Agnès B ou le fantasme de la marinière

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Je crois que mon premier objet de désir fashion remonte à mon arrivée au lycée. Je venais de quitter le collège très familial où enseignait ma mère et dans lequel toute vélléité modesque était sévèrement réprimée par la surveillante en chef. Laquelle nous inspectait le matin et nous envoyait manu militari aux toilettes nous démaquiller lorsque par malheur on avait « les yeux faits ».

 Le lycée, ce fut une sorte de pays de cocagne pour cela. Nouvelle indépendance, mobylette à la clé, établissement en plein centre ville dans les quartiers bourgeois de Lyon. Avec du coup, des filles branchées comme je n'en avais jamais vues. Je me souviens, ma copine Béa et moi avions eu l'impression d'être deux paysannes en goguette le premier jour avec nos pulls roulés autour de la taille sur des jeans tex mal coupés. 

Les it-girls de l'époque portaient des 501 ou des jean cimarron et arboraient toutes des marinières Agnès B.

 

THE marinière Agnès B. Pas des fake comme on pouvait en trouver au Leclerc pour pas cher, non, des vraies, avec le tissu qui allait bien et les rayures piles à la bonne dimension. Ma préférée c'était la rose et grise. 

 

Il était évidemment hors de question de nous en procurer pour Béa et moi, nous ne venions pas de la fange, loin de là. Mais pour l'ainée de quatre enfants que j'étais, dans une famille au revenu divisé par deux avec le plan de licenciement qui avait foutu mon père dehors, acheter une marinière griffée qui à l'époque devait valoir dans les 200 francs (un monde), c'était à peu près aussi envisageable que d'avoir la permission de sortir en boîte.

 

C'était sans compter le marché noir de la marinière. Une copine, délurée comme pas deux et reine des bons plans avait en effet un filon de cardigans à petits boutons et autres must have Agnès B pour trois fois rien. Seule concession à la trendytude: les étiquettes coupées. Ce qui n'était pas rien dans ce milieu bien pourri où il n'était pas rare qu'une chipie retourne le derrière de ton tee-shirt pour vérifier la provenance de tes sapes.

 

Autant vous dire qu'on s'en tapait le coquillard, avec Béa. Et qu'on y a écoulé tout notre argent de poche, pour pouvoir nous aussi nous pavaner en tenue de bagnard.

 

Avec le recul, je ne suis pas certaine que ce fut la meilleure idée de ma vie. Je veux dire, les rayures quand on est une adolescente aussi haute que large.

 

Toujours est-il que voilà, Agnès B pour moi, c'était un peu l'équivalent d'Yves Saint Laurent. Et que le premier cadeau que j'ai fait au churros, c'était un pull Agnès B. Parce que j'avais l'impression en entrant dans la boutique de la rue du jour d'avoir gravi pas mal d'échelons depuis la classe de seconde. 

 

Après j'ai payé une armoire d'agios. Preuve que j'avais du rater quelques marches de l'échelle en question.

 

Il n'empêche que lorsque j'ai reçu il y a un mois de ça environ un mail du service de presse m'invitant au défilé Printemps Eté 2012 d'Agnès B, la boucle était bouclée. Mon premier défilé serait pour l'idole de mes 15 ans. 

 

Demain je vous raconte comment ça s'est passé si vous voulez. Ah et pas de panique, la semaine prochaine on reprend un cours normal, à savoir que je ne vais pas me mettre à parler chiffons tous les jours, j'aurais pas la matière, by the way.

 

Edit : en photo, le modèle que j'ai préféré au défilé, parce que la robe, la longueur, la top qui n'était pas exactement une planche à pain et ce jaune soleil aussi je crois. Peut-être, sûrement, également, parce que je suis certaine que c'est le style de robe qui fait ronronner mon mari.

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Edit2: C'est tout de même ma PREMIERE photo de défilé, je suis complètement retournée.

Edit3: Par contre pour une comme ça il y en a 200 à jeter, respect Garance Doré.

Edit4: Demain le ton sera légèrement plus tragi-comique, j'ai tout de même failli me transformer en torche vivante sur le catwalk.

Edit5: En revanche je suis assez étonnée qu'on ne m'ait toujours pas envoyé mon chauffeur pour la soirée de Carine.

92 comments sur “Agnès B ou le fantasme de la marinière”

  1. zouzou a dit…

    Ahhhh Agnès B… Moi qui était une ado lookée(501 + mocassins weston + T shirt + petite veste) je n’en ai pas une seule de marinière… Pas de rayures dans ce sens pas folle la guèpe !
    Mais comme toi le 1er cadeau à monsieur mon amour a été une pièce Agnès B : une chemise blanche toute simple mais si belle !

