Envie de chocolat et autres zermachoses

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– Il y a des gens qui peuvent manger un gâteau en dehors des repas simplement par envie de sucré ou besoin de réconfort et qui ne grossissent pas.

– C'est trop injuste, moi je regarde la religieuse je prends une taille de soutien-gorge.

– Ah. Pourquoi à votre avis certains ne grossissent pas en grignotant et d'autres non ?

– Heu… Parce que mère nature la truie ?

– Nous y voilà. Vous êtes victime d'une conspiration génétique, voire même peut-être vous êtes une martienne, c'est ça ?

– Rigolez, rigolez, c'est facile, hein. Tout ce que je sais c'est que moi, tout ce que je mange me profite. Alors que ma copine Béa, par exemple, depuis toujours elle peut manger son poids en chocolat et rien ne bouge. Donc si ce n'est pas une preuve, ça, je veux bien manger mon sac.

Cet échange cordial et décomplexé a eu lieu lors de mon dernier rendez-vous, jeudi dernier, avec Monsieur Zermati. Qui m'a finalement donné l'explication à ce scandale dont nous sommes plusieurs à être victimes.

Pourquoi certaines peuvent se lâcher sur les viennoiseries sans dommage collatéral et pourquoi d'autres grossissent même avec du fromage blanc à 0% ?

Et bien parce que tout simplement, ces personnes qui ne grossissent pas malgré un bon goûter, sont régulées. Mister Z entend par là que ces gens bénis des cieux sont en réalité capables de sauter le repas d'après sans aucun problème, tout simplement parce qu'ils n'ont pas faim, rapport qu'ils ont baffré une tarte tatin quelques heures plus tôt. Les autres, ceux qui enflent systématiquement, sont ceux qui non seulement boulottent la tarte tatin mais ne boycottent sous aucun prétexte le souper ou déjeuner qui suit. On sait jamais, des fois qu'il y aurait la guerre le lendemain, hein.

Résultat, grosse différence sur la balance.

Pourquoi cette discussion ? Parce que j'expliquais à docteur Z qu'avec ces heures douloureuses et l'atmosphère quelque peu tendue à la maison qui s'en est suivie, j'ai eu quelques envies pressantes de sucré-chocolaté. Mais, ai-je fanfaronné, je me suis contentée de cuisiner des madeleines sans quasiment en manger.

Moi qui pensais en être félicitée, j'en ai été pour mes frais.

– Etre dans le contrôle n'est pas ce qu'on cherche. Vous ne tiendrez pas à la longue. Pourquoi mangeons-nous, à votre avis ? Par besoin physiologique, bien sûr. Mais aussi pour le plaisir que ça procure. Parce que chimiquement, parfois, ça permet de rééquilibrer certaines choses dans le cerveau. Alors oui, on peut, de temps à autre, se dire: "la vie est pourrie, heureusement il reste les éclairs au chocolat".

D'où ma remarque sur le fait que je paie bien trop cher ces écarts pour me les permettre. Et d'où le dialogue déjà rapporté quelques lignes plus haut.

"Quand vous avez vraiment une envie de gâteau en dehors des repas, il faut tout d'abord vous arrêter deux minutes sur la raison de cette envie. Des fois qu'il y aurait une autre solution que le réconfort alimentaire, hein, autant y réfléchir. Ensuite, si réellement vous sentez que c'est un besoin, alors vous pouvez vous l'autoriser. En étant bien consciente de ce que vous faites. En choisissant le bon gâteau, parce que tant qu'à faire, autant que ce soit parfait. Ensuite, vous vous asseyez, vous le regardez, vous le dé-gus-tez. En général, le simple fait de se concentrer sur cet instant de plaisir, d'en prendre la mesure, permet d'être rassasié plus rapidement. Surtout, en étant consciente de ce que vous faites, c'est vous qui avez le contrôle, pas la pulsion", a-t-il rajouté ensuite.

C'est pas génial, ça, de se dire qu'on peut craquer sans se faire des cheveux ensuite ?

Comme je lui disais, par ailleurs, que la satiété restait mon plus gros problème maintenant que la faim et moi on était main dans la main, il m'a donné un nouvel exercice à faire.

Et croyez-moi, çui-ci, c'est de la balle.

Pendant quatre jours, je dois commencer mon repas de midi par…

100 g maximum de chocolat, lait ou noir.

Une tablette, quoi.  Sachant que si je n'ai plus faim à la moitié de la tablette, je laisse ce qui reste. Et que je dois attendre une heure minimum avant de manger autre chose. Si j'ai faim, évidemment. Pourquoi une collation une heure après ? Parce que si je sais que je ne peux pas manger avant le soir, je vais avoir tendance à bouffer la tablette par peur de la faim. Alors que si je sais que je pourrait me sustenter dans l'après-midi, ça changera la façon dont je goûterai le chocolat.

