Rencontre avec Mélanie Thierry, une beauté réservée

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Il y a quelques jours, je vous avais raconté comment j'avais découvert qu'il n'était pas nécessaire de porter un gilet pare balles en alu pour tenir une caméra sur un tournage. Tout ça en réalisant un de mes rêves, pénétrer la magie d'un plateau de cinéma et voir un film en train de se faire, "Comme des frères", en l'occurence.

A cette occasion, j'ai aussi rencontré l'un des personnages du film. Charlie. Qui est une femme, d'ailleurs. Incarnée par Mélanie Thierry. On m'avait laissé le choix, Duvauchelle, Demaison, Ninney ou Mélanie Thierry. Je ne saurais vraiment expliquer pourquoi mais c'est immédiatement cette dernière qui s'est imposée dans mon esprit. Peut-être parce que je l'avais croisée il y a longtemps, dans les coulisses d'un concert, au bras de son amoureux Raphaël. Et que j'avais été littéralement saisie par sa beauté. Je veux dire, il y a des femmes qui sont belles, imposantes, impressionnantes. Mélanie Thierry, je l'avais trouvée irradiante. Un visage angélique, qui aurait pu être peint par un autre Raphaël. Et ce qui je pense m'avait d'autant plus intriguée, c'était cette timidité qui émanait d'elle, malgré la régularité parfaite des traits, la reconnaissance de ses pairs acteurs et la bombitude de son fiancé.

Je sais bien que ça ne s'explique pas, je sais bien que ça se saurait si c'était si simple, s'il suffisait d'être canon pour être sûre de soi. Il n'empêche que m'étant moi même considérée toute ma vie comme ce qu'on appelle une fille "sympa" ("elle est jolie ? Comment te dire, elle est… sympa"), je crois avoir toujours été convaincue que la joliesse appelait la confiance en soi.

Bref, cet après-midi là, je me retrouve face à Mélanie Thierry, à la terrasse du Rostand, le beau café à côté du jardin du Luxembourg. Et je suis à nouveau sous le charme: peau diaphane, bouche parfaite, blondeur enfantine. Les proportions du visages ont ce quelque chose qui distingue les "jolies" des "aimants à photo".

Les premieres minutes, la conversation est hésitante. "Je ne suis pas du genre qui tape dans le dos à la première rencontre", me prévient-elle de but en blanc alors que je lui pose ma première question digne des plus grands intervieweurs: "pas trop difficile à gérer, la célébrité ?".

"Je ne comprends pas trop quand une personne que je ne connais pas m'accoste en me tutoyant comme si on était amis depuis dix ans. ça n'est pas dans ma nature, j'ai besoin de temps", poursuit-elle. Juste après, elle ajoute qu'en réalité, quand on lui demande si la célébrité est difficile à gérer (par ce "on" j'entends que je ne suis pas la première et je suis très déçue parce que je trouve mon entrée en matière plutôt originale) (je suis journaliste vous savez), elle a l'impression que ça n'est pas d'elle qu'on parle: "François-Xavier Demaison, lui, oui. Il se passe vraiment quelque chose autour de lui, les gens le reconnaissent, lui parlent, on sent un engouement. Moi, on ne me reconnait que très rarement et ça me va très bien comme ça !".

Elle se tait un moment et puis elle me fait cette confidence: "Parfois, il m'arrive de répondre que ça n'est pas moi. Ensuite je m'en veux. Qu'est ce que ça m'aurait coûté de signer cet autographe ? Mais c'est quelque chose que je contrôle pas, je ne sais pas me l'expliquer". Je tente une analyse assez percutante  (je suis journaliste, je l'ai dit ?): "Est-ce que quelque part ce n'est pas comme si vous aviez du mal à vous autoriser à être cette fille qu'on reconnait dans la rue ?".

Mélanie me regarde avec ses grands yeux dont je suis encore incapable de dire la couleur tant ils peuvent foncer si elle est contrariée ou s'illuminer quand elle se met à rire alors qu'on ne s'y attend pas. "Peut-être, je n'en sais rien en réalité, mais je crois qu'il faut que je travaille là-dessus, parce que ça me pèse un peu"

Je suis à deux doigts de lui raconter que moi aussi quand on me reconnait dans la rue je suis saisie d'un sentiment d'imposture. Entre célébrités il me semble qu'on pourrait se comprendre. Mais je préfère m'effacer devant mon sujet, c'est tout moi. Cette modestie finira par me tuer.

