communauté.
Mais maintenant les jeunes femmes sont isolées avec leurs problèmes. Il faudrait une crêche dans chaque Usine, il faudrait plus d’aides ménagères…et surtout ne plus distribuer les Alloc. Familiales à tort et à travers…tout devrait être dégressif…Bon sang avec les ordinateurs ce devrait être facile !
Je pourrais parler – avec colère – longtemps… ML
Bonjour, c’est la première fois que je poste car en effet, le sujet ne me laisse pas indifférente. Je n’exposerai pas mon parcours et les raisons qui m’ont poussé à arrêter de travailler pour m’occuper de mon fils car, comme la plupart d’entre vous, je pense que ce qui importe, c’est de pouvoir faire son choix et de s’y épanouir.
La seule note d’espoir que j’ai vu dans l’article c’est que ça annonce peut être le retour à la maison des journalistes d’Elle qui ont des enfants ;-). Ca ce serait vraiment une bonne nouvelle pour un journal qui fut (il y a longtemps) féministe.
Perso, je suis opposée à un salaire maternel. Si on commence à payer les femmes pour rester à la maison, c’est fichu, autant se retorcher avec ce qui restera des acquis féministes.
En fait, je ne partage pas l’opinion de Mère grand : la loi sur les 35 heures était aussi faite pour aider les gens à avoir une meilleure vie de famille. A ce propos mon ancien patron tenait absolument à ce que ses employés aient une vie de famille digne de ce nom. Des fois, on sacrifiait un peu d’argent…c’est vrai.
Mais pour en revenir aux 35 heures, elles ont été dévoyées et les entreprises en ont profité pour payer moins d’heure à leurs employés. Mais à la base, c’était fait pour ça.
@ Euphoria, ton histoire ouvre quand même pas mal d’horizons…il ne faut pas oublier que la situation des femmes est dramatique dans beaucoup de pays.
Pour les Allocations Familiales,je ne suis pas entièrement d’accord…mais quand je vois quelqu’un que je connais refaire un môme TOUS LES TROIS ANS (elle en est à 5 !) pour continuer à bénéficier de l’Allocation Parentale et parce qu’elle ne veut pas travailler, je comprends qu’on pense comme ça même si je n’approuve pas.
Sinon, caro parlait de ses amies mères au foyer CSP plus…je pense que ça illustre ce que je voulais dire. On peut être femme au foyer heureuse avec du fric !
Je suis mère au foyer (au singulier car unipare je suis, unipare je resterai), par choix mais pas uniquement.
Je vis avec mon mari qui n’envisage pas une seconde de vivre plus de 5 ans au même endroit (et de préférence á l’étranger) et qui voyage á 50% de son temps. J’ai travaillé dans le pays oú nous vivons (pour un salaire moitié moindre de ce que je gagnais á Paris), et á la fin du mois on y était de notre poche s’il partait plus de 4 jours dans le mois. J’ai tenu 9 mois…Avec Petite Chérie qui nous faisait des crises tous les soirs, qui me réveillait trois á quatre fois par nuit (monsieur a le sommeil lourd) et nous passions notre temps á nous engueuler sur qui faisait le ménage.
J’ai laissé tomber, cette année j’ai commencé un master par correspondance et je me prends déjà la tête pour le stage de trois mois qui tombera au milieu des vacances de Petite Chérie, qui a trois mois de vacances plus les mois de juin et septembre á mi temps….
Un salaire de femme au foyer j’en veux pas, un boulot á 100% j’en veux pas, mais un boulot qui me permette de m’éclater et d’amener et de chercher Petite Chérie je prends……. mais pour l’instant j’en trouve pas.
PS pour la dépendance financière je le vis très, très mal (voire pire que ça).
PS2 Merci Caro…
J’oublie de dire une chose : je gagne actuellement moins de 600 euros par mois. Donc,si mon mari ne bossait pas, je ne pourrais pas vivre et malgré ça, je n’arrêterai pas de bosser pour tout l’or du monde. Et si demain on me filait un plein temps, je le prendrai. Donc, excusez moi d’avoir du mal à compatir aux soucis de nanas bourrées de thune qui se paient le luxe d’arrêter de bosser pour donner le sein en nuisette noire….
au fait @ pascale : personne ne pense que les mères au foyer se paluchent devant les feux de l’amour. surtout pas moi. Mais je le répète, si vous le faites, on vous foutra pas à la porte. Moi si les classes ne sont pas propres le soir, c’est convoc chez le maire et renvoi au bout d’un moment. Là encore, j’ai du mal à compatir désolée…
@Séréna: oh là là, je ne visais personne! Surtout pas toi. Et en tout cas pas ici, par contre, pas loin de moi dans ma famille…
Bien contente de ne plus acheter Elle!
(au passage, les journalistes de cet hebdo, elles, continuent à bosser…)
En tous cas, je me souviens qu’une super sage-femme m’avait dit à la naissance de ma fille que c’était important de reprendre une activité professionnelle pour me nourir d’autres choses et rapporter ce ballon d’oxygène dans mon foyer.
@ estel, je partage ton avis. Je ne veux pas d’un boulot qui me bouffe mon temps et ma vie.Mais bon j’aimerais bien que ça me bouffe un peu plus de temps quand même… même si je suis globalement satisfaite de ma vie ! il faut dire que mon mari bosse comme un fou..et il y a des a côtés agréable : un bon salaire, des primes plus que conséquentes et surtout des cadeaux de noel genre un écran plat, un ordinateur portable plus un Ipod en cadeau pour serena quand les fournisseurs donnent des points sur des catalogues….
mais je m’égare. J’aime ma vie et je reconnais qu’il y a des avantages à avoir des heures de liberté…sans les enfants ni le mari dans la journée !
Au fait, j’oubliais de vous dire que ma soeur, un jour où je disais à mon mari que ce n’était pas le mois de s’acheter je ne sais plus quelle bricole informatique m’a dit que comme je ne travaillais qu’à moitié et ne ramenais qu’un petit salaire, je n’avais qu’à fermer ma gueule et le laisser claquer son fric…alors c’est vous dire que les réflexions, je connais…
Tu verras dans mon commentaire plus bas que les réflexions débiles de la famille aussi je connais, pascale…et de la part d’une femme qui n’a pas été une mère modèle loin de là…parce que rentrer à 21 heures parce qu’on bosse, bien. Mais rentrer en puant le whisky à trois mètres parce qu’on a abusé des apéros avant de rentrer…disons que j’ai du mal. Surtout que sa fille (une perfection belle comme le jour, gentille comme un ange et non, ce n’est pas la marraine qui parle !) heureusement que ma mère et moi étions là !
son père n’était pas mieux d’ailleurs !
et voilà ce sujet fait remonter des vieilles rancoeurs dans ma pauvre tête !!! désolée au passage de squatter les commentaires !
