Tu sais c’est pas si facile…

Ordi
Parfois, souvent, dans les commentaires ou même dans la vraie vie, on me pose cette question: "mais comment fais-tu, pour tout gérer, ta vie de famille, ton boulot, ton blog, ton mari, ta carrière de photographe ?"

Si la plupart du temps, je ne vais pas vous mentir, ce type de remarque me flatte énormément – euphémisme -, je me sens parfois un peu gênée.

Parce qu'au risque de briser un mythe, la vérité, c'est que je gère… mal.

J'entends par là que non, le temps n'est pas extensible, non je n'ai pas le don d'ubiquité et re et triple non, je ne suis pas particulièrement bien organisée, du genre à faire des rétroplanning ou des cahier avec des codes couleurs pour les choses urgentes à faire. Au contraire de ma copine Mimi, pour moi l'incarnation de la femme organisée, j'entends.

Alors quoi ?

Alors il y a des arbitrages. Et ça me coûte de l'admettre, mais forcément, certains souffrent de ces arbitrages. Les premiers, ce sont mes enfants. Que je vois peu et souvent mal. Comme un tas de mères qui travaillent, hein, attention, ce billet n'est pas un mur virtuel de lamentations, juste une nécessaire mise au point.

Donc, mes enfants ne sont pas, au quotidien, toujours ma priorité. (attention, la phrase précédente n'est pas hyper facile à écrire pour moi et devrait me coûter quelques heures chez un professionnel). J'en veux pour exemple cette fameuse journée ministérielle (pendant laquelle je n'ai pas renversé de coca sur quelque maroquin qui soit, merci au passage de vous en être inquiétés). Ce même jour, ma fille avait une sortie de classe, LA sortie de l'année, à laquelle elle m'avait supplié de venir. Même que si je ne venais pas, on serait obligé d'annuler ladite journée, en raison d'un nombre insuffisant de parents accompagnateurs.

Pour accéder à cette demande, il aurait fallu poser une journée de congés – qui se font rares à cette époque de l'année – ou pire, simuler une gastro ou que sais-je pour pouvoir m'absenter.

Au final, j'ai opté pour le départ à 5h45 en avion, alors que je déteste 1) me lever à l'aube, 2) prendre l'avion. Pourquoi ? Parce qu'en ce moment, situation critique au niveau du boulot de l'homme oblige, je n'ai pas vraiment intérêt à me distinguer pour cause d'excès de maternité. Mais aussi, soyons honnête, parce que ce type de déplacement est excitant, qu'il s'annonçait intéressant et que dans le métier que j'exerce, c'est le genre d'opportunité qu'on ne refuse pas. Le pire, c'est que bien sûr, j'ai culpabilisé et même hésité. Mais qu'il y a de fortes chances que si cela se représentait, je ferais le même choix (pas super sûre de la concordance des temps s'agissant de cette dernière phrase).

Parfois, je vous rassure, c'est probablement le boulot qui pâtit. Parce que nécessairement, de temps en temps, j'arbitre dans l'autre sens. Mais je dois bien me rendre à l'évidence, c'est tout de même beaucoup plus rare.

Souvent, aussi, c'est le churros, qui râle. Parce qu'un blog, même si ce n'est pas flagrant, ça prend du temps. Et comme de 9h à 20h c'est the regular job et que de 20h à 21h30, c'est le temps du repas et du coucher des nains, il reste la tranche 22h – 23h30 environ. Un jour, je me souviens, il a eu cette phrase qui a tourné longtemps dans ma tête: "Pourquoi as-tu besoin de mettre un écran en permanence entre toi et le reste du monde ?". Est-ce besoin de préciser que ce n'était pas vraiment dénué de tout reproche ?

J'ajoute, pour couronner le tout, que je suis inapte à tout ce qui touche de près ou de loin à des tâches ménagères (prises en charge par le churros et une femme de ménage que j'ai l'immense chance de pouvoir me payer) et que je suis toujours à deux doigts d'une condamnation par le fisc, pour retards ou erreurs de paiements divers et variés.

Bref, le sens de ce billet, c'était juste de dire que selon moi, personne et surtout pas moi n'a la solution. A l'heure des bilans, quand mes enfants seront en âge de me faire des reproches – et quelque chose me dit que ça approche -, nul doute qu'ils auront de la matière. Alors, bien sûr, je saurai me défendre, argumenter, expliquer que certaines de ces choses qui leur ont volé leur maman leur ont également profité. Mais il faudra bien également admettre que oui, j'aurais pu être différente, j'aurais pu les choisir, eux, plus souvent. Et même sans attendre le jugement dernier, il ne se passe pas un jour sans que mon coeur saigne à l'idée d'être une maman à temps partiel. Il me suffit de compter le nombre d'heures que passe number three avec sa nounou et de le comparer avec mon temps de présence pour avoir envie de donner ma démission dans l'instant.

Et les soirs où je rentre plus tôt et que la même number three m'accueille avec un lapidaire "non, pas maman, veux papa…", autant vous dire que toutes ces conneries sur la qualité du temps passé qui prévaut sur la quantité, ça ne vaut pas tripette.

On pourrait penser que d'être aussi consciente de tout ça pourrait me pousser à changer. Sauf que ce n'est pas si simple, qu'on avance comme on peut, qu'on se bat contre ses angoisses à sa façon, et qu'une des miennes s'appelle le chômage. D'autres vont passer beaucoup de temps à avoir peur d'être quittées, d'autres encore à se rendre le plus disponibles possible pour leurs enfants, parce que c'est peut-être ça qui leur a manqué plus jeunes.

Moi je vis dans la terreur de perdre mon indépendance financière, c'est une névrose comme une autre, qui en vaut certaines, j'imagine. Je vis aussi dans le perpétuel besoin d'écrire ces choses là, de les partager avec une nuée d'inconnu(e)s qui sont devenu(e)s des acteurs à part entière de ma vie. Parfois, à bien y penser, je me dis que ça aussi c'est une sacrée psychose. Mais je sais aussi que c'est devenu un facteur d'équilibre et que vous, derrière votre écran, vous m'êtes indispensables.

Voilà, je ne cherche pas à me faire absoudre de mes péchés, ni à me justifier. Simplement à remettre les choses à leur place : non, je ne suis pas une sorte de femme vishnou qui aurait trouvé comment tout faire bien. Je suis comme tout un chacun, je fais des choix. Contestables et regrettables parfois, ou admirables et appréciables à d'autres moments.

Ni pire ni meilleure que vous, en somme…

131 comments sur “Tu sais c’est pas si facile…”

  1. Nine USA a dit…

    D’abord, merci de m’avoir mis la chanson femme libérée dans la tête alors que je vais aller me coucher ;-).
    Ensuite, je sens que je vais relire ce billet plusieurs fois pour nourrir mes propres réflexions. Parce que j’ai un style de vie exactement à l’opposé du tien (mère au foyer) mais certains questionnements (notamment sur le fait de mettre un écran entre moi et le monde) qui m’interpellent drôlement.
    Enfin, quoique nous fassions nos enfants trouveront quelque chose à nous reprocher 🙂 Je te remercie en tout cas de partager tes doutes et tes tiraillements, de nous dire que ce n’est pas si aisé que cela en a l’air.

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  2. kkarine11 a dit…

    C’est sûr, il y a toujours des choix à faire. J’ai élevé seule ma fille pendant quelques années et pour les choix, certains s’imposèrent dans l’urgence d’une situation financière et les reproche sont arrivés après. C’est toujours difficile.
    Et puis il y a les choix de survie, pour soi. Ceux là, en y regardant de plus près leur profite aussi,par rayonnance, même si cela ne se voit pas au 1er coup d’oeil.
    De toute façon, on passe son temps à se triturer les méninges et à se dire qu’on pourrait faire mieux…

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  3. Alice a dit…

    Voilà, on est toutes pareil, on fait ce qu’on peut.
    Pour le coup, je ne suis pas originale mais j’ai le mérite d’avoir le discours de professionnels!
    Bonne et heureuse journée:
    PS: et les week-ends, c’est femme fatale et maman 24/24? non?

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  4. Une Caroline qui est encore ronde elle ! a dit…

    Bonjour Caroline,

    Merci merci merci pour ce début de journée qui m’incite à « faire comme je le sens ».
    Et ce que je sens, eh bien oui, c’est ce qui finira toujours par faire du bien à mon entourage, si moi j’en suis épanouie.
    Ben ça j’t’le dis, pour la minute philosophie du matin, c’est pas chagrin !
    Bonne journée !

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  5. Nathaly a dit…

    L’essentiel, c’est peut-être aussi d’en être consciente. Nous ne sommes pas de super women, n’avons pas d’assistantes et autres super nanny à demeure !
    La crise d’adolescence on y a droit (mon ainée est en plein dedans…et j’en meure pas !) tu y auras droit, même si tu avais privilégié LA sortie scolaire ! ;o)
    Merci « d’avouer » ;o) que tu es comme nous ! Je crois que ce billet me fait vraiment du bien !
    Ha oui, un dernier truc ! Faut arrêter de culpabiliser ! J’ai arrêté, ça va nettement mieux ! Bisous Wonderwoman !

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  6. Sophissime a dit…

    Je pense que les reproches n’arrivent que si on n’est pas super droites dans nos bottes… Etant championne du Grand Sud de la culpabilité, c’est toujours lorsque mon ventre se serre à l’idée de rater un évènement de la vie de mes filles, qu’elles me le reprochent. LA rare fois où je me sens super légitime à privilégier autre chose, elles ne bronchent pas. Ne pas douter de ses choix est la meilleure des solutions finalement. Le hic étant que ce n’est pas contrôlable!
    Perso, j’ai une sorte de deal avec mon boulot depuis des années: je sors à 17h et je bosse de chez moi ensuite, si taff il y a. Epuisant le deal et très stressant. Tu pars en rasant les murs à 17h parce que tes collègues quittent à 19h. Et une fois sur deux, je me fais engueuler par ma fille parce que j’arrive trop tôt au beau milieu d’une activité au Claé. Pour autant, c’est juste inconcevable pour moi d’être dépendante financièrement. Alors, je fais comme tout le monde: je jongle entre toutes mes casquettes et je cul-pa-bi-lise.
    Et je ne suis jamais sereine, comme en témoigne ce long pavé plutôt incohérent! 🙂

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  7. venise a dit…

    comme tes questionnements me « parlent » surtout en ce moment, où je ne sais plus très bien où est ma place, où j’en suis. Comme l’on peut se sentir loin de l’image que les autres nous renvoient… Et la culpabilité permanente de ne pas être au top sur tous les fronts, la plus grande terreur : avoir mal fait avec ses enfants, et qu’ils n’aient pas la vie que l’on souhaite pour eux. Merci Caroline pour tout le bien que tu fais, fut ce à travers un écran

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  8. LE CHEMIN DU BONHEUR a dit…

    Je t’aime Caro c’est le premier mot qui me vient à l’esprit à l’esprit en terminant ton article. Oui nous avons tous notre névrose et chacun l’exprime différemment.
    Freud répondait aux femmes qui lui demandaient comment « bien » élever ses enfants « quoique vous fassiez vous subirez toujours des reproches » Pas optimiste pèpère, mais les enfants doivent se construire contre leurs parents parait-il.
    L’écriture est un exutoire qui met nos maux en mots pour qu’ils s’allègent, alors vive les blogs, et continuons à jongler avec ce temps qui de toutes façons nous échappe.

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  9. Oriagami a dit…

    Rahhh la dépendance financière ! moi aussi j’en accepte des choses par peur de.
    Sortir de la culpabilité n’est pas une chose évidente vis à vis de nos enfants… et pourtant, jusqu’à preuve du contraire, je ne regrette pas mes choix d’activité : je culpabiliserai plus d’être à la maison, car je sais que je n’y serai pas (plus) heureuse.

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  10. Koa a dit…

    Bonjour 🙂 Très émouvant ce billet…
    L’idée que les enfants auront toujours quoi qu’il arrive, quelque chose à nous reprocher, je la vis plus comme une incitation à prendre du recul sur ce que me balanceront mes enfants que comme une incitation à ne pas écouter mes tripes ! Parce que le jour où ça arrivera, si je suis au clair avec le choix que j’ai fait, ça sera quand même moins dur à encaisser. Mes choix ne sont pas les tiens, Caro, parce que comme tu le remarques très justement, on n’a pas manqué de la même chose ! Moi c’était plutôt l’Absence, à qui j’ai sorti, au jour de quitter la maison (je réalise aujourd’hui à quel point ça a dû être dur, mais c’était pas prémédité…) « Tu sais, sur son lit de mort, personne ne regrette de ne pas avoir passé plus de temps au bureau ». (c’est pas de moi ;-))
    Là où je me dis que ce n’était pas inutile, c’est qu’elle a complètement levé le pied pour mon petit frère, alors même qu’elle venait de se séparer, avec situation financière ultra-précaire… Ils ont créé une belle complicité, qu’elle et moi on n’aura jamais, mais qui leur a offert de chouettes moments. 
    Merci pour l’émotion matinale. 