Le but de l'exercice, visiblement, c'est de constater qu'on peut venir à bout d'une envie de chocolat assez rapidement. Et qu'en manger tous les jours est probablement la meilleure façon de ne plus en avoir envie. D'après docteur Z., l'exercice se solde systématiquement par une perte de poids. Même que pour la première fois il m'a demandé de me peser avant et après les quatre jours pour vérifier.

"S'il n'y a pas perte de poids, voire prise, c'est que quelque chose a bloqué. Et ce sera une information importante également".

Voilà, en gros, pour cette séance, enfin, il y a eu d'autres choses dites et entendues, mais je les garde pour moi, celles-là.

Allez, bon lundi, je m'en vais acheter mon milka.

66 comments sur “Envie de chocolat et autres zermachoses”

  1. Valérie de haute Savoie a dit…

    Je ne fais pas de Zermati, mais par contre, je prends conscience de plus en plus de ce que je suis entrain de manger. Je me permets maintenant de goûter sans culpabilité un bout de chocolat, un bout de gâteau, pour avoir le goût en bouche. Et cela depuis que tu as commencé à nous raconter ta thérapie. Je ne sais si je maigrirai, je ne me pèse plus. Mais lentement je sens une sorte de sérénité à l’approche du repas, pas encore totale mais je ne perds pas espoir.

    Mais par contre, n’étant pas une fanatique du chocolat, je me demande si je ne pourrais pas plutôt prendre du saucisson à la place 😀

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  2. Julie a dit…

    Heu Caro, cela dit, j’ai moi aussi craqué pour le chocolat a la fleur de sel, sur tes conseils.
    Bah, m’est avis que je recommencerai pas tous les jours.
    (Parce que même si le Doc dit qu’à priori on peut tout manger, celui-là est tout de même sacrément addictif et généralement quand on commence on finit la plaque ou presque)
    De mon côté, je l’ai trouvé un peu écœurant du coup par moment, non?

    PS: Essaie celui de Carrouf au Litchee et un autre à la Poire/ Léger et moi j’arrive à m’arrêter à un ou deux carrés (grands les carrés 😉 et à m’arrêter.

    Envoi d’ondes positives pour réapprivoiser la faim et ne pas te décourager.

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  3. Louba a dit…

    ben de toute façon moi je t’envie, parce qu’ici j’ai beau faire tout ce que zermati explique dans son bouquin, mon poids ne bouge absolument pas depuis 1 mois, au contraire même, je prends 2-300g/semaine 🙁

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  4. sissie a dit…

    Valérie, je te rejoins moi aussi dans tes propos, car j’ai tendance à ne plus me jeter sur mes repas comme je le faisais auparavant, y aurait-il l’influence des conseils du Dr Zermati dans tout çà.. Néanmoins crois-tu que le saucisson soit une excellente idée? lol

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  5. LE CHEMIN DU BONHEUR a dit…

    Je dois dire que le discours de ton médecin me sidère, jamais je n’avais entendu parler de « régime » ni de nutrition d’une manière aussi intelligente, mais comme l’on ne prêche qu’aux convertis, peut-être est-ce aussi parce que ce sont les paroles qui me conviennent, parce qu’il ne dissocie pas l’âme du corps.
    Douce journée.
    Bisous

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  6. Sophie a dit…

    C’est qu’il y a tant de choses différentes qui nous font envie et nous consolent que la vie soit pourrie!
    et surtout -c’est fou ça!- mais je m’aperçois que même quand la vie est divine on a envie de plein de choses délicieuses aussi!
    Mais merci Caro et tes billets sont toujours exquis à lire, si bien écrits.

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  7. emmanuelle h a dit…

    et je suppose qu’il en irait de même pour du salé, type chips ou saucisson ????

    moi aussi, j’aime le discours de ce médecin, que je trouve plein de compréhension, de bons sens et de respect….bonne semaine alors, et plein de bisous

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  8. desperada a dit…

    Petit scarabée, non, ta vie ne sera pas un éternel renoncement. (ref à David carradine, circonstances du décès exceptées)
    Pour l’instant, tu te demandes comment faire pour renoncer à toutes ces douceurs qui en même temps te font un bien fou et un mal terrible. Sauf qu’il y a un truc que tu n’évoques pas. C’est qu’un jour, tu découvriras peut-être que tu prends plus de plaisir à d’autres aliments qui pour l’instant te paraissent incarner la punition suprême. Quand on commence le long chemin de croix de la remise à plat des habitudes alimentaires, on n’en a pas la plus petite idée. Mais il y aura un jour où un grand verre de thé sans sucre, avec sa légère amertume sur la langue, ses parfums qui se révèlent au fur et à mesure, te paraîtra 10000 fois plus savoureux qu’un verre de soda. Même que le verre de soda, tu le trouveras écoeurant. Ou qu’un yaourt nature sans rien dedans, tu le trouveras délicieux, juste acide comme il faut, tu sentiras qu’il réveille tes papilles, qu’il te rafraîchit de l’intérieur, alors que la crème chocolat dont tu te régalais auparavant avec un terrible sentiment de culpabilité a posteriori, te semblera juste gras et trop sucré. C’est aussi pour cela que Docteur Z ne veut pas aller trop vite C’est de changement qu’il s’agit, et pas de renoncement. Et le changement ça prend du temps.
    Et si le chocolat c’était juste si bon parce que c’est interdit?
    100 g de choco par jour, je peux juste pas l’imaginer. Courage Caro !

