Attention, vous entrez en zone d’effort

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Un grand merci pour vos commentaires d'hier, j'avoue, j'avais peur de tomber à côté, de ne pas avoir su exprimer ce que j'avais ressenti. Confidence pour confidence, je ne suis, personnellement, pas vraiment satisfaite de ce texte, mais vos émotions me l'ont fait aimer.

Une fois n'est pas coutûme, j'écris ce billet juste avant de partir au boulot, à l'arrache, donc, parce qu'hier était une de ces journées où il aurait fallu rajouter quelques heures. Vous dire que je compte les jours est un euphémisme, mener de front ancien job et nouvelles missions tient du défi impossible. Or je ne suis pas femme à défis.

Il n'empêche que je pensais, hier soir, à ce que nous avait expliqué le formateur de super managers lors d'une session cet automne (j'étais, il parait, donc, manager et le suis d'ailleurs encore jusqu'à jeudi).

Outre le fait que les petits tests de personnalité qu'il nous avait fait passer avaient révélé que j'étais de la catégorie des empathiques/bordéliques/intuitifs/extravertis ("Nnnon… non mais je… je vous assure Caroline, on PEUT être un bon manager avec un profil comme… comme le vôtre", avait bredouillé le formateur, la chique coupée par la bourde monumentale commise par mes responsables en me bombardant chef adjointe de truc et de machin), outre, je reprends, donc, le fait qu'il était apparu comme assez évident que j'étais l'exemple même de l'erreur de casting pour tout ce qui est autorité naturelle, j'ai retenu quelque chose d'essentiel lors de cette formation.

Alors que très franchement, je n'y croyais pas une seconde, étant très réfractaire à toutes ces choses qui peuvent s'apparenter à du coaching.

J'y ai appris, disais-je (on aime la digression ce matin, on étant un con comme chacun sait), que nous naviguions tous, professionnellement et personnellement parlant, entre notre "zone de confort" et notre "zone d'effort". S'il est utopique d'imaginer pouvoir éviter la zone d'effort – la vie n'est pas un chemin pavé de roses – (ou alors qui piquent), il est également insensé de concevoir de pouvoir se maintenir en zone d'effort chaque jour que Dieu – le traitre – fait.

Zone de confort, zone d'effort, chacun la sienne. Pour moi, professionnellement, l'effort consiste à ranger mon bureau, donner des ordres, accepter de n'être pas aimée parce que chef, faire les plannings des congés, être impartiale. Pour d'autres, l'effort résidera dans l'animation d'une réunion, l'entretien en face à face avec un collaborateur en difficulté, la délégation, etc. A chacun sa merde, en somme.

Toujours est-il que ce matin là, il y a comme un signal qui s'est allumé dans ma tête. J'étais, à 90% de mon temps cantonnée dans une zone d'effort. Ma zone de confort, à savoir l'écriture sur ce blog, les interviews, les rencontres, la rédaction de mes dépêches, devenait portion congrue, bouffée par ces autres tâches qui au fil des mois s'étaient rajoutées.

Le lien avec les séances zermatiennes m'est apparu par ailleurs évident. Je crois que le formateur – que je ne remercierai jamais assez, même si je ne suis pas convaincue que son objectif initial était de me faire démissionner – et le docteur Z sont sur la même longueur d'ondes. La restriction, la contrainte, ça ne marche qu'un temps. A trop se forcer à être ce qu'on attend de vous plutôt que d'accepter ce qu'on est, intrinsèquement, on se perd, on se noie et au final on se laisse déborder par ce qu'on voulait justement combattre.

Je crois que c'est la leçon la plus enrichissante qu'il m'ait été donné d'apprendre. C'est rare ce sentiment d'avancer, grâce à un ou des tiers. J'ai eu la chance en 2010 de rencontrer ces deux personnes, qui, sans jamais me "conseiller" ou me "coacher", m'ont fait prendre conscience d'une évidence: j'avais négligé, par idéologie judéo-chrétienne, probablement, ma zone de confort.

Je ne sais pas si j'ai été très claire, la "zone de confort" ne signifie pas "ne rien foutre". C'est ce qui définit le cadre dans lequel vous vous sentez au maximum de vos capacités en éprouvant cette émotion tellement mais tellement sacrifiée par le monde du travail alors qu'elle est fondamentale: le plaisir.

99 comments sur “Attention, vous entrez en zone d’effort”

  1. AGATHA a dit…

    La Zone de confort est donc de travailler mais à ce qu’on aime et de la manière qu’on aime !
    Ce post va en faire réfléchir plus d’uns car le plus souvent le boulot se transforme en effort plus qu’en plaisir .

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  2. LE CHEMIN DU BONHEUR a dit…

    Comme tu le dis la restriction la contrainte ça ne marche qu’un temps ! C’est ce que les psys appellent la restriction cognitive ce qui en fait signifie que la majorité des gens pédalent à côté de leur vie, sans s’apercevoir que leurs priorités sont ailleurs. Ou bien se privent sans cesse de bouffer ou avalent des sachets dûment protéinés et te disent « je t’assure c’est top bon, j’ai perdu xxl kilos et c’est trop facile » et on sait ce que ça donne.
    J’aime beaucoup ta prise de conscience CARO, mais fais attention de ne pas remplacer un perfectionnisme par un autre ! Je veux dire que tu vas faire autre chose, certes, mais n’oublie pas quelles sont tes priorités ? !

