Noix de cajou addict

Noix_de_cajou

"Et alors, maintenant, comment décririez-vous votre façon de manger ?", m'a demandé il y a une semaine le docteur Zermati.

– Mmmm… Je dirais que je suis plus détendue face à la nourriture, il y a des jours où je ne pense même pas à ce que je vais manger, ni à la thérapie, je me laisse guider par mes besoins et mes envies. J'ai même l'impression d'arriver à m'arrêter à la fin d'un repas sans que ce soit raisonné, juste parce que j'en ai eu assez. Bon, ce n'est pas non plus le cas systématiquement, mais rien à voir avec ce qui se passait avant.

– On peut dire que ça devient naturel ?

Oui, c'est ça, en somme, ça devient naturel, ai-je acquiescé. Et puis quelques secondes après, toujours cette fichue manie de trop l'ouvrir, j'ai ajouté: "par contre, il y a quand même encore un cas de figure dans lequel je suis angoissée, c'est quand je suis invitée". "A cause de l'apéro, je veux dire".

– Vous avez peur de boire trop d'alcool ? (mine un peu inquiète du médecin qui se demande si de légèrement boulimique la patiente est passée à sérieusement alcoolique)

– Ah nooooon, le rassurai-je immédiatement. A cause des noix de cajou.

Ah. "Les noix de cajou", fit-il d'un air entendu.

– Non c'est très sérieux, je ne sais pas m'arrêter. Je pense qu'ils mettent de la cocaïne ou quoi dedans, je ne vois que ça, je ne suis plus moi même devant un bol de noix de cajou. Et là, franchement, je ne sais pas gérer.

– Chez vous, vous faites comment, alors ?

– Chez moi ? C'est simple, y'en a pas. Je ne suis pas folle vous savez (tribute to Foresti)

– Ah bon ? Vous adorez ça mais vous n'en achetez pas ? (air exagérément étonné du thérapeute qui veut faire passer un message) Qu'est-ce que vous servez du coup à l'apéro ?

– Ben… des tomates cerise, éventuellement des morceaux de fromage, ou des carottes crues, ou…

– Et c'est bon ? (air ostensiblement sceptique du thérapeute qui veut me faire dire que les tomates cerises ça pue)

– Heu… oui, bien sûr… (fille à deux doigts de craquer)

– Aussi bon que les noix de cajou ? (passage du thérapeute à la vitesse supérieure, à savoir le sarcasme)

– Évidemment que non ! (patiente tombée à pieds joints dans le piège du thérapeute)

– Et les gens préfèrent les tomates cerises aux noix de cajou ? (Air triomphant du thérapeute qui sait qu'il vient de porter l'estocade)

– J'en doute mais je m'en moque, tout ce que je sais c'est que moi du coup je ne tombe pas dedans la tête la première. (Et pan, prends ça Sigmund, imparable)

– En somme vous préférez servir à tout le monde un apéritif dont vous savez qu'il est beaucoup moins apprécié que ce que vous pourriez offrir, uniquement dans le but de ne pas en manger, j'ai bien compris ? Et, si je puis me permettre, vous en mangez quand même des trucs que vous mettez sur la table ?

– Heu… oui, mais c'est moins pire que de manger des noix de cajou ou des pringles. Non ?

– …

Ok.

Zermati 1, Patiente, 0.

Cette joute verbale a donc débouché, vous vous en doutez, sur un petit exercice que Zermati affectionne tant.

Pendant quatre jours, je devrai mon repas de midi par des noix de cajou, voire – docteur Z est magnanime – un mélange de ces délicieuses saloperies et de chips, springles ou autres chipsters. En gros, même chanson qu'avec le chocolat. Sauf que là, si une heure après j'ai encore faim, je dois remanger de ça et rien d'autre. Par ailleurs, je dois en prévoir une assez grosse quantité pour qu'il en reste.

Et le reste…

Je le jette.

Tous les soirs.

Pourquoi jeter ? Parce que selon le doc, continuer à manger un aliment alors qu'on a plus faim, c'est ni plus ni moins considérer son estomac comme une poubelle. Voire comme une déchetterie. Il n'est pas pour le gaspillage, mais il ne voit pas en quoi balancer des restes à la poubelle est plus du gachis que de le avaler alors qu'on n'en peut plus et que ça ne nous fera donc pas de bien.

Bref, me voilà obligée donc de manger des noix de cajou quatre jours de suite. La tuile.

Je précise que contrairement à ce qu'on pourrait penser, le but n'est pas de me dégouter à vie des noix de cajou. L'objectif est je crois de me faire découvrir à partir de quelle quantité de noix de cajou je ne prends plus de plaisir.

Pas sûre que ça règlera totalement mon souci de l'apéro, lié également je crois à l'espèce d'anxiété que j'éprouve en début de soirée lorsque je suis entre amis, je ne sais pas, la peur que la mayonnaise ne prenne pas, qu'on s'ennuie, que je ne dise pas les choses qu'il faudrait, etc etc etc. Mais bon, j'ai décidé de faire confiance à mon thérapeute, alors inch'allah et à moi les noix de cajou. Bordel.

106 comments sur “Noix de cajou addict”

  1. Cetroinzust a dit…

    Ah ! Les noix de cajou ! J’adore ça aussi, je tombe dedans aussi à chaque fois qu’on m’en met devant le nez et je n’en achète pas non plus, exactement pour les mêmes raisons… J’ai un souvenir ému de mes premières noix de cajou caramélisées, testées et à approuvées lors du voyage à New-York, quand j’étais en 1ère. Je crois d’ailleurs que c’est pour que je meurs d’envie d’y retourner !
    De toute façon, n’en déplaise à DrZ., c’est le « fruit du diable », la noix de cajou : la noix (la graine) se situe sous le fruit (la pomme) et non dedans, ce qui a longtemps semblé « contre-nature ». Tu n’y peux rien, CQFD !
    Super minute par minute, en tout cas ! Comme d’habitude, quoi !

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  2. LE CHEMIN DU BONHEUR a dit…

    Les noix de cajou serait donc l’arbre qui cache la forêt ? Ça me rassure de lire que toi aussi tu éprouves avant une soirée « la peur que la mayonnaise ne prenne pas, qu’on s’ennuie, que je ne dise pas les choses qu’il faudrait, etc etc etc » !
    Au fait, j’ai à nouveau regardé ta photo avec le joli manteau, si tu continues, tu vas être obligée de changer le titre de ton blog parce que « pensées de ronde » ça commence à plus le faire !

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  3. Missgavotte a dit…

    Aaaahhhh !!!
    « l n’est pas pour le gaspillage, mais il ne voit pas en quoi balancer des restes à la poubelle est plus du gachis que de le avaler alors qu’on n’en peut plus et que ça ne nous fera donc pas de bien. »

    Je ne savais pas comment le formuler, mais c’est exactement mon avis aussi ! Mon ex-belle-mère nous gavait et était de cette génération où il ne fallait rien gâcher (comme le Docteur Z, je ne suis pas pour le gaspillage bien sûr !!) et mangeait trop, sous prétexte que d’autres n’ont pas assez à manger. Je ne trouvais ça aussi indécent de manger sans appétit, juste pour ne pas jeter, que de jeter proprement dit…

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  4. Alice a dit…

    L’apéro.
    Tu as mis le doigt ou plutôt la main sur un truc que je n’avais jamais réalisé : la boulimie de l’apéro liée à l’angoisse du début de soirée;
    Trop forte Caroline.
    Vraiment.
    Je poursuis ma thérapie ici 😉

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  5. Shyze a dit…

    Il est fort ce doc Z quand même… *admirative*
    Dit la fille qui ne va pas être obligée de manger des chips en guise de repas de midi.

    Par contre le gaspillage c’est plus fort que moi, même si je sais que ça n’a pas de sens au fond, je me « force » à « finir mon assiette ». Peut-être un reste de l’enfance – combien de fois serine t-on aux enfants de finir le plat principal s’ils veulent du dessert? On a faux sur tout la ligne… ça, plus le « quelle honte de gaspiller dans notre société alors que NOUS on a notre content de nourriture! », un espèce d’hommage, ou une ode anti-gaspillage sortie de notre bonne conscience ou dieu sait quoi… en gros, ça craint.
    Comme beaucoup, j’applique la méthode du docteur Z (enfin, j’essaye :p) chez moi, car ce rapport aux aliments m’a l’ait très sain.