Maintenant que malgré tout je crois, un lien s'est créé entre elle et moi par la magie d'une complicité inespérée (et silencieuse) (voire à sens unique), j'hésite à entrer dans le vif du sujet: "Est-ce que Raphaël est beau AUSSI au réveil ? Est-ce qu'il a, comme je le suppose, toujours bonne haleine, même le matin ?"

Mais quelque chose me retient. Probablement la couleur de ses yeux, justement, qui parait m'avertir qu'on est certes devenues très amies mais quand même.

Alors je lui demande ce qu'elle aime dans ce métier, si ça n'est pas difficile d'être à la merci du désir d'un réalisateur ou d'un producteur. Là, Mélanie s'anime, elle dit tout l'amour qu'elle a pour cette vie qu'elle s'est choisie très jeune, les montées d'adrénaline quand on lui annonce que c'est ok pour tel ou tel rôle, la timidité qui s'évanouit comme par magie lorsqu'elle enfile un costume du 18ème siècle, mais qui la paralyse en revanche lorsque le rôle est plus proche d'elle. C'est le cas pour celui de Charlie dans "Comme des frères". "Je suis beaucoup moins sociable qu'elle, moins dans la séduction, mais malgré tout, c'est quelqu'un qui pourrait me ressembler. Et du coup, la timidité me retombe dessus." On sent que c'est un peu douloureux.

Elle dit aussi combien elle adore cette atmosphère de colonie de vacances quand l'équipe bourlingue, comme ce fut le cas pour ce film dont une partie se passe dans le sud. "Je n'aime pas tourner à Paris et rentrer chez moi le soir. Ce qui me plait dans ce métier, c'est partir, ces périodes hors la vie, où on dort dans des hôtels qui peuvent être tous pourris, manger ensemble, se marrer, être dans une bulle".

Je pense alors que moi aussi je veux être dans un hôtel tout pourri avec Nicolas Duvauchelle.

Mais là encore, un truc me retient. La lucidité, probablement.

Cette vie de saltimbanque, Mélanie ne l'abandonnerait pour rien au monde, même si elle a des revers plus sombres. Quand un projet prend fin et qu'il faut attendre pour le suivant, quand la peur l'étreint de ne plus "en" être. L'angoisse est alors aussi terrible que l'exhaltation lorsque le train repart. "Mais j'ai une chance de dingue, je tourne beaucoup, j'ai tellement d'amis autour de moi qui en chient, je ne veux surtout pas avoir l'air de me plaindre". Je lui dis que ça n'est pas comme ça que je l'ai pris. Je n'ose pas ajouter que ça me rassure, que la vie ne soit un long fleuve tranquille pour personne, même après un César, même après un succès au théâtre comme celui du Vieux juif blonde, même après avoir été l'héroïne de Tavernier. Je voudrais lui dire que c'est sûrement cette fragilité, cette anxiété qui la rend désirable, aussi. Mais je sens que si je le fais mes yeux vont piquer. J'ai un recul énorme, moi, c'est bien (je suis journaliste, je l'ai précisé ?).

Il est bientôt temps de se séparer et j'ai la sensation d'avoir posé deux questions. Après vérification, il s'avère que c'est le cas. Je sens qu'une grande carrière est en train de naitre sous mes yeux.

Du coup, je dégaine mes dernières cartouches fissa: "pour ou contre la chirurgie esthétique ? vous avez un modèle d'actrice ? et Raphaël, il assure au lit ?".

Sur la chirurgie esthétique, elle est sans langue de bois. Elle trouve ça génial quand c'est bien fait, surtout si ça permet de se sentir mieux. Elle ne dit pas qu'elle n'y aura pas recours plus tard mais elle n'en sait rien (tu m'étonnes, je VEUX ce grain de peau plus fin qu'une feuille de rouleau de printemps). Son modèle d'actrice, s'il fallait en choisir une, ce serait Juliette Binoche, parce qu'elle ose tout, parce qu'elle a "une filmographie de malade" (elle cite un de mes films fétiches, les Amants du pont neuf et là je me dis qu'il y a des chances qu'on finisse en colocation) (avec Raphaël).

Quant à ma dernière question, bien évidemment, elle s'est confiée longuement sur le sujet. Mais vous comprendrez que je garde ses réponses pour moi, il y a un temps pour tout et je m'en voudrais de trahir sa confiance (on est amies). 