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  9. Loreal a dit…

    Zermati est plus que médecin nutritionniste, il est psychanalyste non ?!!
    Comme Zermati n’habite pas à Toulouse j’ai opté pour la solution club de sport suivie par un coach : 3 séances par semaine depuis deux semaines, accompagnées d’un petit ré-équilibrage d’alimentation (le mot régime est définitivement banni au Nid !). Résultat : moins 4,6 kg en 2 semaines, et en plus ça me file une patate d’enfer !
    Pourvu que ça dure…
    (oui parce qu’au fond, la durée c’est toujours l’essentiel du problème…)

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  10. mamyvette a dit…

    bonjour,
    et oui, il paraît que le contrôle… c’est pas bien!
    après 25 ans de weight watchers, donc de contrôle permanent (mais en croyant que je pouvais manger de tout!!!), je suis suivi par une diét. qui, à mon avis est de l’école Z. et j' »essaie » de ne plus contrôler, de ne plus culpabiliser, et ma foi, ça ne marche pas trop mal….. incroyable!
    allez, à bientôt

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  11. Julie la Griotte a dit…

    Et ce sont les pulsions qui sont au coeur de tout ça.. Tellement difficiles à contrôler… J’y arrive pendant 1 semaine ou 2 mois (c’est variable) et bam ! Je me lâche pendant 1 ou 2 semaines : au début ça va, parce que ma période de contrôle me fait me sentir mieux. Et puis au bout de 2-3-4 jours (là aussi ça dépend), bam !
    Je me sens mal, moche, grosse, et j’en passe et des meilleurs.
    Et alors ça va pas jusqu’à ce que je me reprenne en main…

    Eternel recommencement.

    Le pire c’est qu’à chaque fois que je ss dans mes périodes de maîtrise des pulsions, je me dis « mais c’est tellement simple, plus jamais je ne retomberai dans l’excès inverse ! ».
    Tu parles Charles.

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  12. Geneviève a dit…

    C’est très juste… J’aurais aimé pouvoir l’exprimer comme ça mais chez moi en ce moment, c’est mon cerveau qui est confit, dans quoi, je ne sais pas (je ne sais plus grand’chose d’ailleurs…)

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  13. mme la truffe a dit…

    tes séances chez Z me font penser à ce livre que j’ai su récemment et qui a un grand succès ou un homme part en vacances et va voir un sage qui lui demande de faire des expériences pour voir la vie autrement… je trouve ça génial ce chemin psychologique….

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  14. Thémis a dit…

    c’est rassurant de s’entendre dire par un médecin ce qu’on avait intuitivement trouvé.
    Moi qui ai été dans le contrôle alimentaire de janvier à juin, depuis l’annonce de la maladie de mon petit nounours j’ai relégué la balance au fond de la salle de bain et je compense par la bouffe.
    Je sais qu’à un moment il va falloir que ça s’arrête mais quand la douleur et l’angoisse sont là difficile de faire autrement, surtout pour moi, dont le meilleur des doudous a toujours été la bouffe.
    Enfin la bouffe régréssive, grasse et sucrée, ou grasse et salée. Pas les haricots verts vapeur.
    Bises à toi et ta tribu dans ce difficile passage.

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  15. Dragon breton a dit…

    sympa ce nouvel exercice 🙂 et je confirme : je mange un peu de chocolat tous les jours (ou presque) et je ne mange jamais une tablette entière à la fois ni même une demie, je n’en ressens pas le besoin. Il vaut mieux se faire un petit peu plaisir tous les jours que de manger une tablette entière de temps en temps et culpabiliser.

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  16. leyleydu95 a dit…

    hier, j’ai regardé affalée dans mon canapé une redif sur m6 d’une émission qui s’appelle « belle toute nue »…la jeune femme suivie se voit plus grosse qu’elle ne l’est en réalité et se cache sous un « uniforme vestimentaire » qui la montre encore plus grosse !
    Comme j’ai le même problème que cette jeune femme prise en charge par William (le styliste qui t’aide à changer ton regard sur toi dans l’émission), je regarde.