    Bonne journée à toi Carounette!

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  6. coco a dit…

    Les noix de cajou …….. c’est mes préférés …. il m’arrive même d’en manger entre les repas …. là il est 8h19 et je pourrais m’en taper s’il y en avait au bureau …. comme je te comprends donc … mais c’est surement un exellent exercice que je devrais pratiquer aussi, à savoir quand le goût suave un peu sucré de la noix ne devient qu’un acte compulsif ! Demain soir apéro, je tente le coup !

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  7. Carole M a dit…

    Il faudrait peut être aussi que tu te fasses un peu confiance afin que cette soit disant peur de bébut de soirée disparaisse non ?
    Je ne pense pas que ton humour ravageur tu nous le réserves exclusivement pour ton blog et que quand tu es avec tes amis tu sois d’un ennui mortel.
    Ou alors ils sont comme toi et dans ce cas là, ils te trouvent quand meme géniale, sourire.
    Et puis n’oublie pas une chose de base, on ne parle pas la bouche pleine,oups !!!
    Après un peu d’humour à toi les noix de cajou.
    Pense à la bouteille d’eau, c’est salé ces machins…
    Bonne journée à toi
    http://avecou100kilos.over-blog.com/

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  8. Anno a dit…

    Moi j’aurai répondu au docteur Z que je ne pouvais décemment pas servir de noix de cajou chez moi avec une enfant de 16 mois, et le risque d’étouffement mon bon monsieur ??? 😉

    Sinon, je crois que c’est mon premier commentaire ici, et j’ai eu la chance d’être suivie par un médecin nutritionniste du GROS (mais pas mister Z.) et je trouve ta description du processus extrèmement bien racontée et encourageante !

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  9. coconuth a dit…

    Je ne voudrais pas avoir l’air d’insister mais avec 30 ans de régimes j’estime que moi aussi j’ai droit à un médecin du GROS…Quelqu’un à un tuyau sur montpellier?????? ai envoyé des mails au GROS qui ne répond pas.
    HELP

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  10. Chat Perché a dit…

    Tout comme Shyze, je ne peux concevoir de ne pas finir mon assiette, et ce, même à la cantine. Jeter de la nouriture, me pose question à chaque fois.
    Pour les noix de cajou, j’ai cette chance de ne pas en raffoler et de ne pas connaitre l’effet addictif de la CHOSE. Par contre, les tomates cerises, il ne faut jamais en laisser un bol à coté de moi. Il disparaitrait, très rapidement.
    Et puis, il y a les Terribles Pringles natures. Eux sont hyper méchants. Ils sautent dans ta main, ils sont là, mange moi, mange moi !
    Bon courage et tout comme Carole M, ne pas oubliez la bouteille d’eau, parce que c’est très salé, la méchante noix de cajou.

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  11. Cathy du Gard a dit…

    Je suis une fille de parents qui ont connu la faim pendant la guerre 39/45 dans le nord de la France. Quand j’étais petite et que je ne finissais pas mon assiette, j’avais droit à l’histoire de mon père qui avait mangé du rat pour ne pas mourir de faim à Valenciennes, les petits chinois qui mouraient de faim, j’en passe et des meilleures. Je me souviens d’un déjeuner un samedi qui s’est terminé en tête à tête avec mon père à 16 heures, rythmé par le leitmotiv : finis ton assiette ! – j’ai pas faim – mange ! – j’ai plus faim,… ad libitum.
    J’ai déjeuné avec ma sœur aînée la semaine dernière, elle a 62 ans, et à la fin (de l’excellent repas que je lui avais mitonné hehe), elle attrapait les derniers grains de riz pour les manger. Comme je lui faisais remarquer qu’elle mangeait la part des petits oiseaux du ciel, elle s’est rendu compte de ce qu’elle faisait. Et elle m’a dit texto, je préfère me forcer que jeter ! Je précise qu’elle n’a pas de pb de poids, je suis la seule de la famille que « mère nature la truie », j’ajouterais c’te grosse salope, a gratifié de cette masse charnue, et nous avons donc eu une discussion sur notre enfance et la nourriture, et le verdict a été le même que le tien : nous prenons notre estomac pour une déchetterie et en toute bonne conscience en plus !!!
    Merci de ton éclairage Caro …

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  12. leyleydu95 a dit…

    je voudrais rebondir sur le cas des enfants qu’on pousse à finir leur assiette s’ils veulent accéder au graal (le dessert)!
    perso, je le pratique avec mon fils et je n’en suis pas fière mais je n’ai pas trouvé de meilleure méthode pour qu’il finisse son assiette brocolis-poisson…(bah oui, frites-burger,ça m’arrange quand il les finit pas…)
    Si vous avez des trucs et astuces pour faire finir leur assiette à vos enfants sans les « obliger » à quoi que ce soit,ça m’intéresse !
    je précise que son père et moi avons été obligés à finir nos assiettes quand nous étions petits (fallait penser aux petits africains qui meurent de faim !!) et on est obèses aujourd’hui…

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  13. Doloqui a dit…

    Noix de cajou, noix de pécan, mon cœur balance !!!
    Merci pour ton récit de ce rendez-vous. Je suis allée voir le Dr Z pour la première fois mardi et je pense continuer un bout de chemin avec lui car sa démarche telle qu’il me l’a présentée et telle que tu la racontes me semble me convenir.
    Et moi aussi je termine toujours mon assiette, je ne supporte pas de voir les plateaux repartir à moitié pleins à la cantine et je force mes enfants à terminer leur plat pour avoir la suite !!!
    Y a du boulot…

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  14. La Cuiller En Bois a dit…

    Je suis de la génération après-guerre, élevée à :

    Un bébé en bonne santé était un « gros bébé » (bébé cadum).
    On ne jette pas la nourriture.
    On finit son assiette.
    Un morceau de pain avec chaque bouchée.
    Il y a tant de gens qui meurent de faim sur terre que tu ne vas gaspiller.
    la liste est longue ….

    J’ai un mal de chien à jeter.
    Donc on mange jusqu’au bout.
    Heureusement depuis que nous avons un jardin, on faisons un compost, donc j’arrive à y jeter la nourriture non mangée car elle ne sera pas perdue. Mais c’est pas facile encore. Je passe par l’étape recyclage des restes avant !

    Depuis octobre j’ai recommencé à « écouter » mon corps, en essayant de ne manger qu’à ma faim et j’ai également repris le chemin de la salle de sport abandonné depuis 2 ans. Cela a comencé à produire ses effets.

    Bien m’en a pris (pour mon moral) car 3 jours avant Noël, mon toubib m’a pronostiqué un diabète qui ne serait pas du à un excès de sucre (tout ce qu’il me disait d’abandonner je ne le consommais pratiquement pas !) mais plutôt à une fatigue du pancréas qui n’élimine plus ou pratiquement plus le moindre gr de sucre qu’il reçoit.
    Donc « régime diabétique » à la clé. Merci la vie !

    J’arrive à me nourrir sans avoir faim en fin de repas, en me ménageant des plaisirs et en ne faisant pas « chier le monde » avec mes repas et mes interdits.

    J’ai perdu 6 kgs et me sens mieux.

    Reste, en autre, le problème de l’apéro effectivement. Je m’en suis rendue compte samedi soir, chez des amis, lorsque ma copine a mis le bol de pistaches sur la table (mes noix de cajou).

    A la 5ème, je me suis dis « là ma cocotte, si tu continues tu ne pourras plus t’arrêter ! » Je l’ai reposée et je me suis bu un grand verre d’eau à la place.

    Ah c’est certain cela n’a pas le même effet ! Mais ensuite j’ai pu profiter de tous les plats de manière plus sereine (y compris une part de galette des rois et un verre de champagne) et je n’ai pas regretté mon geste (surtout que j’en avais quand même mangé 4 hein … !).

