Je ne sais pas toi mais moi ce sont les minuscules gestes, les micro-événements qui m'ont toujours le plus marqués. C'est aussi ce qui me fascine quotidiennement lorsque j'observe les gens. Parfois, au détour d'une rame de métro ou dans un café un peu enfumé, on saisit des instants un peu suspendus, pendant lesquels une larme est écrasée furtivement, une caresse décisive est donnée, ou un baiser coupable échangé.
En général, il ne m'en faut pas beaucoup plus pour m'imaginer tout et n'importe quoi, écrire l'histoire dans ma tête de cette jeune fille un peu triste ou de ce vieil homme fatigué. Les petites histoires, voilà ce que j'aime. Et souvent, je me rappelle ma petite histoire à moi, ou plutôt la notre.
Tu sais, ce "premier geste", celui qui fait que d'un coup, on bascule. Cet infinétisimal rapprochement qui transforme deux êtres jusque là amis ou à peine en amants.
Ce geste là, entre l'homme et moi, ce fut une main posée sur la mienne…
Après une soirée relativement catastrophique qui avait commencé chez lui par un whisky coca, LE truc que je déteste, peut-être juste après le pastis. Whisky coca malgré tout avalé en dix secondes, premièrement pour ne pas sentir le goût, deuxièmement pour calmer ma nervosité parce que bien sûr, on brûlerait vifs l'un et l'autre plutôt que l'avouer mais nous avions tous les deux une grosse idée derrière la tête ce soir là. Et que moi, ces idées là, elles me rendent nerveuses. Pas toi ?
Le problème c'est que l'alcool, ça me rend bavarde. Et que dans ce genre de contexte, bavarde + nerveuse, ça donne: je pars en live. Et donc ce soir là, je me suis mise à raconter n'importe quoi. Et surtout à aborder THE sujet que normalement tu gardes pour toi dans ce genre de circonstances.
L'ex.
Qui m'a tant fait souffert. Heu, souffrir. Que c'est pas sûr que je puisse l'oublier. Enfin, heu, si, bien sûr, mais disons que tout de même, il a vachement compté. Bon, pas tant que ça et autant le dire, la place est libre désormais, hin hin hin…
Un désastre.
D'autant que celui qui devait devenir L'homme ne fut pas en reste et que tant qu'à faire, il se mit lui aussi à vanter les mérites de celle qui l'avait laissé le coeur broyé sur le bitume… deux mois auparavant.
A ce moment là je me suis dit que c'était mort, j'était celle qui passe après et qui essuie les platres. Et moi, je ne voulais SURTOUT pas être celle là. Limite je ne lui ai pas proposé d'en prendre une autre, de bien la faire souffir et ensuite de me rappeler pour débuter une vraie histoire. En même temps, bourrée comme j'étais, avant de repartir la tête haute, il valait mieux manger.
Le problème c'est qu'après l'apéro au whisky coca, il y eut la première et dernière tentative culinaire de l'homme.
Une omelette aux pommes de terres.
Crues.
Les pommes de terre.
Jetées dans la poële deux secondes avant les oeufs battus, sous mes yeux effarés. Sans que je n'ose hurler bien sûr. Je rappelle que nous n'avions toujours pas couché et que c'est seulement APRES l'acte sexuel que tu franchis le pas de la critique, genre "non mais t'es malade ! tu les cuis pas AVANT les patates ?". A ce stade de mon histoire, comme tu es bien gentille d'être restée pour m'écouter, je te livre un de mes fameux conseils de femme mariée: Si tu critiques le mâle avant, jamais il ne te saute. C'est comme ça, les hommes sont en général rebutés par les castratrices. Après ça n'a plus d'importance, ils sont pris au piège, terminé, trop tard. Mais avant, tu ta fermes. Et tu avales son truc dégueu.
Je parle de l'omelette aux pommes de terre, espèce de dévergondée.
Du coup, donc, j'ai mangé cette horreur jusqu'à la dernière miette. Mélangée au whisky coca, ça a provoqué de drôles de trucs dans mon ventre.
Pas découragés ni l'un ni l'autre, ni par ma loghorrée verbale, ni par les bruits un poil gênants de mes intestins, on a finalement continué à passer la soirée.
A écouter Barbara.
Plus sinistre c'était difficile.
Mais je pense qu'il aurait pu me lire l'annuaire, saoule comme j'étais je l'aurais trouvé hilarant.
Et puis est arrivée l'heure fatidique. Celle du dernier métro. Et toujours rien. Pas le moindre effleurement, pas le moindre indice qui aurait pu éventuellement m'indiquer que le metro, on en avait plus rien à cirer.
Coups d'oeil pas discrets à ma montre, toujours rien. Alors j'ai fini par lancer un subtil et aviné: "oh, mais dis donc, il est l'heure du dernier métro… faudrait peut-être que j'y aille…" On se serait crus dans le mythique "Voisin-Voisine" (allusion que seuls peuvent comprendre ceux qui connurent feu la 5 et qui en plus à l'époque étaient insomniaques. Ou fans des Nuls).
Bon, là, t'es un garçon normal, si tu veux conclure, tu sautes sur l'occase non ? Par exmple, tu dis qu'on s'en cogne du métro, genre ? Ou si tu ne veux pas conclure, tu sautes aussi sur l'occase et tu vas chercher le manteau de la fille. En tous cas tu envoies un signal clair.
Et ben Sabre laser, lui, il a répondu: "T'inquiètes, y'a une station de taxi juste à côté".
Ah.
Là je vais te dire que ça a phosphoré grave dans mon cerveau plein de whisky. Premièrement, je n'avais pas un radis. Deuxièmement, je n'était absolument pas en état de me déplacer. Troisièmement, moi, j'avais envie de sexe. Quatrièmement, est-ce que la réponse sus-citée était plutôt encourageante ou non ? Bref, j'étais perdue.
Et puis comme je suis une fille pleine d'orgueuil, je me suis dit: ma cocotte, soit il veut t'attraper et si tu te lèves et fais mine de partir prendre ton métro, il se manifestera. Soit il n'a aucune intention malhonnête – le con – et tu ne vas quand même pas en plus payer le taxi.
Alors j'ai rassemblé toutes mes forces et ai amorcé un début de mouvement – pour l'élégance on repassera, j'étais à ce moment là avachie sur son lit, seul endroit en même temps où il était possible de s'asseoir, vive les studios – en bredouillant, qu'il valait mieux que je courre jusqu'à la station de métro. Je peux de l'avouer, onze ans plus tard, c'était un sacré coup de poker. Parce que vu mon état, jamais je n'aurais été plus loin que le pallier.
Mais là, justement, il a fait ce minuscule geste. Celui dont je me souviendrai toujours, celui qui fut le premier et qui nous sortit du marasme dans lequel on pataugeait depuis 20h30 à peu près.
Il a posé sa main sur la mienne et dit ces quelques mots: "je n'ai pas envie que tu partes". Bon, ok, il a plutôt bégayé un truc qui devait vouloir dire ça, je n'étais pas la seule à avoir gobé du whisky. N'empêche qu'à cet instant, ça m'a semblé super romantique.
La suite, bien sûr, je te l'épargne. Mais voilà, en quelques dixièmes de secondes, tout a changé…
Comment tu fais?
Je veux dire, pas pour manger des pommes de terre crue mais pour mélanger avec autant de finesse émotion et humour sans que jamais l’un ne nuise à l’autre?
Enfin quand même, l’Homme, il a eu chaud. Il est conscient que s’il n’avait pas touché ta main, il t’aurait retrouvé en travers de son pallier ronflant tout ton whisky-coca le lendemain matin?
l’instant précis ou tout bascule , un moment inoubliable mais unique .On continu de le ressentir quand on y repense mais on ne le vit plus.
Dans certains cas ,c ‘est justement le moment avant . Quand tu sais qu’il se passe quelque chose , que quelque chose va arriver , que ya plein d’ondes autour qui te titillent Ca s’est excitant .
On ne t’a jamais dit que tu ressemblais à Bridget Jones ? quand je te lis je la vois et quand je te vois , je la lis
eh ben c’est d’un romantisme!!!!Je suis morte de rire car la première fois avec l’homme pour moi était presque similaire sauf qu’à la place de l’omelette , c’était une indigestion de telephone portable. Il est resté scotché à son portable toute la soirée et moi à me tortier sur ma chaise. Quand il a bien daigné me parler (il était nerveux quand même) c’était pour m’énumérer une liste effrayante d’ex et surtout de me parler de ses 2 ex femmes et qu’on ne lui repasserai plus la corde au cou car il avait déjà donné….
Ma seule envie c’était qu’il me saute dessus (pour la corde au cou tu y passeras plus tard coco..) .
12 ans de mariage plus tard (àcause d’une main pausée sur mon épaule) , la lynette scavo en moi s’est reveillée et lui a fait passer l’envie de décrire la beauté et les qualités des ex de mon barbe bleu.(bon j’ai mûri depuis …)
il est finaud l’Homme ! malin le coup de l’omelette aux pommes de terres crues ! Comme ça on ne lui demandera plus jamais de faire la cuisine ! très jolie histoire en tous cas !
