My heart belongs to daddy

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Hier, alors que j'entrais dans le salon – théâtrales, mes entrées, depuis trois jours – (si je ne connaissais pas ma date de naissance, j'aurais du mal à croire que je n'ai que 28 ans), je tombe sur mes trois enfants la mine déconfite. On pouvait lire le désarroi et l'angoisse sur leur visage.

"Ils s'inquiètent, tu comprends", m'explique leur père, tout en les étreignant.

"Non, il ne faut pas, ça va aller, je sais que ça n'est pas bien drôle cette histoire, les urgences et tout et tout, mais finalement ça n'est pas si grave", tenté-je alors de les rassurer, me rappelant combien moi même je n'aimais pas quand ma mère était malade.

"Mais oui, c'est ce que je leur ai dit, a embrayé le churros. Il ne faut pas qu'ils s'en fassent ! Je vais tout à fait pouvoir gérer la situation et mon travail n'en souffrira pas. Je vais tenir le coup !".

Et mes – soit disant – enfants de pousser un soupir de soulagement.

Je l'ai très bien pris, vraiment. D'autant qu'au cas où quiconque en douterait, quand j'ai appelé en larmes mon mari après être passée à ça de me ruiner la moelle épinière, il a certes compati, il s'est certes énormément inquiété, a certes proposé d'abandonner séance tenante son boulot, mais s'est de très bonne grâce laissé convaincre de ne pas mettre en péril sa période d'essai pour une bête histoire de colonne vertébrale peut-être brisée.

Et s'il a accompagné Rose à l'école le lendemain, c'est sûrement pour me rendre service mais probablement aussi parce qu'il m'a demandé si éventuellement je me sentais tout de même capable de le faire, j'ai eu comme un regain d'énergie, juste assez pour le menacer de lui faire avaler ma boite de laxatifs en entier s'il osait réitérer la question. Quant à l'heure à laquelle il revient le soir, que tout le monde se rassure également, elle n'a pas varié d'une seconde depuis que je suis paraplégique. Et il ne me semble pas qu'à part le premier jour où j'étais aux urgences et donc dans l'incapacité physique de préparer le repas, il ait eu à assurer la survie alimentaire de la famille.

Et pourtant, manifestement, le principal sujet d'inquiétude de la chair de ma chair – les hyènes – s'est entièrement focalisé sur la façon dont leur pauvre paternel parviendrait à surmonter matériellement et psychologiquement l'épreuve.

 Non mais vraiment, d'une certaine manière… respect. Je veux dire, c'est du grand art, quoi.

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162 comments sur “My heart belongs to daddy”

  1. lacopacham a dit…

    La dernière (rare) fois qu’on a laissé le papa seul pendant 3 jours, notre mini rose à nous s’est insurgé: « mais comment il va faire, il va mourir de faim » ! Le père, ce héros… qui les entourloupe…

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  2. Chag a dit…

    Il n’est pas encore trop tard pour brûler quelques pages de ton livret de famille. Ou de proposer un échange temporaire tardif avec Florence Cassez.

    Ou tu peux carrément faire comme moi : prétexter une colo à Disneyland et les coller dans un transsibérien direction le goulag, ça leur fera la bite.

    Quoi que pour toi, le mieux serait encore de leur faire un bon gâteau au Microlax… et de planquer tout le PQ.

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  3. Geneviève a dit…

    Souvenirs, souvenirs… Tant pis, j’en reparle ! Mon ex était un GRAND SPÉCIALISTE de l’appitoiement sur … lui-même quand j’étais dans l »incapacité de me charger d’une tâche « familiale » (c’est à dire repas-courses-ménage-aide aux devoirs- consolation d’enfant, tout quoi !)
    C’est arrivé rarement, le reste du temps, j’assurais et il la ramenait quand même !

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  4. Une ronde aussi a dit…

    Ben c’est vrai quoi! t’es chiante avec ton cul ! rester affalée sur le canapé pendant que d’autres se réorganise c’est facile !
    Ah le coccys est cassé! ouais mais tu sais lui quand il s’est pété le genou, il a vachement morflé quand il a DU reprendre le foot. Toi ça ira, tu fais pas de sport…

    Je compatis.
    Fais lui bouffer le laxatif.

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  5. anne a dit…

    Attends encore un peu, pour peu qu’il attrape un petit rhume, il va venir se plaindre à toi : « non, mais tu ne te rends pas compte à quel point c’est désagréable d’avoir le nez qui coule ! »… On n’a pas tout à fait la même définition de « mal à en crever », les hommes et nous…

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  6. DOMINIQUE a dit…

    Pas possible, on a toutes le même !

    D’un autre côté, si les enfants s’inquiètent si fort pour leur père, c’est aussi parce qu’au fond d’eux ils savent qu’il est incapable de survivre sans toi.
    Et eux aussi, avec en plus une crainte certaine et sans doute justifiée au sujet de la qualité des repas.

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  7. Sophie a dit…

    Ou alors ils s’inquiétaient pour leur santé pensant que ce serait réellement monsieur qui cuisinerait et gèrerait le tout, et au vu de ta réaction ont compris que tu restais maître de la situation ^^
    Non ?
    Bon au moins j’aurai essayé ^^

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  8. isabelle a dit…

    Je vois que cela ne change pas même si les medias nous disent le contraire. Chez ma fille (véritablement 28 ans) et ses amis le combat reste le même. Je m’interroge : à qui la faute ? A nous les mères (toujours coupables) qui élevont mal nos fils ? Bon courage.

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  9. mammouth a dit…

    Je crois plutôt qu’ils s’inquiétaient pour eux, non? Se demandant ce qu’ils vont bouffer les prochains jours et qui va leur rappeler d’apporter tel truc à l’école et tutti quanti.

    Ici mister mammouth gère tout très bien. On est une équipe au quotidien. Quand je pars une dizaine de jours en vacances ou en formation les weeks-ends, je ne m’inquiète pas, je ne me pose même pas de questions, je sais que tout ira très bien. Alors non, apparemment, ils ne sont pas tous les mêmes.