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  15. christelle a dit…

    Ah les noix de cajou… Petite, ma fille (qui les adore), les appelait les « gâteaux-lune », du coup chez nous ce nom leur est resté…
    Je profite de ces gâteaux-lune pour poster mon premier message ici et pour te remercier de nous raconter tes rencontres avec ce bon Docteur… depuis novembre, j’essaie de suivre ses conseils et mes jeans vous disent merci !

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  16. Pauline a dit…

    héhéhé l’angoisse que l’ambiance prenne pas dans une soirée me rend complètement hystérique lors de l’apéro moi aussi, je me rue sur tout ce qui se bouffe et picole sec…la honte 🙂

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  17. Zygomo a dit…

    Ces thérapeutes, parfois ils nous cassent les noix !
    En tout cas, à la télé et pas qu’à l’heure de l’apéro, ils nous servent sans arrêt du Sarko à toutes les sauces. Si ça pouvait dégoûter les Français !

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  18. mme la truffe a dit…

    ici c’est l’inverse !!! on fait les vilains !! comme on se tape des gâteaux appéro tous les soirs, au retour du travail de Monsieur, mais sans alcool juste les gâteaux et bien on garde ceux que l’on préfère POUR NOUS !!!…. non non nous ne sommes pas auvergnats !! juste des vilains !! pour les noix de cajou je suis comme toi; je me tape le paquet et ensuite j’ai mal au coeur toute la soirée, mais impossible de ne ^pas recommencer le même manège tous les mois !!!

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  19. Julie la griotte a dit…

    Après avoir perdu 7 kgs grace à WW, j’en ai repris 3 en 4 mois.
    Pour cause de gros chamboulement de vie : déménagement au Niger, perte de tout repère alimentaire, stress au boulot, et, et, et manque de volonté ? Et parce que je ss bronzée je suis plus jolie donc les kilos en trop ne passeront pas par moi ?
    Bref pour tout ça quoi.
    Après Caro m’a séduite avec son Z. Je me suis donc dit « oh c’est mieux, ce truc. J’ai juste à m’arrêter quand j’ai plus faim »….
    Hem… + 1 kg en 2 semaines !! (contre +3 en 4 mois)….

    Alors pour Z. soit il faut être très forte, soit il faut être accompagnée, parce que moi je suis naze.

    J’ai donc repris WW et ça va mieux dans ma tête… Quoi handicapée de la nourriture moi ??

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  20. AnneduSud a dit…

    Noix de cajou, amandes grillées salées, noix de macadamia ou pistaches: même combat, quand j’en mange une, je finis le bol. Une véritable addiction, et ensuite plus faim pour le reste, même pas envie du repas. Et comme je n’en ai pas à la maison, c’est toujours chez les copains donc bien obligée de faire honneur à ce qu’a préparé la maîtresse de maison…
    La seule parade: ne pas manger la première et profiter des tomates cerises!

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  21. peperuka a dit…

    Bon, le Kenya est producteur de noix de cajou.
    Vous savez comment je me suis débarrassée de mon addiction des noix de cajou??
    Nous avions loué une cabane à Mombasa pour les vacances, nous faisions la cuisine nous-même, et j’avais flashé sur un sac de 2 kilos de noix de cajou… (ça en fait beaucoup).
    Dans la journée: baignade, plage etc… et quand nous sommes revenus dans la cabane: des noix de cajou PARTOUT, mais alors PARTOUT! Une bande de singes est venu saccager la cabane parcequ’ils avaient flairé les noix de cajou, ils ont pris le sachet, l’ont ouvert avec j’imagine, beaucoup d’impatience violente, et en ont mis partout (je suis certaine qu’ils n’en ont pas mangé).
    J’ai passé 2 heures, à genoux , à déloger les noix de cajou de derrière les meubles, à les sortir des interstices, à les récupérer des abat-jours… une horreur… depuis, je n’arrive plus à en manger.
    Alors je vous envoie quelques singes mesdames messieurs??? ( je conseille la même thérapie pour les côtes d’agneau versus fourmis carnivores lors d’un camping dans la forêt, d’ailleurs!)

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  22. chocoladdict a dit…

    grâce à ces billets, je suis un peu la même thérapie et je me rends compte que j’ai vraiment un souci de comportement face à la nourriture..tu dis que le but n’est pas de te dégoûter des noix de cajou mais si tu ne manges que ça forcément tu ne vas plus en avoir autant envie..j’adore le chocolat mais je ne pourrais pas ne manger que ça toute la journée..non il me faut aussi du gras et du sucré )…bon en tous cas je ne sais pas quelles proportions tu restitues tes dialogues avec le Dr mais il doit quand même se marrer…

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  23. L'épice a dit…

    Je suis noix-de-cajou-o-phile aussi! et j’ai réussi sans souci, il y a longtemps, l’exercice du chocolat. mais bon, je suis moins choco-phile que noix-de-cajou-o-phile alors peut-être que c’est pour ça que l’exercice m’a semblé simple… je vais tenté les noix de cajou, tiens! (bizarrement, cette idée me réjouit :p)

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  24. loop of Kurland a dit…

    Indépendamment du sujet, du métier du monsieur, ou de la déculpabilisation qu’il professe, j’aime beaucoup ce bon docteur Zermati.

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  25. Nanette a dit…

    Moi aussi leyley, j’étais tombée dans ce travers, alors que j’ai encore le souvenirs d’être restée assise deux heures devant mon assiette.

    Pour mon Grand Haricot, j’ai commencé par réduire les portions et quand l’assiette était finie, on lui faisait un foin pas possible « ouaaaaaaaah t’as tout fini, c’est super, t’es le plus fort » et autres sottises de ce genre.
    Ensuite pour les choses qui passaient moins bien que les pates-patates-jambon-steack, je soignais la présentation (quand j’avais le temps hein), des yeux en ketchup, une olive pour le nez…
    P.S : les noix de cajou ça déchire…

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  26. Shakti a dit…

    bonjour,
    j’ai aussi été élevée au « finis ton assiette » pour avoir la suite.
    Avec mon fils, 3 ans, en plein dans sa phase « je contrôle le monde en contrôlant mon assiette, héhéhé », je ne l’oblige pas à finir, mais à en manger au moins une partie pour avoir droit à la suite. (à toi d’évaluer la « partie » en question).

    Puis il mange son dessert, éventuellement un bout de fromage. Et s’il nous dit qu’il a encore faim, il retourne à son assiette que nous n’avions, bien sûr, pas retirée.

    Et au final, en général, il ne reste pas grand chose dans l’assiette.

    Ce n’est pas une solution miracle, mais elle a le bon goût de fonctionner avec mon fauve.

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  27. chronophago a dit…

    qui connaît les cacahuètes au wasabi ??? ça c’est du crack, je pense que je pourais même me les faire en intra-veineuse… Les noix de Cajou sans sel, non rôties, à mon avis on croche moins. C’est l’association gras (toutes ces noix c’est quand même des oléagineux) + grosse grosse charge sodée qui doit nous détraquer le cerveau. En général avec les cacahuètes au wasabi je rajoute une couche de choses très mal : je bois + je fume.
    J’adore !

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  28. Maripol a dit…

    Trop fort la joute!
    J’ai aussi un gros problème avec les noix de cajou!!
    En manger pendant 4 jours par contre, ça m’angoisserait un peu…
    En revanche, j’avais jamais pensé à l’histoire de l’estomac poubelle. C’est très intéressant. Et sûrement particulièrement vrai.
    Perso, j’ai toujours été forcé de finir mon assiette, petite. Et j’ai beaucoup de mal avec cette pratique un peu barbare. Les fois où j’en laisse aujourd’hui se compte sur une main. Mais je me force, parce que quand on a plus faim, pu***, on a plus faim, mer**. (ça y est je me rebelle à 30 ans, wouha).
    Merci Caroline et…Dr Z.

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  29. Pmgirl a dit…

    Waouh, j’ai la même terreur de l’apero ou je ne sais jamais m’arreter (de manger et de boire d’ailleurs…)…
    Hum et les chipsters…
    Hum et les noix de macadamia…
    Hum et les cacahouetes enrobées de gras…

    En tout cas l’exercice est super interessant!!