Et bien Caro, ca c’était vraiment une sacré soirée!!! Heureusement qu’elle s’est bien terminée parce que c’était tendu tout ca quand même!!!
ps : on fait comment pour passer une nuit torride l’estomac rempli de pommes de terre crue et de wihsky-coca ?
Ca c’est des belles histoires comme je les aime et que quand on lit ça de bon matin ben ça met plein de soleil dans ton coeur.
En plus, çuila il s’est pas barré après les coup de quéquette…. Il mérite donc bien le titre de L’HOMME.
Ca me réconcilie avec la gente masculine cette affaire-là…
Bon, il vient quand le mien ???
Je trouve ta petite histoire bien sympa et ça me rassure par rapport à la mienne, haha!!!!
Vois-tu le mien, je l’ai rencontrée, y’a un an et demi sur Meetic, et oui!!!
Il se passait quelque chose avant qu’on ne se voie, rien qu’à travers nos messages! (On n’avait pas mis nos photos!). On a décidé de se voir … le lendemain! Le surlendemain, on était déjà ensemble, après une fin de soirée un peu comme la tienne. Il était tard, je voulais pas rentrer à pied seule (on habitait à 20 min à pied l’un de l’autre) … Il a d’abord dit je te raccompagnerai, puis il m’a regardée – un regard que j’oublierai jamais – et il m’a dit j’ai envie de t’embrasser. Voilà, je vous épargne la suite aussi!!!
Et là depuis, on a acheté une maison ensemble et on s’adore, pourvu que ça dure!
Merci Caro d’avoir partagé ça!
11ans pour une main posée sur la tienne c’est plutôt pas mal 🙂
Je suis fan des belles histoires d’amour romantique ..
Et puis j’aime aussi ces instants d’avant, quand on ne sait pas, qu’on tente de déchiffrer tous les mots de l’autre, tous ses gestes, et qu’on tente de lire dans chaque détail ce que l’autre ressent (ou pas).
Ces instants là passent trop lentement quand on les vit, et bien trop vite quand on y repense.
Ca me rappele ma première rencontre avec le mien, d’homme…
A un mariage, il lui a deja fallu 9 heures avant d’oser m’aborder et à partir de là, nous avons eu une discussion suréaliste qu’il a coupé, en plein milieu d’une phrase par un même si j’en crève d’envie, je ne t’embrasserais pas le premier et, l’air de rien, a continuer son beau discour.
Moi, dans ma tête, je me suis dit mon vieux, tu ne connais pas encore la bourrique qui est en face de toi et je lui ai rebalancé, aussi en plein milieu d’une phrase cours toujours, je le ferais pas non plus…
Bref, vers 8 heures du matin, il a quand même fini par craquer…
Ca fait 7 ans et demi et on ne s’est jamais plus quitter depuis…
il me tenait par le cou (j’avais bu AUSSI) et caressait ma joue avec son doigt….18 ans plus tard, je ne bois plus mais on s’aime toujours autant avec notre appart en bordel, nos boulots crevants, nos problèmes de transport et nos deux enfants !
ah, que j’aime les histoires de couples qui durent !
Rhô ça met de bonne humeur le matin cette histoire 🙂
merci !
Aïe, aïe, merdre alors :
1 ) mon souvenir de la première fois est très vague et je n’étais même pas ivre !
2) le seul truc que je sais c’est que c’est moi qui l’ai touché la première…
Malgré tout, je sais que j’avais le sentiment de vivre quelque chose de merveilleux.
J’ai le souvenir impressionniste.
Je suis épatée par ton récit : joli mais aussi précis !
Tes histoires sont super Caroline, merci de les partager avec nous.
OUF!! On a eu chaud!!! quand je pense qu’il aurait pu te laisser partir l’innocent!
Moi aussi j’ai picolé pour séduire l’homme qui partage ma vie depuis maintenant plus de 25 ans. Oh la la! Tu fais remonter un souvenir oublié … un des ses premiers gestes m’a à moitié assommée… Je titubais en bas des mes 4 étages (en me forçant un peu ça je m’en souviens, même si c’était y a 30 ans) et il m’a chargée sur son dos, comme les pompiers (du moins comme je me l’imagine! ben ouais, j’étais achement plus légère à l’époque, il ne tenterait plus ça aujourd’hui sous peine de mourir enseveli!) et en se relevant, il m’a collé la tête dans les boîtes aux lettres… Le truc : assommer la nana pour mieux en abuser? Ben même pas! On n’a conclu que beaucoup plus tard, monsieur étant un grand timide…bon y a prescription!
Tu as une mise en ligne après validation maintenant? Tu te protèges parce que tu as eu des soucis??euh chuis curieuse!
puis j’ai oublié les
bisous doux d’Amika!
😉
Très fort l’homme, faire attendre jusqu’à la dernière minute pour être certain de bien ferrer le gibier, tenter d’amadouer et de coincer par la boisson, décourager toute tentative de mise aux fourneaux pour la suite, placer ses ex au milieu pour finir par un geste insignifiant qui n’engage à rien si l’autre n’est pas réceptif, vraiment très fort… Et ça à marché 😉
Super récit Caro 😉 Il est trop fort l’homme je trouve 😉 et toi s’il n’avait pas fait LE geste, tu serais arrivée où ? Sur le palier ou dans la rue ? 🙂 J’espère qu’au moins tu avais des chaussures digne d’une coureuse après le métro 😉
c’est tout beau tout doux pour commencer (enfin poursuivre) ma journée mais en même temps ça me rappelle qu’effectivement c’est aussi le plus important pour moi c’est petit geste spontannée qui sont fait sans réfléchir et qui parlent plus que de mots… et en même temps ça fait mal vu que ça je viens de le perdre.
Hé oui !!!! Il suffit, d’un mot, d’un geste, d’un regard et tout bascule !!!!!!!!! Tu l’écrit tellement bien. Moi, je me souviens de notre premier baiser j’avais le coeur à l’envers et des papillons dans le ventre !!!! Bientôt douze ans, ça passe……….
Je suis comme Claire MM, autant d’humour et d’émotion dans un même billet, waouh!!! Nous, avec l’Homme, la première fois qu’on a fricoté on s’était juste promis de dormir dans le même lit sans rien faire….. Hum, ça fait presque 20 ans….
J’ai beaucoup ri, vraiment ! Et comme Imane, je pose la même question : comment fait-on pour passer une nuti torride avec ce mélange dans le ventre ?
Voilà qui me rappelle bien des choses aussi… 🙂 Le coup du métro, également, sauf que nous, on était tous les deux sortis dans la rue, nous dirigeant vers le métro (je l’accompagnais jusqu’à la station). En chemin, on ne marchait pas très vite, et puis on s’est mis à dire que, quand même, à cette heure-là, c’était dangereux de rentrer, qu’en plus il devait prendre le RER et qu’il passait par une station qui craint, que peut-être il allait mourir… Alors du coup, on s’est dit que ce serait dommage, et il est resté chez moi cette nuit-là… Mais c’était assez catastrophique, car il attendait que j’exprime mes sentiments, et au bout de 4h de propos confus entrecoupés de silence pendant lesquels il somnolait, je n’avais toujours pas été claire. Du coup, il m’a sorti on va dire que j’ai compris ce que tu voulais dire.
Et puis une autre fois, nettement plus décisive, 2 ans plus tard : il était venu passer la soirée chez moi et il était prévu qu’il devait rester dormir (en tout bien tout honneur… enfin, ça on ne l’avait pas précisé). Tout le début de soirée était électrique, fait de sourires, de regards… Et puis je lui ai proposé un massage des épaules… Et soudain, alors que j’étais assise derrière lui en train de le masser, il s’est retourné, on s’est regardé, et il m’a embrassée (même si lui me soutient que c’est moi qui l’ai embrassé, et que j’y suis allée franco ! bon ok, c’est moi qui ai proposé le massage, mais je sais bien ce que je dis : c’est lui qui a fait le mouvement vers moi !)
Whisky-coca + pommes de terre crues + barbara = programme au top du romantisme. Il fallait qu’elle soit sacrément ancrée derrière la tête cette envie pour ne pas avoir perdu de vue l’objectif final. Bravo !
Sinon, blague à part, la prochaîne fois, t’éviteras de me traiter d’ espèce de dévergondée. Pour quoi je vais passer maintenant, je te le demande ?
Ca ne va pas te me mettre dans un tel état dès le matin? En te lisant je suis passée des larmes de fou rire aux larmes d’émotion.
C’est très beau, très bien écrit.
Moi aussi j’adore ces histoires de début d’histoire, je ne m’en lasse pas, elles sont toute belles et dans chacune on peut dire tu te rends compte, si tu n’avais pas fait ça, on n’aurait pas fait tout ce beau chemin ensemble. C’est forcément émouvant.