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  10. mammouth a dit…

    On peut aussi se poser la question du lâcher prise du côté des femmes. Les papas ne feront pas tout comme nous, mais les enfants s’en portent bien quand même. À mon premier départ en vacances solo, la marmaille était très petite encore et me sentant responsable du sort de la maisonnée, j’avais pris toute mon égnergie à cuisiner et préparer des tas de trucs, écrire les us et coutumes des uns et des autres afin de rendre la vie de l’homme plus facile en mon absence. Un truc de débile.

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  11. mammouth a dit…

    Après, j’ai appris à lâcher prise. Bien sûr, pour être plus efficace (surtout la semaine quand il y a école), c’est plus facile de discuter de ma routine rapidement avec lui puisque ce n’est pas la sienne. Mais c’est tout. Si j’ai le temps, je cuisine un truc ou deux, essaie de faire des courses pour l’aider, j’écris plus de détails dans l’agenda familial, mais seulement si j’a le temps et l’énergie et non plus de façon à « être là » malgré mon absence.

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  12. mammouth a dit…

    @Dominique: comme je viens de le mentionner, je crois que c’est beaucoup une question de lâcher prise de notre part, les femmes. L’autre jour au supermarché, la caissière me disait son envie de partir en vacances au soleil avec une copine, mais « ah non madame, je peux pas le laisser seul avec les enfants, ils ne survivra pas trois jours, il ne sait rien faire dans la maison ». Bon. Quoi répondre à ce que je considère une hérésie conjugale? « ben partez, madame, vous verrez, ils se débrouillera bien, à sa manière ». Elle n’est pas partie encore… Ma voisine m’a raconté que quand elle partait un weekend seule, le père allait porter les enfants chez les grands-parents. Perso, j’aurais été outré d’un tel comportement et ne l’aurais pas accepté, car ce n’est pas comme ça que j’envisage ma vie familiale.

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  13. ingrid a dit…

    je crois..après avoir murement réfléchit à la question..qu’en fait les hommes sont de « grands enfants »…ils jouent les « hommes » ..mais au fond, ce sont des enfants…qui ne peuvent rien faire sans nous !!!… il y a quelques années, j’avais lu « Les hommes viennent de mars et les femmes de Venus »..et je crois que ça été une révélation.. non sans pointe d’humour, on découvre la façon de voir et d’analyse des hommes…c’est assez stupéfiant..effectivement, nous ne venons pas de la même planète !!! 🙂

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  14. Sylvie a dit…

    Bravo !

    Les femmes doivent apprendre à lâcher, on s.en fout si ils sont habillés n’importe comment ou si c,est pâtes à tous les repas.
    J’ai une maxime, « celui qui fait, fait bien », pas de critique.Sinon ils en profitent pour tout arrêter .

    Ça m’a pris genre 25 ans pour le comprendre et me détendre.

    Et ne pas compter sur les gosses, c’est les mêmes.
    En plus ils ont peur pour leur mère c’est vrai et on est toujours à minimiser nos problèmes et douleurs pour ne pas les inquiéter!

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  15. Marje a dit…

    Je croyais que le Churros était l’Homme ! Un être membré qui était aussi un vrai binôme pour affronter les périls de la vie ! Eh bien non, Le Churros est juste un homme …Je suis soulagée de savoir qu’il est normal. Par contre, je suis sincèrement désolée pour toi. Je ne prolongerai pas le sujet car je ne suis que ressentiment. Bonne journée !

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  16. NuNue a dit…

    Et c’est parti pour le déballage de généralités sur les hommes 🙂
    Enfin, ce que tu racontes, c’est aussi du vécu de mon côté. Et si je décide de lever le pied et partir seule quelques jours, je pense que je retrouverai papa et enfant en bon état, mais tout à faire dans la maison …
    Je crois que malheureusement c’est toujours celui des deux qui est le moins tolérant au bordel qui se tape tout le boulot. Et comme la plupart des nanas ont été élevées pour être intolérantes au bordel, bin ça tombe sur elles !
    J’hésite pour ma part à créer un fichier excel des « trucs chiants à faire » 🙂

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  17. proff a dit…

    Chez nous c’est le monde à l’envers.
    Je bosse tout le temps. Je fais du sport le soir à l’heure du bain et du coucher, je sors avec les copines…
    Et c’est Chéri qui gère les filles.
    Entre autres.
    Et même s’il parfois il met des fringues 6 ans à la poupette de 15 mois (et vice versa) ou s’il a tendance à faire souvent des pâtes (ou du riz) pour le repas, je suis comme Mammouth: dé-ten-due !
    Ma devise dans la vie: « c’est celui qui fait, qui choisit comment faire ».
    Et ça marche vraiment bien en général.
    Et rassurez-vous, j’assure quand même ma part à la maison. (enfin je crois…)

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  18. ladymarlene a dit…

    Je sens une certaine amertume dans ce billet….je comprends et partage.
    Cependant au vu de ce que je lis dans les commentaires, je me permets d’ajouter un petit grain de sel : il y a quand même des circonstances (comme celle là) où le travail de l’autre devrait passer après le reste. Et franchement, les hommes ont du mal à l’intégrer, rien à faire.

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  19. LENAKA a dit…

    En cas d’accident, la plupart des assureurs proposent une aide à domicile. J’y ai eu recours quand je me suis cassée le bras, selon mon médecin pour consolider il fallait que je sois reposée et détendue sinon ce serait encore plus long (déjà que…). Jamais mes vitres n’ont été aussi propres, ça m’a évité de passer 8 semaines dans un taudis et surtout ça nous a épargné une crise conjugale: chacun sa vision des priorités et des urgences mais je suis sans illusion: sans doute les courses auraient-elles été faites mais pour tout ce qui est repassage, aspirateur, récurage de baignoire, hum, il aurait fallu beaucoup insister, et sur un ton peu aimable encore.

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  20. berengere a dit…

    Ohhh mon dieu….le churros est donc un homme comme les autres !!!
    Pourvu qu il ne choppe pas un rhume…pire la grippe car là tu devras repartir au combat !
    Bon courage …c est le week end

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  21. DameEilema a dit…

    Courage Caroline !
    Moi j’ai de la chance…le mien gère tout même mieux que moi. Il faut dire qu’il est divorcé et qu’il s’est toujours beaucoup occupé seul de son fils de 5 ans. Alors forcément, ça forge une certaine habitude ! Mais mon père, lui, autre génération oblige, nous faisait toujours le même menu poisson pané-flageolet les rares fois où ma mère s’absentait…et à chaque fois on le plaignait et on reptochait à ma mère de nous avoir tous abandonné (horrible!).
    Bref, courage courage !

