Baby blues

Comme promis je reviens cinq minutes sur cette histoire de baby blues.

Je
sais, faudrait peut-être penser à parler d'autres choses que de bébé,
hormones, allaitement ou grossesse. En même temps, que veux-tu, tout ça
c'est ma vie en ce moment, je te mentirais si je te racontais que
j'écume les endroits trendy parisiens tous les soirs. Même pas je me
rends aux invitations envoyées aux filles de l'internana histoire de me
faire rincer à l'oeil tout en étant manucurée gratis.

Bref, à
part une escapade chez le coiffeur que je te narrerai c'est promis – tu
notes comme c'est moche le verbe narrer au futur ? – je n'ai pas moult
sujets de conversation. 

Du coup, j'exploite à fond le filon de la période post-gestation.

Et je te parle du baby blues.

Baby blues qui aurait légèrement tendance à être idéalisé dans les bonnes vieilles comédies romantiques, au même titre que l'accouchement (le fameux "ouille, aïe, je perds les eaux chéri, appelle un taxi, ouille, aïe, ayé il vient, vite, des serviettes, chaudes, ah, trop tard, il est là, oh, qu'il est beau, normal, il a déjà six mois, d'ailleurs, regarde, il parle").

Donc dans les films, le baby blues, c'est trois minutes de larmes à la maternité sur un visage évidemment maquillé, un gros calin du chéri, un zoom sur le nouveau-né qui a donc en vrai six mois et une tête de top-model et on n'en parle plus.

Bon alors tu te doutes qu'en réalité, c'est légèrement plus gore.

Oui,  dans la vraie vie qu'on a, le baby blues, c'est trois jours MINIMUM de chouineries morveuses sur sur fond de teint brouillé. Au premier sanglot, le chéri qui a vu les fameux films te fait le gros calin et te trouve même attendrissante. Au second,  il recommence mais un peu moins convaincu rapport que dans les films justement ça ne dure que trois minutes donc bon, faudrait voir à ce que ça s'arrête. Le troisième jour il tente enfin un trèèèèèès malvenu "enfin je ne comprends pas, ce bébé tu le voulais, non ? Alors pourquoi tu pleures ?". Ou dans un tout autre genre mais malvenu également: "Tu sais ce qui te ferait du bien ? Une bonne fellation".

En général, un regard suffit pour qu'il comprenne que la gâterie n'est pas pour demain. En revanche, pour ce qui est de savoir POURQUOI tu pleures, ben justement, tu ne sais pas. Enfin, si, là, tout de suite, tu pleures parce que le ficus perd ses feuilles. Et que tu ne t'en étais pas rendu compte jusqu'à maintenant mais en fait tu l'adorais, ce ficus. Il y a cinq minutes, c'était parce que ton mec est parti acheter le pain. Et que si ça se trouve il en profite pour téléphoner à sa maitresse. Voire il ne reviendra pas. Vu que tu es tout de même repoussante à souhait. Et tout à l'heure, c'était à cause du coca qui ne piquait plus. En plus, poupette a de l'acné et à tous les coups c'est incurable.

Et pour répondre à la question, oui ce bébé tu le voulais. Enfin, tu crois. Ou tu croyais. Mais finalement, tu te demande s'il ne serait pas plus sage de le rendre. Parce que tu ne va pas y arriver. Ah et ta cicatrice qui ne te faisait pas si mal à l'hôpital, elle te tire que c'en est inhumain. Sans compter que tu es défigurée du ventre. Et que tu as oublié d'acheter du sopalin, bouuuuuuuh… Et pas la peine de dire que ça n'a aucun rapport, il se trouve que tu le sais.

Bref, voilà, le baby blues, ça te choppe, ça te serre, ça te rend complètement incohérente et à part attendre que ça passe – et éloigner tous les indésirables, (au choix: belle mère, expert(e) en lait maternisé qui t'explique que l'allaitement c'est une vaste connerie, cousine qui a accouché après toi et qui met déjà son slim, etc etc etc ), il n'y a rien à faire.

Hormonal. Oui, c'est hormonal. 

Qouiqu'à mon avis, pas que.

Je pense en effet que le baby blues, c'est un mal nécessaire, une sorte de deuil de ces neuf mois qui même s'ils n'ont pas toujours été merveilleux sont une parenthèse enchantée qu'il faut refermer. Il n'empêche que si tu n'es pas prévenue, tu peux rapidement paniquer. Non parce que pleurer toutes les larmes de son corps parce qu'on a fait tomber sa terracota – qu'en plus y'en avait plus – ou parce que bébé a le hoquet, c'est VRAIMENT paniquant.