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  3. Véro la Bisontine a dit…

    Merci Caro pour ce billet.
    Je n’arrivais pas à formaliser les choses ainsi dans mon esprit.
    J’apprends des choses, et cela va m’aider dans ma réflexion, sur mes propres zones d’effort/confort.
    Et certainement éclaircir un peu la nébulosité qui me tombe dessus, parfois.
    Tu sais que tu devrais écrire pour Psychologies Magazine?? ;-))

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  4. proff a dit…

    J’aime bien cette idée de zone de confort.
    Ca me déculpabilise complètement de ne pas mettre la priorité sur le rangement de la maison.
    Mais promis, demain j’attaque la zone d’effort pour briquer: ma maman débarque dimanche…

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  5. LaetitiaLaCorse a dit…

    C’est trop fort, c’est trop vrai Caroline, et moi j’en suis aussi arrivee a cette conclusion. 2011, je vais me faire plaisir, et comme si Dieu (tu en parles, donc je reprends la reference, meme si je ne suis pas religieuse) me disait: ‘Ah, ENFIN tu t’ecoutes, bon c’est bien, alors je vais t’envoyer Mr X et tu vas voir, tes reves vont devenir realite maintenant.’ ‘Aide-toi et le ciel t’aidera’, j’y crois tres fort, c’est une EVIDENCE pour moi maintenant. Et donc moi aussi, 2011 va etre sous le signe de l’ecriture! Il faut que je me pince tres fort pour y croire! Pas tout a fait comme toi (je vais etre negre litteraire, ou ghostwriter, ou encore ‘teinturier’, un terme que j’ai appris hier!) – mais le resultat est le meme: on va vivre de notre ecriture! ‘Aide-toi et le ciel t’aidera’, ca revient a ‘etre dans la zone de confort’ – si tu mets tes efforts dans ta zone de confort (donc ce ne sont presque pas de efforts!), alors tout rentre en ordre et tout vient a toi. Bravo Caroline, tu as TROP pris la bonne decision!!!!

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  6. Clot a dit…

    C’est ma grande théorie : on n’est pas sur terre pour perdre notre vie à la gagner, il faut donc que le boulot nous apporte au moins autant de plaisirs que de contraintes. C’est évidemment l’opinion un peu tranchée de quelqu’un qui n’a jamais connu la misère, mais tant qu’on peut se permettre de raisonner comme ça, je crois qu’il faut le faire.
    Mais tu l’exprimes bien mieux que moi 🙂

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  7. MamzellecarnetO a dit…

    zone d’effort, zone de confort…
    il va falloir que je réfléchisse et que je relise plusieurs fois pour bien comprendre. ça n’est pas si simple !

    et je suis passionnée par Laetitialacorse : ghostwriter ? mon film préfér de 2010 !

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  8. Mayaserana - Fraise a dit…

    Ca rejoint mes réflexions du moment, et me conforte dans l’idée de ne pas signer pour un CDD d’un an en mars. Je suis arrivée, aimant mon métier, plein d’envie, pleine d’enthousiasme, tout était à faire.

    5 mois plus tard, je vais travailler à reculons, heureuse les jours où mon chef le harceleur-manipulateur n’est pas là, sans aucune énergie. Et en culpabilisant de ne pas arriver à donner le meilleur de moi-même comme je le faisais dans mon CDD précédent.

    Je suis en zone d’effort permanente, plus aucune zone de confort (je la cherche, là, mais pas moyen, je la trouve pas). Tu me donnes envie de démissionner tout de suite lol ^^ Mais je vais essayer de tenir le coup jusqu’au 11 mars…

    Merci de nous faire partager tes connaissances en tout cas 😉

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  9. Christine a dit…

    Ce que tu dis se rapproche de l’idée du flux :
    Selon Mihaly Csikszentmihalyi ( La créativité édité chez Pocket), la créativité est inséparable du plaisir et apparaît quand nous sommes dans « l’état de flux », lequel peut être atteint lorsque :

    les objectifs sont clairs et bien définis à chaque étape

    il existe un retour immédiat pour chaque action

    il existe un équilibre entre les défis et les capacités à mettre en oeuvre

    la conscience et l’action sont mêlées

    les distractions sont exclues du champ du conscient

    il n’existe aucune inquiétude relative à l’échec

    il existe une distorsion du temps

    l’activité devient autotélique ( source de plaisir)

    Caro, tu es dans le flux !

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  10. mouchotienne a dit…

    Bonjour !
    Alors là je me rend compte que ce que vous dites me parle beaucoup ! Je pense que cette bonne vieille morale judéo-chrétienne me maintient, sans que j’en aie conscience, ou rarement, par bribes, dans une zone d’effort quasiconstante dans le boulot ! Le problème c’est quand cette zone d’effort, cette « restriction » permanente, provoque une ouverture intempestive des vannes en rentrant chez soi le soir, je m’irrite, je m’énerve, je crie et perds patience… Et pourtant, j’adore mon boulot et surtout j’adore mon mari et mes enfants ! Plus d’équilibre entre zone d’effort et zone de confort est nécessaire !
    Merci pour ce que vous écrivez.

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  11. AnneduSud a dit…

    Oh la la c’est très intéressant tout ça; je sens que ça va me faire cogiter, un sujet certainement à proposer à Psychologie mag.
    J’ai du arrêter de lire ton billet d’hier au milieu pour cause de larmes et en salle des profs ça le fait pas … Je le lirai en rentrant à la maison et en attendant je vais fredonner Ferrat.

