Mois : juillet 2012

J’aime #23

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Depuis quelques jours nous sommes neuf dans notre petite maison du bonheur, rejoints par des amis et leurs deux petites. Un constant et joyeux brouhaha nous sert de bande son de l'été et les journées sont rythmées par des dilemnes existentiels: plage ? pas plage ? le resto, ce soir ou demain ? rosé ou Pietra ? 

Hier, gros pépin: il n'y avait plus que des citrons jaunes pour les mojitos. Ça n'a pas été facile, mais on a beaucoup parlé, énormément échangé autour de nos émotions et au final, on a dépassé cette épreuve.

Comme quoi l'union fait la force.

A part ça, j'aime…

J'aime me lever la première et voler ces quelques minutes de silence, quand la mer est encore d'huile. Je trempe mes canistrelli dans mon thé et je crois que je touche du doigt le bonheur.

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J'aime cette "huile divine" Caudalie, déjà évoquée et non sponsorisée, pour son odeur, sa texture, bien sûr, mais surtout parce qu'elle signe cet instant après la plage où mes filles et moi nous faisons belles. Je me dis que ce sera un souvenir, qu'elles y penseront, plus tard, comme moi je peux pleurer d'émotion à l'évocation du "teint doré" de Guerlain que ma mère achetait à la fin des vacances de ski et dont le parfum me transportait.

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J'aime les chants corses dans les bars de Moriani, la petite fête foraine du soir et notre pizzeria "A pota marina", qui sert des margharitas en forme de coeur au prix d'un coca light à Paris.

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J'aime la plage en fin d'après-midi, quand la lumière se fait si douce. J'aime aussi la complicité qui perdure entre mes deux grands quand ils mangent leur glace à la nuit tombée en se racontant des secrets qui n'en finissent jamais.

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J'aime ces deux heures de sieste pendant lesquelles je travaille, je crois que ça me rassure de n'être pas complètement déconnectée et l'inspiration, en plus, est là, dans cet endroit devenu si cher à mon coeur. J'aime aussi ce vieux monsieur qui me regarde à la terrasse de ce café avec wifi d'où je poste ce billet et qui vient de me dire avec son accent corse trainant, qu'en vacances on ne travaille pas. J'aime avoir pensé que je n'ai pas vraiment l'impression de bosser là tout de suite…

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J'aime l'idée que dans quelques jours mes parents nous rejoindront.

J'aime ces heures partagées avec nos amis et cet ange qui passe parfois, je suis sûre qu'il a pour chacun de nous le même visage.

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Colors…

Ma foi…

Ça va, quoi. Bien sûr, il y a la tannée de la crème solaire (le truc qui n’en finit jamais d’autant qu’au fil des ans la surface à couvrir grandit), la chasse aux moustiques, les courses qui disparaissent à peine faites, les châteaux de sable que seuls les parents savent faire (et qui ne servent donc qu’a exposer vos bourrelets et remplir les fesses de sable, étant bien entendu que les gamins ne jouent JAMAIS avec) et aussi les « j’ai faim, j’ai soif, je veux me baigner, tout de suite, j’ai froid, mes yeux ils piquent, bla bla bla ». Mais globalement… Ça va.
Bonne journée.

Colors...

Pourquoi pas de David Nicholls

Je n’avais pas tant gloussé en lisant un livre depuis « Le chameau sauvage » de Jaenada. La scène chez le coiffeur vaut à elle seule l’achat de ce bouquin. Je crois que c’est l’une de mes raisons de vivre, tomber parfois sur quelques lignes qui le temps d’une pause me font pleurer de rire. Je ne crie pas au chef d’œuvre, ce n’est pas le meilleur roman jamais lu, mais tant d’humour me rend éperdument admirative.

Bonne soirée mes chatons. Hin hin hin.

Pourquoi pas de David Nicholls

MILF

Les vacances c’est aussi l’occasion d’oser les robes un peu puputes, celles qu’on adore avoir reçu en cadeau, surtout quand ça vient d’une belle amie qui nous a donc imaginée dans ce dos nu, sans soutien gorge et genoux à poil. Ça m’émeut toujours, moi, ça, cette capacité à voir l’autre comme elle n’ose pas se penser.

À paris je l’avais essayée, trouvée jolie, mais je n’avais pas encore poussé jusqu’à la mettre vraiment. Et puis ici, je me la pète en dos nu.

Sinon, je tiens à préciser qu’aucun animal n’a été maltraité pendant la rédaction de ce billet. Par contre ce soir c’est barbecue.