62 comments sur “Baby blues”

  1. Nath a dit…

    Ah !!!! Le baby-blues !
    Perso, j’ai eu de la chance, j’ai pas connu (à peine quelques larmes avant de rentrer à la maison, où BM et ma mère s’étaient déclaré la guerre, y’a mieux pour commencer).
    Bon, par contre, comme je veux pas avoir l’air d’être là pour te faire râler, le slim, …. euh, c’est quoi, ça déjà ? J’ai oublié !!!
    Bisous

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  2. Amika a dit…

    Hé!! Tu es ici chez toi tu sais, alors tu racontes ce que tu veux!!!
    Pis une Rose vaut bien un baby blues!
    j’ai connu ce même blues (que j’ai du mal à appeler baby) sur fausse-couche et quelques années après sur GEU (grossesse extra-utérine) … donc sans Poupette acnéique pour remonter le moral…
    Bisous doux d’Amika

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  3. Isabelle a dit…

    Moi je n’ai pas eu de babyblues du tout, mais finalement je me demande si c’est parce que je n’ai pas du tout aimé être enceinte.
    Une fois que je n’étais plus enceinte, que le bb était là (et même si je n’ai pas pu dormir du tout la première semaine!), ça me semblait bien, j’étais heureuse de ne plus être enceinte et d’avoir un bébé.

    Je pense finalement que quand on aime l’état de grossesse, c’est certainement plus dur après

    bon courage en tous cas

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  4. Sissie a dit…

    Moi aussi je le dis Haut et Fort, tu es ici chez TOI et c’est justement quand tu nous parles de tout et rien, de ton mal-être ou du bonheur qu’on se rend compte que finalement tu ne fais que relater ce qui se passe chez Monsieur et Madame Tout le Monde et c’est ce qui fait la richesse de ton blog car nous on adore, on en redemande ; si tu ne faisais que raconter tes sorties parisiennes, je pense qu’on finirait par se lasser crois-moi, ton blog, justement est tellement riche car si diversifié en posts, un peu le reflet de nos états d’âmes à tous finalement…. on ne peut que t’encourager dans ce sens. De nos jours, il y a de moins en moins de personnes vraies qui osent dirent les chôses comme elles sont, en gros, tu écris ici ce qu’on pense tout bas. Bonne continuation.

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  5. Euphoria a dit…

    Bonjour Caroline,
    Ha ce babyblues… j’en ai énormément souffert (et de quel droit? les âmes bien pensantes vous le demandent: on n’a pas le droit d’être triste et fatiguée quand on vient d’être maman – m’enfin!)
    Surtout que ma coquinette n’a pas fait ses nuits pendant 3 ans et demie (et que l’homme a l’oreille défaillante…..)
    Ca et les kgs en trop (cf mon commentaire d’hier pour donner le ton), l’allaitement etc etc etc
    Surtout qu’après 6 mois, j’ai commencé à faire des crises d’épilepsie nocturne… moralité: gros cachets qui m’ont bien fait grossir et untraitement à vie …
    Alors, tu sais que c’est chiant et difficile mais que ça va partir
    car tu as identifié le mal (et le mâle aussi apparemment – ha! leurs demandes de fellation…les hommes… bon allez, sans commentaires) BON COURAGE CHERE CAROLINE

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  6. Claire mm a dit…

    Ben tu veux que je te dise? Moi je trouve ça classe d’avoir le baby-blues.
    Je ne sais pas, c’est peut-être justement parce que je ne connais que par la star sur ecran géant au rimmel impeccable malgré la larme qui coule sur la joue, ou par une photo d’une atrice superbe dans Gala avec à côté la légende :Machine souffre d’un baby-blues sévère.
    Enfin je trouve ça très attendrissant et beau.
    Maintenant c’est sûr, ton témoignage remet un peu mes pendules à l’heure….

    Et pour rassurer des filles enceinte pour qui la grossesse est leur amie (coucou Fyfe), je voudrais juste indiquer que même en a-do-rant l’état de grossesse, on peut échapper au baby-blues (là je parle de moi donc).
    Le baby-blues c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique…

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  7. Serena a dit…

    Perso, j’en ai fait un carabiné après la naissance de mon fils. Que mon mari n’ait pas divorcé reste un miracle, d’ailleurs ! Pleurnicheuse, sure qu’il allait se barrer, odieuse….enfin, la joie quoi !