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  22. leyleydu95 a dit…

    Mr Leyley et moi même travaillons tous deux à temps complet et nous gagnons peu ou prou la même somme à la fin du mois mais j’ai souvent l’impression d’être une sous-apprentie pendant qu’il serait le PDG de sa boite…
    Je ne me laisse pas faire et je sors avec mes cop’s dès que c’est possible (c’est à dire quand il daigne rentrer avant 20h parce que « tu comprends,j’ai un boulot de dingue ») ,et,jusqu’à présent, la maison ne s’écroule pas et mon fils n’est pas sous nutri ou sale…
    Je sais que j’ai la chance d’avoir un mari qui m’aide beaucoup,voire qui accomplit parfois plus de taches ménagères que moi, mais dans sa tête, c’est encore la préhistoire !
    Je crois juste qu’il flippe (comme le tien apparemment)de perdre son boulot.

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  23. SmouikSmouik a dit…

    je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi et rejoindrais plutôt mammouth : bien sûr qu’ils peuvent se passer de nous ! Est-ce que, eux, lorsqu’ils nous laissent avec tout à faire, se préoccupent de savoir comment on va se débrouiller ? que nenni ! il suffit de faire pareil. Et, comme ont dit les autres, ce n’est pas comme on aurait fait… so what?
    en revanche, là où Caroline a raison, à mon sens, c’est de ne pas se laisser pousser dans les orties et de râler quand il y a abus caractérisé. Poire, oui, mais pas juteuse ! Non mais…

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  24. Madame a dit…

    Pas comparable mais néanmoins une histoire de fesses, j’ai osé demander à mon mari d’emmener le 4ans à l’école car depuis ce matin je me « vide » (charmant) aux toilettes. Il n’a pas compris tout de suite pourquoi je ne pouvais pas conduire, emmener le gamin, aller bosser … je lui ai réexpliquai gentiment hein .
    Ils manquent parfois de discernement nos hommes.
    Je te souhaite un prompt rétablissement!

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  25. Zenaide a dit…

    Quand je lis ce post et les com, je suis un peu triste. Je me dis que je suis définitivement trop féministe ou trop indépendante pour la vie de couple…Comme je suis un peu tordue aussi, il m’arrive de me demander à propos de certains de mes amis en couple et doté d’enfants, comment cela se passerait si l’un des deux venait à disparaître.L’incapacité de certains (mais aussi de certaines) à assurer un minimum au quotidien me laisse songeuse.
    Quant à l’argument, selon lequel les hommes seraient tous de grands enfants, j’ai vraiment du mal à m’y rallier. J’adore les relations que l’on peut avoir avec les enfants, mais avec un adulte, j’aime bien partager des trucs d’adulte.
    Et puis, comme je l’ai peut être déjà écrit ici, je pense qu’être autonome, indépendant (donc savoir se nourrir, être capable de prendre en charge les momes que l’on a fait, mais aussi pour une femme, ne pas dépendre des revenus d’un tiers, ne pas subir des contraintes non choisies) c’est quand même plus libérateur que de subir.
    J’ai conscience que mon com est un peu sentencieux, mais c’est vrai que c’est un sujet qui me chatouille

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  26. Cécile a dit…

    J’adore l’expression de Bealacigale. « pas un pour attacher les lacets de l’autre ». C’est tout à fait ça !! Et les enfants !!! Tous des ingrats !! Z’ont de la chance qu’on les aime c’est sur. Bon courage. 🙂

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  27. madamezazaofmars a dit…

    Mon mec est devenu le héros de notre fils parce que pendant la semaine ou il a eu la grippe, tousles matins quand il se levait pour aller bosser il allit lui donner son advil.
     » Alors tu vois maman, papa il me donne d’abord un peu de sirop de grnadine, puis la fraise ( advil ) puis encore du sirop et c’est fini  » et il me raocnte ça des étoiles plein les yeux.
    Et je trouve ça plutôt mignon en fait ( même si j’en fais beaucoup plus que ça depuis 6 ans sans qu’il me bade )

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  28. Caroline a dit…

    bon, alors autant rétablir la vérité immédiatement, le churros est du genre qui s’implique et qui fait, en terme de tâches ménagères, beaucoup plus que moi. en revanche, 1) il déteste que je sois malade et 2) il a une légère tendance à penser depuis toujours que son boulot est plus important que le mien. sans jamais l’admettre évidemment, mais en gros, surtout depuis que je suis free lance, difficile de le convaincre de réclamer une journée enfant malade ou de rentrer plus tôt pour une réunion parents/enfants. Du coup, mes gamins s’inquiétaient sincèrement pour son boulot: comment allait-il faire s’il fallait qu’il revienne faire les repas et tout et tout ?

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  29. Zenaide a dit…

    Et pour rebondir sur un comm, c’est vrai que certaines mutuelles, assurance (souvent avec l’assurance habitation, qui est généralement couplée avec une assurance responsabilité civile)proposent une aide à domicile en cas d’immobilisation. Si vous avez une assurance de type mondial assitance, aussi. Cela vaut le coup de se renseigner.

    Allez la bise et bon courage

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  30. Delphine a dit…

    Comme je compatis Caroline! je suis maman d’un petit de 4 ans et je me suis cassé tibiat et peroné l’année derniére, 3 mois d’immobilisation sur le canapé et encore 4 mois avant de poser le pied par terre….avec une maison à étage! au bout de 2 jours (oui seulement 2 jours) mon mari pétait un câble et menaçait de tout plaquer!!! leur seuil de tolérance/résistance n’est pas le même que nous c’est certain 🙂

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  31. 100Drines a dit…

    Très intéressante ton expérience mammouth. Mais y’a quand même quelque chose de contradictoire que je n’arrive pas à gérer moi même : tu dis qu’il faut laisser faire et « lâcher prise », mais en même temps, s’il fait un truc qui ne me plait pas (genre porter les enfants chez les grands-parents), tu n’aurais pas accepté… ? Je suis verte parce que j’en suis exactement là, et je tourne en rond en fait… Bouh !

