Mois : juin 2008

Un top five pour ce dernier jour de juin

Ouah, demain on sera en juillet. Et j'entamerai donc mon neuvième mois de grossesse. Ce qui signifie donc que d'ici une semaine en gros, je pourrais accoucher à tout moment. Tu sais quoi ? A la fois je suis heureuse, rapport que tout de même niveau autonomie de la vessie, on est proche du pathologique, sans parler de tout le reste, et à la fois je suis un peu triste, parce que voilà, cette fois ci, ce sera vraiment fini, on fermera la porte, on jettera la clé et le mode d'emploi. Et je ne serai plus deux à marcher dans la rue, à boire mon thé le matin, à me réveiller en pleine nuit à cause du pipi et aussi des vagues dans mon ventre, à écouter de la musique, à prendre mon bain, et j'en passe. Je ne serai plus deux mais nous serons cinq et c'est évidemment tout ce qui compte. Mais pour le temps qu'il me reste, je savoure cette sensation unique d'être "pleine"… de vie.

Allez, pour la peine, un petit top five.

1 – Nadine Morano, la plus futée et surtout la plus élégante du groupe des sept – si, tu sais, les ministres préférés de Sarko, les Jedi, quoi, qui rencontrent Nicolas tous les jeudi, normal pour des Jedi, hin hin hin – qui a sorti cette connerie plus grosse qu'elle pour appuyer sa position en faveur des mères porteuses: ""Si demain, ma nièce ou ma fille avaient un problème de stérilité
avéré et qu'elles me demandaient de porter leur enfant, franchement je
le ferais". 
Sauf que bon, ma chérie, premièrement le projet de loi du Sénat sur le sujet précise qu'il ne faut pas de lien de filiation entre la mère porteuse et la mère stérile – parce que genre ça pourrait peut-être créer une sorte de confusion pour l'enfant que sa grand-mère ait été également sa mère – et deuxièmement les mères porteuses le font rarement pour la beauté du geste mais en grande majorité pour l'argent. Alors ce genre de remarque, ma Nadine, tu les gardes pour les conversations du dimanche après quelques verres. Parce que tu vois, t'es ministre, ou presque. Et de ce statut on attend des positions un peu plus construites et d'un niveau légèrement plus élevé. Après, bien sûr qu'en tant que mère on est sûrement nombreuses à se dire qu'on serait prêtes à tout pour aider notre fille. M'enfin, ce n'est pas la question. Quand aux mères porteuses, bien que n'étant pas sûre de savoir qu'en penser, l'idée de louer son utérus me choque quelque peu. D'autant qu'encore une fois, ce sont des femmes démunies qui s'y colleront…

2 – L'assistante sociale qui n'écoutant que son courage et son sens moral n'a rien trouvé de mieux que de dénoncer à la police un sans papier se trouvant être le demi-frère d'une femme qu'elle avait en charge. Si les assistantes sociales se mettent à la délation, on n'est pas rendus. Enfin, si, y'en a qui vont être assez rapidement rendus… au Zimbabwe ou dans tout autre pays aux conditions démocratiques, sanitaires et économiques florissantes.

3 – Christophe. Le chanteur. Qui sort un nouvel album. Et qui figure au panthéon de mes idoles. Tu peux te moquer, je m'en moque. Moi "Les mots bleus, ça me fait mouiller ma culotte. De même que Senorita, Comme un interdit, Petite fille du soleil et compagnie. Je l'ai vu une fois chanter avec Bashung à l'Elysée Montmartre, les "mots bleus" justement, et cela restera en moi, for ever. Alors forcément, je vais aller acheter son dernier opus…

4 – Ma copine Zaz qui a acheté deux places pour Julien Doré au café de la danse. Même que quitte à perdre les eaux mardi soir en plein concert je vais m'y trainer. Et que y'a des chances pour qu'ensuite je vous raconte…

5 – Suzanne la pleureuse. D'Alona Kimhi. Une histoire qui se passe à Tel Aviv. Il y est question d'une vieille petite fille qui refuse de grandir. Suzanne est un peu beaucoup barrée, mais ce qui est bien c'est que sa mère l'est encore plus, sans parler des amis de cette dernière. Et puis arrive un cousin très éloigné, Naor, beau et filou comme on les aime, et Suzanne va peu à peu faire l'expérience de l'amour. Sauf que rien n'est facile quand on a décidé depuis des années de détester son corps et tout ce qui se rapporte au charnel… Bref j'en parle mal mais c'est un peu étrange comme tout ce qu'écrit cet auteur, souvent grave et pourtant d'une drôlerie incroyable. Même qu'on pleure aussi.

Un bébé toute(s) seule(s)

Il y a deux jours, il a été question ici de l'homoparentalité, des différentes façons de faire un enfant quand on est gay, des réserves de certains sur les dons de sperme anonymes, de la difficulté des démarches, etc. Parmi les commentaires, il y a eu celui d'Angeloine qui me semblait vraiment intéressant. Alors je lui ai proposé de développer un peu son propos et de nous raconter l'histoire de sa fille. Elle l'a fait avec une grande honnêteté, sans faux-semblants, sans pathos, sans langue de bois.

Alors voilà, je vous livre ce témoignage ici, et ça tombe bien parce que c'est la gay pride et que je ne pourrai pas y aller, trop enceinte, pour le coup. Ce sera ma petite contribution. Merci, si vous commentez et que vous n'êtes pas d'accord avec tout ce que raconte Angeloine de rester correct(e) et de ne pas oublier que derrière un pseudo, il y a une vraie personne, un vrai couple et un vrai bébé…

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Bon, j’avais dit que je prendrais le temps d’expliquer les
raisons qui nous on fait choisir une insémination artificielle avec donneur
anonyme, alors voilà, vous allez tout savoir ! 