Tu sais quoi ? j’étais sûre que tu ferai un billet sur cet article! Ca fait une semaine que ces conneries me font bouillir de rage, moi mon Elle je le lis dans mon lit le lundi soir et j’ai ai presque perdu le sommeil! Que dire de plus?? Je me suis fais la même réflexion que toi! Que ces bonnes femmes étaient du bon côté de la barrière et surtout quelle donneuses de leçons!
Je suis tellement furieuse que les mots me manquent, une semaine après!!
Quel débat ! Précision depuis ce matin : il ne s’agit absolument pas de condamner les mères au foyer et encore moins les femmes aisées (franchement, si je pouvais vivre de mes rentes – pas de celles de mon mari -, je le ferais sans hésiter une seule seconde). Ce qui est agaçant, c’est de laisser croire que c’est un choix pour tout le monde, alors que c’est un choix uniquement pour celles qui ont des moyens familiaux suffisants. Et les autres ? Après, que la vie de mère à temps plein soit aussi épuisante (voire plus) qu’une journée de travail salarié, je crois que c’est une évidence que personne ici ne songerait à contester. Chacun(e) ses possibilités, chacun(e) ses contraintes et chacun(e) ses bonheurs !
Dans le fond, je retrouve là des enjeux qui traversent les évolutions alimentaires avec le bio, l’éco-responsable, l’anti-fast-food, l’alicamentation de tout… : au bout d’un moment, ça devient épouvantable à force de certitudes moralisatrices et on n’a qu’une envie, c’est de dévorer 3 menus Big Mac :-p
161 commentaires! Allez, un de plus!
Je suis maman depuis 7 mois. Je ne travaillais plus pour diverses raisons depuis 2 ans. Eh bien aux 6 mois de ma fille, je n’en pouvais plus de rester à la maison à la garder seule. Tu as raison, un enfant s’épanouit aussi très bien quand il est avec d’autres que sa maman. Et sa maman de même!
J’ai repris un travail certes à la maison mais ma fille va aller chez la nounou dardar! Et je l’allaite encore soir et matin. On peut concilier les 2. L’allaitement, le travail, la bonne éducation, la joie…lalala hihou!
@le Confit c’est pas Gras (what a pseudo!) archi d’accord avec toi! ça fait du bien de lire des comms comme ça! Pourtant j’aime pas MacDo mais une bonne Pizza Hut…
Je suis allée refaire un tour sur le billet sur le féminisme et je me rends compte que je répète peu ou prou les mêmes choses…sorry !
le Confit C’est Pas Gras : 3 menus Big Mac ??? tu me donnes faim, arrête !!X
Et un bon confit…arrêtez je défaille de faim,là…
Moi aussi lorsque j’ai lu ELLE la semaine dernière l’article ma laissée dubitative et la photo ma carrément choquée deplus je ne vois pas tellement la nécéssité d’associer mère au foyer et allaitement mais bref… Moi je suis mère au foyer depuis un mois seulement et je me sens hyper bien dans ce rôle mais je penses que chaque situation est différente et que l’on a pas toujours le choix mais l’essentiel est de le vivre bien, job ou pas, afin que les enfants se sentent bien aussi et évitons, oui de devoir se justifier de tout sous caution de feminisme où que sais je encors, une fois encors caro trés trés bon billet
Serena il ya quelque chose que je ne suis pas d’acord avc toi! quand tu dis que tu connais quelquun qui fait un gosse tous les 3 ans pour toucher des alloc et pour cose, j’ai eu droit a ce genre de remarque desagreable quand je suis retombé enceinte (une surprise ) de mon deuxieme uand le premier n’avait que 7 mois, ma chere belle soeur ma sous entedue que cetait parce que je voulais pas bosser et que cetait pour toucher les alloc!!
alors pour les alloc je touhce le congé parental plus la paj des petits et cest tout! je nai meme pas droit a une aide pour le loyer alors que javoue que ça nous soulagerai bien… alors pour toutes celles qui pensent qu’on fait des gosses pour se la couler douce et pour pas bosser et toucher des alloc je suis desolee mais ce genre de comm m’equeure !!!
car moi je veux bien croire que bcp souhaite avoir une famille nombreuse et pas pour glander ou profiter du systeme, car elever des enfants cest du boulot cest se sacrifier, alors désolée mais je grimpe aux rideaux quand jentend ca!
Ben moi j’etais en conge parental, et au bout d’un an j’ai dit zut flute, je veux y retourner au turbin !!! (bin oui, je veux m’acheter ce dont j’ai envie sans vendre un rein !)
Perso, je le prends pas du tout mal ton article, je suis 100% ok avec toi caro.
Mon loulou n’a donc connu que moi pendant un an… ben fallait voir le resultat: des que quelqu’un le regardait il hurlait, des qu’on m’approchait il se hissait a mon pantalon et decochait des regards qui disaient fous moi le camp, c’est ma mèreuuuuuuuuuuuuuuuuh et surtout, personne ne pouvait le prendre… C’est bien quand tu veux faire la fiere pour dire aux alentours il n’aime que moi, mais c’est moyen quand t’as la grippe, la gastro ou que simplement tu veux faire pipi discretos, en dehors des heures de sieste, sans entendre hurler à la porte momannnnnnn pipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Le jour où je l’ai laissé à la nounou, triste et completement angoissee, je crois que je lui ai rendu un immense service à mon fils. Preuve en est: il va desormais avec tout le monde, caline la nounou TOUTE la journee, est heureux de me voir et d’accourrir vers moi le soir. Il a aussi developpe une formidable relation avec son papa, bien plus epanouie que quand j’avais le monopole.
Je ne dis pas que tous les enfants sont pareils, ou que pas travailler c’est nul, mais moi, l’activite ca a resolu bcp de mes soucis. Par contre, dans l’interet de mes petits et de mon bien tre de maman, je fais un 80%.