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  30. 'tine a dit…

    Perso Maripol il m’a fallut attendre l’année de mes 40 ans… l’an dernier quoi………….. bououououou j’ai 40 ans… non je rigole parce que pour moi ça correspondra toujours à l’année d’un réveil… rien n’est gagné et cette petite piqure de rappel ce matin est salvatrice et excellente pour moi…

    Je vais me répéter toute la journée : quand on n’a plus faim on n’a plus faim ! **tain !!!

    Mon estomac, mon corps n’est pas une poubelle !!! et c’est pas parce que je finirai le plat… (parce que mon assiette c’est petit joueur quand même hein !)que ça résoudra la faim dans le monde !!!

    Comme quoi même après sa petite révolution perso les grandes habitudes reviennent au galop… en ce moment petites difficultés à gérer alors merci pour cette piqure zermatienne du matin !!!!!

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  31. Geneviève a dit…

    J’ai 52 ans alors… autour de moi, beaucoup de gens élevés dans cet esprit (Finis ton assiette sinon… pas de dessert). A la maison, c’était différent et j’ai le souvenir d’assiettes de pâtes parce que c’était la seule chose que j’aimais et je n’aimais pas les gâteaux! Maman ne nous forçait pas et maintenant, je crois que l’on aime tout ou presque mes frères et soeurs et moi…
    Mon fils aîné, à 4 ans, était devenu la bête noire d’une « dame-de-la-cantine » Quand elle attendait qu’il mange tout avant le dessert, il lui avait répondu qu’il ne mangerait pas le dessert NON PLUS… Elle a mis quelques repas à comprendre (+ mon intervention quand même)

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  32. Mellie a dit…

    Bonjour,
    Ca fait longtemps que je lis ton blog avec plaisir même si je ne commente pas.
    Je suis allée voir une psychologue dont le GROS m’a communiqué les coordonnées, et j’avoue que ça ne correspondait pas du tout à ce à quoi je m’attendais. Elle veut que je consulte un endocrinologue et un nutritionniste (je n’ai aucun problème de santé), et se propose quant à elle de me faire travailler sur mes émotions.
    Pourrais-tu me dire, ainsi que tes lecteurs qui sont suivis par des thérapeutes du GROS, si cela correspond vos premières consultations ?
    Merci pour vos réponses
    Mellie

    Répondre
  33. funambuline a dit…

    Cette théorie de « l’estomac-poubelle » m’a énormément servie.
    Depuis que je l’ai lue dans Zermatti book, j’ai commencé à jeter la fin de mes assiettes (péniblement et en me forçant parce qu' »on ne jette pas de la nourriture », ceux qui meurent de faim, tout ça tout ça) quand je m’étais trop servie (donc tout le temps) et que j’arrivais à m’arrêter avant la fin de l’assiette (rarement sauf en rationalisant).

    L’image de l’estomac-poubelle a été tellement forte après la première fois où j’ai jeté la fin de mon assiette parce que je n’avais vraiment plus faim a été salutaire, il ne m’est plus jamais arrivé de « finir au lieu de jeter ».

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  34. ML a dit…

    Leyley : plus tu forces, plus il détestera les brocolis. J’ai deux minettes, de 7 et 4 ans, qui préfèrent les brocolis aux patates vapeur, pour ne citer que cet exemple. Je ne force qu’à GOUTER, parce que ça je vois pas comment, plus tard, leur corps pourra savoir ce dont il a BESOIN s’il n’a pas sa « base de données » constituée. Mais je ne force jamais à finir. Quoi que ce soit. Et elles mangent, promis, de tout. Sauf si on les force. Chez mes parents qui sont de l’école « finis ton assiette » elle est chiantissime. A la maison aucun problème…

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  35. ML a dit…

    Je relis mon post ci dessus qu’est pas français vu que je parle de mes 2 nénettes au début, et de l’aînée seulement à la fin. Oui la chiantissime c’est que la grande. Avec qui on a un temps été « finis ton assiette » avant de lâcher l’affaire. La petite ayant bénéficié de l’expérience acquise auprès de la grande est parfaitement équilibrée dans son alimentation. Naturellement je dirais.
    Et je ne prive pas de fromage ni de dessert si elles n’ont pas mangé le plat. Et les fruits c’est à volonté même si elles ont rien bouffé.

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  36. Emma a dit…

    Bonjour à toutes,
    Je rebondis sur les enfants et la nourriture, et jamais au grand jamais je n’ai forcé ni ne forcerai ma fille de 4 ans et demi à finir son plat, que ce soit l’entrée, le plat principal ou le dessert! Elle mange déjà comme un oiseau alors si en plus je joue à ça elle va finir anorexique c’est sûr! Les enfants, on l’oublie bien souvent, ne sont pas encore « pervertis » par leurs émotions et mange naturellement, à savoir il commence quand ils ont faim et arrêtent lorsqu’ils sont rassasiés. Quand ma fille me dit « j’ai plus faim » alors qu’elle a mangé 3 petits pois, je l’écoute parce qu’elle sait mieux que moi ce que lui envoie son corps comme message. Et lorsqu’en plus elle me dit « je n’ai plus faim » alors que je lu propose le dessert, je me dis que je fais bien de pas faire de distinction entre les aliments : rien n’est « mal », tout est au même plan. J’ai décidé que dans la famille la génération « TCA » s’arrêterait à moi 😉

    Et sinon Caro, l’exercice de « jeter », je crois effectivement que c’est le plus dur… Au début je gardais les « restes » pour les proposer le soir à mon homme 😉

    Bonne journée à toutes!

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  37. funambuline a dit…

    Ah oui, et sinon, pour les noix de cajou, que j’adore, personnellement je les préfère natures (donc non salées) et en cuisine.
    Ah mon poulet au noix de cajou et brocoli,
    ah mon birchermuesli avec cranberry séchées et noix de cajou,

    Et du coup, elles sont tellement délicates ainsi que les noix de cajou salées ne m’intéressent presque plus.

    (pareil pour les cacahuètes, mais ça c’est à cause de l’urine de mâle, depuis je les regarde toujours avec suspicion, même si c’est chez des amis)

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  38. frederique-etc a dit…

    Pas évident de jeter les restes en effet ! En général, je me sers une petite portion, et si j’ai encore faim, j’en reprends.
    Ca m’évite souvent du gachis !
    POur ce qui est de forcer les enfants à manger, pas évident non plus. On a tellement envie que nos enfants soient « bien », qu’ils grandissent bien, qu’ils mangent bien … je me suis déjà surprise à obliger mon fils à finir, mais je me reprends, et je me corrige !
    C’est pas facile en tout cas, car comme beaucoup ici, j’ai grandi avec ce « finis ton assiette sinon pas de dessert ! ».
    C’est trop con de reproduire ça ! (mais c’est pas facile je répète !)

    Répondre
  39. fabienne a dit…

    ah les noix de cajou, en plat en apréo j’adore … et j’ai goûté fortuitement (oui parfaitement !!) des noix de cajou enrobées de chocolat !! dans le cadeau de noël de ma boite l’an dernier (essentiellement produits équitables …) !!
    une tuerie que j’ai avalé gloutonnement en 5 minutes !!!

    Merci Monsieur Z. je choque souvent quand je jette certains aliments restants, parce que personne n’en mange et que ça ne se gardera pas forcément. je préfère jeter que gloutonner ! je garde l’image de la « poubelle-estomac »
    merci pour ces retours de zermatage !!

    c’est très enrichissant !

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  40. Valérie a dit…

    ah les noix de Cajou !! J’adooore !!
    et je suis comme Julie La griotte : j’ai acheté le livre du Dr Z, tes compte-rendus Caroline me faisaient trop envie de suivre cette nouvelle façon de manger, de vivre. Bien m’en a pris … + 6 kilos en 2 /3 semaines. Forcément, je mangeais ce dont j’avais envie quand j’avais faim. Et puis, il dit bien qu’il ne faut pas culpabiliser, écouter son corps.
    Donc soit je n’ai rien compris, soit mon corps me parle beaucoup trop.