Pour moi, il a toujours été clair que j’aurais des enfants
un jour, c’est tout ce que j’ai toujours désiré. Chacun ses ambitions :
certains rêvent d’être riche ou célèbres, moi mon but dans la vie a toujours
été de vivre heureuse avec une personne que j’aimerais et qui m’aimerait en
retour, et nos enfants. 

Il y a déjà 9 ans, j’ai rencontré la personne de mes rêves,
et c’était une femme. Elle aussi voulait des enfants un jour, ça tombait bien.

Au fil des années, le désir de fonder une famille s’est fait
de plus en plus présent, surtout pour moi ; ma compagne le souhaitait
aussi, mais elle avait peur. Peur du regard des gens, de leur mesquinerie
parfois, peur que notre amour ne soit pas suffisant pour en protéger nos
enfants.

Bref, au bout de quelques années on a décidé qu’être
parents, ce n’était jamais fait de certitudes, et qu’on aurait beau faire de
notre mieux, on ne pourrait jamais protéger nos enfants de tout. Donc on a
décidé de se lancer. 

Bon, certes, on aurait préféré pouvoir fabriquer nos enfants
sous la couette, c’est sur que c’est nettement plus fun !

Mais comme de toute évidence ce n’était pas une option, il a
bien fallu qu’on cherche un autre moyen ! 

Au départ, je souhaitais une coparentalité, parce que
j’avais peur moi aussi que notre enfant soit malheureux s’il n’avait pas de père.
Seulement voilà, il n’y avait personne dans notre entourage avec qui nous
aurions pu fonder cette famille atypique.

Qu’a cela ne tienne, j’ai cherché des annonces !

Apres une rencontre désastreuse avec un père potentiel, nous
avons beaucoup, beaucoup parlé toutes les deux.

Apres réflexion, chercher un père pour notre enfant par
petites annonces, comme si on cherchait une voiture d’occasion, ça nous a
semblé plutôt sordide, froid, artificiel…

Pour nous, une coparentalité devait reposer sur une profonde
amitié, et il nous semblait que même avec la meilleure volonté de la part de
chacun, si on se rencontrait dans le but de faire un enfant, ça faussait tout…

Ceci dit, je sais que pour certains ça marche très bien,
mais pour nous c’était inconcevable. 

Elever un enfant à deux, ce n’est déjà pas toujours évident,
on n’est pas toujours d’accord sur tout, mais on fait des compromis, parce
qu’on s’aime. Elever un enfant à 3 ou 4, c’est encore bien plus compliqué, ça
multiplie les risques de désaccords, et pour moi, si on ne se connaît pas
parfaitement, et si on ne partage pas une vraie amitié, c’est ingérable…

Se rajoutait à cela la question de la place de ma compagne.

Nous souhaitions être toutes deux les parents de cet enfant,
or en coparentalité, seuls les parents biologiques auraient été parents, et les
compagnons respectifs n’auraient été que des beaux-parents (et même si par
miracle la loi Française évoluait et reconnaissait nos familles, dans ce cas de
figure ma femme n’aurait jamais la possibilité d’être reconnue comme un parent
à part entière), et ce n’était pas du tout ce que nous désirions. 

Nous aurions pu alors choisir de faire appel à un donneur
connu, et faire des inséminations artisanales. Peut être l’aurions nous fait si
nous avions eu un ami prêt à nous faire ce cadeau. Ou peut être pas. De toute
façon, la question ne se posait pas.

La encore, nous aurions pu chercher un donneur par petites
annonces, mais pour les mêmes raisons, nous ne le voulions pas.

Et puis un donneur connu pourquoi pas, mais connu à quel
point ?

Est-ce que notre enfant pourrait le rencontrer ? Si
oui, alors il fallait pouvoir lui faire totalement confiance, c’était la même
chose que pour une co-parentalité.

Et si au contraire il ne souhaitait pas connaître notre
enfant, alors pourquoi aurions-nous, nous le droit de le connaître?

Que dirions nous à notre enfant à son sujet ? On sait
qui c’est, mais lui ne veut pas te connaître, donc on ne te dira rien ?

Ca nous semblait tellement injuste !

Et même en laissant cette question de coté, pouvions nous
accorder une telle confiance à un inconnu ?

Et si pour une raison ou une autre, il décidait un beau jour
que tiens, finalement, il voulait revendiquer son rôle de père ? Demander
la garde de notre enfant ?

 

Restait la possibilité de l’adoption, mais pour moi il
s’agit d’une démarche totalement différente. Je n’ai rien contre l’adoption, au
contraire (c’est une aventure totalement différente, que j’envisage aussi, mais
plus tard, et pas forcement un bébé), quoi qu’il en soit je souhaitais aussi être
enceinte. C’était plus qu’une envie, presque un besoin, j’en rêvais depuis de années.

 

Restait les inséminations artificielles. Nous aurions pu
aller aux Pays Bas, où à l’age de 16 ans l’enfant peut s’il le souhaite obtenir
des informations sur son donneur.

Nous n’avons pas fait ce choix.

Cela peut sembler égoïste de notre part, mais si nous avons
pris cette décision, c’est parce qu’elle nous semblait plus saine, plus équilibrante
pour l’enfant.

Je m’explique : pour nous, faire miroiter à notre
enfant la possibilité d’avoir un jour des infos, voire peut être l’identité de
son donneur, c’était l’encourager à s’inventer un père (et ceci sans même
savoir ce que sont précisément ces fameuses informations).

