La lettre aux petits pois

29-1-a-bout-de-souffle 
En deuxième année de SciencesPo, à Grenoble, j'avais envoyé une candidature pour un stage aux "Cahiers du cinéma". A l'époque, j'étais amoureuse d'un garçon très cinéphile. Avec lui j'écumais les CNP lyonnais, salles de cinoches subventionnées qui ne passaient que des films coréens sous-titrés en japonais. Quand il y avait un Godard, on trouvait ça d'un commercial.

A la vérité, parfois j'allais mater en cachette "l'Arme fatale" au Pathé mais j'aurais préféré me faire lapider en place publique plutôt que d'avouer que j'avais aimé un film américain en VF (honte). Il faut dire que notre blague favorite, à ce garçon et moi, était de lancer en public à de pauvres innocents – dont les 3/4 ne percevaient pas la dimension sarcastique de l'allusion - "tiens je t'ai vu, mercredi, dans la file d'attente du Lelouch." L'insulte. On était vraiment sympas.

Sauf qu'une fois il m'avait VRAIMENT choppée devant l'UGC avec mon ticket pour "Itinéraire d'un enfant gâté". Il avait mis trois jours à me reparler et je pense qu'encore aujourd'hui il me méprise un peu.

Tout ça pour dire que ce stage aux Cahiers du cinéma, c'était probablement pour l'impressionner. Mais pas que. Même si je ne comprenais pas toujours les critiques de Serge Toubiana et ses copains, j'avais cette sensation de toucher du doigt l'érudition en les lisant. Les photos, en plus, étaient tellement belles, leurs couvertures, surtout, que je découpais pour les afficher dans ma chambre d'étudiante.

Et puis avoir pour travail de regarder des films pour écrire ensuite dessus, sans rire, est-ce que ça existait vraiment ?

J'avais donc envoyé début janvier cette lettre très naïve dans laquelle je confiais ma vénération pour "All about Eve" et l'adoration que je vouais à Jacques Demy. Ma colocataire l'avait relue, m'assurant qu'elle était parfaite. Je lui avais fait confiance, elle était sur pas mal de point bien plus mure que moi (elle se tapait un architecte de 40 ans aux cheveux poivre et sels) (ce qui n'avait pas grand chose à voir avec la recherche d'un stage mais qui la propulsait directement au summum de la coolitude).

Les semaines passèrent et la boîte aux lettres restait définitivement vide. Je finis par faire mon deuil de cette carrière avortée, n'imaginant même pas deux secondes les appeler pour tenter de les convaincre (tout ce qui est vélléités ET timidité…).

Je n'y pensais presque plus, quand, un jour de juin et de disette dans le frigo, j'entrepris de me faire cuire une boite de petits-pois rescapée au fond du placard.

C'est là que je la vis. L'enveloppe était apparemment cachetée mais en y regardant de plus près, il était probable qu'elle ait été ouverte. Ou pas. Le cachet de la poste indiquait qu'elle avait été envoyée en février. Expéditeur: "Les cahiers du cinéma". A l'intérieur, une lettre de quelques mots, qui, s'ils avaient été lus trois mois plus tôt auraient sinon changé ma vie, au moins l'été qui s'annonçait:

"Mademoiselle, nous avons reçu votre candidature et bien que ne prenant que rarement des stagiaires, nous ne pouvons imaginer passer à côté d'une fan de Mankiewicz. Nous vous proposons par conséquent de démarrer le 1er juillet pour une durée de deux mois".

Difficile encore aujourd'hui d'exprimer tous les sentiments par lesquels je suis passée en quelques secondes. La joie, tout d'abord, de constater que j'avais touché juste. L'étonnement, ensuite, de ce drôle d'endroit dans lequel sommeillait cette lettre depuis… douze semaines. La prise de conscience, enfin, (je suis longue à la détente et l'étais déjà) que douze semaines justement c'était long et que depuis, ils avaient du prendre une autre cinéphile en herbe dont les missives ne se planquaient pas sous les boites de petits pois.

La colère est venue plus tard. Quand il est apparu évident que cette enveloppe n'avait pas pu se retrouver là par hasard et que malveillance il y avait sans doute eu. Colère transformée en rancoeur à vie quand, après avoir passé un coup de fil sans trop d'espoir, l'assistante du redacteur en chef me confirma qu'en l'absence de réponse de ma part, ils avaient finalement choisi un autre candidat.

Ma colocataire n'a jamais voulu admettre son méfait. Ses dénégations étaient d'ailleurs empreintes d'une telle indignation que je finis par la croire, dirigeant mes soupçons sur son mec (pas l'architecte, le régulier, qui me haissait cordialement, probablement parce qu'il avait fini par comprendre que je couvrais son infidèle de copine dès que cette dernière retrouvait Richard Gere).

Sans surprise, il nia lui aussi et je finis par lâcher l'affaire.

Pas ma mère qui, je le sus bien plus tard, fit le siège du standard des "Cahiers" pour les supplier de me prendre. L'injustice de la situation la rendait dingue (faut pas la chercher). Mais même l'énergie du désespoir qu'elle déploya n'y changea rien (ou peut-être que si, à savoir que mon nom fut probablement mis sur la liste noire des personnes à éviter à tout prix).