MILF

Histoire de chatte

Quand j’avais douze ans, comme toute petite fille normalement constituée, je rêvais d’avoir un animal rien qu’à moi. Mes parents étant alors très méchants, ils refusaient systématiquement d’accéder à mes souhaits. À moins qu’ils n’aient garde un assez mauvais souvenir du chaton recueilli par ma sœur et moi sur le bord d’un chemin quelques années auparavant et qui non content d’être devenu un terrifiant matou avait, avant de mourir, refilé un petit microbe à mes frères alors tout petits (la tuberculose).

Bref, j’étais malheureuse et brimée. Mais non sans ressources. Le jour de mes treize ans, j’ai eu une idée lumineuse dont ma mère se souvient encore. Pour mon anniversaire, le dernier probablement fêté sans alcool et musique à plein tube (que je croyais), j’ai mis mes copines dans le coup, leur suggérant de venir avec un chaton, leur jurant que mes parents étaient ok. Je ne me doutais pas que mes amies m’aimaient tant qu’en fait de chaton, j’en eus certes un (une) mais aussi, en bonus, un lapin nain (qui en réalité ne l’était pas) (nain).

La tête de mes parents. Et celle des mères des copines, réalisant que non, ça n’avait pas été approuvé en haut lieu comme assuré par leurs filles.

Au final, j’ai donc eu ce que je voulais (le début d’une longue carrière de manipulatrice) mais aussi, parce qu’il y a une justice, ce que je ne voulais pas. À savoir un lapin complètement con, obèse et fugueur, que mes parents ont vite décidé de mettre dans une cage dans le jardin et qui connut une fin terrible, massacré par on ne sut jamais quel prédateur (peut être la chatte). Et puis, donc, Pomme, jolie chatte noire efflanquée, présentant la particularité d’etre une vraie trainée aux ovaire de compétition et nous pondant donc des petits deux ou trois fois par an. Petits qu’elle tenait à faire dans la bibliothèque de ma mère. Avec en guise de sage-femme, votre dévouée carotte (tel était donc mon nom à l’époque). Oui, pomme avait besoin d’être accompagnée dans sa délivrance, ce que je faisais bien volontiers, convaincue de tenir là une vocation, voire un don. Impossible de me défiler, elle hurlait à la mort si je ne restais pas là à la masser jusqu’à expulsion de sa portée. Portée que mon père allait coller au fond du jardin ( version officielle) pour soit disant qu’elle puisse s’en occuper tranquille. Il revenait étrangement très triste du fond du jardin et ne parlait plus pendant une heure ou deux. À chaque fois que pomme commençait à grossir à nouveau, il devenait blême. Plus tard je compris qu’il n’en pouvait plus d’assassiner des chatons. Mais ça ce fut longtemps après. Il en laissait toujours un, parce que je crois qu’au fond c’était un grand sensible, et puis sûrement aussi pour qu’on ne se pose pas de questions. À chaque fois, pomme rapportait son survivant encore sanguinolent dans la bibliothèque de ma mère, qui finissait par se résigner. (le pouvoir d’un bébé chat n’a pas de limite). Bref, à la fin nous avions quatre ou cinq chats, dont au moins deux mâles complètement incestueux, sautant à qui mieux mieux ma vieille pomme épuisée. ( ne pas chercher de sens caché à cette dernière phrase). Tout ce petit monde finit un beau jour dans une maison de retraite pour chats, quand Pomme retomba une nouvelle fois enceinte, tout en développant de drôles de boules pas ragoûtantes. (je me demande là tout de suite si cette histoire de maison de retraite était bien vraie) (seigneur, se pourrait-il que…) (papa! Tu quoque ?)

Bref, aujourd’hui c’est au tour de mes propres enfants de me casser les burnes avec leurs demandes d’animaux. Ils peuvent se brosser, je sais trop bien qu’on ne change JAMAIS la litière même après avoir juré sur la tête de Robert patinson qu’on le fera (à l’époque c’est celle du chanteur de AHA que j’avais mise en jeu) (voyez comme il a mal tourné).

Mais à la faveur des vacances en corse, ils retrouvent donc Carotte, une chatte supposément infanticide. Et je me dis que parfois l’histoire semble se répéter à l’infini…

Bonne journée.

Edit: ne jugez pas mon père, à l’époque on ne parlait pas de la pilule pour chats et il était hors de question financièrement de faire opérer un animal dont en plus il n’avait jamais voulu.

Edit2: un jour je vous parlerai de Barnabé. Le chien le plus laid de la terre mais aussi le plus gentil.

Edit3: je tape mes billets sur un
iPad, pardon my fautes de frappe.

Histoire de chatte

Revoir Calvi

Il y a des paroles qu’on regrette. Par exemple je n’aurais jamais du insinuer que la chatte avait bouffé ses petits. Parce que depuis il se passe rarement une heure sans que l’un de mes enfants vienne me demander la voix tremblante si ce genre de choses est vraiment possible. J’ai beau leur assurer que je plaisantais, ça ne passe pas.