Voilà, après, Mélanie est repartie, avec la même grâce que lorsqu'elle est arrivée. Je suis restée un petit moment à terminer de prendre mes notes et je me suis dit que cette fille n'était pas timide. Elle est simplement réservée. Et je crois que j'aime beaucoup les gens réservés.

Edit: la photo a été prise sur le tournage de Comme des frères, un film d'Hugo Gélin qui sortira en 2012, comptez-sur moi pour vous tenir au courant parce qu'il est fait par des chouettes personnes. Et pour en savoir plus, allez sur la page Facebook du film, y'a plein de photos et vidéos sympas.

57 comments sur “Rencontre avec Mélanie Thierry, une beauté réservée”

  1. Cambroussienne.wordpress.com a dit…

    Belle rencontre avec cette actrice qui semble avoir gardé sa simplicité. Comme tu l’indiques, c’est probablement sa fraîcheur (et je ne parle pas nécessairement de son teint), qui l’inscrit dans la pérennité. Quant à son mec, j’accroche pas (ni artistiquement, ni physiquement) et c’est dans ma grande magnanimité que je lui laisse…

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  2. marje a dit…

    Super article ! J’apprécie ta faculté de tenir ton récit sur un fil et en mm temps dans plusieurs registres(je ne suis pas journaliste ! on comprend rien à ce que j’écrit !) Cette interview est vraiment pertinente, j’ai eu la sensation d’être à la table avec vous 2, à Paris …Je te laisse son mec car vraiment j’accroche pas …Bon damart or not damart ! Ouverture du salon du livre jeunesse à Montreuil ….Il va y avoir des bombes littéraires !

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  3. Claire Drole-de-Mère a dit…

    J’adore les interviews où on sent l’interviewer derrière, elles sont toujours mille fois plus intéressantes qu’une interview dont les quetions semblent avoir été posées par une machine et répondue par une langue de bois.
    Et là comment dire… on sent l’intervieweuse dans ce post… 😉 Bravo à toi

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  4. Madame M a dit…

    Jolie interview mais je propose que tu m’envoies par mail les réponses de Mélanie sur Raphaël hein! Je saurais garder bouche cousue et ne partager ces infos précieuses avec personne (ou éventuellement qu’avec les 2/3 copines facebook!)

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  5. Léa a dit…

    Je trouve que cette fille est d’une beauté…! Je l’adore, j’étais super fière d’elle, bizarrement, quand elle a reçu le César pour « Le dernier pour la route ». Enfin, c’est super d’avoir pu la rencontrer! Bonne journée Caroline!

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  6. la belette a dit…

    Je l’ai moi aussi croisée à l’occasion de spectacles dans Paris (Vanessa Paradis notamment) (je dis pas ça pour mettre en avant le fait que je sorte comme une malade, ce serait un brin mensonger), et je l’ai toujours vue en retrait, souriant timidement aux gens qui lui souriaient, mais sans avoir semble-t-il conscience que si les gens lui souriaient c’est parce que… Mélanie Thierry. Du coup, on a encore plus envie d’être sympa avec elle, mais non, je lui ai pas tapé sur l’épaule, et apparemment j’ai bien fait… Une belle personne en somme (elle, pas moi).

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  7. 'tine a dit…

    belle interview avec ta jolie patte et ton humour qu’on aime… j’aime beaucoup ce qui se dégage de cette comédienne aussi…

    PS. : Euhhhhh Raphaël je prends si tout le monde laisse… je veux bien me dévouer ;-)….. rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

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  8. Elosyia a dit…

    C’est une jolie interview. Je l’ai appréciée parce que tu décris bien ton sentiment à la fois intimidée et impressionnée tout en restant pro. Et tu parles bien de ses réactions notamment physiques qui peuvent en dire beaucoup sur les gens. Elle s’est bien prêtée au jeu et c’est vrai qu’en passant, je la trouve aussi très belle.
    Moi j’aurais choisi soit Mélanie, soit Demaison qui me fait rire et je lui demanderais de me raconter (même si je l’ai lu dans les journaux à plusieurs reprises) comment il est passé de trader à New York après le 11 septembre à acteur et comique dans le paysage culturel français. Duvauchelle, j’aurais été trop mal à l’aise, je crois. Trop troublée, j’aurais été incapable de communiquer et je serais restée le regard ébahi devant lui.