Vala, bisous bisous
Retour d’escapade, j’ai pas le temps de lire tous ces comms, hélas…
j’aimerais que les femmes aient vraiment le choix. ou plutôt les couples.
de travailler tous les deux, ou qu’un seul… dès les 4 mois (non, décidément 2.5 mois je peux pas envier cela !) ou les 6 mois ou les 1, 2 ou 3 ans du bébé dernier-né….
le choix
nous on a de la chance, on a le choix !!!
je bosse pour un salaire de misère par rapport à mes collègues, mais pas loin de la maison.
mon mari vit à mes crochets, selon ton impression, sauf qu’on n’a qu’un compte commun, alors on dépense les sous à deux, et peu importe d’où ils viennent (les allocs aussi on les partage…)
bref, on a fait le choix d’élever nos enfants et on s’est offert le luxe d’accorder cela à nos caractères.
certes nous faisons des sacrifices, certes nous n’avons pas les mm ambitions que bon nombre de nos contemporains (en matière de capacité à dépenser, ou de secteurs de dépenses), mais on assume notre choix et on évite de râler quand ça va pas (sinon on entend ben, IL n’a qu’à bosser… comme s’il foutait rien, tiens !)
mais autour de moi, finalement, si peu de monde nous comprend, la plupart nous envie…
parceque, franchement, la vie de famille quand y’en a un qui assure à la maison, c’est du vrai repos ! et qu’est-ce qu’on profite !
à dire vrai on n’a qu’un but dans notre vie : profiter les uns des autres et de l’amour qui circule entre nous. ça fait très hippie, m’en fous. c’est juste que tout le reste passe après
@+
Attention moi je ne suis ni pour ni contre l’article de Caroline, je suis meme d’acord à 80%, meme si je suis moi meme mere au foyer je devrais donc me sentir visé, mais je crois que si j’aurai été épanuie dans mon ancien boulot, si j’aurai touché un super salaire, je pense en effet que je n’aurai pas pris le congé parental! meme si je suis epanuie dans mon role de mere au foyer qui au debut j’avoue jai eu comeme bcp de mal!
je crois juste quil ne faut pas tout mettre dans le meme sac! et pas tout catalogué! je ne suis pas contre les meres qui decident de travailler et de ne pas prendre de congé parental, jai moi meme reflechis avant de me decider a le prendre et je ne suis pas non plus contre les meres au foyer je le suis moi meme, mais ce que je trouve juste dommage qu’on catalogue vite une femme par ces choix, et sans connaitre les vrais raisons qui l’ont poussé a le faire!
Dommage j’étais hors connexion aujourd’hui et là ça fait trop de commentaires à lire (pourtant j’en ai lu quelques uns et c’est super intéressant).
Entièrement d’accord avec toi Caro, j’ai lu cette article hier et déjà la photo m’avait choquée et ensuite l’article en lui même évidemment. De toute façon je n’aime pas ce genre d’articles n’allant que dans un sens, sans anti-thèse, ils ont rencontré quelques femmes et voilà ils affirment que c’est la tendance.
Et oui le pompon a été la fille qui n’inscrit pas son enfant à l’école pour qu’il soit libre dans son apprentissage…
Juste pas forcément d’accord pour dire que tout le monde rêve de ne pas travailler. Honnêtement moi je ne me vois pas ne pas travailler. Ca ne veut pas dire qu’après les vacances (ou pire le congés mater) je n’ai une grosse boule dans le ventre au moment de reprendre le travail mais je sais que sans travailler je ne serais pas épanouie. Et pourtant je suis une vraie maman louve mais je crois que pour mon équilibre et celle de toute la famille c’est mieux ainsi.
Je ne lis pas Elle. Je déteste Elle. Je déteste Elle depuis des années à peu près autant que Marie-Claire car j’ai toujours trouvé que ces deux magazines étaient à parts égales un concentré de mauvais féminisme.
Ils se donnent bonne conscience en faisant 2 pages sur les pauvres afghanes en burka avant de balancer 30 pages de régime et de comment devenir son esclave sexuelle an 12 leçons ?. BREF, je n’aime pas le féminisme à la sauce Elle, donc je ne peux qu’être d’accord avec toi.
En revanche, j’ai lu la couverture du Elle de la semaine entre les mains de ma voisine de train. Et j’ai attendu avec impatience ton grand cri sur Êtes-vous un It Girl ou une Eat Girl ?. Parce que faudra qu’on m’explique en quoi c’est antithétique… Et je comptais sur toi pour écarter les feuilles de cette jungle impénétrable.
Cet article (que je suis allee lire online, du coup) m’a rappele celui du New York Times d’il y a 5 ans (The Opt-Out Revolution)… Vaste sujet, en effet!
Pour faire court, je suis hyper d’accord avec toi, Caro!!
Pour faire une chouillette plus long:
– sur l’article du Elle: c’est clair que c’est pas du grand journalisme, ca melange tout et n’importe quoi, pas de chiffres. Quand on en arrive a s’auto-citer ((2) ELLE du 11 avril 2005, voir premiere page), moi je dis que n’importe qui peut se mettre a ecrire des articles! Enfin bref… Aux Etats-Unis, ce debat est relance tous les 3 ans, mais c’est qu’il est plus reel qu’en France a mon avis (voir plus bas). Il aurait ete bon que quitte a nous faire un papier sur le sujet, les journalistes se cassent un peu plus la nenette que de s’inspirer mollement du boulot de leurs collegues anglo-saxons… J’ai mis quelques articles interessants en bas de note pour celles que ca interesse et qui lisent l’english.
– sur le fond: donc aux Etats-Unis, la question est debattue, et c’est je pense justifie. Ici, si tu bosses et que tu as des enfants, le conge mater est de 6 semaines au mieux, il n’y a pas d’ecole publique avant 5 ans, et generalement, l’ecole finit en debut d’apres-midi. Et l’ecole privee coute un bras et trois reins. Donc, c’est sur que la question se pose souvent pour les working-moms (on est d’accord, je ne parle que de celles qui ont le choix, la, pas de celles qui ont besoin d’un deuxieme salaire, ou a qui bosser
Couterait de l’argent (rapport aux frais de garde exhorbitants) de savoir si elles continuent a bosser…
Et la societe est aussi beaucoup plus conservatrice qu’en France, je trouve. A good mom stays home to raise her kids.
Depuis que je suis ici, j’ai vu 3 amies americaines (Bac+8) arreter de bosser pour s’occuper de leur bebe, sur les 4 qui ont eu un enfant recemment. 3 autres amies, une indienne, une autrichienne, une chinoise et moi avons repris apres notre conge maternite… Ca laisse songeuse.