Or avec une insémination artificielle, notre enfant n’aura
pas de père ! Un géniteur, oui, évidement, la biologie reste la biologie, mais
pas un père.

Et l’encourager à fantasmer à ce sujet, tout en sachant pertinemment
que même si un jour il pouvait rencontrer son donneur, il ne pourrait pas
attendre de lui la relation qu’un père a avec son enfant, et qu’alors il
souffrirait de voir ses fantasmes déçus, ça ne nous paraissait pas très correct
vis-à-vis de notre enfant.

Pour la même raison, nous étions parfaitement contentes de
ne pas avoir d’informations sur le donneur.

Il a été choisi de façon à s’approcher le plus possible de
nos caractéristiques physiques à toutes les deux (couleur des cheveux, des
yeux, taille, groupe sanguin), et ça nous convient comme ça.

Et puis franchement, on part forcement du principe que le
donneur est un beau gosse intelligent, hein, ça nous refroidirait peut être un
peu si on découvrait qu’en vrai c’est un petit gros un peu beauf avec des
lunettes à triple foyer et un début de calvitie !

Bien sur, nous sommes curieuses, on aimerait bien savoir de
quelle couleur sont ses yeux, ses cheveux, mais au fond, qu’est-ce que ça
apporterait de le savoir ?

Pas grand-chose à mon avis, si ce n’est que ces informations
nous amèneraient à l’imaginer physiquement, puis à lui inventer une
personnalité. Créer de toute pièce un personnage virtuel et finalement lui
donner une place dans notre famille.

Or il n’en a pas. C’est un donneur, pas un père ; cet
homme nous a fait un merveilleux cadeau, mais on ne le connaît pas et on ne le connaîtra
jamais.

Notre famille, c’est nous 3 (et j’espère bien un petit 4eme
un de ces jours)

Notre fille a deux parents bien réels, qui l’aiment plus que
tout au monde, même si une seule d’entre nous lui a transmis ses gènes.

 

Voilà, chacun fait ses propres choix, des choix très très
réfléchis, les choix qui correspondent à sa conception de la famille, et à mon
avis, le seul bon choix c’est celui qu’on assume pleinement et qu’on sera
capable d’expliquer à nos enfants.

Pour nous c’était les IAD.

Chanson du dimanche

Hello mes petits lapins !

Bon, après ce débat passionnant
hier, vos interventions si justes et si argumentées, j'avoue
qu'aujourd'hui je me sens un peu vide de mots.

Alors voilà, je
crois que ce sera une journée sans réel billet – en même temps là, je
suis un peu en train d'en écrire un, c'est vrai – une journée de free
style bloguesque, juste quelques pensées en vrac sans réelle cohérence.

Il y a un an presque jour pour jour, je me mariais et là je me retrouve telle une baleine échouée sur son canapé. Le temps passe vite vite vite et la vie a souvent plus d'imagination que nous… Alors profitons de ces longues journées, et de ces douces soirées.

Et tâchons d'oublier pour quelques heures le pouvoir d'achat qui se fait la malle, le président qui se rêve en chef de l'univers et surtout de la télé, les médicaments prescrits dans le cadre de maladies longue durée qui ne seront plus remboursés – ben en même temps ma chérie, si t'as du diabète, c'est que tu bouffes trop de sucre, hein, alors t'as qu'à t'arrêter toute seule -, les 4 millions d'euros balancés dans une campagne de pub censée nous expliquer que grâce à nos heures sup on va s'en mettre plein les poches, les sans-papiers parqués dans des centres insalubres et j'en passe.

Oui, oublions tout cela et faisons comme ce pauvre Alain Ducasse qui vient de se carapater au pays des immeubles en carton pâte, j'ai nommé Monaco. Et n'allez pas croire que c'est rapport au bouclier fiscal qui ne serait pas assez couvrant, puisque je te dis que c'est une décision prise pour des raisons de coeur, nom d'un gratin !

Allez, cette fois-ci je te laisse parce que je me demande si je ne suis pas en réalité en train d'écrire un billet très énervé.

Edit: Je suis dans le "Questions de femmes" du mois de juillet. La photo te paraitra peut-être un peu bizarre, sache que justement elle a été prise le jour de mon mariage à genre 8 heures du matin dans un petit salon de coiffure du village où vivent mes parents. J'étais moyennement maquillée voire très nude. En revanche côté cheveux, on peut dire que j'étais peroxydée. Ne jamais dire à un coiffeur que tu vas te marier. Ah, et le journaliste s'est un peu emporté en m'autoproclamant "un des blogs les plus lus de France" ce qui est je le crains un peu survendu !

Edit2: Si tu ne connais pas "La chanson du dimanche", va sur youtube ou dailymotion et éclate toi, ils sont merveilleux. Je te mets ici le "Super pouvoir d'achat" mais y'en a plein d'autres. 

 

 

Marche des fiertés

Ce week-end ce sera la marche des fiertés, la gay-pride en français.
Sur Ladiesroom, c'est l'occasion d'une journée un peu spéciale, une
journée "Coming out". Vous m'y retrouverez ici si vous le souhaitez.

J'en
profite pour dire sur ces pages tout le mal que je pense de l'attitude frileuse
du gouvernement français actuel en ce qui concerne le mariage
homosexuel ou l'homoparentalité. Je sais que pour certaines personnes
"épidermiquement de gauche" qui pourtant aiment beaucoup Brice Hortefeux
en tant qu'homme, Nicolas Sarkozy n'est "pas du tout conservateur", mais
force est de constater que sur le sujet, il est des plus réactionnaires.

En même temps, de la part d'un homme qui estime que l'instituteur ne pourra jamais remplacer un bon curé, on n'en attendait pas moins. 