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  32. nesto a dit…

    non merci Zénaïde 😉
    les hommes « de grands enfants »?! tu parles! parce qu’on le veut bien nous les femmes (rectification, certaines femmes et certains hommes, pas d egénéralités même si c’est (très!) tentant) et parce qu’ils me veulent bien! y a des tas de situations où ils savent très bien se débrouiller! qd ils font pas c’est juste qu’ils veulent pas (comme nous!).
    tant qu’on sera moins bien payées que les hommes, tant qu’un homme aura tjs l’air un peu « con » de partir « plus tôt » (parce que le « plus tôt est relatif einh!) du boulot pour ses enfants (einh? ses quoi??? des enfants?!) etc etc parce que la liste est longue et bien la situation hommes/femmes n’évoluera pas, c’est bien dommage 😉
    j’arrête là sinon je ponds un roman!
    Caro, tu as vu que tu étais citée dans « clés magazine » 😉
    j’ai reçu psycho aussi, comme d’hab j’ai feuilleté pour trouver ton article ^^
    mas j’avoue j’ai été marquée (depuis hier je ne pense qu’à ça!) par le témoignage de « Marianne, 44 ans » violée par Camaret. C’est atroce. J’ai pensé à ma fille qui a le même âge qu’elle quand son viol s’est produit, je me demande comment elle a pu surmonter ça: QUEL COURAGE! le pire, elle a eu le courage d’en parler à sa mère qui ne l’a pas cru, le choc!
    et merci à un mag comme psycho d’en parler.
    chuis pû lô ^^

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  33. LaClairette a dit…

    D’accord avec celles qui te conseillent de relire tes contrats d’assurance/mutuelle : on a tellement l’habitude de payer quand tout va bien qu’on ne pense pas toujours au fait qu’elles nous doivent des prestations en cas de problème !
    Je comprends, sans excuser, l’attitude de ton mari : être en période d’essai alors qu’on a charge de famille, ce n’est pas la situation la plus facile pour se rendre disponible. C’est dur, le monde du travail.

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  34. Nathalie, lheuredete a dit…

    Non seulement le billet est une perle, entre amertume et drôlerie fantasque, mais certains commentaires sont d’un second degré que j’adore.
    Ah, les enfants qui s’inquiètent pour leur Pâpâ, hein… On aurait envie parfois de leur dire qu’on va réfléchir à la situation dans un hôtel de luxe en compagnie de bonne copines et que, vraiment, on pensera tellement à eux pendant la semaine de vacances qu’on leur postera une carte postale. Une vraie, pas une électronique, non !
    😉
    J’espère que tout rentrera dans l’ordre au plus vite (je parle de ta santé, n’est-ce pas, et non de savoir si le frigo sera rempli à temps !), et je croise les doigts pour que la douleur soit gérable.

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  35. Martine a dit…

    Les hommes, c’est comme les lions dans la savane ça ne pense pas être concerne par les problèmes domestiques. Un « léger » recadrage peut-être nécessaire ( vu que nous ne sommes pas en AFrique).
    Je vous souhaite beaucoup de courage et un rétablissement rapide ….ou au moins, le plus rapide possible.

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  36. ladymarlene a dit…

    Pareil….sauf que mon chéri déteste que TOUT LE MONDE soit malade autour de lui…c’est le genre sans le dire à penser que tout le monde exagère…sauf lui bien sur !

    Quand à son boulot, en même temps même si ça m’énerve, c’est un peu vrai. Il travaille énormément, ramène l’intégral de l’argent et surtout surtout, si moi je suis cool, calme lexomil sur le travail, lui est hyper motivé et vraiment adore son job….j’aime bien le mien mais pas autant que lui !

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  37. Caroline a dit…

    Zenaide, à aucun moment je ne remets en question ni la nécessité d’être indépendante, ni de ne pas subir, etc ! Et encore une fois, il faut prendre ce billet pour ce qu’il est, le récit un peu cocasse d’une anecdote, représentative certes de certains shémas qui ont du mal à disparaitre (maman qui assure à la maison, papa au boulot), mais qui ne veut pas non plus dire que mon mari ne saurait pas se débrouiller si je disparaissais ou l’inverse !

    Mammouth, tu connais mon attachement à mon indépendance et au lâcher prise, je suis de celles pour qui il aurait été impensable, mais vraiment impensable de lâcher le boulot pour m’occuper de mes enfants. Donc tu prêches une convaincue et crois moi il m’arrive régulièrement de laisser mes gamins avec leur père, sans une once d’inquiétude quant à leur survie !

    Encore une fois, ce n’est pas cet aspect là des choses qui me pose problème. C’est surtout – comme le fait remarquer leyley – le fait que souvent, bien que bossant autant, ramenant autant d’argent à la maison, le boulot de la femme est moins considéré que celui de l’homme.

    Parce que ce qui m’a séchée sur place, en fait, c’est que mes enfants se soient inquiétés pour le travail de leur père mais pas pour le mien, bien plus mis en difficulté actuellement !

    et sinon, pour répondre à vos demandes adorables de nouvelles de mes fesses, hier c’était mieux mais ce matin c’est atroce, donc en gros, état stationnaire…

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  38. 100Drines a dit…

    Zenaide, dois-je te verser des droits d’auteur pour ton commentaire ? Parce que voila enfin formalisé ce que je rumine depuis des lustres, je crois que je vais le diffuser à mon entourage. Veux-tu être mon amie ? 😉

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  39. Banane a dit…

    Il m’avait semblé sentir plus de tendresse que de rancoeur dans ce billet… :o)
    En tout cas, les enfants sont des hyènes, c’est certain. Et nos hommes sont doués pour entretenir leur image de Dieu vivant!!
    Pour finir : ici aussi il déteste quand je suis malade, il ne me veut qu’en guerrière du quotidien. La première fois que j’ai pleuré devant lui, ça l’a marqué profondément mais comme maintenant (2 enfants plus tard, la fatigue qui va avec, tout ça…) ça m’arrive bcp plus souvent, ça le gave carrément et ça semble déclencher chez lui une grande envie de fuite et/ou un gros mal quelque part pour rééquilibrer les choses. ;o)

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  40. ladymarlene a dit…

    Je peux te répondre. Mon beauf dépendait entièrement de ma soeur. Elle est morte en juillet, depuis il se débrouille…Des fois on n’a pas le choix. La vie ne vous la laisse pas.
    Ceci dit, je me suis fait la réflexion que depuis que suis avec mon mari, je n’ai JAMAIS rempli une déclaration d’impôts. S’il disparait ? Eh bien je ferai comme toute veuve : je la remplirai moi même.