    Il demande à la jeune femme de se positionner sur une ligne de femmes rondes (façon ligne de coupables potentiels dans les films policiers)pour savoir comment elle se voit physiquement;elle se place toujours après la plus grosse;elle n’arrive pas à « se voir » telle qu’elle est.
    Elle est finalement 4 fois moins grosse que ce qu’elle imagine alors ça lui redonne le sourire et elle prend conscience de tout ce qu’elle rate dans la vie en se cachant.
    Toujours affalée dans mon canapé en mangeant des boules lindor au lait(la 6e, je crois), je cours chercher mon centimètre et je me rends compte que je suis la moins grosse de la ligne (rapport au tour de taille en centimètres)….le miracle se produit alors : je repose la 7eme boule lindor, je mets le paquet dans un sac et je demande à mon mari d’emmener cette « boite à péchés » à son boulot dès le lendemain.
    Je commencais à perdre « la foi » concernant le régime que je suis depuis septembre et William m’a redonné la foi (comme Ophélaïe à la belle époque !);je suis reboostée pour perdre ce fichu 13eme kilo qui s’accroche depuis 2 semaines !!!! je le hais ce 13eme kilo mais je vais gagner !!
    Au fil de tes chroniques, je me rends compte que je zermate sans le savoir.
    J’ai essayé de manger un truc que j’adore (pate à tartiner aux noisettes)face à un mur sur un tabouret dans la cuisine, ça a moins de gout que lovée dans le canapé devant la nouvelle star ou le petit journal de yann barthes…J’en déduis que le contexte a aussi « un gout ».
    Bon courage en tout cas pour la suite du programme Z !!

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  17. sophie a dit…

    Je suis avec attention tes zerma-expériences, comme si c’était ma série préférée. Et pour cause : j’ai entamé une thérapie cognitive il y a 3 ans, pour des TCA. Je ne l’ai jamais vraiment terminée, même si j’ai (plus ou moins) réussi à me débarrasser de ce « petit souci » qui me pourrissait la vie. Alors les compulsions, j’en ai entendu parler… Je ne veux pas te faire peur, et j’espère sincèrement que tu vas régler tout ce qui ne va pas au niveau de ton alimentation, mais moi, j’ai encore parfois du mal à me poser calmement quand une envie de sucré me prend. Quand tout le reste va de travers (le chéri, le boulot, les préparatifs du mariage), le chocolat, lui, est toujours là, fidèle au poste. Et je ne peux pas m’êmpêcher de me taper la demi-tablette de côte d’or amandes caramélisées avec une pointe de sel… sans réfléchir (mon cerveau migre dans mon estomac, dans ces moments-là). Ca me requinque un peu de te lire, parce que depuis que j’ai rencontré l’amour de ma vie, je prends du poids inexorablement, 1 kilo par ci par là, mais 1 kilo qui s’accroche à côté de tous les autres… Cette truie de mère nature m’a aussi affublée du code génétique « je grossis en regardant le paquet de chips » et pour mon malheur, mon futur mari est un grand mince qui peut baffrer 1 paquet de Déli Choc par jour et maigrir en même temps…

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  18. Doloqui a dit…

    Samedi matin, mes parents sont venus garder mes 3 stroumphs et lhom et moi sommes sortis chercher un lustre pour notre salle à manger : 3 heures tous les deux à déambuler dans un immense magasin de luminaires (près de Bastille), à trouver THE lustre of our life, à l’acheter et à le rapporter à la maison, installation dans l’après-midi.
    Pourquoi je raconte ça ? Parce que, curieusement, ce we, je n’ai pas éprouvé le besoin de me jeter sur le chocolat à la fleur de sel, je me sentais super bien !
    Tu racontes vraiment très bien ce que tu expérimentes et je crois que le Dr Z est le dieu des nutritionnistes (j’exagère ???)

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  19. Emma a dit…

    Ah, ce bon viel exercice de la tablette de chocolat, c’est celui que j’ai préféré! Et le mieux c’est qu’effectivement après 4 jours de ce régime j’avais perdu 500gr! Je crois bien que cet exercice qui a fait tombé tous mes tabous 😉
    Bonne tablettes (au pluriel 😉 et rendez-vous dans 4 jours!
    Bises chocolatées!

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  20. 'tine a dit…

    Leyley j’adore l’image de quelqu’un assis sur son tabouret face au mur de la cuisine entrain de manger de la pâte à tartiner… versus la même chose lovée dans un canapé… on ressent bien les deux sensations différentes… 😉

    Merci Caro pour tes pérégrinations… c’est constructif et ça fait réfléchir… va peut être falloir écrire un livre à quatre mains docteur Z et toi ? je crois que vous pourriez faire péter les chiffre de vente !!!

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  21. Carole M a dit…

    Et oui la frustration engendre l’envie..
    Ce qui est interdit est indispensable.
    J’aurai bien eu envie moi qu’on m’interdise de manger des haricots verts et du poulet grillé à l’époque où l’on m’a fait croire que c’était la meilleure façon de perdre tous ces kilos qui me faisaient cette taille toute débordante…
    Mais non,,rien à faire pas d’interdit à ce niveau là.. Juste l’idée que ma vie alimentaire tournerait autour de ces aliments trop triste pour que j’arrive à tenir jusqu’au bout et pouvoir dire ouf, j’ai enfin perdu mes 100 kilos. Sourire.