Les coups de poker mon homme il connaît, quand il a déboulé dans ma chambre du campus un soir tard pour m’avouer comme ça de but en blanc qu’il était en train de tomber amoureux de moi, et quand je lui ai répondu que moi aussi il était si bouleversé et si heureux qu’il en a oublié de m’embrasser (!) il a fallu attendre le lendemain matin quand il est revenu m’apporter des croissant pour notre 1er baiser.
moi aussi j’ai bien aimé ta note ! et tu as raison : ne jamais rien dire avant d’avoir couché ! je pense que ça devrait être la règle n°1 !!! 😉
moi, avec mon homme, on va dire qu’on a fait tous les deux le premiers gestes : on s’est baladé bras dessus bras dessous durant 30min, sans bouger, de peur de casser cette ambiguité du geste ! et ensuite, on a continué doucement au lit, avant de s’embrasser… oui, je ne fais jamais les choses dans l’ordre !!
avec ma chérie… ça a été encore plus désordonnée !!! on a commencé par coucher ensemble (et là, je dirais que ce sont ses gestes anodins qui ont tout provoqué!), puis ensuite, lorsqu’on a décidé de sortir ensemble, je pense que c’est moi qui ait mis ma main sur la sienne… ça reste une après-midi magique, que je n’oublierait jamais ! digne d’un film…
C’est vraiment émouvant ton histoire… et quasi aussi romantique que le slow sur Bonnie Tyler avec MrChéri il y a 12 ans. Bah quoi, ya rien d’antinomique là-dedans, ce sont mes patates crues à moi !! ;-D
Je ne sais pas comment tu fais, mais meme en disant que tu es bourrée et que tu ne pourras pas de lever pour prendre le dernier métro, tu nous fais rever de romantisme !!!!
Je trouve ton histoire très belle parce qu’on ressent votre timidité à tous les deux ! parce que c’est vrai qu’on a beau vouloir faire nos grandes gueules, quand on est aux sentiments… ben on est un peu perdu hein !
merci Caro de nous faire partager ces beaux souvenirs
bises
ah les ex, ca me rappelle le début de mon histoire avec mon petit Prince. une garce qui l’a fait souffrir pendant des années. et il arretait pas de m’en parler. et moi.. ben j’écoutais.. mais un jour j’ai dit STOP (et ho, faut pas pousser non plus!)
et pour moi le geste qui a tt fait basculer… c’est quand il m’a fait la surprise de venir me voir chez moi, malgré la distance, malgré le fait qu’il était loin d’etre sur que je sois chez moi, et surtout malgré la greve des trains!
On s’y croirait, merci à toi, j’ai encore bien ri sous l’oeil interrogatif de mon homme qui, si je ne lui avais pas sauté dessus, serait encore chez sa mère….
PS: J’adoooore Elle et lui…..
Très belle histoire, particulièrement bien racontée… Ca me rappelle des souvenirs… Doux 🙂
Cette histoire me rappelle celle avec mon chéri… Moi c’était une main sur la joue… Ahlala…
J’adore tes histoires, ton style et ta vision sur le monde!
Seule, le matin à rire à gorge déployée devant mon ordi, je n’ai qu’une envie, te remercier d’être là. Merci, merci, tout plein Caro.
super !!!!
J’attends de pied ferme le passage de l’homme ici-meme !!!! je veux sa version !!!
J’adore ! j’adore, j’adore !
(oui, trois fois au moins !)
bisous
Oh Caro… J’ai commencé par rire (enfin à pouffer avec un manque de discrétion certain) et puis à la dernière ligne, j’ai eu la gorge serrée, mais pas de tristesse, hein, de pleine d’émotion… sûrement aussi parce que ça m’a rappelé le début avec mon ex, ou bien arrosée, je suis restée pour l’aider à ranger puis je vais y aller ok, je t’accompagne pour finalement s’embrasser devant sa porte…
Caro, tu devrais mettre un avertissement avant tes posts (comme les -12, -16 avant les films) genre attention post émouvant ou post bidonnant, parce que là, tu vois, en lisant la fin de ton texte, j’essuye une larme (je suis très sensible) devant tous mes collègues de bureau et j’ai quand même l’air d’une cruche (si, si…).
tu as quand meme mangé l’omelette aux patates crues !!!!!!!!!!!!! fallait vraiment avoir envie de sexe !!!!!!!!!!!!!
hihiihi
tu me diras je me suis bien tapée 230 kms pour un peu de sexe alors une omelette !
bisous !
Continuez à me raconter ces premiers gestes, j’adore, je trouve qu’on pourrait en faire un livre… Et puis comme ça c’est à mon tour d’être un peu émue. Si l’homme passe par là, il vous racontera peut-être que la nuit qui suivit fut explosive. Ce qui bien sûr est faux. Mais laissez le le dire, parfois, les sabre laser ont besoin d’être rassurés 😉
La dernière chose que je n’ai pas écrite parce qu’il me semblait être déjà très longue, c’est que ce soir là, j’avais décidé de mettre toutes les chances de mon côté en portant une mini jupe rouge satinée. A mon avis j’avais rarement été aussi vulgaire. Je pense que si j’avais vraiment dû prendre le metro, j’aurais fini au poste pour racolage. Ou coupée en morceaux quelque part.
mon futur petit ami etudiant m’ attire sous un pretexte falacieux genre reviser hou hou dans sa chambrette avec avertissement a tous ses potes de ne venir sous aucun pretexte , on revise on parle , il est timide je le sais , on parle , on reparle et puis il est pard faut que je parte hein allez encore 45 min bon je pars là hein j’ ouvre la porte je me retourne dit bonne nuit et part … et là une main prends la mien et me dit hop hop hop mademoiselle part pas comme ça faut que je t’embrasse car moi je t’aime depuis trop longtemps et là prenez moi pour une cruche mais j’ avais rien vu rien du tout malgré les allusions de potes et là je l’ ai embrassé et puis il m’ a dit bonne nuit a demain et je suis rentrée dans un etat second a me demander si j’ avais revé et le lendemain j’ etais toute timide et je lui ai demandé pourquoi il m’ avait laissé partir la nuit d’avant ça fait 1 an que je t’attends je pouvais bien attendre encore une nuit et là je ne l’ ai plus quitté
ce n’est plus mon petit ami mais c’est un ami
J’ai pas eu le temps de venir ce quelques temps, entre les grèves, et les 2 qui enchainent les maladies ( heu, caro, tu m’as dit vers quel age ça sera plus facile déjà, parce que je suis HS là ), et bravo, c’est toujours aussi bien raconté, avec cette point d’humour dont je raffole. Avec mon homme, c’est bizarre, j’arrive pas à me souvenir du geste qui a fait que…
Mais j’arrive à me souvenir de ce passant qui s’est arrêté devant nous à notre première sortie, et qui nous a dit :mais qu’est ce que vous allez bien ensemble, c’était plus que birarre, en même temps je me suis quand même dit dans ma tête: oh que oui, tu l’as dit, et il sera miens pour la vie 🙂
Isabelle, c’est super mignon… ça me fait des frissons…
Audrey, ça aussi c’est chou.
Un grand merci de nous faire partager ces instants un peu magiques, hors du temps normal, et qui marquent de manière indélébile.
Pour nous, ça remonte à 40 ans maintenant (!) et pourtant nous n’oublions jamais ce moment où l’amitié – peut-être un peu confuse! – a basculé: mon cher et tendre le marque tous les ans, comme notre anniversaire de mariage….
Ben voilà, je pleure devant mon ordi … je viens de lire 2 billets d’un coup, celui d’hier, et je pense à mon bébé qui a eu 5 ans il y a deux jours, et qui est aussi en pleines questions amoureuses, vu que son papa et moi on s’est quittés il y a 6 mois, ben l’amour et être amouruex et ne plus l’être forcément il est en plein dedans.
Et puis celui là, parce que moi il y a eu aussi ce premier geste mais avec mon nouvel amoureux … enfin premier regard il y a qqes mois accompagné d’un petit effleurement d’une main (ok il me filait une flute de champagne, il commencait à percevoir ce que le champagne faisait de moi, c’est à dire ce qu’il voulait), mais là ben, depuis qqes jours, cet homme veut réfléchir et être seul, alors voilà, moi ton billet il me fait pleurer … parce que j’ai peur de le perdre, et comme tu dis si bien à ton fils, et bien l’amour ça ne doit pas faire du mal, sinon c’est que c’est peut être pas la bonne personne, et puis l’homme et toi, et puis … bouhou bouhou …
mauvaise journée
désolée, d’habitude tes billets me donnent la pêche, mais là pas vraiment … même s’ils sont forcément intenses pour me filer cet état d’esprit … Tu sais où toucher avec tes mots
mais on lui pardonne à ton Homme pour ses pommes de terre, il devait être tout ému le pauvre, ptete encore plus que toi et qu il ne voulait pas le montrer… ah les hommes lol
Oh, Fabienne, je suis désolée, je n’imaginais pas que ça puisse aussi rendre malheureux ce billet. Garde espoir, je suis sûre que cet homme va réaliser que tu lui manques et se rendre compte qu’il n’est qu’un idiot. Tu sais, depuis cette main posée, des rebondissements il y en a eu plein et nos débuts ont été on ne peut plus cahoteux. Je t’embrasse très fort.
Mamine, le mien est incapable de se souvenir de cette date là… L’alcool peut-être ? Sissie, je crois que malheureusement, l’homme est juste totalement inapte en cuisine. ça s’est depuis confirmé..