Cet été là, j'ai fait mon stage à feu TV5 Europe, pistonnée par un vague cousin de mon père. Je n'avais absolument rien à faire sinon trier les archives dudit cousin. Il faut dire que la chaine à l'époque ne produisait qu'un pauvre bulletin météo, le reste de ses programmes consistant à rediffuser les émissions de France 2 et France 3.

Parfois, je me demande si ma vie aurait été différente si ce jour de mars j'étais allée chercher le courrier. Peut-être que oui, peut-être que non. Sans doute aurais-je trouvé tous ces cinéphiles bien barbants, sans doute aurais-je fait des photocopies comme n'importe quelle stagiaire en 2ème année d'IEP.

Ou pas…

118 comments sur “La lettre aux petits pois”

  1. Journal de Maman a dit…

    Aaarf, je pensais être la première, et comme je n’avais jamais commenté avant, ben je trouvais que c’était un signe du destin !

    Bref, la gastro de mon fils me sort du lit, et je dois dire que ce billet un peu nostalgique me remonte le moral !

    Bonne journée !

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  2. venise a dit…

    Peut être que si tu étais devenue une de ces critiques, tu aurais été passionnée par ton job et que jamais tu n’aurais entamé un blog… Imagine tout ce à côté de quoi toi et nous serions passés !
    le destin est joueur, le pire est peut etre de ne pas savoir qui avait caché la lettre , non ? En tout cas moi c’est ce qui me tracasserait
    Besoin de bonnes ondes pour cette semaine qui s’annonce comme noire, longue, pénible et tout et tout…. Vivement que l’on soit plus vieux de qq jours !

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  3. Cetroinzust a dit…

    C’est tres touchant, comme souvenir… Terrible sur le coup, avec sans doute encore un peu de colere, tant c’etait injuste, mesquin et violent. Et en meme temps, cette boite de petits pois a contribue a faire de toi ce que tu deviens !
    On a tous, quelque part derriere nous, de ces boites de petits pois propices aux embranchements aleatoires. Et il y a toujours des « Et si, et si… » qui s’en viennent lorsqu’on decouvre la lettre cachee derriere. Mais on oublie parfois que si les « et si » existaient, notre vie telle qu’elle est vraiment tiendrait du « et si » elle aussi. Et si, finalement, elle n’etait pas si mal notre vie telle que l’a definie cette sacree boite de petits pois ?

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  4. DOMINIQUE a dit…

    Pourquoi a-t-elle été planquée sous les petits pois ?
    Et si elle avait été simplement jetée, cela aurait été différent.
    Et si vous aviez téléphoné pour les relancer ?
    Et si…

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  5. Axel a dit…

    Je détesterais ne pas savoir ! Et puis… pourquoi l’avoir planquée cette lettre au lieu de la faire disparaitre pour de bon ?…

    Mais en dehors de cet insoutenable mystère j’y verrais, je crois, un signe : ce n’est pas dans la critique de films que tu devais t’accomplir.

    Quoique…

    (j’aime beaucoup tes « ou pas » !)

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  6. Elisabeth Hugen a dit…

    C’est vraiment très moche… Et je comprends vraiment cette nostalgie liée au fait de ne pas savoir. Néanmoins, si tu étais devenue critique, peut-être n’aurais-tu jamais ouvert ce blog? Peut-être n’aurais-tu jamais tenté l’aventure de free lance?
    Ce jour là le destin a été forcé mais j’ose imaginer que c’était pour offrir du meilleur…

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  7. françoise a dit…

    Je pense que nous somms tous passées par là. Je voulais dvenir styliste et à cause d’une con..sse de conseillère qui avait à ma mère que j’étais trop bête pour faire des études, ma mise dans tout droit dans un CAP de secrétariat, j’ai tenue le coup un an, avant d’aller dans une école de maquillage . La vie c’est pas facile.

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  8. mysukalde a dit…

    Incroyable cette histoire ! Moi aussi j’ai pensé à ‘amoureux cinéphile… De toute façon à quoi ça servirait de savoir ?
    En fin de maîtrise, j’ai longuement hésité entre 2 stages. Celui pour lequel j’ai opté s’est très mal passé, cet été là fut totalement pourri, avec à la clé une rupture amoureuse. Après avoir regretté un instant de ne pas avoir fait le choix de l’autre stage, j’ai réalisé que toute cette pourriture m’avait permis d’avancer : changer de voie, mettre fin à une histoire qui me rendait malheureuse, grandir d’un coup… bref, je suis devenue adulte grâce à ce choix loupé.

    Répondre
  9. mysukalde a dit…

    Incroyable cette histoire ! Moi aussi j’ai pensé à ‘amoureux cinéphile… De toute façon à quoi ça servirait de savoir ?
    En fin de maîtrise, j’ai longuement hésité entre 2 stages. Celui pour lequel j’ai opté s’est très mal passé, cet été là fut totalement pourri, avec à la clé une rupture amoureuse. Après avoir regretté un instant de ne pas avoir fait le choix de l’autre stage, j’ai réalisé que toute cette pourriture m’avait permis d’avancer : changer de voie, mettre fin à une histoire qui me rendait malheureuse, grandir d’un coup… bref, je suis devenue adulte grâce à ce choix loupé.