Les liens (il faut ptet s’inscrire, mais c’est gratuit):
http://www.nytimes.com/2003/10/2...
http://www.nytimes.com/2005/09/2...
http://www.cjr.org/essay/the_opt...
Cassiopé ça t’écoeure peut-être mais c’est une personne que je connais très bien et je sais ce que je dis. De plus elle l’a dit devant moi…et je ne sais pas mais quand elle retombe enceinte dès que l’autre a deux ans..et qu’elle n’en a pas Un ou deux mais qu’elle en est déjà au 5ème, on tire des conclusions.
Je sais ce que je dis dans ce cas précis. Je ne dis pas qu’elle n’aime pas ses enfants ni qu’elle s’en occupe mal mais elle a fait au moins la quatrième et le cinquième pour ne pas retourner bosser. Désolée que tu te sentes blessée mais accorde moi quand même le mérite de savoir ce que je dis !!!
Bon, serena et cassiopée, on s’éloigne un peu du sujet…
Garaldineca, merci, c’est passionnant.
Le confit c’est pas gras, évidemment je plussoie à mort, je suis totalement d’accord avec toi, j’appelle ça l’intégrisme vert. La gale, si tu aimes son pseudo, attends de voir son blog, tu vas mourir !!!
Apo, en vrai moi aussi je ne voudrais pas ne pas travailler. Mais tous les matins je peste contre mon réveil…
Encore merci pour ces échanges, c’est réellement extra de pouvoir dialoguer de la sorte, d’explorer toutes les facettes d’un tel sujet, vaste et complexe. Vous n’imaginez pas à quel point je suis contente que ça ne se soit pas transformé en pour/contre les mères au foyer, mais en quelque chose de bien plus fouillé.
J’adore le comm de nineusa qui dit que si ça se trouve les journalistes du elle vont retourner at home ! et je me dis qu’ils auraient dû nous contacter, rapport qu’on en a des choses à dire, nous !
9lunes, j’aime aussi beaucoup ce que tu dis et admire cette façon de te remettre en cause, c’est extrèmement difficile quand on est mère de le faire, alors voilà, respect.
J’aimerais vous répondre à toutes, mais je suis assez crevée et rose est un peu up and down ce soir alors je jette l’éponge !
Merci de cet article, je me suis sentie très seule devant ma page de magazine. Je n’ai pas encore d’enfants, mais j’espère que je ne suis pas obligée d’être comme ces femmes.
Bon maintenant, j’attaque la lecture des 148 commentaires qui précèdent.
Bonjour à toutes,
cela fait bien longtemps que je vous lis, j’ai du laisser un message seulement! Mais là, cette discussion m’a passionnée!Il me semble aussi que cette recherche d’équilibre entre les différents poles de sa vie, elle est liée aussi à l’education, au rapport qu’on a eu avec sa propre mère.Et d’ailleurs, à ce que j’en vois via mes amies, il y a souvent des réactions tres contrastées: l’une d’elles, qui a eu une mère guère aimante, a choisi de prendre un très long congé parental,l’a mal vécu la première année, comme forcée d’assurer contre le modèle de sa mère.Quant à moi, ma mère me voyait business woman sans enfants, j’ai commencé comme ça et ai vite changé de voie: je suis désormais maman de 3 enfants et j’ai un job de prof que j’adore! Comme c’est difficile de tracer son chemin sans contrainte!
Que dire, tant de choses ont déjà été dites. Tout pour ainsi dire. Je me suis retrouvé pour un peu dans chacun de vos commentaires. Je ne sais pas i mon commentaire sera lu, ou noyé sous la masse écrasante du débat. Mais pour ma part, je suis comme la majorité, Ni pour ni contre a partir du moment ou cela garanti »réelement »l’évolution et le bien être de l’enfant et pas que de la maman. Vouloir s’occuper de son enfant c’est bien, être épanouie pour lui c’est encore mieux. et ce quel que soit son mode de vie et les convictions que l’ont a en matière d’education. Et pour la photo de l’article je n’aurai qu’une chose à dire, conviction ou pas, il y a des stades d’evolution a respecter chez un enfant. Je trouve cette image vraiment malsaine.
Alors pour la photo en couverture de l’article ben je trouve que c’est du pure marketing, ou on veux te faire croie ou comprendre qu’une maman au foyer c’est pas que une maman qui a 20kg de trop, qui s’habille au marché, et qui traine la journee non maquillé, avec des taches de lait, de ce coté la ça me choque pas, qu’on aie voulu ilustrer une maman belle et sexy! la ou ça coince c’est de voir un gamin qui doit avoir facile 4 ou 5 ans tété le sein de sa mère, la desolee ça me depasse, ok pour un allaitement long mais faut pas abuser non plus!!
Caro certes je me suis eloignée du sujet car certains commentaires me prennent les tripes, je pense qu’il ne faut pas cataloguer toutes les mamans et tout mettre dans le meme sac! Ensuite pour ce qui est de ton article je suis d’acord on s’est assez battu pour avoir le droit de vote, le droit de travailler le droit d’egalité, alors voir certaines profiter du système c’est écoeurant! ensuite parlons aussi de ce droit à l’égalité qui est bcp de fois non respecté! quand je voyais à poste presque égale, un collegue de boulot homme toucher 400€ de plus que moi avec un diplome inferieur au mien, je me dis qu’on a pas finit de se battre pour se faire entendre…
Alors la faute à qui si bcp de mamans sont obligé de quitter leurs postes pour se consacrer entierement à elever ces enfants?!! au système…. qui fait encore malheureusement des distinctions entre les hommes et les femmes!
maintenant je me suis resignée à elever mes enfants….suite
Et meme si au debut jai eu du mal, ma vie d’avant me manquais, je suis maintenant épanuie dans mon role de mere au foyer, certes je ne peux m’offrir tout ce que je veux, mais cest le choix que mon mari et moi avons fait….
Dans notre couple il n’y a jamais eu de distinction entre nos salaires, on a un compte commun chaquuun si servais dedans, pas de compte à part , mon argent cest son argent et vice versa, je n’ai donc pas de scrupule a toucher dans ‘argent que touche mon mari pour aller aux courses, et mon mari n’a pas de scrupule a toucher dans l’argent qu’on touche du congé parental pour mettre de l’essence! c’est ça etre une famille!!! le partage!! l’amour!!!
maintenant en tant qu’ancienne citadinne je comprend tres tres bien que le faite d’etre indépendante financierement pour certaines peux paraitre inconcevable. Mais dans la vie vous etes mené a prendre des decisions, des choix que vous ne pensiez pas evoir prendre un jour, et comme le dit Caro si bien dans la vie c’est pas tout noir ni tout blanc!