Merci mille fois Merci Caro pour ce joli billet plein d’humour et d’amour… j’adore les belles histoires d’amour qui finissent bien et je trouve aussi ces instants juste avant où il peut se passer tant de choses, tellement magiques… ces instants là sont gravés à jamais dans ma mémoire et je me les repasse régulièrement dans ma tête…
A propos de ta question d’hier, oui Mère Grand va bien ! Comme je le disais à Camille, à raison de 2h de vélo par jour, elle s’entraîne pour le Tour de France et s’inquiète de savoir si vous ne l’aurez pas oubliée après une si longue absence… (elle est terrible ! )
Dis lui qu’il n’y a aucune chance qu’on l’oublie ! et je pense parler au nom de tout le monde ! 😉
Je me rappelle moi aussi du geste qui fait tout basculer …
Celui de mon Homme avec qui j’ai partagé un slow et dont j’ai senti la main caresser ma nuque … 23 ans déjà !
Celui de mon fils que j’ai vu pour la première fois alors qu’il allait avoir 3 mois et qui s’est lové contre moi en toute confiance, trouvant naturellement sa place au creux de moi … 10 ans déjà !
Ces moments là, ces gestes là, je te remercie de m’avoir permis d’y repenser encore, de les visualiser, de m’y attarder… et d’en retirer une pêche d’enfer pour la journée !
merci à toi de les partager, véronique…
Ca fait peu de temps que lis ce blog et je voulais te dire que tu ecris genialement, merci!
Concernant la premiere fois, ce qui m’avait choque avec le mien, d’homme, c’est qu’il s’etait comporte comme le pire des goujats : il avait embrasse ma copine alors qu’il voulait me draguer, ma copine l’avait larguer et lui insistait avec moi en etant d’un machisme abominable. Ce manege a dure 1 mois, et le fait est que pourtant je me sentais bien avec lui et qu’il me faisait rigoler comme personne d’autre.
C’etait le nouvel an j’etais seule avec lui seul sous la main, alors je l’ai embrasse et a la seconde precise ou nos levre se sont touches j’ai senti qu’il etait le plus tendre et le plus attentionne de tous. Sa goujaterie n’etait qu’une armure pour ne pas se cogner a l’amour et elle a fondue lorsque j’ai baisse ma garde!
Ca fait quasiment 9ans qu’on est ensemble, 2ans qu’on est marie
Faut pas que je lise ton blog au boulot, je rigole trop fort, ça dérange mes collègues!
En plus je ris et je pleure en même temps, car ton petit geste est touchant et que moi aussi je regarde ce genre de choses et que je m’en souviens…
Pis notre 1ère soirée relevait à peu de choses près de la tienne alors…
Romantique et émouvant, tu m’as donné des frissons…
Le premier geste pour mon homme et moi, et bien on s’est croisé sur l’autoroute, plutôt il m’a doublé; la tronche pas possible de mon chien à l’arrière a attiré son attention et nos regards se sont croisés… Il m’a doublé, je l’ai doublé à nouveau, bref comme ca jusqu’en bord de mer… Je l’ai suivi jusqu’à la plage, je me suis approché, il faisait frais, et là sans qu’aucun mot n’ait été échangé il m’a sourit, et a mis son pull sur mes épaules en m’éffleurant… puis il m’a pris la main et on est parti pour une ballade romantique sur la plage sans un mot!!!
Bon,puisque tu nous invites à parler… m’enfin mon histoire avec mon amoureux n’a qu’une dizaine de mois au compteur…
Cela faisait quelques semaines qu’on se voyait juste tous les deux… entre deux cours, au cinéma, dans une crêperie… mais rien de sûr encore…
On a passé une soirée ensemble de 17h à 4h du matin, à regarder des films sur son lit, sans que rien ne se passe. J’étais un peu touchée qu’il ne fasse rien, et en même temps… grrr!!!
Et puis on commence à bailler, il est temps de partir, il va me raccompagner chez moi. Il éteint la lumière de sa lampe de chevet et sort de la chambre. Je le rappelle Euh, moi je vois rien du tout !! Il faisait noir et il m’a tendu la main. Je l’ai prise.
Et là, le temps s’est suspendu. Le moment a vraiment été magique. J’aurais pu l’embrasser direct, me jeter dans ses bras, je ne sais pas, mais rien d’autre n’a eu lieu, il a juste allumé la lumière du couloir.
Sauf qu’à ce moment-là, j’ai compris… Bon, on a encore mis trois semaines avant de s’avouer quoi que ce soit, mais pfiou… même lui se rappelle de ce moment-là. Il ne se rappelle pas du jour précis (pourtant c’est pas compliqué c’était le 23 décembre) mais il se rappelle de cet instant précis où tout était possible.
Il parait qu’il s’en est da’illeurs beaucoup voulu de ne rien concrétiser ce soir-là. xD
Et … non, on n’oublie pas mère grand… 🙂
Bon, je confirme, tout ce qui est écrit dans ce billet est véridique (y compris l’omelette aux pommes de terre crues et mon incapacité chronique à cuisiner). Je ne me rappelle pas en effet de la date. En revanche, je me souviens parfaitement de la mini jupe rouge satinée qui, disons, a eu… l’effet escompté.
C’est beauuuuuuu …
Moi le geste fatidique était une parole lors d’une danse langoureuse, il me dit : tu sais que là je suis à deux centimètres de ton cou ? (j’ai pensé qu’il était vraiment nul dans sa facon de me charmer, il se croyait irresistible !!!) je l’ai regardé et ai éloigné ma tête en lui disant : eh ben plus maintenant ! Pfff quand je pense que ca va faire 4 ans déjà.
il y a des jours il faut oser…
ce jour là je dejeune au restaurant, le barman (que j’avais par ailleurs déjà repéré) n’arrête pas de me zieuter de derrière sa machine à café…et justement au moment du café un petit mot dans ma tasse me dit le barman et fou de toi apelle le stp signé nico 06.xx.xx.xx.xx
ce petit mot je le garde dans mon portefeuille depuis 3 ans…3 ans de bonheur à deux…
oui ces petits gestes sont comme le battement d’aile du papillon…ils peuvent changer la vie !!!
Ouah les filles, vous allez finir par me faire pleurer avec vos débuts d’histoires d’amour plus romantiques les unes que les autres ! (avec la Palme -oui on dirait un film- pour Alexa – j’y crois pas, ça existe ça ?)
Non mais carrément PCR, Alexa, c’est du délire ! Quel beau moment tu nous offres là !
Le petit mot du barman aussi, merveilleux, le coup de la lumière éteinte, celui de la danse… Wouah, moi je dis c’est mieux que la saint valentin tout ça !
Merci pour ces petits instants et ces premiers gestes. Et à tous ceux et celles qui l’attendent, ce moment merveilleux, je souhaite qu’il se produise très vite. Mais je dis, attention, il faut être très vigileant et ne pas le louper…
Ben, moi, ma première fois avec mon homme a été particulière, puisque ça a été aussi ma première fois…tout court. Et je dis tout de suite aux fleurs bleues déjà prêtes à verser leur petite larmichette, ce n’était pas par amour, mais j’avais décidé qu’il était temps de me débarrasser du fardeau histoire de commencer enfin à profiter de ma vie sexuelle…
Donc rien de vraiment romatique là dedans. En grand homme, il s’est sans problème sacrifié à la cause (j’insiste sur le sans problème), et quand ce fut fini, je lui ai dit alors, c’est tout? c’est ça, faire l’amour?
Un an plus tard, on s’est marié 🙂 et depuis, on a un peu plus développé notre vision de La chose…
le premier geste, c’est pareil je l’ai attendu 4 heures… on s’était rencontrés vers 14h et à 18h il fallait que je parte, mon père m’avait appelé, plus moyen de reculer…
tout l’après midi on avait tourné autour du pot, impossible d’avancer… moi je pensais que si je lui plaisais il m’aurait sauté dessus, lui devait penser exactement la même chose, bref on était deux dindes à tourner autour du pot et à 18 h je me suis dit ma cocotte tu vas prendre les choses en main, quitte à te prendre un rateau, au moins tu seras fixée
je me suis penchée vers lui pour l’embrasser, lui a fait exactement la même chose sauf qu’il m’a prété sa langue en plus, et depuis ce jour de mars 2005 on ne s’est plus quittés (et on rigole bien de notre timidité de l’époque)
C’est super chou !!
Surtout que j’avoue, pour un debut de soirée, ct pas fantastique. Mais moi aussi j’aurais bu le whisky coca (que je ne tiens pas non plus), mangé l’omelette (meme si j’ai un estomac fragile j’en suis sure), juste parce que c’est le type de trucs que je fais quand le mec me plait
Comme quoi quelques fois etre romantique, ca porte chance ^^
bisousss
dans le genre petit geste qui dit tout, il y a cette scène qui me touche plus que tout dans lost in translation tout au début, quand scarlett est au lit avec son mari, elle n’arrive pas à se rendormir alors que lui dort a poings fermés, et quand elle le réveille dans un demi-sommeil il la prend dans ses bras.
Elle n’a l’air de rien cette scène mais elle dit tout ce qui n’est pas dit entre eux, et pour moi c’était clair que même avec son air de chien battu, bill n’arriverait pas àla cheville de cet amour.
Quel talent… Je ne suis pas lesbienne pour un poil (sans vilain jeu de mot), même pas un peu bi, mais si j’étais un homme je pense que je serais tombé amoureux de toi, comme l’Homme…
Très beau Caro, comme d’habitude.
Pour nous ce fut moi qui ait fait la tarte á la moutarde. Euh, comment dire ? 9 ans après il en parle encore, et en rigole toujours !