    J’en profite pour dire que moi aussi, j’ai fait un mail au secrétariat du GROS mais je n’ai pas eu de réponse pour avoir un médecin comme le Dr Z. près de chez moi, ou du boulot.

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  41. Clapotis a dit…

    Pire que les noix de cajou pour moi : les pistaches, surtout quand elles viennent d’Iran, c’est à mourir !

    Je finis toujours mon assiette, mais pour ça, je ne m’en sers que ce que je vais manger. mais il m’arrive de jeter un quignon de pain, un reste de pâtes ou une vieille tranche de jambon. Mais ça ne me plaît pas. Petite fille de la campagne, éduquée dans « on ne jette pas, on ne gaspille pas, on ne joue pas avec la nourriture », ça me fait un peu mal. Et je ne le fais pas quand il y a ma mère… hum – no coment

    Pour ma fille (2 ans), si elle ne veut pas finir son assiette, je ne la force pas, mais alors interdiction de se précipiter ensuite sur le fromage ou les yaourts : si elle ne finit pas OK, c’est qu’elle n’a plus faim, donc aucun second choix par la suite, histoire de me rassurer qu’elle a assez mangé. Je sais qu’elle n’est pas en manque, donc je ne m’affole pas. Hier soir, elle n’a pas voulu goûter à la soupe (qu’elle aime généralement), je lui ai servi une quantité normale de pâtes ensuite, je n’ai pas compensé en quantité.

    C’est difficile de se défaire d’habitudes alimentaires. Je sais que certaines des miennes viennent de mes grands-parents, si eux-mêmes les tiraient de leurs grands-parents, je passe à ma fille des valeurs qui ont 4 générations. J’essaie cependant de ne conserver que celles avec lesquelles je suis le plus consciemment d’accord.

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  42. Pretty Woman a dit…

    Plutôt que des mails, je te conseille de téléphoner au secrétariat du GROS. C’est ce que j’ai fait, j’ai trouvé une thérapeute à proximité de chez moi et j’en suis bien contente même si je n’en suis qu’au début.

    En plus la secrétaire que j’ai eue est très sympa. Ils doivent être inondés de mails, peut-être qu’ils n’ont pas le temps de répondre.

    J’espère qu’il y aura quelqu’un par chez toi.

    Biz

    Répondre
  43. Pretty woman a dit…

    Bonjour Mellie,

    La thérapeute du GROS que je vais voir est nutritionniste et spécialisée dans les comportements alimentaires. Je l’ai vu déjà trois fois et à aucun moment elle n’a « mis en place » un régime. Pour le moment, nous parlons de mes émotions et de mon ressenti par rapport à ce que je mange. Bien sûr, elle lit la composition de mon repas (j’ai un cahier où je note tout) mais elle m’a surtout demandé de rajouter une colonne « émotion-ressenti » et c’est surtout celle-là qui l’intéresse.
    J’ai déjà sur certains points beaucoup progressé mais il reste du chemin.
    Pour répondre à certaines qui ont pris du poids en faisant « Zermati » seules, moi aussi j’ai commencé seule et j’ai grossi parce que forcément, on mange ce qu’on aime en se disant « je ne grossirai pas puisque je mange ça avec faim et que je vais m’arrêter quand je n’aurai plus faim » sauf qu’au début, on ne connaît pas son seuil de satiété et on va bien souvent au delà…
    Donc pas de panique.
    Pour en revenir à Mellie, je crois que c’est tout à fait normal la façon dont cette (ou ce..) psychologue fonctionne ; en ce qui me concerne, la nutritionniste m’a demandé de débuter une psychothérapie et a diagnostiqué dès le 1er entretien une forte dépression que je soupçonnais mais dont je faisais fi… « moi, déprimée… laissez moi rire ! » et puis en fait !! Maintenant traitement et suivi font leur chemin et j’en attends beaucoup de « mieux » pour moi.
    Biz

    Répondre
  44. Roxane a dit…

    Dans le genre de trucs à jeter absolument aussi, ce sont les restes des assiettes des enfants. Une fois que j’ai compris ça, je me suis épargnée plusiseurs kilos par an. Ils n’en veulent plus? Eh bien moi non plus. Voilà. Bien dit, l’image du « je ne suis pas une poubelle ». A méditer très fort je pense.

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  45. Shakti a dit…

    J’ai oublié de dire que la seule vraie obligation de mon fiston est de goûter au moins un morceau de ce qui lui est servi.
    Ce que j’ai écrit plus haut fonctionne évidemment dans le cas où il aime ce qu’il mange.

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  46. Lola a dit…

    Mwell, il y a quand même des enfants qui ne veulent rien du plat principal pour ne se nourrir que de desserts. Mon fils de 4 ans est comme ça. Alors s’il me dit qu’il n’a plus faim, je l’écoute, mais plus faim au milieu du plat de légumes, ça veut dire plus faim. Donc pas de dessert derrière. Parce qu’au début, je lui faisais confiance et j’ai remarqué que petit à petit, il sautait le plat pour aller direct aux trucs sucrés (yaourts, gâteaux, glaces & co) et contrairement à Caro dans son expérience chocolat, il ne s’est pas arrêté de lui-même. Il n’y a que sur les fruits que je laisse filer (certainement un endoctrinement externe comme quoi les fruits, c’est bon pour la santé 🙂 ).

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  47. Midlifegirl a dit…

    Pour les problèmes de restes qu’on ne veut pas jeter, l’idéal est un chien! Comme ça pas de culpabilité. (Ou alors un cochon !!)

    C vrai que nos parents, pour beaucoup, ont cruellement manqué de nourriture et nous ont élevés à coup de pense aux petits africains, nous pendant la guerre…..

    Moi je ne force pas mes enfants à finir leur assiette mais dans ce cas ils n’ont pas de dessert (puisqu’ils n’ont plus faim). Je ne leur fais pas de plat qu’ils détestent, je leur fais de temps en temps des trucs qu’ils n’adorent pas (en même temps sur 3 enfants, qui n’ont même pas les mêmes goûts!!!!!! difficile de faire que ce qu’ils aiment, varié et équilibré), bref, qd ils n’adorent pas, ils en prennent juste un peu et doivent le manger sinon c’est qu’ils n’ont pas faim.

    Moi aussi je préfèrerai parfois me faire un repas de rocher Suchard, on a tous des trucs comme ça non? Mais je me raisonne. Et les enfants peuvent apprendre à faire pareil.

    Au fait j’ai remarqué, avec les enfants, que si je fais un dessert qu’ils aiment, genre la galette le we dernier, et qu’ils savent qu’il y a ce dessert, ben ils râlent pour manger leur assiette (même un truc qu’ils aiment). Pê pcq ils ont hâte d’avoir la galette?? Donc pê que si on leur dit « en dessert c’est poireaux », ils mangent leurs brocolis?

    Répondre
  48. Laurence de Bruxelles a dit…

    Moi aussi, l’impossibiilté de jeter de la nourriture, je connais ! Je pense que ce sera même le point le plus difficile de l’exercice. Mais… La réflexion de Caro comme quoi, se forcer à manger les restes, c’est se considérer comme une poubelle, en fait, c’est tellement évident !
    Afin d’éviter de manger « par portion » (une assiette, un (ou plusieurs) biscuits, un fruit entier (même si je n’en ai plus envie)), ma nutritioniste m’a conseillé de me servir des portions volontairement trop petites, afin de m’obliger à me resservir, et cette fois uniquement de ce qu’il me faut.

    Ah, le chemin du Zermatage est pavé d’embuches, mais qu’est-ce qu’il m’apporte ! Pour moi, les deux enseignements les plus importants sont les suivants:
    1. Quand on a faim, ce que l’on mange est tellement meilleur (et son corrolaire: dès qu’on a plus faim, c’est beaucoup moins bon) et
    2. le fait que tous les aliments soient autorisés à quasiment stoppé les compulsions chez moi: puisque je peux me permettre cet aliment quand je veux, pourquoi est-ce que j’en abuserais ? En cas de compulsion, le fait de me dire que ce n’est pas grave, que je compenserai plus tard en mangeant moins m’aide énormément, et même permet d’arrêter la compulsion (au lieu de me dire: tu as craqué, la journée est foutue, alors foutue pour foutue, mange !