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  11. nathalie a dit…

    Je bossais beaucoup à Paris dans une grosse boîte, enfants à la crèche à 6 mois, puis quand la première est entrée à l’école j’ai pris mes mercredis mais continué à faire le boulot de 5 jours en 4 et payé sur 4 ! les mercredis overbookés bonjour … les soirées à la course entre les activités sportives, les devoirs, les horaires du mari, et le souci de « bien » manger et de se coucher « tôt », les week-end du coup consacrés le moins possible mais quand-même à faire tout ce qu’on a pas eu le temps de faire en semaine et j’avais une femme de ménage heureusement ! et un mari qui cuisine et que je bénis pour ça tous les jours !
    Les semaines qui défilent en prévoyant les vacances des enfants à l’avance pour les colos, le centre aéré, nos vacances, les grands parents, etc.
    Bref un jour STOP on a plié bagages quitté le métro-boulot-dodo et avons pris une année sabbatique pour nous installer au bord de la mer, respirer, retaper une vieille maison et vivre avec nos enfants (3)qui ont découvert qu’on pouvait vivre dehors, sans avoir le porte monnaie toujours à la main, aller chez les commerçants en étant salués, pouvoir faire du vélo sans se le faire piquer, aller chercher le pain seul et à l’école à pied avec des copains, ne pas fermer à clé systématiquement la maison, la voiture, aller à la plage en sortant l’école, bref le paradis …
    Mais nous la galère pour retrouver du boulot ! nos salaires ont été divisés par 2 et on a mangé nos économies et maintenant que nos enfants sont ados m^me si la quamité devie est incomparable, ils vont devoir partir pour les études et comment faire pour le permis, la voiture, les sorties, je me demande parfois si on aurait pas du conserver la vie de dingue à Paris pour pouvoir financer les fringues, les envies et le reste et puis après je les vois partir en vélo avec les copains et aller s’éclater à la voile, au cheval, au foot, au tennis et je me dis non ils sont heureux, libres et nous sommes là toujours présents, à l’écoute et faisant fonction de taxi, hotel, restaurant alors …
    J’avais des sueurs froides quand je bossais à cause du temps qui filait et maintenant à cause de notre situation financière, fait-on les bons choix ? pour qui les fait-on ?
    Vive les blogs pour partager et comparer nos angoisses !
    Mes anciennes copines me disaient quand je bossais le fameux « comment tu fais ?! » et maintenant … pareil !!!
    Bientôt la fête des mères et ce jour là on sera largement récompensée par nos petits (et grands !) bouts …

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  12. Plop a dit…

    Je poste rarement mais tant pis…

    Je vais commenter de l’autre côté du miroir : côté enfant 😉

    Quoi que tu fasses, il y aura TOUJOURS des repproches.

    Que tu sois une « working maman » auquel cas ton absence te le sera peut-être, mais aussi si tu es mère au foyer : là c’est la surprésence qui devient vite étouffante pour certains ados.

    Il faut voir les choses par un autre biais… Ma mère a toujours beaucoup travaillé, et je me souviens de ces deux (ou trois) heures de battement, des heures magiques entre la fin de mes cours au collège/lycée et le retour des parents à la maison.

    Des heures qui ne m’appartenaient qu’à moi (et à nous quand mes frères/soeurs étaient là). Ca aussi ça vaut de l’or… Et on l’oublie trop souvent 😉

    Bref dans toutes les situations on peut culpabiliser, mais au final, une fois tes enfants plus grands ils te diront « mais tu peux pas nous laisser tranquilles ?! »

    Ah ce moment là tu ne regretteras pas d’avoir chosi de travailler 🙂

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  13. Estel a dit…

    Ton texte me parle beaucoup et même si je suis aux antipodes de ta situation, ma fille m’a déjà demandé pourquoi je ne travaillais pas. Tu vois, ils sont jamais contents ces mioches 😉 !!!

    Oui, tu n’es qu’un être humain Caro, avec tes questionnements, tes doutes, tes envies, tes frustations… Et comme tout être humain tu fais des choix et tu peux faire des erreurs, parfois. Mais c’est pas grave comme dit ma fille.

    De toute manière les enfants ils ont toujours quelque chose á te reprocher…
    Et merci encore une fois Caro, de partager avec nous tes questionnements, j’aime beaucoup.

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  14. Céline a dit…

    Je n’ai pas d’enfants, Caroline, mais tout ce que tu écris ce matin résonne tout de même en moi. Car moi aussi je suis toujours dans la culpabilité : angoisse de ne pas être à la hauteur dans mon job (du coup, je pense que je ne le suis pas, et j’ai peur que le licenciement ne me guette, car on est en plein dedans dans ma boîte en ce moment), j’ai peur donc je n’avance pas, je me bloque sur plein de choses (mon corps, ma valeur, ma confiance en moi égarée il y a bien longtemps lors d’une adolescence ingrate).
    Je suis à une période charnière de ma vie et je cherche des réponses partout. Y compris sur ce blog, chaque matin.
    Tu n’es peut-être pas parfaite, Caroline, mais tu as le mérite de partager tout ça avec nous. Tes enfants ont la chance d’avoir une maman qui court peut-être après un équilibre, mais qui est équilibrée. Et je suis d’accaord avec tous les commentaires précédents : quoi que tu fasses, tes enfants trouveront toujours quelque chose à te reprocher plus tard.
    Tu dis que ce blog et tes lecteurs te sont devenus indispensables. J’ai juste à ajouter que depuis ce 30 décembre 2009, ton blog m’est devenu indispensable et il met du baume sur certaines de mes blessures, profondes et douloureuses.

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  15. alice N a dit…

    bonjour

    je viens de temps en temps, ici pour vous lire sans JAMAIS oser poster…j’ose ce matin parce que mon coeur de maman s’est sérré en parcourant les lignes .
    Voilà, être mère, c’est ça: faire des choix qu’il faut essayer d’assumer.c’est d’avancer, avec ses craintes, faire fi des autres, des remarques.

    effectivement, on est mere pour des tas de raisons qui nosu sont propres, pis on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.
    le plus dur est d’essayer de ne jamais avoir de regret trop persistants.

    j’ai eu mon premier a 21ans, j’ai trois enfants, aussi.
    je vis … »aux crochets  » de mon mari….et je susi donc mère au foyer
    effectivement, je fait TOUT CE QUE JE PEUX pour eux, au point de m’user, parfois, et de m’en prendre a monsieurmari….a vouloir que tout soit parfait, rangé, élevés, eduqué, on s’oublie aussi….
    pas de reconnaissance , pas non plus d’independance financiere, aprce que toujours été etudiante, et que le congé parental faut quand meme le meriter….

    alors je suis le pilier de la famille que j’ai créée, comptable pour rentrer dans les clous avec 1 salaire, nounou, maman, infirmiere, lingere, conseillere, psychologue, taxi, cuisiniere, femme de ménage, aide aux devoirs; réparatrices de petites choses, patissiere, organisatrice de gouter d’enfants…

    je m’erinte dans ma vie, pour me donner aussi une place (couches lavables, jardinage, vie saine, bio, naturelle etc)
    mais moi aussi , j’aurai les reproches de mes enfants, je pense, un jour (mais oui , la mere de machine, elle bossait, ELLE) vouais

    mais effectivement, on avance dans le futur, avec le passé qu’on a eu, et c’est de là qu’on e st toutes pardonnées

    au passage merci pour votre blog!

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  16. Pitchounette a dit…

    Oh comme ça fait du bien de t’entendre Caro, je commençais à me demander si tu ne carburais pas à la coco???
    Ben oui Caro, on est fait toutes des choix, et je peux te dire que moi qui me range toujours du côté des mamans qui font le choix de leurs enfants, question carrière la frustration est immmmmmense !!!
    Alors tu vois quoiqu’il advienne, à un moment donné, le choix reste cornélien, et la dualité, cette putain de bataille que se livrent parfois la mère et la femme en nous, demeure inévitable.
    C’est bon de te lire…et si nous faisons partie de ton équilibre, saches que mon premier réflexe en arrivant au boulot, c’est de voir si tu as publié un nouveau billet. Je crois que ce que tu nous fait partager ici, compte autant si ce n’est plus, que les discussions platoniques partagées avec les collègues de bureau…

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  17. Opossum a dit…

    Ah lala, choisir c’est perdre comme dirait l’autre
    Tu sais, je ne crois pas au mode d’emploi parfait de l’élevage du petit d’homme, chacune fait comme elle peut, du mieux qu’elle peut, en jonglant avec de multiples paramètres et en essayant de ne pas se mettre entre parenthèse.
    Mettre un écran entre soi et le reste du monde c’est aussi une façon d’y être présente. Parfois la seule possible, à l’instant T.
    Et si j’en crois la nuée d’inconnu(e)s, ta présence est bienfaisante 🙂
    Moi en tous cas, tu me fais du bien, et si j’ai un peu évolué dans mon regard sur moi ces derniers temps c’est aussi grâce à la lecture quotidienne de ce blog.
    Bien droite dans tes bottes, Caro, tu n’es pas une mauvaise mère, très loin s’en faut!

    Bises

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  18. Gwenaelle a dit…

    Finalement, on est toutes les mêmes ; à faire des choix multiples, une fois envers son boulot, une autre fois en privilégiant les loulous et enfin en s’accordant un moment à soi …… et le dh alors ? et bien comme le reste …..
    Mais la présence auprès de ses proches ou non, ne se mesure pas pas à la quantité mais à la qualité relationnelle.
    Bonne journée ! la semaine est repartie sur des chapeaux de roues.

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  19. fafine du 38 a dit…

    ben oui, rien à faire, le maître mot, c’est la culpabilité !!!

    j’ai »tout » fait : bosser à l’extérieur, bosser à la maison, et là, je suis en congé mat’, et de toute façon, y’a forcément un truc qui cloche ! et si ce n’est pas les reproches des enfants, il y a aussi les sous entendus de l’homme (pas forcément verbaux, d’ailleurs …)

    alors maintenant, j’essaie surtout de profiter, même si mon ventre se serre souvent en pensant au boulot à l’extérieur (c’était bien !!!), à mon indépendance financière (de quoi ???), mais dans la balance, le fait de laisser mes enfants pèse plus lourd encore aujourd’hui. Même si je sais que ça va changer d’ici kek z’années !

    ça n’empêche pas d’admirer les femmes talentueuses qui mènent tout de front !

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  20. ClaireDDM a dit…

    Juste génial ton texte aujourd’hui. Simple, clair, lucide, on te – se- comprend. On te – se – reconnait. C’est nous, même si nos arbitrages ne sont pas forcément les mêmes, même si nos névroses sont différentes, encore un texte où j’ai l’impression de me lire (évidemment, je ne parle pas du talent).
    Merci de l’avoir écrit. C’et vrai que les jours où tout est trop dur (trop lourd, trop compliqué, trop peu gratifiant, trop stressant), on a tendance à se comparer, toujours à notre propre détriment bien sûr.
    Alors merci pour tes paroles juste vraies sans aucune auto-compassion ou lamentation.