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    • tochot a dit…

      ce look je l’ai eu à l’époque 501 délavé a mort large voir 4 a 5 taille de plus Weston mocassin ou modèle golf marinière Agnès .b perfecto marron a lacets ….. le kiffe

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  2. charlie a dit…

    Ce jaune tout chaud et cette fille voluptueuse et dorée sur le visage de laquelle flotte un sourire serein, un peu triste, magnifiques!
    Et puis tu as même pensé à cadrer les VIP derrière elle!
    En tous cas merci pour cette belle inspiration, ici en Argentine le printemps vient d’arriver, et pas qu’un peu! 🙂

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  3. Clairotte a dit…

    Je veux être pas planche à pain comme ce mannequin. Hélas je suis toujours une paysanne en goguette mal coupée…mais du fin fond de ma province du midi, je me suis faite à l’idée de jamais être une modeuse branchée chic …
    ça va jusqu’au 52/54 AgnèsB? Ok, je sors…

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  4. nalou a dit…

    hiiiii je pourrais être toi … enfin en Lorraine et avec quelques années de plus (34 à l’envers :s) :
    agnès b sans étiquette check !
    agnès b avec maxi découvert à la clé check !
    angès b en défilé… pas check …
    savoir écrire … pas check …
    bon bin j’ai encore des échelons 🙂
    merci pour ce billet du matin d’un jaune éclatant qui ensoleille ma journée 🙂
    ps : la robe … je crois que ça va finir en maxi découvert !

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  5. Claire Drôle de Mère a dit…

    Et le traumatisme du pantalon Pantashop quand toutes les filles sont en Benetton des pieds à la tête hein? Tu nous le fais un billet sur ce traumatisme steuplé, histoire que je me sente enfin vengée de toutes les salopes qui m’ont fait comprendre à vitesse grand V à mon arriée au lycée qu’il existe des MARQUES dans de monde, et que ben pas Pantashop quoi…

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  6. Madile a dit…

    La surveillante en chef n’est plus là !!!!nous sommes maintenant à la pointe de la mode !!!! et les filles sont tellement branchées que tu prendrais un coup de vieux dans la seconde !

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  7. lacopacham, abonnée au pantashop des 80s a dit…

    y as-tu emmenée ta chérie de 15 ans (ok, je sais, pas 15, mais bon) ?
    Tous ces souvenirs que tu éveilles en moi/nous … sauf que nous, même le lycée était de province et on rêvait de nafnaf

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  8. venise a dit…

    très belle cette robe, à priori la couleur n’est pas dans mes préférées , mais là elle convient à merveille
    ne serait ce pas Sylvie Testud dans le fond de ta deuxième photo ?
    les rayures je sais bien que c’est mal pour les rondes, mais j’aime trop les marinières alors je persiste tant pis…

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  9. La Mouty a dit…

    de mon temps…oui je l’ai ecrit,on avait pas ce genre de problème,c’était la blouse bleue avec ton nom brodé ainsi que ta classe,tout ça au point de tige .
    pour les vêtements,il n’existait que les boutiques pour enfants ou femmes,rien pour les ados.
    Et puis comme on était fauchés on nous habillait chez Prisunic ou son rival Uniprix ,les boutiques etaient réservéesau enfants de mèdecins,avocats,les nantis quoi!!
    les marques n’existaient pas ,alors pas de compléxes.

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  10. frederique-etc a dit…

    Magnifiques robe et photo.
    Je me souviens du premier « truc » de marque que j’ai eu : des bottes Kickers, que j’ai bien usées.
    Au collège, dans les années 70, pas de ça, en tout cas, ça ne m’a pas frappée.
    Au lycée, vu que le style baba cool était à la mode et que j’étais e plein dedans, ça n’a pas ruiné mes parents !
    (1 franc la chemise chez Terre des Hommes !) (qui dit mieux ?)
    Aujourd’hui, en regardant mes 3 enfants, je vois : une grande de 22 ans qui mixe Emmaus et H&M , une grand dreadeux de 17 ans qui ne nous a jamais demandé de marque (sauf période skate où les shoes ne faisaient pas long feu), et un petit dernier de 12 ans qui est au collège au centre ville de La Rochelle … et là, la sortie du collège, c’est quelques chose … des marques partout, limite tu te dis que c’est sponsorisé ! je n’avais jamais vu ça.
    J’ai l’impression que pour cette génération, le collège est plus impitoyable que le lycée. Au lycée, les jeunes se fringuent certes avec beaucoup de marques (un défilé de sacs Longchamp aux bras de quinzenaires …), mais ils ne se moquent plus comme au collège, ils acceptent plus la diversité.

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  11. DOMINIQUE a dit…

    Superbe mannequin et vraiment belle robe que l’on peut porter sans ressembler à un iroquois, et en prime Sylvie Testud (merci Venise, je me triturais le neurone pour me souvenir de son nom).
    J’ai échappé à toutes les tentations : uniforme bleu marine, puis blouse. Obligatoires.
    Donc, j’ai toujours été une gourde en matière de marques, et, mon dieu, je n’en ai pas souffert. Une souffrance de moins !

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  12. frederique-etc a dit…

    C’est vrai ce que tu dis, les marques n’existaient pas, ou alors, étaient bien moins présentes !
    Pour les magasins aussi, tu as raison.
    (jamais eu de blouse en revanche)

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  13. Missgavotte a dit…

    Marinière Agnès B. ? première fois que j’en entends parler. Faut dire qu’ici en Bretagne, si tu veux de la marinière, il faut qu’elle soit griffée St James (Normandie !!!), Guy Cotten ou Armolux 🙂

    J’ai quand même l’impression qu’on voulait être « dans le coup », mais que les marques n’étaient pas aussi présentes qu’aujourd’hui non ?