    Répondre
  10. nat a dit…

    Qu ‘est devenue ta coloc? tu es restée amie avec elle?
    Elle devait dégouliner de rage que tu sois sélectionnée?
    Rien que d’y penser j’en ai des sueurs froide …
    Si ..; Si.. personne ne le saura jamais, ya pas de machine pour remonter le temps, la seule que je retiens c’est la trahison !

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  11. Odile sans régime a dit…

    Le coup de la lettre planquée par la coloc et l’ambiance qui va avec, on se croirait dans un film ! Ce qui agace, quand on manque une occasion, c’est de se dire qu’on ne saura jamais… Mais l’important est que tu aies fait d’autres choses, même si cet été là ce fut moins prestigieux. Cette histoire de stage me rappelle, dans un genre un peu différent, la lettre que j’avais écrite au bureau de Poste de ma ville, l’été de mes 18 ans : je leur demandais d’être factrice le temps d’un été, leur expliquant ma passion pour l’écriture, notamment épistolaire, et donc tout le soin et la joie que j’aurais à distribuer le courrier ! Bon, je n’ai jamais eu de réponse… mais ils ont dû bien rigoler en me lisant !

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  12. Maïpi a dit…

    égoïstement, je crois que je préfère que tu aies loupé ce stage… 😉
    tu m’aurais manqué, sinon
    (oauis, quelque chose qu’on ne connaît pas ne manque pas, mais quand même, tu vois, quoi ?)

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  13. Eliabar a dit…

    Mais la malveillance aurait détruit tout bonnement la lettre, non?! Que venait-elle bien faire dans ces petits pois?… agrrrrrr, dingue!
    Mais on s’en fout maintenant hein!:)

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  14. emmanuelle a dit…

    Je crois que tu as été puni par ton snobisme et ton mépris des pauvres innocents! 😉
    C’est peut être le moment de leur écrire à nouveau, non?

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  15. Zau a dit…

    c’est lisible « les cahiers du cinéma »?
    c’est regardable Mankiewicz?
    nan, sérieux, Mel Gibson il est plussss mouillant que Demy, alors no regrets !
    et je suis sûre que toi aussi tu a fantasmé sur la veste en cuir de Belel dans « l’itinéraire » et que tu as fais toutes les boutiques de Grenoble pour LA trouver. Moi j’ai pas trouvé. Même chez Detraz … 😉

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  16. Cathrine en Norvege a dit…

    @ Venise: Courage!

    Quelle histoire 🙂 c’est vrai ca fait ambiance de film.
    La lettre etait elle vraiment ouverte? Et si elle avait simplement ete prise au milieu d’une pile de factures, mise dans le sac des courses en rentrant dans la maison, collee a ces maudites petites pois rangees en hate dans un placard? Genre de truc qui m’arriverait a moi. (Dans ma vie, c’est en general moi que fait des rates, j’ai fini par l’assume. Pareil, c’est moi qui a choisi de me marier.)

    Autre point, un cinephile de premiere n’aime pas QUE les anciens films francais en noir et blanc et les Kurosawa. Pour moi, un veritable cinephile aime ca mais aussi les grandes productions americaines, les indies allemandes, les freres Coen (qui font des grandes productions americaines, mais a leur maniere), le Bollywood, les Scandinaves obscures, Hitchcock et les trop rares mais souvent superbes films du monde arabe. Le cinema, quoi. Apres, on peut avoir des preferences, et bien sur, tous les genres ont des reussites et des rates, mais des bons films on peut en trouver partout.
    Ton copain etait donc selon ma definition plus snob que cinephile 🙂

    Répondre
  17. Olympe a dit…

    Ben c’est quand même une drôle d’idée de lettre la lettre avec les petits pois. Elle y est peut être arrivée par inadvertance un jour ou tu a relève le courrier en rentrant des courses. Les bras charges la lettre a été glissée dans le sac . Si tu veux en avoir le cœur net envoie des piges a cette revue.

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  18. 'tine a dit…

    @ Venise ++++++++++++++++++++++++++++++++++ en pagaille des ondes…

    C’est génial tous ces petits doutes qui tricotent nos vies, ces rendez-vous ratés mais aussi et surtout tous les autres… tous ces rendez-vous avec les beaux hasards de la vie… c’est ce savant dosage entre les loupés et les petits signes du destins qui font que la vie est belle non ?

    Et si cette histoire de petit pois devenait un scénario peut être…??? ce serait une belle boucle de bouclée… imagine il te faudrait caster celle qui jouerait Caro jeune étudiante à l’iep ce serait drôle non ?!! 😉

    Belle journée à tous…

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  19. Alinelilou a dit…

    Ce stage aurait peut être changé ta vie (un pied dans le milieu comme on dit)
    Peut être que tu n’aurais jamais rencontré le churros et tu n’aurais pas tes trois super loulous.

    Tu serais peut être avec qqu’un d’autres et d’autres enfants, aussi heureuse, ou pas …

    Répondre
  20. Geneviève a dit…

    Une belle trame pour l’écriture d’une nouvelle…
    Comme disent les commentaires précédents, l’important est que tu sois passée à autre chose (je suis « faux-cul » moi ce matin, incroyable! Alors que j’ai envie de savoir qui est le traître…)
    POur Venise mon amie, des ondes, des ondes, des ondes ……………… ……………………………………………………………….