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  9. Caroline a dit…

    oui, pareil, j’étais hyper émue pour elle, parce qu’elle n’avait pas hésité à dire que ce césar venait après une sale période pour elle. et j’aime cette sincérité, qui détonne au royaume des faux-culs du bal des actrices…

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  10. Caroline a dit…

    c’est drôle, c’est exactement pour cette raison que je n’ai pas souhaité voir Duvauchelle. Trop peur d’être complètement idiote en face de lui. et demaison, ben pareil, trop peur de ne pas être assez, ou trop…

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  11. berengere a dit…

    quelle jolie interview avec une bonne dose d’humour ! et c’est vrai que cette fille est juste superbe…..il n’y a qu à voir les photos de tournage rajoutees apres l’article….une presence qui irradie…..
    bonne journee !

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  12. Geneviève a dit…

    Comme quand tu parles d’un livre, d’un film, tu as l’art de … donner envie!
    Cette fille a l’air d’être une belle personne…
    Son mec, j’en veux bien moi aussi (Je vous ai dit que j’étais trop vieille ?)
    Nostalgie… J’allais toujours à paris à cette période pour le salon de Montreuil et mon anniversaire (la semaine qui vient)… J’aime plus Paris (Non, c’est pas vrai)

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  13. Loop of Kurland a dit…

    Oh la merde. T’aimes les gens réservés. Seigneur Jésus mais comment on fait pour être réservé? On va se faire virer? Sainte grande bouche, priez pour nous.
    Où est NEP?

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  14. Geneviève a dit…

    J’oubliais: même si c’est du 2ème, 3ème ou 14 ème degré, ton leit motiv sur ton métier (ta modestie, ta réserve…) montre, je trouve, que tu es un peu dure avec toi-même au fond. Je m’exprime mal sans doute; C’est plein d’humour ce leitmotiv mais…

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  15. bea a dit…

    moi, ça me donne des frissons de te lire ! un instant de grâce ! j’aime les echanges entre filles, j’aime les moments entre filles, avec les fous rires à la con ! lol

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  16. Rosette a dit…

    Moi aussi j’ai toujours été fascinée par la beauté de cette fille et je reste admirative de sa prestation dans le vieux juif blonde.Entre elle et son mec,je choisi elle 😉

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  17. La Papote a dit…

    Bon, je suis bon prince, ou plutôt bonne princesse : pour te faciliter ta coloc avec ta nouvelle meilleure amie, je te débarrasse de Raphaël…
    Vous serez moins encombrées et puis, moi, j’ai de la place à la maison !
    Tu le sens, là, l’esprit de sacrifice ?
    Ou alors, c’est l’esprit de Noël qui s’empare de moi !!!

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  18. Cccil a dit…

    Quel joli papier (tu es journaliste c’est ça? :P)! On a l’impression d’assister plus qu’à une interview, à une rencontre. Tu décris si bien l’atmosphère qu’on pourrait être avec vous et entendre Mélanie murmurer rien qu’en fermant les yeux. Très très sympa! J’aimerai beaucoup être capable d’écrire un tel billet un jour. 🙂

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  19. Cathy du Gard a dit…

    Duvauchelle, c’est bon, j’étais preums’ sur le coup hier …alors circulez, ya plus rien à prendre, nan mais … même qu’il m’a donné chaud le jour de mon annni, alors c’est dire…
    Pour la grande bouche, suis comme Loop, j’ai eu la même réflexion … parce que je ne veux pas critiquer (pas du tout le genre de la maison) mais ici, au niveau réservitude, je pense que tu es servie !

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  20. Fraise a dit…

    Quelle actrice sublime. Je l’adore, pour les mêmes raisons que tu décris dans ton article : sa beauté diaphane, angélique, surnaturelle presque, sa réserve qui fait d’elle une personne digne et admirable, et son talent…

    Ton article lui rend vraiment un bel hommage =)
    (si tu arrives à avoir Raphaël, tu fais tourner hein ? Je crois qu’on est plusieurs à baver…)

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  21. Sabine a dit…

    J’adore te lire, résolument, avec mon café, surtout le jeudi quand j’ai en plus le temps de laisser aller mes émotions..

