Hier soir nous sommes allés au cinéma, au nouveau complexe MK2 de la BNF. Exploit, nous étions parvenus à décoller notre fils de son fauteuil de gamer, ce qui en soi représente un effort considérable. Après un burger avalé au pas de course, nous nous sommes installés confortablement dans nos fauteuils, impatients de voir l’Effet aquatique, avec la merveilleuse Florence Loiret Caille. Mais nous n’avons jamais vu le film. En cause, un bug informatique, que les deux malheureux employés du cinéma étaient bien incapables de réparer. Pas très grave, vous me direz. Non, pas très grave, mais totalement emblématique d’une politique de restriction des coûts, de la part de ces multiplexes. Deux personnes présentes pour quatre salles et pas un seul technicien. Ajoutez à cela du matériel manifestement défectueux et vous obtenez une séance foutue en l’air. Les deux jeunes hommes présents ont tout essayé, se sont excusés dix mille fois, mais voilà, à vouloir rogner de tous les côtés, on arrive à ça. Si j’en parle, c’est parce que ça n’est pas la première fois ces derniers temps que je me dis qu’il ne faut pas s’étonner que les gens téléchargent ou regardent en streaming. La valeur ajoutée du cinéma en salle est en train de se réduire comme peau de chagrin, alors que le prix des places atteint des sommets. Dommage. Rendez-nous les projectionnistes, quoi.
Voilà, à part ça, five little things… En lire plus »