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  21. AnnedeStrasbourg a dit…

    P* Caro, c’est énorme cette histoire!!!Tu l’écris quand ton livre??? Ah le sentiment qu’on pourrait reconstituer ce que notre vie aurait été si on avait pris une décision différente….L’illusion même presque je dirais. Parfois cette illusion fait du bien, parfois elle fait du mal!

    Répondre
  22. Caroline a dit…

    j’aime bien l’idée de cathrine, que tout ceci ait été la faute à pas de chance. je n’ai vraiment jamais su le fin mot de l’histoire et oui, j’ai toujours gardé une sorte de rancoeur à l’encontre de ma coloc, perdue de vue depuis. Mais très honnêtement, je ne mettrais pas ma main au feu concernant son éventuelle culpabilité. Et le garçon cinéphile n’y était pour rien, nous n’habitions pas la même ville, impossible que ce fut lui. Surtout, il n’aurait JAMAIS fait ça, il y a des certitudes et celle ci en est une inébranlable. Ah et ce n’était pas mon amoureux, j’étais amoureuse, nuance… 🙂

    Merci pour vos commentaires, j’aime toujours quand un texte vous évoque une atmosphère ou vous donne envie d’en savoir plus. C’est le plus beau des compliments, vraiment…

    venise, des ondes…

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  23. Christine a dit…

    Au jeu des choix effectués et des rendez-vous manqués, on construit une arborescence digne d’un labyrinthe. Et si, et si, je n’aurai …, je serai …, j’aurai … On s’y perd ! On n’a qu’une vie, celle que l’on a vécue et qui nous a amenée là où nous sommes. Le reste se perd en douloureux remords, regrets et conjonctures avec nostalgie. Je me dis qu’il faut regarder devant car à chaque instant, nous construisons l’avenir, mais bazar que c’est entêtant, et si …

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  24. MamzellecarnetO a dit…

    quelle saleté !! grave grave. Oh ca aurait été très différent mais bon… comment savoir ?

    voilà, c’est ca au lieu de dessiner des arbres genealogiques on devrait dessiner des arbres des « si ». il faut que j’essaie !

    en attendant, viens boire un café chez moi, je monte un carnetobucks hihi

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  25. Nulle en Pseudos a dit…

    Alors y a vraiment des enc*l*s qui font ce genre de coup de tepu? ‘foirés. mais t’inquiètes, les cahiers du cinéma, t’aurais fini par devoir porter des culs de bouteilles, une veste en velours côtelé avec les coudières en cuir, et fumer la pipe, en déclarant qu’Avatar est une application de la théorie de la destruction, un hommage direct à Derrida. Autant dire la mort sociale.

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  26. la Truffe a dit…

    Ba écoute… p’être que tu serais barbante à nous parler de Godard et Blier en fait…. enfin et d’autres parce que cela… ba…. enfin voilà quoi….; moi je dis que si ton chemin t’a mené au blog et donc moi à ton blog…. ça me va….. mais il est certain que aujourd’hui encore…. je penserais que la jeunette n’a pas payé sa dette envers ma pomme !

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  27. Miss Purple a dit…

    C’est une histoire de dingue ! J’aurais été hystéro et… ma mère aurait sûrement fait comme la tienne !
    Mais le coupable doit payer, non ? Tu pourrais le retrouver et brûler son courrier.
    Ça m’énerve par procuration, cette histoire ! « Les Cahiers », quand même…

    Répondre
  28. pourmieuxattendre a dit…

    On a tous ce genre d’anecdote dans une vie… Le coup du « et si ? »… Et si il s’était retourné à ce moment-là, et si j’avais eu le courage de lui dire çi ou ça… Ces moments-là, qui restent comme en suspens, donne une jolie couleur à nos vies… C’est la couleur du peut-être, du doute et du « on ne sera jamais sûr »…
    En tous cas, merci pour ton titre d’aujourd’hui que je prends, de manière totalement arbitraire, pour un clin d’oeil à ma vie personnelle. Parce que des petits pois, j’en ai 2 dans ma vie depuis 3 mois, et que ne mesurant encore que 9 ou 10 centimètres, grâce à toi, je vais les sentir en moi tout au long de la journée. Alors merci pour ça (même si j’avoue, ça n’a rien à voir avec le smilblick).

    Répondre
  29. tylkoja a dit…

    Trés jolie texte , comme dit precedemment il « nous plonge ds une ambiance  » .

    Cela dit pas de regret ce n’etait « qu’un stage  » … pas un cdi , on ne sait pas du tout si ca aurait marché , si ca en valait la peine!

    Par contre l’histoire de la lettre ouverte collée à la boite … c’est curieux .

    Pourquoi ne pas l’avoir jetée ?