Je découvre ce blog. j’adore le ton.
la discussion est passionnante, et elle montre surtout que chacune est différente et veut pouvoir s’organiser comme elle en a envie sans être jugée trop ou pas assez féministe, trop ou pas assez maternelle etc..
par contre je trouve que les papas ne sont pas beaucoup évoqués alors qu’à mon avis leur positionnement est une des clés qui feront avancer les choses.
Bienvenue olympe ! et tu as raison, c’est ce que je me disais hier en me couchant, il faudrait plus parler de l’homme…
Ninitiou, non, ton comm n’est pas perdu dans la masse, en tous cas moi je l’ai lu et je suis bien d’accord avec…
En effet qu’en pensent les hommes ?
De manière générale, ce ne sont pas les hommes (enfin dans ceux que je connais) qui poussent leurs femmes à ne plus travailler. D’ailleurs sur le sujet, dans les forums et les discussions, ils sont souvent très évolués.
Et (après je ne reviens plus sur le sujet) encore une fois, je ne mets pas toutes les mères au foyer dans le même sac. je parle d’un cas précis que je connais. Je ne dis pas, loin de là que toutes les mères au foyer sont comme ça….
Par contre, pour les différences de salaire, il y a un truc qui me titille : dans le public, il y a des grilles, non ? comment peut-il y avoir des différences de salaire entre hommes et femmes ?
J’avais pas eu le temps de lire hier, la tête dans les cartons !
et bien je ne regrette pas….
p*t**n la photo ?
j’en reviens pas de l’age du garçon !!!! A mon avis, en voila un qui se prépare pour quelques séances de psy -:(
Quand je dis et bien je ne regrette pas…. je veux bien sur dire que je ne regrette pas d’avoir pris le temps pour le faire aujourd’hui….
Je suis toujours partagée quant à cette revue, souvent réclamée en biblothèque ….
Bien contente de cet article et des réactions qu’il a suscitée. J’espère que ce retour à la maison n’est pas une tendance lourde, mais j’ai l’impression que les jeunes générations sont moins vigilantes et considèrent que les questions et les revendications féministes sont dépassées. Or il n’en est rien, elles sont plus que jamais d’actualité.
Je suis d’accord sur le fait qu’il faut davantage impliquer les hommes et leur faire comprendre qu’ils ont tout à gagner dans l’affaire. Mais le chemin est encore long.
Petite précision : quand je parle de l’article, je parle de celui de Caro, bien sûr, parce que celui de Elle me consterne.
Je te lis depuis longtemps sans jamais poster.
J’ai découvert ton blog par les articles hilarants sur la grossesse et autres préparations à l’accouchement étant moi-même mère depuis peu (un mois)
Aujourd’hui j’ai envie de te dire que je suis tout à fait d’accord avec cet article et avec celui sur la leche league d’ailleurs!
Personnellement je compte bien retourner bosser, effectivement parce que je n’ai pas trop le choix….
Voilà, ce n’est pas très original mais c’est un premier commentaire.
A bientôt
Suis-je la seule à tiquer en voyant revenir régulièrement dans les com’ la phrase suivante : J’ai fait X années d’études pour ne pas être dépendante d’un homme ?
Personnellement, et bien que de sexe féminin, j’ai fait des études (scientifiques qui plus est) parce que… j’en avais l’envie, et les capacités. Et c’est tout.
Grosso modo je travaille également pour les mêmes raisons, avec celle de la nécessité (les sous-sous quoi) en plus.
Bon ça n’a pas grand-chose à voir avec la choucroute, mais fallait que ça sorte.
Bellelurette, tu n’as pas tort.D’abord, la dépendance, c’est pas uniquement financier. C’est avant tout un état d’esprit. Parce que, amoureuse, on est forcément dépendante…mais je m’égare. Perso, même si je gagne mes sous, je gagne si peu que je suis dépendante de mon mari mais pour le reste, c’est lui qui dépend de moi !!!
Bellelurette, je pense que certaines femmes ont eu ça en tête du fait de leur histoire personnelle. Je pense qu’on peut avoir souffert de voir sa mère dépendante et s’être dit je ferai tout pour ne pas être pareille. Mais tu as évidemment raison, il faut d’abord faire ces choses pour soi…
Carine, merci pour ce premier comm…
Juste : MERCI, mille fois!!!!!!!
j’aime ton analyse, j’y ai trouvé tous les arguments que je cherche depuis des lustres.
MERCI
Bonjour,
hum, j’arrive un peu après à la bataille. Je voulais te dire, Caroline que j’étais d’accord avec toi. j’avoue que je n’ai pas d’enfants ni de boulot, ni de mec en ce moment. Pour l’instant je finis mes études et pour l’instant arrêter de travailler si j’ai un jour des enfants ne m’effleure pas l’esprit car effectivement l’idée d’être dépendante de mon homme ne me plairait pas. Et puis aussi parce que lâcher un boulot qui m’aura coûté autant d’années d’études et de travail me casserait franchement les pieds.
Je voulais surtout donner mon avis de fille d’une maman-qui-travaille-à-mi-temps et d’un papa-qui-travaille. Ce n’est pas parce que ma mère a travaillé/travaille que j’aie été moins épanouie qu’une autre. Et mes souvenirs d’enfants chez ma nourrice (terme un peu désuet …pour ne pas m’étaler )font partie des meilleurs y compris les épinards. Et puis à l’adolescence j’ai bien apprécié les moments où ma mère travaillait, histoire de ne plus l’avoir sur le dos.
Et puis pour celles qui mettent en avant les allocations comme salaire, je vais juste rappeler une chose pourtant très simple : les enfants ça grandit et alors les allocations s’arrêtent.
je voudrais aussi ajouter que je connais beaucoup d’hommes de ma génération (entre 20 et 30 ans) pour qui il serait inadmissible que leurs copines se fassent entretenir et utilisent leurs sous (et ce n’est pas par féminisme de leur part)sans qu’elles apportent leur part (hommes ayant souvent eu des mères au foyer).
Bonjour, je crois qu’il y a bcp de caricatures et jugements des 2 côtés.. vous généralisez et faites des raccourcis un peu vite. Je me sens parfois entre 2 mondes… J’ai fait de grandes études, je suis cadre sup, j’ai repris le travail aux 3 mois de mon bébé, son papa l’a gardé 3 mois de plus.. mais j’ai continué à l’allaiter et ce n’est pas la caricature que je lis ici.. je tirais juste mon lait entre midi et deux et le soir, c’était rapide (electrique).