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  21. Deezebee a dit…

    Merci ça c une semaine qui démarre …super bien parce finalement Caroline serait une femme … comme les autres … ni plus ni moins bien au contraire.
    Déjà que je suis souvent sur la même longueur d’ondes je constate que nous avons en prime le même écran entre nous et le monde 🙂
    Très très bonne journée de la sagesse (Ste Sophie) 😉

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  22. lili-roxanne a dit…

    Bon, je change de pseudo pour l’occase… Moi ma maman a arrêté de bosser pour ses gamins, a toujours été là, du genre à jamais louper une réunion parents-profs, à gérer sans une fausse note la baraque, le bonhomme et les 6 gosses et les repas équilibrés faits maisons midi et soir en plus de ses bénévolats dans deux associations, et aujourd’hui elle est probablement la cause de mes années sur un divan de psy à essayer de comprendre pourquoi j’ai tant de mal à me sentir mère du plus-beau-bébé-du-monde©…
    Donc bon…
    Mon psy me dit qu’il est nécessaire d’avoir des parents qui font des erreurs pour nous permettre nous, d’être de bons parents (de ne pas reproduire leurs erreurs… Et d’en faire d’autres, que nos enfants ne reproduiront pas. Mais ils en feront d’autres, et ainsi de suite), avec une Super Maman, comment on peut se sentir à la hauteur ? Quoi que je fasse, je fais moins bien qu’elle, et c’est pas facile du tout, j’aurais préféré une mère qui a fait des « erreurs », qui a été imparfaite, pour me sentir moi à la hauteur quand même quand le soir ma maison est en vrac alors que j’avais le temps de ranger mais que j’ai préféré glander devant internet, quand je reçois ma belle-mère sur un canapé plein de poils de chat, ou que le lavabo a pas vu une éponge et de la javel depuis un peu trop longtemps.
    (Bon, je dis tout ça en théorie, hein, ma mère est pas parfaite, mais c’est un peu l’impression qui se dégage d’elle, la wonder woman, Shiva, quoi, mais niveau névroses elle assure, elle aussi est en train de payer la piscine de la résidence secondaire d’un psy)

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  23. Maripol a dit…

    En effet, chacun vit les choses selon son histoire.
    Petite, j’étais chez la nounou de 7h30 et 19h30 (quand on venait me chercher à l’heure), aujourd’hui, j’ai pris un congé parental avec mes 2 ptiots…bizarre!
    Ça n’empêchera pas les reproches, et c’est sûrement plutôt sain…
    Le plus important est sans doute la manière dont on vit les choses(avec ou sans culpabilité, en étant ou non présent à ce que l’on fait), pas de recette miracle en somme.
    Et puis, il y a aussi la reconnaissance pour ma part. c’est MA priorité (c’est MON histoire), c’est pourquoi, j’essaie de développer mon activité de la maison, car je ne conçois pas ma vie sans une activité « intellectuelle », créative ou autres …
    En tout cas, je ne m’étais jamais posée la question « comment fait-elle »… ça me semblait évident tout ça. Pas de problème!
    En même temps la route n’est pas toujours droite et il y a des chemins de traverse, tu ne seras sans doute pas toujours celle que tu décris.
    Ayez, j’ai fini.

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  24. Rondelette a dit…

    Et peut-être bien aussi, M’ame Caro, que tu AIMES ton boulot, que tu AIMES tenir ce blog, et que ça contribue à te rendre heureuse, même si jongler avec tout ça c’est pas évident…

    Et peut-être bien aussi que d’avoir fait des enfants et les aimer ne t’oblige pas nécessairement à leur consacrer chaque minute de ton temps… Alors, je vais peut-être me faire huer, mais pour rejoindre certaines personnes ici, il n’y a pas de solution idéale… Par ailleurs, j’ai eu, moi, une mère mal dans sa peau et étouffante – même si elle avait repris le boulot après 4 ans d’arrêt pour maternité et, accessoirement, dépression – et ça a pas mal contribué au mal-être que je me trimballe moi-même depuis toujours… J’aurais adoré voir ma mère être indépendante et active, sérieux!

    On a tellement bien réussi à culpabiliser les femmes, quoi qu’elles fassent – faut pas l’oublier!! Ca n’empêche pas que, oui, tu as fait des enfants, et, oui, ils ont besoin de savoir que tu les aimes, mais bon, j’ai quand même l’impression que tu sais le leur montrer – et puis, t’inquiète, avant d’avoir atteint une certaine maturité, ils auront toujours des trucs à te reprocher, dans un sens où dans l’autre…

    Et à part ça, peut-être que tu auras le sentiment d’avoir accompli quelque chose, le jour où tu te retourneras sur ta vie… En ce qui me concerne, c’est ce sentiment-là qui me fait défaut, et c’est cette capacité à AGIR que j’admire chez toi, pas l’idée que ce serait « facile »!!

    Bon, ben, je vais essayer d’agir un chouilla…

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  25. Mona a dit…

    Non je n’ai jamais cru au mythe de la wonder woman, femme, épouse et mère accomplie. Ni ici ni partout autour de moi. Je le sais, parce que je le vis, qu’il y a forcement des sacrifices et des tonnes de culpabilité (avouée ou non).
    Tu es comme nous, et c’est pour ça qu’on t’aime. Aussi.

    biz

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  26. Emmicat a dit…

    certaines choses qui me sont venues à l’esprit en lisant l’article ont déjà été dites, et bien dites dans les comm. mais je voudrais revenir sur l’idée de « temps de qualité » versus « quantité de temps ».
    personnellement, et très franchement, je pense que c’est un peu une connerie ce bazar. je crois que les enfants ont besoin de temps, et je pense surtout que les enfants ont besoin de temps de non-qualité avec leurs parents… (et je dis bien leurs parents car que fais-tu de mr churros, le dit père de tes enfants dans l’histoire?… comme si tu étais la seule à pouvoir accompagner cette sortie scolaire?…) (et ce n’est pas une critique à l’égard du dit-churros qui me semble un homme très bien, entendons-nous, mais plutôt un petite flèche vers le truc appelé culpabilité dont on devrait se passer en grande partie…).
    surtout si ce qu’on appelle temps de qualité, c’est « faire pour ». il me semble que « faire avec », voire « faire à côté » est bien plus profitable.

    bon, sinon ne pas se mettre la pression sur « tout ce qu’on devrait faire » (et notamment pour nos enfants), ça soulage. n’est-ce pas un peu l’idée aussi avec le poids?…

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  27. ariane a dit…

    Intéressantes confidences, merci Caroline pour nous les avoir confiées.
    Ce message te rend plus « vraie » et moins virtuelle à mes yeux.
    Bonne journée !

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  28. Doloqui a dit…

    il ne se passe pas un jour sans que mon cœur saigne à l’idée d’être une maman à temps partiel.
    Et voilà, premières larmes en ce jour de reprise de boulot… C’est tellement vrai ce que tu décris : cette culpabilité de ne pas être assez présente pour nos enfants…
    Je travaille, j’hésite à demander mon 80%, pas sûre d’en avoir envie, parce que j’aime travailler et ne supporte pas de rester à la maison. Et je culpabilise quand je vois mon petit loup de 4 ans qui pleure en arrivant à l’école et qui ne voudrait pas aller à la cantine comme certains de ses copains…
    Effectivement, il n’y a pas de solution, pas de remède miracle, ça se saurait ! Alors on fait du mieux qu’on peut et ça, personne ne peut nous le reprocher.
    Merci pour ton blog qui apporte tant !

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  29. Mamanlivier a dit…

    Quel que soit ton choix, tu pourras toujours te demander si tu as bien fait le bon et avoir des doutes.
    A mon avis, le seul fait que tu aies ces doutes-là montre que ton choix est probablement sinon le meilleur, au moins le moins mauvais.

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  30. Rondelette a dit…

    @ lili-roxanne: « Mon psy me dit qu’il est nécessaire d’avoir des parents qui font des erreurs pour nous permettre nous, d’être de bons parents (de ne pas reproduire leurs erreurs)… »

    Ah, ben, voilà, je n’ai pas reproduit leurs erreurs: pour moi, c’est célibat et « nulliparité », eh eh! ;o) Faut dire qu’entre les explosions paternelles et les rancoeurs maternelles (combien de fois ne m’a-t-elle pas dit qu’elle n’aurait jamais dû avoir de gosses, « de toute façon je voulais pas de gosses »… « j’aurais dû divorcer »…), ça m’a un peu stressée de la relation… même si je vois ça aujourd’hui avec un regard d’adulte…

    Tu sais, je crois qu’il y a des femmes dans la génération de nos mères (et autres!) qui n’ont pas osé, su, se soustraire au schéma classique « mariage, enfants » alors que peut-être elles avaient envie d’autre chose, mais ne savaient pas forcément se l’avouer ou comment faire… Et je ne parle pas de ce « schéma » en négatif, hein – attention, je n’attaque personne! -, du moment qu’il est le fruit d’un vrai CHOIX… ce qui, en l’occurrence, et en tout cas pour ma mère, n’était pas vraiment le cas… plutôt un « choix » par défaut, par manque de vocation et d’estime de soi (ce côté-là, je connais et, ah, tiens, ça donne le résultat inverse, hem!)…

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  31. mme la Truffe a dit…

    Je crois que l’essentiel est de penser faire le bon choix à l’instant avec ce que l’on a en main. Je suis comme toi…. 3 enfants, un mari, un blog, 2 boulots et je jongle. Comme toi je suis flattée quand on me dit que je suis limite super woman… je crois qu’au final je m’épuise à tenté de tout gérer… mais je ne saurais vivre autrement. Souvent…. je prends 30 minutes pour le billet quotidien en râlant après les gamins qui ne me laissent pas en paix. Oui culpabilise. Mais juste un petit peu. Parce que comme toi j’aime écrire et surtout….. j’ai le sentiment d’être à l’apothéose du bonheur…. ce bonheur je l’ai acquis grâce aussi à mon blog qui m’a permis de prendre confiance en moi…. alors à l’apothéose du bonheur, il est primordial pour moi de coucher chacune de nos journée sur ce journal ouvert… car je pense que le pire est à venir…. demain ne peut être meilleur… et quand le pire sera là, je veux pouvoir me faire du mal en relisant nos beaux jours passés ensemble. Ne rien oublier de ma vie avec lui, avec eux aussi… pouvoir tout revivre une seconde fois pour plonger de nouveau la tête dans le bonheur…. euh… chais pas si j’chuis claire !!! lol

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  32. 'tine a dit…

    C’est rassurant de voir que tu es humaine et que tu ne carbures pas au substances illicites, que bien sûr souvent tu nous racontes des choses sympas mais que derrière tout ça il y a sûrement des soirées fatiguées, des matinées culpabilisées et des journées trop longues… que parfois on a même l’impression de ne pas donner la qualité ni à son homme ni à ses enfants… La culpabilité j’ai de la chance c’est pas trop ma came… je crois que mes parents m’ont appris ça et s’il ne doit rester que quelque éléments de leur éducation j’aime bien ne pas culpabiliser… On avance et on fait des choix et on fait au mieux au moment où on fait avec ce que l’on est et ce que l’on a à ce moment là… tout ça ça fait une vie…

    Il n’y a rien de pire qu’une mère parfaite (qui n’existe heureusement pas !!!) pour se construire… Bon pour la Femme de l’Homme ça se complique parce que là autant quoiqu’il arrive bon an mal an nos enfants continueront de nous aimer, et ne divorceront pas de leur mère autant, un couple ça se construit ça s’entretient et ça se fait vivre… (ben oui moi ma névrose elle là, parents divorcés deux fois, remariés, redivorcés… ceci expliquerait-il cela…???), alors je suis trop heureuse d’avoir un homme qui sait tirer la sonnette d’alarme quand je suis trop happée par autre chose qui ne soit pas notre couple et nos enfants… quand je suis trop absente physiquement ou intellectuellement(et ça fait deux ans que je ne bosse pas… mais que je cours (trop ?) partout, vie politique et associative dense…)

    Aujourd’hui je m’apprête à reprendre le chemin du boulot et peut être (je croise toujours les doigts ça va finir par faire des crampes…) être physiquement loin de mes loulous et de mon amour pour 3 à 5 jours par semaine, je sais que l’Homme assurera sans problème, je sais qu’ils vont s’inventer une vie sympa sans moi et que nous trouverons une nouvelle façon de tricoter notre vie, je sais qu’il y aura des dimanches soirs angoissés à l’idée de repartir des moments difficiles quand il y aura des coups de mou et de blues des gros rhumes ou des chagrins et que je ne serai pas là… la chance d’avoir toute la famille autour une mamie bientôt à la retraite et toute jeune quand même, des papis, une tatie… bref j’appréhende un peu mais c’est très excitant et ça fait flipper hein quand même 😉

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  33. Val a dit…

    Tu es si juste dans tes propos…
    Ta vie c’est ma vie, c’est notre vie à toutes ces femmes, heureuses d’être mères mais aussi heureuses de bosser, pour les + chanceuses (dont je suis) heureuses de faire un métier qu’elles ont choisi et de l’indépendance que ça génère..
    … mais culpabilisées aussi d’aimer leur job et surtout de devoir y passer plus de temps qu’avec sa famille..

    Rassure toi, nous partageons tes souffrances et tes doutes, chaque jour, surtout qd je vois ma « Rose » à moi s’épanouir, j’ai si peur de rater des moments importants (j’ai tant pleuré avant de la mettre à la crèche à 4 mois de peur qu’elle ne se souvienne plus que c moi sa maman…).