    En tout cas bravo Caroline

    Répondre
  30. AnneduSud a dit…

    J’adore ce genre d’histoire mais j’attendais comme chute que Stéphane Delorme des cahiers du cinéma te recontactait maintenant que tu es en free lance pour te proposer des piges…
    Ca a dû te prendre la tête quelques temps cette histoire…

    Répondre
  31. nath a athenes a dit…

    Avec des SI on referait le monde n’est ce pas?
    J’ai un grand SI dans ma vie , si je n’etais jamais venue en Grece??
    Bon en tous cas c’est quand meme bas de la part de la personne qui a planque la lettre………
    Courage Venise, plein d’ondes positives pour les jours qui arrivent…….
    Et bonne semaine a toutes

    Répondre
  32. caro(roca) a dit…

    oh putard j’ai reussi à avoir les boules pour toi dis donc!!
    c comme si Canal plus m’ecrivait aujourd’hui et que je ne voyais pas la couleur de la lettre je pourrais tuer
    (on peut toujours rêver) ahahahahah

    Répondre
  33. Lor a dit…

    C’est dingue, des histoires comme ça… Il m’en est arrivée une aussi, un message téléphonique non signalé par une colocataire un peu négligente (un feu vert pour un stage à l’ETRANGER dans la ville où vivait justement mon chéri de l’époque) et moi qui ai dû m’organiser en catastrophe pour un départ dans les 10 jours. Par chance ils n’avaient pris personne mais le message moisissait depuis une bonne semaine.
    Je l’ai eue mauvaise.
    Je pense que certaines choses auraient été différentes si je n’avais pas fait ce stage. Mais au fond ça n’aurait pas changé ma vie.
    Peut-être que tu n’as pas trop de regrets à avoir. Cela dit je l’aurais mauvaise aussi…

    Répondre
  34. Kate a dit…

    Au début des années 90, j’avais demandé à faire un stage au Musée du Cinéma (au Trocadéro à l’époque). J’allais aussi voir les films coréens sous titrés en roumain et jamais je n’avais vu de grosses productions américaines. Jamais, c’était le mal !
    Ils m’ont répondu (j’ai eu la réponse, je vivais seule et je ne mangeais pas de petits pois :-), je suis allée au RV et là déception. Trop diplômée pour le stage … qui consistait à réorganiser le musée (donc cartons, etc); J’ai argumenté, j’ai mis en avant ma passion du cinéma, mon humulité face aux stages, mon désir d’apprendre … rien …
    Je me suis rabattue sur un stage au Ministère de la Culture, où on ne touchait pas un carton, où les diplômés étaient légion, mais où la passion avait déserté. Dommage.
    Qui sait, si nous avions fait nos stages cinéma, nous nous serions sûrement rencontrées.

    Merci pour ce blog que j’ai découvert récemment, c’est une vraie bouffée d’air et je m’y reconnais beaucoup, c’est très étrange et très réconfortant.
    Kate

    Répondre
  35. La Cuiller En Bois a dit…

    Oui, ta vie aurait pu prendre un autre cours …

    Et dans ce cas-là, aurais-tu rencontrer le Churros ?
    Et aurais-tu ouvert ce blog ?
    Serais-tulà (ou nous ?) aujourd’hui ?

    Si cette lettre ne t’es pas parvenue, c’est que ta vie était manifestement ailleurs …

    La vie n’est qu’une succession de croisements ou, soit il faut choisir, soit la vie choisit pour nous. C’est ce qui la rend unique et précieuse …
    (J’ai écrit ces quelques mots récemment à une amie dans d’autres circonstances)

    Répondre
  36. La Papote a dit…

    Arrives-tu encore à manger des petits pois ?
    C’est bizarre si c’est ta coloc ou son mec qui voulaient se venger de toi, ils auraient carrément détruit la lettre, non ?
    Ou alors, ils étaient très bêtes !
    Tu vois, si je devais faire ça, je ne mettrai même pas à la poubelle, je brulerai carrément pour être sûre qu’aucune preuve ne subsiste… Genre le courrier a été perdu par la poste, jamais reçu !

    En tous cas, il faut se dire que ça devait être une bonne chose que ça se passe comme ça. Peut-être qu’autrement, aujourd’hui, tu serais bilingue « japonais » ou « hongrois », que tu n’aurais pas rencontré le Churros et que tu t’écouterais parler et que tu ne serais pas aussi drôle que tu l’es !

    @Venise : J’ondoie pour toi

    Répondre
  37. Rondelette a dit…

    C’est malin, j’en suis à me demander quelle est la boîte de petits pois que j’ai oublié d’ouvrir…

    ++++ Ondoiements turbo pour Venise ++++

    Répondre
  38. Mariposa a dit…

    Ce qui est chiant surtout je pense c’est de ne pas savoir comment ta vie aurait évolué si tu avais fait ce stage. Mais en même temps, je suis le genre de personne qui se dit que rien n’arrive jamais pour rien. Si tu n’as pas pu faire ce stage, c’est parce que tu ne devais pas le faire …

    Répondre
  39. BeaLeB a dit…

    Je trouve que ce post pourrait très bien être le premier chapitre d’un livre (ou même plusieurs)…

    genre Polar : l’héroine flingue tous les éventuels suspects qu’on retrouve avec une boîte de petits pois dans la main et un ouvre-boîte dans la bouche…

    Genre Roman fleuve : Toute sa vie, elle court après la vie qu’elle aurait eue dans son duffle-coat éculé et ses lunettes triple-foyer

    Genre Chick litt’ : Elle en profite pour se faire embaucher à la critique ciné d’un magazine féminin…

    Noon ? Bon, je retourne à mon boulot, alors !

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  40. frederique-etc a dit…

    C’est le colonel Moutarde, avec le chandelier, dans la bibliothèque !!!

