Pauline Chambraud: l’interview

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Il y a quelque temps j'ai donc rencontré Pauline Chambraud, championne d'escrime en fauteuil. Je l'ai interviewée et la vidéo est désormais en ligne sur la page Facebook du club des supporters handisport.

Cet entretien s'est déroulé à un moment où me retrouver dans ce centre d'entrainement de l'hôpital des Invalides, dédié aux sportifs handicapés et autres militaires en convalescence n'était pas vraiment facile. Il y a parfois dans la vie des résonnances étranges.

Je le précise parce que l'on pourrait penser qu'au début de la vidéo je suis fachée ou quelque chose dans ce style, alors que je suis juste absorbée par le spectacle de courage offert par Pauline. Absorbée et très émue. 

Sinon, donc, Pauline attend son deuxième enfant, est championne d'escrime et va tous les jours bosser. En fauteuil. De quoi claquer mon beignet de dilettante qui souvent estime qu'elle en fait déjà un peu trop ou qui pleurniche parce qu'elle n'arrive pas à se débarrasser de son eczema sous le pied.

Je vous laisse donc avec cette petite interview et vous souhaite un bon week-end. Personnellement il va se dérouler dans le midi. Ma grand-mère y organise son Noël annuel. Ben oui, on fait Noël en juin par chez moi et ça n'a pas que des inconvénients. 

 

32 comments sur “Pauline Chambraud: l’interview”

  1. Cetroinzust a dit…

    Tres chouette interview, vraiment ! On a besoin d’entendre plus parler de personnes comme Pauline, de ces personnes qui, oui, font progresser les autres par leur volonte et leur facon de devorer la vie.
    Bon Noel, alors, ce week-end ! En arrivant en Australie, on a decouvert le double Noel : en decembre (normal, quoi) et en juillet. Ben oui, c’est l’hiver… Les gens fetent un espece de deuxieme Noel, avec cadeaux et tout, et tout. C’est plutot sympa, une chouette facon de marquer le milieu de l’hiver, en somme. L’annee derniere, on etait assez surpris mais cette annee, on s’y met aussi ^^

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  2. marje a dit…

    J’aime beaucoup l’interview et la personnalité qui se dégage de cette sportive. Evidemment, je suis ebahie par tant de courage, de force et de simplicité. Faut dire que notre championne est documentaliste ! Ceci explique cela. Je lui souhaite une belle grossesse. Caro, joyeux Noël ! Profite des tiens et du soleil.

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  3. ingrid a dit…

    Merci pour cette belle interview !!!
    je ne connaissais pas Noël en Juin..mais pourquoi pas…cela correspond à une tradition particulière ???? mais c’est sympa aussi de ne pas attendre un an à chaque fois pour tous se réunir et fêter Noël… tous les 6 mois, je crois que les enfants voteraient pour …!! (un peu de démocratie voyons !…)
    Excellent week-end à toi et à toutes !

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  4. Amélie a dit…

    Essaie d’arrêter le café pendant quelques semaines. Mon pso sur la plante des pieds s’est miraculeusement allégé. Et ça ne coûte rien d’essayer.

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  5. Roseinprogress a dit…

    Bravo pour l’intervieuw, ça remet assurément les idées en place…
    Et ce weekend, vous allez faire claquer le foie gras et le chapon par 35°C ou de Noël il ne reste plus que le plaisir de se retrouver?????
    Bon weekend à vous!

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  6. sissie a dit…

    j’adore tes interviews, dommage qu ‘il y en ai si peu ; c est toujours avec grand plaisir que je me précipite sur les petites vidéos quand tu en met une en ligne ici.
    Bon week dans le sud, profite de la famille je t ‘envie je t’envie !!!!…
    j’aimerais tant avoir encore une grand-mère qui a la gentillesse de réunir sa petite famille.
    Que tu es privilégiée ma chère Caro ! sincèrement.

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  7. Eva au Chocolat a dit…

    Effectivement, ce genre de recontre remet en perspective ce qui a de l’importance et ce qui n’en aura jamais.
    Bravo à cette belle personne…

    Tu descends par chez nous? Là où on trouve un belle concentration de palmiers? Tu as de la chance, le beau temps est (enfin) de la partie!!!

    Joyeux Noël à vous!

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  8. Blonde paresseuse a dit…

    L’interview est chouette et je suis très admirative de ces personnes, leur exemple devrait nous motiver tous les jours. Et je n’avais jamais vu que tu avais les yeux aussi clairs…
    Vous êtes vraiment mimi toutes les deux.

    Je vote POUR le Noël de mi-année, pour des raisons financières, d’organisation, et cela fait si longtemps je rêve de manger des moules aux marrons, plutôt que de la dinde.