Par contre, le petit geste il ne l’a fait que quand il est parti. Pas avant ! Et c’est grâce á ça qu’il a eu le droit de revenir en deuxième semaine !
J’dis rien d’habitude, je fais que lire dans l’ombre, mais je me sens inspirée par le sujet!
Le premier geste, pour moi, c’était un malentendu. On devait juste faire du seske. ET puis après, j’attendais qu’il se lève et qu’il parte. Il m’a prise dans ses bras. J’étais à peu près aussi détendue qu’un manche à balai, raide comme la justice, bras plaqués le long du corps, en train de me dire non, mais, euh, il fait quoi, là???. Il m’a demandé si peut-être je préfèrais qu’il parte. Alors moi, polie, ma mère elle m’a bien éduquée, j’ai menti. J’ai dit non, non, bien sûr, tu peux rester.
3 ans et une maison plus tard (avec qques rebondissements aussi, bien sûr, sinon c’est pas drôle et on s’ennuie), je ne suis plus aussi crispée quand il me prend dans ses bras. On s’y fait, en fait.
Et faut toujours être polie avec les gens. Ca peut rapporter gros.
Sinon, à part ça, vu que je suis sortie de l’ombre, j’en profite pour dire que j’adore ce que tu écris, je te lis religieusement et régulièrement, et je me marre. Voilà. C’est dit. J’ai fait mon coming-out.
ah j’ai oublié de préciser un détail qui a son importance
pour tenter de tater le terrain, j’ai même fait la folie de montrer à ptit chéri les petits strings en dentelle blanche que j’avais achetés le matin même
je me suis dit que tout homme normalement constitué ne pouvait pas rester insensible à un tel déballage et qu’il allait forcement provoquer quelque chose
pensez-vous… rien de rien…
(bon, par contre il m’a demandé les lui montrer sur moi quand même)
et le premier calin, deux jours après la rencontre… i j’avais pu ca aurait été le même jour, mais bon, la nature était contre moi ce jour la…
Te lire, c’est un régal!
Merci de partager ça avec nous, surtout avec ton auto-dérision génialissime 😀
Mon homme ne me faisait pas d’omellette aux pdt crues mais des pattes aux petits pois pleins d’harissa :-S Je mangeais tout juqu’à la dernière bouchée, tout en décimant 1 paquet de kleneex :-O
Moi aussi c’était une main sur la mienne dans un restaurant à la butte aux cailles. Sauf qu’après, il ne disait plus rien. Alors j’ai juste laché un on y va en pensant très fort qu’une fois dehors il me sauterai dessus et ce qu’il a fait…
c’était il y a un peu plus d’un an. Depuis quelques semaines, c’est fini parce que la vie n’est jamais très simple. Et qu’on est comme 2 imbéciles qui nous aimons encore et qui avons fait des bêtises de part et d’autre.
Alors quand je lis que toi et l’homme au début, y a eu des hauts et des bas, ben, ça me rassure vachement.
Peut être que ça repartira avec mon amoureux.
Merci Caro
Question subsidiaire si c’est pas trop indiscret : tu l’as connu comment sabre laser ?
Première fois que je laisse un commentaire même si je te lis depuis longtemps…
Cela faisait une quinzaine de jours que l’on se tournait autour, sans vraiment savoir quoi faire, comment faire, car il était, à l’époque, d’une timidité maladive…Un jour où l’on était allé voir La communauté de l’anneau avec des amis communs, nos mains se sont frôlées, touchées, électrisées et cette sensation si particulière, inoubliable, m’a fait savoir qu’il était le bon. Sur le chemin du retour, il n’a pas arrêté de parler, pour meubler cette ambiance particulière, mais, je m’en souviendrais toute ma vie, il m’a expliquer, d’un ton relativement sérieux, la culture des poules en Afghanistan!!! Cultissime.
Il faut dire que pour notre première rencontre, dans une boite ennuyeuse à mourir, je l’avais déchaussé pour envoyer ses bottes à l’autre bout de la pièce… Etrange façon de draguer…
On est pas sérieux quand on a vingt ans…
Je peux répondre à sa place (j’y étais après tout) : à l’école, tout bêtement. Mais à la différence qu’elle avait 24 ans et moi 25, que l’on travaillait tous les deux et que l’on avait déjà pas mal vécu chacun de son côté (si vous voyez ce que je veux dire).
A la rentrée des cours, c’est la 1ère fille que j’ai maté. Un signe ! Puis on a fait partie de la même bande de branleurs. On est devenu copains et un soir, l’omelette aidant…
Voilà l’histoire
Voilà, c’était une école pour les grands qui travaillent déjà. Genre de la formation en alternance. C’est bien la formation en alternance. Bon, il dit que je suis la première fille qu’il a matée, en fait dans la réalité, le premier jour il était perdu et moi aussi et on a tenté de trouver la salle où on avait cours. Et on a mis tout de même une année scolaire à conclure. Parce que lui ptêt qu’il se souvient pas mais moi je sais que le soir de l’omelette, c’était genre un 1er juin.
Marie, un jour ptêt que je raconterai, mais une semaine après l’omelette, l’homme m’a plaquée.
Quand j’y pense, espèce d’enfoiré.
Très beau, très bien écrit. Je réfléchis du coup là… je cherche les petits gestes…
Super beau… et romantique à souhait malgré le wisky coca et les pdt crues 🙂
Nous, mon mien et moi, ça s’est passé par gsm interposé…
En gros, on avait une copine en commun. Elle me parlait tout le temps de lui, alors un soir j’ai voulu lui faire une blague, je lui ai envoyé un texto lui faisant penser que l’on se connaissait…on s’est envoyé des sms pendant tous le w-e, et puis finalement je lui ai annoncé qu’on ne se connaissait pas. J’ai effacé son numéro et j’ai continué ma vie. 3 mois plus tard, re belotte, sms d’un gars que je ne connais pas, il me fait le même coup, mais je l’avais complètement oublié… ça a duré une semaine.
Puis finalement il me téléphone, on papotte pendant des heures (j’ai raté 4 trains pour rentrer chez moi), il est venu me chercher à la gare. On est allé boire un verre, on était bien, il me faisait rire, j’étais à l’aise avec lui comme si on se connaissait depuis des années. Il m’a racompagnée chez moi, on a encore papoté et au moment de partir, il était sur le palier, il m’a fait un bisous dans le cou, puis sur la joue, puis sur le front, et encore un dans le cou, alors je lui demande : tu as déjà dormi avec une fille sans la toucher? là, il me regarde ahurit l’air de dire : de quoi elle me parle???, alors comme réponse il m’a embrassée, on est allé se coucher lové l’un contre l’autre en étant sage. Le lendemain il m’a conduite au bureau, il est venu me rechercher le soir et depuis ce jour on ne s’est plus quitté, ça va faire 6 ans dans 2 semaines et demi 🙂
1 an de mariage et une jolie princesse de 3 ans 🙂
Ahahahha! Pas mal celle la! Tu crois que c’est à cause de l’omelette ? 🙂
C’est vrai, ça, l’homme…
En tout cas, de ce que je lis, l’homme, il a changé et il a l’air d’être devenu un mec vachement bien.
Et votre couple, votre bonheur fait super envie.
CARO!!!! CARO!!!
Demain, on veut l’histoire de ce qu’il s’est passé la semaine suivante….
Alors nous, on s’est rencontré au Mexique (moi au boulot et lui en vacances…). 5 jours à se regarder dans le blanc des yeux et à se demander se qui nous arrivait… Lui est rentré sur Paris et moi quelques mois plus tard en Suisse. On s’est revu 2 fois et puis plus rien…
Plus rien pendant 7 ans et puis merci Skype, nous avons repris contact et là rien n’avait changé ! Donc 6 mois après nos retrouvailles, nous avons décidé que j’allais le rejoindre à Paris. J’y suis depuis plus d’une année, et c’est toujours comme il y a 8 ans au Mexique.
Merci Caroline de nous rappeler nos 1ères fois !
Rendez-vous à la gare, je sors de mon train, le vois de loin, je me suis cachée derrière des gens pour le contourner, je suis restée là, à le regarder le coeur battant… Puis il a commencé à chercher (ben voui le quai était vide pauvre chou…) on s’est retrouvé sur une dalle qui bougeait, j’ai glissé mon nez dans son cou… un an déjà 😉
(en fleur bleue qui se respecte chaque fois que je passe dans la gare je fais un coucou à la Dalle… ben quoiiii…)
Le 1er juin ? T’es sûre ?
Ahhh, un premier geste romantique….mon mari s’est tout simplement brûlé une mèche de cheveux en m’embrassant la 1ère fois au restaurant ( mais quelle idée aussi de mettre une bougie sur une table de restaurant!) . Notre dialogue fut donc très romantique:(moi): tu ne trouves pas que ça sent le cochon brûlé? (lui) si, c’est moi!
@ Marie et Caro: C’est étrange, parfois le hasard! j’étais tout à l’heure dans la voiture et j’écoutais Europe 1, une émission de témoignages sur la rupture et une philosophe qui a écrit un livre sur le sujet disait qu’il y a des ruptures qui sont bonnes pour les couples, qui leur permettent de mieux repartir… Apparemment, Caro, L’Homme et toi illustrez bien ce discours.