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  8. Caroline ingalls a dit…

    Bonjour Caro,
    Comme toujours tu nous fais sourire avec un sujet qui sur le moment n’est pas si amusant à vivre; pour chacun de mes trois lutins, je me suis transformée en fontaine à plusieurs reprises, mais par chance ça a eu lieu assez vite après chaque naissance et ça n’a duré que quelques jours. De la même façon que j’ignorai qu’il y avait en moi autant d’amour et de tendresse, je n’avais jamais imaginé contenir autant de larmes (et c’est là que les expressions torrents de larmes et toutes les larmes de ton corps prennent vraiment leur sens, un chagrin d’amour à côté, c’est peanuts…).
    Ce que j’ai le moins aimé, c’est me retrouver à pleurer devant des inconnues pourtant préparées à ça (personnel de la mater); moi la frimeuse pour qui tout va toujours bien, je continuais à sourire en disant ça va je suis juste un peu fatiguée alors même que ça dégoulinait sur mes joues; elles ont été adorables, ne se sont pas étendues sur le sujet et m’ont juste ramené quelques tubes de granules dont j’ai oublié le nom mais qui m’ont aidé à passer ça en douceur.
    Aujourd’hui, avec le recul, j’en garde un souvenir émotionnel assez fort et j’aime bien ça en fait!
    Bonne journée!

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  9. Leslie a dit…

    En fait c’est une sorte de syndrome prémenstruel de la mort? Parceque moi la veille des règles, s’il n’y a plus de profiteroles au resto ou que mon RER est retardé de 5 mn ou que tout autre drame de la vie quotidienne s’en prend à moi, je fonds en larmes… J’ai pas encore été confrontée au problème mais je sais pas pourquoi je sens que je vais les vivre à fond mes baby blues! Courage Caro! Moi je trouve que t’assures grave!

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  10. Caro a dit…

    Fatsam, heureusement pour moi c’est terminé ! j’aurais aussi préféré le contraire !!!

    Nath, le slim c’est un jean serré !

    Amika, j’imagine que dans ce cas le blues est bien plus difficile à gérer. Je t’embrasse aussi

    Isabelle, oui, je pense que tu as raison, c’est surement lié…

    Sissie, merci pour ces mots…

    Euphoria, TROIS ANS ET DEMI ? Pfiouuuuu…

    Clairemm, tu as raison de le préciser, tout le monde ne le fait pas de la même façon, ce baby blues, voire y’en as qui passent à travers les mailles !

    Mercotte, à mon avis, ça, c’est grace aux macarons ! ;-))

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  11. Caliperi a dit…

    Je confirme qu’il est vraiment dur a gérer ce baby blues… J’ai passé ma semaine de maternité à pleurer pour mon premier, même que du coup, on a du bloquer toutes les visites…

    Mais le pire, c’est vraiment ce sentiment de pas savoir si tu aimes vraiment ce bébé alors qu’évidemment, tu l’aimes déjà de toute tes forces…

    Question hors sujet : Caro, est ce que prendre un bain parfumé vanille chocolat tout en degustant un carré de Lindt à la pointe de fleur de sel, c’est péché???

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  12. Nathilou a dit…

    Bienvenue au club !!!
    Je suis la reine du baby blues ! Mieux que moi je ne connait que Charlotte de Turckeim qui avait fait un sketch absolument génial là-dessus … on aurait dit moi !!!
    Mon remède ? Mon mari qui (après 2 mois de pleure ininterrompr sauf pour dormir + triplage de la note de tél (ben oui, notamment ça chiffre d’appeler les assoc de femmes allaitantes même en pleine nuit !!!) … en bref … après 2 mois il a finit par dire soit ça s’arrête soit je me barre ! (p’t’être même qu’il le pensait !!!).
    Au 2ème bébé je me suis fait soigné en préventif et curatif par homéopathie.
    et maintenant 13 et 11 ans plus tard … ben tout le monde en parle encore parmi ma famille et mes amies !

    Courage c’est vraiment pas rigolo.

    et plein de câlins à rose et à ses frère et soeur

    Nath

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  13. Fyfe a dit…

    Haha, le babyblues on dirait moi-pas-enceinte après une journée de boulot pourri dis donc 😉
    Du coup, même pas peur ! (coucou Claire mm :))
    Pourtant le fait que je n’arrive pas à trouver une S$§ de supermarché qui vende du lindt à la pointe de sel laisse présager de looongs passages à vide 😉

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  14. Alexandra a dit…

    Il faut quand même que je te dise que en ce moment, ta vie, c’est un peu la mienne sauf que choupinette s’appelle Blanche et qu’elle pèse 2 fois moins que Rose vu qu’elle est née 2 mois avant terme. Mais sinon tout pareil !! Alors continue, j’ADORE !!!