    Sérieusement, tu te vois en Monique Pantel, c’est pas possible !
    Quelle histoire, je pense que j’aurais du mal à ne pas avoir des noeuds au ventre en y pensant, même si tu es très heureuse de ton chemin.
    On a tous et toutes des « et si … » dans notre vie, ce serait quand même chouette de pouvoir rembobiner et de mater l’autre version de notre vie.
    C’est dans quel film déjà qu’on a les deux versions de l’histoire ?

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  41. sofamenthol a dit…

    pardon mais ta coloc (ou son mec N°1 ou N°2 ) non seulement était un(e) salo(pe) mais en plus un(e) pervers… Peut-être que le thème « occasions ratées/volées » serait un sujet à développer, peut-être ça pourrait faire un scénario avec un pétage de plomb général à la fin … Et un article élogieux dans les Câaaaahiers, histoire d’en finir avec cette frustration.Enfin, peut-être.

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  42. Plume a dit…

    J’ai dévoré ton post de bout en bout. Merci Caro pour cet humour, cette écriture, ces tranches d’humanité que ton blog nous permet de toucher des yeux chaque jour !

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  43. Chriss a dit…

    Très belle histoire. Style nouvelle. Ce qui te serait arrivé si, les petits pois ne s’en étaient pas mêlés. Ils sont farceurs !
    J’imagine plus un hasard qu’un main malveillante.
    Cela n’enlève rien à l’idée du destin qui aurait pu être changé.
    Ou pas.
    Chriss sur son îlet

    Répondre
  44. midlifegirl a dit…

    Un moment j’ai cru que les petits pois étaient rangés dans le frigo et je trouvais ça bien curieux!

    Moi je crois que c’est le destin cette histoire. Le tien n’était pas de faire ton stage aux Cahiers du Cinéma. Imagine, tes critiques auraient pu être reconnues sur toute la place de Paris et bien au-delà, tu aurais été envoyé à Prague pour faire une Anthologie du cinéma tchèque ce qui t’aurait pris 3 ans vue l’ampleur de la tâche (!) et tu aurais pê raté ta rencontre avec ton churros, ce qui fait que tu n’aurais pas les enfants que tu as. Un truc de fou.

    On ne peut pas vivre avec des si. J’en ai des milliards en tête en ce moment et je confirme que c’est invivable.

    Et sinon Belmondo, la vache on a tendance à oublier!

    Répondre
  45. vivi a dit…

    j’ai eu honte moi aussi d’avoir aimé « l’agence tous risques », mais au retour je lis la critique de télérama, et…elle est bonne…ma foi, l’honneur est sauf!

    Répondre
  46. lollipop a dit…

    ah mais cette histoire est HORRIBLE !! Tu as été zen dis donc , je crois que je me serai transformée en furie, et j’aurais kidnappé la coloc’ jusqu’à ce qu’elle crache le morceau…ou j’aurais pleuré plusieurs jours durant !

    Répondre
  47. Shakti a dit…

    Il y a aussi Family man, avec Nicolas Cage. Je ne sais pas pourquoi mais je regarde ce film chaque fois qu’il passe à la télé, voire, je l’enregistre alors que je l’ai déjà vu 35 fois, au bas mot.

    Des ondes pour Venise même si la journée est déjà bien entamée.

    Répondre
  48. La Bureautière a dit…

    Si la lettre était vraiment cachetée, j’aurais conclu à une lettre récupérée dans la boîte en revenant des courses. On range les boîtes de conserve et la lettre reste coincée dans le tas.
    Mais là, bizarre.
    Je suis curieusement fataliste concernant ce genre d’évènements.
    Tu nous aurais manqué grave si tu n’avais écrit que dans les Cahiers 🙂

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  49. frederique-etc a dit…

    Je viens de voir la bande annonce et je crois que je ne l’ai pas encore vu, alors, merci de me faire signe lorsqu’il repassera pour la 36e fois !

    Si on peut encore envoyer des bonnes ondes à Venise à cette heure là, j’en envoie plein.

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  50. DOMINIQUE a dit…

    En y réfléchissant bien, la question est « QUI a acheté la boîte de petits pois ? ».
    Là réside la clef du mystère.
    Si c’est Caro, elle est cuite. C’est elle qui a relevé la boîte aux lettres.
    Si c’est la coloc’, on peut tout supposer.

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  51. venise a dit…

    merci pour vos ondes, tôt ou tard, je vous assure, je les ai ressenties, je suis toute émue par ces pensées positives qui émanent de vous et qui agissent…
    grâce à vous, à ce petit nid douillet, ce club de copines , la vie est moins grise aujourd’hui !
    bises du sud, j’ondoie aussi pour proff puisqu’elle semble en avoir besoin à son tour !

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  52. Anne la belge a dit…

    Jamais aimé les petits pois moi…
    J’espère que cela ne t’a pas rongée trop longtemps, cette histoire (très bien racontée, du style « Oh c’est délà fini »)
    Avec des si…
    Mon si le plus bizarre, c’est ce tout petit bébé que j’ai perdu à 7 semaines de grossesse, parce que j’ai fait la toxoplasmose à ce moment. 3 mois après , j’attendais notre première fille. J’ai souvent pensé à ces 2 alternatives : soit le premier bébé vivait( et je ne sais pas pourquoi, je me suis toujours imaginée que c’était un garçon), et Lo n’existait pas… La nature, le hasard, la vie…ont décidé la 2ème alternative, et j’ai le vertige en pensant que j’aurais pu ne pas connaître tout ce que je partage avec ma grande fille, ce lien profond qui nous unit.