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  41. Mel a dit…

    C’est sûr que ton billet est drôle (j’attendais la chute, enfin, je veux dire, la manifestation — saine, paraît-il — de l’égoïsme des enfants).
    Mais c’est quand même révélateur (et je me permets de le dire car je suis logée à la même enseigne). Bien sûr, pas mal d’hommes sont pour l’égalité des droits, en théorie, mais en pratique (et dans leur inconscient), même lorsqu’ils sont éduqués et qu’ils participent aux tâches ménagères — y compris en cas de partage apparemment équitable, ce n’est pas si évident.

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  42. Yay' a dit…

    C’est fou ça mais ça ne m’étonne même pas. Récemment, en discutant entre mamans, nous apprenons que l’une d’elle va bientôt passer sur le billard pour une reconstruction chirurgicale suite à cancer du sein, chimio et tout le tralala pas drôle.
    L’une des mamans a répliqué : « Oh la la, mais comment il va faire ton mari avec les enfants et tout ? Pff, il a pas de chance, lui qui est à la retraite depuis si peu, il pourra même pas se reposer »

    Mouais mouais mouais…

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  43. clo a dit…

    Je ne commente pas souvent mais là, j’ai un truc à dire 😉
    L’année dernière, je suis partie en vacances avec des copines 4 jours, laissant mon homme et nos trois enfants.
    Comme il se « plaignait » à tout le monde, une copine ( avec mari, je précise !) l’a invité à manger pour le soulager ou pour être sûre que les enfants seraient nourris ce jour-là !?
    Par contre quand mon homme part pour 15 jours, personne ne se demande si je m’en sors ;(
    Je te rejoins pour dire que c’est du grand art.

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  44. Caroline a dit…

    banane, je te le confirme 🙂 (difficile de ne pas tout de suite avoir l’air de vouloir taper sur « LES » hommes dans ce genre d’histoire). Je déteste les généralités sur « les » hommes ou « les » femmes et je suis tellement l’inverse de la bonne femme d’intérieur qu’en plus ça serait vraiment malhonnête de ma part d’en faire ! Bref, cette histoire n’est qu’une anecdote un peu drôle, hein ?

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  45. Mel a dit…

    Quand on n’a pas le choix (et l’exemple que tu cites est terrible), nécessité fait loi, et en effet, on s’y met (à la cuisine, à s’occuper des enfants, à remplir des déclarations d’impôt, à la conduite, etc.).

    Mais en effet, ce qui coince, c’est bien que le travail des femmes reste considéré comme moins important, « complémentaire », bref, il n’a souvent pas encore la même valeur ni la même reconnaissance, même pour un job identique.

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  46. Mel a dit…

    Et enfin, pour citer un exemple tout frais : une femme de ma connaissance (appelons la Jeanne)s’est cassé l’épaule, et une de ses amies trouvait admirable que son mari s’occupe si bien d’elle et renonce du coup à la saison de ski. La soeur de Jeanne a commencé par approuver, puis elle a rappelé que tout le monde avait trouvé normal que Jeanne s’occupe de son mari lors de différents problèmes de santé, et qu’elle renonce à certaines activités pour ce faire. Deux poids, deux mesures, il y encore du boulot.

    J’avais bien compris que ce billet se voulait léger, simplement certains sujets me touchent (la plupart du temps je renonce à commenter d’ailleurs).

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  47. ladymarlene a dit…

    Dans mon cas, (et ça s’explique par mon parcours chaotique) c’est un fait mon travail est complémentaire. C’est en partie un choix, (je voulais vraiment être là pour mes enfants) en partie une obligation mais c’est ainsi. je ramène vraiment mon argent de poche et j’en parle avec d’autant plus d’aisance que je suis assez zen sur la question.

    Mais tu as tout à fait raison, à salaire égal, horaires égaux et compagnie, le job de maman sera toujours moins considéré que le job de papa et parfois même par maman elle même…..
    Purée que c’est dur parfois….

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  48. celote75 a dit…

    Je trouve ça super émouvant, en fait, cet attachement qu’ils ont à leur père 🙂 C’est surtout la tendresse, comme tu dis, qui ressort de tout ça. Et quant à toi, bah, je crois juste qu’ils te considèrent comme une super maman, du coup ils ne peuvent pas concevoir que tu n’assures pas moins que d’habitude! Et que c’est normal!
    Ha ces hommes, que feraient-ils sans nous!! 🙂

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  49. Banane a dit…

    ;o)
    Les généralités balancées au kilo sur « LES » hommes, « LES » enfants, etc… sont à prendre avec du recul, nous sommes d’accord. Mais bon, un vendredi matin, avoir l’impression de s’épancher entre copines sur nos malheurs de pauvres femmes/mamans/amoureuses incomprises, ça fait du bien aussi.
    Alors quelques petites généralités sur le thème « tous les mêmes » ne font pas tant de mal que ça!
    Je comprends cependant ton envie de préciser que le but premier était de partager une anecdote de plus (et oui, elle est drôle) sans déclencher une guerre des sexes. Toute cette histoire n’est-elle pas d’ailleurs la faute de ces ingrats d’enfants, si on regarde bien??!! :o))

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  50. 100Drines a dit…

    ladymarlene, je compatis pour ta douleur aussi. Perdre sa soeur, pfff, je comprends mieux ta période difficile moralement et physiquement. Mais tu gardes ta niaque, bravo et merci pour la pertinence de tes propos

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  51. chupachup a dit…

    Qui c’est qui gère le quotidien et assure à tout les niveaux chez toi? c’est toi. En gros, qui c’est qui se casse le cul? c’est encore toi…;) Mais c’est vrai que c’est le lot de beaucoup de femmes et de mamans et ça fait chier ( c’est le cas de le dire…). Bref, je suis sûr que cette chronique va remettre les pendules à l’heure et que tu auras de belles surprises…força el churros!

