Qu’est-ce que tu lis pour les vacances ? (concours inside)

Securedownload-3

EDIT de 20h36: les résultats sont tombés et le concours est clos. Cela ne vous empêche pas de laisser votre commentaire si vous le souhaitez mais le jeu est terminé !

Avant de vous raconter ce week-end, un petit billet "père noël". Après la publication de ma liste de livres de l'été, j'ai reçu un adorable message d'une fée de chez Belfond, l'une des maisons d'édition que j'affectionne, pour me proposer de vous faire gagner des bouquins. Ce n'est pas une "opé" blogueuses ni un coup de pub, juste un élan du coeur d'une lectrice qui a été séduite par votre enthousiasme dans les commentaires et qui se dit que cet amour des livres c'est comme une grande chaine d'amitié qui nous relie à travers le monde (il se peut que j'aie abusé du Rioja, aussi).

Bref, par contre la fée va partir en vacances et il faut que ça se fasse vite. Donc le principe, c'est de laisser un commentaire dans lequel vous racontez en cinq ou six lignes (mais y'a pas non plus de calibrage obligatoire) votre meilleur souvenir de lecture (pas une critique de livre, hein, plutôt un moment qui a été un peu fondateur dans votre amour de la lecture, genre quand votre père vous lisait l'histoire du soir, quand vous avez lu en secret la bicylette bleue sous la couette, etc etc etc).

Tirage au sort ce soir (je dis bien tirage au sort et pas sélection des meilleurs témoignages parce que je n'ai pas envie d'émettre un jugement de valeur sur ce que vous aurez écrit, donc en gros l'idée c'est de vous permettre de raconter ce souvenir, pas de tenter d'écrire quelque chose de plus drôle, plus émouvant ou que sais-je que le voisin ou la voisine).

En jeu: cinq lots de trois livres: 

– "Crépuscule" de Michael Cunningham,

– "Pourquoi pas ?", le nouveau livre de David Nicholls, auteur d'Un jour.

– Chroniques de l'oiseau à ressort, de Murakami, auteur des 1Q84.

Si vous voulez faire partie des cinq heureux destinataires d'un colis juste avant le départ en vacances, c'est parti !

Edit: ça c'était la vue de ma terrasse ce week-end. Je veux vivre dans cet hôtel merveilleux. Je vous en parle très vite.

420 comments sur “Qu’est-ce que tu lis pour les vacances ? (concours inside)”

  1. Alice_au_pays_des_archives a dit…

    Quelle bonne idée ! Et surtout cela nous pousse à penser à certains de nos moments très personnels mais aussi très liés des lectures parfois très grand public.
    Ainsi, première grossesse, saignements inexpliqués à 7 mois et quelques jours, hospitalisation pour surveiller, panique au boulot, rien avec moi dans cette chambre sauf le tome 1 d’Harry Potter qui trainait au fond de mon sac, n’arrivant à prendre le temps de le lire… je les ai tous dévoré pendant ces quelques jours ! L’attente de notre petit (maintenant grand) Armel est intimement liée à la saga Harry Potter.
    Pour l’arrivée de la petite soeur, pas d’hospitalisation mais envie d’une saga et ce fut Twilight !

    Répondre
  2. Caledonie75 a dit…

    Just epour reparler de cette liste de livre : j’aimerais beaucoup me mettre à Jane Austen mais je ne sais pas par quelle bouquin commencer ??? Tu me conseilles quoi ???
    Merci bp

    Répondre
  3. Ludivine a dit…

    Je crois que la lecture de « Charlie et la chocolaterie » a été une étape majeure dans ma vie de jeune lectrice, j’ai eu une envie de le lire à nouveau, à peine l’avais-je terminé; je l’ai lu une bonne dizaine de fois dans ma jeunesse et une fois encore il y a peu, je l’ai rouvert et dévoré comme l’on déjeune avec une vieille connaissance!
    J’en connaissais encore certaines pages par coeur, le plaisir est renouvelé à chaque lecture, c’est bon et ça fait du bien! Il me tarde de le faire découvrir à mes garçons!
    Merci pour la photo, fenêtre sur les vacances toutes proches!
    Bonne journée!

    Répondre
  4. Clémence a dit…

    en CP… Je lisais déjà couramment, ma grand-mère m’ayant apris le B A – BA l’année précédente… Et pendant que la maitresse apprenait les rudiments de la lecture à mes petits camarades, j’étais plongée dans la bibliothèque mini-rose… Un tic qui m’est resté longtemps, et m’a valu quelques mises à la porte de cours au collège et lycée! Parce que là, je n’avais plus la bénédiction de l’instit pour bouquiner pendant que les autres bossaient! Et j’avais beau commencer discrètement, livre coincé entre le bureau et mes genoux, au bout de quelques minutes, j’étais tellement fascinée par ma lecture que tout le reste disparaissait, toute prudence s’envolait, et je n’entendait pas la prof m’interpeller ou arriver dans mon dos…

    Répondre
  5. gertrude a dit…

    tout le monde est en vacances??
    je profite pour participer à ce tirage au sort en croisant les doigts:-)
    un livre fort pour moi ,pas très récent ,mais qui m’a imprégnée .les trois quarts du temps de benoite goult et le souvenir d’un voyage en train avec « les enfants du marais  » tellement dans l’histoire que à l’arrivée il me fallut un certain temps pour réalisé que j’étais sur Toulouse …..je ne me rappelais plus où je devais me rendre!
    bonne journée

    Répondre
  6. Carole-Anne a dit…

    « Mathilda » de Roald Dahl est le livre jeunesse qui m’a donné goût à la lecture. Peut-être parce qu’il était facile de s’identifier au personnage principal, et que vivre des aventures incroyables au travers de cette petite fille surdouée me faisait rêver, ou bien tout simplement peut-être parce que c’est un des premiers livres que j’ai lu « pour moi », toute seule, à 10 ans environ. Je le conseille à toutes les petites filles, c’est un petit roman très mignon pour début :].

    Bises

    Répondre
  7. Béné a dit…

    C’est difficile de sélectionner, mais un de mes meilleurs date d’il y a 3 ans. J’étais en train de dévorer L’ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon. Il est 11h, j’ai plein de choses à faire, une amie doit passer me prendre à 16h. Je me dis que je vais lire quelques pages, la chaise tirée le plus près possible de la fenêtre, les pieds par-dessus la rambarde de ma fenêtre au 5e étage. Prise par ma lecture, j’y suis toujours à 16h quand l’amie sonne à la porte. Le roman qui fait tout oublier, ça fait partie des meilleurs souvenirs de lecture…

    Répondre
  8. Agatha a dit…

    Dur pour moi de dire quand mon amour des livres a commencé , car pour moi , il n’a pas commencé , il a toujours été ; d’aussi loin que je remonte ( et mes souvenirs remontent à mon premier jour d’école et j’ai quasiment 5 ans) , je me vois toujours un livre à la main , et dès que j’ai pu m’y rendre , une carte de biliothèque dans le sac pour ecumer les rayons de ma petite ville . A part mes 2 années d’études supérieures où là vraiment pas le temps , sans cela je crois qu’il n’y a pas un mois de ma vie où je n’ai pas lu .

    Répondre
  9. LeoB a dit…

    Mon meilleur souvenir: Quand j’ai eu le droit de lire Ma première Gorgée de Bière de Delerm, livre qui avat beaucoup ému ma mère et elle voulait que je sois assez grande pour vraiment l’apprécier.

    Merci pour ce concours

    Répondre
  10. La Fée de Marseille a dit…

    Pourquoi ne pas participer ??? Quand une bonne fée se penche sur nos lectures, il ne faut pas la laisser filer !!!
    Mon plus beau souvenir de lecture c’est sans nul doute « Totoche » de l’Ecole des Loisirs. Ma fille venait d’apprendre à lire, mais je ne savais pas trop où elle en était. Nous étions allongées sur son lit, au moment de l’histoire du soir, elle me caressait les cheveux.
    Elle m’a regardée avec ses yeux ronds et m’a demandé : « Maman, je peux essayer »? Je lui ai répondu « oui biensûr »! Elle a lu sa première phrase jusqu’au bout… J’ai alors compris qu’une porte était désormais ouverte pour elle et pour moi. D’immenses voyages dans des contrées lointaines, où l’imagination l’enchanterait à son tour.
    De grands moments de partage, que nous célébrons chaque jour encore, au moment du coucher… où souvent je m’endors dans ses bras, bercée par le son de sa petite voix, qui m’embarque si loin…

    Répondre
  11. C. a dit…

    je pense que le début de ma lecture, ça a été Harry Potter. J’ai lu le 1 et le 2 sans m’arrêter, sur mon lit superposé, en haut parce que je suis la plus grande, alors que mes parents m’avaient offert le premier et ma baby sitter le second. J’avais déjà comme habitude de bouquiner tout ce qui trainait ( dont le Times de mon père que j’ai jamais vraiment pu saisir à 8 ans … ) mais je pense que ça a été vraiment le début de mes choix de lectures et de mes après midi passé en boule sur le canapé, livre de poche en main.
    ( visiblement je ne suis pas la seule à avoir cité Harry Potter, comme quoi … )
    bonne journée !

    Répondre
  12. Gabrielle a dit…

    Mon meilleur souvenir de lecture date de l’été 1991, j’avais 13 ans. Nous étions partis avec mes parents pour trois semaines en voiture à travers l’ex-RDA, la Pologne, la Téchcoslovaquie. Pour les premiers jours en Pologne nous étions logés chez un couple âgé de polonais francophones, dans une ville minière (ville minière + Pologne + 1991 = AMBIANCE !). Ils vivaient dans un HLM décrépi et avaient en face de chez eux un petit jardin avec une cabane dans laquelle je dormais. Et c’est là que j’ai découvert « Les oiseaux se cachent pour mourir ». Je connaissais l’existence du feuilleton mais je ne l’avais jamais vu et c’est dans cette ambiance si spéciale post-communiste que j’ai découvert Ralph de Bricassart, Meg, les moutons, l’Australie…. Une lecture inoubliable !

    Répondre
  13. cupicake a dit…

    moi ça a commencé avec les vieux livres de ma maman. ils étaient tout usés et n’avaient pas une odeur terrible: c’était des « vieux trucs » souvent sexistes de la bibliothèque verte ou rose, du genre : comtesse de ségur (ouais…), le club des cinq, Ursula, la détective Alice Roy. quand il a remarqué que j’aimais lire, mon papa a commencé à m’emmener chez les bouquinistes, on a ainsi ramené des montagnes de livres qui prennent une place dingue

    Répondre
  14. l'insatiable a dit…

    Merci pour ce joli concours… J’ai déjà Crépuscule mais pas les autres alors je participe quand même.
    Des souvenirs de lecture, j’en ai tellement… des moments suspendus, où tout n’est que découverte…
    Un marquant dans mon adolescence: la lecture du roman « Cher inconnu », un roman que j’ai relu plusieurs fois tant il m’a bouleversé. Je l’ai dévoré en une nuit (le lendemain, c’était difficile) mais impossible de le lâcher… Je suis tentée par une relecture aujourd’hui mais j’ai peur de gâcher mon souvenir…
    merci encore pour ce concours!

    Répondre
  15. Flopie a dit…

    Mon plus beau moment de lecture c’était dans ce parc à Montréal, tout jeune (20 ans tout rond), je venais de tout quitter pour me lancer dans cette aventure. Un peu déboussolée je me suis retrouvée dans ce parc la première semaine, le livre du voyage de weber à la main (de circonstance) assise dans l’herbe ; un des chapitres consistait à s’imaginer son endroit idéal et malgré la peur de cette nouvelle vie, ce parc sous le soleil, ces gens, cette musique ambiante et bien ça y ressemblait beaucoup. Mon plus beau moment de lecture donc, quand le livre a sublimé la réalité :). Merci pour ce concours et bonne journée à toi !

    Répondre
  16. fiona_38 a dit…

    Un roman de Halex hailey « Racines » , parcours d’un jeune d’une tribu africaine pour devenir esclave….Livre passionnant, émouvant,historique aussi et plus que bien écrit, bref, palpitant…J’ai bien du le lire une vingtaine de fois, sans jamais m’en lasser…
    Et sinon, un incontournable de ces derniers mois  » Rien ne s’oppose à la nuit… » de Delphine de Vigan

    Répondre
  17. mahud a dit…

    Mon initiation à la lecture a commencé par le rituel du week end avec mon père en allant à la bibliothèque municipale pour choisir des livres, et puis ce prof de littérature en Terminal tellement passionné, ce fut une année de lectures magique où j’ai lu Les fleurs bleues de Raymond Queneau, et des listes de livres pas obligatoires et pas au programme, LE déclic de lire pour le plaisir : )
    Merci pour ce concours.
    bon lundi

    Répondre
  18. Zoe Bell a dit…

    Un souvenir de lecture d’enfance : un cabanon au fond du jardin de mes grands-parents où étaient entassées les bibliothèques de jeunesse de leurs trois enfants – des bibliothèques rose et verte, et leurs ancêtres, la collection rouge et or il me semble. Avec une odeur de renfermé, du papier parfois très abîmé, et un désordre fou qui régnait dans cette pièce, où il fallait escalader toutes sortes de choses pour atteindre les étagères les plus hautes.
    Les après-midi étaient longs chez mes grands-parents et là, au fond du jardin, je n’entendais plus rien du tumulte des adultes. Je restais des heures à choisir soigneusement mes lectures.
    Puis, une fois mon précieux butin dans les mains, je me constituais des réserves alimentaires : je cassais des noisettes avec des grosses pierres, je cueillais des cerises ou des arbouses.
    Et je lisais des heures, allongée dans l’herbe ou assise sur la balançoire, avec le bruit du vent dans les feuilles qui allégeait la chaleur souvent écrasante.
    Bonne journée !

    Répondre
  19. Stern a dit…

    Ca a commencé par les lectures de mes parents au coucher, les contes bretons et allemands, les Oui-ouis de la bibliothèque de la garderie, puis ça a continué avec ces fichus rallys-lecture qu’on nous imposait en primaire et la découverte fabuleuse de « Harry et les vieilles pommes » (que je recommande vivement), ça s’est poursuivi avec le Club des 5, les Brisou-Pellen, les Annie Pietri, les Harry Potter, les princesses malgré moi, les Robin Hobb, Molière, Michael Ende, Anna Gavalda, Marc Levy, les Dunes… et ça ne s’est jamais arrêté depuis. En ce moment, c’est Yahia Belaskri. De la lecture où l’on crie, où l’on pleure, où l’on rit.

    Répondre
  20. verosoleil a dit…

    On dirait que tout le monde est parti en vacances ! alors je tente ma chance car j’adore lire :
    Pour ma part, je n’ai pas eu un déclic particulier qui m’a fait aimer la lecture. Ca m’a pris assez tard en fait, vers 30 ans, quand j’en ai eu marre de m’ennuyer dans les transports en commun. Au début donc, ce n’était que pour m’occuper dans le train, et je suis vite devenue accro à la lecture. Un des premiers livres qui m’a marqué est « le Zèbre » d’Alexandre Jardin.

    Répondre
  21. Muriel a dit…

    C’est un souvenir qui aurait pu me faire haïr les livres à tout jamais, moi qui suis une lectrice boulimique! Je devais avoir 8 ou 9 ans, j’avais gagné un concours de château de sable au club Mickey ( c’est très loin tout ça!) et il y avait de nombreux petits lots tous plus alléchants les uns que les autres. Je ne me rappelle plus l’objet de ma convoitise, sur lequel j’allais poser ma main, quand ma mère est arrivée et rapide comme l’éclair à attrapé un livre qu’elle a prestement mis dans mes mains. Colomba! J’ai détesté Prosper Mérimée à partir de ce jour et je n’ai jamais ouvert ce livre toute à ma déception!

    Répondre
  22. Christèle a dit…

    Un jour, un maitre d’école me glisse entre les mains, à moi la lectrice discrète à la voix timide, le Petit Prince. 20 ans plus tard, ce livre reste mon trésor. Et je l’emmène dés que je quitte la maison plus de 2 jours !
    Je n’oublierai jamais l’émotion en relisant les deux premières pages, sur les dessins d’enfants, mon éclat de rire à ce moment là. Et tous les sourires qui ont suivi à chaque fois que je le relis. Et la résonnance que cette vision des dessins d’enfants a aujourd’hui, devant tous les dessins que les enfants m’offrent. Rien que d’y penser, mes yeux le cherchent dans la bibliothèque et je souris 🙂
    Je ne sais pas si ça rentre dans les anecdotes de lecture mais c’est tellement d’émotions, ce livre est tellement riche !

    Répondre
  23. Vanou Vanes a dit…

    Oh premier coup de coeur littéraire ? Je dirais « oui-oui »…

    Meilleur souvenir littéraire ? Le truc qu’on n’oserait plus faire maintenant : quand on allait au supermarché avec maman et que pour avoir la paix elle nous plantait au rayon bouquin…. Rhalala tous les fantomette et Alice que j’ai pu dévorer assise par terre pendant que maman faisait les courses (et l’horreur quand elle finaissait avant que nous eussions fini le bouquin, il fallait négocier pour se le faire acheter ou croiser les doigts pour qu’il ne soit pas vendu d’ici la semaine suivante)…

    L’auteur dont je pourrais emmener tous les ouvrages sur une ile déserte sans jamais m’ennuyer à les relire : John Irving…

    C’est fouillis, comme tous mes commentaires, mais c’est trop difficile de faire le tri 😉

    Répondre
  24. lapetitemaison a dit…

    Je remets un commentaire, j’ai lu trop vite : « Nos étoiles ont filé », d’Anne-Marie Revel. Je ne regarde plus la vie ni mes enfants de la même façon depuis… J’essaye de profiter de chaque instant avec eux (difficile à tenir quand ils me tapent sur les nerfs, mais bon…) J’ai bien mis une semaine à m’en remettre. A y repenser, à le relire. A admirer l’écriture, la précision des souvenirs, le courage de ce couple. C’est une lecture qui compte beaucoup dans mon apprentissage de la parentalité.
    Je sais pas du coup si je peux être toujours dans la course… L’important c’est de participer.

    Répondre
  25. Anaïs a dit…

    Bonjour Caroline, alors un moment qui m’a marqué et a quelque part fondé mon « entrée en littérature », est en relation avec une prof de français. J’étais en 1ère et elle nous lisait un extrait du « livre de ma mère » de Cohen. A un moment donné, elle tombe sur un passage où le narrateur se souvient de la voix de sa mère disparue et réalise qu’il ne l’entendra plus jamais résonner dans ses oreilles. L’enseignante a alors eu la voix qui a tremblé et les yeux embués, a dû interrompre sa lecture pour s’éponger les yeux en expliquant que ce passage la bouleversait toujours…J’avais déjà compris quel pouvoir d’émotion pouvait avoir la littérature, mais là, quel beau moment elle nous a fait vivre…(ce livre est d’ailleurs depuis une de mes oeuvre préférées)

    Belle journée à tous !

    Anaïs

    Répondre
  26. Julie de Suisse a dit…

    Un concours pour gagner des livres! Chouette chouette chouette!
    Bon alors j’ai un peu réfléchi à mon meilleur souvenir de lecture… Mais c’est dur, j’ai tellement été marquée par des nombreux livres! J’ai été tentée de dire que tous les bouquins de Tolkien m’ont beaucoup plus mais en fait, je pense que mon meilleur souvenir c’est cette nuit que j’ai passée à dévorer « La maison de Sarah » (google me dit que c’est de Paul Henry Goislard), un livre que des amis avaient prété à mes parents. Je devais avoir environ 10 ans et je l’ai chipé dans la bibliothèque un soir avant d’aller me coucher. Je me suis laissée emporter par l’histoire de Sarah, de son enfance, de sa vie de jeune femme pendant la guerre qui économise son rouge à lèvre, de ses amours que j’avais du mal à comprendre du haut de mes 10 ans. J’ai lu les 476 pages (merci google) en une nuit, cachant ma lampe sous ma couette pour ne pas me faire griller par mes parents parce que je n’avais pas encore éteint la lumière, rêvant moi aussi de devenir grande, belle et courageuse comme Sarah. Ce livre n’est probablement pas le meilleur bouquin de tous les temps mais il reste un souvenir inoubliable de mon enfance.

    Merci Caroline pour ce concours et pour tes billets qui me font chaque jour rire, pleurer ou me font découvrir de nouvelles choses.

    Répondre
  27. Sophinette a dit…

    Un de mes livres de chevet, que je relis à peu près une fois par an, c’est « Pride & Prejudice » (Orgueil et Préjugés) de Jane Austen. Je l’ai découvert pendant mes années en Angleterre il y a bientôt 20 ans.
    Le style de Miss Austen m’enchante et les personnages font maintenant partie de ma « famille littéraire ».
    La déclaration de Darcy est un bijou : « In vain I have struggled. It will not do. My feelings will not be repressed. You must allow me to tell you how ardently I admire & love you. »
    Ah, ça me donne envie de le relire une fois encore… alors que la pile sur la table de nuit menace de se casser la figure !

    Répondre
  28. Zout' a dit…

    J’avais mal à la touche F5 à force d’attendre ton billet! :-)) j’ai plein de souvenirs de lecture mais qui datent d’il y a une éternité parce que je n’ai (ne prends) plus le temps de lire alors je veux bien avec ces livres essayer de relancer la machine! Je me revois il y a encore quelques temps passer des nuits blanches des veilles de partiels au lieu de réviser pour finir un bouquin!
    Hâte que tu nous racontes le week-end girls in Andorre!
    Bonne journée 🙂

    Répondre
  29. Lucile a dit…

    Pour moi ce fut « Des Cornichons au Chocolat », j’étais ado et je me suis totalement identifiée à Stéphanie… à son attente des règles, à ces soucis d’ado… je me souviens avoir passé des heures à me regarder dans les yeux de tout près dans un miroir … bref, ce fut ma porte ouverte sur les livres !
    Je l’ai offert il y a peu de temps à ma fille de 10 ans… elle a adoré ! Même s’il date de 1983, cela ne l’a pas choqué!Mais elle n’a pas attendu ce roman pour aimer les livres,je crois qu’elle est née avec un bouquin dans les mains ! D’ailleurs, je ne retrouve plus le blog de ta fille avec ses conseils lectures, si tu peux nous redonner le lien, ce serait super 😉
    Bonne journée !!

    Répondre
  30. Armalite a dit…

    Mon souvenir de lecture le plus marquant: pendant les vacances, chez mes grands-parents. Ma petite soeur et moi dormions dans le même grand lit. Et pour dévorer peinarde les Alexandre Dumas piqués dans la bibliothèque grand-paternelle, sans me faire dénoncer par ma frangine ni repérer par mes parents qui dormaient dans la chambre voisine, je me planquais sous les draps avec une lampe-torche. Souvent, je n’éteignais que vers 3h du matin. Ce que j’ai pu crever de chaud et me bousiller les yeux! 🙂

    Répondre
  31. nathalie a dit…

    J’ai toujours lu par plaisir du plus loin que je me souvienne. Et quand je ne savais pas lire, c’était mon papa qui me lisait, religieusement, chaque soir, quelques pages de livres pour enfant.
    Mes plus beaux souvenirs de jeune lectrice sont à puiser dans les livres « dont vous êtes le héros ». J’adorai lire et relire l’histoire en ayant le pouvoir de la faire changer !
    Plus tard, un été, vers 15 ans, suite à une histoire de coeur impossible, j’ai pris un Sartre, pas très convaincue de mon choix… et finalement, j’ai lu l’intégrale ! Ca a été un choc à l’époque de lire un auteur qui savait si bien mettre des mots sur mes états d’âme.
    Enfin, en bonne banlieusarde c’est jamais sans mon livre dans le Transilien ! Et en ce moment, pas grand chose de palpitant dans mon sac…

    Répondre
  32. Béa a dit…

    L’été de mes 14 ans, à Saint-Palais-Sur-Mer… Le jardin d’une maison de location… Un transat, des lunettes de soleil, un short, un débardeur et… « L’écume des jours » de Boris Vian. Un souvenir de lecture très ancré, tout comme cette phrase « il était presque toujours de bonne humeur, le reste du temps, il dormait »! Une des seules citations dont je me souvienne;-) Depuis j’aime toujours lire dans un transat au soleil… ce sont mes meilleures lectures!

    Répondre
  33. Camille W a dit…

    Je suis une dévoreuse de livres. Avec les cours, les exams, et tout ce qui s’en suit, je n’ai pas vraiment la possibilité de lire à ma guise. Alors, quand j’ai un moment pour moi, par exemple les vacances, je rattrape mon retard, et dévore tout ce qui peut se lire.
    Cette « passion » pour la littérature est née dès ma plus jeune enfance. J’ai vraiment adoré apprendre à lire, et j’ai même demandé à mes parents de m’abonner à Les belles histoires, puis ensuite à J’aime Lire, etc … Depuis, je n’arrête pas.
    Je n’ai jamais vraiment compris comment c’était possible de détester lire … Mais bon, c’est un jugement purement subjectif, que seule la personne en question peut expliquer.

    Répondre
  34. mumu64240 a dit…

    Je pense que j’ai toujours aimé les livres mais mon premier souvenir de lecture passionnante, c’est « un sac de billes » de Joseph JOFFO ; je ne sais plus trop quel âge j’avais, mais depuis, j’ai toujours adoré ces romans qui dépeignent la vie des gens « normaux » pendant la guerre. Bizarre pour une gamine, je vous l’accorde !! 😉

    Répondre
  35. delphine a dit…

    Bonjour Caro!
    Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de mes lectures « enfantines » mis à part Jojo lapin et le Club des 5…mdr
    Mais d’aussi loin que je me souvienne il ya avait toujours des livres à la maison, toujours une personne en train de lire, mes parents, mes grands parents, mes tantes…et du coup l’accès à la lecture a été super facile.
    Ce n’est donc pas un hasard si j’ai fait et adoré faire un bac L…
    Aujourd’hui la lecture est toujours mon loisir favori (avec le cinoche), et je viens d’ailleurs de commencer avec gourmandise 1Q84 de Murakami…
    Un de mes meileurs(honteux)souvenirs: avoir dévoré les Twilight jusqu’à 4h du mat’…..shame on me..:)))
    Merci caro bonne journée (et les photos de ton week-end sur instagram sont extras et donnent envie d’y aller…ce n’est pas trop loin de chez moi donc je vais regarder!!!)

    Répondre
  36. lili 69 a dit…

    Je ne sais plus comment « Ravage » de Barjavel est arrivé jusqu’à moi…je ne situe plus l’âge, adolescente de collège sans doute, un des premier auteur imposé mais qui m’a chaviré. Moi qui n’osais pas lire de vrai livre, alors que j’avai une mère dévoreuse de bouquins. La compulsion est revenue plus tard après mes études pour se changer en métier : je suis devenue bibliothécaire ! Merci Caroline et bonnes vacances !

    Répondre
  37. emmicat a dit…

    il y a des souvenirs dans lesquels je me retrouve dans tous ces commentaires, c’est gai!
    mon premier souvenir est lié à des images, c’est un petit livre pour enfant, une collection d’origine suédoise ou danoise, assez en avance sur son temps (papa faisait la vaisselle pendant que maman lisait le journal, il y avait un homme à la garderie, etc.). je connaissais par coeur trois des histoires, et le premier livre que j’ai voulu lire à ma première fille était ceux-là. et j’ai alors découvert que sans m’en rendre compte son prénom avait été influencé par ce livre! je m’explique : dans la version en français, l’héroine s’appellait fanette. je n’ai pas appellé ma fille fanette mais E…
    et en lui lisant la première fois un fanette, je me suis rendue compte sur une des illustrations que un dessin accroché au mur audessus du lit de fanette était signé E… : dans l’édition originale, fanette s’appellait en fait E…!

    voilà, ceci est ma participation, parce que gagner des livres c’est découvrir des choses que je n’aurais pas lu (même si j’ai déjà lu le murakami mais je l’offrirai du coup!)

    Répondre
  38. Alabama a dit…

    Je ne sais plus comment j’étais tombée sur ce livre , probablement trouvé dans la bibliothèque de ma mère.
    j’ai 11 / 12 ans je pars en vacances avec , en Autriche .
    L’écume des jours Boris Vian . Et un choc énorme après les bibliothèques roses et vertes. D’autres mots existent , d’autres univers, tout est possible au delà d’une histoire. dans ce pays où la langue m’était étrangère , l’impact n’en n’a été que plus fort. Colin , Chloé , les fleurs dans les poumons , le piano à cocktails. Une entrée dans la littérature je crois.
    Un autre choc 2 ans plus tard avec Philippe Djian piqué à mon père cette fois-ci.
    Il faut laisser les livres trainer, les laisser accessibles à nos enfants et le monde s’ouvre .

    Répondre
  39. Laura a dit…

    La lecture a fait partie de moi toute mon enfance et mon adolescence, je m’y évadais des heures pour oublier la vie de famille douloureuse, à 12 ans j’ai dévoré des dizaines d’Agatha Christie après avoir écumé la bibliothèque verte (la détective Alice…), ensuite j’ai eu ma phase grands classiques avec Flaubert, Zola et puis encore Barjavel, Robert Merle entre mille autres… Jusqu’à ce que je commence mes études supérieures. Là, j’ai du formellement m’interdire de lire car tout roman qui me tombait sous la main y passait en entier et me retardait inévitablement dans mes travaux et révisions. Je me défendais donc d’aller à la bibliothèque ou de fureter chez les bouquinistes. C’était très douloureux mais c’était le lourd prix à payer (un des prix à payer, plutôt) pour m’en sortir en polytechnique… Au cours de cette période, par petites touches, j’ai quand même eu la chance de découvrir des romanciers plus récents et tellement savoureux: Paul Auster, Nancy Huston, Modiano, Murakami, Laurent Gaudé… Comme c’était à faibles doses et sous forme de plaisirs coupables, je les porte particulièrement dans mon cœur.

    Répondre
  40. proff a dit…

    Quand j’étais petite, les vacances ça se passait chez Papy et Mamie.
    Chez les uns c’était super, chez les autres, c’était l’enfer.
    Dans cet enfer, tout était interdit (pas le droit de jouer avec les voisins juifs, pas le droit d’aller nager à la piscine avec les arabes, pas le droit de faire de bruit pendant la sieste de papy, pas le droit de regarder la télé qui use trop d’électricité, etc…)
    Tout ce qui nous restait (mes cousins étaient embarqués dans la même galère) c’était de fouiller dans l’immense bibliothèque des ces grands parents (il y avait des monceaux de livres, partout, dans toutes les placards, dans toutes les pièces), et de LIRE !!
    J’ai ainsi découvert JULES VERNE. Mais aussi le GERFAUT DES BRUMES…
    et bien d’autres encore.
    Aujourd’hui, tout ce qui me reste d’eux, c’est un tapis (une autre longue histoire) et leur collection de Jules Verne.

    Répondre
  41. Carolumette a dit…

    Coucou Caro ! A moi de tenter ma chance …
    Petite, je n’avais pas vraiment l’habitude de lire. Au collège, c’était même éprouvant pour moi de lire les livres qu’on nous imposait, et je n’y trouvais alors pas franchement d’intérêt, ce qu’on me proposait ne m’intéressant pas tellement.
    Et puis en troisième, j’en ai eu marre de ne rien connaître, et j’ai craint d’avoir des lacunes plus tard. Je me suis donc plongée dans les rangées de livres du CDI, et j’ai pioché des livres un peu au hasard, dont j’avais entendu parler … je me suis donc retrouvée à lire, des bouquins de Flaubert, Hugo, Maupassant … pas facile pour commencer ! Je me suis accrochée, ça m’a plu, et finalement, j’ai découvert qu’il existait des bouquins très sympas et beaucoup plus faciles ! Depuis, je lis … tout le temps, dès que j’ai cinq minutes !
    Merci Caro pour ta liste de lectures !

    Répondre
  42. MHF a dit…

    J’ai eu une longue période où je croyais (à cause des enfants) ne plus avoir le temps de lire et j’ai croisé « Les Chroniques de San Francisco » que je promenais avec moi partout. J’ai lu les 6 tomes en un mois à peine et depuis je ne me suis plus arrêtée, je prends le temps de lire quotidiennement un peu.. C’est un plaisir et un exemple pour les enfants…
    Merci pour ce jeu…

    Répondre
  43. Gopcel a dit…

    Les premiers livres qui m’ont donné le gout ensuite de la lecture et particulierment des romans policiers ce sont le club des 5 de la bibiotheque Rose et ensuite Alice, détective, de la bibliothèque verte. Je les avait tous, ils sont encore chez mes parents et j’espere que ma fille plus tard les devorera comme moi!
    Et sinon la saga la bicyclette bleue a une saveur particuliere pour moi, je ne saurais pas trop expliquer pourquoi, mais j’ai plongé dedans à fond (d’ou le pseudo Leatavernier (vu que delmas etait trop pris!! et que le « petit » francois je l’adorais))

    Répondre
  44. So' a dit…

    Depuis toute petite, je suis amie avec les livres 🙂
    Mais je crois que mon plus bon souvenir, c’est plutôt quand j’ai enfin réussi à apprécier un livre pour l’université. C’était Race et Histoire de Claude Lévy-Strauss. C’est à ce moment-là que je situe mon envie de lire des livres de sociologie, d’anthropologie et d’économie.

    Répondre
  45. Sév. a dit…

    Les malheurs de Sophie, vieux livre récupéré de ma maman et lu discretos sous la couette…Et dernier souvenir rigolo, Ma fille qui dit à son père en train de feuilleter le programme télé  » ah ben papa, toi aussi tu sais lire?  » 😉

    Répondre
  46. plume a dit…

    Bonjour à toutes,
    Je suis une lectrice de l’ombre, mais l’occasion est trop belle pour ne pas sortir de ma tanière…
    Mon meilleur souvenir de lecture est en fait un souvenir… d’écriture ! J’avais commencé, enfant, à écrire un « roman » ; l’intrigue n’était vraiment pas très bien ficelée et les phrases étaient probablement toutes plus bancales les unes que les autres, mais le sentiment de liberté que ces moments avaient suscité était tellement bon ! J’ai continué à écrire pendant quelques années puis me suis arrêtée ; me reste la douce nostalgie de ces moments, que parfois j’aimerais retrouver…
    Bonne journée 🙂

    Répondre
  47. Patricia a dit…

    Cents ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, sans hésiter, lu je crois pour la première fois vers dix-onze ans (même pas peur!), relu et relu de nombreuses fois. Je suis toujours admirative de son style et de l’histoire de cette famille racontée sur six générations, de la description de ces lieux imaginaires.
    Sinon j’ai pris beaucoup de plaisir à lire les Chroniques de Saint Francisco l’été dernier (merci caroline), Millenium, 1Q84 qur j’ai adoré(j’aimerai bien lire Les chroniques de l’oiseau à ressort d’ailleurs) et en ce moment je me régale avec Hiver de Mons Kallentoft à ajouter absolument à votre liste de lecture si ce n’est déjà fait.