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  15. Marionnette a dit…

    Il n’y a pas que les hormones… les nuits hâchées, le manque de sommeil, tout ça a de fâcheuses conséquences sur les nerfs. Ne t’en fais pas, ça passe…

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  16. Apo a dit…

    Je me souviens que quand j’attendais mon aînée mon homme avait eu cette parole très touchante ha non j’espère bien que tu ne feras pas de baby-blues, quelle connerie ce truc sous les yeux médusés de son frère (médecin), qui, voyant mon air horrifié avait dit à son frère heu il va falloir que je te parle un peu du baby-blues.
    Bref déjà moi je le savais que la scène où la fille se fait dorlotter par son homme parce qu’elle a le cafard, ça ne serait pas pour moi.

    Mais de toute façon pour mon aînée je n’ai pas du tout connu de baby-blues, arrivant presque à la même conclusion que mon homme que le baby-blues c’est dans la tête; c’est une belle connerie…

    Du coup pour ma 2e grossesse je ne me posais même pas la question, le baby-blues ne passerait pas par moi. Point. Sauf que voilà ça m’est tombé dessus et ça a été tout comme tu le décris.
    Je crois que dans mon cas c’était clairement lié au deuil de la grossesse, je ne sais pas si un jour on aura un 3e enfant et du coup je me disais que je ne revivrais peut-être plus jamais cela et à ce moment précis cette pensée m’était juste insupportable.

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  17. Marie-hélène a dit…

    Oh la la, vous avez de la chance les filles qui n’en ont pas eu-ou juste quelques jours-. Moi c’est bizarre, j’ai l’impression que c’est pire à mesure que la date de reprise au boulot se rapproche, j’ai l’impression que je ne m’en sortirai pas et l’idée de laisser ma fille me donne l’impression de tomber en miettes! Avantage certain: j’ai perdu tous mes kilos!

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  18. Eddie a dit…

    J’ai eu le baby blues pour mes deux premiers, avec l’option papa qui ne comprend pas et qui ne voit pas l’intérêt de me faire un calin vu que ça passe pas de toute façon, du coup, pour ma troisième, j’ai pris un papa avec option calin, hé bin, pas de baby blues, dis donc… Comme quoi, les hormones, évidemment, mais aussi la fatigue, l’entourage,…
    Courage, et j’adooore lire tes histoires de bébé et d’hormones :-))

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  19. Mere grand a dit…

    Chère Caro,

    Si vous nous racontez tout ça, baby blues et tout et tout, c’est parce que ça vous fait du bien, et moi je vous comprends, et je suis sûre que vous avez pleuré en l’écrivant. Mais c’est normal, vous vous rendez compte du bouleversement qui s’est fait dans votre corps ? C’est énorme, un homme n’y survivrait pas. Oui, c’est un peu comme un deuil, le chagrin en moins, mais quand on a envie de pleurer, eh bien il faut épuiser ses larmes, et laisser couler, ça soulage tellement ! Soit ce sont des larmes de plaisir parce que l’on a été gentil avec vous ( Denis me fait pleurer ) soir c’est du chagrin, un gros chagrin, il faut pleurer tout son saoul…c’est consolant )soit c’est de la colère et ça soulage.( les nerfs se détendent)
    Je crois que, nous les femmes, nous avons bien de la chance de savoir pleurer à chaudes larmes. Cela vous passera à coup sûr quand vous reprendrez le travail.
    Je crois vous avoir dit ( sans aucun conseil ) de sevrer le bébé au bout de deux mois si l’on arrive en automne, car ce qui est important c’est d’allaiter pendant l’été. Sinon vous serez épuisée…Mais ne l’êtes vous pas déjà ?
    Je vous remercie de nous avoir donné les réactions de vos deux grands après la naissance. Je pourrais vous en raconter des histoires de jalousie !!!
    mais pas aujourd’hui. Amicalement Mère grand. M.L.

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  20. La cuiller en bois a dit…

    J’ai pas connu le baby blues pour mes 3 filles.
    Et j’ai adoré être enceinte.
    Et j’ai pas mangé de macarons.

    Donc reste les hormones …

    Une question toutefois, j’ai entendu parlé de baby blues il y a .. 15/20 ans environ.

    Mes filles sont nées avant. Ca existait pas avant ? ou on le taisait comme toute tare car cela aurait fait pas bien dans le paysage ?

    Quand aux sujets de tes articles, tu fais comme tu le sens. Ils ont toujours été inspirés par ta vie, tes réactions par rapport à ce qui t’entoure.

    Tu ne vas pas nier cette partie de ta vie, la plus importante dans l’immédiat ? Pour quoi ? pour qui ?