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  12. Cécile - Une quadra a dit…

    Vu le nombre d’années où je suis en zone d’effort tant sur le plan personnel que le plan professionnel je pense que je suis maso, tout au moins au niveau personnel, au niveau pro ben faut bien bouffer et y a des périodes, parfois longues, où c’est vraiment pas le moment de prendre des risques financiers…

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  13. Cathrine en Norvege a dit…

    « La restriction, la contrainte, ça ne marche qu’un temps. A trop se forcer à être ce qu’on attend de vous plutôt que d’accepter ce qu’on est, intrinsèquement, on se perd, on se noie et au final on se laisse déborder par ce qu’on voulait justement combattre »

    Parfait. Ca marche pour le mariage aussi. (C’est pas souvent que j’achete des phrases toutes finies comme ca, mais la c’est juste EXACTEMENT ma pensee qui jusque-la restait floue dans ma tete.) Merci Caro.

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  14. 'tine a dit…

    tout cela fait écho à un article très fouillé (…!!!) de femina (vous savez le supplément féminin (…) du dimanche dans ma PQR mais je crois un peu partout en France…???), oui je sais on a chacun les références qu’on peut en matière de presse (et oui donc aujourd’hui ON digresse…)Bref disais je en fait un petit article sur le « blues du dimanche soir »… je pense que si on reste trop en zone d’effort elle devient zone d’inconfort… et c’est là qu’arrive le blues du dimanche soir, le stress, les insomnies, le surbookage et le burn-out… dans le boulot comme dans la vie privé savoir de temps se mettre en pause et se poser les bonnes questions, se regarder vivre, en langage consultant qui se la pète on appelle ça la méta position…, ben c’est utile enrichissant et ça permet de retrouver la zone de confort et de bien vivre 😉

    Allez la pente est rude mais là-haut la vue est tellement belle et l’air si pur !!!

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  15. Biduline a dit…

    Alors moi dans mon boulot j’ai la chance d’être dans ma zone de confort à 90% je dirais. Je prends un énorme plaisir à faire mon travail (je suis interprète de conférence).
    Et pourtant là, après mon congé maternité, je reprends le travail lundi et j’ai les boules… mon Ptitdoux a 4 mois et j’appréhende de ne plus passer mes journées avec lui et pourtant avec lui je ne suis pas tout le temps dans ma zone de confort!
    Je sais que toutes les mamans qui travaillent ont vécu ce -petit- déchirement avec le retour au boulot et d’ailleurs hier je relisais tes posts à ce sujet lorsque tu as repris le chemin du bureau après la naissance de Rose ou lorsque tu as donné le sein pour la dernière fois.
    Ca m’a mis un peu de baume au coeur.
    Allez encore trois jours consacrés à mon Ptitdoux!
    Biz

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  16. Véro la Bisontine a dit…

    J’ai oublié de vous dire, concernant le zermatage…
    Bien décidée à entreprendre une démarche similaire à celle de Caro, je me suis rapprochée du GROS, pour connaitre les praticiens dans ma ville.
    Il y en a 2 (psy et nutritionniste).
    J’ai choisi l’option psy, parce que je souhaitais « travailler » un peu plus de ce côté là.

    Bonne résolution début 2011 : j’appelle le médecin en question pour prendre rendez vous.
    Vous savez quoi? Ben il m’a dit qu’il ne prenait pas de nouveaux patients, parce qu’il cesse son activité en cours d’année.
    Vous allez me dire qu’il faut que j’aille voir l’autre personne, mais ce n’est pas ce dont j’ai envie (ma zone de confort).

    Bref, ça me désole.

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  17. isabelle a dit…

    juste en passant ton nom et celui de ton blog viennent d’être cité dans l’émission « les maternelles » ( vers 9h40)concernant ce que tu as dis sur le fait de refaire l’ amour après l’accouchement ce qui était le thème du jour
    pile au moment où je lisais les commentaires , j’ ai entendu du salon , la télé qui ronronnait et ton nom au milieu

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  18. Solea a dit…

    Gay Hendricks dans son bouquin Le grand bond parle même de zone de génie! Il dit qu’on devrait y passer au moins 90% de notre temps.
    Grosso modo tout ce qui est représenté par notre zone d’effort devrait être déléguer 😉
    Bref,militons pour le plus de confort moins d’effort!

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  19. Zaz 06 a dit…

    Heu-reuse!
    « Mon profil », empathique-extravertie-intuitive est proche du tien (je ne suis pas trop bordélique, en revanche)et je me fustigeais depuis des mois, car j’ai demandé à changer de poste en novembre dernier:je souhaite renoncer à mon poste de « responsable » d’équipe dans la section jeunesse d’une grande bibliothèque, pour retrouver une atmosphère plus calme en section adultes, où je ne serai plus « chef », mais une assistante de Conservation parmi d’autres. Je vivais cela comme un, échec, je me trouvais trop « fragile », trop « sensible » pour diriger une équipe. Grâce à ton billet du jour, je vais peut-être arrêter de culpabiliser: je ne suis ceci ou cela, je suis juste…moi, et ma passion, c’est les bouquins et l’envie de faire partager ça. Les plannings, les consignes, les ronds-de-jambe envers la hiérarchie ou les élus, ce n’est pas mon truc, c’est tout.

    Par ailleurs, je m’aperçois que le moral agit vraiment sur la santé: le stress auquel j’étais soumise depuis trois ans maintenant, m’a bien abîmée. Opérée il y a deux semaines d’un kyste bénin mais imposant, je dois retourner aujourd’hui chez le toubib car il semble que ma thyroïde me lâche… personne ne me fera croire que tous ces bobos arrivent en même temps par hasard. Je n’en pouvais plus.
    A présent, j’attends de voir ma demande de changement de poste m’être accordée en cessant de me flageller, genre « je suis trop nuuuuuuuuuuulle! »
    Non, je n’étais pas à ma place, c’est tout. Il fallait juste qu’on me le dise…

    Merci Caro, et bon courage à toi pour la suite!