    J’adore Mélanie Thierry…je l’ai découverte sur scène pour Le vieux Juif blonde :un moment de grace incroyable.
    Je crois que j’ai pleuré tout du long de la représentation…

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  22. Nathalie a dit…

    J’ai toujours envie de dire plein de trucs après avoir lu tes articles (tous les matins bien sûr!) mais voilà je n’ai pas souvent les mots (moi!!) et le temps .Alors souvent je laisse tomber..Et oui c’est vraiment un talent de mettre sur papier ses pensées et émotions..Mais j’adore ta façon de raconter , de décrire , et l’humour toujours là..Bref c’est un réel plaisir !!Alors MERCI MERCI !! Et oui elle est super belle Mélanie Thierry !Quel charme incroyable..Bonne journée

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  23. Caroline a dit…

    geneviève, en fait je crois que je ne peux pas m’empêcher de mettre un peu d’autodérision, parce que quand je fais ce genre de rencontres, je ne me sens pas toujours très légitime, en réalité !

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  24. Geneviève a dit…

    J’aime vraiment l’ambiance qui règne ici… en ce moment, c’est pas dur, il n’y a qu’ici que je me sens bien…
    @Caroline: tu vois, « autodérision » c’est le mot que je cherchais (et que, moi, je ne trouvais pas)

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  25. gwen a dit…

    Non mais attends ! figure toi que Mélanie c’est ma cousine ! bon ok genre cousine… on a les mêmes arrières grand-parents… n’empêche ma grand-mère qui est cousine avec la sienne sont toujours en contact et figure toi que Mélanie adore la tarte aux pommes de sa gd-mère et que Raphaël d’après la celle-ci est « charmant ». J’en doute pas…
    Je ne suis pas journaliste mais là quand même c’est de l’investigation.

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  26. Mere Blabla a dit…

    Merci pour cette belle interview, sincère et drôle à la fois. Rhaa t’es vraiment douée, je ne me souviens pas d’un article de ta part qui ne m’ai pas plu… (J’ai lu hier le récit de ton massage thai d’il y a un moment et j’ai été prise de fous rires au boulot, je ne sais trop si je dois te remercier ou t’en vouloir :p)

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  27. Tite_bulle a dit…

    Un moment suspendu de sérénité c’est comme ça que j’ai lu ton post.
    Merci beaucoup pour toute cette douceur et cette délicatesse dans ta description de cette rencontre.

    (et je suis la seule à lui trouver un furieux air de ressemblance avec Emmanuelle Béart ? )

    Bisous

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  28. La Mouty a dit…

    pour la beauté d’Emmanuelle Béart il y a 20 ans,O.K,mais pitié pas maintenant,surtout la bouche ,j’espère que celle de Mélanie est naturelle,j’en suis sure !
    Je l’ai trouvée splendide dans « un dernier pour la route « 

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  29. desperada a dit…

    Ah! je vais peut-être enfin savoir
    Gwen, s’il te plaît, est-ce que ta grand mère peut demander à la grand mère de Mélanie, la prochaine fois que Raphael vient manger de la tarte aux pommes, ce que ça peut bien vouloir dire « Est-ce que j’en ai les larmes aux yeux Que nos mains ne tiennent plus ensemble Moi aussi je tremble un peu Est-ce que je ne vais plus attendre »
    Ca me turlupine

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  30. Edith a dit…

    Le salon du livre Jeunesse !!! Chaque année, je me dis l’année prochaine, peut-être… et puis le quotidien de la bibliothèque et le reste… Profite !!!

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  31. Cécile a dit…

    Je suis toujours ébahie de lire les doutes et le manque de confiance en soi des gens comme elle qui semblent avoir tout pour être sûrs d’eux. Et je suis toujours touchée quand je reconnais dans leurs incertitudes et leurs faiblesses mes propres failles. Je me dis alors que si eux sont capables d’avouer ces faiblesses-là, c’est qu’elles sont avouables. Et ça me rassure. Vous me suivez toujours ??! C’était la minute psy… A part ça, merci pour le partage de cette interview comme si on y était ! Mélanie Thierry a un côté fascinant, non ? On se demande ce que tant de beauté et de délicatesse apparente peuvent bien cacher. Ayant lu peu de choses sur elle, et n’ayant jamais vu d’interview en images non plus, j’imaginais une personnalité bouillonnante, avec une note d’excentricité qui contrasterait avec son physique tout en douceur. Et ben non, perdu !