    Répondre
  48. Estelle a dit…

    Ouah, super le lot !

    Difficile de raconter mon premier amour des livres. Je crois que depuis toute petite j’aime lire. Depuis que j’ai compris qu’en lisant, je pouvais voyager. Qu’en lisant, je pouvais rêver. M’évader. M’émouvoir. Je suis passée par tellement d’émotions, en lisant, que je ne pourrais plus m’en passer. Les mots ont tellement d’impact que je me suis mise à écrire, pour mon plaisir.
    L’amour des mots, je le porte en moi, au quotidien 🙂

    Merci pour ce joàli concours !

    Répondre
  49. Céline a dit…

    Moi j’ai un souvenir super joli de l’été de mes 13 ans où tous les jours sur la plage, je me mettais au chaud dans les bras de ma grand-mère après la baignade. Et toutes les deux, on a lu ensemble chaque jour plusieurs chapitres du « Comte de Monte-Christo » d’Alexandre Dumas. A la fin de l’été, on avait avalé les 3 tomes. Edmond Dantès a ensuite été mon « amoureux imaginaire » toute mon adolescence. Devenue grande, j’ai malheureusement perdu ma grand-mère. Mais en souvenir de cet été là, j’ai discrètement glissé le tome 2, celui qu’on avait préféré, tout près d’elle avant la mise en bière. Aujourd’hui, je sais qu’Edmond Dantès veille sur elle. Et moi j’ai le tome 1 etle tome 3 dans ma bibliothèque…

    Répondre
  50. jeanne a dit…

    Mon enfance a été malheureusement traversée de souffrances. Dans une solitude extrême,j’ai heureusement eu accès aux livres. Et par je ne sais quel miracle, parmi eux « le petit prince ». Le chuchotement « apprivoise moi » m’a accompagnée jusqu’à la survie.

    Répondre
  51. Sabrina Blanc a dit…

    Mon souvenir de lecture le plus ancien date de l’apprentissage, j’essayais de lire tout ce qui me tombais sous la main et notamment les emballages du petit déjeuner… Je me souviens très bien de mes efforts pour lire « conformément à la législation » sans comprendre ce que ça voulait dire 🙂

    Sinon, mon grand choc de lecture fut « le Rouge et le Noir » de Stendhal lu au collège. Je crois que je ne l’ai pas quitté de tout ma troisième. Je m’identifias à Julien Sorel, son ambition, son ennui et son caractère enflammé… et plus tard, grâce à mon amie Agnès qui me connait si bien, j’ai découvert Daniel Pennac et trouvé un auteur qui semblait me comprendre… Va comprendre !

    Merci pour ce concours à toi et aux éditions Belfond

    Répondre
  52. marabayer a dit…

    La première image, c’est lorsque j’ai compris le sens de lire. Cinq ans, mon père pas pédagogue pour un sou qui m’avait fait apprendre l’alphabet et moi qui ne voyait pas où il voulait en venir. Jusqu’à ce moment où j’ai compris qu’en assemblant les lettres, on formait des mots. J’ai eu l’impression de me retrouver au beau milieu d’une fontaine, l’eau jaillissait partout autour de moi… Quelle sensation merveilleuse ! Je suis devenue une lectrice compulsive, je lisais tout, tout le temps… Mes plus jolis souvenirs sont liés à ma grand-tante, qui adorait les livres et me les apportait comme des trésors… le club des cinq, Sissi, Heidi… J’échangeais un vaccin contre deux livres. Négociations interminables avec ma mère, qui exigeait d’en choisir un. Toujours laisser les enfants choisir leurs livres quand vous allez avec eux dans une librairie, ceux que vous choisirez en leur demandant de laisser celui qui leur plaît n’aura jamais la même saveur. Et puis j’ai tellement aimé Claude, du Club des cinq. Enfin une fille à laquelle m’identifier, qui n’avait pas l’air gnan-gnan… Merci Claude, tu m’as aidée à grandir !

    Répondre
  53. luria a dit…

    Plutôt qu’un souvenir de lecture, je vais citer (c’est pratique-et génial aussi- encore plus maintenant, de correspondre par lettres) un fragment d’épistole, une question que l’on m’avait posée et ce que j’avais répondu alors.

    « – Qu’advient-il de vous, que devenez vous une fois le livre refermé?

    – Je vous dirai juste que je ne deviens pas très bien.
    La première fois que j’ai vécu un livre, j’avais une dizaine d’années. Je me souviens avoir pleuré quand j’ai tourné la dernière page. « 

    Répondre
  54. etiKeta a dit…

    j’ai lu toute le bibliothèque rose et verte héritée de ma mère et ses soeurs.. Comtesse de Ségur, Enyd Blytton, Club des 5, Fantomette ma préférée… après je suis passée à la collection Agatha Christie de ma mère… pour ne jamais arrêter…

    Répondre
  55. isabelle a dit…

    tellement de souvenirs…
    l un des premiers, alors que je ne savais pas lire : les 3 brigands de tomy hungerer que mes parents me lisaient et dont ils ne devaient changer aucun mot car je le connaissais par coeur!

    Répondre
  56. Isabelle a dit…

    Un été, j’avais entre 16 et 18 ans, chez mes grands-parents. La maison était pleine, il faiait un temps de rêve et je n’ai pas bougé de ma chambre : Autant en emporte le vent était trop gros, trop lourd pour le descendre dans le jardin (!) et le lire posé sur mes genoux !
    Tout le monde s’agitait et je restais immobile avec mademoiselle Scarlett et Rhett.
    Un été magique !
    Le plus incroyable : personne ne m’a dit : « Sors de ta chambre et va t’aérer »… J’ai eu une paix royale.
    Faut p’t-être que j’en prenne de la graîne !

    Répondre
  57. Méli a dit…

    je crois que partager mon meilleur souvenir de lectrice c’est juste impossible… comme s’il n’y en avait qu’un seul. Alors oui j’ai commencé avec les lectures du soir de mon papa (je me souviens d’un livre de conte, mon préféré c’était « les 3 plumes » de Grimm et les illus étaien juste magnifiques) et depuis j’ai jamais laché. la lecture c’est juste ma vie (je suis étudiante en lettres) j’ai un nombre incalculable de nuits blanches à lire au compteur, au collège je lisais même pendant les cours et aujourd’hui je suis capable de parler des heures durant avec ma soeur des livres qu’on a lus et aimés… enfin bref nous permettre de gagner des livres c’est juste PARFAIT, merci…

    Répondre
  58. ann a dit…

    Je ne sais pas trop quoi choisir comme souvenir…Mais disons que lire « Océan Mer » d’Alessandro Baricco sur des plages italiennes lors d’un road trip en solo alors que tout tanguait autour de moi…C’était bien. C’était super bien, même. D’ailleurs, je recommande ce bouquin, quelque soit le décor.

    Répondre
  59. Chantal a dit…

    Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé lire et aimé les livres…Et rien ne me réjouis tant que de voir mon fils de 7 ans commencer sa journée un livre à la main, s’habiller en lisant, aller aux toilettes en lisant, déjeuner en lisant…C’est exaspérant mais tant de souvenirs remontent en moi…Et pour tout dire j’avais un peu peur d’avoir des enfants qui n’aiment pas lire : seuls les grands lecteurs peuvent comprendre ce qu’on ressent lorsqu’on ouvre un livre…

    Répondre
  60. anneso2003@aol.com a dit…

    Alors les livres et moi c’est presque un besoin viscéral, un truc physique, qui remonte à tellement loin… Je crois que mes premiers souvenirs de lecture c’était chez ma grand mère adorée aujourd’hui disparue, à fouiner dans le grenier pour découvrir les trésors lus par ma maman quand elle était petite…Plaisir des découvertes, collection Rouge et Or, toutes les bandes dessinées de Bécassine, les Aggie aussi…L’odeur des livres, hmmmm…. Trésors que je descendais et empilais dans la chambre, et ne sachant lequel lire j’en commençais plusieurs en même temps. Habitude que j’ai gardée, même si à 43 ans avec un boulot prenant, deux enfants, maman solo, bah le temps est une denrée précieuse…Oui je lis moins (enfin bon, 3-4 livres par mois au moins sinon ça va pas du tout !!, mais toujours de la même façon…Peut être un retour aux temps chéris de l’enfance, de l’insouciance, de tous les possibles…

    Répondre
  61. Kwol a dit…

    J’ai passé une semaine complète le nez dans le « Da vinci code », aux sports d’hiver… A t il neigé ? Faisait il froid ? Soleil ? Sais pas, mais j’ai bien lu…

    Répondre
  62. Jo a dit…

    Merci pour ce concours Caroline ! J’ai déjà le Murakami, mais je ne connais pas les autres. Et pour parler de coup de cœur, mon dernier en date, c’est Murakami justement. J’ai pratiquement tout dévoré d’affilée ! Et je me réserve 1Q84 pour cet été.
    Depuis que j’ai appris à lire, j’ai toujours eu le nez plongé dans un bouquin. Enfant, j’adorais Jane Eyre, je ne sais pas combien de fois je l’ai lu ce bouquin ! J’ai comme ça quelques lectures phares dans lesquelles je me replonge régulièrement, avec un délicieux sentiment de régression, des lectures doudous en somme ^^ !

    Répondre
  63. Doloqui a dit…

    Je devais avoir 10 ans ; mon père ayant relu et re-adoré Les Misérables de Victor Hugo me le passe en me mettant un marque-page après tout le début du roman (description des vertus de l’évêque), histoire que je ne sois pas dégoûtée. Du coup, je prends le livre dès le début (je crois que j’ai un léger esprit de contradiction) et je suis fascinée par le style de Hugo… et ça ne m’a pas quittée !

    Répondre
  64. mowgline a dit…

    Bonjour,

    c’est vraiment sympa ce petit concours où on ne gagne ni masque anti-capitons ni énième paire de ballerines branchée mais des bouquins pour l’été !

    Alors moi, le souvenir que j’affectionne n’est pas un ouvrage en particulier mais une personne qui m’a fait découvrir la lecture de la poésie quand j’étais en primaire. Alors oui, ca date mais ce monsieur est toujours bien présent dans ma mémoire. C’était un instit’ qui était dans mon école et qui n’était là que pour proposer des atelier en plus de celui de l’instit principal. Et lui, son truc, c’était verlaine et autres. Alors à 10 ans, cela peut paraitre hermétique, surtout avec certains auteurs mais ils nous rendait cela tellement agréable qu’au Noel qui à suivit, je n’ai aps demandé de jouet mais des livres de poésie en tout genre. Cela a fait un peu drôle à mes parents sur la liste au père noël mais moi, j’ai adoré les mois qui ont suivit à dévorer ces bouquins.

    Voià, j’ai un peu dépassé le calibrage mais je me suis laissée emporter par la fougue de mon souvenir ! 🙂

    Répondre
  65. Sofy a dit…

    Fidèle à mon habitude de lire ces pages et de ne rien dire (sauf 1 fois ou 2 je crois), je n’avais pas l’intention d’intervenir… et puis finalement, à la lecture de certains commentaires, j’ai une fulgurante remontée de souvenirs d’il y a 20 ans : Charlie & la Chocolaterie et Matilda (encore plus), cités plus haut ont fait partie de mes premiers bouquins adorés… et du coup, je me souviens de celui qui a probablement le plus marqué mon début d’adolescence, choisi toute seule comme une grande sur un stand d’éditeur jeunesse à la foire du livre locale quand j’avais 10-11 ans : « Dieu tu es là ? C’est moi Margaret » (Judy Blume). Pour une athée sans culture religieuse (pas même un baptême au compteur, plutôt rare à l’époque), c’était plutôt curieux… sauf que la façon dont la petite Margaret parlait à Dieu le soir avant de s’endormir ressemblait tout à fait à la façon dont je m’adressais à mon journal intime.
    J’ai retrouvé récemment ce livre en faisant du rangement dans de vieilles affaires chez mes parents… et ai rapatrié le bouquin à la maison, espérant que l’ainée de mon Trésor, 10 ans depuis peu et par intermittence avec nous, puisse percevoir à son tour tout ce que j’y avais aimé.
    Je profite de ce passage pour te remercier de tous les bons moments que je passe en ce moment grâce à toi [au risque de passer pour une monomaniaque… après avoir découvert ce blog il y a disons un an, j’ai attaqué il y a peu la lecture intégrale des archives dans l’ordre chronologique… Et même si parfois tu me donnes la chair de poule ou me fait verser une larme, je me régale en général avec le sourire. Et puis c’est si bon de constater que d’autres ont les mêmes goûts/colères/envies/défauts/tocs/névroses… mais j’y reviendrai peut-être une autre fois, ça suffit pour aujourd’hui 😉 ]

    Répondre
  66. sophiebada@hotmail.com a dit…

    le premier, ce sont « les malheurs de Sophie », petit bouquin bleu pâle tout écorné que j’ai lu planquée sous ma couette pendant je ne sais combien d’heures….. et le dernier, c’est « le garçon d’ à côte », hier soir, dans mon lit, sous ma couette parce que l’amoureux dormait, lui^^

    Répondre
  67. gloriamax a dit…

    Bibliothèque rose et bibliothèque verte pour moi, cachée sur les couvertures aussi ! Fantomette et le club des 5, déjà lus par d’autres avant moi, pages un peu chiffonnées… J’espère que mes parents les ont gardé dans un coin pour que mon fils puisse les lire aussi plus tard !
    Merci pour ce concours 🙂

    Répondre
  68. Louise a dit…

    Il y a un livre que j’affectionne tout particulièrement. Un jour de printemps, je l’ai vu par hasard sur un comptoir de librairie, je l’ai saisi et un charmant jeune homme qui passait par là m’a dit « Si vous deviez n’en choisir qu’un, ce sera celui-là ». J’ai choisi le livre, j’ai choisi l’homme aussi qui est devenu le père de ma fille. Nous ne sommes plus ensemble désormais mais je chérirai toute ma vie ce livre qui ressemble tant à cet homme, à notre histoire, et c’est tellement fort que si je devais n’en garder qu’un, ce sera celui-là !

    Répondre
  69. Cambroussienne a dit…

    Petite, je profitais de la moindre lueur pour lire, ainsi les premiers rais de lumière traversant les volets étaient l’occasion de lire encore plus. Un livre et plus rien n’existait autour de moi !

    Mon amour de la lecture est né avec le Club des Cinq, de la Bibliothèque Rose. Bien sûr, il y eut avant les petites histoires sur J’aime Lire puis Je Bouquine mais l’ambiance y était trop fugace. Il me suffisait de commencer le premier paragraphe pour partir à l’aventure avec Dagobert et sa bande et m’imaginer être la sixième du Club. Ainsi, j’ai découvert des trésors enfouis, braver les dangers et surtout dénouer les mystères entourant les lieux visités.

    Répondre
  70. Elise L a dit…

    Merci pour ce concours ! Allez, je tente, avant tout pour le plaisir de raconter cette histoire tendre : mon meilleur souvenir de lecture, c’est d’abord une ruse de sioux de ma mère… Petite, j’étais totalement habitée par les histoires que me lisaient mes parents, mais absolument butée sur l’apprentissage de la lecture : je ne voyais pas l’intérêt d’APPRENDRE à lire. Ma mère m’a offert un petit livre (« Un secret est un secret », je m’en souviendrai toujours), m’a lu le début et, une fois que j’ai été happée…. M’a expliqué que pour connaître la suite, je devais la lire moi-même. Heureuse idée : c’est là que j’ai enfin fait le lien entre les histoires formidables qui nous emportent si loin et l’effort de déchiffrer les mots ! Oubliée, ma mauvaise tête : j’ai enfin accepté d’appliquer les règles du B-A-ba et dévoré le premier d’un looooongue série de livres…. Merci Maman !

    Répondre
  71. AnnedeStrasbourg a dit…

    Géniale cette idée!!
    Mon meilleur souvenir de lecture, ça restera la découverte et les relectures innombrables de la Bicyclette Bleue et des deux tomes suivants…A 15 ans, un été, je m’ennuyais à mourir à la maison en attendant les vacances, j’ai parcouru la bibliothèque des parents et je suis tombée là-dessus. Par chance, j’ai une maman pas très stricte sur les principes et avec peu de mémoire, elle ne se souvenait donc pas des passages assez crus du roman. Identification totale avec Léa Delmas, à rêver d’un François Tavernier et des journées entières passées au pied de mon lit à lire cette histoire rocambolesque, quel plaisir! Ma mère disait: « Une bombe pourrait tomber, tu continuerais à lire! »
    Depuis j’ai lu des trucs bien plus aboutis en terme de littérature, de langue, de nuances mais les soirs de réels coups de mou, y’a pas photo, c’est toujours vers Léa que je me tourne. Mon mari se moque tendrement de moi et m’appelle alors « Léa » 😉
    Que n’ai-je entendu sur ce roman de quai de gare, auquel je trouve, on ne rend pas réellement justice, si ce n’est au mois d’avoir fait rêver les jeunes filles!

    Répondre
  72. calinette a dit…

    Coucou Caro, super idée ce concours;

    Alors je me souviens moi avoir dévoré « Jane Eyre » de Charlotte Brontë, durant mes années de pensionnat. Cela m’a aidée à tenir dans un environnment pas toujours facile pour une petite fille timide de 14 ans. Je relisais sans cesse les mêmes passages le soir pour me donner du courage et après une dure journée. L’amie de Jane dans le roman, Helen Burns, qui protégeait Jane et l’aidait à s’endurcir, m’a inconsciemment aidée moi-aussi à me protéger des railleries de camarades pas toujours charitables et à relativiser. Quand un prof me faisait une remarque déplaisante, qu’on se moquait de moi ou que mes parents me manquaient, je pensais à Jane qui était, elle, orpheline et peu aimée par sa famille et je trouvais alors que ma situation n’était pas si terrible.

    Répondre
  73. Florence B. a dit…

    Mon premier souvenir lecture ? C’est avant que je ne sache lire, quand je tannais (paraît-il) mes grands-parents pour qu’ils me racontent une histoire et qu’ils me répondaient en soupirant « vivement que t’apprennes à lire ! »
    Sinon, je me suis tapée tous les Club des 5 dans le lit avec-des-draps-qui-piquent de chez ma grand-mère, à la lampe de poche parce que j’avais consigne d’éteindre passé une certaine heure. C’est comme ça que c’est meilleur 🙂

    Répondre
  74. Casav55 a dit…

    Moi je me souviens d’une chose en particulier, le fait que j’appréhendais le moment où j’allais devoir lire des livres de grand qui ne comportais AUCUNE image!! Mes parents étant de grands lecteurs, j’étais cernée par ces couvertures et ces pages austères! Je me disais que leur lecture devait être particulièrement sérieuse et compliquée, jusqu’au jour où… Impossible aujourd’hui de me souvenir de mon tout premier livre sans image mais peut-être tout simplement parce que j’ai réalisé que tout en lisant, les images, je me les créais dans ma tête et que c’était mille fois mieux! Tout un univers s’est ouvert à moi que mes parents furent ravis d’encourager… En grandissant, leur bibliothèque est devenue source inépuisable de découvertes. Ca m’amuse toujours beaucoup de réaliser qu’un bouquin dont la couverture ne laisse rien transparaitre (oui nous avions beaucoup de gallimard à la maison!) puisse s’avérer si drôle, triste, enlevé, émouvant!
    Depuis, je ne vais jamais voir de films tirés de livres avant d’avoir lu le livre en question, je trouve la mise en image « réelle » tellement plus fade que la mienne!
    Tout ça me fait beaucoup rire en y repensant!! Rien que pour ça, merci Caroline!

    Répondre
  75. Bounty a dit…

    Merci pour ce concours Caroline ! Un grand souvenir de lecture, le Journal d’Anne Frank. « Lecture obligatoire » en 4ème, fiche de lecture exigée. Quelques mots de présentation de ma prof de français, acheté le soir-même. J’ai passé 15 jours à lire, relire, recopier des passages entiers, m’imprégner de la « vie » de cette jeune fille, essayer de comprendre … la vie, les hommes, l’Histoire. J’ai grandi d’avoir parcouru les mots de cette fille. Beaucoup grandi. 20/20 à ma fiche lecture, 11 pages doubles, distribuées en photocopies, en guise de correction pour mes camarades de classe, par ma prof de français. Elle a dit n’avoir rien à ajouter. Tout était là : dans mon travail, l’émotion de moi jeune lectrice. Ce fut un déclic … je suis à mon tour professeur de français, aujourd’hui, un peu grâce à ce petit fait … Elle avait emporté par erreur l’original, ma copie, je n’avais jamais osé la lui réclamer. Elle m’a l’a fait parvenir, le jour de mon mariage, une bonne dizaine d’années plus tard. Voilà. Et je n’en ai pas fini avec cette guerre, ces événements …

    Répondre
  76. Dorian a dit…

    Pour moi, mon premier vrai souvenir et « La Bicyclette bleue » de Régine Des forges pris dans la bibliothèque de ma maman à 15 ans (bien 10 ans après sa sortie) avoir lu depuis toute petite que des livres policier en passant par le club des cinq , les Agatha Christie et les Mary Iggings Clark…J’ai découvert une autre type de roman…
    C’est avec Léa et François que l’aventure a commencé et le plaisir de lire est venu…

    Répondre
  77. Mélisande a dit…

    Ah, mes meilleurs souvenirs sont liés à mon frère! On a lu « l’histoire sans fin » en même temps et on se battait pour le livre mdr! Plus tard, il m’a fait un spoiler de la fin de « Harry Potter et le prince de sang-mêlé », vu qu’il avait eu le bouquin avant moi, je ne lui pardonnerai JAMAIS! Mdr

    Répondre
  78. titus51 a dit…

    Coucou,

    J’ai dévoré très jeune tous les livres qui me tombaient sous la main avec une prédilection pour les sorcières de Roald Dahl ou sa petite Matilda. Comme tout le monde j’ai suivi avec joie les aventures de Charlie dans la fameuse chocolaterie. Cet écrivain avait le don d’écrire les choses avec à la fois d ela tendresse et de la cruauté. Je me souviens avoir lu très jeune tard le soir sous la couette avec une lampe de poche et d’avoir été punie pour avoir éteint trop tard la lumière un soir de semaine, veille de classe, pour lire en secret. Avec le recul, je me dis que finalement c’était une bien petite bêtise !

    Répondre
  79. leeeloo chez les helvetes a dit…

    Meilleurs souvenirs de lecture…au soleil dans le jardin, assis sur des mini-chaises longues en toile avec pour auditeurs mes petits frères…joie de la lecture partagée, des sourires, des rires, du soleil, des livres, la famille, le bonheur tout simplement.

    Répondre
  80. laeti a dit…

    Mon meilleur souvenir, c’est sans nul doute cette expédition à la librairie avec mon père, je devais avoir une dizaine d’années, et avant de partir en vacances, je voulais qu’il m’achète une énième édition de la bibliothèque verte. Il m’a gentiment expliqué que j’étais désormais trop grande pour ce genre de lectures, et m’a redirigé vers d’autres bouquins, en me questionnant longuement sur ce que j’aimais. C’est mon meilleur souvenir de lui et depuis, j’adore trainer dans les librairies. On avait fini par choisir les aventures de Sinbad le Marin, je crois.
    Bonne journée!

    Répondre
  81. Amaranthe a dit…

    Oh quel joli concours 🙂

    Je fais partie de celles qui ont l’impression d’avoir toujours lu, j’étais une dévoreuse de mots dès toute petite.
    Quand je pense à la lecture j’ai deux souvenirs qui me viennent :

    – la lecture du soir que me faisait mon papa. J’ai perdu ma maman toute petite et mon papa travaillait beaucoup, je le voyais peu mais la lecture des « j’aime lire » le soir, c’était notre moment sacré. Je tiens à ces livres comme à la prunelle de mes yeux (j’ai été jusqu’à attendre 5ans pour « récupérer » ceux qu’il avait donné à ma nièce.. pourtant dieu sait que je suis pour la transmission des livres, mais ceux-là impossible de m’en séparer!)

    – Le second c’est quand j’ai découvert des livres des éditions l’Oxymore et notamment mon premier Léa Silhol sur une table de mon petit libraire. J’étais ado et la beauté de son écriture ciselée au couteau m’a emmenée dans des contrées inexplorées (en l’occurrence le monde de la littéraire de l’imaginaire, qui me paraissait « interdite » jusque là, qui était considérée comme pas « assez.. » pour ma famille de littéraires). Elle a été mon sas de libération vis à vis des genres et des styles, la révélation que seuls les mots justes comptent.

    (Désolée je crois que je me suis laissée emporter par le sujet, mon message va être extra long ^^)

    Répondre
  82. Caroline a dit…

    Je voulais vous dire que je suis drôlement contente que ce concours fasse autant d’émules. Parce que j’aurais été un poil triste qu’il n’y ait pas beaucoup de participants au regard du nombre qu’il peut y avoir pour des soutiens-gorge par exemple. Non que je n’aime pas les soutifs, et d’ailleurs il y aura bientôt un autre soutif à gagner. mais voilà, ça me touche tous vos souvenirs et votre enthousiasme.

    Répondre
  83. chaperonrouge a dit…

    bien joli concours pour débuter les « vacances », merci Caroline !!!
    en tout cas pour moi, pas de vacances sans une pile de livres sur la table de nuit…
    deux souvenirs liés à la lecture
    tout d’abord, petite fille, il me suffisait d’emjamber la barrière du jardin pour aller à la bibliothèque située dans le grand parc contigu ; autant vous dire que je l’ai fait quelques fois car je lisais beaucoup.
    ensuite, à la naissance de ma fille, son frère, alors au CP, a voulu l’accueillir à la maison en lui lisant son livre préféré ; ils étaient installés sur notre lit, et elle l’a écouté jusqu’au bout sans pleurer, pendant que je les filmais, les larmes aux yeux.
    je ne sais pas si c’est grace à ça, mais aujourd’hui à 12 ans, elle dévore les livres
    bonnes vacances aux veinardes et bonne journée à toutes

    Répondre
  84. Clinostale a dit…

    Quand j’avais 5 ans, chaque semaine, mes parents m’achetaient chez le buraliste un numéro des « plus beaux contes du monde », racontés par Marlène Jobert. Il y avait une cassette et un bouquin. Pendant plus d’un an j’ai lu ça (la légende dit que c’est comme ça que j’ai appris à lire), je les ai toujours aujourd’hui. J’ai adoré découvrir tous ces contes, et suis ébahie de la fortune que mes parents ont mis là-dedans (3000 francs à l’époque, c’était hors de prix) pour nourrir mon amour de la lecture.

    Répondre
  85. Fiorile a dit…

    Bonjour Caroline et merci d’organiser ce concours. Mon meilleur souvenir de lecture c’est vraiment le premier quand à l’âge de 6 ans j’ai découvert la collection des livres de ma maman, écrits pas la Comtesse de Ségur, je les ai lus les uns après les autres et les pages ont été très usées par les relecture, je pense vraiment que c’est ce qui à ce jeune âge m’a donné envie de lire.

    Répondre
  86. nadine a dit…

    j’ai passé toutes mes vacances chez mes grands-parents(chéris)… je me levais dans l’odeur du journal frais imprimé du matin (et dans le café de mamie) , je filais tous les après-midi à la bibliothèque locale commencer un bouquin, une BD… en général par ordre alphabétique…. parfois je poursuivais, parfois je reposais le livre. Et un jour, ado, j’ai commencé « il suffit d’un amour » de Juliette Benzoni, celui-là, je l’ai emprunté. Je l’ai dévoré. Je me suis identifiée à fond à l’héroïne, la belle Catherine.
    Le plaisir de bouquiner le soir sous l’édredon en plumes,avec le paquet de « treets » (devenus depuis M & M’s)et de rêver d’être un jour aussi forte que Catherine (bon, ok, et puis rêver de rencontrer mon Arnaud de Montsalvy aussi)… de calmes et doux moments que seule la lecture peut procurer.

    Répondre
  87. Summertime a dit…

    J’avoue avoir un peu décroché de la lecture ces dernières années , que la malédiction soit sur Internet !! 😉
    Ayant su lire seule à 5 ans , j’ai été boulimique de lecture toute mon enfance mais c’est trop loin pour qu’un titre surnage plus qu’un autre ….
    Le dernier livre qui m’a vraiment émue il y a quelques années déjà : Girl with a pearl earring ou comment se retrouver emportée dans la grise Hollande du XVIIème siécle alors qu’on se dore au soleil sur une plage de rêve au Brésil ! C’est bien sûr la plage qui me semblait totalement irréelle alors que Griet et Johannes étaient bien plus proches de moi que tous ceux qui m’entouraient …
    Un très beau roman d’amour que je recommande vivement à toutes .

    Bonne journée Caro !

    Répondre
  88. Elé a dit…

    Bonjour,

    un moment liés aux livres dont je me souviens particulierement, c’est lorsque ma maman m’a offert mon premier livre sans image. J’ai trouvé d’abord ca « nul et triste » un livre sans illustration … et puis je l’ai lu … et alors je me suis sentie « grande » car je pouvais moi aussi lire des livres comme les grands sans le moindre petit dessin …

    Répondre
  89. Mlle_S a dit…

    Depuis mes 5-6 ans ou j’ai lu toutes les aventures de ratus (ah ce petit rat vert et ses voisins marou et mina c’etait le bon temps !) avec avidité maintenant 20ans apres je lis de tout et tout le temps en ce moment c’est la communauté du sud la base de la série trueblood et cette année ça a une saveur particuliere car c’est vacances sans fin (ou presque) j’ai fini mes etudes donc pour m’occuper j’ai 11 tomes ^^ avant quoi je dois avoir trouvé mon premier job.

    Répondre
  90. Faten a dit…

    Mon meilleurs souvenir je devais avoir 10 ans, ma soeur 11. Un dimanche pluvieux du printemps, elle m’a lu le petit prince en une délicieuse journée.
    C’est devenu mon livre fétiche !

    Répondre
  91. Lulu a dit…

    C’est un peu idiot, mais j’ai un souvenir très fort de « Bridinette », un livre de la bibliothèque rose qui racontait l’histoire d’une petite fille des villes obligée de vivre à la campagne. Je n’ai jamais retrouvé ce bouquin, mais j’y pense souvent, et je pense l’avoir lu très jeune. Sinon, mon premier gros choc littéraire fut « La Nuit des Temps » de Barjavel ; je crois qu’après, je n’ai plus envisagé la lecture de la même façon…

    Répondre
  92. émie a dit…

    mon meilleur souvenir avec les livres….je pense que c’était quand j’étais petite, que je me glissais dans le lit de ma mère qui lisait et qui lit toujours tous les soirs quelques pages d’un roman. je me blotissais alors contre sa poitrine et elle m’entourait de son bras. je commençais à lire avec elle, mais quelques mots ou quelques lignes piochés par-ci par-là…et bien sûr je m’endormais contre son sein, imprégnée de cette lecture. ma mère me réveillait alors et je trainais les pieds jusque dans mon lit avant de sombrer dans les bras de Morphée.
    je sais que c’est grâce à ma mère et à ces moments-là que j’aime les livres et comme elle je lis tous les soirs, quelque soit l’heure à laquelle je me couche ! j’ai déménagé il y a peu, je me suis éloignée d’elle et c’est un bonheur à chaque fois de la voir arriver avec sa pile de livres qu’elle me fait partager! donc merci ma maman de m’avoir offert un monde de rêves !

    Répondre
  93. Aurélie a dit…

    L’un de mes premiers réels souvenirs de lecture d’enfance. L’été de mes 6 ans, en caravane avec mes parents. Ils m’avaient offert un Babar avec du texte et des mots illustrés au milieu de certaines phrases. Ultime préparation avant la lecture des « grands » et l’entrée en CP. Ce livre racontait l’arrivée de Flore, dernière née de la famille de Babar. Jolie manière de m’annoncer l’arrivée quelques mois plus tard de ma petite soeur.:’)

    Répondre
  94. Lo a dit…

    Bon, c’est mon premier commentaire. Depuis le temps que je te lis, pourtant… D’habitude les concours c’est pas mon truc, je me dis toujours que j’ai pas trop de pot. Mais là, pour gagner des bouquins… Parce que les livres c’est mon dada. D’ailleurs j’en ai fait mon métier : je suis bibliothécaire dans un CDI.
    Mon amour de la lecture remonte à loin. Et petite, je me suis gavée des réglementaires Oui-Oui, Comtesse de Ségur et autres bibliothèque rose.
    Mais mon premier coup de foudre c’était pour l’Esprit de famille de Jeanine Boissard. C’etait MA lecture de l’été : chaque année, au début des vacances, avant de plonger dans de nouvelles lectures mises de côté pour l’occasion. Un rituel de début d’été qu’on partageait en famille : moi d’abord puis mon frère, de 5 ans mon cadet. Je me souviens de ces matinées qui traînaient en longueur et où la maison était dans le silence de ces lectures ensemble.
    Bernadette la cavalière, Pauline l’écrivain en herbe, Cécile la poison… Je retrouvais dans toutes ces soeurs et j’aimais cette famille avec cette grande maison où les portes étaient toujours ouvertes ! Une sorte de « Quatre filles du docteur March » après l’heure, ou de « Ensemble c’est tout » avant la lettre 🙂

    Répondre
  95. Sev a dit…

    J’ai découvert le plaisir de lire en CE1. On devait choisir un livre pour lire (comme c’est étrange me direz-vous) et j’ai prix cette histoire d’un moineau qui s’était cassé une patte et était recueilli par 2 enfants.
    C’était mon 1er vrai livre et je l’ai dévoré et ensuite je ne me suis jamais arrêtée : j’ai eu ma période club des 5 et Fantomette, puis Jules Verne et ensuite je suis passée à la lecture de grands 😉
    Mais alors qu’en général, je lis vite et j’oublie très vite ce que j’ai lu, ce 1er livre là, je m’en souviens encore….