    Alors, j’oublie les « si » et je prends ce que la vie me donne.

    Plein de pensées pour toi, Venise, et pour qui d’autres en a besoin.

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  53. Anne la belge a dit…

    Sinon, rien avoir, mais je suis allée voir (avec la grande fille dont il est qustion dans le comm plus haut) « Les Chemins de la Liberté » au cinéma et j’ai beaucoup aimé…

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  54. mammouth a dit…

    Ah ben justement, elle ne nous raconte pas tout Caro. Et donc, on ne sait pas si elle les a fait cuire les petits pois ou non?

    Pour ce qui est du qui, y’en a qui dise le colonel Moutarde. Moi, je dis charbonnier.

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  55. Mle E a dit…

    J’espère bien que ce n’est pas Caro qui avait acheté des petits pois en boite. On peut pas voir les films coréens en hangul et manger des petits pois en boite! Sinon moi qui ai vu beaucoup de ces films, qui adore All about Ève… Je suis dingue d’itinéraire… Sans être dingue des autres Lelouch d’ailleurs. C’est ok???
    C’est une belle histoire cette histoire… La nouvelle, Caro, c’est une piste non?

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  56. Loop of Kurland a dit…

    J’ai pas lu les commentaires, encore. Mais pourquoi planquer une lettre sur laquelle on ne voulait pas que tu tombes? Juste pour que tu tombes dessus trop tard? tu as des pervers narcissiques dans ton entourage? Tu ne vois plus ces gens, j’espère.

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  57. Loop of Kurland a dit…

    Ah, aussi. Je ne suis jamais venue à bout d’un film de lelouch, ni d’un film de Godard, ni d’un film de Reynais. Rennet. Ray-Net. Et là, mes gosses viennent de lancer le Gendarme et les gendarmettes, dont le générique est la première chanson que mon dernier chanson a parfaitement chantée, avant de marcher, képi sur la tête. On me parle plus non plus, j’imagine. J’ai même pas de film préféré. J’ai même rigolé comme une baleine pendant Lune de Fiel dans mon jeune temps à moi.

    Ah si, en fait j’ai un film préféré. Deux. Un éléphant, ça trompe énormément et nous irons tous au paradis. Tiens, je vais me les mater ce soir. J’ai besoin.

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  58. Caro d'Ardèche a dit…

    Ton histoire fait écho avec le film de Woody Allen que j’ai vu hier soir : « match point » où il est question entre autre de chance et de hasard, de quel côté du filet la balle tombe…..
    Ta colloc c’était pas un chouille du genre « jeune fille cherche appartement » 😉

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  59. Blanche neige a dit…

    Avec des si, évidemment…
    Mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir une boule au ventre à te lire.
    Je hais l’injustice, la méchanceté, la fourberie et bien d’autres choses encore.
    C’est dégueulasse ce que cette personne t’a faite.

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  60. Stéphane Delorme a dit…

    Chère Caroline, j’ai retrouvé votre lettre de candidature en démontant le siphon de mon lavabo. J’ai également retrouvé deux ou trois poils de Jean-Paul Belmondo. Je vous les envoie dès demain en Collissimo pour que vous me fassiez un pull avec. Ce sera votre travail de stage. Je vous prie de croire à l’assurance de mes salutations distinguées et vous informe qu' »itinéraire d’un enfant gâté » est tellement mieux que n’importe quel film de Godard que je me marre.

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  61. Anne la belge a dit…

    Et non, Venise fan de macarons (si tu savais les délicieux que cuisine ma Lo…miam), je ne suis pas juriste, et d’ailleurs c’est bien dommage, cela m’aurait fait économiser quelques milliers d’euros)
    Si tu es bien la Venise de la page FB, moi en comm je suis juste au-dessus du tien (petite fille portée par son papa)
    J’espère que tes gros soucis vont s’arranger, de tout mon coeur.

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  62. L'Homme a dit…

    Et bien moi, je dis merci aux petits pois. Sans eux, je n’aurais sûrement pas connu mon (ex) ronde de femme et nous n’aurions pas eu nos chers lardons, dont la troisième sait dire deux mots à trois syllabes : sau-ci-sson et nu-te-lla

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  63. lulu10 a dit…

    Venise, des bzzzzzz d’ondes plein tube pour la semaine.

    Caron, les petits pois c traitre. Pense aux flageolets la prochaine fois, on sait toujours à quoi s’attendre avec eux.

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  64. brouillons-de-culture a dit…

    Toujours ce détail de vie qui change une destinée et plus perturbante encore est la prise de conscience après coup, avec l’impuissance… Malgré tout, une petite voix orientale en moi me donne toujours à penser que c’est ainsi que je suis où je suis. une sorte d’acceptation sans défaitisme.

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  65. mammouth a dit…

    Je trouve ça trop beau, Odile. On est trop naïf à 18 ans. J’aime à penser que je vous aurais offert le stage si j’avais reçu une telle lettre.

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  66. mammouth a dit…

    L’Homme vous faites fort. Rendre des petits pois en boîte romantique, moi je dis chapeau.

