Mois : juillet 2012

J’aime #22

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Atmosphère estivale enfin à Paris et plaisir de profiter un peu plus qu'à l'accoutumée des terrasses et parcs de la capitale. Je ne saurais que trop vous conseiller d'aller poser vos fesses dans les transats du Vague à l'âme sur les quais, à l'ombre de la bibliothèque. Non seulement les cocktails y sont bons mais aussi leur entrecôte. Et puis surtout, on est presque ailleurs et ça, ça compte non ?

A part ça j'aime…

Ce foulard (Mia Reva) dont ma fille s'est immédiatement emparée, le petit chameau. Et qui lui va, il faut bien le reconnaitre, comme un gant. Ce qui pour un foulard n'est pas logique.

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Cette petite robe soldée chez Monoprix (ok j'avais dit que les soldes nada et j'avoue ce fut un carnage, j'ai compensé d'un truc c'est évident) qui transforme la chérie en fille spirituelle de Betty Draper (pourvu que non en même temps).

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Le parvis de la bibliothèque, que j'ai traversé lundi en début de soirée, un peu ivre et complètement seule (ou l'inverse, je ne sais plus). Il y avait du vent et cette lumière métallique. Au loin entre deux des tours-livres de la bibliothèque, trônait l'ancienne halle aux grains qui accueille aujourd'hui une université. Je crois que ce qui me fait complètement vibrer dans ce quartier c'est cette impression d'assister en direct à sa gestation. Il est le symbole de tout ce que Paris a de vivant.

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Ce grand-père qui hier promenait ce bébé et qui une fois assis sur ce banc du parc Kellerman, a déployé un immense parapluie aux couleurs très gay. On ne voyait plus que ça à la ronde et c'était joyeux.

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Pensées fillosophiques

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Hier, alors que je me rendais à un apéro entre filles, je réfléchissais au sens de la vie pendant que mon bus traversait à vive allure l'Ile de la Cité (je précise pour l'allure parce que ça vous transmet direct une information capitale: les Parisiens sont déjà un peu partis en vacances). L'objet de mes pensées ? Mon style. Ou plutôt mon absence de "style". Et le fait qu'en dépit de toutes mes postures un poil ironiques sur la chose, je ne m'en fous pas. Ce qui en soi est certainement pire. Je veux dire par là que peut-être que si je m'en fichais, mon non-style deviendrait un style en soi. Alors que là, c'est souvent une tentative poussive d'avoir l'air de la fille qui colle aux tendances. Sauf que sur moi les tendances (le simple fait d'écrire ce mot prouve probablement mon inaptitude modesque) ne se "voient" pas.

Exemple ? La mode actuelle des robes à grosses fleurs, qu'on trouve un peu partout. Sur une fille qui a le "truc", ça fait "j'ai appris par coeur mon Grazia et j'ai parfaitement su m'approprier ma leçon". Sur moi, ça fait que j'ai acheté une blouse fleurie à la page 567 du catalogue la Redoute. Juste avant le bain bouillonnant pour pieds qui gonflent. 

Les chaussettes dans les sandales ? Sur beaucoup c'est décalé, sur moi c'est… super bizarre.

La jupe longue ? Tellement wild de l'attitude sur les autres, tellement soeur Emmanuelle sur moi.

Et la liste est longue, même le collier à gros strass "Shourouk-like" semble crier autour de mon cou qu'il n'est pas ce qu'il a l'air d'être là, que son côté toc est fait EXPRÈS.

Bref, je crois qu'il faut se rendre à l'évidence, ça ne va très certainement pas changer aujourd'hui d'autant que depuis mon dernier anniversaire (32 ans) s'ajoute à mon problème des tendances une vilaine interrogation encore plus désagréable quand elle surgit au détour d'une robe un peu courte: "est-ce que c'est de mon âge ?". 

