Tag : julien doré

Je suis la courbe et le tangible

IMG_6831

Si vous me suivez depuis un petit bout de temps, vous n’êtes pas sans savoir que j’ai un léger béguin pour Julien Doré et ce depuis sa première audition à la Nouvelle Star, que je chroniquais d’ailleurs à cette époque en live sur le blog. Dès que je l’ai vu sur le petit écran avec ses barrettes et son ukulélé, j’ai su que ce garçon saurait dépasser ce télé-crochet. Je ne me vante pas de ma clairvoyance, je pense que je n’ai pas été la seule à percevoir ce truc en plus. Quelques mois plus tard, ma copine Zaz m’a offert une place pour l’un de ses premiers concerts, au Café de la Danse, une salle que j’adore à Bastille, où l’on est si proche des artistes qu’on pourrait presque penser qu’ils jouent chez vous. J’étais enceinte jusqu’aux yeux de Rose et je me souviens m’être dit que ce serait chouette d’accoucher dans la foulée de ce si joli moment (mais elle a préféré prendre son temps) (ou c’est moi). En lire plus »

Un lundi en pleine conscience

DSC_0044

Comme chaque année, cette dernière semaine avant les vacances s’annonce aussi interminable et difficile que les ultimes mètres d’un marathon (notez que ce n’est qu’une comparaison purement rhétorique, je ne sais pas exactement de quoi je parle, je n’ai jamais réussi à dépasser les 10 minutes de course lors de ma très courte phase d’addiction au running).

Les enfants sont exténués (= « tu comprends jamais rien de toutes façons », « j’ai rien dit », « non mais c’est booooon, là », « t’inquiète », « je vais le faire », « je l’ai déjà fait hier », « c’est pas moi c’est… (lui, elle, toi, eux, etc)), le churros part en sucette tant ses dernières et courtes vacances semblent loin et moi je me détecte une maladie incurable par jour, ce qui me connaissant est le signal imparable d’une nécessaire coupure, notamment de l’internet mondial (j’envisage de me faire volontairement bannir de Doctissimo).

Bref, je vais tenter de tenir le rythme des billets jusqu’à vendredi, sans vous l’assurer – d’autant que dans mon programme bien glam de la semaine il se peut que je passe par la case arrachage de dent (2013 s’achève sur une bonne vieille cuvée dentaire) et là je ne réponds plus de rien – et ensuite je crois qu’une fois n’est pas coutume, je vais fermer le rade le temps de recharger les batteries. Cette année aura été professionnellement l’une des plus riches jamais vécues, ce que je prends comme une bénédiction, mais la contrepartie, évidemment, c’est cette peur de la page blanche qui ne fait paradoxalement qu’empirer. J’ai toujours tapie au fond de moi cette peur que l’inspiration soit comme les réserves de pétrole, épuisable et non renouvelable. Que deviendrais-je alors si soudain il n’y avait plus de mots ? Entendons nous bien, je suis tout à fait conscience que la terre ne s’arrêterait pas de tourner mais c’est que je ne sais vraiment rien faire d’autre que scribouiller à droite ou à gauche (surtout à gauche, hin hin hin).

Ceci étant dit, pour l’instant, j’en ai encore un tout petit peu sous le pied, j’en veux pour preuve ce besoin impérieux de partager quelques pensées ou coups de coeur avec vous. Dont acte.

A part ça, donc… En lire plus »