    Et c’est, (sans flagornerie aucune), parce que ce que tu nous dit nous parle à nous, ton lectorat anonyme mais fidèle, et par l’humour que tu sais y distiller, qu’on aime te lire…
    …et, allez, j’ose, et c’est aussi pour ça qu’on t’aime.
    Courage
    Bises

    Répondre
  34. sev. a dit…

    J’aime bcp cet article et ses commentaires…
    C’est la vraie vie quoi…
    J’ai testé mon 2ème congé de mat pour tenter d’imaginer prendre un 80% et ben je me suis promise à l’issue de celui-ci de retourner direct bosser à 100%…aussi faut pas se le cacher dans le secret espoir de penser que je bénéfiecierai + vite d’1 promo suite à mes performances de maman working girl…pensant que les promos c’est au mérite quoi…bon ben c’est pas vrai non plus…mais je n’ai qd même pas pris ce 80%…J’ai l’avantage de bosser en Province où la vie est 1 peu moins stressante et les déplacements occasionnels…Je rattrappe le retard à la maison le WE…On est ttes névrosées non?
    Merci Caro pour cet article…

    Répondre
  35. Rondelette a dit…

    @ Emmicat: je me suis fait exactement la même réflexion à propos du Churros… :o)

    (bon, allez, je vais arrêter de mettre cet écran entre moi et le monde, hi hi! Ca me paraît nettement plus à-propos en ce qui me concerne qu’en ce qui concerne Caro, qui me semble avoir les 2 pieds bien plantés dedans, le monde!)

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  36. AGATHA a dit…

    Quant à moi , j’avais choisi le statut intermédiaire : travail mais à temps partiel , et congé parental pour 2 enfants sur les 3 que nous avons eus . La chance (sic!) de ne pas être très ambitieuse , sauf l’ambition de bien faire mon boulot à fond quand j’y étais mais sans plus . Pour les enfants , pas mauvaise la solution , pour la maman , dur , dur quand même , car présente du coup sur tous les fronts , au boulot ,à la maison , à l’école ( parents d’élèves -sports des enfants etc…) et pas les moyens d’avoir une aide ménagère , donc tout pour moi et le mari le WE .
    Les enfants n’ont pas trop su ce qu’était une garderie , mais ils nous ont reproché la cantine ( dégueu bien sûr !) .
    Là ils sont adultes et ne nous reproche pas trop de choses ( mais rassurez vous l’adolescence à été bien hard quand même pour les 2 premiers )

    Par contre moi , et ben j’ai choisi une retraite anticipée ( je pouvais encore la prendre) et j’essaie de profiter ENFIN de ma vie personnelle ( j’ai encore une jeune adulte à la maison car en études ) .
    Donc personne n’a jamais trouvé la solution idéale !

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  37. marlène a dit…

    20 ans passés dans le monde du travail, 14 ans passés à exercer le métier de maman m’ont convaincu d’une chose : il n’y a pas de solutions idéales et on ne satisfera jamais tout le monde.
    Perso, il y a quelques temps, je me suis suis entendue dire « ton boulot doit être ta priorité. » L’ennui, c’est que non, mon boulot n’est pas ma priorité, ma priorité ce sont mes enfants, mais vous savez quoi ? Ils passent souvent après mon boulot.
    Ma fille m’a demandé aussi de l’accompagner à une sortie scolaire et j’ai refusé alors que je pouvais parce que…ça m’ennuyait, que je n’apprécie pas plus que ça ses camarades de classe, que je ne suis pas fan du golf et que j’apprécie bien plus ma tranquillité.
    En fait, je sais une chose (et je vais passer pour l’égoïste du siècle, mais j’assume,) ma priorité, ce n’est ni mes enfants, ni mon boulot, ma priorité c’est moi et mon couple. Les deux se confondent. En tout cas, ce n’est pas mon boulot. Je vis avec un malade du travail, donc j’estime qu’un ambitieux suffit dans un couple.
    De plus, si mes enfants passent avant mon couple, on finira par divorcer…et les enfants seront bien plus tristes qu’avec leurs deux egoïstes de parents qui tout en étant fauchés, arrivent à se payer un voyage par an ensemble !
    Pour le reste, la peur du chômage, je comprends ô combien moi qui préfère être sous payée mais avoir un emploi sur que de me relancer dans le cercle cv-entretien pour obtenir un hypothétique boulot peut-être mieux payé (et rien n’est moins sur dans ma branche et avec l’état actuel du marché du travail !
    J’espère que ces quelques phrases t’auront aidé. Tu vois, il y a pire que toi et entre nous, la culpabilité, c’est un poison…

    Répondre
  38. Cathrine en Norvege a dit…

    Depuis des annees je poste chaque annee ma demande de trois heures supplementaires par jour, c’est tout ce qu’il me faudrait pour faire ce qu’il faut au quotidien, et en plus arriver a respirer pendant.
    Ma chef c’est pareil – toutes ces heures qu’on a passes ensemble, le soir ou bien le matin avant que les autres arrivent; l’une ou l’autre, on ne dit jamais non quand il y a du boulot a faire.

    Ou alors si je pouvais avoir un collier a la Hermione, pour, finalement assister a deux activites en meme temps…Je sais, ca l’a rendue dingue de fatigue, mais ca rend dingue de fatigue aussi, de toujours etre en retard, toujours partir a 18h30 quand on a promis d’etre a la maison avant 1700…toujours culpabiliser parce que carriere et enfants c’est juste tres tres difficile a reconcilier.

    Meme quand, comme dans mon cas, on a DEJA quitte la grande ville, pour pouvoir vivre a cote de la mer, laisser les enfants aller partout a pied ou en velo, choisi une carriere « moindre »…

    Nous avons un projet avec le mari, de demenager, pas loin mais tout de meme hors des faubourgs de notre petite ville, dans la foret a quelque 15 minutes, et construire une nouvelle maison, ce qui nous permettrait de ne plus avoir d’emprunt, et ainsi de bosser juste quatre jours par semaine chacun (pause respiration). Comme quoi, meme quand on est privilegie, on cherche a faire mieux, et on doute.

    Allez, courage Caro, et a toutes les autres.

    J’ai fait un voyage de 3 semaines en Inde a Paques. Juste moi et les filles. On etait ensemble tout le temps ou presque, et ca a ete fantastique, pas de stress, et des experiences supers. Un voyage comme ca, c’est fabuleux. Et tu pourrais peut etre en tirer quelque chose au niveau ecriture aussi? Je conseille vivement (Inde ou ailleurs, 2 semaines ou 5 – mais assez de temps pour etre vraiemnt depayse, et pas « sur une plage »). Maintenant, je vais bosser tout l’ete et les filles vont en France chez leur Mimi….

    Allez…ce soir je ne rentres pas…je revise un exam que je dois passer demain.

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  39. La Papote a dit…

    Hier soir, j’ai pris un scud dans la tête…
    Nous avons passé un we en famille, dans ma maison de campagne et, pour la première fois, vraiment, avec Superman et sa fille.
    Il s’est avéré qu’en tant que Maman solo, j’ai élevé P’tite Louloute un peu à la baguette mais que, moyennant quoi, elle se tient partout et qu’elle sait parfaitement qu’il y a des moments où ça doit avancer et des moments câlins-bonheurs !
    Moyennant quoi aussi, j’ai beau être une maman à temps partiel, le fait d’être assez rigoureuse me permet de jouer un maximum sur les minutes gagnées par ci par là pour faire un peu plus avec ma fille. Et, ça, je crois qu’elle l’a intégré !

    Sauf que la fille de Superman a l’habitude d’avoir la bride sur le cou et que, quand les conneries ont commencé à s’enchaîner (refaire les murs à la boue, renverser l’eau sur la table cirée, etc), les merles ont commencé à ne plus chanter comme les grives.
    Superman était d’accord que l’attitude de sa fille n’avait pas été très cool (sans être dramatique non plus !) mais, elle, elle a trouvé que, vraiment, j’étais pas cool du tout !
    Et je me dis que d’ici un mois et demi, ça va être compliqué car il va falloir faire des choix de vie recomposée et que je ne pourrai pas gérer une semaine sur deux, la bride sur le cou d’une gamine de 9 ans et que, de son côté, elle va aussi avoir du mal…

    Tout ça pour dire que les choix qu’on fait par rapport à nos enfants, à nos boulots et autres ne sont jamais faciles, ni évidents et que, là, en l’occurrence, je vais avoir besoin de revoir tout ça pour adapter un modus vivendi gérable par tous !

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  40. June (Qu'est ce qu'elle dit?) a dit…

    Je vois que ce billet inspire beaucoup de femmes, et pour cause! On est génétiquement programmées pour culpabiliser de tout, tout le temps, et particulièrement avec nos enfants. Alors oui, tu pourrais choisir d’être moins souvent au boulot et plus souvent avec les enfants, sauf que non, parce que financièrement tu n’as pas le choix,e t que dans quelques années les dits enfants pourraient bien te reprocher de ne pas avoir su penser à toi, et de mettre trop de choses « sur eux ».Je ne suis pas si je suis claire, mais ma mère a fait le choix de ne pas travailler pour nous elever. Sauf qu’elle est passée à côté de sa vie, et n’a eu de cesse de ne nous le reprocher.Rien de pire que ça, je pense donc, je rejoinsles autres, fais comme tu peux en essayant que tout le monde y trouve son compte et ne te prends pas trop la tête, dans la mesure du possible, évidemment 🙂

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  41. Catherine Vieutemps a dit…

    Ce qui m’étonne dans tout cela, c’est qu’aucune d’entre vous ne parle de la place du père. Comme si c’était normal que ce soit la mère qui prenne les enfants en charge et que le père continue à travailler.
    Pourquoi culpabiliser?
    Est-ce que les 2 parents ne devraient pas faire des compromis et d’occuper à deux des enfants?
    Quand on a décidé d’avoir un enfant, j’ai dit clairement à mon mari qu’on se partagerait les responsabilités et qu’il était hors de question que j’abandonne mon travail. Ca fait partie de mon équilibre.
    On mène une vie assez stressante, boulot, heures sup pour moi, cours du soir pour mon mari, rénovation complète de la maison que l’on vient d’acheter. On alterne qui va conduire la petite à l’école, qui va la chercher, qui passe du temps avec elle le soir. Et surtout, le weekend, on essaie de se poser et de passer du temps ensemble avec la petite.

    De toute façon, comme ça a été dit plus haut, peu importe la façon dont on élève nos enfants, ils nous feront des reproches. Et quand à leur tour, ils auront des enfants, ils comprendront que nous avons du choisir.

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  42. AnnedeBretagne a dit…

    Rho la, la, ce billet et les commentaires, c’est juste ce qu’il me fallait Caro! Comme toujours, tu as les mots justes et tes lectrices aussi…Future maman mais totalement accro au boulot, avec une thèse en cours et des engagements associatifs, je me demande souvent en ce moment si j’ai fait le bon choix, si je saurais gérer ensemble l’Homme, le bout d’chou, le boulot, la carrière…Et à toutes vous lire, je vois que « non », clairement, je ne saurai pas mais que j’apprendrai!
    Je crois quand même aussi qu’on peut dire merci à nos hommes, perso je sais pas si mon père (un peu voire bcp « old school ») aurait été aussi cool que mon mari sur les tâches ménagères, la gestion de la maison et tout le tintouin et je bénis belle-maman de ne pas avoir fait de son fils un petit roi auto-centré!
    Allez sur ce, je vais finir ma communication pour un colloque…

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  43. Caroline a dit…

    Merci pour tous vos messages. Je veux préciser que 1) ce billet n’est pas spécialement animé par la culpabilité mais par le souhait de briser une légende selon laquelle je serais un genre de barbara gould croisée avec wonderwoman. 2) j’ai l’immense privilège de vivre avec un homme qui trouve évident de partager l’éducation des enfants et qui ne compte pas son temps avec eux. le jour de LA sortie, il avait un entretien d’embauche, donc là aussi, pas vraiment le choix…

    Quoi qu’il en soit, je suis ravie que ce billet délie les langues de la sorte…

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  44. Caro a dit…

    Tout à fait d’accord, Valérie !
    J’ai beaucoup souffert, petite, de l’absence de ma mère (qui travaillait trop…), et j’ai décidé d’arrêter de travailler pour m’occuper de mes 3 enfants. Et je suis certaine que dans peu de temps, ils me reprocheront d’être trop présente et de leur casser les pieds !!!

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  45. zalapabelle a dit…

    Il y a probablement un temps pour tout dans la vie. J’imagine qu’il faut faire avec ces phases pour se mettre en accord tantôt avec son côté mère, tantôt avec le côté working girl.
    En ce moment, je commence le freelance et je profite à fond du temps que j’ai pour aller chercher les enfants à l’école, passer du temps avec eux. J’ai tellement couru ces dernières années et puis je me dis que ça risque de ne pas durer d’avoir autant de temps pour eux. Mais les tâches ménagères, je suis comme toi, ce n’est JAMAIS ma priorité !