    Répondre
  96. Sophie du clan des sept a dit…

    mes souvenirs de lecture datent de mes jeunes années : j’ai dévoré le clan des sept et je me mettais à imaginer que je faisais partie du clan, vivant des aventures passionantes,à ce que j’ai peu en rêver…

    merci pour ce beau cadeau

    Répondre
  97. role a dit…

    J’ai toujours beaucoup lu, enfant je voyais ma mère passer des heures à se plonger dans la lecture de tout ce qui lui tombait sous les doigts, j’ai suivi le même chemin. je n’avais qu’une crainte c’est que ma fille ne soit pas une « lectrice », qu’elle ne ressente pas le même plaisir que moi, qu’elle ne « capte pas » ce que les livres peuvent apporter. Et puis miracle, cette année est l’année de son CP et donc de l’ apprentissage.., Et il y a eu ce premier soir, elle m’a dit « ce soir Maman c’est moi qui te lit l’histoire, ce n’est pas toi). Je me souviens de l’émotion et des larmes que j’ai versées d’entendre sa petite voix qui déchiffrait les mots, qui reprenait au début de la phrase si elle avait buté sur une syllabe. Je ne peux m’empêcher d’éprouver une énorme satisfaction quand je la vois prendre un livre spontanément, s’allonger sur son lit et se plonger dedans. Et je pense à la chance qu’elle a du haut de ses 6 ans : tant de livres à découvrir, tant d’histoires à venir..

    Répondre
  98. Summertime a dit…

    @ Sophinette : tu veux dire que la déclaration de Darcy , c’est pas : « You have bewitched me body and soul and I love , I love , I love you . » ???
    Ah ben zut alors !! va vraiment falloir que je me décide à le lire pour de bon ! ;-))

    Répondre
  99. Mouette a dit…

    Bonne, bonne idée… Même si le supplément de bagages me guette dans 10 jours. j’ai déjà fait le plein.
    On a toutes les mêmes fontamentaux… Houston, Greene, Barjavel, Camus, Proust (ben oui, quand même). Mais moi, mes plus beaux souvenirs de lecture c’est avec des Exbrayat, sur la plage de ma jeunesse, la tête calée dans le sable, les orteils enfouis à la recherche de fraîcheur…
    Lié aux moments de lecture bien sûr. Parce que ce que, ce qui est beau dans la lecture, c’est ce passage fabuleux de la solitude du lecteur au partage de sa lecture avec ses âmes soeurs. Ah, ce moment de bonheur quand on se rend compte qu’on partage les mêmes goûts que son père, sa soeur ou sa fille…
    En ce qui me concerne, c’est la malle à Exbrayat (les « Masque » jaunes de mon père) dans laquelle je plongeais comme une affamée en arrivant en vacances avec l’assurance de lire « vacances », dans cette odeur doucâtre des « poche » humides… Mhhhhhh. Et quelle bonheur de voir ma fille de 13 ans plonger la tête le week-end dernier, dans la malle de son grand-père !

    Répondre
  100. grignette a dit…

    Mon meilleur souvenir de lecture…j’en ai 2:
    Les vacances de noël, mes 10 ans…Normalement j’attends les cadeaux avec tellement d’impatience que les vacances sont un vrai calvaire, mais là…j’ai le Comte de Monte-Cristo avec moi et plus rien ne compte…les heures s’envolent, mon KIKI le vrai KIKI est serré contre moi, il n’en perd pas une miette non plus…
    J’attends quelques années (euh…beaucoup en fait) et je le relis, cette fois pas de KIKI avec moi, mais mon bébé dans mon ventre et c’est encore une fois le bonheur…:-)
    Merci pour ce concours…;-)

    Répondre
  101. Elodie a dit…

    Les livres font partis de moi depuis toute petite mais au collège j’ai eu une période sans…
    Depuis le lycée, j’ai repris goût à la lecture. J’ai pu m’évader du quotidien avec René Barjavel, Laurent Gaudé, Tatiana de Rosnay ou encore avec les livres étudiés en Terminale.
    Et récemment, j’ai fini « C’était en mai, un samedi » de David Lelait-Helo et compte poursuivre avec un Françoise Sagan.
    Bref, en somme, je n’ai pas réellement de souvenir révélateur.

    La lecture est une amitié. -PROUST

    Répondre
  102. Manue a dit…

    Le goût de la lecture m’est vraiment apparu à l’adolescence, grâce, pendant l’année scolaire, à mon prof de français et, pendant l’été, ma grand-mère.
    Je me souviens notamment d’un travail en classe sur « la première page d’un roman » qui a suscité l’envie d’aller au delà de la première page des romans étudiés en cours ! Et tous ces livres présents dans divers coins de la maison de mes grands parents, livres que ma grand mère a su me faire découvrir.
    Puis, petit à petit, j’ai diversifié et amplifié mes lectures, mais le premier grand souvenir reste cet été où, ado, j’ai enchaîné l’intégralité des romans de John Fante ! Depuis, je n’ai pas arrêté, j’adore en lire, en offrir, en recevoir !
    Bel été à toutes et tous

    Répondre
  103. Florence a dit…

    Merci Caroline (et la bonne fée) pour ce concours irrésistible pour les lectrices impénitentes! Mes plus vieux souvenirs de lecture, c’est Fantomette, de la bibliothèque verte, sous les draps jusqu’à point d’heure avec une lampe de poche. Et Murakami est un de mes auteurs préférés.

    Répondre
  104. Fanny a dit…

    C’est un délice de lire tous ces souvenirs liés aux livres.

    Le premier livre qui m’a fait pleurer, je devais avoir dans les 7 ans. Je me revois dans ma petite chambre, adossée contre la porte car je ne voulais pas être dérangée pendant cette lecture si passionnante. Malheureusement je ne me rappelle pas du titre, je me souviens que c’était une histoire de loups. Je me rappelle de m’être étonnée de ces larmes, je pense que c’est ce jour que j’ai compris le pouvoir des livres.
    Je ne peux m’empêcher de raconter une deuxième annedocte. C’était la veille des résultats du bac, et j’étais très stressée. Avant de me coucher je commence donc Ensemble c’est tout, d’Anna Gavalda. Le livre m’a tellement emportée que je ne l’ai pas laché jusqu’à ce que je le finisse, à l’aube. Il restera toujours associé à la réussite du bac.
    La liste rester longue !

    Répondre
  105. Maud a dit…

    Quelle bonne initiative, ça me conforte encore plus dans l’idée que ton blog est tout de même le plus poétique de tous (oui, oui, même quand tu parles de tirage au sort par le churros 🙂
    J’ai toujours eu un livre en main. Enfant, je marchais dans la rue en lisant, idem pour tous les trajets de voiture. Mais le 1er livre qui m’ait vraiment marqué, c’est celui que ma mère m’a offert à l’hopital, le jour où l’on m’a appris que mon séjour allait être d’au minimum 2 mois suite à des complications… J’avais 15 ans, et c’était long… Ce livre, c’est le Monde de Sophie, et je crois qu’elle voulait juste me dire que je pouvais trouver des réponses à toutes mes questions d’adolescente…
    Merci pour ce concours

    Répondre
  106. fanny p. a dit…

    Bonjour à toutes et tous,
    Je me lance avec une anecdote de lecture qui me poursuit encore 25 ans plus tard…au collège nous devions lire à haute voix un extrait des Nouvelles Orientales de Marguerite Yourcenar…Pas de souci j’assure, je me lance et dans une phrase le mot SEXE apparait et je me mets à ricaner doucement. PERSONNE dans la classe n’a suivi le mouvement et comble de l’horreur, mon professeur clame alors haut et fort que je suis bien immature pour mon âge…. je vous assure qu’en 5 secondes j’ai grandi d’un coup…

    Répondre
  107. Dom2 a dit…

    J’avais dans les 8 ans et je lisais un livre qui s’appelait quelque chose du style « Les vacances (ou les aventures, ou autre) d’une toute petite fille ». ça décrivait la pièce au moment chaud de l’après-midi, aux volets en claie, avec donc une pénombre et un peu de lumière qui filtrait à travers l’ouverture et le fin rideau, elle entendait les bruits divers venant du jardin, et j’ai tellement visualisé le lieu que j’y étais, et j’ai ressenti une super paix, une sorte de plénitude, je touchais à la paix, et encore aujourd’hui en te le décrivant, je re-visualise cet endroit!
    Dans le même style et vers le même âge, une autre histoire dont je ne me souviens pas le nom ni l’histoire, où cette fois-ci une rue de ville était décrite, là où était planté le décor de ce qui allait se passer, c’était en automne, il faisait gris et venteux et des feuilles volaient au vent, on était dans le frisquet et gris, et venteux, et les gens pressaient le pas pour rentrer avant la pluie, et j’ai adoré cette description qui était, là encore, comme une perfection de moment, je trouvais l’endroit tellement beau, et pareil, en l’écrivant, je m’amuse à retrouver ce que ça a pu me faire et qu’est-ce que c’est bon!
    Et maintenant, c’est vrai, en y pensant, que j’adore les pièces dont les volets sont en claie, pénombre avec un rayon de soleil qui passe, et j’adore les journées grises d’automne, quand tout le monde râle parce qu’il fait gris et qu’on va vers l’hiver, avec les arbres qui se dégarnissent et tout et tout…Il y a peut-être un rapport, je n’y avais jamais pensé!

    Répondre
  108. Tan a dit…

    Je crois pour la première fois sur un concours, il faudra absolument que je revienne ce soir lire vos commentaires, j’adore toutes ces jolies anecdotes !

    Mon histoire à moi ce n’est pas vraiment un souvenir parce que j’étais trop jeune, c’est quelque chose qu’on m’a raconté. J’ai appris à lire « toute seule » (sur les étiquettes des bouteilles à table… Ça commençait bien !) alors que j’étais en moyenne ou grande section.
    Un jour en classe l’aide-maternelle dit à la maîtresse (qui était ma maman) « Tu as vu ta fille ? ». Non elle ne m’avait pas vue et elle a été bien surprise : j’avais pris un livre dans la bibliothèque, je m’étais mise dans un coin, mes petits camarades autour de moi, et je leur faisais la lecture !
    J’ai toujours trouvé ça mignon, cette confiance que je devais avoir à l’époque…

    Répondre
  109. cian13 a dit…

    Je pense que mes plus beaux souvenirs de lecture remonte à mon enfance où mon mercredi après-midi n’était pas consacré aux actvités musicales ou sportives mais à la lecture. J’arrive à la bibliothèque 5min avant son heure d’ouverture pour en repartir à l’heure de fermeture avec mes 3 livres empruntés (car on avait pas droit à plus) tout en sachant que je les aurais fini avant la semaine suivante 🙂

    Répondre
  110. Lili Kerala a dit…

    Bonjour Caroline, bonjour à tous,

    Mes premiers « émois » en matière de lecture me ramènent il y a plus de 20 ans, dans une chaise longue, à l’ombre d’un cerisier. A l’heure de la sieste, j’y avais rendez-vous avec Claude, François, Michel, Annie et bien sûr le chien Dagobert. »Le Club des cinq » m’a accompagnée deux ou trois étés: je lisais et relisais leurs aventures dans une Bretagne que je n’ai découverte que quelques années plus tard et que j’ai depuis appris à aimer.

    Certains de ces livres avaient appartenu à ma mère et j’espère que mes enfants prendront autant de plaisir à en tourner les pages, impatients de retrouver personnages d’Enyd Blyton..

    Répondre
  111. Shakti a dit…

    Oh, ben j’ai bien fait de respirer entre deux cartons. Je quitte mon super village de Belgique après 3 années merveilleuses sur le plan amical et social, (bon, conjugal pas vraiment mais je m’en remettrai) et c’est méga hard pour moi.

    Alors, le livre qui m’a fait tomber dans la lecture : « Les mémoires d’un Âne ». Je viens d’une famille de grands lecteurs et moi, je ne voulais pas, na ! J’avais 9 ans, et ma soeur (10 de plus) m’a collé ce livre dans les mains en me disant : « tu as 3 semaines pour le lire ». Je crois que j’ai mis 3 jours et depuis…

    Dans les souvenirs plus récents : « Le choeur des femmes » de Martin Winckler. Tellement bouleversée que j’ai écrit à l’auteur qui m’a très gentiment répondu.

    Et mon top du top, « La tapisserie de Fionavar » que je relis tous les 2 ans et dans lesquels je trouve de nouvelles choses à chaque fois.

    Belle journée

    Répondre
  112. Perla a dit…

    Jolie idée que d’offrir des livres pour l’été !
    Même si j’ai fait des études de littérature française, donc lu une grande quantité de bouquins, et que désormais c’est moi qui en produit, je crois que le souvenir le plus maquant de lecture, comme souvent, remonte à l’enfance. Ah les Jojos Lapin, Oui-oui, Letures au coin de feu, racontés par la douce voix de ma maman (je le dis avec d’autant plus d’émotion que ma mère a perdu l’usage de sa voix depuis un AVC il y a 5 ans).
    Fabriquez de beaux souvenirs à vos enfants, lisez, liez, lisez à haute voix.

    Répondre
  113. Dorémi a dit…

    Oh oui, je me souviens de ces Fanette… Ma maman les avait achetés pour mes frères et sœur (bien) plus jeunes que moi. Il y avait aussi une autre série de livres dont le héros s’appelait Titou. Les histoires sont signées Gunilla Wolde et la dame est suédoise.
    Je crois que les livres ne sont plus publiés, du moins en France, et c’est bien dommage…

    Répondre
  114. Cathy du Gard a dit…

    Mon premier souvenir très fort : Les Trois Mousquetaires et la suite que j’ai dévoré par la suit. Je suis une compulsive, quand j’aime un auteur, il faut que je lise TOUT ce qu’il a écrit. J’ai ainsi éclusé Dumas, Hugo (surtout sa poésie), Zola (mon préféré d’entre tous, avec L’Assommoir en livre de chevet depuis plus de 40 ans), puis Troyat, Cesbron et j’en passe. Stephen King que j’ai lu parfois d’une traite et qui m’a valu des « ratages » de station de RER ou Simetiere qui m’a foutu une telle trouille, qu’une fois fini, exilée dans le salon, j’ai allumé toutes les lumières jusqu’à ma chambre et regardé sous mon lit s’il n’y avait pas une BETE (j’avais 26 ans, la honte).
    Depuis des années, je lis environ 5 livres par mois, en général 2 ou 3 en même temps, selon l’humeur ou l’endroit dans lequel je suis.
    Mon plus gros choc littéraire des 20 dernières années, c’est Rien ne s’oppose à la Nuit de Delphine de Vigan, lu d’une traite lui aussi en août dernier et relu 2 fois depuis.

    Ceci dit, ayant déjà gagné la dernière fois une parure, je ne souhaite pas participer au tirage au sort, au cas où ….

    Répondre
  115. syl a dit…

    J’ai toujours aimé lire aussi loin que remontent mes souvenirs…prix de lecture en CP….dispense parentale pour accéder à la section adulte de la bibliothèque municipale, car j’avais lu la totalité du fonds jeunesse (années 60..), mais surtout souvenir de la lecture d’Autant en emporte le vent qui me transporte jusqu’aux petites heures du matin et soudain le grincement du portillons dans la nuit et la certitude que Papa qui rentre du travail a aperçu la lumière derrière les volets…peur au ventre de se faire gronder pour avoir lu aussi tard mais soulagement de percevoir le sourire complice derrière l’injonction paternelle : il serait grand temps de dormir mademoiselle….

    Répondre
  116. Veronique a dit…

    Mon post est parti trop vite LOL

    Ma première expérience de lecture, je n’en ai pas le souvenir car il me semble que j’ai TOUJOURS lu …
    mais un souvenir sympa (enfin à posteriori) : dans un train, tellement fascinée par mon bouquin, j’ai raté mon arrêt sur Avignon … et j’ai terminé mon voyage à la gare St Charles à Marseille !!!

    Répondre
  117. Nanou a dit…

    Des souvenirs de lecture, il y en tant et tant mais le plus beau est récent. En lisant une histoire à mes deux enfants et un de leur ami venus passer la nuit chez nous. J’ai entendu mon fils de 8 ans lui expliquer tout doucement avec passion qu’il fallait écouter et imaginer la scène, les personnages et là j’ai eu une bouffée d’émotions parce que j’ai compris qu’il allait vivre ces mêmes instant merveilleux où l’on vit avec les personnages d’un livre.

    Répondre
  118. Rosalette a dit…

    Mes premiers souvenirs de lecture remontent à… Loin… On va taire mon âge, je suis pudique 😉
    Ca a commencé par un livre avec un disque (oui, il y avait encore des disques !) où l’on devait tourner la page quand la petite cloche faisait Diling ! C’était « La chèvre de monsieur Seguin » racontée par Fernandel (mais je ne connaissais pas encore Fernandel) ! Je me cachais derrière les coussins du canapé tant j’avais peur… Et j’adorais ça !
    Ensuite, ma mère m’a offert quelques livres en écriture cursive (tous de chez Casterman)… Je me souviens de chaque histoire, de chaque titre, je me souviens comme je peinais pour les lire… Ca me semblait loooong (pourtant, pour les avoir retrouvé plus tard (avant que mes parents les donnent, les chiens !) c’était super court !

    C’est un très très joli concours !

    Répondre
  119. lol a dit…

    Pour moi, la révélation d’un littérature pas convenue du tout, une découverte : après Boris Vian, Christiane Rochefort, féministe, libre et iconaclaste avec « les petits enfants du siècle », « stances à Sophie », « le printemps au parking »

    Répondre
  120. Maya the Bee a dit…

    Pour moi les souvenirs de mes discussions de lecture avec mon père, qui invariablement, quand j’arrivais chez lui pour les vacances d’été, me demandait: qu’as-tu lu cette année?
    Je ne le voyais que pendant l’été car il vit loin de la France.
    Il m’emmenait au centre culturel français où j’empruntais des livres par dizaine: Balzac, Aragon, Bradbury, et des albums de Corto Maltese.
    Son appartement était un îlot consacré à la culture française.

    Répondre
  121. nutella a dit…

    Ah la lecture ! J’ai toujours aimé lire mais l’été c’est justement LA période où on peut lire tout son saoul !
    J’ai des souvenirs de lecture liées aux été : la découverte de vieilles BD des années 50 chez ma grand mère, l’été des Chroniques de Mont Royal lu à la plage, Balzac lu dans le grand Canyon, l’an dernier les Piliers de la Terre dans le Périgord… Pour cette année je ne sais pas trop mais j’ai noté des titres de ta liste !
    Quand les souvenirs de lecture se melent a ceux de voyage… c’est magique !

    Répondre
  122. Tite_bulle a dit…

    Pfiou des souvenirs de lecture j’en ai tellement…
    Ils y a ce coup de soleil mémorable chopé au Canada à cause d’une après-midi transat à lire un roman hautement intellectuel (à l’eau de rose :p )
    Il y a cette vipère qui est venue se promener sur mes pieds en Croatie alors que j’étais assise dans les hautes-herbes en train de lire (je ne me souviens plus du titre par contre).
    Il y a ces livres qui m’ont transportée dans un autre monde, vingt milles lieux sous les mers reste l’un de mes préférés, j’ai d’ailleurs laissé les dix dernières pages inachevées pendant des années… Comme une promesse d’une histoire sans fin.
    Les animaux dénaturés m’ont également bouleversé, j’avais retenu que le livre faisait 60 pages, il en fait 230 il me semble :p
    Le moine, le parfum, Prosper Mérimé dans son intégralité, Maupassant… je ne saurais même pas en sélectionner un, choisir un souvenir…
    Alors je continue de lire en me disant que mes meilleurs souvenirs sont pour demain 😉

    Bisous !

    Répondre
  123. Elo31 a dit…

    Perso, en premier jane austen je commencerais par Emma… Un peu moins classique mais tout aussi savoureux.
    Le problème avec orgeuil et préjugés c’est qu’après les nombreuses adaptations ciné, il est difficile de faire marcher son imaginaire…
    Ce n’est que mon avis.

    Répondre
  124. Cécile B. a dit…

    Un seul souvenir…c’est dur. Je me souviens de mon premier jour de CP où ma mère m’a emmené à la bibliothèque pour que j’ai ma propre carte avec laquelle je pouvais emprunter des livres rien que pour moi…même si j’ai encore eu besoin qu’on me les raconte un petit moment parce que le 1er jour de CP, je ne savais pas lire ! J’ai eu l’impression de grandir et c’était aussi un peu la découverte d’un nouveau monde immense, sans limte. Il n’y a qu’à tendre la main pour découvrir de nouvelles histoires.
    Il y a aussi eu la découverte des piles de livres de la Collection Rouge et or qui devaient appartenir à notre grand-mère. Lecture sous la toile de tente un été dans le fond du jardin. Les Mickey Parade à partager avec ma soeur, achetés par notre père seulement l’été ! Et tant d’autres souvenirs mais on avait dit un seul non ?!!

    Répondre
  125. chaperonrouge a dit…

    oh oui !!! moi aussi j’écoutais l’histoire de la chèvre de Monsieur Seguin dans mon mange-disque orange, et je tournais la page au son de la petite clochette…
    j’avais presqu’oublié, merci de me rappeler ces bons moments.

    Répondre
  126. virginie42 a dit…

    Mon amour de la lecture s’est imposé à moi un petit peu à cause de mère nature. Je m’explique, vers 12 ans, un été très chaud, je m’en vais pour profiter de la piscine de ma résidence et paf vla ti pas que mes règles débarquent !
    « Consignée » à la maison, j’ai pris un vieux bouquin à la couverture très dure, dont le dessin faisait très peur : un chateau en feu avec une femme qui criait devant …peu engageant ! Qu’à cela ne tienne, je me suis lancée et c’est ainsi que je lisais pour la 1ère fois (la meilleure) Jane Eyre de miss Bronte Charlotte. Il s’agissait d’une édition pour les ados raccourcie (l’édition, hein pas les ados !)(quoi que …)
    Bref, ce livre je l’ai lu … relu … rerelu une centaine de fois jusqu’à ce qu’il tombe en lambeau (il était relié par des fils, et non thermo collé comme de nos jours).
    Ensuite j’ai enchainé sur les hauts de hurlevent, et par tous les Austen … tu peux donc imaginer quel type d’histoire d’amour je rêvais de vivre !
    La réalité en fut toute autre et c’est tant mieux !! Ces histoires là sont bien trop prudes en fin de compte !
    Merci pour ce concours !

    Répondre
  127. Armelle a dit…

    Super idée, et ça change des concours modesques des autres blogs. J’aime lire depuis toujours, sûrement parceque mes parents me racontaient beaucoup d’histoire, mais je détestais quand mon père me lisait le petit chaperon rouge en changeant sa voix selon les personnages, ou qu’il modifiait des phrases!!! Ironie du sort: je fais la même chose avec ma fille de 3 ans et elle me le reproche parfois (mais je comprends mon père: à lire le même récit 10 ou 20 soirs d’affilée, autant se marrer un peu!). Quant à mon mari, il me dit qu’à force d’imiter des voix débiles, on aura droit à l’orthophoniste :D.

    Répondre
  128. Agathe a dit…

    Bonjour à toutes. Ma passion pour les livres a commencé lorsque j’étais en 6°. Mon père m’avait donné Running Man de Stephen King. Je suis tombée complètement dedans et le matin en partant au collège , ma seule envie était de rentrer pour pouvoir me replonger dedans cette histoire. C’était à la limite de l’obssession. Depuis cette passion ne m’a plus jamais quittée. J’ai toujours un livre en cours et j’ai toujours plusieurs livres d’avance, de peur d’en manquer.
    Bises à toutes.

    Répondre
  129. Petite G a dit…

    Merci pour cette chance d’agrandir ma PAL déjà vertigineuse 🙂

    Ce qui me vient spontanémént à l’esprit, là tout de suite, ce sont des souvenirs d’un été où j’ai dévoré, allongée dans l’herbe sur ma serviette, les chroniques de san francisco d’Armistead Maupin, en m’imaginant un peu être en vacances aux States…
    Et aussi des souvenirs paisibles de lecture nocturne,pour ne pas trop piquer du nez sous le coup des grosses fatigues des premières semaines, en allaitant ma fille…le calme, son petit corps tiède contre moi qui se rendormait doucement, restent associés pour moi à la lecture du « Coeur cousu » de Carole Martinez.

    Bonnes vacances !

    Géraldine

    Répondre
  130. Absynte a dit…

    Encore adolescente j’ai « conditionné » mes lectures a venir avec Amande d’Henri Evans. En vacances chez ma grand-mère, j’ai lu ce livre d’une traite, un roman un peu « à l’eau de rose » peut-être mais avec une Héroïne à la fois « princesse » et « garçon manqué » qui choisi sa vie quand elle était destinée a être fille de noble à la cours de Luis XIV.

    Ce personnage, inspiré de Mademoiselle de Maupin (qu’elle devient la fin), est le type de héros que jeune fille et encore aujourd’hui j’aime à croiser, des femmes féministes et fortes non par conviction mais par nature qui vivent leur vie avec effronterie et gourmandise.

    J’ai en réalité assez peu de souvenirs du style ou même des détails de l’histoire mais encore aujourd’hui c’est un de mes meilleurs souvenir de lecture.

    Répondre
  131. PoM a dit…

    La lecture est pour moi une multitude de souvenirs, à chaque livre un souvenir, un moment, des sensations… c’est cette magie même qui fait sa beauté…
    en vrac : shining lu à la lampe de poche sous une tente à 14 ans histoire de vraiment flipper, des romans de Nancy Huston ou André Gide lus à haute voix à ma meilleure amie devant le Sacré Coeur, la première fois que j’ai eu le sentiment de comprendre ce qu’il y avait derrière un roman et donc de devenir grande avec Bel-Ami…
    et le dernier en date :
    des larmes dans le métro en lisant Mon Traitre de Chalandon. une écriture superbe, des sentiments décrits avec une belle précision et une humanité exceptionnelle.
    les livres sont la vie…

    Répondre
  132. Sabinekinouk a dit…

    Je viens de prendre conscience d’une chose, à la fois triste et heureuse… Mes souvenirs d’enfance, lorsqu’ils sont heureux, sont des souvenirs où les livres sont présents. En d’autres termes, mes seuls souvenirs heureux sont souvent liés au livres, car les livres me reliaient aux autres. La caisse de livres arrivant de chez ma cousine avec l’impression de découvrir une partie de son jardin secret, bon c’étaient des La Comtesse de Segur et j’en ai vite trouvé les limites mais quel bonheur! A l’école, les moments où j’étais un peu fière de moi c’est quand la maîtresse nous faisait lire à haute voix, j’adorais ça, je m’appliquais, j’étais félicitée et j’en redemandais! La Fiancée du Pirate ce mystérieux livre qui m’a fait découvrir l’existence des Fjords de Norvège et des envies de voyage… Bonjour tristesse trouvé sur un banc de l’aeroport d’Amsterdam. Et oui en effet, cette fameuse Bicyclette Bleue empruntée en douce à la bibliothèque! Les Paul Auster que je lisais sur la margelle du puits dans le jardin, l’occasion d’échanger quelques mots avec les voisins, les études de Lettres avec la fierté d’être venue à bout du Planetarium de Nathalie Sarraute, un de mes auteurs préférés aujourd’hui et pour en finir avec ce « roman », les minutes de mes contractions consignées sur la 2ème de couv’ de Millenium que je ne pouvais plus lâcher!! « Mais non chéri c’est bon je peux encore tenir un peu, promis je finis ce chapitre et on part à la Mater! » Véridique :o) Allez je passe le relai, bonne journée à toutes et tous!

    Répondre
  133. mam'lou a dit…

    Petite, je lisais beaucoup de bande dessinée… c’est avec la découverte de la série « Les confessions de Georgia Nicolson » (que je recommande à ta fille d’ailleurs!!) vers 13 ans que je me suis passionnée de lecture. J’ai lu ce livre, j’ai tellement aimé que j’ai acheté la suite et depuis j’ai (quasi) tout le temps un livre dans la main … surtout quand mon sein est dans la bouche de mon fils!

    Répondre
  134. reine a dit…

    15 ans, en vacances dans l’immense demeure des parents d’un copain. Une vraie pièce bibliothèque.Pour moi, fille de pauvres, le comble du luxe.
    Dehors, un été de feu.Dans la bibliothèque, des tomettes rouges, fraîches, et entre autres, toute l’oeuvre de Maupassant en livres reliés cuir…. J’ai passé mes après-midis et nuits à lire….un souvenir incroyable, je respire encore l’odeur des livres, et de la cire des tomettes….et une tendresse toute particulière pour Maupassant…

    Répondre
  135. Gaelle von D a dit…

    Pour moi, un grand souvenir intimement lie a ma grande soeur de 2 ans mon ainee… La sorciere de la rue Mouffetard et les autres contes de la BRoca… elle me faisait la lecture quand je ne savais pas encore lire, j’ai appris a lire dessus, puis nous nous le passions soir apres soir… le livre a fini par etre use !
    Merci Caro et bon retour parisien a toi apres cet escapade !

    Répondre
  136. Automne a dit…

    Le goût des livres m’est venu grâce au merveilleux Coin Lecture de mon école primaire. Un coin de paradis matérialisé par des barricades de livres et quelques coussins au milieu de ce château fort fait d’histoires et d’aventures. La règle était simple : bibliothèque rose pour commencer, enchaîner les fiches de lecture à chaque roman terminé, et petit à petit, quand la maîtresse l’aurait décidé, s’approcher du Graal : décrocher son autorisation d’accès à la bibliothèque verte… et devenir un peu plus grand.

    (Se souvenir des belles choses)

    Répondre
  137. Musetto a dit…

    Je garde un souvenir ému de tous ces mercredis matins où je piaffais d’impatience à l’idée d’aller à la bibliothèque, ouverte seulement deux toutes petites heures par semaine. Moi qui avais (et ai toujours, d’ailleurs) du mal à émerger le matin, aucun besoin de réveil le mercredi ! Fidèle au poste, 1ère arrivée, c’est moi qui accueillait la femme qui assurait les permanences.
    Tendres moments avec ma mère qui me faisait partager ses goûts et ses coups de coeur en matière de lecture, et c’est ainsi que Zola et Pagnol sont entrés dans ma vie … Rapidement rejoints par tant d’autres.
    Merci de m’avoir permis de repenser à ces délicieuses matinées.

    Répondre
  138. tulipe a dit…

    En voilà une question difficile! C’est quoi le premier livre, c’est celui que mon papa me lisait le soir (la petite marguerite si je me souviens bien, d’ailleurs je suis chercheuse si quelqu’un sait où se le procurer) Les contes de Grimme que j’ai relu soir après soir des années durant. Ou bien mon premier coup de coeur adolescent (Christophe de Romain Rolland), chacun est une étape parmi d’autres, lequel est celui qui m’a soudé définitivement à la littérature? En fait probablement celui que ma mère avait toujours à la main qui me disait qu’il est évident que l’on a toujours besoin d’un livre comme d’eau et de nourriture, et ce n’était bien entendu jamais le même.

    Répondre
  139. Géraldine a dit…

    Un souvenir de lecture ? Un virage ? Difficile de se souvenir de quelque chose de précis… Il y a eu tellement de superbes moments alors que j’étais plongée dans différents récits… Je baigne dedans depuis toute petite, il y a toujours eu des livres à la maison. Peut-être une anecdote : alors qu’arrivait l’heure du repas ma mère m’appelait pour passer à table. Emmitouflée sous la couette, je lui répondais : »Je finis ma page ! » et j’en profitais pour finir le chapitre et même parfois commencer le suivant… Ma mère m’a avoué bien plus tard qu’elle m’appelait toujours au moins 10 min avant le repas car elle savait que je n’allais pas décrocher rapidement de ma lecture…

    Répondre
  140. Dom2 a dit…

    PS: « Chroniques de l’oiseau à ressort » a été adapté au théâtre par Stephen Earnhart et Greg Pierce (« The Wind-Up bird Chronicle »), c’est magnifique et s’ils passent à Paris, je te le recommande chaudement.

    Répondre
  141. Marion a dit…

    J’ai grandi avec les livres de l’École des loisirs et celui qui m’a le plus marqué est « Les sorcières sont NRV » car il proposait des contes sous différentes formes. Ce jeu sur la langue m’avait beaucoup plu. J’ai très tôt pu transmettre ma passion de la lecture en lisant les histoires du soir à ma petite sœur et à mon petit frère.

    Répondre
  142. Célie (Lily's Weeks) a dit…

    Caro… en nous proposant de gagner des livres tu nous prends vraiment par les sentiments…
    J’ai tellement de bons souvenirs de lecture qu’il m’est difficile de n’en raconter qu’un. Ils font tant partie de ma vie que de livrer ne serait-ce que des bribes de cette relation particulière me fait me sentir à la limite de ce qui devrait rester du domaine privé. Alors je me contenterai de parler de La poursuite du Bonheur de Douglas Kennedy. Si j’ai toujours dévoré des livres depuis toute petite (mes parents me lisaient des histoires le soir et en être privée était la pire des punitions imaginable) celui-ci a été vraiment important.
    Merci pour ce concours, j’espère qu’il alourdira encore ma valise de nouveaux livres à découvrir…
    Bises.

    Répondre
  143. lit-seule a dit…

    Je n’arrive pas à trouver de meilleur souvenir de lecture datant de mon enfance (et pourtant, j’en ai dévoré des livres…), par contre, il y a un livre qui m’évoque à chaque fois de très bons souvenirs, qui me remonte le moral même si je n’en ai pas besoin: « Comment se dire adieu? » de Laurie Colwin. Ce n’est pas forcément le meilleur livre que j’aie lu de ma vie, mais celui qui me parle à chaque fois. Une sorte de démonstration que la vie peut être heureuse et pleine de fantaisie, même avec des états d’âme et un peu à contre-courant!
    Bon, sinon, Caro, j’adore tes sélections de livres, c’est d’ailleurs comme ça que j’ai découvert ton blog initialement…

    Répondre
  144. M. de Hamburg a dit…

    Il n’y a pas si longtemps j’ai redécouvert les plaisirs d’une lecture agréable et qui nous fait oublier tout le reste (un sacré contraste avec les lectures imposées à la fac, ma bête noire était un certain « Der Untertan » de Heinrich Mann). Mais nous ne sommes pas là pour raconter les mauvais souvenirs!
    Je me suis donc embarquée dans un Marc Levy, mon premier Marc Levy, c’était « Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites ». La protagoniste encouragée par son père repart sur les traces d’un amour perdu à Berlin, une certaine nuit du 9 novembre 1989… Le genre d’émotion qui me touche au plus profond de moi-même.

