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No but allo, what

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La dernière fois que j’étais allée à Londres, j’avais été terrassée en arrivant à Saint Pancras par une gastro fulgurante d’une exceptionnelle violence qui m’avait clouée au lit la majeure partie du week-end. Sachant que quelques années auparavant c’était une grippe plus qu’aviaire qui m’avait séchée alors que nous passions le nouvel an dans une auberge de jeunesse pas chauffée du côté du British Museum. Autant vous dire que cette fois-ci je marchais sur des oeufs. D’autant que les miasmes semblent avoir décidé de s’éterniser chez nous. Entre Rose et son pieds-mains-bouche qui l’a laissée sur le carreau et le machin qui tousse à s’en décrocher les bronches, c’est la fête du mouchoir et du doliprane.

Mais thank god, la malédiction londonienne semble avoir pris fin, ces presque 48h se sont déroulées sans accroc ou presque et malgré une météo moyennement clémente le moins que l’on puisse dire c’est qu’on en a grave profité.

Il faut dire qu’entre vos conseils et l’attention absolument adorable de Lili Bé, une lectrice et blogueuse qui m’attendait à Saint Pancras avec un guide consacré à la visite de Londres en famille illustré par ses soins, on partait avec quelques atouts dans notre manche.

Bien sûr, on s’est quand même pas mal perdus, multipliant par douze au moins le nombre de kilomètres arpentés pendant le week-end. Et qui dit « on s’est perdus » dit aussi on a failli divorcer plusieurs fois, l’un accusant l’autre, l’une ayant alors peut-être brandi le guide sus-nommé de manière un poil menaçante sous le coup de l’énervement. Suffisamment pour que son tendre époux se drape dans sa dignité d’homme « potentiellement » battu (j’en ai pour dix ans). Mais mis à part ce petit incident de parcours (je suis bonne pour un stage de gestion de la colère), rien à déclarer. Si ce n’est les « No but allo, what », répétés ad nauseam par la chérie, convaincue du même coup d’être totalement bilingue (merci Nabila).

Sans rire, Londres n’est pas une ville évidente à apprivoiser, je crois que c’était la première fois que je parvenais à peu près à me sentir en territoire connu et à me situer géographiquement. Et je crois que du coup je n’avais jamais autant profité de la capitale anglaise. Je ne prétendrai pas avoir de quelconques leçons à donner pour qui souhaite découvrir cette ville tentaculaire et bouillonnante, mais je peux éventuellement vous donner deux trois impressions, qui n’engagent que moi: En lire plus »