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  46. Photine a dit…

    « A l’heure des bilans, quand mes enfants seront en âge de me faire des reproches – et quelque chose me dit que ça approche -, nul doute qu’ils auront de la matière. »

    ça vaudra peut-être quand même mieux que de pleurer en cachette parce que sa mère (au foyer) fait une dépression ?

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  47. funambuline a dit…

    J’aime beaucoup ta phrase qui dit que chacun, chacune avons une trouille particulière du genre être quittée-ne pas être assez présente-perdre son indépendance financière et qu’on est ainsi guidé(e)s dans nos priorités… ça me travaille.

    Mais hier j’ai découvert une autre priorité insoupçonnable… mon bébé blog, mini blog, blog insignifiant, comme j’aime à l’appeler depuis à peine une petite année a disparu hier, d’un coup d’un seul, sans sommation avec le laconique message « l’utilisateur a décidé d’effacer ce blog » or non, je n’avais rien décidé du tout. Trouille et angoisse au ventre, j’ai harcelé durant une -très longue- heure ma plateforme d’accueil jusqu’à ce qu’il réaparaisse, sans dégâts. Pendant cette heure-là je me suis rendue compte qu’il allait falloir que je compte avec lui…

    Mince, déjà que c’était pas si facile de jongler, pourquoi est-on folles au point de se rajouter des balles au-dessus de la tête ???

    La peur de l’ennui est-elle une autre de ces peurs vicérales ???

    Bref, fait réfléchir ta phrase m’a fait. (Yoda style).

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  48. Véro75 a dit…

    Céline a dit « ton blog m’est devenu indispensable et il met du baume sur certaines de mes blessures, profondes et douloureuses » .
    Je ne dirai pas mieux.
    Toi c’est un peu nous, nous c’est un peu toi.
    Merci pour ce choix quotidien.

    Répondre
  49. Iseut a dit…

    je vis la même situation que toi June, ma mère a « arrêté de travailler pour nous élever », ma soeur et moi. Sauf que qaund mes parents ont divorcé 10 ans plus tard et que mon père est décédé elle s’est retrouvé seule avec nous deux, Il a fallu qu’elle retrouve un boulot pas valorisant et mal payé. Elle n’a jamais cessé de nous reprocher de s’être sacrifiée pour nous. Certes, mon enfance a été heureuse, j’ai été choyée, nourrie avec des petits plats faits maison, etc. mais j’aurais préférer ne pas le payer ensuite car je , nous, culpabilisons énormément encore aujourd’hui. J’ai 33 ans et evidemment, je reproche à ma mère de ne pas avoir assumé ses choix. Alors je pense, comme beaucoup ici, qu’il n’y a pas de mauvais choix, des reproches il y en a toujours quelle que soit le chemin pris. Il faut juste assumer ses décisions.

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  50. chrisssine a dit…

    post très intéressant Caroline.
    en tant que maman de 2 petits, avec un mari, un boulot à plein temps, je pense qu’on fait de son mieux et c’est tout. et qu’il faut arrêter avec cette bonne vieille culpabilité judéo-fémino-chrétienne qui nous impose de vouloir atteindre la perfection.
    belle semaine ensoleillée

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  51. Saandina a dit…

    Je ne vais pas faire original : comme beaucoup te l’ont déjà dit plus haut, ça m’interpelle, tout ça. Je suis pourtant dans une situation inverse à la tienne, puisque je suis devenue, presqu’à contrecoeur, maman au foyer en me retrouvant au chômage après mon premier congé maternité (oui, ça existe encore en France, être licenciée pour un motif fallacieux après avoir eu un bébé)…
    Et malgré tout, je fais moi aussi des choix, je délaisse souvent mes enfants, pour conserver un minimum de vie sociale et une activité, via la couture (future projet pro, parce que, comme toi, la dépendance financière me rend complètement folle, j’ai l’impression d’avoir perdu toute… substance depuis que je ne « travaille » plus…) et mon blog… Comme tu dis, y’a pas de solution miracle, on fait des choix, on essaie de tout concilier « au mieux », mais ça ne se fait pas sans casser des oeufs.
    Ça fait du bien de mettre des mots sur tout ça et de lire tous ces comm…

    Répondre
  52. Sev a dit…

    Je passe souvent et t’écris rarement, d’ailleurs, ai-je déjà écrit…? tu vois je sais plus, sur FB oui, mais ici…
    Bref…
    Si cela peut te « rassurer » je suis la fille d’une maman instit’… donc présente, trèèèèès présente. Trop? P’t’être bien tu vois. Ceci étant, je précise, j’adore ma mère, mais j’ai aussi eu des manques, malgré sa présence, celle du centre aéré de temps en temps? de la cantine parfois? D’une baby sitter/nounou hyper inventive (bien que ma mère ne manquait pas de ressource, mais tu vois l’idée)? De vacances autrement qu’en sa présence?? De colonies que je n’ai finalement jamais connues…?
    A un moment j’ai eu un ras le bol d’elle et le lui ai fait payer, alors, tu vois…
    Du coup, divorcée que je suis, je sais, et j’attends avec angoisse, la révolte de ma fille, qui trouvera des listes de trucs à me mettre dans les dents déjà fragiles.
    Courage et merci pour ces mots, je savais que j’étais pas seule à culpabiliser vis à vis des enfants, mais ça fait toujours du bien de le lire.

    Répondre
  53. Namel a dit…

    Ma mère ne travaillait pas et pourtant j’ai trouvé le moyen de la critiquer parce que je trouvais qu’elle ne prenait pas assez de temps pour moi.
    J’ai une amie dont la mère a toujours travaillé et elle l’a critiquée parce qu’elle ne l’a voyait jamais.
    J’ai fait un choix pour mes enfants, j’ai décidé de travailler mi-temps, ça me permet d’avoir du temps pour mes enfants et d’avoir une petite indépendance financière. Malgré cela, je sais que mes enfants trouveront à critiquer, parce que les travaux dans la maison n’avancent pas vite, parce qu’ils n’ont pas de beau jardin avec balançoire, parce que leurs copains vont en vacances en Egypte en hotel grand luxe et que nous on se contente d’un camping, etc…
    Le principal, je pense c’est de faire de son mieux, avec ses idées, ses convitions, le reste ne regarde personne d’autre finalement 😉
    Bravo Caroline, tu es une super maman car tu es consciente que par moment tes choix te portent vers autre chose que tes enfants et t’en rendre compte, cela fait de toi quelqu’un d’intelligent !!
    Tes enfants ne pourront qu’être fiers de toi, et quand la période « putain les vieux sont tous des cons » 😉 sera passée, tu verras qu’ils te diront merci pour tout ce que tu auras fait pour eux et pour tout ce que tu n’auras pas fait, car tes choix auront valu d’être ce qu’ils seront devenus, c’est à dire des adultes responsables!!! Ne culpabilise pas trop, prends juste le temps de vivre…
    Bonne journée

    Répondre
  54. Roxane a dit…

    Evidemment que je comprends, que je plussoie, vu que je suis sensiblement dans le même cas de figure que toi (sauf que moi je me suis retrouvée seule avec un bb de 3 semaines, je peux te dire qu’après ton indépendance financière elle passe avant tout le reste, question de survie).

    Evidemment que ces choix nous usent au quotidien, ou plutôt cette impression de toujours faire le mauvais choix, quoi qu’on fasse.
    Ceci dit: tu n’es pas une mère parfaite (et hou, heureusement) mais tu es la seule qu’ils ont… donc la meilleure. CQFD.

    Et puis, il manque un élément, non, dans ta démonstration? Tu mets en balance ton job / tes enfants / le Churros. Reste toi. Personne y pense, à toi? Personne. Donc si penser à toi, pour toi, c’est ce blog, eh bien tant mieux. Au moins tu t’oublies pas.

    Des bises, ma soeur de galères.

    Répondre
  55. Caledonie75 a dit…

    Tu es rassurante quelque part Caroline…
    Rassurante car 1/ tu es humaine, c’est une bonne chose, on commençait effectivement à se demander si tu n’étais pas la vraie « super girl »
    2/ tu n’es pas malade, à savoir atteinte d’insomnies chroniques bien pratiques pour pouvoir écrire ton blog, tes bouquins, ta pièce de théâtre etc etc
    3/ ta petite dernière semble préférer son père… et ça me fait du bien de lire cela car le mien c’est pareil ! Depuis que son papa est au chômage et que moi je bosse 2 fois plus, c’est « pas maman pas maman »… à fendre mon petit coeur de maman
    4/ tu as 3 passions dans ta vie : ta famille, ton boulot, ton blog. Alors il faut bien gérer et mélanger tout ça comme tu le peux !
    On a le même boulot et le même genre de mari (même âge d’ailleurs je pense)à trouver naturel de s’occuper de son loustique. Quand j’ai un voyage de presse intéressant, je ne me prive pas !
    Pas sûr que nos enfants y gagnerait à avoir une mère certes plus présente, mais frustrée…..

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  56. Lady Elo a dit…

    Chère Caro,
    Je pense que nombre de tes lectrices fidèles n’avaient même pas besoin de ce billet pour savoir que tu n’es pas Wonderwoman. Attention, je ne critique pas, ce que je veux dire c’est que ta façon de nous raconter ton quotidien nous renvoie toujours au nôtre par comparaison. Et il suffit de lire la quantité commentaires qui disent « moi aussi/pareil que toi/entièrement d’accord » pour constater qu’on a toutes les mêmes failles, qu’on commet toutes les mêmes erreurs et qu’on aspirerait toutes à être un peu plus parfaites. Toi, c’est nous et c’est pour ça qu’on est là. Et je t’aurais largement adoptée en égérie over-bookée.

    En ce qui me concerne, je ne suis que l’heureuse « mère » d’un lapin nain nommé Moutarde, donc je n’ai pas forcément de souci d’interrogations « maternexistentielles ». Quoique, au vu de mes relations avec ma propre mère, je me répète en boucle que le jour où, je ferai tout pour ne pas être comme elle.

    Par contre, je me retrouve totalement dans ta peur du chômage. Reliée à la peur de manquer (de quoi? la question reste à creuser mais j’appréhende la réponse), elle a fait que depuis deux ans je suis en CDD dans un boulot que j’abhorre mais que je conserve parce que plutôt ça que rien du tout. J’accepte d’être prise pour une idiote par des chefs qui n’en ont rien à faire que je ne puisse faire aucun plan d’avenir. Je pourrais claquer la porte. Mais si je ne retrouvais rien???

    Alors s’il te plaît, ne change rien, sinon le miroir nous mentirait. Et puis, tes enfants savent que tu les aimes: chacun de tes billets sur eux est une explosion d’amour (de celles que j’aimerais recevoir, mais ça c’est autre chose).
    Bises!

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  57. desperada a dit…

    Bon, je crois qu’il manque juste une caution scientifique à ton billet. Du coup, j’ai voulu réaliser une étude sur mes propres filles. Les 2 premières, filles de wonderwoman, abonnées au centre aéré, à la garderie, à la cantine et tout le tintouin, et les 2 dernières avec une mère à mi-temps, toujours là à la sortie de l’école (mais à la cantine qd mm faut pas abuser non plus), mais pas forcément très disponible pour autant.
    J’ai envoyé un texto à Dalton1 « pour toa es ke gé été 1 bonne mère? »
    Ca l’a fait flippé un max, elle a cru que j’étais malade et tout et tout. Quand je lui ai dit que c’était pour une étude scientifique, elle m’a envoyé plein de parenthèses qui rigolent et aussi Té Kon.
    Dalton2, à l’étranger aujourd’hui, elle m’a dit d’abord « Hein? », puis qu’elle aimerait bien que je réserve mes textos pour des trucs importants vu le prix que ça coûte à l’étranger.
    Dalton 3 et 4 seront incluses dans l’étude ce soir après l’école. Je vous tiens au courant de leurs réactions quand j’aurai proposé qu’on fasse un monopoly ou une tarte aux pommes à 3, que ce serait sans doute mieux pour notre relation mère-fille que de perdre mon temps sur l’ordi, à jouer à Mall a palooza ou à superbubbles. Je crains le pire.
    Les premiers résultats de l’étude vont quand même dans le sens de la vérification de notre hypothèse initiale, à savoir qu’il faut faire comme on peut, avec ce qu’on est, même si c’est loin loin loin des représentations qu’on a en tête du rôle de chacun.