    Répondre
  145. celine a dit…

    Mes plus beaux souvenirs de lecture, je suis en train de les construire avec mon fils : grande dévoreuse de bouquins, j’ai la chance d’avoir un petit garçon de 2 ans qui adore qu’on lui raconte des histoires (avec le minimum syndical d’une au réveil et une au coucher, plus une dès qu’on pose une fesse dans le canapé). et c’est merveilleux de le voir plonger dans une histoire à en rire aux éclats. c’est chouette de pouvoir lui transmettre le gout de la lecture, j’espère que ça lui restera. un grand merci d’ailleurs à Marje et à ses précieux conseils littéraires…

    Répondre
  146. Mère Blabla a dit…

    Hello Caroline, C’est gentil de t’occuper de nos lectures 🙂

    Alors mon plus beau souvenir de lecture…
    J’ai plusieurs moments marquants en tête. Celui qui est le plus doux c’est la découverte de la Fantasy à travers Robin Hobb que j’ai lue avec de la viole de gambe en fond sonore, un été de vacances lors de mes études. Le tout reste imbriqué dans mon esprit et j’aime m’évader dans ce souvenir quand mes filles me courrent le haricot 🙂

    Répondre
  147. Anna Chiara a dit…

    Bon, je pourrais être très longue sur ce sujet mais mon premier véritable émoi de lectrice c’est « Papelucho », l’histoire d’un petit garçon qui fait plein de bêtises, ça me semblait incroyable que des adultes soient d’acccord pour publier ça ! Un genre de roman transgressif pour moi à l’époque !
    C’est ce livre qui m’a fait comprendre qu’en sachant lire, je ne serais plus jamais toute seule et qu’il devait y avoir des livres sur tous les sujets !
    De ma vie d’adulte, je crois que si je devais n’en retenir qu’un, je dirais « Les mots pour le dire » de Marie Cardinale. Je le recommande plus que tous les autres livres de ma bibliothèque : c’est le seul livre que je relis régulièrement pour me rendre compte, à chaque fois, que j’avais occulté tel ou tel passage.
    Beau sujet aujourd’hui Caroline !

    Répondre
  148. Anna Chiara a dit…

    Bon, je pourrais être très longue sur ce sujet mais mon premier véritable émoi de lectrice c’est « Papelucho », l’histoire d’un petit garçon qui fait plein de bêtises, ça me semblait incroyable que des adultes soient d’acccord pour publier ça ! Un genre de roman transgressif pour moi à l’époque !
    C’est ce livre qui m’a fait comprendre qu’en sachant lire, je ne serais plus jamais toute seule et qu’il devait y avoir des livres sur tous les sujets !
    De ma vie d’adulte, je crois que si je devais n’en retenir qu’un, je dirais « Les mots pour le dire » de Marie Cardinale. Je le recommande plus que tous les autres livres de ma bibliothèque : c’est le seul livre que je relis régulièrement pour me rendre compte, à chaque fois, que j’avais occulté tel ou tel passage.
    Beau sujet aujourd’hui Caroline !

    Répondre
  149. Anne a dit…

    Adolescente, j’ai découvert Philippe Djian et son sulfureux 37°2 le matin, je n’avais pas encore vu le film mais on en parlé déjà.
    Quelle claque !!! Bien sûr, il y avait des passages érotiques qui me faisaient rougir mais ce qui m’a le plus touchée c’est cette écriture qui me semblait à des années lumières de ce que j’étais obligée de lire au collège, cette liberté dans le style… Ah j’en ai écrit des débuts de romans à la Djian l’été qui suivit. Philippe Djian reste un de mes auteurs favoris même s’il me bouleverse moins, je reconnais toujours son style unique.

    Répondre
  150. Pauline a dit…

    Quelle bonne idée ce concours …. Petite, je n’avais pas la télé … la lecture a tenu très rapidement une place très importante dans ma vie. Un des premiers livres « de grand » comme je les appelais, et un de mes premiers pur plaisir de lecture, la joie d’être plongée dans une histoire, à ton rythme, de « voir » les personnages, c’est vers mes huit ou neuf ans, avec « Sacrées Sorcières » de Roald Dahl, suivi de « Fantastique Maitre Renard », « Mathilda » et « La Potion Magique de George Bouillon » (curieusement j’ai lu le classique Charlie et la Chocolaterie un peu plus tard).
    J’adorais vraiment cet auteur, son style léger, sa complicité avec le lecteur, l’impression qu’il me donnait d’être resté un grand enfant, ou un adulte qui comprenait les enfants.

    Bien des années plus tard, j’ai aussi découvert qu’il avait écrit quelques recueils de nouvelles, qui peuvent plaire aux ados comme aux adultes, et je les conseille vivement – si certaines cherchent d’autres idées encore pour l’été, par exemple (j’ai vu dans les commentaires que RD est un auteur qui en a marqué plus d’une).
    Il existe différentes éditions, mais généralement on les trouve sous le titre Kiss Kiss, Bizarre Bizarre, La grande entourloupe …

    Je me souviens aussi de ces heures passées en été à choisir une provision de livres dans la vieille bibliothèque de la maison familiale des vacances, de l’odeur de vieux livres, l’odeur du grenier … J’en choisissais deux ou trois, et selon le temps, je me mettais dans un fauteuil du salon en face de ma grand-mère qui lisait ou dans le jardin. Avec une pomme ou deux pour accompagner ma lecture, et c’était le paradis. Si j’étais dans le salon, ma grand mère levait les yeux de son journal et me demandait invariablement : « alors, qu’as tu choisis de beau ? » Souvent aussi elle me conseillait, me parlait de tel livre qu’elle avait aimé lire elle aussi quand elle était petite file.

    Répondre
  151. enna a dit…

    Ca commence à faire un moment que je lis… mais je garde le souvenir de mon premier « vrai » livre : « Ben est amoureux d’Anna » de Peter Hartling que j’ai du lire vers 7 ou 8 ans.Je me souviens très bien de cette histoire d’amour sur fond de différence même si je ne l’ai pas relu…je me souviens autant de passages de l’histoire que de certaines choses que j’ai ressenties en lisant ce livre (par exemple… c’est idiot… mais je me souviens que quand les personnages mangeaient des pommes de terre à un moment, j’en avais vraiment envie, comme si j’imaginais leur goût 😉
    Je trouve formidable que ton blog parle autant de vie courante, de sujets grave et leger et de livres…parce que finallement, les livres englobent un peu de tout ce dont tu nous parles.

    Répondre
  152. Xochtil a dit…

    Mes meilleurs souvenirs de lecture, plutôt du « monde de la lecture », c’est la bibliothèque municipale. J’y allais avec mon papa le samedi après-midi et j’adorais me perdre dans les rayons des livres ! C’était tout un monde fascinant qui s’ouvrait à moi avec des noms de livres que j’avais encore du mal à comprendre, des couvertures toutes différentes et puis cette impression d’infini, de livres à perte de vue. Dans cette même bibliothèque j’ai fantasmé pendant des années sur un livre auquel je n’ai pas eu accès avant des années car la bibliothécaire veillait à ce qu’on ne lise pas des choses qui ne correspondait pas à notre âge. Ce livre était « L’angoisse du gardien de but au moment du penalty » de Peter Handke. Quand je l’ai lu j’ai été déçu, je crois que j’avais trop rêvé dessus mais qu’est-ce que ce titre a pu me questionner et me donner à penser !
    Je vis entourée de livres, j’en ai physiquement besoin, les piles sur ma table de nuit me protègent. La scène de film la plus insoutenable pour moi est dans l’adaptation de Fahrenheit 451 de François Truffaut quand les pompiers vont dans la maison de la vieille dame et mettent le feu à tous les livres, livres cachés partout ! Après ce film avec mes soeurs on avait commencé à apprendre des livres par coeur au cas où….

    Répondre
  153. Léa a dit…

    Pour moi, il s’agit certainement des bouquins de Serge Brussolo qui ont marqué ma jeunesse, et mon passage à l’adolescence. Des bouquins avaient certains passages que je trouvais trèèès osés du haut de mes 15 ans, je disais donc à ma mère (qui les avait lu avant) que je n’avais pas aimé… Ils sont cornés de chez cornés, et j’assume bien mieux aujourd’hui !

    Répondre
  154. Zibeline a dit…

    Un souvenir qui n’est pas très spécifique à un seul livre, mais tous ne font pas cet effet là : se laisser embarquer par un roman, ne pas réussir à éteindre la lumière et lire lire et encore lire parce que c’est bon, et fermer le livre contrainte et forcée avec des petits yeux au beau milieu de la nuit…

    Répondre
  155. Marie DD a dit…

    J’ai aussi lu la bicyclette bleue à la lampe de poche mais du coup je t’en raconte un autre…
    L’été de mon bac français, il me reste quelques jours de révision et des tonnes de fiches de bouquins à apprendre. J’ai toujours été une grande lectrice mais là pour le coup j’en oublie qu’il y a des livres et des histoires derrière les fiches et les plans de commentaire et ça me fait royalement chier.
    Puis je sais pas pourquoi, ma mère me donne Belle du Seigneur de Cohen et me disant tiens tu devrais le lire à l’occasion ça te plaira je pense. A l’occasion. La malheureuse. Je commence et c’est un calvaire de m’arrêter pour me remettre à mes fiches, alors je m’autorise 50 pages toutes les heures de révision, pour m’encourager. Je l’ai fini avant le bac, en pause plaisir entre les révisions, et ça m’a rappelé ce que l’école nous fait trop souvent oublier, que lire en vrai, c’est bien.

    Répondre
  156. 'tine a dit…

    Hello bande de lectrices 😉 je me réjouis d’être à ce soir et de lire tous ces commentaires je suis sûre que ça va être du pur bonheur 🙂

    ma petite contribution : deux grands souvenirs fondateurs du bonheur de lire… :

    Toute petite je passais beaucoup de temps chez ma mamie, et chez ma mamie au second dans la vieille maison il y avait une chambre qui ne servait qu’exceptionnellement mais qui renfermait non pas une malle aux trésors mais une immense (j’étais toute petite hein…) armoire aux trésors en gros une grosse partie de la collection bibliothèque rose, verte et rouge et or… de maman et de mon oncle… j’entends encore le grincement des lourdes portes qui s’ouvraient synonymes de grands moments de bonheur à venir… et comme ça of course je me suis délectée de toute la Comtesse de Ségur… des club des 5, des clan des 7… ça y est rien que d’en parler j’ai ma larmichette et une grosse boule dans la gorge…ah ces moments passés avec ma mamie d’amour qui partie maintenant…

    L’autre souvenir c’est l’adolescence et le roman écrit par une certaine Stéphanie qui se révéla être finalement Philippe Labro… Des cornichons au chocolat. c’est le souvenir de la lecture sur la plage à deux trois ou quatre miss de 14/15 ans en bikini les nibes à l’air la peau cramée de soleil serrées sur une serviette et lisant à tour de rôle à voix haute pour les autres ou parfois toutes en silence chacune lisant dans sa tête… des moments sucrés, doux et palpitants de début de la vie qui commençait !

    Répondre
  157. Nounitaroma a dit…

    Les livres, c’est toute petite le soir sous la couette… Quand mes parents montaient vérifier l’extinction des feux, je fermais les yeux et me faisait l’impression d’une incroyable comédienne avant de reprendre ma lecture. Maman à mon tour, je laisse ma fille faire semblant de dormir, lumière allumée et livre sous les draps! Je l’embrasse et sais le double bonheur qu’elle a à continuer l’histoire!

    Répondre
  158. Camille Liberty a dit…

    Je me souviens avoir commencé à aimer la lecture en lisant Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl… Et avoir eu envie de déguster du chocolat à chaque page !! (ce que je ne me privais pas de faire d’ailleurs)
    Merci pour ce concours !!

    Répondre
  159. Katie a dit…

    Je n’ai jamais commenté, mais là, je sors de l’ombre … Quel bonheur de lire tous les commentaires, de retrouver les titres qui ont enchanté mon enfance: Fantômette, Alice, Le Club des cinq, Langelot (quelqu’un a-t-il lu Langelot agent du SNIF, je crois ?), la série des Bennett… Plus tard,le choc de lire Belle du Seigneur, et à vingt-cinq ans, jeune prof mutée bien loin de chez moi,dans un minuscule studio sans télé, dévorer toute la bibliothèque municipale et notamment Le Comte de Monte-Cristo !

    Répondre
  160. Paski a dit…

    Ma meilleure copine, je l’ai depuis le CM2, pourtant on se connaissait depuis le CE1 mais sans plus quoi. Ce qui nous a rapproché, c’est de découvrir que nous aimions toutes les deux « La petite maison dans la prairie »… le livre, les 8 tomes ! Pas la série niaise et très fausse de M6.
    On en a longuement parlé, on l’a relu de concert et ça a été le début d’une loooongue amitié qui dure encore.

    Répondre
  161. Françoise a dit…

    Pour moi lecture de jeunesse rime avec le bibliothèque verte et Alice Détective.J’ai du presque tous les lire et une fois commencé impossible de lâcher le livre.Tant et si bien que parfois obligée de suivre mes parents dans leurs barbantes balades, j’emmenais quand même mon livre,les doublais me posais sur une pierre histoire de lire quelques paragraphes les laissais me devancer un peu et rebelote.Pas très pratique mais le fil de l’intrigue n’était pas compliqué ça le faisait ou comment faire de la lecture une activité physique…

    Répondre
  162. Julia a dit…

    Pour moi ce sera la période du collège où mes ami(e)s me détestaient car je lisais des centaines de bouquins qui ne m’étaient pas forcément destinés. En 3e, j’ai découvert Edith Wharton et son incroyable The House Of Mirth ( Chez les heureux du monde): comment évoquer ce frisson interminable, ces pleurs incontrolables, cette sensation d’être coupée du monde, plongée dans cette histoire et d’être moi même Lily Bart, cette jeune femme oisive, futile, ruinée et consciente de la descente aux enfers qui va la mener à sa perte…une sorte d’orgasme littéraire avant de savoir ce que pouvait être réellement un orgasme. C’est ainsi que je me suis mise à lire Jane Austen, Virginia Woolf et Karen Blixen, arrivant en seconde forgée d’un caractère fait d’héroines, de femmes hors du commun. Encore aujourd’hui je frissonne lorsque je repense à  » J’avais une ferme en Afrique, au pied de la montagne du Ngong »….rhaaaaaaaaaaa les femmes écrivains, j’aime ça!!!!!!!!!!

    Répondre
  163. Cleee a dit…

    En lisant cet article, un souvenir perdu est remonté tout de suite : vers mes 9 ans je pense, quand mes parents étaient « trop nuls » ou que j’avais envie de m’isoler un peu, plutôt que de m’enfermer dans ma chambre je m’installais dans le cagibi. Une pièce longue et étroite, pleine du bazar de la maison, machine à laver, bricolage et bibelots remisés. Assise sur mon gros gros coussin, adossée à la porte, je lisais, souvent une canette de coca à la main – elles étaient stockées juste à hauteur de mes yeux ! J’étais tranquille mais j’entendais à travers la porte les bruits de la maison qui continuait à tourner alors que j’étais au ralenti, pelotonnée dans mon cocon.
    Un titre me revient, Camarade cosmique (de Nancy Hayashi, merci google), une histoire de lecture, de bibliothèque et d’amitié. De circonstance ! 🙂

    Répondre
  164. Isa a dit…

    Fille unique, j’ai eu beaucoup de frères et soeurs adoptifs… dans les collections de la Bibliothèque Rose, Verte et Rouge et Or. Et puis des livres magiques, un qui s’appelait Tom et le Jardin de Minuit… Aucune idée de l’auteur, mais j’aimerais savoir si j’ai été la seule à croire que moi aussi j’avais la clé du jardin.
    Après, plus tard, les livres qui m’ont sans doute le plus emmenée loin, c’était ceux de Garcia Marquez et Sepulveda. D’ailleurs, pour les plus beaux, je n’ai pas lu la fin, juste pour ne pas avoir à fermer le livre pour de bon. Je suis la seule à faire ça?

    Répondre
  165. cartons en folie a dit…

    Ce que je préfère au monde (quasi ;)) c’est depuis toute petite lire en grignotant. ça décuple les deux plaisirs et c’est divin!
    Autant dire que je suis un rat de bibliothèque très gournand!
    Mes hanches ne me disnet pas merci mais tant pis!

    Répondre
  166. Maïwenn a dit…

    J’ai toujours adoré lire, mais pas les romans pour l’école. Esprit de contradiction ? Livres peut-être mal choisis ? Il a fallu attendre ma 3ème année de fac pour que je prenne vraiment plaisir à lire un livre imposé. Le genre de livres qu’on est triste de devoir refermer tellement on s’est attaché aux personnages. C’était Small World de David Lodge. Très loin des Shakespeare et Hemingway qu’on lit généralement en fac d’anglais.

    Répondre
  167. stef de Corrèze a dit…

    « Les malheurs de Sophie » que ma grand mère me lisait tous les étés pendant de nombreuses années pendant les vacances scolaires que je passais chez elle.J
    J’espère pouvoir passer autant de temps à lire ce livre à ma fille qui pour le moment à 22 mois et se passionne plus pour les livres de t’choupi ou des animaux:)

    La chronique sur les livres jeunesse de ton blog est également une bonne source d’idées pour ma loupette et les différents cadeaux à faire aux loulous des copines.

    Merci encore à toi

    Répondre
  168. marion a dit…

    C’est dur, il y a tellement de livres qui comptent vraiment !
    Je pourrais en citer des « qui font bien plus sérieux », mais pour être honnête, ce sont les sept livres d’Harry Potter. Ils me réconfortent quand rien ne va, me font sourire, rire, réfléchir ; et à chaque fois que je les recommence je sais par avance que je vais retrouver des personnages, des lieux, des atmosphères qui sont devenus tellement familiers.

    Un merveilleux souvenir lié à ces livres : je les ai lu à mon petit frère lorsqu’il ne savait pas encore lire, j’avais dans les douze / treize ans et lui cinq ans, on avait tout de même atteint le quatrième tome en lecture à voix haute 🙂 C’était génial, il rait beaucoup et on passait des heures ensemble. Puis il a appris à lire… et maintenant c’est lui aussi un dévoreur de livres !

    Répondre
  169. La Fée de Marseille a dit…

    Je crois que toi aussi tu as su ouvrir cette porte, quelle qu’en soit la manière, quand on lit le blog de la Grande Chérie…

    Répondre
  170. Syl. a dit…

    Bonjour Caroline. Chouette idée, cette idée bouquin-souvenir.
    J’ai creusé dans ma mémoire, et le souvenir qui en ressort, est lié à la saga de Patrick Kenzie et Angie Gennaro, les héros de Dennis Lehane.
    J’étais à Brest, chez mon Bad Boy, enceinte de notre premier petit breton, coincée dans son appart, seule à attendre son retour du boulot, à ne pas pouvoir bouger pour cause de début de grossesse difficile, dans cette ville/ce pays où je ne connaissais personne… Devant rester allongée, pas de geekage possible sur internet, donc j’ai lu ce que j’avais sous la main: « Un dernier verre avant la guerre » de Denis Lehane, dont j’ai dévoré tous les volumes suivants…

    Répondre
  171. Flooo a dit…

    Mon meilleur souvenir de lecture c’est tous les club des 5 trouvé dans le grenier chez mes grands-parents, qui appartenaient à mon père. Je crois les avoir lus au moins 10 fois chacun. Etre projetée dans les aventures de ces enfants du même âge que moi me fascinait !

    Répondre
  172. Pastelle a dit…

    Je ne sais pas de quand date mon amour de la lecture, j’ai l’impression de l’avoir toujours eu. Mais j’ai ce souvenir : c’était à l’école primaire, j’avais déjà lu tout ce qui se trouvait dans la bibliothèque de l’école, section livres pour enfants. A la maison il n’y avait pas de livres, ou si peu… J’avais un jour piqué à mon oncle « L’art d’aimer », de Ovide, espérant y trouver des explications sur l’amour et la vie. 🙂
    La maîtresse me voyant avec ce livre, m’a dit que ce n’était pas vraiment de mon âge, et elle a été me sortir « La peau de chagrin » de Balzac de la bibliothèque des plus grands, en me demandant de lui dire ensuite ce que j’en pensais.
    Elle croyait sans doute que je ne le finirais pas, mais je l’ai dévoré, et adoré. Après, elle m’a toujours fourni en livres.
    Et à ce jour je n’ai toujours pas lu « L’art d’aimer ». 🙂

    Répondre
  173. Mariposa a dit…

    Tu m’étonnes que tu as envies de vivre dans cet hôtel, mais moi z’aussi !!!
    Sinon, concernant les souvenirs de lecture, j’en ai deux en fait qui me sont chers.
    Il y a le souvenir de mes toutes premières lectures à la bibliothèque du Centre Culturel Français de Cotonou (Bénin) où ma mère nous inscrivait dès qu’on pouvait déchiffrer des mots et où on passait entre frères et soeurs toute la matinée du mercredi. Je crois que mon amour de la lecture, mais aussi de l’odeur des livres et des bibliothèques est né là-bas dans cette bibliothèque circulaire qui n’était pas si grande que cela mais qui à l’époque me paraissait immense !
    Sinon, plus tard, alors que je devais avoir 11 ou 12 ans, j’ai lu le Journal d’Anne Frank et ça m’a bouleversée. Mais j’ai été beaucoup plus touchée à l’époque par les récits d’une jeune fille de mon âge qui racontait son adolescence dont les émois ressemblaient aux miens que par le témoignage d’une jeune juive qui se cachait (ça c’est venu plus tard lors de mes relectures alors que j’étais plus grande). C’est la lecture de ce journal qui m’a donné envie d’entamer mon propre journal (que je tiens toujours !) puis d’écrire de la prose et des poèmes pour partager ressentis et émotions. Si les mots d’Anne avaient trouvé un écho en moi, peut-être les miens trouveraient-ils un écho en d’autres personnes, peut-être les aideraient-ils aussi ?

    Répondre
  174. Vanessa a dit…

    Bonjour!
    J’ai toujours aimé lire et mon père est le premier à m’avoir transmis cette passion en me faisant lire de grands classiques. C’étaient et ce sont toujours les moments que je partage avec mon père, très très occupé par son travail et vrai taiseux de surcroit. Les (presque) seuls moments où nous parlons, c’est de livres, nous nous retrouvons là-dessus et j’adore ça!
    Autre anecdote amusante: oral de français en 1ère année de fac; texte des « faux monnayeurs » de Gide, qui ne m’avait pas franchement inspiré…sur le vertige de la page blanche. En période de grande tristesse amoureuse à cette époque (je venais de me faire larguer quoi…) j’ai rapproché ce vertige de celui que ressentait Ariane dans Belle du Seigneur, que je venais de lire, dans sa relation amoureuse…ça a beaucoup plu à l’examinateur qui m’a mis…20/20. Merci ALbert Cohen et merci la lecture!

    Répondre
  175. leafleur a dit…

    Bonjour à toutes ! mon meilleur souvenir de lecture , c’est plutot un souvenir autour du livre.. j’ai voulu organiser une rencontre avec toutes mes amies qui ne se connaissaient pas entre elles.. un questionnaire sur les goûts de chacune en matière de livres, des binomes tirés au sort qui devaient s’offrir entre elles des livres adéquats. Bilan des courses, ça fait quatre ans que notre groupe de 8 zistencielles ne se quitte plus. J’aime ce lien que crée le livre. Merci à Caro pour tous ses billets délicieux.

    Répondre
  176. mysukalde a dit…

    Un de mes meilleurs souvenirs de lecture, c’est « Madame Brimborion ». Je pense que c’est le premier (ou un des premiers) « vrai » livre que j’ai lu, je devais avoir 6 ans. Les aventure d’une toute petite dame… Je ne me souviens pas tant de l’histoire, que de l’odeur poussiéreuse du livre, ses pages jaunies, de la bibliothèque rouge et or, qui avait appartenu à ma mère. Le livre est dans ma bibliothèque maintenant, pour ma petite future tribu en route…

    Répondre
  177. Bibiche a dit…

    Merci pour cette sympatique proposition !
    Personnellement, c’est en classe de 5ème je crois l’amour des livres et des histoires m’est tombé dessus. Notre professeur de français avait choisi de nous faire découvrir les Disparus de Saint Agil. Il nous lisait alors des passages à chaque heure de cours, nous étions très attentifs. Dans la salle de classe, un préfabriqué des années 80, une odeur de fioule, (le chauffage de l’époque dans ces salles) se mélait au récit, c’était toute une ambiance ! plus tard j’ai travaillé à la CDC, rue de Lille et non loin de mon bureau je suis tombée nez à nez avec Martin le Squelette, exposé sans faste derrière une vitrine un peu sale. Il avait servi au film lui même tiré du livre … he bien ça m’a fait un petit truc comme on dit !

    Répondre
  178. caro a dit…

    moi aussi j’ai passé pas mal de vacances chez ma grand mère et elle n’avait que des livres en brail ou des livres pour adultes alors on l’ecouté nous raconter des histoire mais je la soupsonne d’en avoir inventer quand elle etait fatiguée
    mais c’etait super

    Répondre
  179. Véronique a dit…

    Coucou,
    Je me lance pour moi LE livre de ma jeunesse est sans conteste « Mon bel Oranger » de José Mauro de Vasconcelos.
    Je garde encore en moi les larmes que j’ai versées à chaque lecture de mon enfance, c’était pour moi le livre refuge celui que je relisais quand j’avais un coup de mou et qui me permettait de justifier des larmes qui par ailleurs étaient proscrites chez moi.
    C’est un des premiers livres que j’ai fait lire à mes trois enfants espérant secretement qu’eux aussi retrouveraient l’émotion que j’avais ressentie.
    Voilà je ne suis pas très prolixe et j’ai toujours autant de mal à exprimer mes émotions.
    Véro

    Répondre
  180. Noémie74 a dit…

    UN SEUL souvenir de lecture… impossible ! Comment choisir entre ces moments où je lisais « les 6 compagnons » ou « Alice détective » avec ma lampe de poche sous la couette pour ne pas empêcher mon petit frère de dormir… ou les passages de scène d’amour de « La bicyclette bleue » que je relisais plusieurs fois avec un sentiment de culpabilité et d’excitation à la fois… le jour où j’ai découvert la trilogie des « fourmis » de Weber et où j’ai lu les trois tomes en trois jours…
    La lecture et moi c’est une grande histoire d’amour !
    Merci Caro de nous faire partager tes coups de coeur, ta liste d’été est déjà notée sur un bout de papier pour ma prochaine visite en librairie !

    Répondre
  181. CourbesGenereuses a dit…

    ouuuh trop cool, Caro ♥♥ !!! et merci à la jolie fée des livres ♥♥ !!

    petit moment de grâce qui date de jeudi soir, lorsque moi et mes 2 filles de 7 et 9 ans (fin de CP et CE2) etions dans l’avion qui nous emmenait sur Lyon (pour confier les prunelles de mes yeux à ma môman pour *leurs* vacances entre filles ♥) : toutes les 3 avions un bouquin en main, je nous ai trouvé trop mimi !!!!!

    sinon, mes plus vieux souvenirs de lecture sont « Tistou et les pouces verts » et « Poucelina » : j’ai longtemps adoré les contes & legendes sous toutes les formes, j’avais toute une collec’ 😉 … et j’entretiens pour mes filles le fait que cet imaginaire d’un monde féérique et merveilleux existe peut-être mais n’est pas accessible à tous, pour ça, faut avoir l’esprit TRES ouvert et avoir des étincelles dans le regard …

    mille mercis, Caro, pour tous les moments que tu partages avec nous ♥♥♥

    Répondre
  182. Meloody a dit…

    Une thèse en cours et un tout petit bébé, mes plages de temps disponibles pour lire se sont considérablement réduite, à mon grand regret. Pourtant, il semble que j’ai toujours voulu lire, ayant tanné ma mère pour qu’elle m’apprenne à lire à 3 ans (c’est elle qui le raconte !), et j’ai battu le record de livres lus au CDI du collège ! Depuis que je sais lire, il ne se passe pas un soir sans que je lise quelques lignes, quelle que soit l’heure à laquelle je me couche ! La lecture m’emmène loin, si loin… Je suis comme transportée, je vis dans l’histoire (Elfe dans Tolkien, Sorcière dans Harry Potter, Aurore dans Le Bossu, etc.)! Il m’est difficile de sélectionner un livre parmi mes livres préférés (et dieu sait s’il y a des livres chez moi, on ne sait plus où les mettre !). J’ai moi aussi lu avec passion La byciclette bleue et toutes ses suites, mais je crois que les livres qui m’ont toujours suivie sont ceux de la Comtesse de Ségur, que j’ai traînés partout enfant ! Encore maintenant, j’adore les relire, j’aime leurs couvertures abimées, le grain du papier qui a vieilli,(c’est qu’ils ont maintenant plus de 20 ans !), le sable collé quand je les ai amenés à la plage, les miettes cachées (ah le bonheur de lire en grignotant..) et ces histoires, lues et relues, où la gentille petite fille s’en sort toujours bien !

    Répondre
  183. C@ro a dit…

    Mon premier coup de coeur fut je crois pour les hauts de hurlevent que j au eu l occasion de lire adolescente à un moment de ma vie ou tout se chamboulais et où j ai découvert avec ce livre le pouvoir d évasion de la lecture . Sinon pour mes trois grossesses j ai du à chaque fois etre alitée les premier mois et indéniablement Harry Potter fut ma lecture pour accompagner ses longues heures 🙂 .

    Répondre
  184. Flo a dit…

    En lisant ton poste, j’ai aussitôt pensé aux « chroniques de San Francisco » dévorées pendant la grossesse de mon petit garçon, désormais grand (il aura 15ans la semaine prochaine). J’avais hâte tous les jours de retrouver ma pile de livres et je me surprenais à multiplier les pauses sur la fin pour faire durer au maximum ce bon moment.
    Chaque fois que je croise dans ma bibliothèque ces jaquettes colorées je repense avec émotion à ces quelques semaines et je ressens une grande sérénité. Je sais que jamais je ne me séparerai de cette série…

    Répondre
  185. Sophie Barnabe-Creiche a dit…

    Je suis jalouse de la vue de ton hôtel…ça c’est la 1er chose, la 2ème je suis super méga en retard à un rendez vous, la 3ème j’ai très envie d’être tiré au sort (j’insiste au sort!!!)…alors je prends quelques secondes pour dire que le 1er vrai livre de « grande » que j’ai lu a laissé chez moi une trace indélébile, j’avais 18 ans, peut être 20, et « Jusqu’au matin » d’Han Suyin m’a fait découvrir la Chine et une histoire d’amour magnifique…comme disait l’une de tes lectrices, comme j’aimerai ne pas avoir encore lu ce livre…je file !!!!

    Répondre
  186. insofa a dit…

    ouh là, il y a beaucoup de livres qui m’ont plu et qui m’ont sauvé. Le dernier en date, les 2 derniers devrais-je dire, c’est « quand souffle le vent du nord » suivi de « la septieme vague » de Daniel Glattauer. Une jolie histoire épistolaire des temps modernes (par mail quoi). Une amie me les a passés peu après les évenements douloureux du mois de janvier et ça a été une respiration dans ma tristesse…

    Répondre
  187. Magali a dit…

    J’avais 20 ans et je trainais dans la librairie de mon quartier. Je voulais un livre au hasard, découvrir un auteur. Le libraire m’a conseillé « Voir ci-dessous amour », de David Grossmann, il était très enthousiaste. Alors je l’ai acheté, pour voir. Cela a été le plus gros coup de poing à l’estomac de ma vie de lectrice. J’ai tant ressenti d’émotions en le lisant que je n’ai jamais rien lu d’autre de Grossman, de peur d’une déception! Depuis, quand je rencontre quelqu’un qui aimé ce livre, j’ai l’impression que l’on fait partie de la même famille…

    Répondre
  188. marie-pierre a dit…

    Les livres m’ont toujours accompagnée, je me retrouve dans beaucoup de commentaires. Mon souvenir le plus fort est l’été de mes 16 ans je viens de perdre mon père et je découvre dans sa bibiothéque le choix de sophie . Je me souviens avoir dévoré ce livre seule dans ma chambre et de ma douleur de ne pouvoir partager mes émotions avec lui. Je n’ai jamais réussi à le relire et malgré tous les livres que j’ai lu depuis ce roman ne s’est jamais effacé de ma mémoire. Merci Caroline pour ce concours c’est un plaisir de découvrir tous tes billets .

    Répondre
  189. Gaëlle a dit…

    Le meilleur souvenir de lecture ?
    Il parait que en maternelle, je passais tellement de temps à demander : « C’est quoi ce mot là ? et celui là ?  » que ma maman m’a appris à lire et que je passais tous les trajets en voiture à lire les panneaux publicitaires…(ça vient peut etre de là que je ne suis pas malade en voiture quand je lis ?).
    Un autre souvenir, été de mes 8 ans, invitée aux states par mon oncle, ma maman m’offre les petites filles modèles de la comtesse de ségur. Lu en entier pendant le vol (14h) et lu relu et rerererererererelu pendant le mois passé là-bas… Seul livre en français à ma disposition !
    Et les derniers… lecture tard sous la couette alors que j’aurais du dormir depuis longtemps…. attrapée par les parents, privée de livres dans ma chambre ! Un supplice !

    Voila ! merci pour ce concours !

    Répondre
  190. Chat Perchée a dit…

    Mon premier grand souvenir de lecture, c’est avec ma mère. J’avais 8 huit ans, mon frère 6, et elle nous lisait chaque soir un chapitre de Bilbot le hobbit et Moumin le troll. Mais comme elle n’était pas satisfaite de la version française, elle le traduisait directement de la version anglaise.
    Puis, elle nous a lu le Seigneur des anneaux. Je me souviens de ses intonations, du rytme qu’elle imposait. C’était un chapitre par soir.
    Puis, il y a eu Fanstatic Maître Renard. Et tant d’autres. Mes parents dans les années 70 n’avaient pas la télé.
    Ensuite, elle nous a inscrit dans des bibliothèques municipales et nous a laissé découvrir tous les styles de littérature.
    J’ai pu ainsi lire de tout et me faire une opinion et surtout affirmer les goûts.
    Je ne lis que très peu d’Heroic Fantaisy, parce que, finalement, rien de ne remplace ma mère et ses intonations…..