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  52. La Papote a dit…

    Bon, alors, ce n’est pas le moment de dire que mon chéri adore me mijoter de délicieux petits plats pour me réconforter d’une journée un peu hard…
    Non, je sens bien que, là, je prends le risque de recevoir une boîte de laxatifs par la poste…
    Du coup, je me dis également que ce n’est pas le moment de vous dire qu’en plus, il cuisine très bien et très équilibré car c’est un sportif… Non, là, je crois que ce serait abusé de vous le dire…
    Bon, ben, bon courage, hein ! 😉

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  53. Mel a dit…

    Ça me touche beaucoup que tu me le dises, Caroline. J’hésite souvent à commenter, et ensuite je soupèse chaque mot pour être sûre de ne pas provoquer de malentendu : j’ai pu constater à quel point ça dérape vite en cas de maladresse ou d’interprétation erronée ou… enfin tu me comprends.

    Et oui Ladymarlene, c’est compliqué tout ça.

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  54. ladymarlene a dit…

    Merci beaucoup. Il nous reste son mari et sa merveilleuse fille.
    On avance mais la vie est une chienne parfois.

    Sinon, je pense que tout ça donne un argument à opposer à frigide boutin et leurs potes : il y a surement quelque part un de ces couples du même sexe qui les fait vomir dans les toilettes qui se prend la tête sur le partage des tâches et la place du travail ! Si c’est pas une preuve d’égalité tout ça !

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  55. Mel a dit…

    Et un petit dernier pour la route (on ne m’arrête plus !), avant de me remettre au travai : oui, méfions-nous des généralités, pour ma part je suis toujours consternée quand ma belle-mère fait de grandes déclarations sur le mode : « L’Homme est (introduis ici la caractérisation de ton choix) » ou « La Femme est (introduis aussi la caractérisation de ton choix) », comme s’il n’y avait qu’un « modèle » d’homme et de femme.

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  56. Stéphanie a dit…

    J’avais pris l’anecdote je pense de la façon dont tu voulais la faire passer (de plus vouant un amour éternel et infini à mon père, je les comprends ces chéris -oui oui j’aime ma maman aussi, m’enfin Œdipe tout ça tout ça).

    Mais les commentaires montrent quand même que beaucoup de femmes ont encore ce poids sur le cœur et que les mœurs ne changent ni si vite ni si bien que ça. Et ça, pour le coup, ça me rend triste… (et j’ai un fils de femme au foyer à la maison, ça va mais parfois on lutte…).

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  57. Alabama a dit…

    Tous les hommes ne sont pas de grands enfants (oh bordel, que je l’espère!)
    cela n’empêche pas que certains le sont.
    Lorsque que le père de mes enfants est seul avec eux , il les emmène manger chez sa mère … et que tout un tas de trucs administratifs encore non fait de son côté continuent de me pourrir la vie 2 ans après…
    ^^

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  58. 100Drines a dit…

    Voilà Alabama, c’est ce que je voulais exprimer : on a beau tenter de lâcher prise, quand ils font des trucs qui nous comme ça, comment rester « zen »…?

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  59. cecile a dit…

    Oui ! mammouth c’est la maitre mot : le lacher prise mais putain que c’est dur ! Mes jumelles ont 13 mois et force est de constater qu’en un an je suis la reine de lacher prise pas seulement pour les mômes ! Pour tout ! et aps eulement avec le papa, avec tout le monde ! Sinon, être sur tous els front c’est juste EPUISANT !! Cela dit l’avantage avec les jumelles c’est que de toute façon tu ne epux aps tout faire ! donc tu délègues en flippant un pue au début puis en réalisant que ça te repose ensuite !

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  60. ingrid a dit…

    bien sur qu’ils peuvent se passer de nous…mais s’ils peuvent éviter de le faire…et bien..ils le font..ou trouvent vite la solution de faciliter…(resto dès que maman n’est pas là…c’est bien plus pratique)… quand je disais que c’était un peu des enfants, j’imageais évidemment ! je trouve qu’il y a quelque chose « d’enfants »..à vouloir se reposer sur l’autre !!! évidemment, on est bien d’accord, qu’une fois seule..ils survivent…mais tant qu’on est là..c’est quand même pratique de compter sur l’autre ! et puis, je crois qu’on a tort aussi parfois de préférer faire les choses nous même..car la façon de faire de l’autre ne nous convient..il faudrait aussi (pour ma part) que j’apprenne…à laisser faire !!!

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  61. Caroline a dit…

    l’honnêteté me contraint à te détromper. je ne gère pas tout au quotidien. je veux dire, mon mari s’occupe des lessives et du lave-vaisselle, il range derrière moi et fait en sorte que mon incapacité à être soigneuse ne transforme pas la maison en porcherie 🙂 Après, disons que depuis que je suis free lance, tout ce qui relève des courses, de la cuisine, des rv médicaux pour les enfants, des rv à l’école, des devoirs des gamins, etc, c’est pour moi :-). Je ne m’en plains pas, je l’ai voulu, être plus dispo. mais là où c’est compliqué, c’est lorsque exceptionnellement j’ai une contrainte de boulot qui m’empêche d’assurer un RV pour les enfants et que je m’entends m’expliquer que « ça n’est pas possible, à cause du travail ». Comme si moi en fait, mon travail n’en était pas vraiment un 🙂 Et oui, comme le dit l’une d’entre vous, tant que les mecs auront l’air con de demander à partir plus tôt pour aller chercher le petit dernier à la crèche, on n’aura pas avancé…

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  62. cecile a dit…

    Dans le même esprit il y a des phrases que je déteste : « mon mari m’aide bcp à la maison » par exemple ! NON, le mari n’aide pas, il PARTICIPE aux taches ! C’est peut être du détail de féministe mais pas tant !
    Et de toutes façons sans faire trop trop de généralités mais qd même, la charge mentale du quotidien (anticiper, organiser, RV chez le pédiatre, penser au diner,aux frais d’inscription de telle ou telle activités, organiser les vacances, etc) elle est pour nous Mesdames ! A ce sujet article un peu ancien de David Abiker mais tellement juste : http://davidabiker.fr/wordpress/les-filles-cest-lundi-pensez-a-votre-charge-mentale-2/