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  58. Gaëlle a dit…

    Merci pour ce billet si proche de nous, nous sommes toutes pareilles, avec nos difficultés quotidiennes, nos angoisses de mal faire, nos questions de mère…
    L’indépendance financière est aujourd’hui indispensable à celle qui y a gouté, d’autant plus quand on se retrouve seule à élever son enfant.
    Pendant mes années de mariage, j’étais angoissée par les horaires, culpabilisée sans cesse de devoir laisser mon fils à la garderie, je courrais après le temps, je refusais les réunions le soir ou les rdv trop tardifs et au final, à force de vouloir être trop parfaite je devenais chiante, stressée, angoissée…
    Et puis j’ai divorcé, et de me retrouver seule m’a fait relativiser un tas de choses!
    J’ai appris à vivre pour moi.
    Et je me dis que si je suis bien, mon fils sera bien aussi (méthode Coué…).
    Alors oui, mon indépendance financière est plus que jamais d’actualité, mais j’apprends aussi à lâcher prise, à compter sur les copines, sur les imprévus qui font que c’est bien la vie parfois, même si on ne se couche pas à 20h, même si on n’a pas lavé les dents mon chéri ce n’est pas graaave 🙂
    Aujourd’hui, mon titi fait partie intégrante de ma vie, nous vivons tous les deux, mais j’essaie d’être plus cool, et au final, il préfère une maman détendue qui arrive tard à la garderie qu’une mère à bout de souffle qui le dérange alors qu’il joue avec ses copains…
    Alors oui, la maison n’est pas toujours parfaitement parfaite, oui je n’ai toujours pas attaqué ma feuille d’impôts, oui j’ai du retard dans le repassage, le frigo est presque vide, mais oui aussi quel bon week end nous avons passé tous les deux!!! Si c’était à refaire je referai tout pareil!

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  59. LA VILAINE a dit…

    C’est vrai que quand on te lit, quand on lit d’autres nanas, on a ce p’tit air boudeur mode jalouse débordée, genre « mais comment fait elle pour tout gérerrrr ? » et puis pour avoir essayé, tenté, râté, on sait que ce n’est juste pas possible dans la continuité, qu’il faut apprendre à broder pour y arriver…. Et encore je dis ça et en même temps je n’ai pas d’enfant. Juste un boulot prenant, et plein de trucs à côté.

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  60. mouette a dit…

    Juste eu le temps de lire le com’ de Despe…trop drôle… Vite, vite passque travail et je rentre étendre une lessive vite fait… . Vu la longueur des com’ ce matin, le sujet passionne et toutes ont leur petite idée visiblement.

    Juste merci (encore une fois) Caroline pour le traitage du sujet. Je suis plutôt sur la même longueur d’ondes (culpabilité mal assumée) mais quand je psychote trop je repense aux rares périodes où j’ai fait ma desesperate housewife (congés mat’ de 6 mois) j’ai cru mourrir d’ennui. le seul problème c’est le non-choix du temps passé au boulot… C’est temps plein or no way… sinon rentre chez toi.
    Alors oui, on fait avec, j’essaie de « qualifier » le temps passé avec eux. Mon grand problème en ce moment, c’est de leur donner assez et autant à chacun (ils sont quatre) dans le peu de temps que j’ai avec eux.
    Franchement j’ai l’impression de leur offrir plus en « qualifiant » ce temps certes court qu’en passant mes journées à leur gueuler dessus comme je le faisais en étant à la maison parce que je n’étais pas bien.
    Concernant les sorties, c’est une par enfant et par an, ils trouvent ça très bien. Et puis bien sûr la kermesse.
    Juste une réflexion : est-ce que nos hommes ont le début d’une once de culpabilité quand ils zappent une sortie ?
    Je ne me plains pas : si on était pas deux à assurer à la maison en travaillant, je n’aurai jamais eu quatre enfants.

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  61. pascale m. a dit…

    Marrant la réflexion du churros…je bosse, mais ai la chance d’avoir pas mal de temps libre, en tant qu’enseignante, pour m’occuper de mes deux filles: vacances scolaires avec elles, goûter organisés avec leurs copines, anniversaires, mercredi après-midis, activités du mercredi matin, récupération à l’école (après l’étude parce que bon, faut pas pousser, j’aime bien décompresser entre mon collège et la maison :-D), mais je passe en effet beaucoup de temps sur l’ordi après le dîner, aime bien les rencontres entre blogueuses, bref, ma vie pas si virtuelle que ça m’importe énormément! si bien que monsieur m’a reproché, y a pas longtemps, de passer beaucoup de temps « à côté de ma famille »…phrase qui m’a beaucoup perturbée et culpabilisée, ça va sans dire, alors même que j’ai l’impression d’être hyper dispo pour mes enfants et qu’elles sont même plutôt bien loties en terme de « présence maternelle »! Il paraît que les femmes ont la remise en question et la culpabilité facile, serait-ce donc vrai? 🙂

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  62. Emilie a dit…

    Bonjour Caroline

    Alors moi je vais te rassurer comme je peux quant à tes enfants….Ma mère était femme au foyer (3 enfants), donc toujours présente, omniprésente, et mal aimante….Le nombre d’heures que j’ai pu passer avec elle n’y ont rien fait, je l’ai profondément haïe. De l’autre côté, mon père, très bonne situation mais très prenante, que je voyais beaucoup moins souvent, avec qui j’ai construit une relation extrêmement fusionnelle, malgré la part de reproches qu’il a pu essuyer venant de moi à l’adolescence.
    Donc n’angoisse pas, du moment que tu sais où es à ta place, tes enfants sauront le comprendre au moment voulu, et apprécieront le fait d’avoir eu une maman névrosée, certes au foyer, mais malheureuse d’y être.

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  63. lulu10 a dit…

    Je crois qu’être « là » pour ses enfants, son homme, ses amies, sa famille, bien au delà du temps de présence et des évènements auxquels on peut (ou pas) assister, c’est essayer d’être à leur écoute et de les aider s’ils en ont besoin et quand ils en ont besoin. Pas de subvenir à tous leurs besoins et/ou envies.

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  64. Namel a dit…

    hé bien, moi je dis que vous n’êtes pas l’égoïste du siècle, mais au contraire une femme épanouie!! Et je suis d’accord avec vous, le couple doit passer avant les enfants, car une fois que les enfants sont grands, ils quittent la maison et qu’est ce qu’il reste??? Un « étranger » que l’on ne connait pas parce qu’on a passé la moitié de sa vie à se consacrer à ses enfants sans se rendre compte qu’il y avait aussi une autre personne dans la famille… sans dire pour autant qu’il ne faut pas s’occuper de ses enfants hein!! 😉 😉
    Trouver le bon équilibre… 😉

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  65. Abstand a dit…

    Les enfants vivent bien ce que tu vis bien, alors pourquoi pas si c’est en faisant passer ton travail avant ? Lorsque j’ai annoncé ma 2eme grossesse à mon employeur, il m’a viré. Et contrairement à ce que l’on pense, c’est très très facile de virer une femme enceinte selon les « montages » de société. Là où mon DG avait raison, c’est que je ne bosserai sans doute pas après 22h avec deux enfants. Bingo ! En même temps, je ne le faisais déjà pas avec un enfant… On a fini par se mettre d’accord… Finalement ce licenciement qui m’a fait flipper à l’époque (en 2004) au plus haut point et particulièrement pour mon indépendance financière, m’a non seulement re-boostée, mais il m’a aussi aider à concevoir le travail autrement, sous un aspect plus épanouissant que carriériste. Je ne gagne pas tout à fait autant d’argent qu’en 2004, je me suis mise à mon compte comme on dit, mais j’ai eu un 3e bébé like you, il a un peu plus de 3 ans. Je bosse de chez moi, je cherche mes enfants à 16h30 et je me remets au boulot quand ils sont tous couchés. Je n’ai plus la pression débile exercée parfois de manière totalement artificielle par certains qui voudraient ainsi se donner plus d’importance dans le monde du trvail. Mais, c’est vrai ma pression serait d’être moins demandée… Je touche du bois, je vis pour l’instant des collaborations qui créent du désir, et je ne me ruine plus en crèche et nounous. J’y trouve mon compte, pourvu que ça dure !!!!!

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  66. Marion de Londres a dit…

    Bonjour Caroline,

    Je suis ce blog depuis plusieurs années déjà mais je n’avais jamais senti le besoin de vous laisser un commentaire.
    Je suis journaliste aussi, mais la comparaison s’arrête là. Je n’ai pas d’enfant, pas de mari, j’ai tout quitté il y a trois mois pour tenter l’aventure londonienne… mais je suis aussi la fille de ma mère, qui a toujours travaillé.
    Je me souviens des regards de reproches des autres maman à la sortie de l’école quand mon babysitter (oui j’avais UN babysitter) venait nous chercher avec mes frères. J’ai grandi dans une banlieue parisienne très « Wisteria Lane » et ma mère était plutôt sur le modèle Lynette Scavo que Bree van de Kamp.
    Oui il y a eu des moments pas évident quand petite je voyais les autres sortir à 16h et rentrer avec leur maman qui leur amenait des pains au chocolat… mais en même temps, j’ai toujours été très fière de ma maman qui travaillait. Et tant pis pour les pains au chocolat.
    En grandissant, j’ai compris d’autres choses, notamment sa propre volonté de conserver son indépendance financière, chose qu’elle m’a transmise et j’en suis très heureuse. Même si ça veut dire qu’il me faudra faire des choix pas faciles dans ma vie future.
    Ce que je veux dire, c’est: n’ayez pas peur des reproches de vos enfants, ils ne le savent peut être pas encore, mais ils sont fiers de vous.

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  67. casiopee a dit…

    Même angoisses, même questionnements… Encore une fois un billet que j’aurais pu écrire. Singulier cette sensation d’être si souvent en symbiose avec une « inconnue » sur des points de la vie que nous avons pourtant bien différente… Je ne vais pas m’épancher sur mon cas que j’ai déjà exposé en commentaire de ton billet sur ta petite licorne.
    Merci Caro de nous faire partager tes pensées, merci d’écrire ce que je n’ai ni le courage ni le talent d’exprimer!

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  68. Biduline a dit…

    Un billet qui donne matière à réflexion, notamment parce que je suis enceinte et que je me pose moi aussi pas mal de question.
    Je serai une working mum (mais avec la chance de ne pas devoir travailler jusqu’à 20h, sauf rares exceptions) et je le resterai parce que j’adore mon travail et aussi parce que je vais élever mon enfant toute seule. Et c’est ça qui me fait culpabiliser moi. J’ai pris la décision de poursuivre cette grossesse qui était une énorme surprise (très bonne surprise pour moi), mais j’ai peur des conséquences de l’absence du père pour l’épanouissement de mon fils…
    Je sais que le pire c’est de culpabiliser justement et qu’il faut assumer ses choix, mais ça n’empêche pas de se poser des questions.
    Je vais juste essayer de faire de mon mieux!

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  69. chipie a dit…

    Je suis HS mais je profite de l’opportunité que tu me donnes en lisant que tu as tenté l’aventure londonienne il y a peu. J’ai une fille de 17 ans 1/2 qui va en quelque sorte faire la même chose en septembre prochain (avant de se lancer ensuite dans le journalisme) et je serais intéressée si je pouvais échanger questions et avis avec toi via mail. Tu serais d’accord? Si oui, Caro, tu veux bien nous communiquer nos adresses électroniques?

    Parce que, en tant que mère travaillant depuis toujours à temps plein, effectivement ce n’est pas si facile… N’ayant jamais pu reprendre mes enfants à l’école à 16h00 mais simplement les y « jeter » le matin, en tant que femme active et même un peu hyperactive pleine de défauts comme un être humain tout simple, en tant qu’épouse entendant aussi de temps en temps quelques réflexions d’incompréhension – because pour mon churros à moi l’écran de l’ordi c’est plus qu’un écran entre le monde et moi (entre moi et lui???) c’est le MAL, aaarrrrggghhh il est servi avec moi il est vrai -, ben je flippe à mort de « lâcher » ma pitchounette à London l’an prochain! Ca c’est vraiment pas facile du tout pour moi… Même si mon souhait le plus cher est qu’elle devienne une femme libre, indépendante, équilibrée, curieuse de découvertes et de rencontres, celle dont je serai (et suis déjà) fière. Une fois de plus Caro t’as raison! C’est pas toujours si facile…

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  70. Roz a dit…

    Bonjour Caroline, je te lis depuis un moment sans avoir jamais posté de commentaires, mais là… !!!
    Je crois que j’aurais pu écrire ton billet mot pour mot.
    Rien à ajouter non plus à toutes les contributions, je constate simplement que nous sommes toutes sur la même longueur d’ondes.
    Alors clin d’oeil à toutes et un merci tout particulier à toi Caroline, de nous permettre un échange aussi riche sur des choses qui résonnent si fort !