    Répondre
  191. Valérie La Natole a dit…

    Très belle idée de partager ainsi nos souvenirs!

    Dévoreuse de livres depuis mes 6ans, en commençant par la Comtesse de Ségur, les club des cinq, Alice…c’était l’époque! Je lis tout le temps, ne serait-ce que quelques pages avant de dormir; je n’arrive pas à me séparer de mes livres, depuis peu j’arrive à lire des livres qu’on me prête, à en prêter aussi…mais je les récupère et les garde compulsivement!

    Souvenir particulier pour Harry Potter: janvier 2000 enceinte mais au repos forcé, je me lance dans le premier volume, sur les conseils de ma soeur (moi la lecture pour gamins, des histoires de sorciers, ça ne me disait rien….) j’ai adoré, bien sûr…
    Quelques années plus tard, je le fais découvrir à mon fils, lecteur débutant…avec qui, ensuite, nous avons acheté les derniers volumes dès le jour de leur sortie, un rituel qui s’est achevé à présent…et il a lu toute la saga au moins 4 fois avant d’accepter de passer autre chose!
    Autant vous dire que devant l’image finale du dernier volet filmé de HP, que nous avons vu en famille, j’ai fondu en larmes…il a 12 ans et ce n’est plus du tout un bébé (mais il restera toujours le mien 🙂 ).

    Répondre
  192. lalabelle a dit…

    Alors, ce n’est pas le meilleur livre de ma vie…mais je me revois à 11 ans, dans mon lit, la lampe de poche sous les couvertures en train de lire un bibliothèque verte , la série « Alice détective » …il était plus de 23h et j’avais école le lendemain…mais c’était plus fort que moi, il fallait que je termine cette enquête palpitante !! Mon premier vrai livre lu toute seule était un Oui- Oui (bibliothèque rose) et je suis ravie aujourd’hui de voir ma fille de 22 mois s’extasier devant les Oui- Oui (évidemment ceux avec des images)…et surtout quand nous la mettons au lit, elle demande toujours « à lire » et s’endort un livre à la main !

    Répondre
  193. MissMath a dit…

    Le premier souvenir de lecture qui me vient, c’est une expérience d’enfant que je trouve un peu étrange avec mes yeux d’adulte…
    Des amis de mes parents étaient venus manger à la maison, je devais avoir 8-9 ans et ils m’avaient offert un vrai livre…enfin un livre de poche avec plein de pages…pas d’images…
    J’avais passé ma soirée à le lire…et j’étais toute fière de leur annoncer à leur départ que je l’avais déjà fini! Comme si l’intérêt du cadeau résidait dans le fait que j’étais capable de le lire, et surtout de le lire vite!
    Alors qu’aujourd’hui, j’aurai peut-être l’impression que ce serait une lecture baclée, là, j’étais vraiment fière…

    Répondre
  194. Floroma a dit…

    Mon premier « vrai » livre, piqué dans la bibliothèque des mes soeurs (tout ce qui venait d’elles était vénérable !!), un vrai choc : Vipère au poing d’Hervé Bazin.
    Qu’est ce que j’ai pu la détéster la Folcoche !!
    Sinon, plus tard la transition entre l’adolescente et l’adulte : la série des Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin.
    Pour cet été j’ai mis mes « Chèques Lire » de côté pour ne pas avoir à me priver … Vivement la plage et mes bouquins !!

    Répondre
  195. Claire a dit…

    Alors alors, pour moi aussi les plaisirs grâce à la lecture remontent à mon très jeune temps !
    Je me souviens qu’à la bibliothèque municipale je prenais toujours des livres de la collection « Bibliothèque de l’Amitié », j’aimais bien, peut-être, entre autres, à cause du titre de la collection…
    Et je me souviens aussi qu’une année alors que nous campions en famille, un de mes livres préférés du moment écrit sous la forme d’un journal intime d’une enfant, avait pris l’eau en une nuit,un soir d’orage. Le lendemain, nous flottions mon frère et moi sur nos matelas peneumatiques !
    Le livre était tout abîmé, il s’appelait « la maison des petits bonheurs ». Sauvé des eaux, il n’en avait que plus de valeur et aujourd’hui encore je le conserve comme un p’tit trésor !

    Répondre
  196. Coline a dit…

    Mon premier souvenir de lecture n’est pas le mien.
    C’est l’image de mon père -88 ans aujourd’hui –
    tout jeune
    il savait lire à 5 ans
    assis dans le grenier de sa grand-mère,
    une maison dans la campagne bérichonne
    sur une caisse qu’il venait de vider des livres qu’elle contenait.
    Il les mettait tous d’un côté
    et
    au fur et à mesure qu’il les lisait
    reconstituait une pile de l’autre côté.
    Moi aussi je fus une lectrice précoce
    et mon premier livre
    offert par ce papa
    c’était les Malheurs de Sophie,
    qui m’a laissé un souvenir très fort
    auquel je repense souvent quand je suis face à un enfant qui n’a pas tiré la chance.

    Répondre
  197. camillette a dit…

    le MEILLEUR souvenir de lecture ? impossible !! on ne peut pas faire de jaloux entre Cent ans de solitude, harry potter, tous les marie aude murail, dennis lehane, arto pausolini et autres PG Wodehouse.. mais ce dont je me souviens, c’est quand j’ai terminé mon premier « vrai » livre toute seule : Peter Pan dans la bibliothèque verte. Aussitôt terminé, je suis sorti de ma chambre en hurlant « j’ai fini » et mes parents et frères et soeurs m’ont acclamée telle une reine. standing ovation et tout…

    Répondre
  198. Mariesouricette a dit…

    Que c’est beau de voir autant de commentaires pour gagner des livres! j’ajoute ma pierre a l’édifice (pour ma soeurette http://yaourtlivres.canalblog.com/) malgré l’exercice difficile que tu nous demandes… pa dvraiment un tournant dans ma vie mais un choc: « la chevre de monsieur seguin » lorsque j’ai decouvert que non la petite chevre ne rentre pas chez elle blessée comme me le romancait ma mere mais se fait bien croquer par le loup! ou comment decouvrir le pouvoir d’inventer avec des mots…. et toi caro au fait?

    Répondre
  199. Dorothee a dit…

    Mon meilleur souvenir de.lecture. Me faire griller part mes.parents alors que je lisais le club des 5 en cachette sous ma coquette à la lueur de ma mappemonde… Et toutes les nuits blanches au collège à lire la lumière des justes de Troyat !

    Répondre
  200. nathaline a dit…

    Bonjour Caroline,
    Premier commentaire et souvenir ému de ma « 1ère fois ».
    C’était sur la terrasse de notre appartement de vendée avec ma grand-mère.
    J’avais 5 ans et elle m’apprenait à lire. C’était avec un lire comprenant l’alphabet, l’association des syllabes et des dessins. J’entends encore la voix de ma grand-mère adorée et ses encouragements. C’est un souvenir émouvant et en même temps le meilleur car c’est grace à elle que j’ai découvert ce qui allait devenir une véritable passion pour moi.

    Répondre
  201. pimprenelle a dit…

    Mon meilleur souvenir de lecture est très récent, quelques mois. Soit parce que je perds la mémoire (!) soit parcequ’il était très vif… c’était lors de la lecture de kafka sur le rivage d’haruki murakami. Le moment où il decide de s’enfoncer dans la forêt malgré le danger, tout simplement pour oser aller au coeur de son être, pour découvrir son soi, sa vérité. Cela m »‘a rappelé l’émotion que j’ai en écoutant Halleluja repris par jeff Buckley. Tel un oiseau se jetant dans le vide pour prendre son envol.

    Répondre
  202. Corinne (Couleur Café) a dit…

    Mon amour des livres m’a été transmis par ma mère. Je la voyais se mettre à l’aise sur un canapé et dévorer un roman à une vitesse hallucinante. Je lui demandais chaque fois ce qu’on racontait de beau dans son livre et elle a toujours trouvé les mots pour m’expliquer une belle petite histoire. Je suis pour ainsi dire tombée dedans quand j’étais petite.

    Répondre
  203. Marie-Laure a dit…

    Mon plus beau souvenir de lecture c’était avec Mon bel Oranger de Vasconcelos. J’avais 10 ans environ et j’ai dû lire ce livre au moins 10 fois. A chaque fois avec la même émotion et mes larmes qui coulaient et broullaient ma lecture…J’ai récemment retrouvé ce livre à l’occasion d’un déménagement. Je l’ai rangé précisieusement dans ma bibliothèque. Je n’ose pas l’ouvrir à nouveau de peur d’abimer mes souvenirs de lecture de mon enfance. J’attends maintenant que ma fille soit en âge de le lire en espérant qu’elle éprouvera autant de plaisir que moi en découvrant la vie de Zézé.
    Ps : je lis ce blog tous les jours (ou presque) et j’apprécie particulière les billets lecture dans lesquels je pioche régulièrement des titres ou des noms d’auteurs. Merci.

    Répondre
  204. SabineKinouk a dit…

    Bon désolée pour le pavé (au lieu des 5 ou 6 lignes demandées…) et en plus c’est hors-sujet (je n’ai pas raconté mon meilleur souvenir de lecture, j’ai dérivé totalement!!!) rhôôô pardon désolée!!!!

    Répondre
  205. Sicile a dit…

    Ma première émotion littéraire a commencé avec « Un petit ver tout nu ». C’est pour moi une oeuvre littéraire majeure et il est tout à fait possible que mon jugement fort peu objectif soit lié aux quelques larmes de fierté qui ont perlé dans les yeux de ma Maman ce jour-là…
    Ensuite « les Petites filles modèles », « le club des cinq », les « Alice », « Enquête au collège », Odile Weulersse… La littérature jeunesse reste mes plus beaux souvenirs de lecture. (Mais surtout mon oeuvre de référence, cela va de soi.)

    Répondre
  206. Lolo a dit…

    Lectrice pathologique que je suis, je peux dater sans hésiter ma première grande émotion avec un livre. Pas forcément le Meilleur souvenir, mais LE souvenir. En vacances avec mes parents, dans un petit village perdu des Cévennes (à l’époque les filles branchées partaient en Espagne, mais mes parents, eux, auraient trouvé indécent d’aller enrichir Franco, donc on allait dans les Cévennes, à mon grand désespoir… mais 30 ans plus tard j’en garde des souvenirs émerveillés, ouf !), je dévorais déjà. Et puis il y a eu ce soir, dans le petit appartement très défraichi, voire d’un autre siècle, qu’on louait sur la place du village, un orage en montagne, bruyant, effrayant, où j’ai lu jusqu’au bout de la nuit, dans le grand lit que je partageais avec mon petit frère, où j’ai terminé, donc, Pour qui sonne le glas. Juste le bonheur absolu, hors du temps, en larmes dans la nuit cévenole ! J’avais à peine 12 ans, ensuite il y a eu d’autres moments magiques : Colomba le même été, Germinal en colo le mois suivant. Mais il me reste ce souvenir précis de Hemingway dans les Cévennes.
    J’ai trois enfants, et une tradition que j’ai instauré très tôt : leur offrir, à chaque départ en vacances, qq livres chacun, choisis avec soin, qqfois avec l’aide de mon libraire chéri de la rue du Moulin Vert, et jamais, oh grand jamais, ne rationner le nombre de livres qu’on met dans les bagages des vacances, quitte à m’en mordre les doigts quand il faut porter les valises, ou négocier à l’embarquement le petit supplément de bagages !

    Répondre
  207. Méli-mélo a dit…

    Merci pour ce concours, pour ma part, ce sera ma première (et unique?) contribution !
    La lecture constitue pour moi la plus longue histoire d’amour de ma vie : toute petite, vers l’âge de deux ans, sans savoir lire, je tentais déjà de déchiffrer tout ce qui pouvait ressembler à un support papier : livres d’enfants, d’adultes, journal.. Plus tard, mes copines eurent à souffrir de mes lubies lorsque je les invitais chez mes parents et que je décidais qu’on jouerait à « lire » : moi, plongée dans mes lectures, oubliant jusqu’à leur présence, elles, s’emmerdaient ferme !
    Je ne pourrais pas citer LE livre qui a tout changé ou LE livre qui m’a marquée : chacun d’entre eux correspond à un moi d’avant, ma bibliothèque constitue ma mémoire bien mieux que peut le faire ma pauvre cervelle en trou de gruyère ! Ainsi, j’ai eu des périodes, bien marquées par le choix de mes livres d’alors… c’est peut-être ce qui peut en partie expliquer ce besoin de posséder un livre qui m’a plu : impossible pour moi d’adhérer à une bibliothèque car la frustration de ne pouvoir relire à l’infini un livre aimé est trop forte.
    Je profite de la participation exceptionnelle à ces commentaires pour lancer un appel au secours concernant un livre qui m’a beaucoup marquée, enfant, mais dont je ne me souviens ni le titre, ni l’auteur et de nombreuses recherches sont restées vaines : il s’agit d’un livre jeunesse d’un(e) auteur(e) américain(e) qui raconte la pré-adolescence d’une jeune fille tout ce qu’il y a de plus classique au milieu d’une famille très farfelue et très aimante (il y a le père, la mère et une grande soeur adolescente). Elle, bien sûr, a très honte de sa famille, au point de fuguer lors de l’une de leurs expéditions « camping » un week end en montagne, cela se termine en happy end quand ils la retrouvent et qu’elle se rend compte que l’amour qui règne dans cette famille est bien plus important que leurs excentricités. Un détail : la sonnette de l’entrée joue « la Mélodie du Bonheur ».
    Si quelqu’un reconnait le livre en question et peut m’aider à retrouver le titre et/ou le nom de l’auteur, il ou elle bénéficiera de ma reconnaissance éternelle !

    Répondre
  208. Tilda a dit…

    Un de mes plus grands souvenirs de lecture est certainement SHANTARAM, de l’australien Gregory David Roberts. C’est un pavé de plus de 800 pages, que j’ai lu pendant un des meilleurs moments de ma vie : mon roadtrip en Australie. Mine de rien, il m’a tenu quelques semaines, à coup de courts moments de lecture, dans mon camping car garé au bord de la mer, ou au milieu du bush. Je meurs d’envie de le relire, ce livre est fabuleux, mais je ne peux pas.
    Merci pour ce concours!

    Répondre
  209. Carine_07 a dit…

    Déjà merci beaucoup à la bonne fée pour ce concours.
    Je pense que le souvenir fondateur de mon amour pour la lecture vient du jour où une amie de mes parents m’a inscrite à la bibliothèque alors que j’avais 5/6 ans. Elle m’a fait découvrir un nouveau monde. Depuis ce jour-là, où que je vive (même à l’étranger) je suis toujours inscrite à une bibliothèque.
    Un livre (pas récent) que j’ai beaucoup aimé dernièrement: anges et démons de Dan Brown.

    Répondre
  210. flux a dit…

    un des premiers livres de « grand » dont j’ai vraiment apprécié la lecture: Marcel Pagnol, la gloire de mon Pere, en CM1 .
    Tous les matins, le maître, un de la vieille école, un an avant la retraite , nous lisais tous les matins sans exception un quart d’heure du livre pour commencer la journée. pour les quinze premiere minutes de la journée on étaient tous silencieux , attentifs, le calme avant le grand orage ! La saga Pagnol nous a duré jusqu’a la fin de l’année !
    c’était génial, et maintenant que j’ai 20 ans je me souviens encore de certains passages !

    Répondre
  211. Lina a dit…

    Le monde de Narnia (plus de 20 ans avant l’adaptation au cinéma), ma mère avait pris le livre le plus gros qu’elle ait plus trouver à la bibliothèque. Elle en avait marre que je lui demande de retourner chercher des livres après quelques jours. Je me souviens être descendu réveiller mes parents au milieu de la nuit parce qu' »ils » avaient tué le lion.

    Ma mère inconsciente du risque qu’elle prenait, ma promis que l’histoire allait bien se finir. Par chance ce brave lion a été récucité un peu plus loin dans l’histoire.

    Répondre
  212. Corentine a dit…

    Aaaah, Ravage de Barjavel !!! Que de souvenirs d’un coup ! Moi, Une de mes premières grandes émotions littéraires d’ado a été La nuit des temps, du même auteur, avec encore mal aux tripes de cette histoire d’amour « primale » arrivée du fin fond des âges. Et j’ai ressorti mes vieux exemplaires de Barjavel pour mon grand garçon de 12 ans, en essayant de lui faire lâcher un peu ses mangas ou ses romans d’ado un peu trop formatés à mon goût, et me réjouissant par avance de ce fabuleux plaisir littéraire qu’il allait bientôt découvrir… (il est sur la bonne voie, il vient déjà d’engloutir les premiers livres de la saga Malaussène de Pennac !).

    Répondre
  213. Céline a dit…

    En CP, mon premier livre, vrai livre de grande sans images: Oui-Oui à la mer. La fierté de l’avoir lu en entier. Puis de lire TOUS les Oui oui, de les relire même beaucoup plus agée…Bon maintenant je suis passée à autre chose !
    Je suis d’accord avec « Orgeuil et préjugés » pour démarrer Jane Austeen !

    Répondre
  214. Marion a dit…

    L’apprentissage de la lecture, et surtout la lecture à haute voix, fut pour moi un chemin long et douloureux, mais paradoxalement la lecture a toujours fait partie de mon quotidien. Voir mes parents lire et discuter de leur lecture, écouter mes parents me raconter des histoires, les visites à la bibliothèque municipale. Mon souvenir le plus précis, donc peut-être le plus marquant, reste Une vie de Maupassant, lu en qulques heures ; j’avais 14 ans et on passait l’été dans les Pyrénées. Je me rappelle encore de la pluie qui nous empéchait de partir en randos et de la petite chambre grise de la location.

    Répondre
  215. Essy a dit…

    Bon, que de jolis souvenirs ci-dessus alors même si j’en ai aussi à la pelle, en voici un un peu moins sympa.
    J’avais environ 12 ans et suis partie en vacances chez ma tante. Je dormais dans la chambre d’amis dans laquelle se trouvait leur bibilothèque. J’ai pris un livre au hasard, je l’ai dévoré, fascinée, en 3 jours et j’en ai fait des cauchemars pendant des semaines….
    Son titre: L’enfant dans le placard, l’histoire d’un enfant maltraité, une horreur!!Comme quoi, le pouvoir des mots… à tout âge.

    Répondre
  216. Sicile a dit…

    En lisant quelques commentaires glanés de ci delà, je suis assez surprise de constater que pas mal de souvenirs sont liés « aux autres ». Finalement la lecture ne serait pas un plaisir aussi solitaire qu’il n’y parait au premier abord….
    (Intervention hors-sujet et non constructive j’en conviens)

    Répondre
  217. béatrice a dit…

    Je suis une vieille personne. 68, en Afrique, mon père était expat, pas de bibliothèque pour les enfants. Alors ma mère puisait dans les stocks des bouquins pour adultes pour assouvir ma dévorante passion : la lecture. Pagnol, Maupassant…Je les ai lus avec avec les yeux d’une petite fille de 8 ans, lorsque j’ai relu Maupassant beaucoup plus tard,je me suis dit que la lecture pouvait se faire à plusieurs niveaux…
    Bon retour sur Paris, en espérant que vous nous laisserez pas tomber cet été.
    Lire, lire, que ce soit les bons livres papiers, les livres électroniques, les blogs, mais lire.

    Répondre
  218. Carole a dit…

    Mon tout premier livre, celui sur lequel j’ai appris : Tipiti le Rouge Gorge, j’avais 4 ans, je faisais la fierté de mon instit de père et depuis, de Fantomette à Anna Gavalda en passant par Ian Rankin et Fred Vargas, je ne m’ennuie jamais… et ma fille de 4 ans fait ma fierté quand elle attrape presque par réflexe un livre en arrivant à la maison sans même prendre le temps de quitter ses chaussures.

    Répondre
  219. plumedange a dit…

    coucou
    Pour moi, c’était a l’age ou on est un peu grand pour les albums jeunesses et un peu petit pour lire des « vrais » romans seule
    Ma maman me lisait chapitre après chapitre, le soir, des livres piochés dans sa bibliothèque
    On a lu, fééries dans l’ile
    Les pagnols
    les 10 petits negres…
    mercii beaucoup

    Répondre
  220. Cécile_M a dit…

    Je sens encore l’odeur de la bibliothèque municipale, secteur « jeunesse », où j’aimais passer des après-midis entiers étant enfant. Cet espace un peu poussiéreux était loin des médiathèques colorées d’aujourd’hui, mais représentait le paradis pour moi: j’y dévorais les BD (qu’on ne pouvait pas emprunter), avec un sentiment d’urgence (il fallait finir avant de s’en aller)… On repartait ensuite avec un lourd sac de livres, promesse d’autres découvertes… Je commençais toujours par lire les livres choisis par ma petite sœur , puis je dégustais les miens…

    Répondre
  221. aurelieos a dit…

    Bonjour Caroline ,

    Je n’ai jamais commenté pourtant je suis votre blog depuis près de 6 années mais la lecture pour moi est tellement importante que je me lance dans mon 1er commentaire ( il était temps )!!!
    Pour moi, le livre qui reste celui que je relie, san fin, est LA PROMESSE DE L’AUBE de Gary.
    Il représentge pour moi un échapatoire à la routine, et me permet de puiser le courage néccéssaire pur affronter le quotidient, en m’imaginant héroïne de mon propre roman, que je réécrie tous les jours, en y laissant un peu, beaucoup de moi même.
    j’ai découvert ce livre quand j’avais 13 ans, et depuis ,j’en ai corné des pages avec lui.
    tout le temps, il me rappelle que tout, absolument, tout est possible à qui c’est se tenir à ses rêves d’enfants, pour atteindre le but final que l’on se donne, il faut parfois prendre des détours, et des routes sinueuses, mais, que quelques fois, la vie nous offre des surprises qui nous réconfortent dans ce monde d’adulte stessant et routinier.

    Répondre
  222. Juliette a dit…

    Alors un livre qui m’a profondémment marqué et qui m’a tenu en haleine c’est « Darling » de Jean Teulé.
    Je l’ai lu d’une traite une nuit où mon mari était parti en business trip, j’ai frémis d’horreur et pleurer à certains passages tellement c’est inhumain.
    Je ne peux pas dire que ça soit mon livre préféré, loin de là, d’ailleurs vu la teneur du livre, il ne peut pas être recommandé à tout le monde, âme senibles s’abstenir.
    Il est tout simplement glaçant, horrible, dérangeant, incroyable, vloire inconcevable. L’horreur dans toute son abjection.
    Mais en tout cas c’est un livre ultra fort qui donne la chair de poule.

    Répondre
  223. MissCoquelicot a dit…

    Alors mon meilleur souvenir de livre, c’était DADDY de Loup Durand, l’histoire d’un petit garçon un poil surdoué qui se cache durant les 2nde guerre mondiale, un vrai choc, un grand souvenir… et les livres ont défilé… Mais le meilleur moment récent, c’est la découverte de ma fille, qui m’a dit après avoir lu son 1er grand livre (Belle Sara – 96 pages an CE1) « ca y est Maman, j’ai compris, moi aussi j’ai crée le monde Bella Sara dans ma tête » et elle est tombée dans le chaudron ! et pour une lectrice comme moi, c’est un immense bonheur 🙂
    Bonne journée

    Répondre
  224. Krissfée a dit…

    Vacances de neige, à Briançon, j’ai douze ans. Mon père sort rapidement avant le dîner pour nous ravitailler. Je lui demande de me ramener de la lecture parce que j’aime bien bouquiner avant de m’endormir. Je m’attends à ce qu’il me ramène des Picsou ou autre Mickey. Petite déception quand je découvre qu’il m’a rapporté « Le vieil homme et la mer » d’Hemingway. Et puis finalement, je me suis endormie très tard avant de rêver de lions.

    Répondre
  225. Calou w a dit…

    J’avais 15 ans en 78, je passais mes vacances dans l’île d’Hydra en Gréce et je me souviens trés bien de ce que lisais cet été là, c’était le premier Françoise Sagan que j’ouvrais : Bonjour Tristesse ! Je me prenais pour l’héroïne en mangeant les oranges du coin avec du café noir…

    Répondre
  226. steph a dit…

    alors moi et les bouquins !!! bref j’achète (toujours en broché , j’aime pas les poches !!)je les dévores en qq jours et après je les garde… pas moyen de m’en séparer. alors quand j’ai quitté ma grande maison pour mon petit appart quel déchirement !! ils sont chez mon ex , bien au chaud dans des cartons … bref mon livre coup de coeur est un bouquin emprunté à la médiathèque : Blonde de Joyce Carol Oates… et je le recherche en broché donc si qq’un l’a ce serait super :)))

    Répondre
  227. Valérie de Rennes a dit…

    Moi mon premier souvenir c’est « la petite fille au kimono rouge » que j’ai dû lire et relire au moins 20 fois quand j’étais en élémentaire, et probablement au début du collège.

    J’ai eu de la chance avec des parents qui se devaient se serrer la ceinture sur à peu près tout (être agriculteur ça peut mener au surrendettement !) ma mère a toujours mis un point d’honneur à m’abonner tous les ans à l’école des loisirs, ce qui fait que durant toute l’année scolaire je pouvais lire au moins un livre nouveau par mois…

    Merci maman !

    Répondre
  228. Véro la Bisontine a dit…

    Allez hop, je participe!

    Mes premiers émois en terme de livres ont au lieu quand j’étais gamine et très souvent malade (angines à répétition).
    Pour me faire patienter, ma maman m’installait dans son grand lit, et me donnait des livres (la Comtesse de Ségur, j’ai adoré!!).
    Ensuite, le frisson dont je me souviens, est venu en lisant : « Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée » (ça change de la Comtesse de Ségur).
    Je trouvais ça « fascinant »….et tellement loin de ma réalité quotidienne, dans ma campagne reculée!
    Depuis, j’aime bien les livres qui parlent de la vie des gens, avec leur part d’ombre (la science fiction ou les vampires, très peu pour moi).
    Maintenant que j’y pense, je me demande si ça ne vient de ce bouquin lu à l’adolescence…

    Répondre
  229. Maelena a dit…

    Quand j’étais petite, je partais en vacances dans l’Aveyron dans un petit château appartenant aux grands-parents de mes cousins. Au 3ème étage, à côté de la chapelle, étaient rangés tous les livres de la Comtesse de Ségur. Je les ai lus et relus été après été. Et ça reste un merveilleux souvenir. Merci

    Répondre
  230. KATQUADRA a dit…

    Alors un concours avec des livres, là je participe ! Mon plus grand souvenir de lecture : quand j’avais 8/10 ans et que ma marraine m’emmenait dans sa cave… pour aller choisir des livres dans la vieille bibliothèque de ses enfants, on remontait avec un sac carrouf’ prêt à craquer, et c’était mieux que tous les cadeaux d’anniversaire. Et maintenant, un autre plaisir, c’est de dénicher des livres d’occasion dédicacés, par leur auteur, pour voir leur « vraie » écriture, ou par la personne qui a offert le bouquin, pour « ressentir » l’objet. Et j’aime LE livre en tant qu’objet, c’est pour ça que j’ai beaucoup de mal avec les blibliothèques… ah, et aussi, je sens mon livre quand je l’ouvre pour la 1ère fois (!!) Voilà c’était 3615 confessions intimes.

    Répondre
  231. Kalix a dit…

    Mon plus vieux souvenir de lecture me plonge dans mon enfance africaine … Brazzaville, Congo. La température et l’humidité de l’air nous faisaient vivre dans une chaleur moite que je sens encore jusque dans la bouche si je ferme les yeux … La sieste était obligatoire dans les chambres climatisées. J’étais séparée de mon frère et j’avais droit à un chapitre de la Comtesse de Ségur avant de m’endormir sur le grand lit à coté de ma mère. Invariablement je posais le livre par terre à coté du lit. Immanquablement je me mettais tout au bord et doucement, couverte par le bruit du climatiseur, je tournais les pages de mon livre pour en dévorer la suite…
    Quelle belle idée de concours ! Une vraie madeleine de Proust ! J’adore.
    Merci grand Caro 🙂

    Répondre
  232. Annejuliette a dit…

    Mon premier souvenirs de lecture est lié aux livres de Daniel Pennac. Qee mon père, ma mère, mon grand frère et ma grande soeur avaient lu et que, du coup, le jour où j’ai eu le droit de les lire moi aussi je me suis sentie « grande ». C’est les premiers livres de « grand » que je me rappelle avoir lu.

    Répondre
  233. Véro la Bisontine a dit…

    Oh purée, j’ai oublié de parler du bibliobus, qui venait une fois par mois, dans la cour de l’école, et on pouvait choisir et emprunter des livres.
    La maitresse venait toujours me chercher, parce que je n’arrivais pas à en sortir (en peu comme maintenant dans une librairie).
    Vous croyez que je peux m’allonger sur un divan ou ça va aller? ;-))

    Répondre
  234. Bidibule a dit…

    J’arrive trop tard ou bien… déjà + de 230 commentaires.
    Mon plus marquant souvenir de lecture c’était lors d’un voyage routard en Grèce avec mon Amoureux de l’époque. Plongée dans « Bleu comme l’enfer » de P. Djian qu’il m’avait offert et enfermée dans ma lecture, je n’ai pas vu que je devenais mutique. A bout de nerf, persuadé que je lui faisais la gueule, il a fini par me faire une violente crise à Olympie dont je me rappellerai toute ma vie : une bouteille de 2L explosée en pleine rue. J’ai compris à ce moment qu’on pouvait disparaître dans un livre et en rendre les gens jaloux. Assez étonnamment j’ai essayé récemment de me replonger dans ce livre pour retrouver cette sensation. Impossible de le lire… question d’âge sans doute !

    Répondre
  235. stephaniegarcia74@hotmail.com a dit…

    J’ai eu la chance de pouvoir me faire dédicacer le livre « Moon Palace » de Paul Auster, c’était un de mes livres préférés lorsque j’étais étudiante. Une très belle rencontre et un très bon souvenir.

    Répondre
  236. Audrey a dit…

    J’ai deux « grands »souvenirs de lectures étant enfant : Le club des 5 et fantomette que je dévorais. Je m’imaginais faire parti du groupe, partir à la chasse aux indices dans des ruines abandonnées sur des îles désertes, ou alors vêtue de noir, courir dans la nuit après les brigands.
    Je n’ai depuis, plus jamais arreté de lire. Ce qui fait enrager mes proches car je deviens, un livre à la main, totalement autiste!

    Répondre
  237. Maloo a dit…

    Pour moi ca a été « Le prince des mots tordus », livre avec lequel j’ai appris à lire, seule dans mon lit, vers 5 ans… Pour faire une surprise à ma mummy, grande lectrice. Aujourd’gui, je me régale en offrant des montagnes de livres à ma nièce de 2 ans et en espérant susciter de l’interet (« De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête » ou encore « Un petit trou dans une pomme », livre déjà lus dans mon enfance)!

    Voila

    Répondre
  238. Juliette a dit…

    Un livre MAGNIFIQUE que j’ai adoré « La Petite Fille de Monsieur Linh » De Philippe Claudel, si beau, si bien écrit, et si triste.
    J’habite au Vietnam donc cela m’a encore plus touchée. Je vous le conseille chaudemetn, c’est une perle.

    Et aussi « l’éducation d’une fée » de Didier Van Cauwelaert, un délice aussi.

    Et encore les livres de Christian Bobin… avec une préférence pour « La Folle Alure », parce que c’est lumineux et magnifique, un BIJOU.

    Répondre
  239. Anne55 a dit…

    Bonjour!
    Pfff, un seul souvenir de lecture, ce n’est vraiment pas évident, il y en a tellement!! Je pense que mes meilleurs souvenirs remontent à l’adolescence, lorsque durant la récréation ou la pause de midi, au lieu de rester avec mes amies, je me réfugiais à la bibliothèque, assise sur le plus haut des barreaux des escabeaux. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours aimé lire en hauteur…

    Répondre
  240. Stephanie a dit…

    « Après la pluie le beau temps » de la Comtesse de Ségur !! J’étais et je suis toujours accro aux BB roses et vertes que je dévorais. MAIS celui-ci je ne le lisais que chez ma tante Geneviève. Une tante un peu acariâtre, très « grande gueule » qui me faisait peur. Je n’aimais pas les illustrations de ce livre, trop acérées, mais il était un repère, un vrai plaisir où je me retrouvais et savais que ma chère tata n’avait pas de possibilité d’intervenir. Je me suis achetée la même édition une fois adulte !

    Répondre
  241. Bidibule a dit…

    Céline…Oui-Oui à la mer … tout pareil,mon premier livre de grande. J’en aurais la larme à l’oeil. J’ai encore ma collection et je les ADORE.

    Répondre
  242. carolinette02 a dit…

    Je lis tout ce que je trouve. Quand j’étais petite j’adorais les Alice et les livres du même genre de la bibliothèque rose. J’aimais aussi les Comtesse de ségur, quand je relis un de ces livres, ça me replonge en enfance, quand je passais des après -midi enfermée à lire alors que le soleil brillait dehors, ce qui faisait le malheur de mes parents.

    Répondre
  243. Mélissa a dit…

    Mon plus beau souvenir chez ma grand mère je partais toujours avec un gros sac à dos plein de livres, en me disant j’en ai suffisamment assez pour 10 jours,et au bout de 3 jours j’avais épuisé mon stock. Quand le soir ma mère appelait pour prendre de mes nouvelles je pleurais car j’avais plus rien à lire ! J’avais 7/8 ans !
    Et depuis je pars toujours en vacances avec un sac enorme de livres de peur de manquer ! Etant donné que je suis incapable de faure la « crepe » au soleil sans rien faire d’autre, je lis et je lis !
    Bonne vacances à toutes

    Répondre
  244. Anne de Dakar a dit…

    Bonjour Caroline, super concours, je participe (Michael Cunningham, Murakami, oh oui !!)
    Le livre fondateur, honnêtement, je ne m’en souviens plus, ça remonte à trop loin… Alors, je parlerai plutôt des deux livres qui m’ont le plus marquée, disons ces cinq dernières années :
    1/ « L’Amant en culottes courtes », de Alain Fleischer, qui m’a enthousiasmée par la précision raffinée de son écriture et l’érotisme plein de bonne santé qui s’en dégage.
    2/ « Le cul de Judas », de l’écrivain portugais Antonio Lobo Antunes. Une grande claque. Franchement, je ne savais pas qu’on pouvait écrire aussi bien… Pas le temps de développer plus, trop de boulot aujourd’hui, et puis mes mots à moi sont tous trop plats pour en parler bien… Mais bon, quelle merveille ce bouquin !