Bon, je vous passe la première expérience culinaire de mon homme à moi… on a ouvert grand les fenêtres et on a filé au restau! ;o) Mais il s’est rattrapé depuis…
Hum merci à toutes pour ces partages .. Moi j’attend le mien. Ou je l’ai déjà eu, mais j’attend la concrétisation ..
Ce moment, j’ai le sentiment de l’avoir déjà eu, mais rien de concret ensuite, parce qu’il est parti .. et depuis j’attend, j’attend, de voir si c’est lui, ou si il y en a un autre qui se décide (bon sur l’autre, j’ai depuis quelque temps une ptite idée, mais rien de bien concret encore .. argh!!)
Mais merci, c’est vraiment touchant de lire tous vos témoignages!
gaelle morgane, notre histoire se ressemble, sauf que notre film a nous c’était platoon, tu parles d’un romantique !
mais il reste un beau souvenir puisque nos mains se sont effleurées toute la soirée 🙂
c’est loin déjà mais je n’ai rien oublié (20 ans depuis avril dernier) et mon chéri se souvient de la date qu’on fête davantage encore que notre anniversaire de mariage !
nous aussi très peu de temps après on s’est quittés, il avait besoin de réfléchir mais est très vite revenu… 🙂
heureusement…. !
mère grand nous manque et on ne l’oublie pas une seconde ! 🙂
Oui Caro notre rencontre a été exceptionnelle… c’était il y a bientot 6 ans… l’histoire a duré 1 mois à l’époque, un mois de folie, on s’est séparé, je l’ai toujours regretté, et puis il y a deux ans on s’est retrouvé et on ne s’est plus jamais quitté!!!!
Encore des histoires les filles, encore, encore !
Alors là, Alexa, il faut vraiment faire un film de votre histoire, c’est vraiment diiiiiingue !
Mais qu’est ce que c’est beau !!!
oh ouais, encore des histoires !!!
Oh oui, Alexa, quelle belle histoire! Ca fait rêver!
Le premier geste de mon ex-Homme (resté un ami), a été à la fois très doux et très sensuel: tandis que je préparais l’entrée du repas qu’on allait partager, il est venu derrière moi sans que je m’en aperçoive et, alors que je ne m’y attendais pas du tout, il m’a embrassé la nuque… Mmmm… On est restés dix ans ensemble.
Ce soir là, tu lui aurais pardonné même une omelett sans e.
Vraiment bien, vos histoires !
Caro, la tienne me rappelle un verre de coca (sans whisky) galamment offert par mon timide futur homme, j’ai tout bu sans sourciller alors que j’ai horreur de ça. J’ai attendu le premier bisou pour le lui avouer (et non la conclusion).
Pour en arriver à ce fameux bisou, il a fallu encore bien tourner autour du pot… il n’y a pas eu vraiment de geste révélateur, c’est plutôt une de ses copines qui m’a confirmé que oui, je lui plaisais, mais qu’il était un peu timide…
Jolie histoire, Caro.
Et puis, ça me rassure : je n’ai pas révée cette serie à 2 francs (oui, à l’époque c’était les francs). Voisin-voisine a bien existé !!! Je pensais être la seule à m’en souvenir. Il faut croire qu’il y avait peu d’insomniaque regardant la 5ème !
Enfin quelqu’un qui se rappelle de voisin voisine !!! yeaaaaaaaaaaaah !
Au fait, Caro, je voulais te dire que je t’aime. Hier, ma soeur rentre de chez la gynéco qui lui a trouvé le virus papillon. Elle était morte d’angoisse. Je lui ai fait lire ton billet sur le sujet et elle est beaucoup plus sereine depuis… Alors, merci !
Et pour la peine, je te raconte un deuxième grand moment avec mon Chéri (même si le sujet c’est le premier geste, je sais)…
C’était une semaine après la lumière éteinte. Je révisais mes partiels en ville, et il a fait le trajet (30 min de bus) juste pour être avec moi au moment de ma pause, qui devait durer même pas une heure. Il m’avait apporté des chouquettes faites maison et dans un tupperware un peu de Nutella, parce que C’est meilleur avec du nutella … On s’est promenés, on a rencontré des copines à moi qui faisaient énormément de sous-entendus (la meilleure étant C’est ton copain ?…), ça mettait un froid, d’autant plus que je répétais haut et clair Non, on n’est pas ensemble. Et je n’osais même pas le regarder tellement j’avais peur qu’il flaire le mensonge.
Et puis je l’ai raccompagné à son arrêt de bus, il y avait encore une vingtaine de minutes d’attente, alors on a acheté des bonbons et on s’est assis sur un banc, discutant et savourant. On aperçut alors son bus, qui arrivait. Vite vite, on se dépêche, mais il y a beaucoup de monde qui monte, alors on a encore un peu de temps.
Là, on s’est fait un calin. (pour l’histoire, ça n’a rien d’exceptionnel, je fais des calins à tous mes amis, filles comme garçons, je suis une fille tactile, pas ma faute) Sauf que le calin a un peu duré, quand même.
Je me sentais merveilleusement à ma place dans ses bras.
Je me suis détachée de lui, nos visages étaient tout près, et… rien. Il est monté dans son bus.
Quant àm oi, j’avais encore le reste des bonbons, je me suis assise sur le banc où nous étions un peu plus tôt et j’ai râlé en les finissant en un temps record…
Bravo Caro, qu’est-ce que tu racontes bien !!!!
ça fait longtemps que je te lis, mais je n’ai jamais osé intervenir ici; tu racontes de belles histoires, toujours pleines d’humour, de tendresse, et de gaieté.
Je viens ici le matin avant de partir au boulot, et le soir en rentrant.
Tous tes posts sont drôles, et je sais pour lire tous les commentaires chaque jour que tu éclaires bien des journées.
Merci Caro, moi j’adore tes coups de sang, comme on dit dans ma campagne profonde, parce qu’ils me ressemblent un peu.
Je reviendrai pour un commentaire
Voilà qui a de quoi réchauffer d’espoir mon pauvre coeur de célibataire perdu au milieu de l’hiver! Ça fait du bien comme le DVD de Love Actually, ou comme une plaquette de Milka géante! ^^ merci
Voilà comment on commence par lire un article sur un blog sur les bottes pour gros mollets et qu’on finit par dévorer tous les billets de la blogueuse car on est scotchéé!
Evidemment, je suis pas la première à le dire, mais j’adore la façon dont tu écris, et ce billet-là tout particulièrement car tu y racontes si bien le je -veux -que- tu -restes- mais -je- te- le- dis -pas -clairement-et-je-te-laisse-te-poser-10000-questions-dans-ta-tête…
C’est un plaisir de te lire, et c’est très relaxant après cette interminable semaine ponctuée de réveil à 6h pour palier à l’absence de transports…vraiment un délice!
Moi je m’en souviens de voisins/voisines! C’était Santa Barbara en encore plus kitsh et cruche (si si c’est possible). Ils avaient tous des brushings incroyables.
Et puis je me souviens surtout de la parodie des nuls, mythique!
Oh oh ça me rappelle des souvenirs ça … moins vieux que les tiens mais quand même. Moi aussi j’étais un peu pétée, par contre le dîner était délicieux (et diététique, pas mal non ?). Moi aussi j’ai joué avec le dernier métro et les taxis (pas un radis non plus et je l’avais pris la veille, merde ! :-). Mais bon j’ai fait le premier pas en m’incrustant chez lui. On en mourrait d’envie c’était sacrément évident. Aujourd’hui ? Il m’a quittée et j’en souffre encore énormément. Pourtant c’était tellement magique… Enfin. J’aime de plus en plus te lire Caro.
Ca faisait presque 2 mois qu’on communicait par mail, qu’il me faisait beaucoup rire, me touchait et j’avais très envie de le connaître en vrai on avait échangé des photos (1 chacun)l. On habite à 200 km l’un de l’autre, je travalle en 3X8 donc mes disponibilités ne correspondent que rarement avec les siennes, je sais qu’il a 2 enfants et 1 ex, il sait que je sors d’une période difficile… Célibataire sans enfants…
Enfin l’opportunité, son travail l’ammène à 60 km de chez moi pour 48h00, le jour de son arrivée je travaille jusqu’à 21h00 mais je dois reprendre le lendemain à 7h00… Qu’à cela ne tienne on se donne rendez vous dans un bar pour au moins prendre un verre… J’arrive à 22h00, le choc sa photo date d’il y a 10 ans OK mais alors ça devait être 10 années difficiles; je lui réserve une surprise également, j’étais rousse sur ma dernière photo, j’arrive gris argent en brosse… On met un certain à se reconnaître 😉 On discute beaucoup, on rigole, les première minutes de surprise sont passées et on retrouve notre verve… On rit beaucoup… Il m’avait apporté un livre dont on avait parlé pour que je puisse le lire… Le temps passe, je n’ai pas mangé et il est minuit… On était dans une brasserie je demande un truc plus consistant qu’une bierre… Je mange, ils ferment, on doit partir… Rien ne s’est encore passé… Soudain je lui demande où il dort, ça devait être cehz des copains je voulais l’y accompagner, il était à pieds… Mais changement de programme il avait pris une chambre d’hôtel à proximité dela brasserie… Jel’accompagne, on parle encore beaucoup, on arrive devant l’hôtel, il sonne pour que le veilleur de nuit vienne… Faut faire vite pour les adieux, il est 2h00 passé moi ça va me faire 3h00 au lit… On se fait une bise chaste et là nos mains s’emmèlent et ça dérape sans savoir pourquoi ou comment, on n’a pas remarqué que le veilleur de nuit était là depuis un moment lorsqu’il nous demande ce qu’on compte faire…
Il doit bosser le lendemain, moi aussi, on est sage on se sépare… avec promesse d’un coup de fil le lendemain…
J’ai beaucoup de mal à dormir, je l’apellele lendemain pour l’inviter à venir chez moi… La soirée est très bavarde, la nuit toride, peu de sommeil, je me lève à 6h00 pour aller bosser, le laisse chez moi avec consigne demetrela clé dans la boite aux lettres en partant… Pas de nouvelles de la journée… Le soir en rentrant je trouve la clé mais pas de petit mot rien, l’appart estparfaitement rangé, c’est déjà un bon point, mais aucune trace de son passage… Je suis furieuse, quel muffle… J’allume mon ordinateur et là en page de démarage il avait mis un dessin de Manara avec juste les mots merci, son téléphone, une heure et une adresse… C’était un restau super bon et cett fois ci on a fini à son hôtel… La suite ça a été 2 années d’aller-retours, l’amadouage de ses enfants, 1 mariage et une petite fille… Pour l’instant ça dure…
Merci merci Caro pour ce si joli récit… Après une longue journée de boulot, ça fait un bien fou! Et merci tout le monde pour ses commentaires qui sont tous plus beaux les uns que les autres!