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  71. Marica a dit…

    Tu fais comme tu peux et ce n’est déjà pas si mal… je suis plus âgée que toi et en mon temps j’ai travaillé 12 ans à temps partiel pour que mes enfants ne vivent pas la clé autour du cou et que z’hom privilégie sa carrière….. c’est ainsi que nous en avions convenu, ses chances de promotions étant plus importantes que les miennes. Sauf que 23 années plus tard nous avons divorcé… et qu’à ce jour j’ai un trou de plusieurs années dans ma carrière… que l’ex z’hom est devenu cadre avec le double de mon salaire… et que si je veux espérer avoir une retraite correcte il faudra que j’aille travailler avec un déambulateur… tout ça pour que mes enfants, à l’époque, ne vivent pas « la clé autour du cou »… alors ma belle, fonce ! ce n’est pas la quantité de temps passée avec ses enfants qui compte, c’est la qualité et tout l’amour qu’ils sentent que tu leur portes… quant à n°3, à son âge ils préfèrent tous papa à maman… on appele ça le complexe d’un grec … tu sais Oedipe !!!!

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  72. Marylène a dit…

    D’une manière ou d’une autre, d’une époque à l’autre, quoique l’on fasse, quelque soit nos choix…. nos enfants (et le conjoint!) trouveront à redire…. jusqu’au moment où les enfants (et le conjoint!) deviennent adultes et affrontent les difficultés du quotidien. ….. Et là : amusant comme les récréminations se font rares. Amusant comme on nous confie la garde du petit-fils parceque l’on sait qu’il sera « bien élevé », amusant comme même les belles-filles vous demandent conseils. Amusant, flatteur, et qui effacent en partie les dures dures années où j’ai été une maman qui a soi-disant privilégié sa vie professionnelle (que j’adorais) au détriment de trois garnements (et du 4ème : le conjoint!)

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  73. 'tine a dit…

    Rien à voir avec le sujet du jour mais envie de partager ça avec vous… reçu à l’instant dans ma boite mail… sympa je trouve 😉

    Il y a quelques jours, dans une ville en France, une affiche,
    avec une jeune fille spectaculaire, sur la vitrine d’un gymnase,
    disait :

    « CET ÉTÉ … VEUX-TU ÊTRE SIRÈNE OU BALEINE ? » .

    Il paraîtrait qu’une femme d’âge moyen, dont les
    caractéristiques physiques ne sont pas connues, a répondu à la question publicitaire en ces termes :

    Chers Messieurs,

    Les baleines sont toujours entourées d’amis (dauphins, lions marins, humains curieux). Elles ont une vie sexuelle très active, elles ont des baleineaux très câlins qu’elles allaitent tendrement. Elles s’amusent comme des folles avec les dauphins et s’empiffrent de crevettes grises.

    Elles jouent et nagent en sillonnant les mers, en découvrant
    des lieux aussi admirables que la Patagonie, la mer de Barens ou
    les récifs de Corail de Polynésie.

    Les baleines chantent très bien et enregistrent même des cd’s.

    Elles sont impressionnantes et n’ont d’autres prédateurs que
    l’homme. Elles sont aimées, défendues et admirées par presque tout le monde.

    Les sirènes n’existent pas !!!

    ET si elles existaient, elles feraient la file dans les consultations des psychanalystes argentins parce qu’elles auraient un grave problème de personnalité « femme ou poisson ??? ».

    Elles n’ont pas de vie sexuelle parce qu’elles tuent les hommes
    qui s’approchent d’elles. Ils feraient comment d’ailleurs ?!?
    Donc, elles n’ont pas d’enfants non plus…

    Elles sont jolies, c’est vrai, mais isolées et tristes…

    En outre, qui voudrait s’approcher d’une fille qui sent le poisson ???

    Moi c’est clair, je veux être une baleine !!!

    PS : À cette époque où les médias nous mettent dans la tête
    l’idée que seulement celles qui sont minces sont belles, je préfère profiter d’une glace avec mes enfants, d’un bon dîner avec un
    homme qui me fait vibrer, d’un café et de gâteaux avec mes amis.

    Avec le temps, nous gagnons du poids parce qu’en accumulant
    tant d’informations dans la tête, quand il n’y a plus d’autre emplacement, il se redistribue dans le reste du corps, donc nous
    ne sommes pas grosses, nous sommes énormément cultivées.

    A partir d’aujourd’hui, quand je verrai mes fesses dans un
    miroir je penserai : mon Dieu, que je suis intelligente !!!

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  74. baby_lone a dit…

    Eh ben Caro, tu nous décomplexes toutes à un point fou. Moi j’en suis au stade où je me dis que je ne suis pas du tout sûre d’avoir envie d’enfants à cause de la pression que cela t’impose : d’un coup d’un seul, plus le droit à l’erreur ou à l’imperfection, et la société toute entière se sent comme habilitée à donner son avis sur tout, je le vois avec bien avec mes amies qui ont eu des minots récemment (les gens qui passent dans la rue en menaçant de te dénoncer à la DDASS car il faut 20°C et Minot ne porte pas de cagoule… Ceux qui t’expliquent que t’auras du te faire ligaturer les trompes si tu t’énerves une fois de temps en temps… etc etc). Donc moi je dis oui, il faut réhabiliter la « mauvaise mère » (entre guillemets hein, je ne dis pas que tu es une mauvaise mère mais qu’il faut admettre que l’on ne peut pas être une mère parfaite sauf à s’y consacrer à plein temps, strictement impensable dans mon cas). C’est ça ou on arrivera à la situation allemande, avec 40% des femmes qui choisissent de ne pas avoir d’enfants, épicétou.

    Pour parler un peu de l’autre côté de la barrière, je vais peut-être paraître ingrate mais ma mère ne travaillait pas lorsque j’étais petite (maternelle + primaire) et je n’ai jamais eu le sentiment de partager des moments plus privilégiés avec elle pour autant. J’ai eu l’impression que pendant les dix premières années de ma vie, mon existence était réglée à la baguette – les maths, le français, le piano, le solfège, vas lire ton livre, débarrasse la table – sans jamais de place pour l’affection ou simplement des moments sympas, non culturels, juste sympas. (Même les jeux de société étaient culturels chez nous…). Notre relation va beaucoup mieux depuis qu’elle retravaille ! Donc ce n’est clairement pas le temps passé qui en détermine sa qualité.

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  75. laurence a dit…

    hello Caro!
    qu’il est joli ce billet la; rempli de finesse et d’élégance,c vrai que l’on pourait dire que tu es une superwoman, a essayer de gerer sur tous les fronts, mais bon, je veux bien te croire,on ne peux pas etre o top ,partout,
    tu as choici ta carrierre, et c bien, crois moi, les enfants petits ,ils ont besoin de toi, mais une fois ,quils ont 13ans ,ils deviennent des vrais ptits égoistes….
    Moi, j’ai fait le choix de rester a la maison, pour élever mon dernier,et bien aujourdh’ui,je lui sert de taxi,de cuisiniere,d’infirmiere ect…..
    donc, a mon avis ,tu as fait le bon choix!
    biz et bonne continuation
    Laurence

    Répondre
  76. Agatha a dit…

    pour Tine : j’adore le commentaire de « ta » baleine . Je crois que je vais le relire et l’apprendre par coeur pour contrecarrer les coups de blues devant mon miroir !

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  77. Vic a dit…

    Je te dis bravo , tu as bien fait de prendre l’avion ce jour là et de bosser , tu as une indépendance financière , garde la… De solution il n’y en a pas d’autre ( à mon humble avis ) Bon courage Caro , et merci pour ton blog si ouvert .

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  78. hélène a dit…

    Ah la culpabilité… Si ça peut te rassurer, moi, je suis la maîtresse qui demande aux parents de nous accompagner à la sortie… Et je peux t’assurer que les enfants des mamans qui travaillent et ne sont donc pas là vont tout aussi bien que les autres (voire mieux?) J’ai 26 élèves, 26 mamans qui ont fait des choix différents (chômage, temps partiel, boulot de dingue avec départ à 5h du mat et retour à 21h(ça existe, en suisse), congé parental… ) et tous vont globalement bien. Et tous ont fait des efforts de dingue ce matin pour recopier leur poésie pour la fête des mamans… Enfin c’est ce que j’essaie de me dire quand moi aussi je culpabilise de passer trop de temps à l’école ( je ne vois pas assez mes gamins) ou au contraire trop de temps à la maison (j’aurais pu bosser plus, en plus je suis toujours sur le dos de mes gosses!)C’est la discussion du moment avec mes copines, et je crois que toutes les mères en sont là!

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  79. lau a dit…

    j’aurais pu écrire…tout pareil ! c’est un vrai dilemne et parfois aussi je « choisis » le travail pour la sécurité et l’indépendance financière c’est certain aussi…je ne pourrais pas être femme au foyer même si mon homme était millionnaire pour la même raison que toi mais ça torture parfois (ma nounou « voit » plus mon fils que moi et il parle beaucoup de papa, plus ouvert au jeu le week endque maman dans son ménage et son repassage…- non je n’ai pas de femme de ménage car autre débat, je ne trouve pas logique de travailler pour payer ce que je suis sensée faire ) donc tes mots m’ont vraiment parlé…ça fait du bien de ne pas se sentir seule surtout à l’aube de partir deux semaine coup sur coup en déplacement<; merci

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  80. fillenrose a dit…

    Ni pire ni meilleure que chacune d’entre nous, c’est sûr mais différente. Chacune (et chacun) fait ce qu’il peut, au mieux, en gérant les urgences, la pression, la culpabilité.
    Personnellement, j’essaie de toujours me demander si j’ai réussi à faire le meilleur choix possible (pas toujours pour des bonnes raisons !)et après, on gère !

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  81. Stéphanie a dit…

    Ma mère est infirmière. Mon père a souvent été au chômage. Quand ma soeur et moi étions petites, on détestait que maman nous lise l’histoire du soir. Mais aussi, elle n’était là qu’un Noël sur deux. Le soir, j’ai des souvenirs d’attente pendant des heures pour mon bisou du soir – des heures longues, elle rentrait vers minuit parfois, et je faisais semblant de dormir pour pas qu’elle me gronde.
    Quand j’ai eu 10 ans environ ma mère a changé de taf, elle a commencé à travailler avec des horaires de bureau, elle était là tous les soirs, tous les week-ends, tous les mercredis après-midi, toutes les fêtes, toutes les vacances. Bon, au final, c’était un peu envahissant.
    Personne n’a jamais relu mes exercices, même en primaire (mon père, quand il n’était pas au chômage, était VRP). Ni ma soeur aînée. Mon petit frère a eu cette chance, un peu – du coup, mes parents n’étaient pas habitués. Au final, on est « réussis » : on est plutôt autonomes et on sait se défaire de nos parents.

    L’été dernier, j’étais en stage à Paris et donc logée dans la famille d’une amie. Un soir, j’étais seule avec le père. Il raccroche au téléphone : un de ses fils était en dépression. Il pense que c’est parce que la mère est trop présente : mère au foyer, elle a toujours été là.

    Au final, je n’accuse personne, juste, il n’y a pas de combinaison idéale. Tu n’as pas à te sentir coupable, je pense – mais, n’ayant pas d’enfant, je suppose que je ne comprends pas trop ce sentiment. Pour ma part, c’était mes grands-parents qui nous gardaient, on pouvait faire ce qu’on voulait, c’était chouette.

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  82. Nulle en Pseudos a dit…

    Alors que moi voyez-vous, je suis tout simplement parfaite. Aller, je range l’aire d’éveil, j’empote mes petites purées de légumes, et je file passer mes porte-jarretelles et mon habit de geisha pour le retour de Darling. Je vous bise.

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  83. Julie Mamam d'Adèle ptite sauterelle a dit…

    Ma Caro on t’aime pour ca !! Pas parceque tu representes une icone de la femme parfaite qui gere boulot interessant, enfants, mari, vie parisienne, ami & co mais parceque tu te débrouilles avec tout ca comme tu peux comme nous toutes !
    Ne change rien et je suis sure qu’à l’heure des « reproches » comme tu le dis, tes enfants auront surtout l’image d’une maman trop cool qui les aime du plus profond de son coeur……
    Enormes bisous à vous

    Répondre
  84. Emmanuelle a dit…

    merci. vraiment, du fond du coeur. ce billet j’aurais pu l’écrire et moi qui suis une de « ces professionnelles », je peux te dire que pour nous ce n’est pas plus simple. voire pire car j’imagine déjà les reproches de mes enfants…
    merci Caroline, du fond de mon coeur de Maman et de mes tripes de femme.