    Pour correspondre à une image que l’on pourrait avoir de toi ?
    Pour suivre la ligne éditoriale de ton blog ?

    Si tu regardes le top des articles les plus lus ou les plus commentés, tu devrais être rassurée sur ton public.
    Et crois-moi il n’est pas composé uniquement de matrones ayant enfanté !

    Moi je trouve que pour toutes celles qui n’ont pas d’enfants (que ce soit par choix ou pas) c’est salutaire de voir la réalité des choses. Cela remet en place pas mal de préjugés, idées vraies ou fausses. Pour les autres aussi d’ailleurs.

    Et puis c’est TA vie.

    C’est LA vie quoi …

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  21. Valérie_b a dit…

    Ah oui le fameux baby blues ! On en rit ensuite, une fois que ces 3-5 jours infernaux sont passés mais quand on est dedans …
    Je me souviens que je pleurais pour tout. Et pour rien. Un jour, mon mari m’a fait remarqué que mon lacet était défait, j’ai pleuré. Que les rideaux étaient trop longs, j’ai pleuré. Je crois que l’entourage devrait simplement s’abstenir de faire des remarques, plaisantes ou non.
    En tout cas, continue Caro, tous tes billets nous font plaisir, même ceux qui parlent de caca mou du bébé 🙂 !

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  22. Violette a dit…

    Moi j’avais échappé au baby blues. Par contre pas à la vraie dépression post-natale !

    Depuis, j’ai décidé de ne plus enfanter pour me consacrer aux soirées manucure !

    Je suis d’un superficiel !

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  23. Euphoria a dit…

    Oh la la les filles,
    Moi c’est vraiment la honte: je vais vous avouer quelque chose, je crois que mon baby blues ne m’a jamais lâché
    Bon ok, certes, je pleure à chaque fois que bambi perd sa maman……..normal, non?
    J’ai la larme facile (alors imaginez mon baby blues)
    Et je ne vous raconte pas les rares fois où j’ai fais mal à ma petite Louloute sans le faire exprès:
    je lui ai récemment marché sur la main (mais pourquoi traînait-elle là bon sang?!): j’ai pleuré la méditerranée en 5 minutes…
    Bon, j’étais en tong, mais, MAIS, je pèse 87kgs… Ha ce poids, toujours ce poids… 😉
    Alors, bah oui, nous les femmes, tendre charme, on est comme ça… mais est-ce un mal finalement?

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  24. Audrey a dit…

    Le baby-blues me semble être un état assez complexe aux causes multiples et variées. Il me paraît un peu restrictif de ne lui prêter que des causes hormonales… la preuve, certaines mamans adoptantes ont également un baby-blues, je vous laisse imaginer comme l’avouer est encore plus tabou que pour les mamans biologiques. Dans ce cas là, il s’agit certainement d’un phénomène de décompression qui fait suite à une attente (longue), un stress lié à des incertitudes… On attend longuement, cette attente finit par remplir le quotidien et tout d’un coup, un bout de chou est là et malgré la joie de voir son projet aboutir enfin, il faut un certain temps d’adaptation pour que sa présence comble le vide de l’attente. Comme pour une grossesse, une parenthèse se ferme, une nouvelle vie commence et même si on a eu le temps de s’y préparer, tous ces changements en tourneboulent plus d’une.

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  25. Sarah a dit…

    Le baby blues n’est que (je mets plein de guillemets parce que c’est sacrément dur aussi un petit baby blues !) la forme hormonale, classique, légère de ce que peut être une vraie dépression postnatale, et là, c’est grave, culpabilisant, angoissant à mourir, et incompréhensible pour l’entourage évidemment. C’est quand tout le monde vient te voir en projetant de te voir si heureuse et que tu vis en pilote automatique parce que la naissance a déclenché une sorte de rupture de barrage qui n’a pas grand chose à voir avec l’enfant mais qui plombe bien la vie de tout le monde.
    C’est bien de parler de cela, bien que tu le partages, parce que ça démystifie un peu. Plus on en parle, moins c’est fatal pour les femmes qui sont en souffrance et qui n’osent pas le dire, évidemment, tellement c’est énorme comme sentiment.
    A ce sujet un très beau film loin des clichés maquillage/enfant de 6 mois à la naissance : le lait de la tendresse humaine, rien que le titre est magnifique !
    Néanmoins, casser sa terracotta, c’est grave. Moi ça pourrait me faire pleurer même avant d’accoucher 😉

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  26. Caro a dit…

    Violette et serena, vous faites bien d’en parler, parfois le baby blues dure, dure, dure… Et en fait, pan, c’est une dépression. Et là, mieux vaut être aidée, vraiment. Parce que dans ces cas là, attendre que ça passe ne marche pas systématiquement.