Bref, trève de mauvaise langue, revenons au sujet. 

Bien sûr, rien n'est simple et je ne dis pas qu'être élevé par des parents du même sexe soit facile et évident tous les jours pour un enfant. Surtout lorsqu'il s'agit d'affronter le monde extérieur. En même temps, je ne connais aucun gamin pour qui la vie soit facile et évidente tous les jours. Ni aucun enfant qui soit assuré que ses parents s'aimeront pour toujours. Ni aucun enfant qui ne subisse un jour les brimades ou moqueries de ses camarades d'école en raison d'une quelconque différence.

Pour l'un ce sera sa couleur, l'autre son poids, l'autre sa taille, l'autre ses mauvaises notes, l'autres de trop bonnes.

Pour certains ce sera le fait d'avoir deux mamans ou deux papas.

Mais plus il y aura de couples homoparentaux acceptés et légitimés, moins leurs descendants subiront les sarcasmes des uns et des autres. Je me souviens que petite, c'étaient les enfants de divorcés qu'on regardait bizarrement – en tous cas dans ma petite école bien catholique de l'époque. Aujourd'hui, avoir des parents séparés n'est pas plus extraordinaire que d'avoir un papa et une maman qui continuent à s'aimer. La société finit toujours par s'adapter aux changements qu'elle produit souvent elle même.

Quoi qu'il en soit, qu'on soit "pour" ou "contre" l'homoparentalité, il se trouve que celle-ci existe. N'en déplaise à m'ame Boutin. Alors pourquoi ne pas mettre fin à cette hypocrisie qui consiste à refuser au conjoint non biologiquement lié à l'enfant le moindre droit ?

Pourquoi réfléchir actuellement à une loi visant à renforcer les attributions des beaux parents tout en persistant à ne pas reconnaitre le statut de "l'homoparent" ? 

Pourquoi un pays comme l'Espagne, pourtant attaché à ses traditions et profondément catholique est-il plus en avance que nous sur ces sujets ?

Voilà, c'était ma petite prise de position, pas très humoristique aujourd'hui, mais sincèrement engagée. 

Oui au mariage gay, oui à l'homoparentalité. 

Et surtout que chacun ensuite s'occupe de ses géraniums et les vaches seront bien gardées. 

T’es Naturalia toi ?

Dernièrement, je t'ai parlé beauté et ça t'a plu. Oui, ça t'a plu.
Non ? Ben si ce n'était toi c'était donc ta soeur. Ou ta mère.

Je rêve, ça a bien du plaire à quelqu'un, hein ?

De toutes façons, je vais recommencer parce que je n'en fais qu'à ma tête vu que je le vaux bien.

Et je vais te parler cette fois-ci de soins en institut. Bios en plus. T'es scotchée là, hein ?

Attends, je t'arrête de suite, ce billet n'est pas sponsorisé, va pas me faire un procès – ha ha ha.

Au risque de me répéter, la vérité, c'est que d'habitude, je refuse les cadeaux – jamais intéressés tu penses – consistant en gros à me fourguer des crèmes, produits divers et variés, voire carrément des séances de peeling ou autres papouillages de luxe. Je refuse par éthique un peu, par manque de temps beaucoup, par crainte de devoir quoi que ce soit à qui que ce soit, essentiellement.

Et puis là, il m'a récemment été proposé avec une gentillesse hors du commun et par une vraie lectrice à priori de ce blog – et pas une personne m'envoyant un mail pour me dire à quel point j'étais vraiment géniale et qu'elle m'adorait, ce dans les mêmes termes que ceux utilisés pour flatter les douze autres destinataires du mail qu'elle avait oublié de cacher – de tester les nouveaux soins Naturalia.

Oui, Naturalia, comme les magasins qui vendent les produits qu'en général tu sais à peine à quoi ça sert, style huile de lin, graines de caroube, lait de magnésie et j'en passe. Enfin peut-être que toi t'y vas, moi souvent je suis tentée mais je ne saurais pas bien qu'en faire de tous ces produits étranges.

Bref, je ne sais si ce sont les hormones, l'amabilité de la demoiselle, l'envie de me faire du bien, toujours est-il que je dis oui.

Et puis finalement, je n'y vais pas.

La première fois, je me trompe de jour.

La seconde, je contracte et dois abandonner l'idée de traverser Paris pour un peeling.

Et à chaque lapin, toujours la même gentillesse.

Alors voilà, comme la culpabilité est un plat qui ne se digère pas et que je trouve qu'il faut être cohérente – ben oui, si j'accepte, je refuse de faire semblant de penser qu'après tout je ne suis pas obligée de renvoyer l'ascenseur, faut pas déconner – j'ai envie de vous parler rapidement de ces soins qui sont nouveaux et pas très chers.

Pour me faire pardonner, donc, et parce que peut-être tout de même ça peut vous intéresser.

Sauf que forcément, vu que je ne les ai pas testés ces soins, je ne risque pas de dire que c'est génial. Ou à chier.

Juste je peux te donner les infos factuelles, du genre les prix, l'endroit où ça se trouve et en quoi ça consiste.

Aussi je peux ajouter que personnellement, ce genre de cadeau qu'on se fait à soi même, ces minutes ou heures volées à la productivité, l'efficacité, la valeur travail et que sais-je encore, ça me fait toujours un bien fou.