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  63. midlifegirl a dit…

    Les schémas ont la vie dure oui.Moi qui suis très indépendante à tendance autonome, qd mon homme était là on avait un partage des tâches très année 50 : cuisine, enfants, rdv pédiatre pour moi (et accéssoirement gagner un peu d’argent aussi) et voiture, bricolage et carrière pour lui.
    Maintenant qu’il n’est plus là, ben je gagne l’argent, je répare la chasse d’eau, je taille les arbres et passe tjrs bcp de temps dans la cuisine et aux devoirs… Ben finalement j’aimais bien la 1ere version;-) Après ça dépend de l’état d’esprit de chacun, pour mon cas, il ne m’aurait jamais empêchée de sortir, de partir (seule) en we, ou demandé de justifier des dépenses ou autre. C’est la seule raison pour laquelle j’ai pu vivre cette vie là, il était presque plus féministe que moi!
    Ceci dit ça contribue à mettre des idées un peu attardées dans la tête des enfants. J’ai déjà entendu « maman sort, ah bon? mais qu’est-ce qu’on va manger ». Je m’en suis tjrs amusée et puis finalement maintenant ils voient bien que je fais le job (désormais j’entends « maman, j’ai plus de lumière sur mon vélo » ou « maman ya une fuite dans ma chambre »… purèe c là que je me rends compte du boulot ingrat et répétitif des hommes lol) et savent que leur père aurait aussi fait le job si la situation avait été inversée…

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  64. Caledonie75 a dit…

    Tiens, on dirait le mien !! :)))
    J’ai beau me dire que chacun est unique, on retrouve qd même certaines similitudes chez les bonshommes…. C’est fou ça !
    Il y a 9 ans, le mien s’est cassé les 2 poignets suite à une chute à moto. J’ai dû lui donner la bécqué pdt 2 mois et le défroquer à chaqu efois qu’il voulait aller pisser. Depuis lors, si je suis malade et qu’il doit s’occuper SEUL des enfants (oh panique !), je lui rebalançe ds les dents… bizarrement ça le calme 🙂

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  65. Virginie de la porte d'O a dit…

    Une môman reste une môman ! Toi, tu SAIS faire ! 😉
    Tu es indestructible et tu n’as pas le droit de flancher…
    D’une certaine manière, c’est plutôt gratifiant !

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  66. Pastelle a dit…

    L’essentiel avec ta paraplégie c’est que tu n’aies pas perdu le sens de l’humour.
    Et la première photo est magnifique.
    Je constate aussi avec amusement qu’entre les deux vues, seules les filles ont changé de tenue. 😉

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  67. simone a dit…

    C’est atterant oui,mais finalement on est responsable de ce qu’on transmet aux enfants comme modèle,donc peut-être une (grosse) remise en question de celui que vous leur donner à voir car sous des effets humoristiques,lire qu’il faut que tu sois aux urgences le cul fracassé pour ne pas avoir à préparer un repas,ça fait malgré tout froid dans le dos quoi.Mais bon,on préfère penser que le problème vient des enfants…

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  68. Caroline a dit…

    simone, encore une fois ces billets sont à lire avec un minimum de recul et de second degré… (je ne suis pas paraplégique non plus, par exemple) (je pratique la dérision et l’exagération, il faut garder ça à l’esprit)

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  69. alinia a dit…

    Je me souviens encore d’une scène hallucinante quand j’étais plus jeune, ma mère devait se faire opérer (hystérectomie) suite à un cancer, la voisine lui a cosneillé de préparer des repas et de les mettre au congélateur, ainsi « votre mari n’aura plus qu’à en sortir un tous les jours », le pire c’est qu’elle croyait vraiment donner un conseil hyper utile. Ben oui, ma mère pouvait bien passer son dernier week-end avant une longue hospitalisation pour se crever à faire la bouffe ! ça m’a dégoutée des mecs cette histoire !

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  70. Eva au Chocolat a dit…

    Bon, CE post qui tombe juste AUJOURD’HUI, ça me touche d’un peu trop près pour que je puisse réagir en toute objectivité et bienveillance… 😉

    Néanmoins, pas d’inquiétude de mon côté, je perçois sans problème le second degré et l’art de faire rire avec du quotidien… 😉

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  71. Marie a dit…

    C’est beau l’amour 🙂 la psychologie masculine me fera toujours sourire (je dis ça mais mon homme est un amour quand je suis malade). Après c’est vrai je n’ai que de vagues souvenirs de ma maman malade, forcément une grippe semblait grave ça lui enlevait ses super-pouvoirs….

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  72. cecile a dit…

    Hum, ma mère a fait ça pour son mec avant une opération d’ablation du sein…L’HALLU !! Cela dit ce n’est pas des mecs que cela doit te dégouter, c’est de la voisine de ta mère 😉 et puis de celles qui acceptent de le faire ! Le mec de ma mère ne lui a rien demandé ! Il aurait juste bouffé du paté et du saucisson pdt 10 jrs mais tu comprends ça inquiète ma mère parce qu’il ne va pas manger équilibré…Dinguo les meufs, parfois !

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  73. mammouth a dit…

    J’avais compris, caro, la légèreté de ce billet. Je te lis depuis assez longtemps. Je sais aussi ce que fait le churros à la maison. Et bien sûr, je connais ton indépendance. Pas besoin de te justifier. Mon com était surtout en réaction aux autres coms car tous abondaient dans le même sens et mon expérience est différente.

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  74. claireo a dit…

    Quand j’ai été immobilisée après m’être cassé la cheville, mes enfants se sont surtout inquiétés pour la bouffe car c’est moi qui fait la cuisine en général, par goût. Mais leur père a tout assuré (en râlant, c’est sûr!). Tout le monde s’y est mis et ça s’est très bien passé, c’est aussi le moment d’apprendre l’autonomie aux enfants, à 10-12 ans on peut faire un plat de temps en temps et y prendre plaisir en plus.