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  27. Priscassacral a dit…

    Bha vi c’est tout a fait ca le baby blues, et je suis desolé mais tu m’as fait eclaté de rire parceque c’est vrai que de lire c’est plutot drole. Le vivre c’est autre chose et je compatis 🙂

    Jai commencé a pleuré le 2ème soir a la clinique pour ma premiere fille, a gros sanglots et evidemment je ne savais pas pourqoi mais je ne pouvais plus m’arreter, alors une infirmiere est venu me voir et en entrant dans la chambre elle a dit ‘ alors, qui sait qui nous fait un babyblues ici et qui aurait bien besoin d’un petit calmant’, avec le sourire aux levres alors que moi je n’avais aucune envie de de rire, elle m’a dit que j’avais baignais dans les hormones pendant neufs mois et que là bha les hormones elles se cassaient la gueule et que c’etait normal. Bon ok mais quand ca dure un bon moment faut reconnaitre que ca fait flipper et que c’est usant pour l’entourage hein 🙂

    Moi je crois qu’on est triste que ce petit bout qu’on a couvé pendant 9 mois il n’est plus ‘seulement’ qu’a nous et qu’on flippe un peu du coté irremediable de la chose , ce bébé il est là et c’est pour toute notre vie , whaoua se preoccuper et s’occuper d’un autre etre humain que nous , le choque…et finalement on assure et au bout d’un certains temps c’est comme si on avait toujours ete une maman.

    bises

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  28. Vivi a dit…

    Caro, je te donne un tuyau: tu accouches beaucoup trop tot, tu cales ton petit en couveuse (comme ca, tu l’entend pas quand il pleure), et tu peut te permettre de pleurer à longueur de journée, tout le monde te comprend!!

    Bon, le souci, c’est quand tu fond en larmes un an aprés en revoyant un bébé de deux kilos dans un couloir d’hopital…mais ca va bien finir par passer!

    bisous

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  29. Mona a dit…

    Moi c’est l’allaitement qui me déprimait (pas taper les filles ! 😉 ) alors mes premières crises de larmes ( marre d’être un frigo ambulent, et de répondre à la minute à la demande), j’ai opté pour l’allaitement mixte et j’y ai prit beaucoup beaucoup de plaisir !

    Bon en vrai y avait aussi mes fringues, mes cheveux, mon bide et mon odeur que je supportais plus ! :p

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  30. Denis a dit…

    Tu as accouché d’une Rose, normal que tu sois à fleur de pot.

    J’ai connu ça de mon côté d’homme.

    Après l’accouchement, la séparation, elle était devenue hypersensible à la moindre contrariété et même après un compliment, c’était larmes ou colères.
    Je ne comprenais rien !

    La sensation de deuil, c’est bien ça.
    Comme dit Audrey, une parenthèse se ferme et la Maman pleure…
    Toutes les larmes de son… coeur.

    Mais pour finir sur une note (de blues) plus humoristique, je vais vous dévoiler un secret bien gardé et vous ne verrez plus l’homme de la même façon.

    Nous aussi on a un baby-blues ! Et ouais !
    Après chaque étreinte, nous aussi on perd une partie de nous.
    Voilà pourquoi on se retourne dans le lit aussitôt après.
    En fait, on cache nos larmes…

    C’est le zizi-blues.

    Mdr… Ok, je sors…

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  31. Pinklady a dit…

    Est-ce qu’on peut dire que le babyblues est contagieux ? Non parce que des fois, je me dis que ça m’arrangerait pour le côté indésirables. Non mais écoute, j’ai chopé un babyblues, j’arrête pas de pleurer pour un rien alors se voir, ça ne va pas être possible.

    Quelque fois, ça peut être pratique les hormones (ça compense toutes les fois où c’est pénible… Quoi que non, même pas)

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  32. Lola a dit…

    Le baby blues c’est pas aussi (beaucoup ?) parce qu’on est en général crevée à ce moment là ?
    Déjà, tout le corps est bouleversé et pas revenu – contrairement à ce qu’on pouvait vaguement espérer – à ce qu’il était avant la grossesse… et là, je ne parle pas de la silhouette, juste déjà du fonctionnement interne ; on souffre le martyre ou pas loin (tranchées, seins ravagés par la mise en route de l’allaitement) ; on saigne (ce qu’il n’aide pas, côté fatigue), et on ne dort que très peu… si on ajoute à ça la panique (bien normale) devant cet inconnu (le bébé) qui ne fonctionne pas comme (au choix) on s’attendait / les enfants précédents / les gens ou les bouquins le disent…
    Bref, on met le mot qu’on veut sur cet état, plus ou moins aggravé, mais honnêtement, être en super forme après l’accouchement, ça tient de la science-fiction, non ?