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  32. happy a dit…

    Le salon du livre jeunesse est notre temps fort de l’année depuis que les enfants sont tout petit. Le truc (un peu tard, pardon), c’est de se procurer des invitations pour la soirée réservée aux éditeurs (mercredi). Pendant qu’ils se ruent sur les petits fours, tu as l’intégralité du salon pour toi : des milliers de bouquins racontés par les auteurs, des dédicaces d’illustrateurs et le tout dans un salon presque désert. Le pied total. Ce qui est marrant, c’est que le salon propose une offre tellement large que tu peux combler aussi bien les petits bouts de 4 ans que les ados. C’est vraiment un endroit extraordinaire.

    A DESPERADA : merci pour le fou-rire.

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  33. marje a dit…

    Je suis super contente que vous alliez au salon avec les enfants … Je suis sûre que vous allez adorer … J’y vais lundi : je ne dors plus depuis 2 jours car j’essaie d’apprendre le plan par coeur pour ne rien oublier … Je suis complètement marteau ! Douce nuit ! Et bonne soirée Goodwife !

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  34. Veggie Fooood a dit…

    Pour avoir rencontré Mélanie Thierry plusieurs fois, je suis certaine qu’elle a choisi le bon mec : elle est aussi torturée que lui ! Ce sont deux personnes très émotives, très réservées et sur la défensive. Ils se font du mal mutuellement mais s’adorent passionnément… C’est un beau couple, un peu à part, un peu celui qu’on ignore si on l’envie ou pas. Deux caractères bien trempés, bien marqués, mais qu’on croirait effacés. Je ne sais pas te dire si j’aime cette fille ou non (en même temps je crois qu’elle s’en tamponne), les gens lunatiques m’agacent un peu.
    Néanmoins, ce que tu nous délivre là est un petit bijou.

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  35. Katelig a dit…

    Je dois avoir à peu près le même âge que Mélanie Thierry et comme elle l’a dit ça fait sacrément longtemps qu’elle bosse. Avec cette beauté qu’elle a depuis toujours, j’ai un peu eu la relation que tu décrivais avec Vanessa Paradis, elle me fascinait et elle m’énervait, l’adolescence complexée dans toute sa splendeur.
    Et puis j’ai trouvé très chouette qu’elle réussisse à grandir dans ce métier, un peu comme certaines quarantenaires le ressentent avec Sophie Marceau j’ai l’impression.

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  36. Amaranthe a dit…

    Je ne commente pratiquement jamais, pourtant je te lis régulièrement (comme je suis clichée..!)

    Mais du coup, là, Mélanie.. je ne peux pas m’empêcher. J’aimerai beaucoup rencontrer cette actrice, ne serait-ce qu’au détour d’un concert. C’est amusant mais je l’ai découverte il y plusieurs années, au hasard de photos de mode croisées sur je ne sais quel site.. à l’époque elle n’était pas actrice et pas tellement connue et j’avais beaucoup cherché son nom. Mais ces photos d’elle m’ont hantées pendant longtemps, une impression de fragilité, d’innocence et d’une sorte de profondeur insondable, un mystère.. Je ne sais pas.. Je crois qu’elle restera toujours pour moi la fille de ces photos. Et j’éprouve toujours un mélange de plaisir, de tendresse, et de surprise quand j’entends parler d’elle (comme si une partie de moi se disait « mais elle existe vraiment alors! »)

    Bref. Ton article est très beau, j’aime infiniment ta façon d’écrire la vie.

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  37. Litchi a dit…

    Au départ, j’étais partie pour ne pas lire cet article (d’ailleurs, je ne l’ai pas lu, hier), parce que je ne suis pas très cinéma, et que je n’aime pas particulièrement les interview d’acteurs/trices, d’autant que je ne connais pas cette nana, ni les films ou pièces dans lesquels elle a joué. Donc peu d’intérêt pour moi.

    Et puis, aujourd’hui, à la faveur d’un jour férié, je commence quand même, vite fait, en diagonale. Et là, je ne sais ni où ni comment, mais d’un coup le style fait effet. Et je me retrouve à lire avec plaisir l’avis (dont je n’ai rien à foutre) de cette femme sur la chirurgie esthétique et la vie d’actrice. Et au final l’article me semble trop court, je l’ai lu avec un sourire aux lèvres, j’ai perçu les émotions, et je m’en souviendrai.

    Non mais c’est DINGUE quand même, d’arriver à faire ça, non?? J’espère que tu as conscience de ce talent, et que tu t’en réjouis tous les matins au saut du lit, parce que quand même, moi je trouve ça incroyable.

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