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  14. la chouette a dit…

    @ Venise:Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, c’est Sylvie Testud, j’en suis sûre!
    Quelle jolie robe, et quelle belle fille, sensuelle et lumineuse…
    @la Mouty: Tu m’avais offert deux petits cardigans Benetton pendant les soldes, tu te souviens? Ah, ces cardigans, je les ai portés longtemps…le bonheur!
    Il faut dire que dans mon bahut bourgeois, je fréquentais des filles dont la mère s’habillait en CHâââââââââcok et réprouvait le blouson en jean…

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  15. Sarah a dit…

    J’adore cette robe jaune, je sens que je vais faire une obsession dessus…Moi aussi j’etais mal sapee, enfin surtout au college dont je garde un tres mauvais souvenir. Avec 6 freres et soeurs plus jeunes et des parents pas tres riches, je pouvais toujours courir pour avoir des fringues Agnes b. Cimarron et Benetton. Par contre mon grand-pere m’avait emmene chez Levi’s pour m’acheter un 501, la seule fringue « fashion » de mon armoire. J’en etais fiere de ce jean! Ce n’est pas pour autant que j’ai fait partie des It girls du college (faut dire que j’etais grosse avec plein de boutons et une grosse touffe de cheveux bien loin de la chevelue lisse qu’il fallait avoir)Souvenirs, souvenirs…

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  16. busycaro a dit…

    Quelques annees apres toi, j’ai achete mon premier article agnes b. avec mon premier salaire. Une chemise blanche froissee en soie dont je revais depuis au moins 2 ans. Je l’ai portee 2 heures, la tete haute et fiere, jusqu’a ce qu’un pigeon parisien me chie dessus. Tu parles d’un signe!

    Je dois etre marquee a vie parce que maintnenant j’ai un mal fou a depenser des sous dans une fringue chere.

    PS: beau rayon de soleil cette fille

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  17. BeaLeB a dit…

    Chez moi aussi, la marinière c’est plutôt Armor Lux ou St James et il y avait un réel snobisme à être habillé en voileux… (Section Sport-études Voile dans le lycée, ça compte dans le look branché…)

    Pour les marques, quand je vois ma nièce de 13 ans partir au collège (sac Vanessa Bruno, pull Bérénice et je vous en passe) je pense qu’il y en avait moins… ou que j’étais désespérément à côté d’en face… Peut-être…

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  18. DOMINIQUE a dit…

    @ La Mouty : il faut que nous arrêtions avec nos souvenirs. Les jeunes femmes qui fréquentent le rade vont penser que nous sommes nées au XIXème siècle !!!
    Moi, c’était les Nouvelles Galeries, genre de Monoprix. Et ma mère me faisait mes vêtements, et tricotait. Oui oui.
    N’empêche, l’uniforme lissait les différences sociales et financières. Et ce n’est pas si ringard que ça, tous les écoliers anglo-saxons en ont un.

    Changeons de sujet, je m’en voudrais de commencer une bagarre générale ici. Avec lancer de chopes à bière et cassage de vitres !

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  19. Agatha a dit…

    De l’avantage d’être plus agée ( lycée fini l’été 74 ) , et d’avoir fréquenté un lycée de province et d’une ville plutôt ouvrière ; personne n’en avait rien à foutre des marques , le seul truc sympa et recherché était d’avoir des pompes kickers , mais rien de plus .

    Donc à l’arrivée , même à présent , je n’ai jamais bavé ni sur un modèle Agnes B , ni sur un autre , d’ailleurs régulièrement , quand ce sont tes articles sur la mode , je dois aller voir sur internet ce dont tu parles car je ne connais pas ! comme hier pour les chaussures espagnoles donc j’ai royalement oublié le nom) !

    ah ! la province !

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  20. Marie-Genève a dit…

    Dans ma campagne suisse, fin des années 60-début des 70, on se fichait des marques de fringues. Notre préoccupation était de pouvoir raccourcir les jupes le plus possible, puis plus tard de transformer nos pantalons en « pattes d’éléphant » – appelées maintenant flare – en décousant les coutures latérales du mollet, en ajoutant une pièce triangulaire de tissu, souvent à fleurs… Tout un programme, dont je n’ai gardé aucune photo.

    Par contre, on pouvait discuter des heures et des heures des marques de skis et de chaussures, et des dernières nouveautés: chaussures à boucles, fixations-talonnières, skis métalliques ou en fibre, etc, etc… On en rêvait beaucoup, mais c’était si cher qu’il fallait user jusqu’à la corde les anciens équipements. Vous avez déjà skié avec des skis très fatigués ? Toute une expérience.

    Belle journée

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  21. la belette a dit…

    Moi j’adorais (enfin tout le monde en avait, donc je croyais que j’adorais) les fameux cardigans à pression, sauf qu’à moi, euh, ça ne rendait pas forcément comme sur les autres. Sinon, la robe jaune, là, elle est top, mais j’ai surtout applaudi la nana : enfin une qui a des formes (je me sens plus proche d’Agnès B d’un coup).