    Bon chocolat à toi alors… Hier j’étais dans le 17 eme près de la salle Cortot et j’ai découvert un palais du chocolat…
    Une pure merveille pour les yeux d’abord, sourire.

    Bien à toi et bon Zermatage
    Carole M
    http://avecou100kilos.over-blog.com/

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  22. Emma a dit…

    Bonjour Sophie, J’ai aussi été suivi par (par Zermati justement) pour TCA de entre 2001 et 2004, et je dis haut et fort que non, je n’ai pas une relation « normale » avec la nourriture même si je me sens guérie. Je t’explique : pour moi la victoire c’est qu’il n’y a plus de culpabilité (dans 95% des cas) et que je m’accepte comme je suis, avec quelques kilos de plus ou de moins. J’arrive beaucoup plus à dédramatiser et de ce fait, mon poids fluctue selon les saisons et les étapes difficile de ma vie (de 3 kg environ, 4 au max) sans qu’à aucun moment j’ai l’impression que ce soit la fin du monde. Et c’est ça aussi qui m’aide à reperdre ce poids « naturellement » sans aucun contrôle de ma part, juste en attendant soit le retour du printemps soit que j’aille mieux… Et oui, comme toi j’ai toujours des compulsions, très souvent en ce moment d’ailleurs, mais j’accepte qu’elles fassent partie de moi et je me dis toujours « ça ira mieux demain » et si ce n’est pas le cas j’attends le jour suivant, et encore le suivant etc… Merci Zermati!
    Bises à toi.

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  23. marlène a dit…

    bonjour,
    je me retrouve totalement dans ce que tu dis, themis. Moi qui ai quand même une relation assez saine avec la nourriture, des soucis de boulot et paf ! C’est reparti, les paquets de gateaux descendus plus vite qu’il ne faut pour dire « speculos », les boissons super sucrées, les trois bouchées à table pour remanger des sucreries une heure après….c’est pénible ! Pas tellement pour le poids (qui ne varie jamais pour moi, tout en étant élevé…) mais pour mon estomac déjà bien fichu qui hurle tout ce qu’il sait…

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  24. Caroline a dit…

    A celles qui tentent de « zermater » sans succès, je veux dire qu’à mon avis, ce qui fait que ça marche pour moi c’est à 80% le fait d’avoir ces échanges et de me sentir « suivie ». Je sais que tout le monde n’habite pas à Paris ou n’a pas les moyens de se payer cette thérapie. Mais je sais aussi que le GROS, réseau présidé par Z. et Apfeldorfer fournit des téls de médecins du même acabit partout en France. Encore une fois, quand ce genre de compulsions ou déviances alimentaire est ancré depuis des années, s’en sotir seul me semble très hypothétique.

    A part ça, j’aime beaucoup ce que tu écris Despé, je crois que c’est bien le but de cet exercice, me faire comprendre que ce que je considère comme « le must » peut vite devenir lassant et écoeurant pour peu que j’aie le droit d’en manger à volonté. Comme dit si bien aussi caroleM, que j’aurais aimé qu’on m’interdise les haricots verts plus jeune…

    Emma, merci aussi de ce témoignage, je sais moi aussi que je ne serai jamais totalement « libérée » de ma relation pas tjs saine avec la nourriture. Mais je sais aussi que petit à petit, j’arrive à me comporter différemment. Et en tous cas, le résultat, au jour d’aujourd’hui, c’est presque 6 kilos en moins, sans que j’en fasse une obsession…

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  25. Caroline a dit…

    Thémis, je t’embrasse tout particulièrement et te dis : vas-y, prends tout le réconfort là où il est en ce moment, il est des combats qu’on ne livre pas seule et si le chocolat est ton allié, alors surtout, ne te bride pas…

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  26. Emi_Lilie a dit…

    Je lis ton blog depuis longtemps, et merci :-), c’est toujours une joie de te lire le matin!

    Et sinon, là, je ne peux que réagir à cette phrase : « la vie est pourrie, heureusement il reste les éclairs au chocolat ». Parce que .. tellement vrai!

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  27. clémence a dit…

    En effet c’est vraiment très très très particulier comme exercice, il faut vraiment avoir confiance en son thérapeute pour s’y lancer à mon avis!
    en tout cas j’ai hâte que tu nous annonces ce que ça fait ressentir de tenter une telle expérience…!
    Bises!

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  28. shalima a dit…

    J’ai fait cet exercice il y a 5 ans. C’était génial ! Je me tapais du côté d’or en toute impunité, et j’avais perdu un peu de poids. Je n’ai plus jamais regardé une tablette de la même manière depuis…
    (par contre, j’ai essayé la même chose avec 100g de chips, trèèèès mauvaise idée, j’ai jamais pu le digérer !)