En plus, ils l’ont prénommée Carotte, ce qui fut – no comment – mon petit nom durant des années. À chaque fois qu’ils lui disent : « Carotte, tu n’as quand même pas mangé tes chatons », je vous assure que ça me fait bizarre. Bien fait pour moi en même temps.

Sinon, hier il faisait donc très moche, mais comme nous en avons derrière le capot, nous avons innové en FAISANT quelque chose. À savoir que nous avons pris une INITIATIVE et traversé l’île pour vérifier l’adage selon lequel en Corse quand il fait mauvais d’un côté il fait beau de l’autre (désormais nous savons que c’est complètement faux).

Il n’empêche que nous avons visité Calvi et arpenté les ruelles de sa si belle citadelle. L’occasion de nous souvenir de ces premières vacances passées avec le churros, du temps où on voyageait en stop et en train, baisant comme des lapins sous Viagra. De voir mes trois lardons déambuler quinze ans après sur les lieux du crime m’a laissé un goût salé sur les lèvres. (ou alors c’était la pluie).

Bonne journée…

22 juil. 2012

Alors bien sûr, on pourrait avoir grave les nerfs d’être dans le seul coin de France où il fait moyennement beau. Surtout après avoir bouffé de la flotte à paris depuis le 14 mars environ. Mais ce serait mal me connaître que de penser que ce genre de choses puisse m’atteindre. (je ne considère pas que rafraîchir mon appli météo toutes les dix minutes soit un signe de nervosité). Certes, à mes enfants qui cherchaient les bébés de la chatte qui squatte le jardin et qui vient d’accoucher, j’ai lancé qu’elle les avait probablement bouffés.

Ils sont complètement traumatisés.

Sinon tout va bien. (si ce n’est que le machin n’a emporté qu’un slip pour quatre semaines et qu’il ne voit absolument pas où est le problème) (il en a un, déjà ce n’est pas si mal, estime-t-il) (aucun mérite c’est celui qu’il portait en partant). Par souci d’éducation nous avons décidé de ne pas lui en acheter et de lui faire laver son unique culotte tous les soirs) (je pense qu’il est en train de préparer son évasion). Je vous tiens au courant de la suite.

22 juil. 2012

Last minute (billet 100% non sponsorisé par la Bretagne)

Diptic
Comme promis, un petit billet d’avant vacances, pas sur mes essentiels parce qu’à vrai dire mes essentiels sont peu ou prou les mêmes que tout le monde, à savoir des tongs, un maillot, une huile pour le corps (cette année j’ai celle de Caudalie, un vrai bonheur olfactif), de la crème solaire, une robe à la con pour le soir, un jean et mes lunettes de soleil. Et surtout, une valise remplie de bouquins, mon appareil photo et mon ordinateur qui ne me quitte jamais d’autant que j’ai deux bouquins à écrire durant les quatre prochaines semaines (oui, QUATRE semaines, je suis à la limite d’avoir un peu honte mais finalement pas tant que ça, prenons ce que la vie nous donne, on ne sait pas trop qui nous mangera).

Bref, ce petit billet pour vous remercier encore de votre fidélité, vous dire que je posterai de temps en temps, des cartes postales depuis l’Iphone plus que des billets parce que là bas pas de wifi à moins d’aller me brancher sur la borne SFR du parking du super U, mais c’est en plein cagnard et comme je ne conduis pas, le churros apprécie moyennement la plaisanterie quand il doit m’emmener de toute urgence parce que là vraiment, j’ai un dossier à envoyer à trucmuche (et un billet à balancer sur le blog, ni vu ni connu j’t’embrouille). En lire plus »

Red suede shoes (et résultat du concours de soutif)

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Parce que je suis dans ma période rouge à fond, une petite photo de mon dernier coup de coeur pédestre (je traverse très nettement une phase de compulsion sandalière): cette paire de compensées Ann Tuil qui tirent en réalité sur le framboise. Un amour de chaussures très poupoupidou aussi, non ? (le churros qui n'aime pas les compensées a un truc pour les semelles de corde, allez comprendre, ça le rend complètement dingue).

A part ça, c'est donc le commentaire 85 qui remporte la parure, commentaire signé Mélisande. Un grand merci pour votre participation, le churros ne s'en remet pas d'avoir du choisir parmi toutes ces poitrines et s'il n'avait tenu qu'à lui il vous aurait toutes tirées (mais il a passé la barre fatidique des 40 ans et sans vouloir préjuger de ses forces, je ne suis pas sûre qu'il en soit vraiment capable).