Donc je concilie travail ET allaitement, il a plus de 2 ans.. je n’épouvre strictement aucun besoin de continuer mais j’essaie de faire le sevrage en douceur, que cela soit naturel.. qu’il n’en ressente plus le besoin à en pleurer. Et donc je le laisse un peu choisir cette date clé. Ce n’est pas pour cela qu’il n’est pas indépendant, ce n’est pas pour ça qu’il ne mange rien d’autre! il mange de tout évidemment, mais le soir avant le coucher il est content d’avoir sa têtée.. je ne vois pas au nom de quoi et de qui je devrai le brusquer à se sevrer en le laissant pleurer. Je le respecte c’est tout, et tant que cela me convient c’est l’essentiel.
Pour l’instant c’est le papa qui est dépedant de moi, j’espère faire l’inverse pour le 2eme bébé.. donc là encore on n’est ni lui ni moi des rétrogrades ou je ne sais quoi.. on veut juste profiter de la Vie et voir le plus poss grandir nos enfants. Cela ne veut pas dire être dispo 24h/24, mais cela veut dire ne pas faire des horaires de fous que la société a tendance à nous imposer.
Pour terminer, je suis féministe, je veux travailler et ne pas être dépendante de mon mari, je veux gagner autant que les hommes à travail égal, je veux pouvoir être promu si je suis compétente..etc MAIS je veux avoir le choix dans cette société pour avoir soit la possibilité de faire un break (congé parental), soit de faire moins d’heures (congé partiel) pendant les premières années de mes enfants (ET POUR LE PAPA AUSSI, très important de comprendre que cela doit être envisager dans les 2 sens), car j’ai aussi le droit de considérer que ces années là sont très importantes et fascinantes à vivre pleinement. J’ai donc le droit d’envisager de faire ce qui me parait etre le meilleur pour mes enfants que ce soit dans ses choix alimentaires ou d’éducation.
Il faut absolument réussir à penser à une vision aux milieux des 2 extrèmes qui s’affrontent tjs sur les sites et forums (entre la maman qui doit reprendre le travail à 2 mois, faire des horaires de dingue et à peine profiter des ses petits et la maman qui doit arrêter de travailler toute sa vie, dépendante de son mari et rester au foyer, faire le ménage, s’occuper des enfants totalement..Etc).
Cordialement.
Mimi, tu devrais bien relire les comms et le billet, parce que je ne trouve pas qu’on ait tant caricaturé que ça. TOutes les situations ont été évoquées et personne n’a jugé qui que ce soit…
Ça me rassure caro car je me demandais si ce n’était pas moi qui avais mal lu.
Nous ne sommes ni pour la business woman qui fait des horaires impossibles et voit ses enfants et son homme (parce que au risque de vous choquer, j’ai besoin de voir mon homme autant sinon plus que mes enfants) 5 minutes le matin et 5 minutes le soir ni pour la femme au foyer cramponnée à ses gosses qui n’a plus aucun centre d’intérêt à part eux.
Dans les deux cas, c’est une caricature. Et c’est justement ce que nous reprochons à l’article de elle. c’est une caricature et des femmes au foyer et des femmes qui travaillent.
Ce sera ma conclusion du jour.
J’ai bien lu bonheur démonstratif de femme soumise au sujet de Madame Monmari ? Il y a des baffes qui se perdent…
Bonjour,
Comme Mimi, je trouve beaucoup d’incompréhension, et surtout de peurs dans ton article et ses commentaires. Comme Mimi je travaille et allaite mes enfants. Longtemps.
Et je trouve bien, quoique très étonnant, pour Elle France de sortir un sujet comme celui-là. En France il est hélas politiquement incorrect de dire qu’on souhaite consacrer 2 ou 3 ans de sa vie à ses enfants.
Ah, et si on pouvait aussi arrêter d’envisager la vie de façon binaire (bien- pas bien), ça ferait des vacances à toutes les femmes de la terre.
Je comprends pas…non désolée je comprends pas les deux derniers commentaires….
politiquement incorrect ? alors qu’une loi permet aux femmes de prendre un congé rémunéré jusqu’aux trois ans de l’enfant ? En quoi c’est politiquement incorrect ?
ce n’est pas une agression, vraiment je ne comprends pas.
Quand au précédent commentaire, je ne sais pas vis a vis de qui il y a des baffes qui se perdent.
Je comprends pas…non désolée je comprends pas les deux derniers commentaires….
politiquement incorrect ? alors qu’une loi permet aux femmes de prendre un congé rémunéré jusqu’aux trois ans de l’enfant ? En quoi c’est politiquement incorrect ?
ce n’est pas une agression, vraiment je ne comprends pas.
Quand au précédent commentaire, je ne sais pas vis a vis de qui il y a des baffes qui se perdent.
Serena, vu ta réaction, je vais corriger mon propos, il n’est apparemment pas socialement correct de dire qu’on souhaite s’occuper de ses enfants pendant quelques temps.
Cf les commentaires de ce post.
Guacamaya, c’est un peu fatiguant, ces commentaires, il n’est pas question dans ce billet de l’allaitement, la photo est choquante, je trouve, parce qu’elle mêle une attitude ouvertement sexy (nuisette et bottes motardes) avec un enfant, grand, pendu au sein. Mais sinon, le billet ne condamne pas les mères au foyer, il s’agit juste de dire que les femmes cadres sup qui font le choix de s’arrêter sont minoritaires et que la plupart du temps les femmes n’ont pas le choix, ni dans un sens ni dans un autre.
Sur l’allaitement, j’ai déjà dit tout ce que j’avais à dire, tu n’as qu’à aller lire le billet mentionné dans mon post.
serena, anne a probablement envie de baffer la joàurnaliste de Elle, moi aussi cette expression au sujet de carla bruni m’a estomaquée.
Alors pardonne à une lectrice d’avoir mal compris…
Je sais combien l’allaitement d’un petit enfant peut choquer (pour avoir été moi-même choquée de voir un enfant de 1 an téter quand j’attendais mon aînée). C’est une image forte qui renvoie chacun à sa propre expérience.
La même mère dans la même tenue avec son fils sur ses genoux n’aurait pas choqué. Alors question, quand on allaite doit-on le faire dans une tenue spéciale type camouflage ou mémère?