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  22. La Mouty a dit…

    @je ne parle que de souvenirs j’évoque c’est tout(non je ne sous pas née a l’âge de pierre,juste un peu après)n’empêche moi je portais des culottes en coton Petits Bateaux comparé a Damart ça fait plus jeune.
    @Frédérique etc.tu est certainement plus jeune,je te parle de mes années collège,56-59,il n’y avait que la confection ou la Haute Couture.
    @Ma Chouette,oui Benetton tu aimais beaucoup,je t’avais habituée a la maille j’en confectionnais tellement.
    Et EXopotamie ,Pier Import,tout ça très Baba cool,at les fameuses bottes HARCHE quelqu’un connait ?

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  23. Caroline a dit…

    non, pas pierre arditi (enfin je ne crois pas, je lui ai dit deux mots à la fin à ce garçon, me serais-je entretenue avec lui sans savoir que c’était lui ? Mourance.

    Par contre, oui, sylvie testud, trop jolie et l’air trop gentille. Mais promis demain je vous donne mes potins !

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  24. Caroline a dit…

    Ah non, je m’inscris en faux ! justement agnès B (et je n’y ai aucune action ni suis rémunérée pour ces billets, vraiment pas) fait partie de ces marques qui montent en taille, jusqu’au 46 / 48 parfois. ça m’a sauvée une ou deux fois dans ma vie professionnelle de savoir que je pouvais y trouver un tailleur qui m’aille ! Et durant le défilé, il y avait une majorité de tops « de base » mais aussi deux ou trois filles pas complètement formatées « défilé ». ça donnait une joyeuse harmonie, j’ai trouvé. (mais j’y connais rien).

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  25. Geneviève a dit…

    J’ai 10 bonnes années de plus que toi Caroline et j’étais dans une école avec uniforme… On se foutait pas mal des marques je crois et le WE il y avait 2 « looks » possibles (et opposés): LE jean, chemise écossais pour les adeptes de l’aventure, de Kerouac … Le look bourge au maximum, très peu pour moi, merci!
    La folie des marinières (Armor Lux, je suis Finistérienne) m’a pris après, adulte. Je les abandonne un peu mes marinières, l’âge sans doute 😉

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  26. mysukalde a dit…

    Eeh, moi aussi la marinière Agnès B a été ma première fringue fashion. J’avais la chance d’avoir des cousines aux parents fortunés, qui nous refilaient leurs fringues trop petites. Ca agaçait beaucoup ma mère, qui y voyait de la charité, mais pour moi quand le sac arrivait plein de fringues… c’était la fête !
    Et, bravo à la marque qui choisit des mannequins avec quelques formes ! La robe est magnifique, et pour une fois, je me vois bien dedans.

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  27. Cécile a dit…

    Pour moi, LE truc qui me faisait fantasmer quand j’étais ado (il y a… heu… un peu plus de 25 ans… AIE!!), c’était un blouson en cuir. Du vrai cuir, hein. Quand je voyais les prix, je me disais que ça, non jamais au grand jamais, ça ne serait pour moi. Et un jour, pour mon anniversaire, je l’ai eu. Je me souviens encore du sentiment de gratitude immense que j’ai ressenti envers mes parents. En faisant ce sacrifice financier (au moins 1000 F à l’époque, je crois. Un bras, quoi !), il m’offrait un monde. Enfin, moi, l’ado timide et effacée, j’avais l’impression de ressembler à quelque chose et d’entrer dans la vraie vie. Ce bonheur gigantesque (comme quoi, qu’est-ce qu’on est matérialiste…), je m’en souviens comme si c’était hier.

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  28. Cécile a dit…

    Ha oui, et puis concernant Pierre Arditi, pas de mourance… J’ai aussi cru que c’était lui, mais à bien regarder, il ne me semble pas qu’il ait une touffe de cheveux aussi « aérienne » que cet homme assis à côté de Sylvie Testut. A moins qu’il n’y ait eu du vent dans les voiles, ce jour-là à Paris ?

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  29. DOMINIQUE a dit…

    Je confirme, enfin je crois, c’est ARDITI. Tu as dû être naturelle, charmante avec ta voix à tout bouleverser, ton sourire à fossettes, bref il a dû être enchanté de ne pas entendre « I admire you » qui doit le gonfler.

    @ La mouty : oui, quand on évoque Damart, ce ne peut être que moi, ici ! Ailleurs aussi. Je parle rarement de culottes avec les clients.

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  30. ka_uhabia a dit…

    C’est vrai qu’elle est belle cette mannequin, sa bouche rouge, ses cheveux blés et sa robe soleil. Bravo pour la photo et félicitations d’avoir gravi une nouvelle marche de l’escagnesB (ok c’est nul je sors)

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  31. mammouth a dit…

    Je la trouve très belle cette femme avec sa robe jaune.

    Et merci pour Sylvie Testud. Je l’ai reconnu de suite et ça a fait ma journée.