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  20. www.facebook.com/profile.php?id=623344766 a dit…

    Wahou !!! J’aime beaucoup cet article, je vais le relire à tête reposée…

    Je ne sais pas dans quelle zone je suis en ce moment, mais j’ai souvent eu l’impression dans ma vie de ne pouvoir exister qu’en étant en zone d’effort mais… c’est épuisant !!!

    Je souligne que grâce à toi je suis allée voir hier une thérapeute qui pratique la méthode zermati… En plus d’un énorme problème de poids, je crois que nous allons aussi travailler sur l’image de soi et plein d’autres choses qui tournent dans ma tête… Donc…

    Merci Caro !!!

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  21. Loop of Kurland a dit…

    Ah putain.

    Je vais m’ouvrir un carnet dans lequel je vais noter zone de confort, zone d’effort, principe de peters, seuil d’incompétence et pleine conscience au dessus. Après je réfléchis.

    nous on appelait ça le complexe de la cale, couplé au seuil d’incompétence: tu es dans la cale, quelqu’un va s’apercevoir que t’as rien à foutre sur le bateau.

    C’est plus ouvert, zone de confort et zone d’effort, comme concept. ça permet d’agir.

    Faut encore que je te remercie. D’une part, tu réfléchis droit, et tu es capable de progression, ce qui n’est pas donné à tout le monde, et d’autre part, là, franchement, tu vas beaucoup m’aider si je prends la peine, grâce à la pleine conscience, de me rendre enfin compte que ce qui me manque comme sensation dans mon corps, c’est un formidable coup de pied au cul.

    Je t’aime.

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  22. LaetitiaLaCorse a dit…

    @ MamzellecarnetO (11): Je n’ai pas vu le film mais c’est la 2eme fois qu’on m’en parle, alors je vais voir si je peux le trouver dans ma bibliotheque (remarque maintenant que j’ai lu le resume, j’ai peur que… ca me fasse peur!!)!
    @ M. (16) Merci beaucoup, c’est trop fort, je vais lire tous les articles!

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  23. suzie pinson a dit…

    Difficile pour moi de cerner ma zone d’effort et ma zone de confort. J’ai des fois l’impression qu’elles sont bien entremêlées.. Mais ça fait une bonne piste de réflexion. Et ça m’est bien utile en ce moment! merci!

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  24. caro(roca) a dit…

    « empathiques/bordéliques/intuitifs/extravertis » : c’est donc une question de prenom
    Bon sinon j’avoue tu m’as bien foutu les glandes vu que je suis juste paumée la entre ces 2 fucking zones…

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  25. Bao a dit…

    Je partage ton point de vue sur cette « zone de confort » bien que je cherche encore un peu le plaisir qui dure dans le travaille. En effet, je suis de celle qui aime la nouveauté, les défis permanents et que ne supporte pas quand les choses deviennent répétitives…

    Je te souhaite de t’épanouir dans cette zone de confort que tu connaitras bientôt 🙂

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  26. Ysoriane a dit…

    Très bon (et beau) texte qui me donne vraiment à réfléchir! Une fois de plus, je suis très heureuse d’être passée par ici pour me changer les idées entre 2 réunions (qui m’obligent à rester dans ma zone d’efforts!)

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  27. Elisabeth Hugen a dit…

    Wahou, alors ça c’est de l’article qui remet vraiment en question… Ca fait 10 minutes que je suis devant mon PC en train de cogiter sévèrement sur ces deux notions… Je trouve ça assez juste en fait : effort/confort avec cette indéniable volonté d’arriver à concilier les deux, de trouver le juste milieu (et nom de Dieu que ce n’est pas simple!)
    Bonne journée!

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  28. Hecatessence a dit…

    Bouteille à la mer : Comment on fait pour motiver une personne pour qui tout travail salarié correspond à rentrer en zone d’effort (et qu’il faut payer les factures)?

    Sinon la photo elle symbolise la zone d’effort, les lianes qui font obstacle ou..?

    Bon derniers jours en tant que manager 🙂

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  29. mrsclooney a dit…

    elle a raison Roca(caro) y a de l’écho entre ta note et la mienne
    Comme toi j’ai longtemps été méfiante sur ce concept de « life coach’, j’ai meme pas mal douté, j’étais séduite mais je doutais,
    depuis que je pratique (l’action étant à tous les coups un bon moyen de gérer son stress)
    que je vois les résultats sur les gens que je rencontre, y a comme de la magie dedans…(on est pas des gourous non plus hein) juste on est là, un life(ou professional) coach c’est juste quelqu’un qui a la passion de l’humain (t’es obligé sinon c’est pas tenable)
    et qui accompagne son « client » sur la voie de son changement,
    coach vient du mot cocher « guider » donc.
    (Garance m’expliquait l’autre jour qu’à NY ça marche à fond la caisse, un peu comme les psychanalistes il y a 30 ans, et le jour où Woody Allen fera un film sur son coach, ce sera gagné :))
    parce que tout arrive ici …après
    et on aura oublié les Valérie Damidot et autre dérivé M6esque qui nous pourrissent bien la vie à nous les coachs et ns obligent à justifier de notre métier à longueur de temps, mais de moins en moins remarque…progression…

    Voilà, voilà voilà
    Je retourne à mes occupations et je n’ai aucun doute sur la réussite de ta reconversion, personnellement. Mais je crois que je te l’ai déjà écrit, ça se confirme c’est tout.