    D’ailleurs, pour fêter ça, ce midi, j’ai déjeuné de noix de cajoux et de madeleines… Miam… Je pense que j’ai mangé environ 30g de noix et 4 madeleines, ce qui n’est pas énorme quand on pense qu’il y a trois mois, si je m’étais permis ça, j’aurais certainement fini les paquets !

    Merci Caro de nous offrir cet espace d’expression… C’est tellement plus facile quand on sait que d’autres sont dans le même cas… Je dois bien avouer que jusqu’ici, j’avais tellement honte de ma manière de manger que je pensais un peu stupidement que je devais être la seule…

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  49. Valérie de Rennes a dit…

    J’ai pas tout lu les comms mais l’idée de manger des noix de cajou en exclusif pendant 4 jours me laisse… sans voix !

    Et l’idée aussi de « je ne suis pas une poubelle », j’aime bien, je vais m’en faire un mantra !!!

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  50. nath a dit…

    Aaaah… je comprends trop pour les noix de cajou ! C’est même pire que les pistaches, c’est dire. Les anglais disent que ce genre d’aliments sont « moreish », je trouve que le terme est bien trouvé : on en veut toujours plus…
    Pour ce qui est de jeter le reste du contenu des assiettes, je suis d’accord, il vaut mieux le faire plutôt que de se prendre pour des poubelles, ceci dit je suis un (tout petit) peu attachée au concept « la nourriture est une chose précieuse, évitons de la jeter », donc le secret est peut-être surtout de ne pas trop se servir (idem pour les enfants, surtout pour les enfants d’ailleurs – je fais tjs l’erreur de leur en donner trop…).
    Voilà ma résolution pour 2010 : arrêter de faire à manger pour 8 alors qu’on n’est que 4… 😉

    PS: je le trouve très fort, ce docteur Z…!

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  51. Estel* a dit…

    Roxanne, ton commentaire me fait l’effet d’un électrochoc o_O
    Je crois que je vais commencer par là, ça ira de suite bcp mieux…

    J’ai fait appel à une thérapeute du gros il y a qq années, c’était bien tant que je le faisais, je n’avais pas perdu ni pris de poids, mais j’étais franchement sereine ds mon alimentation. Et puis j’ai eu mes enfants, et j’ai été tellement malade pendant ma grossesse que ça fait 5 ans que je rattrape, j’ai l’impression…

    Caroline, te lire me donne envie de retourner voir ce médecin, rien que pour ça, merci !

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  52. Nathalie a dit…

    très intéressants, tous ces billets… Même moi qui suis tout à fait satisfaite de mon poids, ça me fait réfélchir à mon comportement.

    J’ai râté quelques étapes donc ma question a peut-être déjà été posée, mais que pense le docteur Zermati de ces compte-rendus ? Il les lit ? Vous en parlez ? est-ce qu’il est content, indifférent, septique ? Ca ne le gêne pas qu’un patient parle de lui, alors que lui ne peut pas le faire aussi complètement dans l’autre sens ?

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  53. midlifegirl a dit…

    Oui je suis d’accord avec toi (et je les comprend d’ailleurs) mais s’ils ont bien faim, ils en mangent 3 parts, tandis que s’il ont eu une soupe avant (ils aiment ça, je vous rassure) ils apprécient une part et s’arrêtent là. Non?

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  54. Shyze a dit…

    Évidemment ça pose un problème dans le cas des goût des enfants… la carotte du dessert est un bon plan pour leur faire avaler ce qu’ils ne veulent pas non pas parce qu’ils n’ont plus faim mais parce que ça leur paraît peu ragoûtant. Je n’ai pas d’enfant et je n’ai aucune idée de comment résoudre ce problème. Chez nous on devait finir l’assiette, j’ai continué dans cette optique et je suis aujourd’hui en surpoids, je n’arrive pas à jeter. J’ai fait quelques progrès dernièrement (grâce à ce blog) mais c’est loin d’être résolu.

    Mais d’ailleurs, les enfants reconnaissent-ils la « sensation de sasiété »? Je pense peu probable qu’ils arrivent à prendre assez de recul pour arrêter de manger quand ils n’ont plus faim, le tout sans zapper les assiettes de légumes sous ce prétexte fallacieux. Je ne dis pas que certains n’y arrivent pas, mais les enfants que j’ai vu manger fort peu sans être forcés, ça ne s’est pas bien fini. Je ne veux généraliser ni dans un sens ni dans l’autre mais bon… un juste milieu. Rien n’est simple ma brave dame. =/

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  55. Emma a dit…

    La galette, c’est un mois par an, je trouve pas si grave qu’ils en fassent carrément un repas une fois par an 😉 Mais je suis une « zermateuse » irrécupérable, je te rassure! Ce que je voulais dire c’est que souvent, rendre certains aliments obligatoires (même s’ils aiment ça!) est parfois contre-productifs à long terme. Et sincèrement si tu expliques à tes enfants que c’est « jour de fête » et qu’ils peuvent commencer par le dessert s’ils veulent aujourd’hui, je pense que ça ne leur portera pas préjudice! Il mangeront de la soupe au repas suivant!

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  56. Emma a dit…

    La sensation de satiété est justement une sensation très naturelle pour ceux qui n’ont jamais été pervertis par des croyances/des régimes/des traumatismes émotionnels etc! C’est donc très naturel chez les enfants! Nous avons besoin de prendre du recul pour ressentir la satiété parce que nous sommes DETRAQUEES, un point c’est tout! Mais on ne devrait même pas avoir ce genre de conversation si on était « normales » LOL

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  57. La Cuiller En Bois a dit…

    Je n’ai jamais pu obliger ou même demander à mes filles de finir leur assiettes.

    Enfant, tous les dimanches d’hiver c’était soit endives braisées soit choux de Bruxelles.
    Je n’en voulais pas, faisais des crises de larmes.
    Solution de mon père : la tête sous le robinet d’eau froide
    Jusqu’au jour ou le toubib lui a dit qu’une de ces 4, je risquais de lui claquer dans les doigts….
    C’était les méthodes d’alors, mon père n’était pas spécialement un tortionnaire !

    Je n’ai JAMAIS pu manger ces deux légumes (sauf dernièrement ou j’ai fait un repas avec ma soeur et ma mère avec ces ingrédients pour dépasser ce stade) mais bon, je n’en mangerai plus car je n’ai aucun plaisir à le faire et les séances salles de bain me reviennent automatiquement à l’esprit.

    J’ai donc été dans l’incapacité physique de forcer mes filles en quoi que ce soit sur ce terrain.
    Mon mari prenait la relève : Goûtes avant de dire « je n’aime » pas. si tu n’aimes pas, on passe effectivement à autre chose.

    Moi ? un problème avec la nourriture ? Vous croyez ?

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  58. midlifegirl a dit…

    Oui bien sur. Ca nous arrive de faire un repas crêpes (et crois moi à 13 ans, un repas crêpes c’est 10/12 crêpes au bas mot, et au nutella, pas à la roquette!) Je prenais l’ex de la galette car ct le we dernier mais c’est valable pour les fois où je fais un dessert. Je pense que c’est juste qu’ils sont impatients de le manger.

    Pour moi de toute façon, la seule chose que je trouve importante c’est de manger de tout et d’être ouvert à goûter.

    Shyze, je pense que les enfants connaissent la sensation de satiété naturellement. c’est flagrant avec un bébé allaité déjà. Ensuite, moi à chaque fois que j’ai voulu (bêtement) forcer un enfant à manger, il a… vomi!!! Comme ça au moins c’est clair quand ils disent j’ai pas faim, c’est qu’ils n’ont pas faim (donc pas non plus pour une danette, on est d’accord!).
    Je pense que les dérèglements alimentaires arrivent plutôt vers l’adolescence en général non?