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  32. Piou a dit…

    Je me rappelle qu’à l’époque ( ça fait pas trop vieille ça , non?) les Spring court on les achetait chez Carrouf et que ça ne te coûtait pas une blinde…Ma mère me faisait des fringues pas possibles ( prof de dessin et très douée avec un bout de tissu dans les mains) , me rapportait des ponchos qui ressemblaient à des tapis du Canada ( avec les mocassins itou!). Mon premier 501 je l’ai eu en 3ème et je l’ai tellement vénéré qu’à la fin il ne tenait que par les pièces que j’avais cousues partout pour le garder encore un peu…Plus tard avec mes copines on passait des après-midi entières à se faire nos fringues qu’on customisaient en allant dévaliser la Droguerie ,rue du Jour.
    Rue du Jour?… Agnès B! Un grand pas dans le rêve…
    On rentrait dans la boutique , on touchait , on humait, on se voyait avec ça ,ça ,ça et ça!
    Et puis un jour ( décidément!)j’ai pu m’offrir LE blouson en cuir sur lequel j’avais laissé des kilos de bave. Bon, je vous rassure , je l’avais acheté à crédit mais je l’avais!! Je me rappelle de copains italiens qui me disaient que pour eux j’étais la parisienne type avec des petits brillants dans les yeux qui me disaient que c’était un sacré compliment …Merci Agnès!
    (Je l’ai toujours mon Blouson-doudou mais lâcher 100€ pour le faire nettoyer..Alors ,il attend que ma tire-lire se remplisse.)

    Levi’s, Agnès B… c’étaient nos marques mais cela représentait quelque chose , il y avait du sens , du désir , un vrai plaisir parce qu’en général on l’avait sacrément attendu. Ca racontait une histoire ,de nous de nos amitiés et puis il y avait là-dedans un petit sentiment d’éternité, d’intemporalité.L’impression que chaque pièce que l’on achetait allait nous suivre longtemps, nous accompagner…

    Bon , j’arrête avant de passer pour une vieille (encore!) passéiste nostalgique étouétout…

    Mais tout de même! Agnès B…..

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  33. zézé a dit…

    Persistance rétinienne programmée avec cette sublime robe. Coup de foudre!!!
    Mes années collège m’auront proclamée, fille la plus zone de la cambrousse.Et la plus fauchée. Mais lookée à la Zézé. Veste de costard à mon Pater, chemise blanche, jean destroy et clarks défoncées. Mon uniforme pendant 8 ans. J’aurai pourtant saigné toute la famille pour une doudoune Pyrenex et des kickers legend marine mais, aucune chance.
    Pierre Arditi?
    non.

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  34. Tan a dit…

    Ah ben j’étais sûre pour Sylvie Testud (que j’aime beaucoup comme actrice et, pour ce que je connais d’elle, comme personne), j’avais un doute pour Arditi aussi ! Si ce n’est pas lui, cet homme a bien de la chance de lui ressembler 🙂
    A part du maquillage issu du CCB (le Graal après Yves Rocher à l’époque de ma jeunesse !), je n’ai jamais eu aucune fringue Agnès B, mais j’ai quand même très hâte de lire le compte rendu de demain !

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  35. alexa a dit…

    Cet article tombe juste au moment où je viens de m’acheter (à Berlin) une chemise blanche Agnès B. Je crois qu’elle fait partie du patrimoine culturel français!!
    J’attend avec impatience tes commentaires sur le défilé, en tout cas les photos sont belles!

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  36. J F F chemincompostelle a dit…

    « je ne vais pas me mettre à parler chiffons tous les jours, »
    Ouf ! Quoique ça me permet de comprendre un tout petit peu mieux mes filles…
    Il n’empêche que je t’ai lue de haut en bas, ton article, je veux dire !
    Tiens, dans mon blog, je raconte une étape importante. Invitation.

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  37. liZAbellule a dit…

    au jeu du kikéàcotédesilvitestu je propose Daniel Lavoie qui chantait « ils s’aiiiiiment » il y a quelques années !
    sinon, j’adore ce log qui me touche ou me fait rire, selon les billets…

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  38. Lise a dit…

    Moi aussi j’ai vraiment cru reconnaître Pierre Arditi dis donc! … que je connais un peu parce qu’il a joué dans un film de mon beau-père 🙂 (oui oui, faut bien que je me la raconte un peu aussi!)

    Et sinon, JE VEUX la robe jaune (et le décolleté du mannequin … et ses cheveux aussi… et pourquoi pas ses yeux et sa bouche tant que j’y suis je prends le pack complet tient!)

    Bonne journée!

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  39. Elosyia a dit…

    C’est drôle parce que moi, je suis devenue une accro des marinières depuis plusieurs années. Robes, T-shirt, débardeur. J’ai plein de modèles et je ne me lasse pas d’en acheter. Il paraît que cela fait partie de mon style selon mes cop’s. Et c’est vrai qu’allez savoir pourquoi je me sens toujours inspirée et modesque quand j’en mets une. Je trouve aussi que ça fait partie du style de vêtements que tu peux acheter quelque soit la marque et ton gabarit. Le résultat sera que ça habille le corps en toute élégance et décontraction.
    Ouaip moi aussi les jeans cimarron et les 501 c’était trop la mort qui tue en terme de style. J’étais toute fière de mon premier 501. Par contre, le cimarron, je n’ai jamais réussi à mettre plus que mon genou dans leur jean. Trop petit, trop serré et moi j’étais déjà bien formée donc c’était pas compatible avec ma silhouette.
    Effectivement la robe et la mannequin sont magnifiques. Il émane de ces photos une jolie sensualité.
    Bizbises girls and boys !