    Répondre
  245. misstsouko a dit…

    En 6ème, j’avais une super prof de français un peu à la Daniel Pennac, qui pour nous récompenser nous lisait le petit Prince ou les nouvelles de Colette..je ne sais pas si ça compte comme souvenir de lecture car ce n’est ps moi lisait à proprement parler.. mais ce sont ces lectures-là qui m’ont donné envie de me plonger dans mes premiers livres. Elle m’avait offert à la fin de l’année « Mon Bel Oranger » José Mauro de Vasconcelos qui reste à ce jour mon livre préféré 🙂 Je te le recommande pour tes grands!

    Répondre
  246. Hélène a dit…

    Entre 6 et 8 ans mon père m’a lu chaque soir un petit morceau du Voyage de Nils holgersson à travers la Suède, de Selma Lagerloff. J’attendais ce moment chaque jour, je me souviens de l’odeur du livre, de sa couverture et de sa rondeur. Quelques années après, je l’ai lu toute seule, et j’avais l’impression de ne pas relire la même histoire, comme si jour après jour j’avais imaginé des ramifications à cette histoire.
    Bon c’est super de raconter des souvenirs de lecture, ça me donne envie de lire tous les commentaires.
    Je laisse rarement de trace ici, j’en profite pour te remercier chaleureusement pour cette lecture quotidienne, les beaux moments d’émotions et les fou-rires que souvent tu me procures !!

    Répondre
  247. Petit Soleil a dit…

    Géniales à lire toutes ces anecdotes dans les commentaires.
    Et il y en a beaucoup dans lesquelles je me retrouve…
    J’ai été un rat de bibliothèque durant toute mon enfance et adolescence (beaucoup moins maintenant, je ne prends plus le temps) à tel point que je me souviens que mes copines, en primaire, n’avaient un jour fait passer un petit mot, en écrivant dessus « On est plus tes copines car tu lis au lieu d’écouter la maîtresse » !
    Mais bref, mon souvenir littéraire le plus fort date plutôt de mon début d’adolescence. J’étais chez mes grands-parents et je m’ennuyais ferme et je suis tombée sur Le Grand Maulnes. Je me souviens avoir dévoré le livre, allongée dans le hamac ou sur la balançoire et m’être échappée de ces vacances pas très fun. J’ai d’ailleurs récupéré ledit livre il y a quelques années, tel un trésor, quand la maison de campagne a été vidée et vendue.

    Répondre
  248. icetea32 a dit…

    Je me rappelle étant petite que m’a mère m’ayant confisqué toutes mes lampes de poche afin que je ne lise pas la nuit au lieu de dormir, j’avais fabriqué une bougie en cire de Babybel et que j’avais tenté de lire sous la couette avec ça. Heureusement ça n’éclairait pas beaucoup donc j’ai laissé tombé. Quand je me rend compte aujourd’hui à côté de quoi je suis passé par amour de la lecture, je me dis que je devais pas bien tourner rond dans ma tête ^^

    Répondre
  249. MdeParis a dit…

    J’avais aimé les Oui-Oui, les Jojo lapin, les Club des cinq. Mais quand, en colonie de vacances, j’ai emprunté à une copine mon premier Fantômette (« Fantômette contre le Hibou »), ça a été un coup de foudre, le début d’une passion. J’ai continué à le lire en marchant pendant une promenade pour ne pas avoir à m’interrompre. Ma passion pour la lecture comme pure drogue a démarré ce jour-là…

    Répondre
  250. Petitelinou a dit…

    Moi, je n’ai pas de chance au jeu mais ma foi, je me lance, ne serait-ce que pour vous faire partager mes émois litéraires qui sont nés lorsque, toute petite, mon grand-père me lisait des Astérix ou des Tintin en changeant de voix, en commentant chaque vignette pour mon plus grand bonheur <3 J'étais au Paradis. Je n'ai, pour ma part, jamais été fichue de lire une BD à voix haute, pour quelqu'un d'autre...
    Quand j'ai été en mesure de lire seule, c'est souvent que je me suis faite réprimander pour avoir amené un livre à table, afin de le dévorer sous la nappe, sur mes genoux...
    Ado, j'ai passé plusieurs nuits blanches pour terminer un livre (Le Comte de Monte Cristo, entre autres)
    Maintenant maman, j'essaie d'inculquer à mes enfants le goût de la lecture. J'ai passé tant d'heures délicieuses 'ailleurs' grâce à aux livres...Hélas, j'ai moins de temps pour m'adonner à la lecture et cela me manque beaucoup...

    Répondre
  251. Katell a dit…

    Oh la lecture, une des occupations principales lorsque j’étais enfant, je n’aimais pas vraiment le sport (cela n’a pas vraiment changé) et nous n’avions pas la télé chez mes parents, je me suis donc tournée vers les livres.

    J’ai beaucoup de souvenirs liés à la lecture. Je me souviens avoir été malade alors que j’étais enfant, rien de grave mais je suis restée au lit deux, trois jours. J’avais eu le privilège de pouvoir rester toute la journée dans le lit de mes parents et pendant ces quelques jours, j’ai dévoré plusieurs tomes du roman « La petite maison dans la prairie » de Laure Ingalls Wilder (oui, y’a eu des livres avant la série) et m’être identifiée à la petite Laura qui est d’ailleurs également mon personnage préféré dans la série.
    J’ai souvenir aussi d’avoir pleuré dans le métro en lisant « De la part de la princesse morte ». Un monsieur m’avait gentiment demandé si cela allait. J’allais bien, j’étais juste émue par le roman que je lisais en rentrant du travail.

    Merci Caroline pour ce billet et pour tous les commentaires qui me donnent plein de pistes de lecture !

    Répondre
  252. marje a dit…

    Merci à la fée de Belfond pour ce concours.
    Je suis éditrice comme elle, et je dirai que mon rapport aux livres ressemble à celui d’une sage femme avec un nouveau-né. L’émotion me submerge quand « mes » livres – ceux que j’édite – sortent de l’imprimerie, après une longue gestation.
    Sentir l’encre encore fraîche, feuilleter les pages et se souvenir de chaque longue soirée passée à corriger, améliorer, repenser le texte, la maquette, la typographie…
    J’aime les livres passionnément au point d’avoir des mots (!)avec eux, de renouer après une période de crise et de ne jamais cesser de penser à chacun de ceux qui m’ont accompagnée.

    Répondre
  253. manue a dit…

    le livre qui m’a fait devenir ce que je suis , assistante sociale ..c’est l’assommoir d’emile zola … un livre choc qui m’a secoué et donné envie d’aider toutes les Gervaise …
    sinon …tu as cité mon idée ..;mes 15 ans , dans le hamac du jardin de ma grand mère , la bicyclette bleue ..et FRancois Tavernier … AHHHHHHHHHHHH ce FRancois …j’en reve encore ….

    Répondre
  254. nenes a dit…

    moi mon plus beau souvenir lecture c’est mon abonnement à je lis deja. Une petite revue dans la boite aux lettres tous les mois avec une grande histoire a lire et l’attente insoutenable du facteur.

    Répondre
  255. mammouth a dit…

    Le petit prince, d’abord enfant par la voix de Gérard Philippe, puis adolescente par mes yeux. Adulte, la lecture du petit prince à plusieurs de mes amants (pas tous en même temps hein). C’est mon livre fétiche depuis toute petite. J’ai de délicieux souvenirs d’une lecture de Jeeves sur une colline galloise parmi les herbes avec vu sur la mer. Maintenant que je suis une femme oh combien respectable, je lis à mister mammouth only on s’entend, Sherlock Holmes est un favori. Et bien sûr, et surtout, je lis à mes enfants.
    Cette lecture fréquente et régulière aux enfants est une source de bonheur constant. Je suis franchement top dans La petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête…
    Oui, j’aime faire la lecture. J’aime partager les histoires et les livres. J’aime savoir qu’un livre que j’ai lu sera lu par quelqu’un d’autre. Je n’aime pas les livres qui prennent la poussière ou croupissent dans une bibliothèque. Les livres, c’est fait pour être partagés. J’aime que des gamins de 9 ans se partagent des livres parfois à la place de pièces de légo.

    Répondre
  256. Marie du Mans a dit…

    Mon premier souvenir lecture, c’était le livre avec lequel ma maman m’a appris à lire. Ca s’appelait « la petite poule rousse », et ma maman faisait toutes les voix différentes, on en rit encore 25 ans plus tard …

    Répondre
  257. Elosyia a dit…

    Oki, oki alors l’un de mes souvenirs de lecture le plus marquant ce fût en 5ème. Je reviens un lundi matin au collège et tout le monde parle du téléfilm « CA » passé sur M6 qui narre les aventures d’une bande de gosses qui tente de combattre un clown maléfique. Grosse déception de ma part car je n’ai pas vu ce téléfilm de la mort qui tue. Pendant plusieurs jours, je ne suis que frustration car tout le monde en parle . C’est alors qu’une après-midi en permanence, je vois un jeune en train de lire le livre dont le téléfilm est tiré. Dans une envie de savoir ce qui en retourne, je m’achète le livre dont l’auteur est un certain « Stephen King » et je m’engage dans cet univers trouble, sombre, fantastique et baigné de récits horrifiques, mais qui parle aussi du passage de l’enfance à l’adolescence et à la vie adulte ainsi que de la manière dont on se construit selon les expériences heureuses et malheureuses de la vie. Ce livre a été une révélation pour la pré-ado que j’étais car je rentrais dans un nouvel univers et je quittais enfin l’enfance. Et j’ai aussi senti à ce moment là que mes goûts persos me donnaient envie d’aller vers l’univers de cet auteur. A partir de ce moment là, j’ai su que ce Stephen King et moi c’était pour la vie et à ce jour, cet auteur reste MON auteur fétiche et adoré de tous les temps et je le lis et relis avec toujours autant de fougue et de passion.
    Voilà, voilà pour mon souvenir livresque.
    Des bisous et bon après-midi !

    Répondre
  258. mammouth a dit…

    À plus de 250, je n’ai pas lu les commentaires. Pour un jour de pluie peut-être. Je ne sais pas si tu les liras, car cela demande pas mal de temps. J’envie la vue de ton balcon. On dirait une carte postale. Et ce ciel bleu! Si c’est ça Andorre, je veux bien y aller même avec les centres commerciaux qui y pullulent. Bon retour.

    Répondre
  259. magnificial a dit…

    Un des tout derniers plaisirs procuré par une lecture : j’avais acheté un livre sonore dans la collection gallimard jeunesse pour mon petit dernier de 1 an. A peine ai-je eu le temps de lui présenter l’objet qu’il s’en empare, grogne pour qu’on enlève le plastique qui couvre encore l’ouvrage, ah il faut aussi enlever la languette qui couvre les piles boutons… « Tiens, voilà ton livre », vite, il ouvre la première page, son doigt tâtonne pour appuyer sur la puce qui déclenche le cri d’un animal. Et il se met à éclater de rire, tellement fier de lui. J’espère que ce goût pour les livre ne se perdra pas avec le temps…

    Répondre
  260. Biduline a dit…

    Han, oui, la lecture de la byciclette bleue sous la couette…

    Mais avant ça, y’a mes souvenirs de lecture des « Six compagnons » de la bibliothèque verte que ma mère m’achetait d’occasion sur le marché de la commune du Bois-Plage pendant nos vacances estivales sur l’île de Ré.
    Hmmmm, vacances, lecture, encore un duo gagnant dans ma vie d’aujourd’hui!

    Biz

    Répondre
  261. MdeParis a dit…

    Oh, comme Marie du Mans aussi, ma Maman nous racontait « La petite poule rousse », et on ne voulait pas qu’elle nous lise autre chose tellement on aimait ça. Avec son accent du midi en plus (« La petiteu pouleu rousseu »)…

    Répondre
  262. Angie a dit…

    J’ai dévoré très tôt, et en fait tout et n’importe quoi… Tout ce qui me passait sous le nez !
    Des Super Picsou qu’on se refilait dans la famille nombreuse, je garde des souvenirs de jeux de mots, de blagues bien pourries qui fondent notre sens de l’humour familial…
    Dans les magasins, ma mère pouvait me laisser au rayon bouquins et me récupérer 2h plus tard après avoir fait les courses pour 8 sans que j’ai bougé d’un cm…
    Un souvenir tout doux, mon chat, alors que je devais avoir 7 ans, suivait des yeux les lignes des livres sur mes genoux, on a une phot comme ça dans un album, et ma mère raconte encore cette histoire lors des repas de famille…
    Bises 🙂

    Répondre
  263. Lucieinthesky a dit…

    Deux livres majeurs dans ma vie.

    Le premier, La nuit des temps de Barjavel que j’ai lu au lycée, il y a 10 ans de ça. Le prof de français nous l’avais vendu comme un livre de science fiction et je m’étais imaginé un truc sur les extraterrestres, ce qui me rebutait comme jamais. Je détestais ce livre avant même de l’avoir lu mais j’étais obligée de m’y mettre. Après les trois premières lignes, j’étais happée. J’ai finalement dévoré le bouquin, passionnée par l’imagination de Barjavel quant à l’existance d’une civilisation passée. J’ai pleuré à la fin quand j’ai compris qui était l’homme encore congelé dans l’oeuf, c’était la première fois que j’éprouvais des émotions fortes face à un livre.

    L’autre livre est beaucoup plus récent. Je l’ai lu il y a 3 mois. Il s’agit de Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan. J’avais parcouru ton blog Caroline, à la recherche de bons bouquins à lire et je m’étais figée sur de Vigan, persuadée que le bouquin était une tuerie sans nom.
    Puis, il y a 8 mois je suis rentrée en France pour aider ma mère, souffrant de douleurs chroniques depuis 10 ans, et qui n’intéressait aucun médecin, à mettre fin à sa vie (le droit à l’euthanasie étant illégal en France). Ça a été le geste de ma vie. Un geste très difficile qui restera mon secret, caché derrière mon grand sourire de jeune fille.
    Le temps a passé et mon copain m’a offert Rien ne s’oppose à la nuit à mon anniversaire en Avril. Ce simple geste m’a énormément touchée, c’était comme si on m’offrait pour la première fois, le droit de trouver un écho à ma douleur.
    Je me suis plongée dans le livre avec hâte. Les mots m’ont percutée et ont suscité beaucoup de choses en moi. C’était ce dont j’avais besoin, des mots et des scènes violentes. J’ai lu les dernières pages en rentrant de la fac, dans le métro puis dans la rue. Le passage où Delphine découvre sa mère morte m’a renvoyée à ce que j’avais vécu 6 mois auparavant avec ma propre mère. Un torrent de douleur est remonté de très très profond et m’a submergée, me donnant une impression d’étouffer et un besoin de hurler la souffrance de l’absence de cette personne que j’aimais tant.
    J’ai fermé ce livre, bouleversée, avec le sentiment qu’il avait été très pesant, mais surtout avec la conviction que d’avoir aidé ma mère à se suicider avait été le bon choix puisque je n’ai pas à vivre aujourd’hui avec les mêmes questions que de Vigan de comprendre pourquoi sa mère s’était suicidée et si elle n’avait pas manqué un appel de détresse de sa part qui lui aurait permis de la sauver.
    Depuis j’ai lu d’autres livres que tu avais conseillé sur ton blog, tous parlant de la mort et de la perte de quelqu’un (L’armoire des robes oubliées, D’autres vies que la mienne, Les déferlantes, Avis de tempêtes) mais je ne les ai pas aimé. Aucun n’a su me bouleverser. De Vigan a une puissance dans l’écriture, rien n’est laissé au hasard, tous les mots sont choisis avec justesse. Elle m’aura aidé à avancer dans mon deuil et ses réflexions de femme peut être plus agée (elle en a 40, j’en ai 25) m’aura permis de trouver un apaisement face à mes propres questions.

    Désolée pour la tartine, c’était juste important pour moi de partager mon histoire avec les livres !

    Répondre
  264. Camille a dit…

    Je ne sais plus trop quand cette passion pour la lecture a commencé. Peut être quand à 14 ans j’ai rencontré une merveilleuse bibliothécaire qui m’a longtemps conseillée.
    Voici quelques uns des livres qui m’ont marquée : La Nuit des temps de Barjavel, Le Rouge et le Noir, Rebecca et tout dernièrement Rien ne s’oppose à la nuit.
    Merci Caroline pour ce concours et ces doux billets !

    Répondre
  265. Sylvie a dit…

    Pendant mon enfance ma mère lisait pas mal.
    il m’arrivait d’aller fouiner dans sa bibliothèque pour voir s’il y avait un livre qui pourrait m’intéresser.
    j’en ai trouvé un qui ne me semblait pas trop compliqué pour mon âge, et j’ai adoré.
    il s’agissait de « Le puma blanc ( R.D. Lawrence ) », ce livre m’a captivé pendant plusieurs jours, je me suis souvent sentie comme le puma, c’était trés bien décrit.
    Lorsque l’auteur décrivait le repas du puma j’en avais le gout dans la bouche …, j’avais également le coeur qui battait la chamade lorsque le puma était en danger …
    bref un trés bon moment.
    si ça se trouve je le relirai maintenant, ça ne me ferait pas forcément le même effet 😉

    Répondre
  266. Caro a dit…

    petite, j’ai devore tous les Roald Dahl… Cachee sous la couette pour ne pas que mes parents remarquent que j’avais depasse l’heure d’extinction des feux. Et aussi ces vieux livres de la Bibliotheque Rose qui attendaient une nouvelle vie dans le grenier chez mes grands-parents. L’odeur incomparable des pages jaunies… Mais je crois que jamais un livre ne m’avait autant inspire que La vie devant soi, par Emile Ajar/Romain Gary…

    Répondre
  267. Christèle a dit…

    Je n’arrive pas à le lire à d’autres, ce livre est comme mon jardin secret. Je travaille avec des enfants et des jeunes, et un jour, pour leur faire partager, je leur ai posé des questions issues du livre, dans un atelier d’écriture. C’était incroyable ! « pourquoi les roses ont-elles des épines? » par exemple.
    Et j’ai été également une habituée du rayon librairie des supermarchés, je me suis soignée depuis mais pas évident :)Fantomette, Alice et le Club des 5 étaient mes amis ^^

    Répondre
  268. Stef a dit…

    J’ai toujours beaucoup lu, une façon de m’évader sans doute. Le livre de ma vie restera La gloire de mon père…Aujourd’hui, il m’est impossible d’y penser sans que les larmes me viennent. Pagnol m’a beaucoup apporté, petite fille.
    Hors sujet…je suis passée tout à côté de La Briquetterie ce WE pour mon anni, à priori, ils sont pris d’assaut! Une prochaine fois, j’espère!

    Répondre
  269. Niaina a dit…

    Je tente ma chance! 🙂 alors moi cela date du tout début de mon adolescence et c’était « les enfants Tillermann » tome1 et 2, l’histoire de 4 frères et soeurs qui sont en périple aux états unis pour rejoindre leur grandma car leur mère(malade psy’) les a abandonné… Fond d’histoire â fendre le coeur, mais c’est avant tout un roman sur les liens qui unissent des frangins et un récit sur la ténacité et la volonté face aux évènements de la vie ^_^ Je le lisais en cours de maths, dans mon lit le soir, le weekend, tout le temps je les trimballais avec moi ces bouquins. J ai dû les lire plus de10 fois 🙂

    Répondre
  270. Aline a dit…

    Ohlala, j’en ai tellement de merveilleux souvenirs liés à la lecture. Des drôles, des percutants, des émouvants, des qui font grandir, qui font pleurer, voyager… Puisqu’il faut choisir je dirais Dalva de Jim Harrison, lu la nuit sur mon balcon face à la Méditerranée, avec le chant des mouettes, la brise marine comme une caresse…

    Répondre
  271. Christèle a dit…

    Lire tous ces commentaires est un délice : ils nous plongent dans nos propres souvenirs, parfois oubliés malheureusement, et donnent plein d’idées, de lecture et de relecture.
    Merci merci merci (je sens que je vais y passer ma soirée^^)

    Répondre
  272. Gabie a dit…

    Le livre qui me guide et m’a donne envie de lire c’est « L’etranger » car j’ai compris a 13 ans qu’il n’y avait pas une facon de penser mais des facons de penser et qu’aucune n’etait bien ou mal, ca m’a appris a accepter la difference. Et puis il y a « mon bel oranger » qui m’a fait pleurer a larmes chaudes sur les gradins de mon college vers 14 ans, devant tous mes amis qui se moquaient bien sur du fait que je pleure en lisant, mais j’en avais rien a faire 😉 (pas d’accent sur le clavier, desolee)

    Répondre
  273. abercrombie a dit…

    alors il y en a plein des meilleurs souvenirs de lecture: les tous premiers, avec les hsitoires de la methode Bocher puis les oui-oui (!) et apres quans j’ai pu lire les contes pour enfants, decouvrir « mon bel oranger », jeune ado avec « l’amour baobab » et sa minuscule scene d’amour hyper pudiquement decrite que j’ai lu mille fois en rougissant; c’est Julien Sorel amoureux, et Dino Buzatti qui decrit « un Amour ». c’est aussi les polars,les gentils d’abord, Sherlock Holmes et Miss Marple, Poirot et puis moins gentils avec Stephen King; c’est decouvrir les gouts litteraires de mon amoureux, loins des miens mais qui m’ont permis de le connaitre mieux; et puis George Sand, dont l’ecriture est comme du velours, Cent ans de solitude, lu en Espagne au bord de la mer, Steinbeck qui m’a mis une belle claque! mais c’est aussi faire un blog de lecture avec les copines, pour se donner des idees et des envies, c’est une amie qui envoie un bouquin qu’elle a aime, pour partager; c’est aussi lire pour et avec mes enfants (« la premiere fois que je suis nee » est si beau), c’est les voir aimer les livres, essayer d’en dechiffrer des phrases, voir leur joie d’y parvenir; et puis c’est aussi tous ces futurs souvenirs qui attendent…
    en fait je dois avoir un don pour la lecture! parfaitement, ca existe :p
    merci pour tes bon billets, qui sont un vrai plaisir aussi

    Répondre
  274. Dijo du Gard a dit…

    J’ai beaucoup lu chez mes grands-parents l’année de mes 6 ans, à Paris, alors que mes parents vivaient au Canada.
    Ma grand-mère m’avait passé tous les bibliothèques roses de ma maman (Comtesse de Ségur…..)et j’oubliais ainsi un peu l’absence de ma famille.

    Depuis je n’ai pas cessé de lire. Un livre qui m’a fortement marqué, D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère et sinon ado, l’Herbe bleue, les Eygletière d’H. Troyat et Esprit de famille de J. Boissard.
    Bonne fin de journée à toutes et bonnes vacances pour les chanceuses.

    Merci pour ce concours, Caroline.

    Répondre
  275. marje a dit…

    Je suis devenue lectrice pour vaincre l’ennui, pour m’opposer, pour vivre une autre vie que la mienne. Les livres jeunesses ont comblé tous mes besoins d’enfant. Aujourd’hui, ils me sont encore indispensables ! Mes souvenirs de lecture se confondent avec le goût des carambars aux fruits que j’avalais avec les différents tomes de Lancelot agent secret. A 12 ans, je découvre Barjavel, Dumas et à 13 ans, je trouve l’homme de ma vie : François dans la Bicyclette bleue …Très bonne idée Caro ! Je déguste les commentaires.

    Répondre
  276. galou a dit…

    J’ai toujours aimé lire et l’histoire avant d’aller dormir racontée par Papa ou Maman quand j’étais petite est certainement un moment fondateur, mais plus que cela, je crois que ce qui me fait vraiment gouter la lecture c’est de pouvoir à mon tour prendre ma fille sur mes genoux le soir et lui raconter une histoire en respirant ses cheveux incognito… toujours un moment de calme et de partages précieux !

    Répondre
  277. So a dit…

    Raaatuuus ! La première fois que j’ai compris que ces petits gribouillis faisaient sens… et que la confiture, les mouches et un tristement célèbre rat vert ne faisaient pas bon ménage ! Le premier texte déchiffré, avant d’aller partir à l’aveuglette sur le sentier des bibliothèques… cela reste : )

    Répondre
  278. chems a dit…

    Alors sans aucun complexe « oui oui &la gomme magique » de la bibliothèque rose… J’ai regardé ma mère le lire à mon grand frère, nous le lire également, avant d’atteindre le saint graal et savoir enchainer les lettres pour le lire par moi meme… pcq mine de rien cette histoire de gomme m’a vachement marquée.. Et quand j’ai enfin pu me débarasser de ma lectrice du soir et que j’ai pu par moi meme veririfer comment ce oui oui faisait, ben ça m’a fait un effet fou..il peut gommer, je peux lire comment il fait pour gommer…(oui j’étais déjà un peu psychopathe toute petite) donc moi je dis la bibliothèque rose (lu par je ne sais combien de générations…)a bercé mon enfance à Casa et mes 1ers souvenirs de lecture!
    PS: j’ai failli oublier les 15 min de lecture obligatoire imposée par maman avant la sieste pour se préparer à faire de jolis rêves (hyper efficace !)

    Répondre
  279. Norethrud a dit…

    Mes livres de grands ^^ Je me souviens des Stephen King sur les étagères de mon grand frère et son refus catégorique que je mette le nez dedans: j’avais 8 ans. Un an plus tard, il lâchait l’affaire en me confiant « les yeux du Dragon ». La fille de l’auteur lui avait reproché qu’elle ne pouvait lire aucun de ses livres, il lui avait alors écrit se compte. C’est cette même année que le bibliothécaire de ma ville a appelé mes parents pour savoir si je pouvais repartir de chez lui avec Charlie, de Stephen King sous le bras. Mon frère avait dit oui, mes parents ont dit oui, le bibliothécaire a aussi dit oui trouvant que j’étais un drôle de numéros ^^
    King a toujours une place particulière dans mon coeur.

    Répondre
  280. Gé a dit…

    Un de mes meilleurs souvenirs de lecture date de février 2006. Cela faisait 9 mois que notre famille s’était agrandi, et 9 mois que je n’avais rien réussi à lire (tellement heureuse de contempler notre bébé après de nombreuses années à en rêver). J’étais, par contre, super déçue de ne plus rien arriver à lire depuis sa naissance, moi qui avais toujours été une dévoreuse de livres en tout genre ! !
    Et puis en février nous sommes partis, en amoureux, en laissant bébé à mes parents. Direction Marrakech pour une semaine de farniente, balade au soleil, et autres plaisirs de la vie…
    J’ai mis dans mes bagages « Ensemble c’est tout » d’Anna Gavalda, et je n’ai pas regretté ! nous avons passé une semaine merveilleuse et ce livre fait vraiment partie de ce super moment.
    Depuis 2 autres petits bouts sont venus agrandir notre famille, et, chaque hiver, nous réservons une semaine en duo, avec au programme mer, soleil et bons bouquins… Le Bonheur….
    Merci pour cette belle idée de concours. Partager ses plus beaux souvenirs de lecture et, peut être, gagner des livres c’est génial !

    Répondre
  281. Sofifonfec a dit…

    L’attrape-coeurs. Dévoré à 12 ans. L’entrée dans l’adolescence et dans la littérature. La folie douce de Holden, son cynisme blessé teinté de naïveté, l’enthousiasme et l’apathie qui se dispute la première place. Holden l’écorché vif. Et l’humour, bon Dieu, j’ai tellement ri… Le livre de ma vie, sans nul doute. Je ne sais combien de fois je l’ai relu. Emotion chaque fois renouvelée. D’autres échos, suivant la période de ma vie. D’autres niveaux de compréhensions. Mais les larmes, et les rires, à chaque fois. Dieu que j’aurais aimé rencontré ce type.

    Répondre
  282. detoileaetoile a dit…

    Trop joli ce concours! J’ai tellement de souvenirs de lecture que j’ai l’impression de me reconnaître dans tous les vôtres… Alors, un souvenir d’enfant, la série les petites filles modèles- les vacances de la comtesse de Ségur, tellement lue et relue que les « vacances » et les cabanes en bois de Sophie, Camille, Madeleine, Jean, Jacques et Paul, , se confondent avec les miennes.
    Et un souvenir d' »adulte »: en été à Los Angeles, étudiante en échange, je finis « Doktor Faustus » de Thomas Mann, écrit dans ce même Los Angeles 60 ans plus tôt. C’est l’hommage douloureux à sa vieille Europe d’un homme en exil et ça me bouleverse, moi qui suis comme lui « lost in translation » sous le soleil de la Californie.

    Répondre
  283. Sylvaine a dit…

    Mon premier coup de coeur? La belle et le bête dans la bibliothèque de ma petite école de montagne. En plus mon instit un peu réac’ de l’époque (Marcel!) nous laissait le choix entre dictée ou lecture au calme… Bilan, je me demande si je ne suis pas toujours à la recherche de cette première émotion (que j’ai aussi cherché sous la couette en cachette dans la bicyclette bleue) et mes « fotes d’ortografes » me font parfois un peu sourire…

    Répondre
  284. La Ronde a dit…

    Près de 310 commentaires au moment où j’écris le mien… Ton concours aura donné très envie de participer ! Comme quoi, la littérature plait encore bien plus que ce que certains magasines nous laissent croire.

    Pour ma part, j’ai toujours aimé lire. Quand je lis, c’est comme si j’étais au cinéma. Je vois les scènes se dérouler dans ma tête ! C’est d’ailleurs sans doute pour ça que je suis toujours déçue des adaptations.

    Mon premier livre, je l’ai dévoré à l’âge de 5 ans. J’ai mis plusieurs longues semaines avant d’arriver au bout (aujourd’hui, je le termine en 30 minutes chrono). Je voulais bien comprendre chaque mot, être sûre d’avoir bien tout compris. C’était l’histoire d’une petite fille qui adopte une jolie cocker noire. « Un amour de petit cocker ».
    Aujourd’hui, enfin, il y a quelques mois, j’ai adopté, à mon tour, une femelle cocker noire, en souvenir de ce premier livre qui m’avait tant marquée.

    Répondre
  285. Anne a dit…

    Pas de « meilleur » souvenir de lecture, tant les bons souvenirs se bousculent. Alors je préfère mettre ici un petit texte écrit pour un ami blogueur qui voulait savoir ce que c’était « lire », pour moi :
    Lire pour oublier que le bus n’arrive pas.
    Lire dans toutes les positions.
    Lire jusqu’à s’user les yeux, dans une chambre qui s’habille du soir qu’on n’a pas vu tomber.
    Lire en fabriquant sa bulle, appuyé contre une porte dans le métro, et relever la tête pour constater que les personnages du livre nous paraissent plus vivants et plus proches que les gens autour de soi.
    Lire sur la plage, en laissant entrer un peu de sable entre les pages enneigées : dans le livre, c’est l’hiver.
    Lire et laisser le livre s’échapper des mains parce qu’on s’endort.
    Lire et s’inquiéter pour les personnages qu’on a quitté à un moment crucial ; penser, pendant sa journée de travail, qu’on va les retrouver la nuit venue.
    Lire et plonger dans le texte ; lire comme on se noie, et émerger hagard, encore un peu ému, quand le livre est fini.
    Lire et aussi relire, pour se noyer encore et oublier le reste, vivre en suspens pendant quelques heures, où le temps passe mais n’a pas de prise sur nous.

    Répondre
  286. Cecile a dit…

    Grande liseuse (ça se dit ?) je dévore tout et n’importe quoi …allitée pendant quelques mois durant ma première grossesse ayant éclusé toutes les revues et livres inside, j’ai lu les mémoires de Platini (un bouquin rescapé de l’adolescence de mon mari) en désespoir de cause…jusqu’au bout. Grand dieu que c’était nul…une vraie misère….Comme quoi le manque peut faire dériver n’importe qui !

    Répondre
  287. dedel31 a dit…

    Cool l’idée.
    Je crois que j’ai toujours adoré lire.
    JE me souviens de ce jour au notre instit de cp( qui était aussi la directrice et bénéficiait d’un logemement de fonction au dessus de la classe) nous avait emmenait chez elledans le but de nous montrer sa bibliothèque. Chose qui aujourd’hui me semble inimaginable…
    Que de livres que de livres! Je revois encore les étagères aux murs remplies de livres du sol au plafond! Et comble du fin elle nous avait permis d’en emprunter un.

    Répondre
  288. Phoebe B. a dit…

    Si difficile de choisir prmi tant de livres lus et adorés !
    Mais je parlerais de « L’Ile mystérieuse » de Jules Vernes, qui a été un déclencheur de ma décision de faire des études d’ingénieur (celles qui l’ont lu comprendront …)
    Et, tout récemment, à presque 60 ans, mon premier Mauriac,  » le Noeud de vipères « : un éblouissement, une merveille !
    Probablement le meilleur livre que je n’ai jamais lu … (et ne faites pas comme moi, qui était vaguement rebutée par le coté « classique », « Prix Nobel » et tout ça . Ca se lit avec une très grande facilité, c’est ironoque, c’est émouvant, c’est profond, c’est …, c’est beau, quoi !

    Répondre
  289. Bibiche a dit…

    Bon ben je m’étais appliquée ce matin pour faire un com sympa et après vérif il n’apparait pas ! a priori j’ai pas actionné le bonne touche. En substance donc, j’ai adoré les disparus de St Agil un livre découvert en calsse de 5ème, lu par le prof de français lui même, c’était super !

    Répondre
  290. Alice RAOUX a dit…

    Bonjour Caroline,

    Quel joli concours ! Je sais que ma maman me lisait ou racontait des histoires tous les soirs, je ne m’en rappelle pas forcément mais je pense que ça a contribué à mon amour de la lecture.

    Mes 1ers souvenirs : la comtesse de Ségur, Roal Dahl, la bibliothèque rose puis verte… Puis j’ai été marquée par Alexandre Jardin (puis déçue plus tard). Et très récemment : le clan des Otori, qui m’a valu 2 nuits blanches !

    Je ne passe pas une semaine sans lire, ce n’est pas concevable pour moi… et ma fille toute jeune (2 ans) est pour l’instant mordue aussi !!