Et pourtant j'ai mis des années à oser pousser la porte d'un institut de beauté. Parce que je pensais qu'il fallait être canon pour en avoir le droit. Que l'esthéticienne allait être outrée de devoir masser mes capitons. Ou que mes poils étaient sûrement beaucoup plus vilains que ceux des filles taille 38. Ou que je sentais la transpiration. Ou… Bref. Il m'a fallu du temps mais le jour où j'ai passé le cap, je n'ai pas regretté, ça a fait partie de la fameuse réconciliation dont je parlais hier.

Et quelque chose me dit que chez Naturalia, l'esprit est plutôt du genre bon enfant pas guindé. D'abord parce que bon, c'est pas non plus Christian Dior et que l'idée c'est de promouvoir le bio, le soin simple, avec des marques plutôt abordables comme Weleda qu'on trouve en supermarché ou pharmacie. Et que perso j'aime assez même si souvent ça schnouffe un peu, les produits Weleda. Mais je me demande si ce n'est pas pour ça que j'aime en fait, le côté roots.

Alors ptêt que ça vaut le coup d'essayer…

Allez, trève de bla-bla, voici les fameuses infos pratiques:

Les soins de marque: 

• Soin Purifiant Dr Hauschka 60 mn, 69 euros: Bain de pieds + effleurage nuque et cheveux + nettoyage de peau + bain de vapeur + masque + stimulation lymphatique
• Soin Equilibre de Phyt’s 60 mn, 59 euros: Gommage + modelage + masque
• Soin Revitalisant Florame 45 mn, 49 euros: Gommage + modelage + massage nuque et cuir chevelu + masque

Les soins Naturalia (avec des marques donc qu'on a pas l'habitude de voir en institut, type Weleda):

• Soin éclat 30 mn, 29 euros
• Soin confort + modelage des mains 60 mn, 55  euros

Pour l'instant, les instituts semblent n'être implantés qu'à Paris, sorry sorry…

• 54 Rue Lamartine – 75009 Paris / Tél : 01 49 70 07 47
• 126 Bd Raspail – 75006 Paris / Tél : 01 40 49 09 06
• 52 Rue St Antoine – 75004 Paris / Tél : 01 48 87 87 50
• 35 Rue du Poteau – 75018 Paris / Tél : 01 46 06 72 66

Edit: J'avais fait un minute par minute d'un soin top moumoute offert par des copines à l'hôtel Meurice, si ça te dit, c'est ICI et ICI (c'est en deux parties) 

Histoires naturelles


Lors de cet après-midi enchanté que je vous relatais hier, je regardais
amusée la fille d'une de mes amies, pré-adolescente ravissante d'une
dizaine d'années boulotter des crocodiles acidulés avec avidité.

Au douzième sa mère finit par sévir, expliquant qu'elle était obligée de surveiller, sa grande petite étant un vrai bec sucré.

Pourtant,
lui faisais-je remarquer, la donzelle n'était que déliés sans les
pleins, longues jambes et bras fins, ventre bétonné sans un gramme de
gras.

Conversation anodine, quoi. Qui pourtant m'a renvoyée
directement à ma dure condition d'adolescente ingrate, bouche sucrée
aussi mais affichant pour ma part à 14 ans un bon 70 kilos au compteur.

"Salope de nature", avons nous soupiré mes copines et moi. Enfoiré de capital génétique qui décide de donner à l'une la capacité de brûler les calories et à l'autre de les stocker au cas où un jour y'aurait la guerre ou la famine. Sauf que dans notre société bien confortable de petites occidentales privilégiées, la famine ne risque pas de se pointer. D'autant que plus t'es pauvre et plus tu bouffes des saloperies pas chères et grasses.

Ouais. La vie est une chienne, avons-nous re-soupiré en coeur, en louchant sur le paquet haribo confisqué.

Et puis…

Et puis je me suis rappelée que la nature en question avait permis à ce corps détesté toutes ces années d'engendrer deux trésors de beauté. Que mes hanches avaient supporté le poids de ces deux bébés sans faillir, que mes seins avaient su les nourrir. Et que cerise sur le gâteau, ce même corps pourtant déjà vieillissant avait remis le couvert, en râlant un peu, en grinçant aux entournures mais quand même.

Je me suis rappelée aussi mon amie N., belle plante sans kilos en trop, de celles qui mangent sans compter, foudroyée à 35 ans, emportée sans sommation en six mois de souffrance.

La nature est une sale bête, en effet. Mais en me programmant en mode "garde-manger" capable de tenir un siège de plusieurs mois, elle n'a été que farceuse avec moi.

Du moins pour l'instant.

Sur ces pensées ni bonnes ni mauvaises, j'ai piqué un crocodile à la gazelle. 

Et je me suis dit qu'il était plus que temps de faire la paix avec ma carcasse.

Nos amis chéris

  Hier
c'était l'anniversaire de l'homme. Les amis sont venus passer
l'après-midi à la maison, et comme il faisait beau, on s'est installés
sur de grandes nappes dans le square en bas de chez nous.

Les
enfants ont joué au ballon prisonnier, à la tomate et au foot. Les
grands ont trainassé en se moquant du héros du jour qui avait une drôle
de coiffure. Un genre de casque mousseux tout autour de la tête, mi
Bonnie Tyler mi Sue Ellen. Tout ça à cause d'un traitement anti-poux un
poil agressif administré à la famille entière depuis deux jours (en
fait depuis un mois voire plus, rapport que manifestement on a engendré
deux têtes à poux et ça c'est pas la joie, crois moi).

Rod Stewart a fait bonne figure, caché derrière ses Wayfarer offertes par moi même pour parfaire sa panoplie de jury 2009 de la Nouvelle Star.  