Violette, qui s'y connait un peu, (elle a fait des études juridiques) m'a remis les idées en place quand je lui confiais mettre 9 fois sur 10 ma robe noire portefeuille monop 2007 après avoir essayé le reste de ma penderie: "Pas besoin de PORTER de la fashion pour COMPRENDRE la fashion". Et moi d'en déduire que peut-être,  ma robe noire, c'est ma "signature" (prononcer à l'anglaise), un peu comme le 501 et le pul col V de Jane.

Que les choses soient claires, 1) j'ai conscience que tout ceci est du domaine du pas grave du tout, moins grave encore que n'avoir jamais su faire cuire correctement une meringue et 2) je ne réserve pas mes pensées à ces futilités, par exemple il peut m'arriver d'être complètement absorbée par des interrogations d'une toute autre profondeur, comme de chercher à savoir comment résoudre ce problème d'ongles striés comment trouver enfin une solution à cette satanée dette.

Et puis peut-être que ça n'est pas si dérisoire. Peut-être que c'est un peu comme ce truc de vouloir maigrir, une fois qu'on arrête, c'est là que ça vient, ou pas, mais il y a malgré tout un poids qui s'en va, non ?

Voilà c'est tout, en tous cas ces chaussures pas spécialement fashion de l'attitude pédestre sont les plus confortables compensées de la terre et en soi c'est tout de même un argument de poids. Et puisque ça m'a été demandé hier, ce sont donc des Georgia Rose, et elles sont disponibles ici (ceci n'est pas un lien affilié).

Edit: toute remarque sur l'élégance de mes orteils n'aura que peu d'impact, mes pieds sont pour moi une affaire classée depuis des lustres, à tel point que j'ai réglé le problème en me désolidarisant complètement d'eux. C'est simple, je ne les CONNAIS PAS.

Edit2: Vous pouvez aussi me lire ici today pour connaitre la liste des 10 trucs indispensables à mettre dans une valise. Conseils qui compte-tenu de mon billet du jour sont à prendre avec quelques pincettes…

Chaude nuit à la briquetterie

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Samedi, ça faisait cinq ans jour pour jour qu'avec le churros on s'était dit oui. Pour fêter ça (et aussi la sous-traitance saisonnière des enfants) on est partis en goguette.

Fait extraordinaire, c'est le churros qui avait tout organisé de façon très spontanée (un an que je lui serine que j'apprécierais tellement qu'un jour il prenne une initiative à ce niveau là et que je m'entends répondre que plutôt mourir vu que de toutes façons "ça ne va jamais"). Ce qui est faux. Tout juste si j'ai soupiré LA fois où il a organisé un week-end en baie de somme et qu'on s'est retrouvés à dormir dans un PMU qui sentait la bière et la pisse. Bien sûr après notre vie sexuelle s'en est trouvée altérée. Mais aujourd'hui on n'en parle presque plus, alors que c'est encore assez neuf (à peine huit ans).

Du coup là il avait un poil les foies. Mais autant vous dire que cette-fois ci il a sorti le grand jeu: Relais & Chateaux en Champagne, jacuzzi, piscine intérieure et bulles à tous les étages.

C'est donc au domaine de la Briqueterie près d'Epernay que nous avons pété dans la soie samedi soir et mangé l'un des meilleurs repas de notre existence. La pudeur m'interdit de vous parler du reste mais pas de bol pour le compte épargne de mon époux, il semblerait que ma libido ne soit pas complètement indifférente à des petits détails tels qu'un petit déjeuner servi en chambre avec orange pressée, viennoiseries qui vont bien et oeufs à la coque trop mignons. Je me contenterai de dire chastement qu'il n'y a pas que ces petits coquins qui sont sortis de leur coquille, quoi. (ou alors c'est toutes ces vignes qui m'ont un peu affolée ?)

Voilà c'est tout, j'ai aussi fait un peu ma Cherry blossom flower dans les roses mais bizarrement ça ne donne pas tout à fait le même résultat. Il n'empêche que je ne regrette pas cette petite robe Zara achetée en soldes qui m'a permis de ne pas être complètement underdressed dans notre hostellerie. En revanche j'étais froissée.

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