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  9. Niña a dit…

    Travailleuse + mère une fois + sportive de haut niveau + bientôt mère deux fois… fauteuil ou pas, ça force l’admiration !
    Joyeux Noël à tout le monde 🙂

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  10. Booh81 a dit…

    Pauline respire l’humilité.
    A la voir, on pourrait s’imaginer que c’est so easy d’être en fauteuil.

    Alors que non.

    Rien que pour s’occuper de son enfant, ce doit être difficile.

    Mais non, chez Pauline, rien ne transparaît.

    Bonne journée et joyeux Noël!

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  11. reine a dit…

    Quel courage et foi dans la vie en effet!! un énorme up pour Pauline et toutes et tous ceux qui comme elle nous foutent la honte.
    Pour le changement de date pour Noel,ya plus qu’à demander à Marie de se laisser faire par Gabriel vers septembre!!!
    Bon we à toutes et tous .

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  12. Londoncam a dit…

    J’adore Noel en juin ! Ca permet d’étaler les cadeaux, de se retrouver en famille à une période de l’année où on ne le fait pas toujours.
    Merci pour cette belle interview de Pauline qui m’a touchée. J’ai aimé sa simplicité, son naturel et son sourire !

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  13. Chag a dit…

    Il y a quelques années, un mec de mon amphi a créé une asso qui déboite. Elle fait faire des sports de glisse (entre autres) aux handi’. Le mec en question fait du skate, du snow, et surtout du surf… avec une seule jambe et une prothèse (qu’il a fabriquée lui même). De quoi en boucher un coin à tout le monde. Tout ça se passe majoritairement sur la côte Atlantique.

    Alors juste une petite promo pour son asso qui vaut le coup : elle s’appelle Vagdespoir. Allez faire un tour sur leur site : http://www.vagdespoir.com/
    Le surfeur en question s’appelle Ismaël Guillorit, et en plus d’être super balaise, c’est un sacré beau mec ! Une petite vidéo en plus, qui explique bien le pourquoi du comment de son asso : http://www.youtube.com/watch?v=yYmql1qBGbk&feature=related

    Autre petite info, pour les Bordelais(es) qui apparemment sont nombreuses ici : chaque année, fin octobre-début novembre, se tiennent sur les quais des sports (en face de Saint Mich’), les journées handisport. Valides et handi’ s’y côtoient en partageant des sports adaptés aux handi (escalade, beach volley, boxe, pétanque, basket, tennis, course, parcours, sarbacane et j’en passe). C’est très bien adapté aux enfants (j’y amène mes lardons et même certaines classes depuis 2 ans) et aux adultes, c’est très ludique et plein de bonne humeur ! Guettez, et venez grossir le nombre des participants pour la session 2012 !

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  14. Elosyia a dit…

    C’est une très sympathique interview, effectivement elle m’impressionne par son organisation qui lui permet d’être sportive de haut niveau, maman exerçant dans un job aménagé. Je retiens qu’elle a utilisé le mot « solutions » pour parler de son activité et c’est peut-être là le secret, toujours se dire qu’il n’y a que des solutions. Et puis je me suis toujours demandée comment faisait les sportifs de haut niveau pour concilier toutes leurs activités et voilà j’ai un début de réponse.
    Et puis Caro, j’aime toujours autant entendre ta voix suave et tes questions de pros 🙂
    Bon week-end, bon noël et profites bien de ces festivités en famille !

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  15. nesto a dit…

    j’aime bien parce que tu ne fixes pas sur le handicap, si on le voyait pas on ne pourrait pas le deviner à tes questions
    MAIS
    C’est trop court!!! j’aurai aimé en savoir plus, on (enfin non JE) reste sur sa faim, dommage!

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  16. Joelle a dit…

    Admirable et émouvante cette jeune femme ! Nous devrions tous prendre de la graine chez elle !
    Joyeux week-end en famille dans le Midi.
    Bon week-end à toutes sous le soleil ou pas.

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  17. Caledonie75 a dit…

    Tiens ! Tu apparais sous ton vrai nom…
    J’ai rencontré il y a quelques années la délégation française d’athlétisme partie aux JO… paralympiques. J’y ai notamment vu une jeune femme dont on a beaucoup parlé à l’époque : Assia El’Hannouni. Que de force et de dignité ! Leur force de caractère défie largement les pronostics les plus pessimistes. Oui, c’est une vraie leçon d evie, meme si je ne suis du genre à observer les malheurs des autres plus importants que les miens pour mieux me réjouir de ma vie (je ne sous-entends pas là que tu le fais hein). Mais tout de meme, on se dit, après ce genre de rencontre, que peu de choses dans la vie sont insurmontables…
    bon week-end à toi !

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  18. shalima a dit…

    Très touchée par cette vidéo, Caro, cette fille est très touchante, et waouh, quelle fine lame. J’ai fait beaucoup d’escrime plus jeune, pfiou, ça me donne très envie de reprendre mon fleuret !