Entre deux blagues à la con, on aussi boulotté des bonbons Haribo et des gâteaux. Le mien, aux pommes, ressemblait à ceux qu'on fait en général pour les kermesses. Un peu étouffe chrétien, un peu fade et pourtant de ceux qu'on mange jusqu'à la dernière miette sans vraiment savoir pourquoi. Il y en avait aussi un au chocolat et une tarte au citron. Mortels bons.

Pour faire passer tout ça, on a bu du champagne – enfin ceux qui n'étaient pas enceinte – et de l'Oasis à l'orange. On a fumé des cigarettes – toujours ceux pas enceinte – et on a rigolé.

C'était simple comme une kronenbourg – celles sifflées une fois qu'on n'avait plus de champagne.

L'air était pur comme le sont les grands sentiments qu'on tait.

C'était juste un dimanche entre amis.

Et c'est déjà beaucoup. 

Edit: "Nos enfants chéris" est un des films que je mets dans mon top ten à moi. Peut-être pas un chef d'oeuvre mais un souvenir inoubliable de rires et de larmes dans une salle obscure. Et l'illustration de ce bien être ressenti hier. C'est beau les amis, c'est beau de grandir, c'est beau le bordel de la vie, non ? 

Edit 2: Aujourd'hui je suis là aussi, chez les Ladies. Et devine quoi ? Je suis évidemment énervée… 

Culotte, théâtre et télé

Juste, le théâtre Le Lieu met en place l'opération "Une place offerte pour
une place achetée"
pour la représentation de samedi à 19h de "Dans la
peau d'une grosse"
. Pour réserver c'est là

Moi je dis ça, je dis rien, hein.

Sinon, je crois qu'un reportage sur la pièce et son auteur – aka moi – a été diffusé sur NRJ Paris
hier. Bon, je ne l'ai pas vu, rapport que la journaliste ne m'a pas
prévenue que ça passait et que je ne suis pas en permanence branchée
sur la TNT. En fait j'ai juste eu un texto de Deedee qui me disait qu'elle l'avait vu, merci miss !

En même temps je ne suis pas sûre de regretter. De ne pas l'avoir vu, je veux dire.

Je t'explique.

Quand la nana m'a appelée pour me demander si elle pouvait venir m'interviewer pour un reportage sur NRJ, j'ai dit oui et je l'ai accueillie le cheveu pas coiffé, habillée à la va comme je te pousse et sans maquillage. Ben quoi, à la radio ça se voit pas qu'on est nude de chez nude, cernes en prime, si ? Et vu que ma voix parait qu'elle est super sensuelle, j'avais décidé de tout miser dessus, tu vois ?

Ouais.

Sauf qu'NRJ Paris c'est la télé.

Et que pendant tout l'interview – faite en partie debout, en train de me déplacer mon ordi sous le bras parce que c'est bien connu que souvent je me balade mon ordi sous le bras, en tous cas la journaliste avait l'air de trouver que ça faisait hyper naturel – le pantalon de grossesse acheté deux sous et ne ressemblant à rien tombait jusqu'à laisser voir ma géniale culotte qui monte jusque sous les bras et qui, la première fois qu'il la vit, fit hurler d'horreur l'homme qui pensait pourtant avoir tout vu.

Et comme j'avais l'ordi sous le bras je ne pouvais pas remonter le pantalon, en tous cas pas des deux côtés. 

Bref, je te raconte ça, je ne sais même plus pourquoi. Ah, si, pour te dire que si tu as vu le reportage et qu'on ne me voit finalement qu'assise, ça me ferait plaisir que tu me le dises…

 Merci.

Edit: Quand t'es enceinte, t'as le choix entre la culotte qui va sous le ventre et celle qui va par dessus. Si tu as décidé que tu préférais être sexy tu choisis la première option. Et t'as le pubis cisaillé. Si tu préfères le confort, tu prends l'autre. Et tu castres ton mec. L'est pas belle la vie ?

Elle est belle la France !

Allez, une fois n'est pas coutume, quelques réflexions en vrac. Je
sais, c'est coutume en fait, d'être en vrac. Mais faut me comprendre,
mon cerveau n'est plus ce qu'il était ces derniers jours. Comme si mes
neurones se situaient au niveau de mon utérus, genre. Ce qui pour
écrire des choses brillantes n'est pas nécessairement la meilleure des
choses…

Bref, voici quelques petites pensées inutiles.

Le grand projet de Nicolas S qui avait agité tout
le landernau éducatif et médiatique il y a quelques
mois et qui consistait à faire parrainer par des enfants de
dix ans une victime de la shoah a été proprement
abandonné. A l'eau. Terminé, exit, on n'en parle plus.
Les sages qui planchaient sur le bazar depuis des semaines ont en
effet eu une illumination: mieux vaut laisser les enseignants libres
de transmettre cette mémoire comme ils l'entendent. Taiiiiin,
quel scoop ! Bizarrement, on n'a pas été assourdis par
cette nouvelle. Pourtant, c'est une brillante idée de plus de
la présipauté qui se révèle nulle et non
avenue. Beaucoup de bruit pour rien, as usual.

PPDA devrait toucher une bonne grosse somme pour son départ
de TF1
. Ce que son avocat dément, m'enfin bon, moi je
crois ce que je crois. Toujours est-il que personnellement, même
si l'idée que l'Elysée ait pu jouer un rôle dans
son éviction m'agace, il est hors de question que je fasse du
monsieur tout orange une cause nationale. N'oublions pas que ce héros
du journalisme est celui qui en son temps truqua une interview de
Castro, se fit graisser la patte par le oh combien respectable Botton
ou se fit rembarrer en direct par Béatrice Dalle rapport à
quelques lettres enflammées qu'il lui avait écrites.
C'est aussi le même qui après avoir traité Sarko
de "petit garçon" lui a envoyé une lettre
d'excuses longue comme mon bras. Alors certes on est vraiment tristes
pour lui hein. Mais comment dire… le sort des 1000 salariés
d'Altadis qui viennent d'apprendre qu'ils vont être licenciés
me préoccupe un peu plus. Sorry Pat !