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  29. Ploquette a dit…

    Franchement, c’est bien la première fois que je lis ce genre de méthodes (pas que ce billet-ci, hein, ce que tu nous rapportes). Et même si je ne suis pas la thérapie, et même si je n’ai pas forcément de kg en trop. Rien que de lire tes ressentis et ce qu’il te répond, ça apaise les relations que j’ai avec la nourriture, dingue 🙂

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  30. frederique-etc a dit…

    Toujours aussi intéressant !
    6 kilos quand même, bravo ! surtout sans avoir le sentiment de se priver, c’est pas rien !
    J’ai hâte de lire ton compte rendu sur cette prochaine étape !

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  31. Gwénaelle a dit…

    Bonjour Caroline,
    Je lis tes « zermatages » depuis le début et finalement je retrouve assez mon parcours. WW sur 1 an pour perdre 30 kg. Moi, je n’ai pas ressenti la notion de contrôle. J’ai surtout appris à écouter mon corps : la satiété !!! hhaaaaa ! pas facile. Et puis ressentir chaque bouchées de ce que l’on déguste : je préfère le noir aux citrons à celui à la fleur de sel ! J’ai toute une panoplie de tablettes à la maison suivant mes envies. Mais par contre, pas plus de 2 carrés, ça me suffit largement maintenant.
    Bon courage à toi.

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  32. Geneviève a dit…

    Je vois la réponse de Caroline à toi Thémis… Prends soin de ton petit Nounours et de toi et, comme le dit Caro, si le réconfort passe par la régression, vive la régression;
    Bises à toi et ton petit Nounours.

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  33. Biduline a dit…

    Merci pour ce post si intéressant et si bien écrit. J’avais déjà entendu parlé de cette expérience et j’ai hâte de lire ton vécu et ton ressenti au bout des quatre jours.
    Biz

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  34. Biduline a dit…

    J’ajoute que, pour moi aussi, le plus dur c’est de cerner, de comprendre, de ressentir la satiété…
    missing in action en ce qui me concerne…

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  35. Loupy a dit…

    C’est bon ça, d’être au régime en mangeant du chocolat à chaque repas ^^ Sans rire, je pense effectivement que le concept vaut son pesant de cacahuètes en réflexion !

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  36. francoisedebraine a dit…

    Ah l’expérience chocolat … 🙂 J’ai hâte de lire ton expérience… :)))

    J’ai vu qu’Emma était dans le coin, je lui passe un petit message pour lui dire que le Lindt à la fleur de sel je ne le trouve pas en Belgique… trop injuste non ?

    Bonne continuation Caroline !

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  37. marlène a dit…

    TU as tout à fait raison, on ne se sort pas seule de ce genre de comportements quand on le pratique depuis des années. Ca me fait réfléchir que depuis mon adolescence et même sûrement avant, j’ai besoin de manger le soir..et du sucré évidemment !!!

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  38. louise a dit…

    Bonjour Caroline, je confirme, moi qui n’ai jamais eu de problème de poids, cette idée de régulation. Après une orgie vient, immanquablement, et naturellement, un jeune. Je ne me refuse jamais une orgie, et de façon très générale je mange n’importe comment. Mais si je n’ai pas faim, je saute un repas, en redoutant éventuellement les foudres du déséquilibre sur la santé, mais bon, je n’ai pas faim, je ne mange pas ! Si les orgies se succèdent -ce qui peut arriver en famille, en période de fête, où on est « obligé » de manger – alors je grossis. Comme tout le monde. Ca ne m’inquiète pas puisqu’après, forcément, je maigrirai. Bref, je comprends ça en te lisant. Je pense que le diktat de la minceur marche main dans la main avec celui de l’équilibre, qui voudrait qu’on mange à heures fixe, à chaque repas, des épinards, une micro dose de riz complet et un peu de viande bouillie, et que le succès sur ces deux fronts à la fois n’est pas donné à tout le monde. Je ne sais pas si c’est le meilleur chemin vers la longévité, mais je trouve que la régulation du docteur Zermati permet de ne pas totalement déconnecter l’esprit – et ses excès, ses doutes, ses allers-retours- et l’assiette. Et que c’est réjouissant. Bon courage (une lectrice assidue qui commente peu)

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  39. embrun a dit…

    Bonjour Caroline,

    Euhh… rien à voir avec le débat sur les régimes, là, mais ce qui me fait me sentir chez moi dans tes chroniques vient de se confirmer devant mes yeux.
    Oui, j’ai une passion nouvelle pour le chocolat noir à la Fleur de sel de Lindt. Eh oui….. le même que sur la photo.
    Quelque chose qui rapproche, cela m’attendrit. C’est bête, hein ?
    Bien à toi….