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  30. meregrand a dit…

    Merci Caro,
    Vous avez  » décortiqué » ma vie…le matin j’écris au lit : confort
    et le soir je tape ce que j’ai écrit le matin: effort. la journée est réservée à la pensée, la mémoire, la nourriture, les amis, le courrier, TOUT quoi ! c’est à dire du banal et obligatoire.
    Je vous félicite pour votre billet d’hier : émouvant. Merci M.L.

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  31. Cetroinzust a dit…

    Pas sure de pouvoir definir comme ca des zones de confort et d’effort, va falloir que je m’y penche. En revanche, la notion de plaisir, oh oui ! En six mois dans mon nouveau labo, j’ai recupere la quasi-totalite de la confiance que j’avais perdu en cours de route et surtout, je m’eclate ! Partir au travail le sourire aux levres, ca change vraiment la vie, ca fait un bien fou de s’en souvenir et de le revivre…
    Bon week-end presque la a toutes, je file retrouver mon mojito (ma zone de confort de l’apero ?) 😉

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  32. Siam a dit…

    Les incursions dans la zone de confort sont-elles compatibles avec une éducation judéo-chrétienne à l’ancienne ? Mmmm… C’est pas gagné en ce qui me concerne.

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  33. The Cake a dit…

    Il est TELLEMENT parlant cet article, même qu’il va parler à plein plein de gens, ne jamais perdre de vue la notion de « plaisir » dans ce que l’on fait, la contrainte ne mène à rien de plus qu’égarement et aveuglement renouvelé de cette même contrainte…
    Et même si on le sait, tout ça, quand Caro le pointe du doigt, moi je dis, encore encore et encore des articles si délicieux (et à 0 calories, le pied total !)…

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  34. S a dit…

    Salut Caroline. Ça fait longtemps que je te lis, j’aime bien ta plume, je rêve devant tes gamins parce que je n’en ai pas. Et ce matin, en speed total mais toujours dans ma zone de confort, je me réjouis de lire au fur et à mesure des semaines tous ces pas que tu fais vers toi même et vers le monde. Merci de nous les faire partager, perso ça me donne des ailes& may the power be with you!

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  35. Allie a dit…

    Où je me rends compte que 2011 va être une zone d’effort (préparation de concours) et que ça me fait peur : rigueur, discipline, respect des deadlines pour la préparation… Du travail de petite main toute seule dans mon coin sans aucune garantie de réussite au bout.
    Alors que je n’ai jamais été une « bûcheuse » et que je préfère lire ou surfer en fonction des sujets qui m’interpellent et baguenauder sur le principe de serendipity.

    Merci d’avoir mis des mots sur ce que je ressentais confusément. J’avais envie de faire l’autruche à la première lecture (un signe d’inconfort, non ?) mais l’acceptation fait son chemin.

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  36. Rita a dit…

    Coucou! J’ai suivi le même séminaire il me semble, ça s’appelle MBTI non? Et il en est ressorti que j’ai plus d’autorité naturelle que…mon patron!
    Bonne journée les filles!

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  37. missTizia a dit…

    C’est tellement juste tout ça. Moi, je commence tout juste à la toucher du doigt ma zone de confort (pas simple de la localiser quand on a pas l’éducation du « j’aime, je veux ») et je trouve ça drôlement… apaisant !

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  38. Claire von M a dit…

    A l’arrache et tu arrives à nous faire cogiter comme ca….

    J’ose pas imaginer ce que ca aurait donné sinon. Bon ben comme les autres, me v’là en train d’essayer de situer mes zones d’effots et de confort.
    Euh je veux dire, autre que « ma baignoire, zone de confort, ma cuisinière, zone d’effort… »

    Allez, j’te laisse, faut que je réfléchisse à tout ca

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  39. Adeline a dit…

    Zone d’effort / Zone de confort !! C’est CA !!! Voilà ce que j’aurais du expliquer à mon réd chef le jour où j’ai dit « stop, j’arrête là, merci mais non merci ».
    Des bises Caro, à bientôt !

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  40. Odile sans régime a dit…

    C’est légèrement hors sujet, mais comme tu parles de Zermati, l’évocation de la « zone de confort » me fait spontanément penser à ce dont parle son collègue G. Apfeldorfer (zone de confort sur le plan alimentaire, en lien avec la satiété : le moment où on se sent juste bien, en ayant mangé ni trop ni trop peu – en substance). Vive la zone de confort, en tous domaines !

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  41. AnnedeStrasbourg a dit…

    Merci Caro, très bon billet! Démarrant un poste de prof dans un nouvel établissement, je me pose bcp la question en ce moment (pas dans ces termes justement), de savoir si je trouve du plaisir à enseigner et lequel? Le plaisir au travail, ça pourrait être le sujet d’un énorme bouquin. J’ai commencé à bosser y’a 4-5 ans, comme bcp de mes copains et maintenant quand on discute, on s’aperçoit tous de cette désillusion: on était entrés dans la fonction publique après Sciences Po, pensant aider les gens, changer le monde (en mieux) et au final après 5 ans, on en a tous marre…Le plaisir au boulot, est-ce réellement possible quand on est pas indépendant? Je ne sais pas, je me pose la question, en tout cas tout ça reste une grande énigme sur laquelle il est super sympa que tu aies fait un billet!