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  19. AnneduSud a dit…

    Merci de partager avec nous cette interview. Bien belle personne que cette Pauline (que j’embrasse). Qui réussit tout à la fois: travail, enfants, sports et un mari! Et en plus en fauteuil, ce qui rajoute tellement à la performance!
    Par contre, tout comme Nesto, je trouve que ça a un goût de trop peu. J’aurais aimé que tout soit plus creusé. Que vous ayiez plus de temps. Mais j’imagine que la contrainte était là.

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  20. Mélisande a dit…

    Chouette rencontre! Je reste un peu sur ma faim, je vais essayer de m’expliquer, ça va pas être facile d’être claire je sens… Bon, j’imagine que ça doit être agaçant pour elle en tant que sportive de haut niveau d’être souvent renvoyée à son handicap, et même de voir dans le regard de ses interlocuteurs l’omniprésence de cette image; même si la réaction est bienveillante, remplie de tendresse et d’admiration, j’imagine que parfois elle a peut-être juste envie d’oublier son handicap, non? Se battre pour arriver à ce niveau est une manière de s’envoler au-dessus de son corps et de trouver une sensation de liberté, peut-être? Alors sûrement que je l’aurais agacée avec des questions qui l’auraient renvoyée à ça, mais j’aurais bien aimé que tu la fasses parler de ça, de comment la frustration et la colère inévitable face à l’injustice fait place à une telle énergie positive et un tel désir de liberté? Comment on trouve la force d’arrêter de s’appitoyer sur soi-même et de laisser la colère nous quitter pour regarder si haut et s’envoler?

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  21. Pauline (pas celle de l'interview) a dit…

    Une belle rencontre que tu as fait, Caroline, merci de la partager avec nous … !
    J’ai relu ton autre billet où tu parlais déjà d’elle, et où tu disais que [le fait qu’elle soit en fauteuil] , « cela n’est qu’un aspect des choses et certainement pas un tout ». J’ai ressenti la même chose dans cette interview, et j’ai aimé qu’au final on ait un portrait attachant, mais pas uniquement parce qu’elle est dans cette situation. On est dans le regard sans indifférence à ce handicap, mais sans non plus en faire le centre de tout.

    Je me rappelle une fois, j’étais dans une file d’attente de cinema, et à quelques pas devant moi se trouvait une jeune femme en fauteuil roulant. Une petite fille, 7 ou 8 ans dans mon souvenir, la regardait avec beaucoup de curiosité, et j’ai entendu sa mère lui dire à voix basse d’un air gêné : « arrête de la regarder comme ça, surtout ne la regarde pas ».

    « Surtout ne la regarde pas. »

    J’ai compris sa gêne, sa crainte plutôt que sa fille mette mal à l’aise cette femme handicapée. Mais je pense que c’était en fait encore pire, même avec une « bonne » intention, c’est terrible de dire ça (surtout que la personne concernée avait surement entendu aussi). Peut-être (probablement, même) que cette femme en fauteuil avait justement besoin et même envie d’être regardée, et peut-être même aurait-elle répondu naturellement, si la petite fille lui avait demandé ce qu’elle avait. Et dans un monde idéal, elles auraient peut-être même ensuite parlé du film qu’elles allaient voir.

    Le regard, quelle que soit la forme qu’il prend, que ce soit des questions, un regard « normal » dans la rue, c’est parfois un cadeau que l’on fait, une violence qu’on se fait à soi-même, à sa propre gêne.

    Et parfois le regard, c’est comme ici dans ton interview Caroline, une rencontre, où l’on voit avant tout non une personne handicapée, mais une femme qu’on aurait envie de rencontrer et d’apprécier, pour son sourire, cette énergie communicative, cette belle humeur, cet optimiste teinté de vaillance et d’envie d’aller de l’avant.

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  22. c-rendipity a dit…

    Oh oui, belle rencontre, en effet. C’est vrai que le fait que tu n’aies pas tout axé sur le côté handicap est appréciable car, en effet, elle n’est pas que ça (en fauteuil) l’admirable Pauline (je bosse avec des handicapés moteurs mais surtout mentaux et j’aimerais bien que le regard des gens sur eux changent quand on est à l’extérieur). Tu as raison, ça remet les pendules à l’heure ce genre de parcours, ça fait réfléchir à 2 fois avant de se plaindre pour des broutilles. Et c’est sympa d’entendre ta voix (en adéquation avec ta personnalité, c’est à dire très belle) et de te voir autrement qu’en photo, super billet Caroline !

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  23. Todgi a dit…

    Merci Caroline pour cette interview… qui donne l’Espoir et montre que même avec un handicap on peut vivre une vie riche et belle. Bon week end et joyeux Noël!!

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