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  85. ekat a dit…

    New-York vendez ! C’est un des multiples charmes de ce blog. Partant de « je ne culpabilise pas je démythifie », chacune a vidé un petit bout de son sac, partagé un peu de son intime, angoisses, réjouissances, et y’en a plein qui n’ont pas leur clavier dans leur poche, ça donne des trucs qui font vraiment rire, des jours où…

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  86. Marionnette a dit…

    Bonjour Caro,
    Ca fait longtemps que je n’ai pas commenté, à cause des méchants informaticiens de mon boulot, qui nous ont collé des filtres anti-chat. Mais je peux quand même lire tes posts tous les jours, heureusement !
    A vous lire toutes (pas bcp de gars, ce soir…), je vois bien que je suis très privilégiée, avec mon boulot à 15 mn de chez moi qui me permet de sortir pas trop tard pour récupérer les choupettes, mon chéri qui est « assez » présent à la maison (jamais assez, en fait) et les papi-mamies souvent disponibles. Mais bien sûr, le quotidien n’est qu’une suite de plannings à organiser, de sacs à préparer sans rien oublier, de rendez-vous à noter. Et oui, on fait ce qu’on peut, et des fois ça marche pas terrible, et tant pis.
    PS Caro : félicitations pour la naissance de ta nièce, la belle Louise, les parents ont choisi un bien joli prénom 😉

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  87. Tournikette a dit…

    et c’est THE ONE qui a cuisiné ce soir… suis une wonder woman aussi !

    Pourtant, je suis qu’instit’… et c’est pas si simple, non plus,…retrouver de la patience, de l’écoute, de la disponibilité après l’avoir fait une journée entière (8 heures aujourd’hui entre classe habituelle, soutien personnalisé et étude…moi je trouve ça dur, imaginez à 9 ans…), arrêter de se torturer le bulbe pour arriver à comprendre pourquoi, noun di diou !, machine ou machin arrive pas à capter l’attribut du sujet ! c’est pourtant simple, non ? attention demain je fais interro !

    Bref !

    … tout pareil que vous, sisters !

    THE ONE a préparé un bon repas….et en plus il vient de me demander en mariage !!!!! après neuf ans de bonheur et 2 merveilles (l’ainé genre ton Grand Machin en plus jeune, Caro, et le second, tendance Helmut… tu crois que si on les marie? non laisse tomber !-)

    Ma belle-mère, qui est une de ces femmes qui ont eu finalement peu de choix dans leurs choix, et que je trouve formidable, m’a dit finement un jour : « nos petits-enfants nous vengeront… »
    … nous « vengeront », je suppose, de ces remarques balancées par l’adolescent(e) en pleine construction auxquelles elle a eu droit, et qui seront un jour servies à la fille devenue maman à son tour…. Bref, c’est l’histoire de la viiiiie, le cycle éterneeeeel…

    c’est pas la chanson du roi lion, ça ? Juste pour effacer celle du titre sinon je vais m’endormir avec…

    allez, bonne nuit !

    PS : moi, j’adore vous lire en fin de journée, ça me détend, ça m’apaise, ça me rassure… ça me fait plein de bien, merci les filles/femmmes/mamans/nullipares/maîtresses/wonderwoman !

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  88. Tournikette a dit…

    vrai ça !!!! la chinchin, la chinchin, LA CHINCHIN !!!
    demain c’est nouvelle star, si y’a pas chinchin, je viens pas !

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  89. Rondelette a dit…

    Ah, ben, je sais pas si y aura NS ici demain, mais moi, normalement, je serai au resto avec un pote – jui ai pas encore dit que c’était mon annif, vu qu’il se serait ptêt senti coincé (genre la fille qui attend un cadeau), mais jui paierai l’apéro, à défaut de chinchin!!

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  90. navetteuse a dit…

    Oulala que ça fait du bien de voir que l’on n’est pas seule devant ce genre de situation et que ce dilemme féminin exise même chez les meilleures !! Ce que tu écris, c’est un peu ce que je me dis tous les jours… et ta peur, je la partage, en plus de celle d’être quittée parce que justement pas assez présente…

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  91. Chouk a dit…

    j’adore le débat et ce que chacune a écrit, c’est tellement rassurant de voir qu’on cherche toutes le meilleur pour nos enfants.. si je bosse je leur donne un bon exemple, je m’épanouis; si je bosse pas je garde du temps pour eux, je les accompagne. Par contre je trouve que l’avis de Stephanie est un peu trop radical : le garçon qui est en dépression car il avait une mere au foyer trop présente !! ben merci je suis en parental avec 4 enfants et j’ai pas l’intention d’en faire des ptits depressifs !! on fait pas toujours le choix d’etre à la maison, il suffit d’habiter une ville moyennement active, avec zero famille pour aider etc pour être obligée de faire face à la réalité : rebosser c’est ptet pas pour tout de suite ! L’important je crois c’est d’être épanouie point, qu’on bosse ou qu’on ne bosse pas (et j’ai plein de « trucs » pour l’etre, même quand on ne bosse pas !! :-)) (enfin juste pour les jours où je ne pleure pas de pas bosser !!)bizz

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  92. Geneviève a dit…

    C’est toujours compliqué et… On s’en sort non??? Perso Chouk, je préfère galérer (maintenant c’est fini mes enfants sont grands) que de me payer LA famille avec belle-mère envahissante, beau-père autoritaire qui t’expliquent tout bien comment tu dois gérer tes enfants….
    Qu’on me foute la paix personnellement, ça m’arrange, même si c’était rude quelquefois…

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  93. agathe a dit…

    N’oublie pas l’histoire aux enfants avant qu’ils ne s’endorment d’un sommeil d’anges , le pschitt à la lavande sur l’oreiller et les 3 phases de démaquillages qu’on ne doit jamais zapper!!!

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  94. Rondelette a dit…

    Merciiii Agathe!! 😀 Ben, pour la NS, je sais pas… c’est possible, vu qu’on se retrouve avec mon pote à 19h30 et qu’on est en semaine, on devrait pas se quitter trop tard, m’enfin, c’est bien vague tout ça! Selon l’heure, je passerai voir s’il y a du monde… :o)

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  95. agathe a dit…

    Passe une bonne soirée…enivre toi…tiens…roule sous la table, dis des horreurs , on ne vit qu’une fois, et ça te changera de ton attitude si digne qui t’est coutumière….:)
    Je te bise et à demain peut-être!!

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  96. Céline a dit…

    @ Tine : j’adore ton histoire sur la baleine et la sirène, merci de l’avoir partagé avec nous 😉

    @ Rondelette : Bon anniversaire ma belle ! Tout plein de belles choses, de bonheur, de joie, de sérénité, d’amour, etc. Bises.

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  97. annabé a dit…

    4 garçons + 1 mari, obligée d’être féministe sinon j’étais bouffée toute crue ! j’ai tout fait aussi, mère au foyer, travail à la maison, travail à l’extérieur… mes garçons savent tous cuisiner et coudre un bouton. Ils cuisinent mais le bouton ???? Mon triomphe : le jour où j’ai vu mon Ainé repasser la robe à smock de sa fille .. qui va me donner mon premier arrière-petit-enfant…
    Le reproche de mes garçons qui sont aux ptits soins avec moi depuis que leur père est dcd, Tu as été plus épouse que mère … mais on a du faire avec.
    Alors quoi que vous fassiez, il y aura toujours des reproches, l’essentiel c’est qu’il soient fait avec amour…

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  98. Ln a dit…

    Hello,

    Je crois que comme bien des femmes ce billet me parle…
    Côté enfant déjà : quand j’étais petite ma maman travaillait beaucoup, et je lui ai reproché, et puis finalement en grandissant je la comprend de mieux en mieux et je m’entend de mieux en mieux avec elle : si elle travaillait tant c’était pour le côté financier bien sûr, pour m’offrir de faire des études et de m’épanouir, mais aussi parce que ça lui plaisait, et par ce côté là elle m’a montré comment s’épanouir dans sa vie professionnelle, et puis comment essaye de conjuguer vie privée et vir prof…

    Côté femme : ben malgré tout ce qu’elle m’a appris, et peut-être justement grâce à tout ça, je commence à me demander comment je vais faire pour tout conjuguer quand j’aurais un enfant, et je me dis que je vais tâcher de faire au mieux, comme toutes finalement!
    Bisous

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  99. lily a dit…

    Je pense avoir fait aussi le tour de la question et bien ma conclusion est qu’on ne peut pas tout avoir…Ici je suis dispo à 90% pour mes enfants (je ne bosse pas..je m’occupe autrement mais ça rapporte pas!) je ne suis pas pour autant dépendante de mon mari car j’ai d’autres sources de revenus.Bref donc sur le papier pas de pb mais quand je lis certaines qui parlent de leur vie pro,de leur patron,je me mets à rêver d’un avoir un!
    J’ai tout mais il me manque « une carrière » même si quand j’entends mes copines parler de leur boulot c’est pour se plaindre (horaires,pressions,manque de reconnaissance,etc) même si je réalise pas mal de choses de mon côté,je suis quand même en décalage et ça me stresse souvent.
    Mon mari lui,a une brillante carrière mais regrette de ne pas être plus avec ses enfants…si on échangeait nos places on trouverait encore à se plaindre.

    Répondre
  100. Aurelie a dit…

    Vraiment, je t’aime d’avoir écrit ces mots…

    Aurélie, maman de 3 enfants, en congé parental, et qui en ce moment est pressée de retourner bosser !
    Bises

    Répondre
  101. Carobis a dit…

    Comme ce billet est touchant. Ca fait longtemps que je n’étais pas venue ici, quelle fraîcheur de te lire.
    Une question : As-tu un moment d’hésitation avant de poster des articles si intimes, qui touchent ton « moi » profond ? Pas pour ces milliers d’inconnus qui te lisent (la pression !), plutôt pour le regard que portent tes proches sur tes mots. C’est une question qui me taraude parfois… je suis admirative à vrai dire devant cet exercice. Et très heureuse de te suivre depuis quelques années maintenant.
    Bonne continuation à toi.

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  102. katcat a dit…

    A lire les commentaires, j’ai une fois de plus la preuve que la coparentalité n’est qu’une vaste foutaise.
    Ce sont à plus de 90% des femmes qui s’écartèlent entre enfants-boulot-conjoint, qui culpabilisent de ce qu’elles ne font pas : non nous ne sommes pas génétiquement programmées, mais socialement conditionnées. Et on fond de reconnaissance quand le conjoint daigne faire le quart du boulot ménager et parental .. l’inégalité paretnale et la pression sur les mères en arrive au point que paradoxalement, être maman-solo (à condition que ce soit d’un seul enfant, deux maxi – à condition aussi de ne pas être prise dans une guerre contre un père revanchard) permet de soulager une pression : pas de couple à gérer, puisque là encore les femmes qui en parlent semblent se croire seules responsables de la réussite conjugale.

    Pas un seul mot, non plus, contre l’organisation du travail qui est voulue pour creuser l’inégalité entre les mères .. et les autres ! Est-ce normal de n’avoir le choix qu’entre faire des journées de dingue au détriment de sa santé, ou vivre les affres du chômage ?

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  103. Plume a dit…

    Merci, tout simplement merci. Je suis parfois encore plus dure vis à vis de mes enfants que je peux haïr une seconde mais que j’aime par dessus tout.

    C’est la Société qui nous fait continuellement culpabiliser. Et nous on lutte pour être parfaites sur tous les fronts.
    Parfois on touche du bout des doigts cette perféction et l’instant d’après on se trouve nulle (enfin je parle de moi, où encore hier je ne me sentais pas à la hauteur envie de tout plaquer et là c’est reparti).

    Encore merci pour ce billet qui me montre que je ne suis pas totalement seule à ressentir ce genre de choses.

    Répondre
  104. steph a dit…

    Premier post alors que je lis ce blog depuis longtemps …. mais ce billet m’interpelle, et pour cause ….
    Mon gamin a commencé à s’épanouir le jour où je suis retournée bosser et que je lui ai donc lâché la grappe…. au bout de 6 ans et des brouettes.
    Pire, c’est limite s’il daigne me regarder et m’accueille en soufflant quand je vais le chercher au périsco, limite d’ailleurs il y mangerait matin, midi et soir, tellement c’est bon (meilleur qu’à la maison quoi, argh …..).

    Et pendant tout ce temps où j’étais présente pour lui, j’étais malheureuse de n’être qu’une maman, d’être une no life à côté de ça, me réconfortant d’avoir au moins fait quelque chose de bien: élever mon gamin.
    Et pourtant il a eu des angoisses de la séparation de 4 à 6 ans, de l’énurésie, de l’encoprésie même par période!

    Bref, tout ça pour dire qu’on fait toutes ce qu’on peut, qu’on pense faire les bons choix mais au final ils ne sont pas parfaits (et heureusement, non?), et moi je dis que tant qu’on se demande si on fait au mieux pour eux, on est déjà à moitié pardonnées d’avoir fait nos inévitables erreurs….. 😉

    Bises d’une alsacienne

    Répondre

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