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  59. Shyze a dit…

    Je crois que je ne suis pas d’accord avec toi en fait. Je m’occupe de pas mal de mioches, avec un éventail dans ma famille même assez représentatif. Genre des parents qui laissent manger leurs enfants comme ils veulent, sans observer le sacro saint 3 repas par jours, sans histoires de régime, sans croyances particulières. Mes petits cousins à l’époque avaient 3-5 ans. Ben je peux te dire qu’ils mangeaient n’im-por-te comment, des bonbons avant et après le repas, d’autres prenaient des doses monstrueuses de bouffe et ce bien au dessus de leurs besoins, etc. Alors peut-être sentent-ils la satiété. Mais croire qu’ils vont arrêter de manger parce qu’ils n’ont plus faim dans la mesure ou EUX ne sont pas détraqués (et la gourmandise, car ici il ne s’agit que de cela, c’est être détraqué? LOL en effet!), je sais pas, je suis perplexe. Le « c’est normal on est détraquées » a un peu bon dos.

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  60. Shyze a dit…

    Je ne sais pas, ma mère me disait souvent que je continuais à téter par plaisir parce que j’étais bien dans ses bras. Après c’est peut-être elle qui délire, tu penses bien que je n’en sais rien, c’était peut-être juste dans sa tête. ^^ Mais je sais que moi par gourmandise gamine je mangeais trop, sans que ce soit la faute de régimes, de croyances ou dieu sait quoi. Non, c’était moi le « problème ».

    Pour les ado, je réfute la généralité – ma petite cousine, 8 ans, obèse, mon autre cousine plus jeune déjà, était déjà en surpoid à 5 ans (maintenant je crois que c’est pire que tout). Ils se bourrent comme des goinfres, ils ne vomissent pas, eux… Après je ne sais pas, je pense que ça dépend fort des enfants et de l’éducation. Mais tomber dans l’excès « je ne force mes enfants à rien, car j’ai été traum’/j’ai eu des TCA/ ect etc », ça peut se révéler dangereux aussi, j’en ai eu pas mal d’exemple. Mais je réitère, ce n’est pas un terrain facile quoi qu’il en soit et chacun s’arrange avec son vécu et ses principes.

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  61. Emma a dit…

    Je suis d’accord avec toi : l’allaitement est le plus bel exemple de perception des sensations alimentaire! Comme quoi c’est inné chez choses là, c’est après que ça se gâte (ou pas pour les chanceux 😉
    Pour le reste, amen aussi 😉

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  62. Emma a dit…

    Du plus loin que je me souvienne, je me suis mise à manger sans faim et sans fin à partir du moment où mes parents m’ont mise au régime à 8ans. CQFD. J’ai été élevé dans un environnement « il faut manger ci et pas ça », très diététiquement correct. J’étais gourmande certes, j’étais un peu enrobée mais je reste persuadée que m’envoyer voir un comportementaliste aurait été plus judicieux que voir une diététicienne.
    D’autre part, tu sembles citer beaucoup d’enfants de ta famille qui ont des problèmes de poids… Plus que chez les enfants, le problème puisqu’il est commun à beaucoup ne viendrait’il pas de l’éducation?
    De mon côté, je pense vraiment que la façon dont j’élève ma fille sur le plan alimentaire lui correspond. Elle mange très peu alors pour le coup je ne fais que des choses qu’elle aime et je ne la force jamais. Mais c’est vrai que dans le cas d’un enfant gourmand peut-être devrais-je changer mon fusil d’épaule…

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  63. midlifegirl a dit…

    Non Shyze ta maman a raison, c la tétée plaisir. je t’assure que qd tu allaites ton bébé (enfin qd ça se passe bien et tout et tout) tu le vois téter goulument un petit moment, puis d’un coup il rejette la tête en arrière dans un mouvement limite d’extase puis après il revient tétouiller, machonner, même parfois il met la main sur le sein, il lâche , il te regarde, il retête… Là c’est sur il n’a plus faim, il est juste bien.

    Pour le reste, je ne sais. Je suis effarée qd je vois des expériences comme celle de la cuiller en bois. Je ne peux pas imaginer faire ça à mes enfants.
    Les miens, honnêtement s’arrêtent très naturellement de manger, même un truc qu’ils ultradorent (comme ils disent), quand c’est assez, c’est assez. Ils gèrent pas mal, je pense mais il y a quand même des règles qui sont sensés les guider un peu…
    oups je dois aller les chercher
    Intéressant ce sujet.

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  64. Emma a dit…

    Et je rajoute que la gourmandise ne fait sûrement pas que quelqu’un « se goinfre » car les gourmands aiment avoir du plaisir. Les goinfres se remplissent jusqu’à avoir envie de vomir et là le problème est dans la tête, forcément.

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  65. Shyze a dit…

    Je suis d’accord qu’à partir du moment où on met bêtement un môme au régime, ça risque de mal se passer pour lui. Mais il ne faut pas en faire inversement une généralité CQFD du genre « si les gosses grossissent c’est que les parents les ont mis au régime, les ont traumatisés d’une façon x ou y, ou à causes d’autres croyances ». Mes TCA à moi n’ont pas commencés avec un régime, et j’étais dans un contexte alimentaire tout ce qu’il y a de plus normal, manger raisonnablement mais pas trop, bref, une grande diversité alimentaire. Un milieu parfait, quand je le regarde d’à présent. Et pourtant… y’a bien un truc qui n’est pas allé.
    Le problème des enfants de ma famille que je cite, c’est qu’ils ont des éducations très différentes (ce n’est pas la même branche). Ça va du laxisme au sévère, en passant par un couple a priori normal. (même si le mot ne veut rien dire) Alors je ne sais pas trop d’où tout ce souk sort. Ils sont gourmands ET ils se goinfrent – je n’ai pas dit que c’était lié (heureusement!), mais dans les cas auxquels je pense, c’est se farcir des paquets entiers de saloperies, et pas dans le but de vomir (bon sang, à 5 ans, ce serait triste).
    Après loin de moi l’idée de critiquer la façon de nourrir ta fille (j’ai relu les commentaires après), si elle mange peu c’est sans doute en effet une raison physique plus que psychologique. Le seul problème que je peux voir là-dedans et dont je parlais vite fait ce sont les carences que ça peut entraîner, mais tu as l’air assez attentive pour y pallier, donc ça ne pose sûrement aucun problème.
    Mais alors ça existe vraiment les gens pas gourmands? Mère nature la truie ! u_u’

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  66. Shyze a dit…

    Je comprends mieux avec ce genre d’anecdote pourquoi autant de gens ont des problèmes alimentaires plus ou moins sérieux. Peut-être qu’à l’époque c’était normal, mais ça craint quand même sacrément…
    Au moins donc ma maman ne trippait pas toute seule, j’étais déjà du genre à « trop » téter juste pour le plaisir. je ne sais pas pourquoi, ça ne m’étonne pas plus que ça en fait. ^^

    Bon, puis je vais arrêter de flooder les commentaires hein, on ne voit que moi. 😛

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  67. Emma a dit…

    Ta dernière phrase m’a fait rire 😉 Bah oui, ma fille n’est pas gourmande! Il y a des trucs qu’elle adore, des trucs sucrés de préférence (et les chips aussi 😉 genre les oeufs kinder ou les petits nounours gélifiés, mais d’elle même quand elle n’a plus faim elle s’arrête! Oui, oui, moi aussi au début ça m’a épatée! Et ensuite je me suis dit que « la vérité était peut-être là » 😉
    Effectivement, comme tu le dis chacun son vécu chacun son histoire…
    Sans rancune et ravie de cette discussion!

    Répondre
  68. Catherine a dit…

    Le nombre de fois où j’ai considéré mon estomac comme une poubelle……. Voilà une petite phrase qui va me marquer je pense autant que celle du tabacologue (???) qui m’avait dit « la cigarette la plus facile à refuser c’est la première » ça fait 32 ans que j’ai arrêté de fumer.
    Il me plait bien ce Dr Z, dommage qu’il n’officie qu’à Paris.

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  69. vacuité libre a dit…

    Je me permets de squatter encore une fois les commentaires pour informer tous ceux qui ont envoyé un mail au Gros pour avoir des coordonnées de praticiens :
    il faut leur écrire à l’adresse suivante : association point gros arobase wanadoo point fr (et non pas à l’adresse « gros arobase gros point org », je pense qu’elle n’est jamais consultée !).
    Bien sûr sinon on peut leur téléphoner et ça marche aussi…
    Bonne soirée !