Je viens de finir le dernier Michael Connelly et je suis un
peu dégoutée.
Après Armistead qui me lâche
en écrivant une fin pourrie aux Chroniques de San Fransisco,
Harry Bosch bâcle une enquête en même pas 200 pages
et sans aucun suspense. Hey les mecs, faudrait ptêt un peu
arrêter de vouloir faire du chiffre et retrouver l'inspiration
des débuts, non ? Parce que le "Dernier Coyote" ou
la "Blonde en Béton", ça c'est du Connelly !
Le dernier, donc, on peut s'en passer. Pourvu que le Vargas qui
s'annonce soit à la hauteur…

On finit par la phrase la plus con de la semaine gagnée
haut la main par Eve Angeli
– même si je le reconnais,
c'est un peu facile, limite elle ne devrait pas avoir droit de
participer rapport qu'au royaume de la connerie elle est sacrément
pistonnée. Qu'est-ce qu'elle a dit Eve ? Allez, laissons
l'artiste parler: "La première fois que j'ai posé
nue, c'était pour la bonne cause. C'était pour soutenir
les bègues qui bégayent !". C'est bien, Eve. A
quand un strip tease pour les sourds qui n'entendent pas ?

Edit: je sais, mon titre est naze. Mais, quoi, vous la
trouvez belle vous en ce moment la France ? Et encore, je n'ai parlé
ni des 35 heures qu'on est en train de nous sucrer, ni des chiffres
hallucinants de reconduite à la frontière annoncés
en triomphe hier par le rouquin qui fait peu, ni de l'album de
Carlita qui sera labellisé France Inter. Donc bon… Ni
d'ailleurs de Martine, Bertrand et Ségo qui vont nous rejouer
le coup du trio qui se tire dessus, merci.

Elle est belle la France

Allez, une fois n'est pas coutume, quelques réflexions en vrac. Je sais, c'est coutume en fait, d'être en vrac. Mais faut me comprendre, mon cerveau n'est plus ce qu'il était ces derniers jours. Comme si mes neurones se situaient au niveau de mon utérus, genre. Ce qui pour écrire des choses brillantes n'est pas nécessairement la meilleure des choses…

Bref, voici quelques petites pensées inutiles.

– Le grand projet de Nicolas S qui avait agité tout le landernau éducatif et médiatique il y a quelques mois et qui consistait à faire parrainer par des enfants de dix ans une victime de la shoah a été proprement abandonné. A l'eau. Terminé. Les sages qui planchaient sur le bazar depuis des semaines ont en effet eu une illumination: mieux vaut laisser les enseignants libres de transmettre cette mémoire comme ils l'entendent. Bizarrement, on n'a pas été assourdis par cette nouvelle. Pourtant, c'est une brillante idée de plus de la présipauté qui se révèle nulle et non avenue…

– PPDA devrait toucher une bonne grosse somme pour son départ de TF1. Ce que son avocat dément, m'enfin bon. Toujours est-il que personnellement, même si l'idée que l'Elysée ait pu jouer un rôle dans son éviction m'agace, il est hors de question que je fasse du monsieur tout orange une cause nationale. N'oublions pas que ce héros du journalisme est celui qui en son temps truqua une interview de Castro, se fit graisser la patte par le oh combien respectable botton ou se fit rembarrer en direct par Béatrice Dalle rapport à quelques lettres enflammées qu'il lui avait écrites. C'est aussi le même qui après avoir traité Sarko de petit garçon lui a envoyé une lettre d'excuses longue comme mon bras. Alors certes on est vraiment tristes pour lui hein. Mais comment dire… le sort des 1000 salariés d'Altadis qui viennent d'apprendre qu'ils vont être licenciés me préoccupe un peu plus. Sorry Pat !

– Je viens de finir le dernier Michael Connelly et je suis un peu dégoutée. Après Armistead qui me lâche en écrivant une fin pourrie aux Chroniques de San Fransisco, Harry Bosch bacle une enquête en même pas 200 pages et sans aucun suspense. Hey les mecs, faudrait ptêt un peu arrêter de vouloir faire du chiffre et retrouver l'inspiration des débuts, non ? Parce que le Dernier Coyote ou la Blonde en Béton, ça c'est du Connelly ! Le dernier, donc, on peut s'en passer. Pourvu que le Vargas qui s'annonce soit à la hauteur…

– Allez, on finit par la phrase la plus con de la semaine gagnée haut la main par Eve Angeli – même si je le reconnais, c'est un peu facile, limite elle ne devrait pas avoir droit de participer rapport qu'au royaume de la connerie elle est sacrément pistonnée. Qu'est-ce qu'elle a dit Eve ? Allez, laissons l'artiste parler:

Allez, une fois n'est pas coutume, quelques réflexions en vrac. Je
sais, c'est coutume en fait, d'être en vrac. Mais faut me comprendre,
mon cerveau n'est plus ce qu'il était ces derniers jours. Comme si mes
neurones se situaient au niveau de mon utérus, genre. Ce qui pour
écrire des choses brillantes n'est pas nécessairement la meilleure des
choses…

Bref, voici quelques petites pensées inutiles.