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  42. chris a dit…

    Wahou Caro, tu as les neuronnes 100 % opérationnels de bon matin, ça laisse pas mal à réfléchir tout ça.

    Perso ma zone d’effort me bouffe la vie … y’a pas que le boulot non mais donner du temps pour les devoirs, pour la bouffe pour gérer la maison, les courses, la paperasse, tout le quotidien quoi.

    Je crois qu’il faut s’organiser des zones de confort sinon c’est la zone d’effort qui va nous bouffer à force.
    Je tacherai d’y penser la prochaine fois que je vais encore soupirer !!

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  43. ava a dit…

    ben voilà c’est ça… j’ai l’impression qu’on est à une époque où tt le monde vit de plus en plus souvent en zone d’effort… dans mon journal, racheté tous les deux-trois ans, on est tout le temps en train de « mutualiser », de « mettre un coup de collier » parce que 1. le titre va mal. 2. les nouveaux boss arrivent, des fois qu’ils nous virent, des fois qu’ils nous promeuvent, etc. 3. chaque nouveau boss amène dans sa musette son nouveau produit/formule et il faut savoir la « lancer » avec ardeur… le résultat c’est qu’aujourd’hui une « enquête », c’est un sujet sur lequel tu auras bossé trois jours, tout en continuant à boucler dix mille autres trucs chronophages en même temps. tout le monde est malade, déprimé, grossit, maigrit, pleure aux toilettes, etc… une zone de réconfort, c’est ça qu’il nous faudrait
    je vais citer une partie de ton post sur mon blog, si cela ne te dérange pas

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  44. Luna a dit…

    Bonjour Caroline,
    Une fois encore merci pour tes mots. Je n’ai pas commenté depuis un moment, mais je suis tes aventures capillaires avec grand intérêt (je re^ve d’une frange, mais aucun coiffeur n’a voulu me le faire !)..et tes aventures quotidiennes toujours avec bonheur.
    Ton post ce matin, j’ai envie de l’imprimer, pour le lire, le décanter et en saisir toute la profondeur…Grosse remise en question professionnelle depuis longtemps, un métier qui semble me convenir une année sur deux. Je pense être dans un zone d’effort depuis trop longtemps. Après savoir ce que l’on veut, dans quoi on se sent bien,…c’est un autre travail.
    Je ne suis pas sûre d’être prête à l’entreprendre quand ses désirs sont ensevelis sous des couches et des couches et des couches….on en oublie ce que l’on veut faire fondamentalement.
    Bref, je suis longue et confuse, mais merci de permettre de se poser les bonnes questions.

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  45. Shakti a dit…

    ah ben c’est pas gagné : ma zone d’effort, c’est la maison (sauf ma cuisine), ma zone de confort, partout ailleurs et ma cuisine.
    Pas facile quand on est expat’ et femme au foyer !

    Bon week-end

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  46. Poumok a dit…

    Juste, merci. Merci de partager avec nous cet extrait d’un livre qui devrait exister quelque part, un genre de « notice de la vie »… parce qu’il est des petites philosophies comme ça qu’il faudrait enseigner à l’école tellement elles sont utiles au quotidien !

    Et pour un billet écrit à l’arrache, c’est drôlement bien expliqué, et super clair avec ça ! 😉

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  47. Tazounette a dit…

    Je suis en zone d’effort constante. Et je t’envie, Caro, de savoir reconnaître ta zone de confort. Je ne sais pas quel « boulot » me correspondrait. J’ai déjà 6 ans d’expérience dans un boulot qui ne me convient pas du tout. Comment trouver ce pour quoi on est fait ?
    Vaste question…

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  48. MissCoquelicot a dit…

    Très intéressant, tiens, je crois que je vais essayer de quantifier ma part de travail, et de répartir les charges…. que vais je trouver dans chaque zone, et est ce que la répartition me sied…. à moi de travailler je crois…. intéressant je disais donc, merci Caroline !

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  49. Sophie Martin-Cocher a dit…

    Pour moi, cette zone de confort dont tu parles, consiste juste à trouver sa place, et ce n’est pas évident.
    Cela nécessite notamment de se connaître suffisamment, y compris dans ses limites…
    Et c’est valable non seulement pour le travail mais aussi pour les autres domaines de la vie sociale (amour, amitiés…)
    Je te souhaite dans tous les cas le meilleur pour cette nouvelle année !!!

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  50. Anne a dit…

    tu as raison , à trop se forcer à être ce qu’on attend de nous on en oublier d’être nous même et on se perd .
    Suis complètement dans ce schéma, perd pieds ,suis en train de boire la tasse et pas de bouée à l’horizon

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  51. 'tine a dit…

    Entrain de réaliser que ma zone de confort actuelle professionnelle correspond certes à une zone d’effort mais dans le confort… hummmmmmm… nouveau boulot, beaucoup beaucoup à ingurgiter mais dans un domaine que j’aime alors c’est de l’effort dans le bonheur…

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  52. Cycy a dit…

    Nan, mais c’est dingue, chaque jour (ou presque), je me reconnais tellement dans tes textes… Tout ça le fait beaucoup réfléchir à ma vie, mes objectifs professionnels, personnels…
    MERCI !

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  53. Caroline - une autre a dit…

    + 1 pour
    «  »empathiques/bordéliques/intuitifs/extravertis » : c’est donc une question de prenom » = moi aussi chuis une Caroline

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  54. mammouth a dit…

    L’avantage de connaître votre zone de confort professionnelle aujourd’hui, c’est que si un jour vous ne voulez plus être pigiste pour une raison ou une autre, vous saurez aller chercher le job qui vous conviendra le mieux: journaliste sans responsabilités administratives ni gestionnelles.