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  40. Vanou-Vaness a dit…

    Claire Drole de mère on a vécu la même adolescence (kiabi/benetton) et j’ai bien connu aussi les chipies qui regardent la marque de ton tee-shirt avant de déterminer si elles vont te parler ou pas…

    Bon à savoir qu’Agnes B fait des « grandes tailles » (mais bon d’ici à ce que j’ai les moyens d’aller m’acheter de fringues là bas…)

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  41. albertine disparue a dit…

    En pull Ucla et Tee-shirt Fruit of the loom, on prenait le train pour aller direct rue du jour. La droguerie pour enfiler des perles et Agnès B! Mon rêve, c’était le blouson en cuir. Mon fiancé me l’as offert quelques années plus tard. Il a 22 ans (pas mon fiancé) et je le porte justement aujourd’hui. Je détestais la cabine commune chez Agnès B…

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  42. Anna Chiara a dit…

    Ah Caroline, même souvenirs, même époque… Moi je fantasmais aussi sur les bijoux Agatha, les chaussures Cordoan (c’est très local-lyonnais !) et les chaussettes Burlington ! Pendant ce temps, je cachais mes fausses Converse ! Mais le cardigan agnès b. que j’ai pu m’acheter à 20 ans, je l’ai toujours !

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  43. La Papote a dit…

    Au collège, pour moi, c’était les « Poivre Blanc » et j’ai eu la chance qu’on m’en offre un pour Noël… Le seul truc c’est qu’il était vert et que je déteste le vert mais je l’ai porté jusqu’à ce que les manches arrivent à mi-bras parce que c’était MON Poivre Blanc et il doit être encore dans le haut de mon armoire chez mes parents.
    En revanche, je n’ai eu droit de porter des jean qu’au lycée…
    Merci pour la bouffée de souvenirs !

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  44. Pralinette a dit…

    Agnès b… J’aurai pu écrire exactement la même chose que toi : collège « de campagne » et lycée à Lyon… la ville et ses vices !! A l’époque la boutique était à l’angle de la rue mercière si je me souviens bien et je bavais devant les vitrines. Avec ma copine, on fantasmait sur l’homme parfait en marinière et cardigan à pressions ! Et mon 1er vrai chéri avait tout ça dans ses placards, je te dis pas la fierté !!!

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  45. Solsol a dit…

    Je rectifie si cela n’a pas déjà été fait: la marinière Agnès B à manche longues, c’était 380 francs… Et c’était drôlement cher!! (Zadig et Voltaire tu peux aller te cacher tt de suite!) La seule que j’ai eu était en soldes et à manches courtes rayée rose foncé et rose clair. Et ma maman me l’avait gentiment acheté en soldes à 120 francs 🙂 Et je l’ai encore. Tiens je vais la ressortir pour l’été prochain!

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  46. La Cuiller En Bois a dit…

    Nous, pas de marques à l’époque. De toute façon on avait des tabliers. Enfin qu’à fin 68 parce qu’en septembre 69 … PLUS DE TABLIERS ! LE PIED !
    Bon j’ai des lunettes Agnès B rouges … cela compte pour être « in » ?

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  47. Val a dit…

    Moi aussi le 1er cadeau que j’ai fait à mon (futur à l’époque) mari, c’est un tee manches longues Agnès B avec l’étoile sur le devant…
    (et par chez moi, c’était le cardigan à pressions nacrées qu’étaient le must du must have des it-trucs à avoir dans la cour du lycée…alors je piquais celui de ma cousine de temps en temps et je faisais ma « mac » en arborant ostensiblement la trousse griffée Agnès B (ouais, celle du club des créateurs de beauté…!!!).
    Cela dit, même si ça coute un œil, elle a tjs de très beaux basiques la Agnès…
    Et la robe jaune soleil me ravit
    Bises

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  48. Cathrine en Norvege a dit…

    Trop bon, les souvenirs, et trop bon de savoir que tout ca c’est du passe et qu’on en a quand meme tire quelque chose.
    Bon, je vivais dans la capitale, dans un quartier ok, mais le passage du primaire – ou filles et garcons jouaient, semblables sous la neige, en combis et grosses bottes, au college ou les filles exhibait leurs cuisses tres minces dans des jeans hauts de taille et de cheville, et troues meme par -15, m’a un peu mis a l’ecart. Mes parents n’acceptait pas de vetement troue a l’ecole, trouvait ca ringard de payer deux fois plus cher un jean 501 alors que je poussais toujours, et mes cuisses n’etaient jamais aussi minces que celles des filles les plus cool. Aussi, les pulls en jersey epais ou bien laine mohair DEDANS le pantalon, avec une ceinture tres mince, ca ne pardonne pas les exces alimentaires…Le lycee par contre: Ah, etant etrangere j’etais cool a la base, et vu que j’etais nouvellement delestee de lunettes et appareil dentaire, je me trouvais quite the star:-)
    Oh Gene – j’ai toujours reve d’uniform scolaire, comment c’est joli! – j’ai loupe quelques jours pour cause de maladie et stress – comment ca va?