Moi, LE geste dont je me souviendrai longtemps n’est pas si lointain. C’était l’année dernière, j’étais aux Etats-Unis pour une année d’échange au sein d’une université américaine du côté de Chicago. Lui, je l’avais rencontré lors d’un travail en groupe pour l’une de mes classes, puis il m’avait amenée à mon premier match de hockey. Jusque là rien de spécial, peut être quelques compliments de sa part, mais que je prenais pour de la pure gentillesse… et puis les Américains sont si enthousiastes pour tout, qu’évidemment, j’avais baissé la garde.
Et puis un soir, alors que l’on parlait sur MSN, il me dit qu’il a acheté récemment une bouteille de vin français, qu’il a dans sa petite chambre étudiante, et que ça lui ferait plaisir d’en prendre un verre avec moi. Au départ, je résiste, car, là, je sens que ça peut glisser, et autant l’avouer, je me transforme en mauviette. Je suis tellement morte de trouille que je dis non alors que je meurs d’envie de dire oui. Heureusement, il insiste, en disant qu’il l’avait achetée exprès en pensant à moi, etc etc.
Je finis par céder, je quitte ma résidence universitaire, il fait nuit et froid, et je tremble aussi de nervosité. J’entre dans sa résidence, je monte les escaliers, et je le rejoins dans sa chambre. On papote pendant deux heures, on picole évidement un peu… et bien sur, il y avait cette espèce de tension entre nous, des jeux de regards…Et puis il se fait très tard, j’ai cours le lendemain, alors je commence à lui dire qu’il faut que je parte. Il s’y résoud, me tend mon manteau… et juste avant que j’ouvre la porte, il s’approche de moi et pose doucement sa main sur mon ventre…. J’en frissonne encore rien que d’y penser… il se penche vers moi et m’embrasse dans le cou… Je me suis immobilisée un moment, il a murmuré Good night… j’ai souri dans un soupir, et répondu Good night d’une voix tremblotante… et suis rentrée chez moi.
La vraie concrétisation n’aura lieu que deux semaines plus tard… mais ce geste là, sa main sur mon ventre…. je crois que je ne suis pas prète de l’oublier…
Nous avons vécu une jolie petite histoire… et puis j’ai du revenir en France… Et j’attends patiemment un autre geste, qui peut être fera tout basculer à nouveau!
Olala les filles j’arrive un peu apres la bataille, mais qu’est ce que c’est beau tous ces temoignages! Moi qui ne suis pas une grande romantique j’ai des papillons dans le ventre et les larmes aux yeux en vous lisant 🙂
Et puis ca me rappele notre premier geste a mon Japonais et moi…
En fait notre rencontre a ete arrangee par des amis, c’est pas tres glamour mais bon… Il aimait la France (et les francaises bien sur), moi je cherchais un joli japonais qui pourrait me servir de guide pendant mon court sejour. La premiere soiree s’est faite dans un karaoke avec toute une bande d’amis. Quand j’ai vu le Japonais arriver je me suis dit : celui la il est tellement beau que meme pas en reve tu l’auras… et en plus il avait LE prenom parfait, m’enfin ca c’est une autre histoire…
La soiree se passe, le cote arrange me stress un peu et j’ai du mal a lui parler, alors on picole… beaucoup. Et puis vers 6h du mat il est temps de regagner l’hotel pour faire mes bagages (je devais changer d’hotel dans la matinee) Le Japonais propose de m’aider… en fait il s’etale sur le lit et dort a moitie pendant que moi je ramasse mes affaires en me disant qu’il y a l’homme le plus beau qu’il m’ait ete donne de voir, la sur mon lit. Et puis en passant a cote de lui je sens soudain ses mains entourer ma taille et sa tete vient se poser contre mon ventre. Il me sert pendant un moment sans parler et se rendors…
Le lendemain soir on se revoit pour prendre un verre et il me tend un petit papier sur lequel est ecrit (dans un anglais franchement moyen): Puisque tu as encore un mois devant toi au Japon, pourquoi ne pas venir le passer chez moi.
Alors voila, je me suis installee chez lui en Juillet 2004, et apres bien des changements de visa, j’y suis encore 😉
C’est un plaisir de lire toutes ces belles histoires en arrivant au bureau ce matin!!!
Stella Tokyo, ça m’intrigue moi le prénom parfait !
Même si c’est une autre histoire, on la veut bien 🙂
En tout cas superbes tous ces témoignages… Qui a dit que le romantisme était fini ?
Je sais pas vous mais moi, quand je me rappelle des premiers instants magiques, ça me donne envie d’y revenir un peu (et de sortir de la routine qui finit toujours par se pointer). Alors on se réserve quelques bulles en amoureux, hors du temps et du monde… Oh des trucs simples (petit dîner aux chandelles, etc.) mais qui font un bien fou.
La première fois qu’on s’est retrouvés que tous les deux, on savait à peu près comment ça allait finir… Enfin c’est pas plus simple pour autant ! Je vous épargne les détails chabadabada… On a fini la soirée dans ma chambre de bonne, à 1h du mat ; on n’avait rien mangé et je n’avais que des chamallows (c’était tout à fait dans le ton, remarquez). La nuit s’est prolongée dans mon minuscule lit ; on a… parlé, parlé, parlé, et dormi.
Au petit jour mon amoureux est rentré chez lui ; on s’est dit à tout à l’heure puis on ne s’est plus quittés.
Rholala… et la suite ? De la soirée j’entends…
Aller, je suis pas en avance mais tant pis, je vous raconte quand même.
Ca faisait 15 jours que l’on parlait sur msn tous les deux. Lui marié, deux enfants, moi idem. A la base on ne faisait que discuter de nos vies et puis quelque chose s’est installé entre nous.
On a rendez vous sur un parking de supermarché (discrétion oblige). Il doit aller prendre son service 2h plus tard. Je l’attends, je regarde de tous les côtés, ne le voit pas. Il est en retard. Je flippe en pensant qu’il s’est peut être dégonflé. Le temps me parait interminable et mes jambes me portent à peine. Et si je ne lui plaisait pas? Et si rien ne passait entre nous en réel? et si?? et si???
Et puis tout à coup, j’entends derrière moi sa voix, grave et tellement sensuelle me dire bonjour. Mon coeurs s’est arretté 1/2 secondes. Toute ma vie j’aurais dans le coeur cet instant là, cette voix là. Je me suis retournée et il était là. J’ai su à cet instant que ce que je ressentais en virtuel venait à l’instant de se concrétiser.
Bon en même temps il m’a juste fait une bise donc j’ai trouvé qu’on démarrait doucement. C’est seulement après 2h de ballades dans les vignes et dans le froid surtout qu’il a daigné m’embrasser. Il m’avait dit qu’il avait un tatouage sur le bras. Nous allions repartir parce qu’il devait aller travailler, alors je lui demande de me montrer son tatou. Et là, avec son sourire à tomber raide, il me dit ok mais tu m’embrasses d’abord. Il s’est approché tout doucement et j’ai reçu ce jour là mon premier vrai baiser. Un de ceux qui vous retourne tout à l’intérieur.
On emmenageait ensemble 6 mois après. Ca va faire 4 ans et je ne regrette rien même si tout n’a pas été rose étant donné nos situations respectives à l’époque.
Pour moi, ce fut ses jolies joues rougissantes qui m’ont fait comprendre ses sentiments.
J’habitais encore chez mes parents, j’avais 22 ans, elle 18. C’était il y a 20 ans.
C’était une des amies de ma soeur qui venait chez mes parents pour discuter avec elle.
Au début, elle venait pour elle, presque tous les soirs, puis elle venait comme ça, soit disant par hasard.
-Delphine est là ?