    Je ne dois pas être normale à lire les comms parce que je me pose rarement la question du « et si ».

    Aujourd’hui nous avions rendez-vous pour signer un contrat de vente pour acheter une maison. Le proprio l’a vendue samedi alors qu’il nous avait dit qu’il ne pouvait pas signer pendant le week-end et avait donc mis notre rendez-vous pour lundi.

    Alors ma première lecture de votre post du jour a plutôt été du côté de la traîtrise. Mais comme je ne m’arrête pas au « et si » et bien qu’ayant été déçue (c’était une belle maison, mais je suis plus déçue par l’humain; le manque de paroles et donc le manque de respect de soi et des autres dont certaines personnes font preuve m’étonneront toujours), je suis déjà passée à autre chose.

    La deuxième lecture m’a permis de lire plus le côté humoristique et la dérision que vous maîtrisez si bien à l’écriture.

    Ce soir, mon homme et moi avons fait un cinéma maison (bon cinéma est un grand mot puisque nous n’avons pas la télé donc les films on les regarde sur le portable). Au menu, la panthère rose. Le dvd n’offrait pas les sous-titres en coréen. Dommage. C’eût été plus drôle.

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  67. mammouth a dit…

    Il me semble que quelqu’un d’autre avait besoin d’ondes positives mais je ne retrouve plus le commentaire. Alors j’en envoie à tout hasard à toutes les personnes qui en ont besoin.

    Et puis moi, j’aime bien les petits pois en boîte, ce n’est donc pas la dernière chose qui resterait dans les armoires. C’est grave?
    C’est pourtant vachement pratique les jours où il n’y a plus de légumes dans le frigo. Ça allège la conscience de donner au moins un légume par jour aux enfants…

    Bonne nuit

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  68. Raphaël a dit…

    Et le somnambulisme ? Tu as pensé au somnambulisme ? Peut-être est-ce toi qui a placé cette lettre sous cette boite de petits-pois ! Parce qu’inconsciement, la fan de l’Arme Fatale et de Lellouche ne voulait pas entrer aux Cahiers ! Et Franchement, pour avoir fréquenté Narboni durant deux années de fac et au vu de tes écrits, tu n’aurais pas supporté… 😉

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  69. laure a dit…

    j’ai souvent la même pensée. Je rêvais d’ELLE (je suis une fille légère 🙂 ). Cet été là, il m’ont appelé après que j’ai accepté un stage d’attachée de presse dans une maison de disque… tout près du mec qui venait de me larguer! Rêvant de le récupérer, je n’ai pas bougé mes fesses quand la dame très très importante m’a passé ce coup de fil m’expliquant que mon courrier avait fait mouche (bien moins intello, j’y parlais de mon amour pour Chanel ;-p ). Parfois, je me demande ce qu’il se serait passé si…

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  70. Litchi a dit…

    Quoi?? tu as AIMÉ l’arme fatale?? et en VF???
    Suis sous le choc. Je pense que je ne reviendrai plus jamais sur ton blog.

    nan, j’déconne, moi aussi j’avais trouvé ça super drôle quand le chat était atterri sur le toit de la bagnole dans laquelle il y avait une bombe.

    Super billet, très évocateur, tout en subtilité sur les « et si? » qui nous trottent toujours dans la tête mais sur lesquels on ne s’appesantit pas, parce que ben c’est la vie. Merci Caroline!

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  71. Lor a dit…

    J’avoue, plaisir coupable, avoir regardé sans trop faire exprès (et après m’être dit que jamais je ne verrai une merde pareille) « Mon beau-père et moi » (avec Ben Stiller et De Niro) et je crois que c’est l’un des films les plus DROLES que j’ai vus de ma vie. Non mais sérieusement. Ce film est exceptionnel, en fait.
    Alors que je mettais un point d’honneur à ne PAS voir un film avec Ben Stiller, par exemple.

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  72. Sasha et moi a dit…

    Il y a deux ans j’ai fait des pieds et des mains pour faire mon stage de fin d’études a Vogue. Des mois et des mois à harceler le gentil contact que j’avais obtenu en passant par une personne du service abonnements. Il fallait s’y prendre au moins un an en avance ce que j’ai fait, le stage ne consistait pas à « rédiger » un quelconque article bien entendu, ni quoi que ce soit de passionnant mais j’en ai fait une obsession. Un jour de juin, comme je l’appelais par « routine » pour savoir ce qu’il en était, j’apprends que j’ai été appelé. On m’a appelé il y a 10 jours et laissé un message vocal pour me dire que j’étais prise. Je n’ai jamais recu cet appel, ni entendu ce message. Je n’ai bien sur pas eu le stage, faute de réponse de ma part. Comment peut on décemment ne pas recevoir le seul message qui aurait compté, alors qu’on en recoit tant d’autres qui ne comptent pas ? je crois que je ne comprendrais jamais ce qui s’est passé ce jour là.

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  73. Tournikette a dit…

    pareil, Loop ! je pense aussi à un max de perversion ! « On » savait Caro, que tu mangerait les petits pois un jour de disette ! et « on » a laissé la lettre exprès décachetée, là ! PERVERSION !

    Sinon, encore pareil pour les films Loop !!! mais moi, j’ajoute les Tontons flingueurs !

    Vous me parlez encore ?

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