Une fois n'est pas coutume, je republie cette note, écrite dans les premiers jours de ce blog. Disons qu'elle est de saison…
"L'été arrive, les filles vont se dévêtir et les jupes vont raccourcir", se réjouissaient récemment deux amis. Oui, l'été arrive. Et cette nouvelle est loin de ravir la ronde…
Avec les beaux jours, il faut dire adieu aux grands pulls et manteaux qui certes ne cachent rien mais sont autant de remparts entre son corps et les regards inquisiteurs. Au revoir aussi, les bottes moulantes qui galbent le mollet.
Qui dit chaudes journées dit aussi jambes nues. Terminé, l'effet ventre plat des collants amincissant. Envolée, l'illusion d'une jambe fuselée grâce au dieu lycra.
L'été apporte aussi sont lot de désagréments. Les pieds gonflés sont sciés par les brides des chaussures estivales. La ronde s'essoufle plus vite. Elle transpire plus que la moyenne et souffre de maux de tête dès les premières chaleurs.
Mais surtout, l'été signifie pour la ronde l'apparition d'un syndrome aussi douloureux qu'honteux: les "cuisses qui frottent". Cette affection qui peut faire sourire à première vue, est dûe à l'excédent de gras se situant en haut des cuisses. Celles ci frottent l'une contre l'autre à chaque pas effectué. Avec la chaleur, les jambes ont tendance à gonfler, ce qui ne fait qu'accentuer le phénomène. Au départ, la sensation est tout juste désagréable. Mais en cas de marche prolongée, les peaux s'échauffent et les cuisses n'en finissent pas de se blesser mutuellement. Comme du papier de verre frotté sur des plaies à vif. En fin de journée, l'entrejambe est en sang et la brûlure est insupportable. Pourtant, la ronde préfèrerait mourir plutôt que de parler de cette meurtrissure.
L'été approche et les garçons se réjouissent. Ils sont loin de se douter des souffrances tapies sous les jupes des rondes…
C’est drôle mais je me sentais seule, et ça fait du bien de voir décrit avec tellement de justesse les problèmes des rondes ! Et, en plus des cuisses qui frottent, il y a le terrible pantalons abimés a l’entrejambe, ne l’oublions pas !
bravo, je viens pour la première fois sur votre blog, tout est vrai bonjour les cuisses l’été, la souffrance horrible!! les pantalons usés à l’entrejambe!!les tailles 44 et 46 qui n’existent jamais!!! alors comment faire pour s’habiller??
à savoir qu’il y a de plus en plus de femmes enveloppées. sommes nous une race à part?les réflexions débiles m’énerve, ne pas trouver un pantalon convenable m’énerve!!continue comme ça , le moral remonte au beau fixe
Tombée au hasard de mes ballades sur Internet sur ton blog, ce post-là me parle terriblement ! (les précédents aussi, ils sont trés justes et reflètent ce que je ressens et vis quotidiennement)
Tous les ans, depuis maintenant 15 ans, quand l’été arrive, je suis une des seules à ne pas me réjouir (mais en silence) et je calcule comment je vais faire pour m’habiller durant l’été.
Pendant quelques temps, je mettais des collants clairs sous les jupes (longues), à en mourrir de chaud … et quand on me faisait la remarque, je disais que ça allait, que je n’avais pas chaud …
Depuis quelques années, je finis par accepter mon poids et le fait que je ne pourrais maigrir à temps et j’ai finis par mettre des sortes de gaines protectrices. Elles me rappellent mon poids à chaque fois que je les enfile, mais au moins, elles me permettent de cacher mon poids plus facilement…
Bravo pour ton blog. Voir écrit ici ce que je ressens tous les jours me fait me sentir moins seule … même si ça ne nous fait maigrir ni l’une ni l’autre! 😉
Je repars dans le fin-fond du blog pour relire des articles…
Le syndrôme des cuisses qui frottent n’est malheureusement pas réservé aux rondes, il suffit que la génétique vous ait gentiment refilé la forme de cuisse de maman pour que, même en 36, on finisse la journée avec le haut des cuisses à vif -_-
Dacc avec Charlotte ! quand j’étais mince, j’avais quand même les problème des cuisses qui frottent !