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  40. Emma a dit…

    Ce que je veux dire, ce n’est pas que mon comportement n’a pas changé mais que je l’accepte, j’ai dû mal m’exprimer 😉 C’est qu’il a changé tout doucement justement parce que je l’accepte. Avant je devais faire une grosse crise au moins 2 ou 3 fois par semaine… maintenant c’est très rare, en moyenne tous les 2 mois peut-être?
    Le fait de ne pas me mettre la pression justement me permet de ne pas culpabiliser de calmer mes émotions avec la nourriture, et justement de ne pas rajouter encore d’émotions négatives (la culpabilité) à ce qui me sape le moral. Et du coup ça passe plus vite. Je suis par contre devenue une championne de la régulation : je saute un repas sans soucis si j’ai trop mangé avant et surtout j’attends d’avoir faim pour remanger. Le tout est de savoir s’arrêter, pas évident 😉

    Enfin, je comprends évidemment que pour le moment c’est surtout ta perte de poids qui te booste! J’avais également perdu 7 kilos les 2 premiers mois, je rentrais dans un 38, c’était juste inespéré! Depuis j’ai retrouvé mon 40 mais je suis à l’aise dedans 😉

    Bises et bonne continuation Caro!

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  41. Béline a dit…

    Moi aussi je viens de rencontrer le Dr Z. pour la 1ère fois. Et je pense que l’on va se revoir. Cette rencontre me laisse une très bonne impression.
    Je me retrouve vraiment dans tous tes témoignages. Tu expliques très bien les choses, tes ressentis ( si ma maman avait internet, je lui dirais bien de venir ici pour éviter d’avoir à répondre à sa question « mais alors vous faites quoi avec ton médecin? »)
    Maintenant j’espère que ce travail avec lui va aboutir durablement. Car pour les non parisiennes, j’avais déjà vu un médecin du GROS sur Bordeaux ( il suffit de les contacter, mail ou tel, et ils donnent des adresses sur votre lieu de résidence dans toute la France)avec lequel j’avais vraiment beaucoup avancé dans mes problèmes avec la nourriture. Mais les aléas de la vie ont fait revenir mes vieux fantomes. Et j’ai replongé, encore plus profond. Arrivée à Paris, les soucis étant un peu derrière moi, j’ai voulu me reprendre en main. J’ai vu une autre personne du GROS,avec qui j’avais juste l’impression de papoter, sans avancer,j’ai essayé une consultation spécialisée dans un hopital qui ne m’a pas proposé grand chose à part un bilan très complet et des cours de diéthétique.
    Moi, je pense que c’est cette méthode comportementale et cognitive qui me correspond le mieux. Pourtant trouver le bon médecin, avec lequel le contact est évident, ce n’est pas si simple. Et c’est pourtant si important. Enfin , je pense l’avoir trouvé, et c’est grâce à toi. Alors merci Caroline.Je suis optimiste. Et je pense que c’est important. Comme pour l’arrêt du tabac. Ce n’est pas parce qu’on échoue que c’est définitif. L’état d’esprit compte aussi beaucoup.
    Sinon, comme on habite le même quartier, mon côté midinette me pousse à te chercher à chaque coin de rue, alors que si je te croise je n’oserai même pas aller te dire bonjour. Mais j’aurais ce frisson de celui qui croise sa star préférée!! Ca fait du bien de se reconnaitre dans les paroles d’une autre femme.
    Voila mon témoignage est un peu long et brouillon mais j’avais vraiment besoin de te remercier car sans toi je n’aurais pas osé aller vers ce médecin « trop » connu. Et c’est pourtant le bon! (et pas plus cher que son confrère parisien du GROS!! La, les provinciales vous avez de la chance les tarifs à Bordeaux ca n’avait rien à voir, le prix d’un généraliste, sniff)

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  42. Rondelette a dit…

    Mon problème avec cet exercice, c’est que je suis toujours INCAPABLE d’entamer une tablette de Praliné Fondant sans l’exterminer!!
    Et ce n’est pas du simple 100 g non plus… :-/
    Mais je me prends peut-être un peu moins la tête qu’avant – même si je n’aime pas le résultat physiquement – et j’ai aussi des périodes de régulation naturelle… ce qui n’existait pas avant… Faudrait juste qu’elles deviennent plus durables, quoi…
    Ah, la la, la bouffe! 😛

    (La semaine prochaine, je vais à une soirée de témoignages qui s’intitule « TCA*: la guérison est possible » – c’est réservé aux membres de l’assoc’, mais je suis curieuse d’entendre ce qu’ont à dire ces filles qui s’en sont sorties… Je vois qu’on est un certain nombre ici à ne pas y croire vraiment…)
    —————-
    *TCA: troubles du comportement alimentaire, pour celles qui ne le sauraient pas… 🙂

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  43. zézé a dit…

    De mémoire d’éléphant (ha ha ha!! Peut pas mieux dire!) une des diététiciennes consultées dans ma folle jeunesse m’expliquait ceci:
    Je lui racontais que je ne pouvais a-bso-lu-ment pas m’en tenir à 3 cuil. de pa^tes, que c’était plutôt 3 oui, mais 3 fois l’assiette pleine, avec une demie poche de fromage dessus et que non, non non, je ne pouvais pas faire à moins.
    Elle m’avait donc demandé, pour les 15 jours d’entre rendez-vous, de ne me nourrir que de grandes assiettés de pâtes fromagées, tous les jours.
    Elle zermatait dons un peu ma petite diet?!!!
    20 ans après, j’aime toujours autant m’avaler d’énormes platrées de nouilles, et elles me sont fatales je crois bien.
    Merde! Mon régulateur est bel et bien niqué!
    Merci Caro de nous livrer tout ton travail effectué avec le bon Doc Z. comme ça…

    Et vite de savoir ce qu’aura donné cette expérience!