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  33. La gale a dit…

    Le baby blues j’ai ai souffert comme la plupart, en plus de la certitude que mon bébé allait mourir dans la minute… j’ai donc passé mon premier moi de maman aux urgences de Robert Debré. Mais 5 ans après c’est presque un bon souvenir, je me dis qu’au moins quand elle avait trois semaines elles réclamait pas d’affreux t-shirt Hello Kitty…

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  34. Silver a dit…

    Je suis ravie que tu continues de nous narrer tes petites mésaventures quotidiennes au pays des merveilles pas toujours si merveilleurses de la maternité. Perso mes hormones ont toujours été sympa avec moi ce qui fait que le baby blues connais pas. De mes jours post 2 accouchements je me souviens du bonheur incommensurable de tenir enfin ce bébé dans mes bras et de la joie d’en avoir enfin fini de cet état culbuto.

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  35. Lulu a dit…

    Je n’en rajouterai pas sur le baby blues, je l’ai expérimenté pendant 3 mois. Par contre ce qui me fait tilter dans ton article, c’est cette fameuse proposition de la fellation qui résout tous les problèmes. C’est toujours la réplique finale de mon mec dès que je suis énervée, fatiguée, malade, triste… Et pour lui c’est le remède miracle : genre mieux vaut une bonne fellation pour soigner une grippe accompagnée de 40 de fièvre que d’aller voir le médecin !!!! Ils sont tous comme ça ?

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  36. Lène a dit…

    J’adooooore tes histoires post-natales. Pour moi le baby blues ça a bien duré deux semaines voire un mois et dès que mon bébé pleurait, je pleurais aussi, parce qu’il pleurait et que donc, j’étais une mauvaise mère. Et surtout, dès que le soleil se couchait, je me mettais à chialer comme une madeleine, peut-être à l’idée de la nuit qui s’annonçait, je sais pas. Et puis l’impression que t’as perdu ta vie d’avant et que pour celle qui commence, t’es moche, grosse, t’as les seins à l’air tte la journée et que t’as qu’une envie , c’est de dormir… T’as raison, le baby blues, on ne nous en parle pas assez! ;-))

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  37. Dom a dit…

    C’est vrai que le baby blue c’est pas automatique, deux enfants, un baby blue, mais bien ! A pleurer toutes les larmes de mon coeur à tel point qu’à la clinique ils ne voulaient plus me laisser sortir.
    non, je plaisante.
    Il est nécessaire de le savoir, éventuellement de s’y attendre et surtout de ne pas dramatiser. bien évidemment, si tu pleures 3 mois durant, là, il est temps de consulter.
    Non, je plaisante.
    Ah, et pour les sujets de tes billets, tu fais comme tu veux,pour ma part, les deux lignes sur le gosse qui nait et qui a déjà 6 mois, ça me fait bien rire !!!

    Comme quoi, tu vois, même quand tu nous racontes des choses qui t’ont fait pleurer…

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  38. Maïpi a dit…

    J’en rajoute une couche à ce qu’a dit clairemm : baby-blues, connais pas, moi…
    du coup j’idéalise et ça me ferait presque envie… pour me faire chouchouter… en fait non, me fais déjà chouchouter, alors bon, tant pis 😉
    rhô je plaisante, c’est pas charitable !
    et pourtant je compatis grandement avec toutes celles qui passent par là, même si je me sens impuissante. J’ai quelques amies en plein dedans et je sais pas quoi leur dire ! y’a rien à dire ? alors je continue à tendre les mouchoirs en prétant une oreille sincère… et patienter

    bises à toi (qui dois être sortie du baby-blues depuis longtemps je pense)

    Maïpi, entre les mailles du filet 😉

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  39. Isa - biblioboss a dit…

    Ah ce baby blues, prenant meme si moins grave que le post partum !
    deux enfants, deux bons gros baby blues !
    comme les trois quarts des copines qui venaient me voir avaient eu des enfants, elles compatissaient, on se souvenait et donc on riait , tout en pleurant ..seule belle maman n’a pas compris, pas ri ..mais c’est normal, non ? je suis l’épouse de son fils chéri et la mère de ses petits enfants, alors pourquoi je pleure ????
    Enfin, en tout cas ne change rien, ni au ton, ni aux sujets choisis, on adooore !