    Répondre
  291. La capitonneuse a dit…

    lettre d’une inconnue de zweig
    ce livre m’a été offertt avec une dédicace  » à mon amour de gréviste, parce que les premières fois sont souvent les plus belles »

    J’ai lu ce livre très vite, parce que il me l’a offert le lendemain où je me suis offerte la 1ère fois à lui et la 1ère fois tout court… il me l’a glissé sur le chevet et est parti en cours, moi j’ai séché les cours et lu ça nu sous la couette…
    c’est un de mes plus beaux souvenirs de lectures !

    Répondre
  292. Sof a dit…

    olalala, génial ce petit concours, moi j’ai plein de phases de lecture, enfant, ado, post ado, jeune femme, femme, à chaque tranche son type d’écriture, son ouverture à une certaine qualité,et de plus en plus à une belle poésie et une magie, une rêverie … je crois qu’en général, ce sont les livres profonds et légèrement tristes qui m’ont le plus marqué … en commençant par le chien bleu de Nadja, vers 4/5 ans … l’histoire d’une petite fille qui s’attache à un chien bleu qui lui rend visite tous les soirs. Je l’ai revu il n’y a pas très longtemps au rayon jeunesse de ma bibliothèque, et quel émotion ! L’histoire est très belle et touchante autant que le format et les dessins qui l’illustre.

    Répondre
  293. chrisssine a dit…

    petite je lisais énormément. un été, quand j’avais 10/12 ans, j’ai demandé des conseils de lecture à mon grand père. il m’a fait lire son exemplaire de la citadelle de cronin (l’héroine s’appelle Christine) et l’armée des ombres de kessel, du lourd donc…

     

    c’est ma grand mère qui avait relié ces deux livres (c’était une de ses passions).

     

    au décès de mon grand-père, ma grand-mère m’a donné ces deux livres qui symbolisent à mes yeux mes deux grands-parents. ils me sont très précieux….

     

    PS : je n’ai jamais arrété de lire. un autre grand souvenir de lecture : les piliers de la terre (1000 pages) dévorés en anglais pendant mes partiels de première année. hum hum
     

    Répondre
  294. éléonore a dit…

    Pour moi, un souvenir assez récent mais qui m’a scotchée, bouleversée, émue, transportée… « D’autres vies que la mienne », d’Emmanuel Carrère, dont l’écriture m’a touchée à un point que je ne saurais décrire…et je l’offre/le prête à tous mes amis !

    Répondre
  295. Verane a dit…

    J’écris juste parce que je peux gagner des livres car je ne me rappelle pas quels furent les livres qui me donnèrent le goût de la lecture, ni comment j’ai appris à lire et quel plaisir ce fut pour moi de lire des livres sans aide.
    Est-ce que c’est le petit livre illustré par Beatrix Potter « poupette à l’épingle » que ma maman me lisait et que j’ai encore ?
    Est-ce que ce sont les « oui-oui » en bibliothèque rose ? Pas très chic comme souvenir, mais je me souviens avoir pris énormément de plaisir à lire Enid Blyton.
    Est-ce que ce sont les beaux livres de la comtesse de Ségur, offert pour mon anniversaire ?
    Est-ce mon abonnement à « j’aime lire » ? Je dévorais chaque n° dans l’heure qui suivait sa réception. Et comme après avoir mangé trop de chocolat, je me disais « la prochaine fois je prendrai mon temps ».

    Répondre
  296. DOMINIQUE a dit…

    Mon dieu, on est en train de dépasser le record de réponses !!! Bravo à la Dame de Belfond qui a bien senti que tes lectrices aimaient lire.

    Dernière d’une famille de lecteurs, inutile de dire que j’ai plongé dans les livres dès que j’ai su l’alphabet, au CP. Mon premier livre fut « les malheurs de Sophie », lu laborieusement mais avec un immemnse plaisir. ENFIN je savais lire !
    Vu mon grand âge, mes souvenirs de lecture satureraient le blog !

    Merci à toi, Caroline, de nous faire ce cadeau.

    Répondre
  297. le papillon a dit…

    Merci pour ce concours Caroline.
    Alors pour partager un de mes premiers souvenirs de lecture, je dirai « L’heure bleue », le fameux journal intime d’une droguée au LSD…fortement conseillée par ma mère, avec l’espoir sans doute de me tenir éloignée de toute substance illicite… Quelle désillusion quand j’ai appris que ce journal n’était qu’un fake, construit de toute pièce par une psychologue américaine !

    Répondre
  298. Clartifice a dit…

    Petite, fascinée par les bouquins, j’étais incapable de le reposer une fois commencé. Alors quand j’étais obligée d' »aller me coucher, (l’Inquisition parentale impose souvent des horaires strictes d’extinction de la télé) ma petite revanche était de penser au livre tout corné qui m’attendait, planqué sous mon oreiller, à côté de la lampe de poche… Quel plaisir de me dire qu’en fait, la soirée n’était pas totalement finie, et qu’une histoire allait me tenir en haleine jusqu’à tard dans la nuit, même si j’allais devoir « crever » sous la couette pour, bien sûr, dissimuler la lumière qui pourrait dévoiler ma petite combine … Maintenant j’ai le droit de ma coucher à 5h si je veux, et j’avoue que cette petite adrénaline me manque ^^

    Répondre
  299. Dijo du Gard a dit…

    Dijo du Gard en réponse à So

    Ah Ratus !!!, je travaillais chez Hatier Editions quand cette collection a été lancée et j’ai participé (en tant qu’assistante de com) à son lancement.
    « Ca ne me rajeunit pas !!!!).

    Répondre
  300. embrun a dit…

    Tellement de souvenirs de lectures, que je ne me souviens pas où cela commence.
    Je me souviens des moments de lectures interdits : ceux où je me mets sous la table juponnée qu’il y a dans ma chambre, assez haute et couvrante pour que j’y lise tranquillement sans crainte d’être dérangée la nuit.

    J’ai dévorée les lectures d’enfants de ma mère et grand-mère : ces collections à couverture rigide.
    Souvenir du premier livre adulte : un mois de juillet, dans les Bauges, de désœuvrement je prends le livre de la Bibliothèque Tournante auquelle ma mère est toujours inscrite. J’ai treize ans et je découvre Barjavel.

    Plus récemment, je suis en voiture, passionnée par Zelasny. J’ai acheté tous les volumes du Cycle des princes d’Ambre que je vais dévorer en quinze jours. Mon mari me demande de le relayer. Je prends le volant et, durant quelques fractions de seconde, je ne conduis pas la voiture. Je suis au volant des engins décrits dans le livre. Je m’effraie de m’apercevoir à quel point le réel, dès lors que je suis dans un livre, n’existe plus.

    Répondre
  301. DominiqueL. a dit…

    Pour moi, je crois que ca a été « Les quatre filles du Dr March » et comme autre souvenir associé : tout faire pour que mes parents ne voient pas que la lumière restait allumée tard le soir, donc mettre un oreiller sur la lampe, … donc … début d’incendie …
    DominiqueL.

    Répondre
  302. Annette a dit…

    Bonjour Caroline,

    Pas eu le temps de lire les autres commentaires encore, mais en lisant ton billet, j’ai tout de suite pensé à deux souvenirs très forts : « Les patins d’argent », de P.J STAHL. Premier livre que m’a mère m’a offert, pour perpétuer une tradition de transmission « de mère en fille » alors que je devenais jeune fille, et dont le symbole m’a beaucoup émue…
    Quelques années plus tard, il y eut « Crâne pas, t’es chauve » de Marine, prêté par ma grande copine, et symbole cette fois, d’une amitié très forte et des premiers émois d’adolescentes…tout ça ne résonne pas comme de la grande littérature, j’avoue, mais ces deux livres sont restés synonymes pour moi de moments très « fondateurs » de ma personnalité, je pense (je précise que j’ai bientôt 32 ans et que tout ça est donc bien ancien…nostalgie, quand tu nous tiens !)

    Bonnes vacances à toutes celles qui en ont, bon voyage littéraire aux autres…

    Répondre
  303. Margot a dit…

    J’avoue ça fait envie de participer pour gagner des livres, et découvrir de nouveaux auteurs. Alors ma lecture qui m’a fait aimer la lecture, ce sont les 8 ou 9 volumes de « La petite maison dans la prairie », de Laura Ingalls, et oui, avant d’être une série, c’est bien un récit passionnant de la vie de pionniers américains vu par la petite Laura que tout le mone connaît bien. Que j’ai passé de jours et de nuits à lire et relire cette immense saga, partout, à la plage, au coin du feu, en mangent, et même en dormant. Depuis, je suis une inconditionnelle des romans fleuves, avec pleins de volumes, on ne quitte jamais ses personnages !
    Merci Caroline pour cette chouette proposition,A bientôt
    Marguerite

    Répondre
  304. alice a dit…

    Ho oui! j’adorerais recevoir un colis de livres avant ton départ!!!!
    Surtout que je viens de me faire une commande pour le boulot genre « vis ma vie de maton », vraiment ça, comme littérature de vacances, ça fait pas rêver 🙂

    Répondre
  305. Bellzouzou a dit…

    « les filles de Malory school » d’Enid Blyton!!! des aventures de collégiennes dans un pensionnat anglais;
    plusieurs tomes que je lisais et relisais les uns à la suite des autres…religieusement gardés par ma mère, récupérés 30 ans plus tard, je les ai offerts la larmichette à l’oeil à ma fille en lui disant « ma fille, tu vas adorer ça, ou je ne m’y connais pas!!! »;
    elle n’a jamais accroché, pff. (Mais il m’en reste une autre (de fille), tout n’est pas perdu, j’essaierai dans quelques années, héhé.)

    Répondre
  306. nesto a dit…

    ah Murakami j’aime bcp!

    alors mon plus souvenir d electure « quand j’étais petite » c’est les aventures de Laura Ingalls dans la petite maison dans la prairie!!!! c’est un peu quiche mais c’était la première fois que je lisais autant de tomes, autant d’aventures, de frissons, de rigolades, de pleurs etc Je crois que c’est après ça que je suis devenue accro aux livres! J’ai plein de souvenirs de mes lectures de Tintin aussi, quand j’ai découvert Tintin, là aussi j’ai compris que j’aimerais toujours lire parce que ça te transporte dans des mondes merveilleux sans bouger de chez toi! aujourd’hui je regarde mes 3 girls dévorer à leur tour des Tintin et je me dis qu’elles vivent le meilleur: le début, la découverte de ‘livresse de la lecture, presque aussi bon que les débuts d’une histoire d’amour!
    me v’là lyrique, n’importe quoi!!!
    😉

    Répondre
  307. Filleàlunettes a dit…

    Après la collection rouge & or, les tantes trilby, black beauty, etc.
    Le premier livre « de grand », à 10 ans : Autant en emporte le vent.
    Ah! Scarlett, l’héroine la plus énervante et fascinante de la littérature américaine.
    Le début d’une passion pour les gros pavés qui ne m’a jamais quittée.

    Répondre
  308. Malou Cheveux Courts a dit…

    Avant, j’étais « J’aime Lire », rien de très bien écrit, mais des histoires sympatoches. Jusqu’à ce que je découvre « La Petite Fadette » de George Sand, une pure merveille qui m’a donné envie de tourner toujours plus de pages. J’avais 12 ans.
    Bonne soirée !

    Répondre
  309. Mary Land a dit…

    La lecture? Mon passe-temps favori lorsque j’etais enfant/ado! Maintenant jeune maman, je ne trouve que trop rarement le temps de lire. Il faut dire que je m’interdis de commencer un nouveau livre souvent car je sais que je serais incapable de faire quoi que ce soit d’autre avant de l’avoir fini… et ca, c’est pas tres compatible avec les enfants! ;).
    Bref, qd je repense a mes premieres lectures independantes, je me souviens des 6 ou 8 tommes de La Petite Maison dans la Prairie vers 7 ans, du Club des 5, puis des Trois Jeunes Detectives et Les Six Compagnons en fin de primaire… Ca, c’etait enfant. Parmi les lectures qui m’ont marquees une fois adulte, je dirais la serie « Dune » (les 8 tommes on anglais, ca fait progressait sur la langue d’Herbert! ;-).
    Joli paysage des pyrenees sinon. Plein de souvenirs qui remontent aussi a la vue de ces montagnes, mais c’est une autre histoire!

    Répondre
  310. Otary a dit…

    Le livre le mieux écrit que j’ai lu était Les Langoliers de Stephen King, il est tellement bien écrit que j’avais l’impression d’être dans le livre et de vivre les évènements avec les personnages principaux. J’ai senti le stress monter petit à petit, il me semble bien ne pas être allée jusqu’au bout du livre tellement j’étais angoissée par ce livre. J’étais ado et seule à la maison un soir, j’ai du m’arrêter de le lire sachant que ma mère n’allait pas tarder à rentrer et j’avais peur de faire une crise cardiaque en entendant la clé dans la serrure. Depuis, je n’ai plus osé ouvrir de nouveau un livre de S. King. L’autre auteur qui m’a fait revivre les mêmes sentiments est Mo Hayder. Et j’avoue que je tire mon chapeau à ses écrivains qui arrivent à nous donner l’impression de vivre le livre.

    Répondre
  311. Kate a dit…

    Je profite de ce sympathique concours pour poster mon tout premier commentaire sur le blog (ça me rend toute chose, c’est grave docteur ?)

    Le roman « Ben liebt Anna » de Peter Härtling (en français, Ben est amoureux d’Anna) a été le premier roman en langue allemande que j’ai lu toute seule comme une grande.

    Plus qu’un moment fondateur de mon amour pour la lecture, ce fut un moment fondateur de mon amour pour la langue allemande (langue qui fait d’ailleurs totalement partie de ma vie aujourd’hui – je suis traductrice).

    Qui aurait cru que la mignonette histoire de deux écoliers amoureux (légèrement bisounours) aurait joué un rôle aussi déterminant dans ma vie ?

    Répondre
  312. fadette a dit…

    Ah les livres!
    Je pense que mon meilleur souvenir c’est « la louve d’Irlande ». D’un point de vue critique, c’est loin d’être le meilleur des livres mais il a déclenché mes premiers émois féministes. Il vous fait visiter plusieurs cultures en suivant une femme qui, au 16e siècle, a refusé de se laisser guider sa conduite et imposer ses amants. C’est beau, sensuel, sauvage.
    Cela fait longtemps que je ne l’ai pas lu. Mais ça a été une révélation durant mon adolescence.

    Répondre
  313. Caroline a dit…

    J’ai toujours lu depuis que je sais le faire. Une affaire de famille, comme un gène qui se transmet de mère en fille puisque ma mère et ma grand-mère sont déjà des lectrices assidus. J’ai toujours vu ma mère plongée dans des livres, pour autant je n’ai jamais eu d’histoire pour m’emdormir, mais je me les suis lues toutes seules très vites donc.
    Il y a eu des vacances au bord de la mer, je m’ennuyais ferme au camping, à l’accueil la gérante proposait quelques livres comme ça pour dépanner les touristes. Je suis rester près de 2h à choisir un livre pour m’occuper, du haut de mes 13 ans tout me paraissait très adulte et ça l’était. J’ai fini par en prendre un qui me semblait supportable. Je l’ai littéralement dévoré. Je n’avais que quelques jours pour lire ces 300 pages avant que nous ne repartions, mais une fois commencé il était hors de question que je parte sans le finir, les dernières journées ont été très occupées ! J’ai eu le sentiment de grandir avec ce livre, d’entrée dans un monde de lecteurs adultes, l’histoire était vraiment plus prenante que les livres d’ados que je lisais jusqu’alors. Quand l’on est rentré j’ai réclamé à ma mère l’achat des autres livres de l’auteur, pour commencer… Maintenant plus grande je ne sais plus ou rangé tout ce que je lis !

    Mon anecdocte finalement c’est d’avoir grandie avec les livres et ce sentiment prenant d’avoir ça dans les gênes. Pourvu que mes enfants en héritent, les livres sont de belles échapées…

    Répondre
  314. Fadette a dit…

    Pour Malou cheveux courts : Ce roman « la petite Fadette » a également tellement plus à ma mère qu’elle m’a donné ce prénom. Prénom que je suis ravie de porter.
    Elle avait lu cette histoire durant sa grossesse.

    Répondre
  315. Steph a dit…

    Sympa, l’idée même de parler d’un souvenir associé aux livres… Le choix est difficile, parce que les souvenirs vont et viennent, et au fil des événements de ma vie, certains refont surface… Je crois qu’une de mes premières vraies amours, en tant que lectrice, date de La nuit des temps, de Barjavel… J’étais au collège, je découvrais un amour qui surpassait tout, le temps et l’espace… C’est aussi le premier livre que j’ai relu ! Pour autant, j’avais été bercée (comme beaucoup de tes lectrices) par les Comtesse de Ségur, les Alice, les Six compagnons (bibliothèque verte, quand tu nous tiens !) Et je suis maintenant accro aux romans historiques (je vous conseille Les piliers de la terre et Un monde sans fin de Ken Follett, pour celles qui n’auraient pas encore découvert ces passionnants pavés…). Merci Caroline de l’opportunité de parler bouquins !

    Répondre
  316. Vio a dit…

    Le souvenir d’un souvenir, quand un jour j’ai sorti le Millenium qui me démangeait au fond de mon sac, avec la hâte d’en savoir plus, et que j’en ai lu quelques pages, le livre planqué sous le bureau ; et d’un coup, comme une madeleine de Proust, cette impression de déjà vécu et le souvenir clair et fugace de la cour de récré quand je me planquais pour lire pendant les heures d’école.
    Lecture, envol et dépendance…

    Répondre
  317. xane a dit…

    Etant fille unique, je suis tombée très vite dans les livres. J’ai d’ailleurs retrouvé réemment ma bibliothèeque « bleu clair » pour les enfants des 6/7 ans.
    Seul bémol, je lisais trop, et le budget de ma mère ne m’accordait qu’un livre par semaine, et ce, jusqu’à ce que je puisse mes les acheter moi même. Moi qui dévorait une bibliotheque verte en 1h et demie, je me suis adaptée et je peux aujourd’hui encore relire avec plaisir le meme livre 6 ou 7 fois sans me lasser 😀

    Répondre
  318. Tosmilk a dit…

    Les meilleurs moments…impossible de n’ en choisir qu’un,chaque livre est un moment unique et magique. C’est aussi une histoire d’amour entre l’odeur du papier et moi …
    Le pire moment : le jour où je suis rentrée chez moi et où mes chiennes avaient dévoré la moitié des bouquins…ce jour là, j’ai pleuré!!!

    Répondre
  319. finou a dit…

    lectrice de l’ombre aussi, j’en ai lu beaucoup ,un qui me revient, les malheurs de sophie, c’était mon surnom, rapport à tout ce qui lui arrivait , un jour j’ai lu …pas compris le rapport avec moi mais ça avait l’air de faire plaisir à ma grand mère….alors…

    Répondre
  320. Emma#2 a dit…

    Toute la série de « Anne la maison aux pignons verts », de Lucy Maud Montgomery, qui raconte l’histoire d’une orpheline de l’Ile du Prince-Édouard, au Canada… Je les ai lus et relus et rererelus.
    Plus vieille, « Middlesex » de Jeffrey Eugenides.

    Répondre
  321. Sophie a dit…

    Le livre qui m’inspire le plus d’émotions, un bouquin que ma grand mère m’a prêté, que j’ai ensuite prêté à ma mère, qui l’a prêté à ma tante, qui l’a ensuite…
    Ce livre, La Chatelaine de Malaig, c’est mon livre familial, celui qui a plu à toutes les femmes de ma vie, dans lequel je replonge, nostalgique, dans des temps pas si anciens où ma grand mère et moi nous racontions nos histoires de chevet avec beaucoup de plaisir, et ces moment me manquent, énormément…

    Répondre
  322. Eloïse a dit…

    Mon premier souvenir littéraire c’est « le lion » de Joseph Kessel en cinquième.
    Notre prof de français nous avez concocté un recueil de livres sur les différents types d’enfance. Il y avait « Poil de carotte », « le sagouin », « La petite fadette », « le grand meaulnes » et d’autres encore.
    Mais mon souvenir le plus fort ça a été cette folle histoire entre cette petite fille et ce lion et mes premières larmes à la fin de ce beau livre et depuis je n’ai plus arrêté de lire …
    Bizzz

    Répondre
  323. Judith a dit…

    Premier souvenirs de lecture, moi 5 ans avec mon grand père de 80 ans de plus en train d’apprendre à lire avec Cosettedan une édition la pléiade…. Ce qui m’a faut démarrer mon amour inconditionnel des livres

    Répondre
  324. LaClairette a dit…

    Trop trop de souvenirs de lectures ! Des vieux bibliothèques rose, rouges ou vertes héritées de mes sœurs, aux classiques en poche (Zola, Verne, Dumas), dévorés pendant les étés où c’était la seule distraction accessible… Mais mon préféré de tous, celui que j’ai lu et relu, prêté et reprêté autant que possible, c’est Le monde selon Garp, de John Irving. A lire par tous les parents, futurs parents, enfants …

    Répondre
  325. thiphane a dit…

    Oh merci pour le concours ! ! ! LE livre qui a fait que j’ai aimé lire c’est « le tétard » de Jacques Lanzmann. J’avais 15 trop grande pour aller au centre aéré trop jeune pour travailler et je m’ennuyais. Ma maman m’a ouvert sa bibliothèque et ce roman m’a tout de suite emballé. Je l’ai dévoré. A bientôt 40 ans j’ai une pile à lire monstrueuse et mon moment de bonheur est celui de rentrer dans mon lit et d’ouvrir mon livre en cours…PS: sur tes conseils j’ai commandé « le chameau sauvage » de Jaenada que je viens de recevoir….j’ai hâte…Merci

    Répondre
  326. Lilsirene a dit…

    Bonjour Caroline,
    Rho lalala, qu’est-ce que c’est dur de ne donner qu’UN souvenir de lecture! Je me rappelle que ça a commencé toute petite, j’avais la collection complète des contes d’Andersen, Grimm et Peyrault en petits livres cartonnés et illustrés. Je me rappelle encore la sensation de la couverture sous mes doigts… En fait, ma mère ou mon père, plus rarement quand il rentrait de ses nombreux voyages me faisaient chaque soir la lecture. Je ne m’en laissais jamais. Et mes parents aiment à me rappeler qu’à l’âge de 4 ou 5 ans, j’avais mémorisé la totalité de mes contes et que j’étais capable de les réciter au mot près. Si bien que j’enguelais quiconque me faisait la lecture s’il butait sur un mot ou changeait le texte! Voilà, je trouve ça trop mignon que ma passion pour la lecture ait commencé alors même que je ne savais pas lire.
    Je t’embrasse,
    Lilsirene
    lilsirene.blogspot.com

    Répondre
  327. Sandrinett' a dit…

    Alors moi j’ai eu une révélation en lisant « Le Très bas » de Chritian Bobin; j’étais étudiante à l’époque et je faisais le ménage dans les bureaux le matin et le soir pour payer mes études. Et il y a des gens très sympas qui bossent tard le soir dans les bureaux, qui malgré les responsabilités ou la charge de travail conservent un peu de temps pour les « relations humaines » avec les « techniciennes de surface ». Donc voilà, à mon dernier jour de travail, j’ai eu l’agréable surprise de trouver ce livre empaqueté et posé pour moi sur un bureau. Juste simple et sympa en guise d’au revoir.

    Répondre
  328. Covima a dit…

    Chouette un concours avec des livres ! Les livres et moi sommes inséparables, il y en a toujours dans la maison, dans la valise des vacances, même si le temps manque parfois pour lire. Mon 1er souvenir de lecture reste « Boucle d’Or et les trois ours » (l’édition du père Castor ») que toute petite je connaissais par coeur, j’en récitais l’histoire en tournant la page au bon moment. Ensuite, j’ai dévoré les Fantomette, Alice, Club des cinq, comtesse de Ségur… J’ai dévoré Autant en emporte le vent, Jane Eyre, les Hauts de Hurlevent… Et puis les 3 Mousquetaires qui nous ont amené beaucoup plus tard à choisir ensemble le prénom de notre fille aînée. J’ai adoré toute la série des Catherine de Juliette Benzoni, en ce moment je lis sa série sur la Révolution. Des thrillers à profusion ; la seule chose que je ne lis pas ce sont les biographies. Un des derniers lus qui m’a bouleversée c’est « Deux petits pas dans le sable mouillé », inoubliable.
    Merci bcp pour ce concours qui me réjouit (malgré le nombre élevé de participations qui diminue mes chances !), certains commentaires sont vraiment émouvants, et je ne les ai pas tous lus.

    Répondre
  329. miracoline a dit…

    Pour moi c’est Anna Karénine. J’ai dû tombé dedans pendant les vacances de la Toussaint. J’ai 15 ou 16 ans. Il faisait un temps épouvantable. Seul le 15e « A table » de ma mère pouvait me déloger de ma chambre sous les toits. Je crois que j’ai alors touché du doigt ce que dévorer un livre veut dire !

    Répondre
  330. Covima a dit…

    Ah et je voulais juste dire qu’une petite phrase m’a fait réjouie hier soir, quand au moment de préparer les sacs des filles (celle dont je parle plus haut, et sa soeur) pour leur semaine de vacances, je leur demande de prendre des jouets, jeux pour s’occuper et elles me disent toutes les deux : « et qu’est-ce qu’on prend comme livres ? » Pour une maman-lectrice, ça m’a fait très plaisir car je leur ai transmis ce goût-là !
    bon courage pour trier les commentaires 🙂

    Répondre
  331. michelle a dit…

    mon dernier grand coup de coeur date d’il y a une dizaine d’années quand j’ai découvert Henning Mankell et son commissaire Wallander;
    depuis j’ai décidé d’aller visiter la Suède et notamment la Scanie et ystadt bien sûr où vit le célèbre policier

    Répondre
  332. michelle a dit…

    mon dernier grand coup de coeur date d’il y a une dizaine d’années quand j’ai découvert henning Mankell, la Suède et Wallander; depuis j’ai l’envie de visiter la Scanie et bien sûr ystadt où vit le célèbre commissaire

    Répondre
  333. Gg a dit…

    Les bécassines, les livres de la comtesse de ségur…bref la bibliothèque de ma grand mère durant les grandes vacances, de vieux livres bien anciens qui m’ont fait aimer la lecture, même si ils étaient désuets! Cela faisait partie du charme…

    Répondre
  334. Rêves d'écriture a dit…

    Chouette chouette chouette, des livres à gagner ! Alors, mon meilleur souvenir de lecture (ou plutôt un parmi mes bons souvenirs), c’est la tête qu’a fait mon cher et tendre la première fois qu’il m’a observée lire un livre… Je suis plutôt expressive ce qui signifie que lorsque je lis, j’éclate de rire (c’est drôle), ou bien je me mets à pleurer (c’est triste), ou bien je serre le bouquin entre mes mains comme si je cherchais à l’écraser (le héros souffre), ou bien je grince des dents (ça fait peur)… Bref, il était partagé entre l’envie d’éclater de rire et la peur de sortir avec une fille complètement tarée… (On est toujours ensemble aujourd’hui mais il ne comprend toujours pas comment on peut réagir ainsi en lisant ;-))
    Allez, je croise les doigts !

    Répondre
  335. Stef a dit…

    Deux souvenirs :
    – quand j’avais 8-10 ans l’été à la campagne chez mes grands-parents, je lisais dans la colline tous les vieux livres de la bibliothèque verte avec Alice, en prems de prems, ma préférée entre toutes!
    – quand j’avais 17 ans, au ski, « Belle du seigneur » d’Albert Cohen que j’ai lu en 1 semaine environ (100 pages par jour tellement c’était beau!!).
    Voilà…

    Répondre
  336. lily a dit…

    Pour ma part, au collège, un soir, j’ouvre « Un sac de billes » de Joseph Joffo, non pas car c’était imposé mais parce que mon père m’avait dit qu’il l’avait lu plus jeune et que c’était un très beau livre. Alors je tente… Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, peut-être une sorte de livre semblable à « La guerre des boutons » (à cause des billes? Ou de la photo de garçon sur le livre de poche?). Bien loin du compte… J’ai été si touchée par le livre que je l’ai dévoré d’une traite, la journée de collège du lendemain fut… plus que dure! Mais je me rappelle encore de l’émotion procurée par le livre, notamment la scène où l’auteur se réveille et son frère n’est plus à côté de lui, et qu’il le retrouve au matin alors qu’il a passé la nuit à faire passer la frontière aux gens au lieu de se reposer pour avoir un peu d’argent… La description de cet enfant épuisé après une nuit à risquer sa vie est très simple, quelques mots, mais m’a touchée plus que de raison, peut-être parce qu’étant d’âge similaire lors de la lecture. C’est un livre que je lis régulièrement, et que je conseille à toutes mes connaissances…

    Répondre
  337. fanny a dit…

    Ce moment où mon petit frère et moi choisissions avec déléctation le livre que maman allait nous lire avant de dormir, toutes ces histoires que nous connaissions pratiquement par coeur mais que nous avions toujours autant de plaisir à entendre, la voix de ma maman qui nous berçait alors que nous étions couchés dans nos lits respectifs, et surtout la grosse déception quand arrivait systématiquement à la fin d’un chapitre, lorsqu’elle nous annonçait en refermant doucement le livre, un petit sourire aux lèvres, « la suite au prochain épisode ». Petit à petit, les lectures se sont espacées et nous avons appris à dévorer les bouquins seuls. Aujourd’hui la lecture est pour moi synonyme de détente et de bien-être, et je remercie ma maman de m’avoir offert cette porte vers l’aventure, ce formidabe moyen d’évasion et de rêverie, ce goût pour la lecture que je ne manquerai pas de transmettre un jour à mon tour à mes enfants 🙂

    Répondre
  338. Edwige a dit…

    Tout premier commentaire sur ton blog mais l’occasion est trop belle ! Mon plus beau souvenir est aussi ma plus belle émotion. En classe de CM1, je dévorais les livres disponibles dans la bibliothèque de l’école (petit village donc pas d’autre source possible d’emprunt). La nouvelle institutrice m’a offert Mon bel oranger de José Mauro de Vasconcelos, sans doute dépitée par l’offre de la bibliothèque où l’on ne trouvait que des livres de la bibliothèque rose ou verte. Ce livre m’a émue et depuis un peu moins de 30 ans je le relis régulièrement et toujours avec le même plaisir.
    Merci à toi pour ce partage d’émotion qui donne à nouveau de belles pistes de lecture

    Répondre
  339. LuDivine (aussi) a dit…

    Caroline, je te lis depuis des années (si si)… Je suis une lectrice du blog très passive mais néanmoins addict!
    Merci pour tous ces bons et beaux mots, ces formules et cet humour dont je me délecte!
    ( Il n’est pas rare que je te pique certaines expression… ubuesques!)

    Pour le sujet du jour, retour en arrière de 10 ans pour moi, alors que j’étais en plein âge niais sur les bancs de l’école secondaire! Enfin, à 15 ans, il était possible de choisir des « options » à l’école! Direction le cours de littérature pour moi…. et naissance d’une passion sans précédent pour ce jeune et beau prof de français qui sortait à peine de l’uni! ( La passion de la lecture, j’avais déjà!)

    J’ai réussi tant bien que mal à me faire remarquer dans son cour, grâce à un exposé dans lequel j’exprimais mon amour inconditionnel au livre  » Métaphysique des tubes » d’Amélie Nothomb! Ce livre a vraiment été une découverte du roman « moderne » pour moi… J’en ai délaissé les Agatha Christie et autres polars qui avaient rempli ma bibliothèque de pré-ado! Depuis, Amélie à la rentrée littéraire, je suis O-BLI-GEE! ( Malgré les déceptions…)

    Bon été à toutes, culturel ou sportif, exotique ou farniente! 😉

    Répondre
  340. Marieeee a dit…

    Sans aucun doute … « Entre chiens et loups » de Malorie Blackman, qui crée un monde où les noirs, appelés primates, sont riches et puissants, et où les blancs, appelés nihils, sont pauvres et vivent dans les quartiers mal famés, interdit de bus …

    Jusqu’au jour où la fille du ministre Séphy, et Callum, le fils blanc de la nourrice, tombent amoureux …

    Un livre maginifique, où je suis passée du rire, aux larmes …

    Super concours!

    Répondre
  341. Magali a dit…

    Le souvenir fondateur de ma vie de lectrice… je pourrais raconter les soirées à la lampe de poche, sous les draps, avec la peur que mes parents me surprennent… les journées passéees au milieu de mes personnages (oui, quand je lis, ils deviennent MES personnages, ils ne seront jamais exactement ceux que l’auteur a imaginés)… les disputes avec mes parents et mes frères pour avoir le droit de lire (seule lectrice au milieu de non lecteurs)… mais je raconterai seulement la bibliothèque de mes parents, remplie de classiques reliés plein cuir… que j’étais la seule a explorer (en cachette). Je prenais un livre et j’écartais les autres pour que le « trou » ne se voie pas. Cette bibliothèque (Un de ces hauts meubles vitrés) n’était là que pour la décoça faisait bien d’avoir une bibliothèque dans le hall d’entrée de la mqison.
    J’ai lu ces classiques, je les ai relus jusqu-à plus soif, n’ayant pas le droit de me rendre à la bibliothèque. Jusqu’à ce que ma mère le découvre et ferme la bibliothèque à clef pour que j’évite ces lectures qui n’étaient certainement pas de mon âge. J-ai appris rapidement a ouvrir et fermer la serrure avec un trombone!
    J’ai appris grâce à cette bibliothèque qu’on pouvait relire un livre un nombre de fois incalculable et que ce qu’on y trouvait pouvait évoluer en fonction de notre âge, centres d’intérêt, acquisition de connaissance…
    Quand j’ai eu 15 ans, ma mère a voulu me rendre la clef de la bibliotjèque : elle l’avait égarée. Je lui ai avoué que je savais me débrouiller sans : elle m’a déclaré que si j’avais réussir a grandir de manière équilibrée jusque là en lisant tout ce que j’avais trouvé dans ces livres, elle ne s’inquiétait plus de mon avenir.
    Je crois qu’elle voulait me protéger et certainement protéger un certain modèle d’éducation que je mettais à mal en permanence.
    Je crois aussi, qu’elle était rassurée de pouvoir mettre cette révolte sur le compte de la lecture et pas sur celui de la mauvaise éducation qu’elle m’aurait donné.
    Quand je passe devant cett bibliothèque, chez mes parents, je remercie en pensée tout ces grands auteurs qui m’ont tant appris sur le respect de soi-même et des autres et je suis ravie que mes enfants puissent à présent profiter de leur enseignement.