Je vous laisse pour aujourd'hui et aussi un peu pour demain, je vous rappelle que je passe donc les prochaines 48h dans un train ou presque. D'une certaine manière, cela va sans doute me permettre de boucler des papiers que je peine à commencer. Difficile en effet de se défiler dans un TGV et d'aller fumer dix fois la dernière clope avant de m'y mettre ou de me lancer dans une ratatouille gargantuesque à 13h plutôt que de trouver la première phrase qui forcément détermine la suite.

Promis je tenterai de faire un dernier billet avant de partir pour "ma" maison de la plage, avec mes essentiels des vacances. Avouez que vous les attendez en trépignant.

Sinon, au rayon des choses tout de même fondamentales, je suis allée voir Michel et Karine hier et je suis l'heureuse propriétaire de racines blondes ET d'une frange parfaite. Michel a un peu dégradé (il aurait voulu y aller plus franco mais a senti mes réticences) ("dites Michel, je suis ok pour le dégradé, mais nous sommes d'accord que "nous" gardons une base carrée n'est-ce pas ?"). Je suis vraiment une punk de la coiffure. Il a donc un poil dégradé derrière mais je ne perds rien pour attendre, il m'a prévenue: "à la rentrée on change tout ça"  (je me demande si notre relation n'est pas en train de passer un cap, il va falloir la jouer fine si on ne veut pas être abimés par le quotidien). Et Karine, ma prêtresse du blond, d'ajouter: "Je vous vois bien avec un blond vénitien".

En septembre ça va déménager, je vous le dis.

* Offertes par la marque. Avec le code CARO, 10% de réduction sur les prix affichés

Les jolies courbes, par Passionata (une parure à gagner)

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(billet sponsorisé)

On va finir par penser que ce blog est spécialisé es lingerie. Genre il y aurait les modeuses, les beauty addict et les pro du soutif. Et je rentrerais (façon de parler) dans la troisième catégorie.

Il faut dire qu'en ce moment, les seins généreux sont un peu à la fête. Est-ce le fruit du hasard, le signe que les marques ont enfin compris que les filles à la poitrine opulente ont le droit d'avoir de jolis dessous ? Je l'ignore et à vrai dire peu me chaud, le fait est qu'il est devenu un peu plus facile qu'avant de trouver des bonnets dépassant le C et ne ressemblant plus aux brassières de grand-maman. En l'occurence, donc, c'est Passionata qui s'y colle avec cette nouvelle collection opportunément appelée "Les jolies courbes". Passionata est une marque que j'affectionne depuis ma dernière grossesse, parce qu'en plus d'être toujours jolis, leurs dessous sont extrêmement solides et d'un soutien sans faille.

Alors quand on m'a proposé de m'envoyer une parure Poupoupidou pour la tester ET de vous en faire gagner une, j'avoue, je n'ai pas fait ma bégueule. Et je n'ai pas regretté, cet ensemble est un peu l'un des plus jolis de ma garde-robe intime. Je l'ai choisi en rouge (comme indiqué sur la photo) (oui c'est moi et non, contrairement à ce qu'on pourrait penser mon sein gauche n'est pas dix fois plus gros que le droit, effet d'optique) (même s'il est en effet plus gros, ce qui en fait le préféré du churros) (plus ça va et plus je paie de ma personne sur ce blog, vous notez ?). Je l'ai choisi en rouge, donc, c'est mon côté fatale, mais en noir la parure semble magnifique aussi.

Que puis-je vous dire de plus ? Si, la collection va donc jusqu'au bonnet F et se décline en trois lignes:

♥ Exquise : très féminine, jeux de transparence, petits noeuds colorés et couleurs bonbons
♥ Forever: romantique avec ses broderies anglaises
♥ Poupoupidou : rétro, culottes taille haute, petits pois et pin-up staïle

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Le modèle en jeu a cet avantage d'avoir des bretelles un peu rembourrées qui permettent un vrai confort (les seins ça pèse). J'ai reçu un 95 C, ma taille habituelle et la culotte, que j'ai choisie en 42 parce que je déteste être serrée dans mes culottes (on saura tout, même ce qu'on n'a pas envie de savoir) fait presque gaine et me donne la sensation d'avoir perdu un truc. Mon ventre en l'occurence.

Passionata

Dernière info: Prix public de la parure : 36 € pour le soutien-gorge (dispo jusqu’au bonnet F) et 20 € pour le shorty. Franchement plutôt bon marché pour cette qualité. Tailles allant du 75 B au 100 F et du 36 au 46.

Voilà, si vous souhaitez participer, laissez un commentaire ci-dessous en précisant pour quel modèle vous jouez, il y a une seule parure en jeu, je sais, c'est peu.

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Et si vous voulez augmenter vos chances, vous pouvez aussi participer au concours organisé sur la page Facebook de la marque.

C'est un churros chaud comme une barraque à frites qui tirera l'une d'entre vous ce soir.

Edit: c'est ce soutien gorge que je portais donc lors de mon shooting mode andorran.