    Répondre
  44. reine7 a dit…

    Merci, merci Caroline….depuis que tu as commencé à nous narrer tes rencontres avec Z, j’ai décidé de manger plus lentement, c’est tout, et c’est beaucoup!!! moi qui avalais tout en vitesse TGV ,je prends le temps , je pose mes couverts, etc…et je ne me refuse rien ….
    Résultat : je n’ai pas maigris , mais pas grossis non plus…mais surtout , ça m’a donné une sérénité à table que je ne connaissais plus. Je ne suis pas passée encore au stade « reconnaître la faim » , ou « ressentir la satiété » mais c’est déjà très bien!! alors merci encore

    Répondre
  45. Emmicat a dit…

    Moi aussi je lis avec plaisir (et rire) cette série zermatisante. j’y retrouve des moments vécus, mais toute seule dans mon coin, grâce au livre.
    Bon mais ce commentaire c’est surtout pour insister que non, on ne trouve pas le lindt à la fleur de sel en Belgique, et que c’est une catastrophe nationale…

    Snif!
    Heureusement qu’il y a le billet pour sourire.

    Encouragements, Emmicat

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  46. fillenrose a dit…

    Le chocolat, pour avoir testé, ça marche super bien : on en arrive à s’écoeurer, on ne mange (presque rien) d’autre et on n’a pas peur de la faim, que du bien.
    Aujourd’hui, j’arrive à ne manger qu’un seul carré après le dîner, avec un réel plaisir, sans frustration.
    Et c’est comme pour la pâte à tartiner, c’est mieux sur le canapé qu’en douce dans la cuisine !
    Reste un seul problème : le magasin où je fais mes courses n’a pas de Lindt à la fleur de sel ;(

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  47. olivia a dit…

    Hello,

    Alors je suis entourée de filles car je travaille comme hotesse de l air et il n y a pas photo : les minces sont celles qui mangent équilibré avec du choc quand elles en veulent, mais pas une plaque…, un hamburger frites de temps en temps, mais ce sont aussi celle qui ne loupent jamais le fitness de l hotel ou un jogging a Central park…..
    Donc c est clair, celle qui grignotent les cacahutes, les pates trops cuites et dégoulinantes de gras et font grasse mat le matin…. ont toutes des kilos en trop:

    En résumé, il a quand meme une justice, avec biensur quelques exceptions !!!! Bonne chance

    Répondre
  48. Annesoph a dit…

    Bonsoir Caroline,

    Je lis ton blog depuis quelques et c’est un vraiment moment de détente, une pause pdt les journées de boulot, seulement avec mon ordi au bureau j’ai pas les photos et je peux pas laisser de commentaires!
    alors comme ce soir j’ai un peu de temps j’en profite pr te remercier de ce bol d’air et puis je suis de près ton zermatage parce que j’ai entamé la même chose avec un autre médecin avec qui çà ne passe pas forcément bien même si j’ai compris dans le fond que les 20 de régimes restrictifs que j’avais derrière moi il fallait les oublier et partir sur une régulation..je sens que je vais essayer ton doc zermati (je me dis que si j’appelle et qu’il y a de la place pas dans 3 mois ce sera un signe qu’il faut que j’aille le voir et sinon je persévérerai avec mon zermati à moi!
    PS: moi aussi j’ai les yeux qui piquent pdt les rendez-vous!!!

    Merci encore pr ce blog et bonne soirée
    Anne-Sophie

    Répondre
  49. la dilletante a dit…

    pour me limiter (le prix d’un chocolat de qualité fait mal au porte monaie) je casse un de ses beaux carés tout fin et le deguste en 2 ou 3 phases.
    1- le goût m’envahi et me procure imédiatement une sensation mèlée de plaisir et de manque (je te jure, c’est grave, mais le chocolat pour moi est presque une drogue! lol) suivi du besoin irepressif d’en reprendre un morceau imédiatement
    2- le 2nd morceau je le grignote ou le laisse fondre doucement, je veux faire durer l’épanouissement des saveurs et leur perception. Je me concentre dessus,un peu comme tu le fais en t’installant à une table.
    3- dans les cas ou je l’ai cassé en 3 (besoin intense de réconfort mais plus de stock) je profite de dernier morceau 5 ou 10 mn plus tard de la même manière.

    L’expérience m’a montré que la sensation de plaisir/réconfort n’était pas fonction de la quantité mais du goût et du temps (au moins 2 phases) pris pour l’aprécier.
    Enfin pour moi en tout cas ça marche.
    bizzz

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