Mois : août 2011

Gâteau au choc et farine de châtaignes

Pour ma 1ère création à la farine de châtaignes, j’ai fait avec les moyens du bord (on est un peu au bout du monde dans notre maison idéale et demander au churros de faire dix bornes pour acheter de la poudre d’amandes pourrait plomber mon capital sympathie). Bref, j’ai adapté une recette de gâteau au choc basique, en remplaçant les 80 grammes de farine de blé par celle de châtaignes.

Résultat? Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai tout déchiré sur mon passage. Même la chérie qui est de celles qui chipotent (c’est toujours ma préférée mais elle est chiante) s’est relevée pendant la nuit pour en manger. La texture est merveilleuse et il y a ce petit goût un peu rustique de châtaigne qui donne du caractère a ce gâteau sans prétention. Bref, je suis pas peu fière.

Il vous faut: 100 g de sucre, 3 œufs, 200 g de chocolat, 125 g de beurre et 80 g de farine de châtaigne. On fait fondre beurre et choc, on mélange œufs, sucre et farine et on agglomère le tout. Et on fait cuire pendant 20 minutes a 200 degrés.

A part ça, je fais du monokini cette année. Mais j’ai déjà mis en ligne une photo de ma jambe qu’on dirait un poteau (en vrai je crois qu’elle est un peu moins moche) donc je vais m’arrêter là au niveau de la mise en danger de mon image de fasheunista.

Gâteau au choc et farine de châtaignes

Bleue comme une orange

J’ai un bleu très gracieux sur mon mollet gracile. On pourrait penser que c’est le genre d’hématome qu’on se fait en se vautrant lamentablement dans une roulotte à trois heures du matin après avoir abusé d’un fameux coteau du Languedoc. Mais comme il ne m’est jamais rien arrivé de tel, j’opte plutôt pour un problème de circulation sanguine. En attendant ça me donne un genre, je pense.

 Bleue comme une orange

So long

J’ai appris à aimer la corse avec lui. Un ami de mes parents, de ceux pour qui ils auraient porté le cadavre, comme on dit. Nous avons passé des étés à camper ensemble sur cette plage, comme des romanichels que nous étions tous, avec pour seule douche la rivière d’eau douce qui se jetait dans la mer. Je l’entends encore appeler mon père quand le soir tombait: « Dominique, il ne serait pas pastis moins le quart? » Jamais Dominique ne l’a contredit, quand ce n’était pas lui d’ailleurs qui surveillait l’heure.

Je crois qu’en revenant désormais tous les ans à quelques centaines de mètres de notre campement de fortune, c’est ce bonheur perdu que je cherche à rattraper. Avec succès, souvent, même si mes 15, 16, ou 17 ans sont bien loin.

Il est mort ce matin, emporté en deux mois par un crabe sans pitié. Et sur cette plage, ce soir, il me semble les voir, tous les quatre, ma mère, mon père, Patrick et Criquette, trinquer à l’été, au soleil et l’amitié.

So long, Patrick. Je veux croire qu’un peu de toi restera pour toujours à Prunete et que là haut il sera désormais pour l’éternité l’heure de trinquer à l’été, au soleil et à l’amitié.

So long

Complètement marron

J’ai réalisé un de mes fantasmes: j’ai enfin acheté après dix étés à la reluquer, de la farine de châtaignes. Par contre je n’ai absolument aucune idée de la façon dont je vais pouvoir l’utiliser. Il n’empêche que je suis sûre que c’est le genre de choses que font des filles comme Isabelle Marant, d’acheter de la farine de châtaignes en Corse (si tu l’achètes ailleurs qu’en Corse, par exemple a Melun, je pense que ça perd en romantisme).

Complètement marron