Une africaine qui allaite un bambin de 2 ou 3 ans dans un reportage TV ne suscitera pas ce genre de réactions. Pourquoi?
(je n’attends pas de réponse, je voulais seulement soulever la question).
Guacamaya, je pense en effet que les deux attitudes, ouvertement aguicheuse et en train d’allaiter sont antinomiques. Alors je ne suis pas idiote, je me doute que le message derrière est on peut rester femme et allaiter. Sauf que là, le message justement, est brouillé. Et navrée mais cet enfant n’a pas un an. A mon avis il en a trois. Deux à la rigueur.
Oui, pardon, je citais un exemple personnel. Et merci de rectifier les délires sur l’âge du bambin. Il doit avoir 2 ou 3 ans. Un bambin quoi.
Guacamaya, oui, un bambin. Mais un bambin qui devient jour après jour un petit garçon. Un petit garçon avec une sexualité… Mais je ne suis pas psy, et là où tu as raison c’est que je ne fais qu’interpréter les choses et réagir en fonction de ma propre perception. Quoi qu’il en soit, je suis persuadée que nous ne sommes pas loin d’être d’accord… ;-))
Mais pourquoi être d’accord, Caroline? Ne pouvons-nous pas nous comprendre et nous respecter avec des vues différentes?
Moi qui suis une maman qui allaite encore sa petite fille de 3 ans, je ne pense pas que tu sois d’accord avec moi. Mais, maintenant, en lisant tes commentaires, je suis moins remontée vois-tu.
Merci Caro pour ce superbe article qui me montre que je ne suis pas la seule à trouver ce jusqu’au boutisme assez délirant et alarmant. Oui je suis une jeune maman qui a gardé sa petite auprès d’elle pendant 9 mois (au prix d’un départ négocié et d’un chomage), je l’ai allaité 6 mois et je compte faire pareil avec le deuxième si j’arrive à me débrouiller financièrement. Comme toi, monsieur n’est pas un riche héritier et oui on a besoin de mon salaire pour faire bouillir la marmite et que non je n’ai pas envie de lui demander des sous tous les mois. Je respecte le choix des autres mais je refuse cette culpabilisation permanente de celles qui n’ont pas d’autre choix que d’aller bosser dès que leur bébé a 2mois et demi.
Guacamaya, oui, en effet, le tout est de se comprendre, peut-être surtout de s’accepter.
mag, totalement d’accord avec toi sur la culpabilisation…
Ah ok donc tu citais la journaliste !!! mea culpa…
Enfin suis-je un monstre ?
suis-je la seule à ressentir les moments sans mes enfants comme des moments de libération ?
Suis-je la seule à éprouver un sentiment de reconnaissance et de légèreté quand mes deux enfants dorment ailleurs ?
Suis-je la seule avoir eu l’impression quand ils étaient bébés d’être parfois prisonnière et de n’avoir qu’une envie c’est qu’ils grandissent pour respirer un peu ?
Ou est-ce que tout ça, c’est hypocrisie et compagnie ?
j’aime mes enfants mais je m’aime aussi. Et j’aime mon mari. Et je pense que se réussir en tant que couple ça compte aussi. Parce que ces femmes, si à force d’être collées à leurs enfants, leur mari se tire, je doute que ledit enfant nage dans le bonheur…
@Séréna: tu n’es pas un monstre! Je pense la même chose souvent, bien que j’adore mes enfants!
Moi aussi je suis soulagée quand ils sont endormis, car ça me fait un peu de temps juste pour moi, enfin. Et du temps à passer tranquille avec leur Papa!
Malheureusement, je ne peux pas les confier ne serait-ce que pour une nuit, une des mamies est à 650 km de chez nous (ma Jolie-Maman!), l’autre, ma mère (et mon père aussi, Jolie-Maman est veuve) n’est qu’à 60 bornes de nous, mais je n’ai aucune confiance en elle (un exemple: cela ne lui pose aucun souci de laisser sur son plan de travail dans la cuisine son Opinel de 25 cm de long affûté à mort, alors que ma fille de 2 ans passe son temps chez moi ou ailleurs, à pousser une chaise pour pouvoir grimper et chopper ce qu’elle veut…). Et pas possible d’avoir quelques heures en halte-garderie…
Donc, dans 10 mois, les 2 seront à l’école, mais moi j’aurais d’autres soucis en tête puisque cela sonnera aussi la fin de mon congé parental et des allocations qui vont avec.
MERCIIIIIIIIIIIIII d’avoir crier si fort, ça m’a fait du bien.
Moi aussi marre d’avoir l’impression que chaque jour notre condition de femme regresse, je ne peux pas non plus me passer de mon boulot même si parfois c’est pas de tout repos, je n’envisage pas d’être dépendante un jour.
Désolée pour mon absence dans tes commentaires depuis quelques temps, trop de boulot !!! hihihi !!! mais le coeur y est.
Bises.
Céline
Merci Caro d’avoir expliqué – c’est bien ce que je pensais, Serena, c’est l’expression de la journaliste qui m’a laissée sur le schtroumpf.
J’avoue qu’aprés avoir lu la façon dont tu décris la photo et les commentaires tellement negatifs laissés sur le site vis-a-vis des femmes qui allaitent les enfants plus grands, je suis restée si triste…et j’ai eu envie du coup, d’être moins française.
Pourquoi encore une fois tout ce qui ne nous ressemble pas, on le rejete de cette façon? J’ai cru lire inceste, pourquoi pas pedophilie, tant qu’on y est ?
Tout ça parcequ’on voit un enfant têté le sein de sa maman et qu’ il n’est pas un bébé.
Je suis née dans un pays où on peut trouver des femmes qui allaitent leurs enfants partout, sans gêne, sans arriere pensée. Oui, il y a des femmes qui cachent leurs seins, mais il y en a beaucoup plus qui ouvrent bien grande leur chemise et qui donnent la têté à leurs enfants (souvent grands) sans imaginer un seul instant qu’elles sont en train de transgresser la moralité française (vu quelques commentaires).
A commencer par ma maman, qui a allaité ma petite soeur jusqu’a ses 4 ans. Et elle a commencé à travailler quand ma soeur avais 3 mois.
Si j’envoie une photo delle en train de faire cette chose là sur votre blog, si je la diffuse sur internet, ça vous choquera moins parcequ’ il y a un coté exotique? Ah, oui, les femmes des autres pays, ne sont pas comme nous, vous savez…
Mais non, vous allez être choquées aussi parceque mon pays est connu pour être un pays metissé et que ma mère est blanche avec de grands yeux verts.