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  40. Nath a dit…

    Caro, pour le slim, je sais, merci 😉
    C’était juste pour dire (apparemment, je me suis très mal exprimée, oups !) que je suis jamais re-rentrée dedans lol
    Bisous bisous

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  41. Zzoreilles a dit…

    Oui, le baby blues du post partum… et celui de l’entrée à la crèche, celui de l’école maternelle, du premier départ en solo (chez les copains, papy-mamy ou la classe verte), celui du premier départ avec un copain, des copains, celui du Grand Départ, vingt ans après, qui me donne encore des frissons…
    découverte d’une illusion, cet enfant est un être séparé de nous.
    et aussi découverte d’un nouveau statut, celui de papa-maman, de nouvelles connivences (et d’emmm…), qu’une mère est douée d’une pensée autonome et séparée du petit, qu’elle peut (et doit) s’autoriser à penser à autre chose qu’à être un distributeur de biberons…
    Ah, le plaisir de la première séance chez le coiffeur sans l’Héritier. Deux heures de papotages, féminins, à se raconter des trucs de bonne femme (et enfin comprendre les allusions des plus expérimentées…)
    et la nave va…

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  42. Maud a dit…

    Ahahahahahahah terriblement vrai tout ça !!! Je me souviens, à la mat’ (après un peut-être coucou à la grande faucheuse, une césa d’urgence et un loulou en néo-nat), je faisais la grande forte, et puis une s-f m’a pris la main et m’a dit :vous savez, vous pouvez pleurer, ça va vous faire du bien. Je la retiens celle-là, parce qu’elle a ouvert tout grand les vannes !!! Après mon chéri me regardait tout con quand je me mettais à pleurer, et je lui disais entre deux hoquets : mais laiiiiissse-moiiiii, j’aiiii besoiiin de pleuuuheuheuheurer. Et il comprenait que dalle lool ! Cette saleté a duré deux bons mois quand même !

    Mais tu as raison, le mieux est de laisser faire, de mettre ça sur le compte des hormones et puis un jour c’est bon, la source est tarie et ça se calme !

    J’adore ta façon d’écrire, je me marre tout le temps, c’est terriblement bon de te lire !

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  43. Serena a dit…

    Avec le recul, je me rends compte que ma dépression post natale a duré deux ans. Et que je n’ai pas consulté car je baignais dans un climat tellement particulier que ça me paraissait normal. Faut dire que ma soeur a ensuite fait une ENORME dépression (on a cru qu’elle s’en sortirait pas) donc, ça n’a rien arrangé !enfin, c’est fini ça mais c’est bon d’en parler !

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  44. Thémis a dit…

    Oui, tout comme Serena c’est une vraie dépression post-natale qui m’a envahie après la naissance de mon premier. A l’époque je n’ai pas réussi à l’exprimer donc je ne m’en suis pas vraiment rendu compte et surtout je ne me suis pas soignée… Il y a encore cette angoisse que porte mon fils et qui est celle que nous avons dû partager durant ses premiers mois, qui ressort de temps à autres et me fait regretter de ne pas avoir réagi. (il faut dire que j’ai un Homme trop super psychologue : ben quoi, t’as tout pour être heureuse, non?)
    Alors je ne peux que t’envourager à venir en parler, ici ou ailleurs, je suis sûre que tu connais la valeur apaisante de la parole.
    Bon courage, de tout coeur avec toi !

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  45. Babou a dit…

    Rhaaa la cousine qui remet son slim alors que ça fait un mois même pas qu’elle à accoucher…. frustrant, énervant, énervant, tout ce qui se fini en -ant quoi ! Mais courage, ton ficus va retrouver son peps et toi tu vas sécher tes larmes, en tout cas je croise les doigts et ceux de mon gnome pour ça ! Et malgré ce baby-blues qui apparemment te mène la vie dure, tu as quand même réussi à me plier de rire avec ce billet !! ça m’a rappelé des souvenirs que je ne les aurais pas mieux raconté ! Merci et courage !

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  46. Marie a dit…

    Pourquoi pas une soirée avec l’homme, un bon film, genre Mamma Mia avec la superbe Meryl Streep, suivi d’un petit resto………….Courage à bientôt

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  47. Idées cadeaux a dit…

    Bon article, très interressant, je vous félicite vivement pour votre blog.
    je vous souhaite une bonne continuation et longue vie à votre site
    à bientôt

    frank

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  48. Serena a dit…

    Marie je vous recommande, je vous implore, je vous hurle ALLEZ VOIR MAMMA MIA ! ce film, tu en sors, tu as envie de danser et de chanter ! et meryl streep est extra, 10 fois meilleure que dans le diable s’habille en prada !

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