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  49. Peggy a dit…

    Ah mais oui, Agnès B … j’ai eu une marinière pour mes 16 ans bleu marine et noire. Trop de bonheur, je la mettais tout le temps, à toute les sauce. Et surtout le top de la classe, avec un col roulé en dessous. Mmmm. Je l’ai usé jusqu’à la corde.
    J’allais regulierement dans la boutique rue de la Charité pour tripoter les marinières et les vestes. des bons souvenirs finnalement !
    Hate de lire ton compte rendu du défilé 😀

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  50. catou a dit…

    Cette robe me fait rêver et je suis contente de voir une mannequin avec des formes !!! et qui sourit même un peu. Vivement demain ! J’aurais adoré voir un défilé en vrai, je regarde ceux de Melle Agnès sur Canal + mais c’est quand même pas pareil….
    En français, le catwalk c’est quoi ?

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  51. Chat Perchée a dit…

    Pour moi, ce restera le cardigan à bouton Agnès B. Le fantasme total.
    Le truc qu’il me fallait avoir et que ma mère m’a toujours refusé.
    Merci pour cette tranche de vie.
    Et très chouette la robe.

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  52. Caro. a dit…

    Ce mannequins est magnifique ! Le rouge qui pète avec le jaune j’aurais pas parié un sous ! et pourtant.. <3
    Bonne journée les filles !
    caro.

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  53. hopanie a dit…

    Définitivement c’est pas Pierre Arditi ! Plutôt Daniel Lavoie (le chanteur canadien), non ???
    Sinon moi c’était le cardigan à pression bleu marine ( ma première prise de conscience de la It-fringue !)

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  54. Mino a dit…

    Souvenirs,souvenirs…C’est vrai qu’en 66, quand j’étais en terminale à Paris ( Honoré de Balzac ), on ne faisait pas attention aux marques. Ce qui comptait, c’était le style (jupes courtes, Kilts, pantalons en velours, gros ceinturons et petits pulls moulants anglais.) Et le must : la rue de la Chaussée d’Antin.
    Avant, j’allais au Lycée français de New York, because travail de mon père, et là, heureusement, on était en simili uniforme:
    Jupes grises pour le filles, pantalons gris pour les garçons .
    Chemises blanches et pulls ou gilets bleu-marine.
    Nous avions le choix car nous les achetions nous-même. Mais avec la fréquentation cosmopolite de ce lycée, c’était une bonne chose et il n’y avait pas de différence apparente. c’est pour ça que je suis favorable à l’uniforme. En plus, le matin,on ne se demandait pas ce qu’on allait mettre ( par rapport aux autres, les complexes et les questions existentielles qui m’ont suffisamment pourri la vie sans en rajouter avec les vêtements).
    La Mouty, tu veux dire les bottes ARCHE ? Parce que oui, c’était La Marque.
    Et ma première marinière, je l’ai achetée dans les Côtes d’Armor en 69.

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  55. Miss Crumpette a dit…

    j’adore ton message et le ton : tu m’as renvoyée quelques années en arrière au lycée, tout pareil !
    quel petit pied de nez quand même hein?
    que de chemin parcouru pour toi !
    impatiente de lire les potins demain, et Sylvie Testud est effectivment toute mignonne elle fait partie des personnes qui semblent naturellement sympas et qu’on a envie de complimenter sur leur travail

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  56. Caledonie75 a dit…

    Très jolie robe et très jolie mannequin et pas maigre pour une fois ! D’ailleurs, vous avez vu ? C’est quoi ce CADAVRE en une du dernier GRAZIA ?!C’est honteux !

    Sinon, RIEN à VOIR..
    Aubry : « Contre une droite DURE, il ne faut pas une gauche MOLLE »;
    Elkabach ce matin sur Europe 1 à Copé : « Et vous, vous êtes plutôt DUR ou MOU ? »
    Mouaaaarffffff !

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  57. sylvie a dit…

    Je pencherai plutôt pour le lycée Ampère..
    Moi Bac en 1975, Jean 501 et pull marine avec un drapeau anglais dessus, je ne plus drapelle plus la marque..
    On avait une blouse au lycée, public je précise, c’était bien..pas de prise de tête

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  58. chrisssine a dit…

    Sublime ce mannequin. Elle me fait penser à Kate Winsley que je trouve également sublime.

    Sinon pour moi, Agnès B, plus que la marinière, c’est le gilet avec les petites pressions… celui que je n’ai jamais eu. En revanche, j’ai eu le gilet équivalent marque Cyrillus, bon ça le faisait moins quand même pour frimer. (c’est drôle ces souvenirs à deux balles)

    PS : ma 1ère marinière c’était une Armor Lux, j’avais 12 ans, je la portais large et je la porte toujours, mais clairement plus près du corps… J’ai même mon nom de cousu dessus par ma maman.