C’est une question de culture d’accepter que certaines femmes pratiquent l’allaitement tardif et d’autres non?
Tu vois, j’aime bien aussi defendre les valeurs des femmes.
Il faut croire parfois que la vulgarité ou l’obcenité reside dans les yeux de ceux qui regardent.
Alors effectivement, vivent les droits de la femme, merci d’avoir le droit de prendre la pilule, merci d’avoir le droit d’avorter, merci d’avoir le droit d’aller travailler … surtout merci au liberalisme, qui fait que … merci … bien plus qu’un droit (pour la majorité, hein !) aller travailler est une obligation ! Où est notre liberté ???
Qu’avons nous gagné, mesdames ? Le droit d’aller travailler ? certe ! Et du même coup nous avons gagné des salaires tels qu’alors qu’il y a tout juste 1 génération un seul salaire suffisait pour vivre, aujourd’hui il en faut 2 (et encore! Heureusement qu’on a le droit d’avorter ça évite qu’on ponde avant au moins 30 ans, parce qu’avant de toute façon on a pas les moyens de les élever ces marmots !!!)
Moi aussi j’adore mon boulot et mon indépendance, mais j’adorerai encore plus d’avoir le choix de passer quelques mois à m’occuper de mes gosses!
N’est ce pas le vrai débat ?
Deux mots : j’adore.
Cette note.
Mère indigne va !
Et pourtant je suis plutôt la mouvance nature (enfin je m’y reconnais de moins en moins en fait).
Tout d’abord, c’est la première fois que je viens sur ton blog et franchement, j’adore, j’adhère!
Ensuite, oui je rajoute un commentaire à ces quelques 222 commentaires précédents parce que c’est n’importe quoi quand même! On est des femmes, nos ancêtres se sont battues pour qu’on est des droits, pour s’entendre dire quelques années plus tard, que finalement le féministe c’est n’importe quoi et la seule chose que savent faire les femmes c’est de rester à la maison à faire la popotte, s’occuper des gamins et surtout éviter de réfléchir! Ma grand-mère doit se retourner dans sa tombe!
Et on lis ça dans magazines féminins! ça y est j’ai de l’urticaire.
On oublie un peu vite, il me semble, comme tu l’as également souligné, que l’enfant a absolument besoins d’autres codes de références que ceux de sa mère. Il doit pouvoir s’affranchir de l’emprise qu’elle a sur lui pour pouvoir grandir et acquérir une vision du monde propre et celle de sa mère (je parle ici particulièrement de la mère qui ne souhaite pas envoyer tout de suite son enfant à l’école). Je travaille avec des enfants , jme la pète là mais je le pense quand même.
De plus, il est tout à fait sexiste de penser qu’une femme ne peut être à même de mener de front une vie active et sa vie de mère. D’ailleurs, il y a un épisode d’Ally McBeal qui traite de cette problématique (eh! on a les références qu’on a)
Enfin, je vais aller lire cet article pour bien m’énerver et oublier la crise!
Bises
Bonsoir Caroline,
En tant que ex-femme au foyer, ex-mère trop poule et ex-femme tout court, je dois vous avouer que je comprends trés bien votre point de vu et qu’il est vrais que la vie nous réserve des surprises parfois difficiles à gérer mais c’est peut-être grâce à cela que l’on arrive à redresser la barre…
…il faut laisser le temps au temps dit-on…pour ma part , je pense que tout est une question d’équilibre, le principale objectif étant de ne pas se perdre de vu en cours de route, et généralement c’est là ou le bas blesse parce qu’à force de vouloir tout gérer , maîtriser, contrôler on oublie qu’il faut aussi prendre le temps de prendre soin de nous , que notre petite personne est aussi importante que la marmaille qui s’accroche à notre jambe ou que cet homme avec lequel on partage notre lit et qui est finalement devenue un total étranger au fil des années….
Superwoman ou pas, je ne juge personne, je pense que chacun doit avancer en fonction de ses désirs propres dans le respect de l’autre mais aussi est avant tout de soi.
Tu peux pas savoir comme ça me parle ton billet…
Pas le temps de lire tous les commentaires (qui doivent surement être daccord tout pareil que moi) et surement aussi bien ficelés que ton écrit…
Si si je te jure c’était compréhensible, bien argumenté, poignant mais modéré, sensible mais réfléchi, bref, pour un billet par lequel je te découvre, ça sent la mise en lien instantané dans mes favoris !
… ou alors c’est moi qui, baignant dans une nouvelle re-maternité comprend tes phrases décousues !
Tata C, si je t’embrasse, ça va pas te gêner ?
oui, parce qu’on oublie un peu vite que des générations de femmes se sont battues pour que nous puissions travailler…et rien que pour la mémoire de celles qui y ont parfois laissé leur vie, on doit se souvenir que rien n’est acquis. C’est comme aller voter, des gens sont morts pour qu’on puisse voter. Ne pas y aller, c’est insulter leur mémoire.
Désolée, je suis un peu grandiloquente mais je tenais à le souligner.£
Dernière chose (juré, c’est mon dernier comm’) quand on aligne des heures pour avoir une promotion et piquer la place d’une collègue, quand on y est, on ne se rend pas d’un seul coup compte qu’on n’assume plus. C’est mon dernier mot jean pierre.
L’article de ELLE ne volait pas haut… et je suis bien d’accord que les femmes décrites dedans sont loin d’être la majorité
Je voudais juste rajouter un truc pour toutes les choquées de voir un enfant allaité (ouh mon dieu, un garçon en plus) : vous croyez que la moitié de la planete qui a été allaité tardivement parce que pas de lait en poudre sous la main à un problème d’Oedipe ????
Stop à la psychologie de supermarché!!!!!
Personne en France ne force une femme à allaiter longtemps, mais pour mémoire c’est ce pour quoi notre corps a été fait. C’est parfaitement sain et natural, jusquaà 3 ou 4 ans (eh oui mesdames…) On peut ne pas en avoir envie, mais on n’a pas le droit de faire des reproches aux mères qui le font (ou de les traiter d’irresponsables, comme dans le courrier de lectrice affligeant qui a été publié la semaine suivante).
Pomme, qui pense pas que la cause des femmes va reculer parce que qq cadres sup prennent un congé parental, les pauvres choutes, et qui est pour la liberté de choisir combien de temps on veut allaiter (et qui compte bien allaiter LONGTEMPS, en BOSSANT, na)