-Ben non, elle ne t’a rien dit ?
-J’ai du me tromper de jour…
Le j’ai du me tromper de jour, je l’ai entendu souvent.
Elle venait de plus en plus, alors comme ma soeur n’était pas là, on discutait tous les deux en attendant qu’elle arrive.
Puis un jour, mon père m’a ouvert les yeux.
-Tu vois pas qu’elle vient pour toi !
-Beuh ! C’est l’amie de Delphine.
-Tu vois pas qu’elle te bouffe du regard ?
-?!!
Purée, je voyais rien alors que secrètement elle me plaisait vraiment.
Puis un vendredi soir, alors que ma frangine n’était pas là et que je savais qu’elle le savait, elle est venue.
-Delphine est là ?
-Non, mais Denis, oui ! dit mon père.
-Elle rougit…
C’est là ! A cet instant précis que j’ai compris.
Elle est entrée et on a discuté comme d’habitude, mais pas pour combler l’attente de ma soeur, d’ailleurs quand elle est rentrée, ma soeur, il n’y avait plus de Denis ni de Leila à la maison !
Ils avaient disparu on ne sait où ! C’était le 17 Août 1987.
Ça a donné un mariage et deux beaux garçons, tout ça à partir de deux joues rougissantes sur le pas d’une porte…
(Tu comprends Caro, pourquoi je les ouvre, les portes aux dames…)
Alors la, Denis tu decroches la Palme du romantisme 😉
Bravo Denis !
Comme quoi l’amour rend vraiment aveugle : comme pour Denis, je n’avais pas capté les signaux (pourtant énormes quand j’y repense !) qu’il m’envoyait.
C’est aussi ma mère qui m’a réveillée : dis-donc il m’a l’air un peu amoureux de toi, hi hi hi (le petit rire de gamine est authentique). Je lui ai dit meuuuuh non.
Ben si en fait.
Faites gaffe, les célibataires. Si ça se trouve vous avez un(e) rougissant(e) juste à côté de vous et vous ne le voyez même pas. Ne le/la laissez pas filer !!
rahh là les débuts… Organisatrice des soirées de l’école j’ai rencontré l’homme car je tenais régulièrement le bar… Et malencontreusement j’ai confondu avances réelles et tentatives pour avoir des verres gratuits… Drague tout les vendredi et le lundi: abonné absents!!! Faut dire l’est foutou comme un dieu grec l’homme alors même si il se comportait comme un dragueur à la noix j’en aurais bien fait mon 4h, et je me suis dit si y’a moyen de moyenner…
A la fin agacée par plus de trois moi de ce manège je l’ai envoyé paitre violemment du style on a rien faire ensemble, va en draguer d’autres moi tu m’interresse plus, les branleurs dans ton genre je passe mon tour… et j’avais même pas picolé dis donc juste j’étais vraiment remontée.
Puis il m’a (comme tous les vendredi soir vers 5h du mat) racompagné chez moi et je l’ai planté devant la porte de chez lui sans un mot… L’avais l’air un peu con…
Heureusement il a eu ce premier geste qui pour nous fut à distance, il a décroché le téléphone et il m’a dit tu sais en vrai je suis pas comme ça… je me suis dis d’accord voyons.
Et j’ai découvert l’homme le plus attentioné, le plus romantique, le moins macho et le plus gentil que j’ai jamais rencontré…
Vous en connaissez beaucoup des hommes qui repassent ET bricolent, sont romantiques (m’a fait faire deux fois mes valises en me disant on part en we tu sais pas où et ce au bout de plus de 5 ans de vie commune svp) ET masculin, tout à fait doué dans une cuisine (et au lit oui oui) et en plus l’est ceinture noire d’aikido et ancien nageur de compétition il a gardé le corps parfait… Ah oui j’oubliais il a bcp de gout qd il un objet déco pour l’appart ou un bijoux pour moi c’est toujours très bien choisi et je l’ai jamais surpris à matter une nana dans la rue…
Nan nan nan je l’prête pas…;-))
Comme c’est beau toutes ces bouffées de belles histoires toutes plus émouvantes les unes que les autres!!! Ca fait du bien de lire tout ça!
Ca me donne en vie de rentrer tout de suite à la maison pour faire un câlin à mon chéri d’amour!
Sinon, Caro, j’espère que si tu postes pas aujourd’hui, ce n’est pas parce que tu es malade ? Tout va bien ?
Mère-Grand, que dire ? Vous revenez quand ?
Mais que c’est beau, que c’est bien, tous ces débuts d’histoire…
Tous ces premiers gestes,et ceux avant, qui font qu’on tombe amoureux…
Et on peut tomber encore amoureux à 53 ans, ça fait trois mois pile aujourd’hui pour moi!
et c’est exactement mais exactement comme si j’avais 17 ans ! sauf que cette fois c’est peut-être la dernière (quoique? Non, je rigole !!!)et que le temps presse, le temps d’être heureux, de ne pas se prendre la tête pour rien, de la nostalgie aussi à l’idée de ne plus pouvoir avoir d’enfant de l’homme qu’on aime…, mais aussi une douceur inimaginable !
Qu’elle est belle la vie quand même des fois !
J’embrasse tout le monde très fort.
J’arrive en espérant un petit billet de Caro mais non!
C’est pas grave j’en ai profité pour lire quelques commentaires (en partant de la fin…!). J’aime bien ton histoire, Denis, c’est trop mignon 😉
Désolés mes lapins, j’essayerai de poster dans la journée, mais je suis comme qui dirait un peu débordée… Ah, si seulement je pouvais ne faire que ça… 😉
Ah mais si on pouvait tous ne faire que ça… Plus les temps sont durs, plus j’aime me réfugier dans ce salon ; petite bulle de tendresse dans ce monde de brutes 🙂
Merci ClaireT, c’est un magnifique compliment que tu me fais…
Au fait Caro, je me souviens aussi de voisins voisines 😉 C’était presque plus efficace que pèche et chasse pour enfin réussir à m’endormir 😉
c’est super mignon… et à la fois hilarant! j’adore ton humour, c’est désopilant 🙂
Bon je vais essayer de faire court car quand je commence a parler de mon homme a moi je ne peux plus la fermer… Il faudra que je raconte la version longue sur mon blog un de ces quatre.
Je me rappelle de plusieurs moments avec lui, mais les deux qui m’ont vraiment fait savoir qu’il y avait quelque chose dans l’air et que ce n’était pas que mon imagination c’est 1)quand j’ai mis ma tête sur ces genoux… enfin sur un coussin pose sur ces genoux, il m’a caresse les cheveux et m’a demande c’était quoi la cicatrice sur mon front. Le truc bête mais cette attention du détail m’a touche.
Le deuxième moment c’était le même soir, il aurait du partir 1h avant. On était chez sa cousine et on se connaissait depuis deux jours seulement.je repartais le lendemain avec la famille de mon parrain pour le sud de la Georgia (8h au sud de la Caroline du N). Ma ‘godsister’ était la donc difficile d’être très démonstratif, mais on c’est pris dans les bras (Hug en anglais, et façon de dire bonjour et au revoir aux gens que tu connais bien)…
C’est difficile a décrire mais je n’ai jamais eu un autre Hug comme ça avec lui. Lorsqu’il m’a pris dans ces bras j’ai tourne la tête. Je me suis retrouvée nichée sous son menton, je pouvais entendre son cœur battre et on est reste la, comme ça un petit moment, j’étais bien. Il y a ensuite eu un échange de regards, de numéros de téléphone et de petits mots sur papiers… Il a fallut attendre 15 jours de plus pour qu’il viennent chez mon parrain et que les choses s’officialisent un peu plus… Ça fait un peu plus de 3 ans maintenant. Maries depuis Juillet après beaucoup d’aller-retour.
quelques jours de retard, mais je ne regrette pas d’avoir pris le temps de te lire; je suis passée du rire aux larmes (d’émotions) en 30 secondes, j’adore !
vous n’en voulez des débuts chaotiques ? je vais vous raconter les notres !!!!
pour redonner de l’espoir à tous les coeurs brisés, on est ensemble depuis 18 ans et on est dingues l’un de l’autre.
mais ça avait foutrement mal commencé : d’abord le meilleur pote qui piquait des crises à tout bout de champ, moi naïve, je pensais qu’il prenait mal le fait de perdre son copain….tu parles ! j’ai appris des années plus tard que le meilleur pote était…son ex.
si ça avait été une fille, je l’aurais décodé en 30 secondes !
ensuite ? les parents genre bidochons (ils sont morts tous les deux, paix à leur âme mais ça n’en fait pas des saints pour autant…) qui se sont mis à me détester, moi la vilaine garce, les copains (vrais ceux-là) qui me prennent en grippe, le père qui essaie de le coller avec une autre, enfin, bref de son côté une vraie coalition…qui a totalement échoué, c’est eux qui ont dégagé !!!!
j’ai omis de dire que nous étions en plus séparés par l’armée.
bref, suite à ce flux de bonnes intention, il est venu vivre chez ma mère et ensuite, nous avons pris un appart dont nous n’avons pas pu payer le loyer, le premier bébé s’est annoncé et nous avons été expulsés et…retour à la case départ, chez ma mère !!!!
eh bien, on s’aimait fort quand même parce que notre couple a tenu.