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  70. Whist a dit…

    Je suis d’accord avec la théorie de l’estomac poubelle, d’ailleurs petite je disais souvent à ma mère « mais maman si j’ai pas envie de le manger c’est gâché si je le mange! » mais c’est pas pour autant qu’il faut jeter les restes… Les tupperwares c’est un bon compromis non?

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  71. Niña a dit…

    Vos histoires d’enfants qui arrêtent de manger d’eux-mêmes m’épatent. Dans ma famille, pas de minces, mais pas de gros non plus. Et bien je peux vous assurer que mes frères et moi, on n’avait pas de fond. Il fallait nous forcer à manger des légumes (on n’en aimait aucun) et nous rationner le pain et le fromage, sinon on faisait un massacre…
    Et je me rappelle assez bien de la première fois où j’ai eu l’impression de satiété. Et je suis sûre que j’étais au collège (6e -5e je pense). Je vous jure que ça m’a fait bizarre de pas pouvoir continuer à m’enfiler du dessert après le monstrueux repas de famille… Jusqu’à ce moment-là, j’étais un puits sans fond qu’il fallait bien contrôler d’une manière ou d’une autre !

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  72. didi a dit…

    Je ne poste jamais ici, mais en tant qu’addict aux noix de cajou (je suis en train d’en manger là tout de suite en fait, j’en ai acheté une boîte après avoir vu cet article tout à l’heure… je suis faible!) je me devais d’être présente à l’appel.

    Mais c’est surtout ce post de Roxane sur la maman-poubelle qui m’interpelle, je suis on ne peut plus d’accord, j’ai tellement vu ma mère finir tous les restes alors qu’elle n’avait plus faim (aujourd’hui elle stocke tous les restes dans le frigo), j’ai toujours trouvé ça choquant qu’elle se considère comme la « poubelle de table »!

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  73. Micheline a dit…

    C’est malin, j’y ai pensé tout l’après-midi.

    Je te recommande également le cadeau de belle-maman pour Noel, la balance qui calcule ton pourcentage de graisse, de muscle et d’eau. Ca a bien cassé l’ambiance après 2 semaines de foie gras et autres délicatesses.

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  74. Monia a dit…

    (je précise que je répondais à Coconut qui cherche un médecin du GROS sur Montpellier, je ne sais pas si elle est du GROS, mais je sais qu’elle est tout à fait dans cette démarche, je la vois depuis plusieurs années)

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  75. arwen a dit…

    j’ai commencé ma thérapie avec un médecin adepte de la méthode mais bien sûr qui ne procède pas pour le moment tout à fait de la même manière donc à voir….

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  76. Laurence a dit…

    Merci pour ce post.
    La phrase « Continuer à manger un aliment alors qu’on a plus faim, c’est ni plus ni moins considérer son estomac comme une poubelle » me parle beaucoup, à moi qui ai été élevée par une mère qui avait des principes stricts sur le sujet, à savoir « on ne jette pas de nourriture ».

    Je me suis empressée de lui faire suivre ton article d’ailleurs…

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  77. lautreviolette a dit…

    mais pour ne pas jeter de nourriture sans se goinfrer, il suffit de moins remplir les assiettes? non? je pense surtout aux enfants.
    En mettre très peu dans leur assiette pour qu’ils goûtent sans être découragés d’avance par la quantité, et il est toujours temps de se resservir ensuite. Il me semble.
    là je ne parle pas des adultes qui ont un problème d’alimentation bien ancré (d’après ce que je lis ici, Zermati m’a l’air vraiment bien), mais pour les jeunes enfants découvrir avec juste une cuillère (au hasard…d’épinard) ça peut peut-être éviter quelques drames éprouvants pour les parents!
    je dis bien: peut être!!!!!

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  78. marlène a dit…

    Remplace « noix de cajou » par « curly », c’est pareil pour moi…Les curly, c’est carrément une drogue et attention, je suis une puriste du curly, on ne me refile ni les sous marque pourries ni les curly aromatisés ! Je déconne pas avec le curly, moi…

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  79. coconuth a dit…

    Tu as raison, je vais suivre ton conseil. Je vais les appeler. De toutes façons, je n’ai plus le choix, je suis aux haricots verts bouillis et je pleure beaucoup…

    MErci!

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  80. Maïpi a dit…

    au lieu de les jeter à la poubelle, mets-les dans un récipient qui casse pas et je te file mon adresse postale…
    non ? tu veux pas ?
    t’es pas sympa de pas partager, pffff

    bisous et merci pour tes billets Z, tu ne peux savoir à quel point je les savoure (surement d’autant plus que je n’ai pas de Z ou assimilé Z près de chez moi, mille hélas)

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  81. sophie202 a dit…

    shyze le Docteur Apfeldorfer donne quelque piste pour l’apprentissage du bien manger aux enfants dans son livre « manger en paix » qui est tout à fait complémentaire de celui du Dr Z.

    Il aborde beaucoup plus les aspect psy du mal manger, notemment pour moi la révélation fut la notion de personalité hyper ampathique

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  82. Lil a dit…

    n’essaye(z) jamais les Brazil Nut, c’est pire!
    je crois que c’est Noix d’Amazonie en version française, j’ai découvert ça en Angleterre, pays du vice culinaire!

    Sinon, je ne suis pas convaincue que cette méthode fonctionnerait avec moi, je pense être capable d’avaler une quantité astronomique de biscuits d’apéritif sans être dégoûtée, sans avoir faim non plus, d’ailleurs!
    avec pour effet secondaire, d’encourager la tendance acnéique de ma peau, qui n’a toujours pas envie d’être adulte, elle non plus…

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  83. mary a dit…

    Si tu pouvais me dire dans quel poubelle tu les jette !!! ou tu les poses a coté je préfère !!

    Car moi les noix de cajou ,j’en achète pas ,c’est trop bon ,trop petit les paquets ,et les autres en mangent trop !!!

    Bonne soirée ,et bon apéro !!

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  84. Roxane a dit…

    Moi aussi je dis non au dessert s’ils s’arrêtent au milieu du plat (portions adaptées) pour cause de « j’ai plus faim » (spécialité du gamin de presque 5 ans, comme quoi…). Donc je leur fais faire la différence entre la faim et l’envie de manger. Si plus faim, on garde le dessert pour le goûter mon bonhomme, il va pas partir tout seul! Et obligation de goûter au moins, avant de dire « j’aime pas ».

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  85. clémence a dit…

    Waouh! bon courage! parce que rien que d’avoir vu ton image j’ai le bidon retourné, alors avant chaque repas…
    par contre l’image de l’estomac-poubelle, je crois que ça marque! merci de l’avoir partagé avec nous..

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  86. M. a dit…

    Personnellement, je fais toujours mes repas en grande quantité ( même si c’est pour moi toute seule ), je me sers une assiette pas trop trop remplie, si j’ai encore faim, je me ressers, et sinon je garde les restes dans un tupperware. Bu le prix de la nourriture et la crise et blabla, je trouve ca extrêmement culpabilisant de mettre des restes à la poubelle. Après faut se dire qu’il faudra manger la même chose deux ou trois jours de suite, selon les quantités faites et la faim au moment du repas. Je dois avouer que parfois, mes pâtes finissent aux ordures – soit parce que j’en ai marre des pâtes, soit parce qu’elles n’étaient pas exceptionnellement bonnes et que je n’ai pas envie de manger les restes le lendemain ou le soir même.

    Sinon j’ai acheté le livre de Zermati, je vais voir ce que ca donne !

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  87. mario a dit…

    Bonjour,

    Offre spécial !

    Je met en vente de noix de cajou en quantité et en qualité à moindre coût.
    Je suis disposé à fournir jusqu’à 15.000 Tonnes de noix de cajou depuis le Bénin.
    La tonne est à 611€ ou 400.205 XOF.
    Pour plus de détail, vous pouvez me contacter directement par tel ou par mail.

    Email : mariojosedomingos@gmail.com

    Tel : 00229 66 62 64 17 ou +229 66 62 64 17

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