Le grand projet de Nicolas S qui avait agité tout le landernau éducatif
et médiatique il y a quelques mois et qui consistait à faire parrainer
par des enfants de dix ans une victime de la shoah a été proprement
abandonné. A l'eau. Terminé. Les sages qui planchaient sur le bazar
depuis des semaines ont en effet eu une illumination: mieux vaut
laisser les enseignants libres de transmettre cette mémoire comme ils
l'entendent. Bizarrement, on n'a pas été assourdis par cette nouvelle.
Pourtant, c'est une brillante idée de plus de la présipauté qui se
révèle nulle et non avenue…

– PPDA devrait toucher une bonne
grosse somme pour son départ de TF1. Ce que son avocat dément, m'enfin
bon. Toujours est-il que personnellement, même si l'idée que l'Elysée
ait pu jouer un rôle dans son éviction m'agace, il est hors de question
que je fasse du monsieur tout orange une cause nationale. N'oublions
pas que ce héros du journalisme est celui qui en son temps truqua une
interview de Castro, se fit graisser la patte par le oh combien
respectable botton ou se fit rembarrer en direct par Béatrice Dalle
rapport à quelques lettres enflammées qu'il lui avait écrites. C'est
aussi le même qui après avoir traité Sarko de petit garçon lui a envoyé
une lettre d'excuses longue comme mon bras. Alors certes on est
vraiment tristes pour lui hein. Mais comment dire… le sort des 1000
salariés d'Altadis qui viennent d'apprendre qu'ils vont être licenciés
me préoccupe un peu plus. Sorry Pat !

– Je viens de finir le
dernier Michael Connelly et je suis un peu dégoutée. Après Armistead
qui me lâche en écrivant une fin pourrie aux Chroniques de San
Fransisco, Harry Bosch bacle une enquête en même pas 200 pages et sans
aucun suspense. Hey les mecs, faudrait ptêt un peu arrêter de vouloir
faire du chiffre et retrouver l'inspiration des débuts, non ? Parce que
le Dernier Coyote ou la Blonde en Béton, ça c'est du Connelly ! Le
dernier, donc, on peut s'en passer. Pourvu que le Vargas qui s'annonce
soit à la hauteur…

– Allez, on finit par la phrase la plus con
de la semaine gagnée haut la main par Eve Angeli – même si je le
reconnais, c'est un peu facile, limite elle ne devrait pas avoir droit
de participer rapport qu'au royaume de la connerie elle est sacrément
pistonnée. Qu'est-ce qu'elle a dit Eve ? Allez, laissons l'artiste
parler: 

Allez, une fois n'est pas coutume, quelques réflexions en vrac. Je
sais, c'est coutume en fait, d'être en vrac. Mais faut me comprendre,
mon cerveau n'est plus ce qu'il était ces derniers jours. Comme si mes
neurones se situaient au niveau de mon utérus, genre. Ce qui pour
écrire des choses brillantes n'est pas nécessairement la meilleure des
choses…

Bref, voici quelques petites pensées inutiles.


Le grand projet de Nicolas S qui avait agité tout le landernau éducatif
et médiatique il y a quelques mois et qui consistait à faire parrainer
par des enfants de dix ans une victime de la shoah a été proprement
abandonné. A l'eau. Terminé. Les sages qui planchaient sur le bazar
depuis des semaines ont en effet eu une illumination: mieux vaut
laisser les enseignants libres de transmettre cette mémoire comme ils
l'entendent. Bizarrement, on n'a pas été assourdis par cette nouvelle.
Pourtant, c'est une brillante idée de plus de la présipauté qui se
révèle nulle et non avenue…

– PPDA devrait toucher une bonne
grosse somme pour son départ de TF1. Ce que son avocat dément, m'enfin
bon. Toujours est-il que personnellement, même si l'idée que l'Elysée
ait pu jouer un rôle dans son éviction m'agace, il est hors de question
que je fasse du monsieur tout orange une cause nationale. N'oublions
pas que ce héros du journalisme est celui qui en son temps truqua une
interview de Castro, se fit graisser la patte par le oh combien
respectable botton ou se fit rembarrer en direct par Béatrice Dalle
rapport à quelques lettres enflammées qu'il lui avait écrites. C'est
aussi le même qui après avoir traité Sarko de petit garçon lui a envoyé
une lettre d'excuses longue comme mon bras. Alors certes on est
vraiment tristes pour lui hein. Mais comment dire… le sort des 1000
salariés d'Altadis qui viennent d'apprendre qu'ils vont être licenciés
me préoccupe un peu plus. Sorry Pat !

– Je viens de finir le
dernier Michael Connelly et je suis un peu dégoutée. Après Armistead
qui me lâche en écrivant une fin pourrie aux Chroniques de San
Fransisco, Harry Bosch bacle une enquête en même pas 200 pages et sans
aucun suspense. Hey les mecs, faudrait ptêt un peu arrêter de vouloir
faire du chiffre et retrouver l'inspiration des débuts, non ? Parce que
le Dernier Coyote ou la Blonde en Béton, ça c'est du Connelly ! Le
dernier, donc, on peut s'en passer. Pourvu que le Vargas qui s'annonce
soit à la hauteur…

– Allez, on finit par la phrase la plus con
de la semaine gagnée haut la main par Eve Angeli – même si je le
reconnais, c'est un peu facile, limite elle ne devrait pas avoir droit
de participer rapport qu'au royaume de la connerie elle est sacrément
pistonnée. Qu'est-ce qu'elle a dit Eve ? Allez, laissons l'artiste
parler:  "La première fois que j'ai posé nue, c'était pour la bonne cause. C'était pour soutenir les bègues qui bégayent !". C'est bien, Eve.

Edit: je sais, mon titre est naze. En fait c'est genre pour se moquer un peu de moi même parce qu'à me relire, je suis franchement tatie danielle…