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  59. berengere a dit…

    oohh cette robe ! magnifique choix pour une premiere photo de defilé !
    assis en front raw, j’ai bien cru reconnaitre pierre arditi et sylvie testud ça c’est certain !

    quant aux annees college, je e souviens bien d’avoir eu tres envie du cardigan pressionne mais naf naf, levis, benetton et burlington me faisaient rever !!!!

    les marques etaient moins presentes, c’etait different je crois ds les annees 80/90 !!!

    vivement demain pour les potins du defiles !

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  60. MPCB a dit…

    Whaouh!cette robe est magnifique et la photo bien plus sensuelle que sur n’importe quel blog de mode!J’espère que je pourrai y succomber dès l’été prochain!!
    Agnès b c’est une vraie madeleine de Proust toutes générations confondues j’ai l’impression…

    Du côté maternel, mes cousins ont toujours eu une qualité de vie bien supérieure(matériellement j’entends!),ma tante offrait à toute sa petite famille,2fils ,un mari ,cette fameuse marinière qui allait autant aux femmes qu’aux hommes, je me souviens des couleurs bleues camaieu, ainsi que la noire ,grise et jaune, j’en rêvais!!
    Le jour où je m’en suis offerte une, j’avais envie de pleurer!!C’était la bleue!
    Et puis il y a avait les fameux gilets à pression, eh bien j’en ai
    retrouvé 2 mini mini, pour enfant de 4mois, dans mes affaires de bébé, sûrement un cadeau de ma tante…!

    d bisous!

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  61. Lili 69 a dit…

    raaah !!!!le gilet en coton à pression Agnès B. Moi qui est vécue toute mon adolescence à Aix en Provence, issue d’une famille d’enseignant…aucune possibilité de pouvoir décrocher ce Must have que toutes les demoiselles arboraient avec dédain ! Je me souviens de la honte suprême lorsqu’une de ces pimbêches m’avaient rit au nez en me disant que je n’aurais jamais les moyens de me payer une paire de chaussures à 1200 frs comme elle et que je n’avais qu’un seul jean (et pas de marque évidement!) mais bon on survit à tout cela heureusement !!!! au fait si jamais tu croise un de ces fameux gilet, avec ou sans étiquette je suis tjs preneuse ! On s’en remet, ou pas …;D

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  62. happy a dit…

    Je pense qu’il y avait la même dictature du look quand nous étions petits. Les tee shirts fruit of the loom (indispensables pour ne pas passer pour la ringarde de service), les mocassins dans lesquels il fallait glisser un penny, les kickers (point rouge, point vert).
    La grosse différence que j’entre-aperçois en faisant du shopping avec mon ado de fille, c’est le prix. C’est surement plus « compliqué » aujourd’hui de céder sur un pull zadig, des boots les Petites Parisiennes ou un sac Vanessa Bruno. Ses copines ont une véritable fortune sur le dos, tout en gardant un look très cool et pas chochotte « j’ai piqué les fringues de fête de ma mère ». Et pour les garçons, la fameuse doudoune de trappeur Canada Gooze qui doit coûter un truc comme 600 euros et que la moitié des garçons du lycée de mon fils portait sur le dos l’hiver dernier. Ca fait peur !

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  63. La Mouty a dit…

    de fil en aiguille,de défilé en défilé et je crois aussi avoir reconnu Pierre Arditi,du magnifique mannequin d’Agnés.B,je glisse vers Carla.B et il me vient une pensée horrible,Madame Monmari nous fait une gestation
    éléphantesque,non,elle va pas nous pondre un petit Dumbo.

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  64. Véronique a dit…

    Possible aussi en effet que c’est été Ampère, celui juste de l’autre côté de la passerelle? Au mien de lycée lyonnais, le Loden était assez présent. Et pendant mes années, les mocassins Sebago et chaussettes Burlington étaient indispensables, tout comme la coupe de cheveux de chez Dessange Junior. Mais quand je vois la liste d’idées de cadeaux d’anniversaire de ma nièce de 16 ans, je me dis qu’on était très raisonnables…

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  65. La Papote a dit…

    Ceci dit, de l’autre côté de Sylvie Testud, c’est quand même Gilles Jacob…
    Et je ne pense pas qu’il s’agisse d’Arditi qui a les cheveux complètement blancs maintenant et plus poivre et sel.
    En plus, si tu tapes « Sylvie Testud 5 octobre 2011 » sur un moteur de recherche, on te la montre à côté de Gilles Jacob et à trois places de Clémence Poésy. Si Arditi avait été là, je pense qu’ils l’auraient mentionné…

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  66. venise a dit…

    aucune envie de me replonger par la pensée dans les années lycée ou collège… et tous mes complexes d’alors, finalement même s’il m’en reste énormément (des complexes) ça va tout de même mieux !
    pour arditi je me suis demandée vite fait mais je le trouve quand même trop maigroulet sur la photo 🙂

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  67. Léo et Bambou a dit…

    Bon ba moi à 15 ans, c’était patte d’éf, veste de treillis, tee brodé homemade, doc, cheveux aux fesses, pochette à dessins modèle géant et bonnet orange en crochet (oui oui tout ça en même temps^^) Alors Agnès b… Au moins, c’est sûr, on venait pas me regarder les étiquettes :))
    Sympa la robe jaune!

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