    Répondre
  342. libellule a dit…

    Ca fait un bail que je n’ai pas fait de commentaire mais ne vous y trompez pas, je traine mes guêttres, par ici, presque tous les jours!
    Aujourd’hui j’ai besoin de partager avec vous mon amour des polars transmis par ma petite maman. Aujourd’hui elle occupe toutes mes pensées…
    Elle qui les yeux malicieux me tend une de ses dernières trouvailles : « tiens c’est pour toi! » et moi qui entrevois déjà le plaisir qui m’attend dans ces pages. Aujourd’hui a 35 ans je ne sais toujours pas choisir un livre dans un rayonnage… Pourquoi faire? J’ai la meilleur des lectrices, curieuse, même aventureuse, et qui me connait tellement bien!
    Chacunnes de nos rencontres chez l’une ou chez l’autre nous échangeons quelques bouquins presque sans mots parfois… les yeux pleins de complicité.
    Je t’aime maman!

    Répondre
  343. Marion a dit…

    Mon premier livre. Bibliothèque rose. « Oui-oui en vacances ». Je n’ai rien compris pendant la moitié du livre. Ce n’est que là que j’ai réalisé que Oui-oui était le nom du personnage principal… ;o)

    Répondre
  344. Kyra a dit…

    Oh un concours sur les livres ? Je n’ose pas lire les autres histoires pour ne pas etre intimidée, mais je ne peux resister… Mon premier vrai souvenir de lecture, en dehors de toutes les étiquettes de ce qui se trouvait sur la table, de toutes les affiches dans la rues, de tous les mots imprimés qui croisaient mon regard, c’etait le livre de nils holgersson ; enfin l’histoire du fabuleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède. C’est la seule chose que j’ai emportée avec moi quand j’ai quitté mes parents, lui et quelques autres de mes livres d’enfance. Je me souviens aussi de toutes mes astuces pour pouvoir lire, tout le temps, en passant à table, sous la table, en marchant, dans la cour de récré, en cours, à la place de faire mes devoirs, à vélo… et ça a continué avec le train, la voiture, l’epluchage de légumes… il n’y a guère que sous la douche où je n’ai pas trouvé de solution… Merci Caro pour ses souvenirs qui ressurgissent ! 😉

    Répondre
  345. Kimie a dit…

    Je crois que mon meilleur souvenir de lecture, c’était quand j’étais petite, j’avais peut-être 8-9 ans, je ne me sais plus. C’était l’été et à l’époque, il faisait encore beau et chaud les étés. Bref, j’étais sur la terrasse devant la maison, et je dévorais un Club des 5 de ma mère, avec la couverture rigide telle qu’on en fait plus.
    C’était parfait. Autant l’intrigue que les personnages (ma préférée : Claude et son chien Dago)…
    Depuis, ça m’arrive d’en relire certains, juste pour me replonger en enfance !
    Merci pour ce superbe concours et pour nous faire revivre de bons moments !

    Répondre
  346. MimienAquitaine a dit…

    J’ai toujours beaucoup lu de romans, jamais vraiment apprecie totalement la poesie ou la philosophie. Jusqu’a ce que mon (futur) mari me fasse decouvrir ‘Le Prophete’ de Gibran. Ce livre m’a vraiment interpellee et cette fois, il n’y avait plus de prof pour en faire l’interpretation. Je me rappelle mes interrogations face a ces textes et l’espace qui s’ouvrait autour des mots.

    Répondre
  347. Melounette a dit…

    Bonjour Caroline,
    J’ai l’impression d’avoir toujours lu. A Noël, nous recevions un cadeau (un jouet), une boite de chocolats et un livre.
    Mais mon plus beau souvenir est sans aucun doute la découverte de la bibliothèque de la ville où j’allais en vacances. C’était chez mon oncle et ma tante à Baccarat. Si je me souviens bien, cette bibliothèque se trouvait juste à coté de l’église. Je descendais en ville en vélo et je remontais avec le maximum de livres autorisés.
    Je devais avoir une dizaine d’années et j’ai du lire tout ce qui était accessible pour mon âge et notamment l’intégralité des « Don Camillo ». Ça c’est du souvenir, où je ne m’y connait pas ;o)

    Répondre
  348. armelita 17 a dit…

    Matthieu, 2 ans, lit « Petit bout tout doux », sérieux comme un pape. Il lit tout haut, il tourne les pages, il marque la ponctuation. Je m’extasie, mon petit garçon est un génie, mais oui, mais oui. Attendrie, je m’approche…Matthieu, 2 ans, tient le livre à l’envers , son livre préféré , son livre adoré (près de 20 ans plus tard, je me souviens encore des premières phrases!), celui qu’il va chercher chaque soir au moment de lire une histoire. Matthieu ne sait pas lire, non, mais « Petit boux tout doux » , quelle histoire!
    Et d’ailleurs, si Matthieu s’appelle Matthieu, ne serait-ce pas encore la faute d’un roman, la passion de mes 16 ans?

    Répondre
  349. Rosaannoma a dit…

    Mon meilleur souvenir de lecture, c’est il y a dix ans environ. Jeune maman, je passais des heures à allaiter mon bébé, le jour, la nuit, bébé sur un bras et dans la main opposée un livre.
    J’aimais vraiment associer ces moments de « tout à mon bébé » à des pages de « tout à moi ».
    J’ai dévoré l’intégrale de Dostoïevski et, dans un autre genre, quelques tomes des Anales du Disque Monde de Terry Pratchett.
    D’y repenser, j’en ferais bien un quatrième, tiens.

    Répondre
  350. leymia a dit…

    Je dirais tous les castors poche avec leurs belles couvertures attractives et leurs belles histoires. En particulier, Les Enfants Tillerman.

    Répondre
  351. isabelle a dit…

    Rien d’exceptionnel, sans doute, l’enfance solitaire d’une fille unique, et puis un jour, le cadeau d’un parent éloigné et c’est ainsi que la bibliothèque rose, la comtesse de Ségur et Diloy le cheminot sont arrivés dans ma chambre…et ce plaisir immense ne m’a plus quitté, cela doit bien faire 45 ans !
    merci de ce concours.

    Répondre
  352. Enaivive a dit…

    J’aime lire mais pas depuis toujours. Mon père adorait lire et il était désespéré que son ainée ne lise pas des romans alors il m’a obligé…. et tous les soirs je devais dire combien j’avais lu et quels mots je n’avais pas compris et ce qu’il signifiaient …. le livre de la collection Rouge et Or s’appelait « Tombée du ciel » j’avais 8 ans. et puis … un jour j’ai choisi un livre, j’aimais sa taille, pas trop petit,sa couleur : un beau bleu ; c’était écrit « aéré » dedans, il y avait quelques images mais pas trop. C’était « Heidi ».Heidi d’avant le dessin animé . Heidi c’est pour moi le bonheur de s’échapper, des sentiments suscités par la lecture, presque aussi forts que si on les vivait en vrai. Je sentais l’odeur du lait frais, je voyais les jolies couleurs des fleurs des Alpes en plein juillet, je pleurais (presque) tant c’était triste des fois. Je pense qu’intimement ce sont ces histoires qui m’ont tant fait aimer la montagne,et ses plaisirs simples. et depuis ça ne s’est pas arrêté. La lecture me permet de vivre une autre vie, rien que pour moi ! le dernier en date. les « chaussures italiennes » de mankell… TOP !

    Répondre
  353. Loop of Kurland a dit…

    Ce soir, je viens de comprendre qu’il y a peut être un lien entre le chignon de Mlle Sergent, l’institutrice de Claudine à l’école, et ma passion pour les hôtesses de l’air.

    Merde.

    Quelqu’un aurait l’année câline, de Chine, La fille de C. Lanzmann (je crois me souvenir)? Je le lisais en cachette de ma soeur et elle l’a rendu avant que j’arrive au bout. Je ne crois pas que ce soit un chef d’oeuvre, mais ça fait 25 ans que j’y pense.

    Répondre
  354. Charlie a dit…

    Mon médecin de famille a été en quelque sorte la personne qui m’a fait adorer la lecture! A chaque fois que j’allais la voir (ou que mes frères ou ma soeur avaient rdv) elle nous offrait les anciens livres de sa fille…un, deux, parfois elle nous en donnait 5 et cela me donnait le sourire all day long! J’étais un rat de bibliothèque et malgré le temps qui me manque maintenant à cause des mes études, j’aime toujours autant me poser pour dévorer quelques lignes. Love & thanks pour l’opportunité!

    Répondre
  355. Domitruch a dit…

    que de réponses, encore plus que pour le concours des sous twins !
    le goût de la lecture, avec les livres de la collection « Martine », j’avais toute la collection, que j’ai malencontreusement égarée dans un déménagement

    Répondre
  356. Anaïs a dit…

    et si c’était « ça » le livre qui vous permet de vous recentrer sur vous-même, de définir vos valeurs, votre but dans la vie, tout en vous ouvrant aux autres en déployant générosité et beauté de l’âme, ce livre ça a été pour moi « mange prie aime » d’Elisabeth Gilbert, au momement où vous avez besoin de quelque chose à quoi vous raccrocher, vous n’avez ni psy ni amie pour vous guider (la psy c est trop onéreux et l’amie est trop proche émotionnellement) Pendant un instant le temps s’arrête l’esprit s’envole…. Bises à toutes Anaïs

    Répondre
  357. Nilaa a dit…

    A 11 ans, je partais allègrement vers la bibliothèque municipale (!) sur mon flamboyant vélo… que j’avais laissé une heure sous la pluie… Ses freins mouillés n’ont pas joué leur rôle, il y a eu un impact violent avec le mur du voisin, en bas de la descente… Bilan : 11 points de suture, et les 2 bras platrés pendant 2 mois, déscolarisée pendant 1, scotchée à la maison, morte d’ennui… Ma maman, très présente les premiers jours, a eu vite fait de redevenir la personne qu’elle est : pas très douée en communication, pas très affectueuse… Mais elle m’a offert  » Les Mots en Miel « , de Sandrine Pernusch, l’histoire d’une fillette qui rêve que ses parents lui disent des mots gentils. Je sais pas si c’était sa manière à elle de me dire qu’elle m’aimait malgré l’absence de ses mots… Je me rappelle seulement que ce cadeau, et sa lecture, m’a émue aux larmes, et a su réconforter l’éclopée que j’étais…

    Répondre
  358. Loopy a dit…

    Dans un aeroport en asie…17h d’attente à cause d’un vol de correspondance annulé et pas d’hotel complémentaire car il était 7h quand j’arrive et donc « officiellement » je n’ai pas besoin de dormir (malgré déjà 10h de voyage). Pas de visa pour sortir faire un tour de la grande ville. Nicolas Sparks et Dear John m’ont sauvé…j’étais tellement fatiguée que je n’avais même pas honte de pleurer devant des inconnus à la fin du livre.

    Répondre
  359. elmaya a dit…

    Je n’ai pas souvent commenté, mais là je ne peux résister (surtout après l’évocation de Jane Austen, que je suis en train de relire intégralement… Je préfère moi aussi « Orgueils et Préjugés », au fait !). 😉

    Difficile de sélectionner un souvenir de lecture tellement j’ai l’impression d’avoir toujours eu un livre à la main… voire trois ou quatre !

    Mais je me rappelle en particulier un matin où la « petite souris », prise de court par une dent tombée avant le coucher, avait simplement prélevé un livre de la bibliothèque de mes parents pour le glisser sous mon oreiller… Ce livre, c’était « Bilbo le Hobbit ». Je me suis immédiatement perdue dedans, oubliant le petit déjeuner… Et, plus tard, je me revois, de retour d’un anniversaire où j’avais follement joué, me précipitant immédiatement sur mon livre en cours, un certain « Seigneur des Anneaux »…

    Quant au Petit Prince, c’est moi qui l’ai mis entre les mains de ma petite soeur, une sorte de rite de passage !

    (Et pour une fois que j’écris ici, mille mercis de tous tes mots, qui me font penser, rêver, réfléchir…)

    Répondre
  360. siobann a dit…

    bonsoir 🙂

    moi lire c’est instinctif la preuve j’en ai fait mon métier et j’essaie, non sans mal, d’initier mes élèves à ce plaisir. Mon premier souvenir de lecture c’était en CE2, je bouffais déjà du livre certes mais avec « La marquise en sabots » de la bibliothèque rose, je crois que j’ai vraiment pris ce gout pour les histoires. J’ai du le relire plus d’une centaine de fois, réellement, tellement souvent que je me faisais gronder par la maitresse car je finissais trop vite mes devoirs pour aller vite continer à le lire. Lorsque je l’ai revue pour son départ à la retraite, elle m’a dit qu’elle avait tellement été impressionnée par mon goût pour ce livre , qu’elle l’avait fait étudier ensuite par ses classes. Et elle m’a offert l’exemplaire que je lisais tout le temps… c’est le souvenir le plus marquant de cet amour de la lecture.

    Répondre
  361. Catherine a dit…

    « Le Parfum » de Patrick Süskind. Pour les descriptions, des odeurs, bien sûr, et tout ce qui les entoure, les flacons, les couleurs, les décors, les personnages. Les aventures de Jean-Baptiste Grenouille dans la France du XVIIIe siècle. Le livre date peut-être un peu aujourd’hui mais j’en garde vraiment un bon souvenir de lecture.

    Répondre
  362. CharlotteaHelsinki a dit…

    Chouette un concours, et littéraire en plus !
    Alors je me lance, en quelques mots.
    Petite, je n’aimais pas beaucoup la lecture. Mais un jour, chez mes grands-parents, j’ai découvert « Sébastien parmi les hommes » de Cécile Aubry. Je l’ai lu et relu –je me souviens qu’à l’époque, j’avais le béguin pour le personnage de Pierre Maréchal… Je l’avais complètement oublié, ce bouquin, mais voilà je l’ai retrouvé il y a quelques jours au fond d’un carton. Et je crois que je vais le relire, ne serait-ce que pour voir ce que ça me fait aujourd’hui !

    Répondre
  363. zabeille a dit…

    Hello !!! premier souvenir de lecture : petiote, toute petiote, l’été dans l’apparetement de bord de mer. Je savais à peine déchiffrer et mordue de savoir ce qu’il y avait comme trésor entre les pages, j’ai lu en douce le livre qui trônait sur la table de chevet de ma mère… un « claudine » de Dame Colette. J’ai déchiffré les premières lignes, fascinée… jusqu’à ce que ma mère s’en aperçoive et le remplace illico presto par un « oui oui » (lu en 1h et ma foi, très très décevant). Je devais avoir 5 ans et demi. Pourtant j’ai gardé cette inépuisable soif de lire et de découvrir les trésors (de Colette dès que j’ai pu, OuiOui finalement n’offre pas grand chose de palpitant ! 😉

    Répondre
  364. Soufia a dit…

    Ado, j’ai été fascinée par le Rouge et le Noir, j’ai passé un été a refaire les scenes du livre, seule avec mon prince charmant invisible. Ma mere m’avait meme pris en photo avec mon deguisement… et une autre vetue de rouge et noir, le bouquin a la main.
    C’était bien les grandes vacances!

    Répondre
  365. Nouche a dit…

    Vers 12-13 ans j’ai fureté dans l’étagère remplie de livres qui couraient le long de l’escalier de ma maison. J’avais décidé de lire un livre « pour grand ». Une couverture a attiré mon regard : une belle fleur blanche. Il s’agissait de l’écume des jours de Boris Vian, en livre de poche, que j’ai dévoré.

    Depuis ce jour, je ne peux plus vivre sans lire !

    Merci Caroline pour ce concours qui m’a ramenée à un si bon souvenir. Et bonnes vacances !

    Répondre
  366. Cécile K. a dit…

    Le tout premier mois d’apprentissage de la lecture, je voulais « dévorer » les livres plus vite et plus vite encore, et maman m’avait dessiné une « feuille des sons » (un hibou dessiné pour le son « ou », un lapin pour le son « in », etc. etc.) Elle avait plastifié cette feuille pour qu’elle puisse me suivre dans tous mes livres. Quelle fierté de pouvoir lire, c’était mon rêve, vraiment, et aujourd’hui je travaille dans l’édition jeunesse !

    Répondre
  367. Anne de Dakar a dit…

    Tiens, un souvenir de lecture d’ado m’est revenu… Ça a dû carburer tout seul dans les vieux tiroirs de mon cerveau pendant la journée, après avoir posté mon commentaire. Je crois bien que mon premier grand plongeon en apnée dans un univers romanesque a été la série « des Semailles et des moissons », de Troyat. Le premier livre un peu « osé » que je lisais à l’époque ! et des portraits de femmes attachants en ces premières décennies agitées du XXe siècle.

    Répondre
  368. Sav héol a dit…

    C’était il y a quarante ans à la bibliothèque de l’école j’ai commencée à dévorer le clan des sept , le club des cinq et les « Alice » ensuite au collège j’ai continuée avec tous les Agatha Christie , je continue ,toujours addict des thrikkers sinon mon livre de chevet les nouvelles de William Somerset Maugham . SI retro et si actuelles -))

    Répondre
  369. manlo a dit…

    je lis depuis toujours…j’ai l’impression de ne jamais avoir appris,je me souviens pourtant très bien de Daniel et Valérie, ma méthode de lecture et des illustrations aussi…(voilà…il est là mon premier souvenir!)
    Après les OUI Oui, la famille Tant Mieux, les 6 Compagnons (Je leur trouvais un côté « mauvais garcon » que j’adorais! Le club des 5 c’était pour les nouilles!)
    vinrent ensuite les livres qui font rêver et pleurer, les Cornichons au chocolat, , Tarendol (Mon Dieu, il m’a fait verser des larmes sous les draps celui là!) Et puis, les autres, piqués dans la bibliothèque des parents,Un sac de billes, la Bicyclette bleue…mes découvertes d’ado à la Biblio du quartier,1984,l’Ecume des jours, l’Amant…bon j’arrête ou bien?!!!! Parce qu’il y a eu le lycée, la fac de lettres, les grossesses, les vacances et toujours, toujours les livres y sont associés!
    Et voilà, c’est par eux que je poste mon premier message…
    Dingue non?

    Répondre
  370. Petitefée a dit…

    « Oui-oui au pays des jouets », c’est le tout premier livre que j’ai lu du début à la fin, toute seule, comme une grande! Depuis, il y en a eu beaucoup d’autres. Passion transmise par ma mère. On se concerte pour nos achats pour éviter les doublons. Sa bibliothèque (immense! elle ne peut ni donner, ni jeter un livre) sera pour moi plus tard!

    Répondre
  371. eyhpos a dit…

    j’ai toujours aimé lire. Je prends moins le temps aujourd’hui de m’attaquer à des romans sauf .. en vacances. Mon dernier livre est « American Psycho ». Pas très drôle, mais j’ai tout de suite accroché.

    Répondre
  372. Kalix a dit…

    Lucieinthesky, ton message résonne en moi. Deux fois.
    Non, pas ce geste aussi lourd et courageux que l’euthanasie.
    Il me renvoie en 2001. 15 jours, la main de mon père dans la mienne, en réanimation. Il ne s’est jamais réveillé. Et je ne lui tenais pas la main quand il est parti… Puis en 2002, 8 jours, la main de ma grand mère dans la mienne. Elle est partie doucement et cette fois là, j’étais là.
    Je vais lire Rien ne s’oppose à la nuit.

    Et pour finir sur une note plus fun, un lien pour partager ce que j’ai eu dans la tête TOUTE la journée, Caro merci !!
    http://www.youtube.com/watch?v=uzP7AE08EpU
    NB : Caro c’est mon 2e com !!

    Répondre
  373. Claudia a dit…

    Je réalise qu’il y’en a un paquet que je pourrais citer en fait… Mais au final je dirai « Farenheit 451 » de Ray Bradbury, je devais avoir 11/12 ans et je pense que c’est la première fois que j’ai pris conscience que j’appartenais à un système, avec tous les dangers qu’il pouvait comporter… C’était une époque où la haute technologie c’était avoir un minitel ou un Atari, pourtant cette histoire de pompiers qui brûlent les livres et de famille en murs d’images avait éveillé un écho en moi. Echo plus fort encore aujourd’hui où l’on fait de la pub pour des puces qui contiendront toutes nos informations personnelles et où, dans des pays comme le Canada, lire « 1984 » de Georges Orwell dans le métro peut provoquer une fouille en règle et une journée en prison…

    Répondre
  374. Flo a dit…

    Après la bataille mais tant pis. Souvenirs d’être nichée au creux de la douceur de ma maman qui me lit tendrement l’histoire du soir. Au cp, la découverte : « je peux lire un livre toute seule! ». L’univers s’ouvre. Les virées à la bibliothèque municipale, mes J’aime lire (Billy le lutin tranquille, La dame à la mouche, etc… Wagonbulle… Les 50 premiers numéros que j’ai rachetés en brocante pour ma fille) le Clan des 7, le Club des 5 (ah, Claude…), le magazine Virgule… Notre maître de CE2 (cm1?) qui nous fait lire « Le train M » (jamais réussi à le retrouver? Même plus sûre du titre, ne reste que cette indicible impression d’abandon dans l’histoire)… Au collège, éblouissement avec « la lumière des justes » de Troyat : pas de la grande littérature certes, mais quel bonheur. Que n’aurais-je donné pour suivre Nicolas en Sibérie! Depuis il est rare pour moi de retrouver une telle immersion dans un livre. Quand ça arrive, c’est extraordinaire. Et reste la curiosité, qui se décline sur toutes les autres formes d’art.

    Répondre
  375. Eva au Chocolat a dit…

    Est-il encore temps?

    Tant pis, je raconte quand même…

    J’ai toujours aimé lire et ai dévoré très vite énormément de bouquins.
    Mais s’il me fallait retenir une véritable émotion littéraire, je citerais cette nuit magique, vers 15 ans, alors que je découvrais le Dracula de Bram Stoker, bien enfouie dans ma couchette, dans ce train merveilleux qui m’emmenait vers Venise avec mes parent…
    Quelles sensations mêlées! quels frissons équivoques! J’ai sans doute aimé des livres plus encore que celui-là par la suite, mais c’est CET intant particulier que je retiendrai toute ma vie, je crois…

    Répondre
  376. Chag a dit…

    Sinon, me concernant, après les 7 énigmes mathématiques, il y en a une de plus à résoudre : comment expliquer qu’entre 5 et 17 ans, je n’ai jamais lu un seul bouquin en entier, mais que chaque jour, je pouvais écrire des pages entières sur tout et n’importe quoi ? Après tout, lecture et écriture sont intimement liées ! Juste que parfois, il faut quelques années pour déclencher un amour.

    En 4e, j’étais une très bonne élève, mais j’étais plutôt du genre chianlie, qui dit et fait des conneries pour faire poiler les autres. J’exposais fièrement mes 19/20 en rédaction face au fait que jamais de ma vie je n’avais ouvert un livre, sautant des chapitres par poignées de pages entières quand on m’obligeait à en finir un.
    Et puis un jour, ma prof de Français, qui avait toujours accueilli mes remarques d’ado un peu conne (mais ne le sont-ils pas tous) avec un regard amusé et bienveillant (elle savait), nous a collé un extrait de la « Première gorgée de bière ». Le choc. C’était « le bruit de la dynamo ». Je m’en souviendrai toute ma vie.
    Les années suivantes, je n’ai toujours pas ouvert de livre, mais je gardais cet extrait en mémoire, ne me souvenant plus ni du titre, ni de l’auteur de l’extrait. A dix-sept ans, je ne sais plus trop bien comment, j’ai retrouvé le titre du livre, et je l’ai acheté.

    A partir de ce jour, je me suis nourrie de bouquins comme on lèche une petite cuillère trempée dans le Nutella : pas forcément souvent, mais avec un plaisir que l’on fait durer, parfois jusqu’à en être ivre à force de boulimie. Les soirs où je lis, ce sont ceux où je ne dors pas. Mais j’ai besoin de sommeil, alors parfois, sans savoir pourquoi, je fais des pauses de quelques semaines. Et puis, quand je retrouve le temps et l’envie, je ressors ma petite cuillère…
    Mmmmm…

    Répondre
  377. berengere a dit…

    mon meilleur souvenir de lecture remonte à mes 12 ans… c’est l’ecume des jours de boris vian ! je le relis encore et l’aime encore ! j’ai si hate de voir cette adaptation de gondry….sera t elle à la hauteur ?
    apres plein de livres ont marque ma jeunesse, ma croissance ! rue des ravissantes de vian encore, tourgeniev, ou encore l’astree de honore d’urfé…quel coup de coeur !)
    ma fille ainee qui passe en cp en septembre commence à lire (un soir elle a lu sa 1ere phrase alors que je venais lui faire son bisous de bonne nuit) et c’est merveilleux….une porte ouverte je lisais plus haut…c’est ça !

    Répondre
  378. mammouth a dit…

    Ta tartine est intense, profonde et terrible, émouvante et douloureuse. Si jeune pour prendre une décision aussi définitive et violente. Tu as beaucoup de courage. J’apprécie ta maturité, ta loyauté et ton amour maternel. J’ai aimé le livre de De Vigan pour son écriture, sa pudeur, mais c’est très loin de mon vécu.

    Répondre
  379. Félixe B. a dit…

    En lisant les commentaire, je note des livres ponts, des livres qui ont eu une place spéciale dans ma vie de lectrice, des livres qui ont fait des liens avec de gens, je pense notamment à La Première gorgée de bière ou à l’Ombre du Vent. Concours ou pas concours, j’ai repensé à Antigone, à Peter Pan, à Pierrette Fleutiaux, Jeanne Benameur, à Claudie Gallay, à Claudine de Lyon, mais c’est ce texte, écrit en atelier d’écriture il y a quelques année, que j’aimerais partager…

    Je suis tombée très tôt dans les pages, avec fureur et délectation… Par la voix de papa et maman d’abord, tous les soirs, avant le moment des chansons, avant l’heure du sommeil. Mots et musiques, des histoires. J’ai appris à lire très tôt, parce que je voulais pouvoir moi aussi leur lire des histoires avant de dormir. Et aucune voix n’allait aussi vite que mes yeux sur le papier : je n’ai jamais aimé faire la course, et pourtant combien d’heures ai-je couru sur des lettres, sautant les plus grands interlignes, dévalant les majuscules, dévorants les mots et les espaces. Eternelle boulimique de la Parole que j’avale et que je ne sais pas garder pour moi.
    Pourtant mon souvenir de lecture d’enfance le plus marquant, au milieu des milliers de pages, d’images et de passages qui me hantent encore, entre Le monstre poilu, Verte et Le prince de Motordu, s’est fait par les yeux de mon père.
    Dans le lit, en pyjama, sous la couette, blottie contre lui pour pas avoir froid. Le pouce dans la bouche, je respirais l’atmosphère de mon « truc », ce fameux « truc » que d’autre appelaient doudou ou nin-nin, et qui était unique, parce que j’étais la seule à en avoir un, de « truc ». Ce « truc » que je perdais un soir sur deux et sans lequel je n’arrivais pas à écouter. Nounours blanc, marionnette à grosse voix, (tout doux avant de passer en machine égaré dans mes draps) se serrait contre moi, qui me serrait contre mon père. Lui détenait le Livre, cet objet vénéré et mystérieux . Cette fois il avait une couverture orange. Un nom délicieusement lointain s’étirait dessus, on me l’avait lu : José Mauro de Vasconcelos. Tout de suite en dessous, la photo d’un enfant près d’un petit pied d’oranges douces. Moi, j’avalais, avide, les mots terribles de cette histoire belle cruelle, celle de Zézé. Zézé et son petit pied d’oranges douces, Zézé qui avait vécu si loin de moi (Papa, c’est où le Brésil ?), Zézé battu par son père, Zézé et son Portugâ. J’ai eu dans ce livre la confirmation que mon papa, quoi qu’il arrive, ne m’abandonnerait pas… On a continué l’histoire, moi blottie contre mon papa et petit ours blanc blotti contre moi. J’ai pleuré quand Portugâ est mort, écrasé par le Mangaratiba, Pourquoi ? ? ?
    Dans un mois, j’aurais vingt ans, et ça me traumatise. Pourtant j’en suis toujours là. Il y a peu, je suis retournée voir Zézé. Et tout comme la première fois j’ai pleuré. C’est arrivé comme une révélation. Ma vie s’est jouée là . Blottie contre maman et papa, dans les mots et les notes des heures entre chien et loup. Dans les silences, dans les blancs, dans les ‘chut’. Dans tout ce qu’on s’est dit dans les livres. Dans tout ce que je ne sais toujours pas dire autrement. Cet délectation à lire. Cet amour des instants instables qui se jouent au crépuscule, sur une scène, dans quelques accords. Cet amour du temps vécu. Cette haine du temps social. Cet amour du temps perdu ! Et cette envie de raconter, et cette envie, oh, cette éternelle envie… voyager…
    Ma vie de nomade a commencé auprès d’un oranger. Pourrais-je jamais vous en remercier ?

    Répondre
  380. Marine92 a dit…

    Ben voilà, j’arrive après la bataille, mais pas d’internet autorisé au taff, de toutes façons j’ai pas le temps chui exploitée hin hin

    Mpi j’aime lire depuis toute petite car c’était le seul truc qui me rapprochait de ma mère avec laquelle les relations ont été difficiles…

    Une passion commune et enfin, j’étais la petite fille en lien avec sa maman.
    C’est d’ailleurs les seuls achats plaisir auxquels j’avais droit…
    On a commencé par les Oui Oui bibliothèque rose, puis les Alice ou club des 5 en verte puis La sixième de suzie Morgansten puis les cornichons au chocolat et maintenant les Murakami, John Irving etc…
    On s’achète maintenant toujours nos livres à deux 😉

    Je sais le concours est fini, le churros a tiré 5 nanas d’un coup mais moi la lecture, c »est Maman 😉

    Répondre
  381. mammouth a dit…

    Dis Caro, pour le concours, tu ne compte que mon comm où je parle de souvenir bien entendu. C’est juste que j’ai glané quelques comms parce que c’est vraiment chouette de lire ces souvenirs et j’au eu envie de répondre à certains.

    Répondre
  382. estamine a dit…

    Pour moi, la lecture est un refuge ; ça me permet de décrocher totalement du reste. Le mieux : un thriller captivant, avec lequel on reste sous la couette, avec une petite lampe, toute la journée sans culpabiliser de ce qu’on ne fait pas ! Ca fait longtemps que je n’ai pas pu mettre ça en oeuvre…

    Répondre
  383. 'tine a dit…

    whaou tous ces commentaires c’est juste du pur bonheur… mais je ne suis même pas à la moitié… je crois que je vais les imprimer pour m’en délecter avec plus de plaisir… et tout ces souvenirs qui remontent… « mon bel oranger » et hop c’est « le secret du verre bleu » qui est arrivé dans ma mémoire… et un autre que je n’arrive plus à retrouver… même collection nathan jeunesse international une histoire d’un vagabond qui se fait héberger chez les gens au fil de ses pérégrinations… lu à l’hôpital après l’appendicite… il parlait de ses sandwichs au lard je ne devais pas encore remanger je sentais le goût dans ma bouche… j’avais aimé cette liberté, quasi un road movie, ces rencontres sur la route… livre fondateur de mon goût pour les rencontres et d’être sur la route…??? bon ça suffit il est horriblement tard et je suis entrain de me préparer une nuit blanche à lire des commentaires… nannnnnnnn je les garde pour plus tard 😉

    Caro une réflexion qui me vient… c’est quand même vachement flatteur d’avoir un lectorat de lecteurs non ??? ça devrait te donner des fourmis dans la plume mais bon moi j’dis ça j’dis rien… !

    Répondre
  384. Aurora a dit…

    Je ne résiste pas : tous les étés on allait chez mes grands-parents, je ne les voyais qu’á ce moment lá ou presque, je n’avais aucun lien avec eux et je peux même dire que mon grand-père et moi ce fut une histoire difficile.
    Mais ils avaient tous les Marcel Pagnol (alors que mes grands-parents chez moi dans le sud avaient tous les Patrick Cauvin, aahhh, « Monsieur papa »). Donc tous les ans je lisais et relisais les Gloire de mon père et autre Chateau de ma mère, assise sur ma fenêtre de chambre ou quand ma mère me virait de la maison pour « aller prendre l’air » sur le bord de la route avec mon vélo.
    Et je profitais aussi de ces moments lá pour relire les Tintin de ma mère…
    Ma mère que je n’ai jamais vu un livre á la main… Par contre mon père oui, avec sa cigarette á lire dès 5hrs du matin. Et il m’avait laissé accès libre á sa bibliothèque : Arsène Lupin, et la découverte des San Antonio á 10 ans, que j’adore toujours autant. Et je ne parlerais pas des Ray Bradbury, Dune…

    J’ai adoré lire les commentaires et me rappeler de Mon bel oranger que j’avais adoré, des Petite maison dans la prairie que j’avais dévoré et je me suis souvenue aussi de Mon amie Flicka qu’en tant que passionnée de chevaux j’ai lu et relu.

    Je viens d’aménager dans un nouveau pays et je crois que les déménageurs se sont vengés de mes cartons de livres en me faisant le pire de mes déménagements !! Et encore je me restreins beaucoup (c’est cher et lourd). Mais bon grâce au Kindle j’ai découvert le Comte de Monte Cristo et c’est génial !!!

    Répondre
  385. Manue a dit…

    C’est formidable : après avoir modestement contribué hier, je lis maintenant les commentaires (pas encore tout lu !) et ça me rappelle plein d’autres souvenirs de lecture !
    Et le 2ème effet kisskool, ce sont toutes les idées de lecture que je vais maintenant scrupuleusement recopier !
    Merci encore Caro et merci à tout le monde !!!

    Répondre
  386. La Papote a dit…

    J’aurais dit aussi  » Raison et Sentiments « …
    Pour ensuite, monter en puissance avec  » Orgueil et Préjugés « .
    Et si tu veux, au milieu, tu peux intercaler les autres, notamment  » Emma « .
    Je trouve dommage de commencer par  » Orgueil… « , après, les autres sont un quart de poil de mollet de fourmi en dessous…

    Répondre

Laisser une réponse à Maïwenn

  • (ne sera pas publié)

Vous pouvez si vous le souhaitez utiliser les balises HTML suivantes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>