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  55. Caroline a dit…

    mammouth, c’est exactement ça. Je reviens un peu tard pour vous répondre, mais en effet, le statut de free lance n’est pas une fin en soi pour moi. En revanche j’ai découvert que manager une équipe ne faisait pas partie de mes aspirations. j’aime mon métier, pas celui consistant à diriger les gens. C’est un job à part entière que peu de gens font humainement.

    J’ajoute que oui, c’est un luxe que de pouvoir se poser ces questions. Mais il ne faut pas confondre « zone de confort » et « loisir ». En gros, il faut parvenir à se réaliser en étant en accord avec son caractère, sa personnalité. Etre dans un job où il faut bosser dans l’urgence permanente quand on est quelqu’un de « dossiers » qui a besoin de temps pour faire les choses, c’est être dans une zone d’effort tout le temps, par exemple.

    Oui, je réponds à rita je crois, c’est le MBTI. Franchement, je n’y croyais pas et franchement, c’est bluffant.

    Mrs clooney, je suis convaincue que tu fais partie des coachs intelligents, capables de « guider » sans « influencer ». Mais j’imagine que c’est d’une grande difficulté. Passionnant aussi, je n’en doute pas…

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  56. Caro a dit…

    Me suis jamais exprimée jusqu’à présent sur ton blog. C’est pas que tes textes ne m’inspiraient auncune pensée ou émotion, loin s’en faut, c’est juste que je n’en voyais pas l’utilité. Je profitais, point-à -là-ligne…
    Mais là, ben, fait que je te dise que je ne suis pas d’accord… Tu es à l’évidence une femme à défis. Si tu n’en as pas conscience, c’est que tu ne te rends pas compte à quel point la plupart des gens vivent une journée qui ressemble comme 2 gouttes d’eau à celle de la veille, en trouvant évident que celle du lendemain lui ressemblera aussi. A moins que tu ne sois entourée de personnes dont le sport est de se lancer des défis…
    Tu ne crois pas que d’assurer le rythme d’un post quotidien, en sachant que des milliers de gens vont vérifier s’il n’est pas arrivé -et en penser « quelque chose »-, n’est pas un défi ? Tu ne crois pas que d’annoncer ainsi ton virage professionnel ne te met pas au défi de te bouger suffisament le cul pour « réussir » ?
    Je passe par flemme un petit paquet d’autres exemples.
    Sinon, entièrement d’accord avec toi sur le côté dérangeant des coachs dans le milieu du travail, des tests de personnalité, catégorisation et cie. Même si je n’ai jamais eu à subir ça, mais je suis sensible au côté faux derche des grosses boîtes qui se paient ainsi une bonne image en payant la facture (fiscalement déductible) de gens censés donner un p’tit côté humain aux décisions qui seraient prises de toute façon.
    Bonne chance pour la suite. Je suis ABSOLUMENT certaine que ça va rouler pour toi. Et j’ai un feeling infaillible (que même mes copines et mes filles m’appellent « la sorcière », c’est dire que tu peux dormir sur tes 2 oreilles).

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  57. Elodie a dit…

    c’est fou que ce test apparaisse aussi tard dans votre vie professionnelle, encore une preuve que le développement personnel est négligé dans les parcours académiques au profit de la connaissance. Aux chiottes la connaissance de soi !

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  58. Véro75 a dit…

    Merci de nous avoir fait partager cette leçon si enrichissante pour toi, car il est devenu évident qu’elle l’a été aussi énormément pour moi !

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  59. Soleil a dit…

    J’essaye de rattraper mon retard de x billets avant d’aller au boulot donner mon samedi bénévolement …. Alors que demain les 3/5e de ma famille ne seront pas a la maison, mais m’auront laisse un bordel monstre pour m’occuper ! Et je réalise que, a ma petite échelle, j’en suis au même point que toi : j’ai démissionne de la mission qui n’était plus que pour moi 100/100 zone d’effort, et qui ne laissait plus de place, au moins mentalement. A la zone de plaisir (en théorie les 2/3 de mon temps de travail). Merci de m’avoir donnne les mots et concepts ! (qq’1 sait ou sont les accents sur iPhone ?? )

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  60. isa a dit…

    zone d’effort…j’y ai bien réfléchit, je suis en plein dedans, les symptômes pour moi : ne travailler que dans l’urgence, se coltiner les corvées au dernier moment et encore plus stresser, ne plus avoir de temps pour ma zone de confort pour me plonger avec joie dans mes fils, mes tissus et mes bouquins(le soir quand m^me un p’tit peu!)….

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  61. Caroline a dit…

    le chemin du bonheur, non, je ne l’ai pas pris comme ça ! Je te remercie au contraire de t’inquiéter de moi 🙂 On va dire que pour l’instant, je suis dans une période de transition, avec tout ce que ça implique…

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  62. caro(roca) a dit…

    « diriger…C’est un job à part entière que peu de gens font humainement. » : 16 ans que je travaille avec des chefs dont c le principal defaut, ça calme. Et surtout ça te bousille le peu de confiance en toi que tu pouvais avoir, un grand vide au niveau reconnaissance ça te fout qlq1 au tapis

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  63. C. a dit…

    C’est la première fois que je fais un commentaire.
    Parce que la vie a de ces coïncidences qui vous disent, avec un brin de poésie, que vous êtes peut-être sur la bonne voie…

    Je suis entrée en zone de confort. Hier. Ca ne m’étais pas arrivé depuis très très longtemps.

    J’ai toujours écrit. Ado, j’écrivais tout le temps, partout. J’avais besoin d’écrire pour respirer. Et puis un jour ça s’est arrêté. Je n’ai plus pu écrire. Rien, ou quelques bribes. Bloqué. Tout coincé à l’intérieur.

    Il y a quelques jours, pour plein de raisons, j’ai eu un déclic. J’ai recommencé. Je commence petit, tout petit, parce que ça m’effraye un peu et que j’ai l’impression d’être en convalescence.
    J’ai commencé un blog hier 😀

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  64. Xtinette a dit…

    Je ferais bien cette formation si tu peux me passer les coordonnées… pour moi aussi le plus difficile c’est donner des ordres, m’imposer etc…
    Je reviens du séminaire annuel de ma boîte est la mettre mot était justement « plaisir » donc disons que j’ai la chance d’être dans une entreprise où ce mot parfois tabou est au contraire une valeur !

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  65. Wafinou a dit…

    Coucou, je sais que je suis hors sujet mais ,Hier, vendredi aux alentours des 9h40 sur la 5 dans l’émission « les maternelles » Nadia Daam a parlé de toi et de ton blog. Le thème était le seské après avoir eu un bébé … elle parlait d’un article de toi sur ton blog … à propos de seské et de cheval … maintenant que j’y réfléchit je ne pense pas etre trop hors sujet !

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  66. Amélie a dit…

    Hello Caroline, je te lis avec beaucoup de plaisir depuis quelques semaines mais ton billet Potemkine et celui-ci me touchent particulièrement. J’apprécie de plus en plus de te lire. Merci

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  67. soleil a dit…

    Merci Shakti !! (OK, j’arrête les message perso) ; grâce à toi je n’ai pas l’impression absolue d’avoir passée une journée pourrite – crevante !

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  68. Nine a dit…

    Depuis hier matin que j’ai lu ton article, j’hésite entre réfléchir de manière plus poussée à tout ça et ne pas prendre le temps de le faire. J’ai comme la vague première impression d’être trop trop souvent en zone d’effort côté pro et côté perso…si j’y réfléchis trop je vais sans doute confirmer cette impression et me rendre compte que je passe à côté d’une partie de ma vie. En même temps, comment changer positivement les choses si je ne prends pas de recul (c’est d’ailleurs le mérite des sessions de formation, comme MBTI ou d’autres du style : on est un peu forcé de se centrer quelques moments sur soi-même, chose qu’on ne prend pas forcément le temps de faire au quotidien)…
    C’est ici que l’on voit que j’ai souvent du mal à prendre une décision : étant manager, ceci peut expliquer certaines zones d’effort dans mes journées !

    Sinon deux remarques :
    – j’aimerais bien faire à l’arrache des choses de la même qualité que ton article
    – « Or je ne suis pas femme à défis » : Faux à mon avis ! Mais on n’a peut-être pas la même définition du mot…

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  69. Mamzelzaza a dit…

    Alors… ce post m’a confortée dans ce que j’ai réalisé il y a une quinzaine de jours… Et je crois que ta démission a été l’étincelle qui a fait déborder le vase. Il y a environ 2 semaines, donc, j’ai réalisé qu’après avoir passé 18 ans derrière un bureau et un écran, je n’étais pas faite pour… ça. Et pourtant, Dieu sait si j’aime l’informatique, si j’ai aimé mes 4 années d’études pour arriver où je suis arrivée, sans trop d’efforts. Mais… je m’emmerde… J’ai envie de contacts avec les gens, j’en ai ras-le-bol de l’administration, j’ai envie d’être au service de gens de passage, leur laisser des bons souvenirs, j’en ai ras-le-bol de ma chaise à roulettes, j’ai envie de préparer de bons petits déjeuners avec mes super confitures maison qui s’entassent dans le placard, j’en ai ras-le-bol des dossiers qui s’entassent sur un coin du bureau… Alors j’ai un projet qui, je l’espère, verra le jour… un jour…
    Merci Caroline parce que… ça faisait un moment aussi que je me demandais ce qui n’allait pas chez moi, enfin… niveau professionnel j’entends. Pourquoi je ne suis plus motivée, pourquoi aucun autre poste ne me tenterait… et puis tu as démissionné et puis… j’ai eu une révélation. Alors oui, je vais faire des efforts pour trouver (enfin !) ma zone de confort. Je croise les doigts !

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  70. Nath (la 107385eme) a dit…

    Merci Caro, j’aime beaucoup lire (enfin !) que, oui, on peut prendre plaisir a bosser, on peut trouver du plaisir dans certaines des taches qu’on execute contre salaire.

    s’eclater au boulot, en ressortir l’ame bien gonflee (tant pis si le profil du portefeuille ne suit pas necessairement).

    Je viens de lacher une chef qui n’avait jamais compris ca… dommage pour elle, je suis persuadee qu’elle a manque une occasion de comprendre son cancer – et eviter d’y replonger.

    Ma zone de confort, elle se trouve notamment dans ces coups de fils pro que je passe a travers le monde, j’en fais le tour presque tous les jours, aujourd’hui encore Singapour-Roumanie-Ecosse-Texas-Californie, un reseau bien dense de collegues avec qui on construit des petites briques, un jour ca fera une belle maison 😉

    Reste a gerer la zone d’effort – ce qui est moins dur quand on a l’ame bien remplie avec les benefices de la zone de confort.

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