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  75. mammouth a dit…

    J’abonde dans ton sens pour ce qui est de la perception du travail femme-homme. En effet gros boulot encore à faire de ce côté. Question de société, de responsabilités envers les enfants qui incombent automatiquement à la mère; s’ils sont malades, en général, on appelle la mère. Encore plus en freelance. Les enfants s’inquiètent moins peut-être parce que tu peux gérer ton temps plus librement et n’a pas un patron qui te regardera de travers parce que tu pars tôt ou prend congé parce que ton conjoint est malade. À l’époque où j’étais travailleur autonome, dans une autre vie, c’était encore un concept assez flou. Les gens m’appelaient toujours pour jaser, ben oui, j’étais à la maison. Et mon banquier m’avait fait répéter mon statut plusieurs fois convaincu qu’il était de faire affaire avec le pendant féminin d’E.T.

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  76. Maria a dit…

    J’adore ton billet. Ça me rapelle la réaction de mon mec il y a quelques semaines quand l’école l’a appelé (après avoir essayer de me joindre 5 fois) pour lui dire que princesse (4 ans) était malade. Quand il a reussi a me joindre (après m’avoir envoyé un mail et avoir appeler 3 fois mon service… j’étais en reunion) il m’a demander si je pouvais aller la chercher…. Perplexe je lui ai demandé pourquoi il n’y était pas aller LUI. Réponse: « Parce que je travaille MOI!!! »

    Et moi???… NON????

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  77. anoushka a dit…

    qu’est ce que ça m’enerve ces commentaires outrés, alors qu’il faut être un peu de mauvaise foi pour ne pas sentir dans tes billets, l’humour, l’exagération, la tendresse et tout et tout… ça fait défouloir, et ça m’éneeeeerve!

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  78. mammouth a dit…

    Il y a une différence entre amener les enfants au resto quelques fois si on aime pas cuisiner et les larguer ailleurs pour quelques jours pour que quelqu’un d’autre en prenne soin parce que ta femme est pas là. C’est cet aspect de la vie familiale qui me pose problème. On les a fait ensemble les mioches alors on va assumer leurs hyèneries ensemble.

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  79. reine a dit…

    Sinon pour moi, la perte de ma référence maternelle très jeune + un caractère paresseux proche de celui des males ont fait que les hommes de ma vie et mes enfants ont intégré très vite qu il faudrait qu’ ils se passent de mes talents et instincts dits feminins ou maternels. Ce qui ne nous a pas trop gêné pour nous aimer passionnément…et pour tous survivre plutôt successfully. ?.

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  80. mammouth a dit…

    En y réfléchissant, il y a deux choses, le lâcher prise sur le comment l’homme prendra soin des enfants, qui pour moi a toujours été facile. J’ai toujours fait confiance au père. Pour moi, c’est une question de respect dans la relation.
    Puis y’a le lâcher prise sur son « râlement » càd il ne saute pas nécessairement de joie à l’idée de se retrouver seul avec les mômes pendant plusieurs jours. Surtout quand ils étaient tout petits. J’étais pareille et le suis encore. Et après? Je ne suis pas responsable de son bonheur ni de son humeur. J’avoue, ce détachement là m’a demandé plus de travail. Maintenant les enfants sont plus grands et c’est plus facile.

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  81. simone a dit…

    Oui je te lis régulièrement et je suis très 2nd degré aussi bien sûr,n’empêche,et ce n’est pas contre toi spécialement,le fond de tout ça me touche beaucoup.je viens de lire les autres coms,je suis heureuse de voir que ce sentiment est partagé.Cet état de fait que le travail de la femme est moins important grrr on en viendra à bout.
    Mais si je peux me permettre,je ne pense pas que ça soit mal vu pour un papa de partir plus tôt pour son enfant,je pense surtout que peu osent le faire tout simplement (ou ont envie de).Bon,ici monsieur le fait sans problème,et a eu 2 promotions malgré ça depuis la naissance de bb (3 ans),le pire?il prend des jours pour rester soigner l’enfant malade alors que je ne bosse pas à ce jour (et encore pire?à coups sûrs ça va choquer les lectrices….) On n’est pas rendus.Amicalement!

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  82. Coline a dit…

    ah ah
    ben quoi ?
    lui aussi il se casse le cul non ?

    réjouis-toi déjà
    que ce ne soit pas lui qui se soit décérébré une vertèbre …
    il ne l’aurait pas aussi bien pris
    vu que tout ce qui fait qu’on gère dans ces cas là
    c’est sur le petit bout de chromosome qu’ils n’ont pas

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  83. Maria a dit…

    Ah mais tu penses bien qu’il est allé la chercher et qu’il en a pris pour son grade!!!
    Et pourtant il s’occupe plus des taches ménagère/enfants que moi. Mais dans sa tête (et celle de l’école qui a essayé de me joindre 5 fois!!!! avant d’appeler le père) un enfant malade=une maman a la maison 🙂

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  84. catou a dit…

    Je trouve que le Churros assure vraiment, et moi je dis chapeau….parce que hélas, du haut de mes 54 ans, je n’ai jamais connu un mari aidant et compatissant !(mais après c’est mon histoire que je gère et assume comme je peux). Bon courage à toi pour les semaines à venir…

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  85. valerie a dit…

    Les filles,n’oubliez pas que vous avez tout de même la chance qu’ils soient là !
    Je suis une ex maman solo, et croyez moi, quand il vous arrive un pépin et que là il n’y a personne pour vous seconder, c’est un vrai cauchemar .
    Cela ne veut pas dire que je compatis, mais pensez à regarder le coté plein du verre.
    Caro, je te souhaite tres sincerement un bon rétablissement.

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  86. mammouth a dit…

    Me faisais la même réflexion jeune en entendant les femmes parler de leur mari avec fierté « je suis chanceuse mon homme m’aide à laver le plancher » disait la secrétaire de mon père enceinte de huit mois. Depuis les années ont passé, pourtant, y a pas longtemps, une copine m’a dit que j’étais chanceuse parce que le père prépare les tartines, lave et peigne les cheveux des filles et tout un tas d’autres choses qui me paraissent tellement normales qu’il les fasse que je reste pantoise devant ce genre de réplique. Sous-entendu je devrais pas râler parce qu’il est trop merveilleux. Ok il l’est, souvent, mais pour tout autre chose. Et oui, ce serait plus difficile s’il n’y était pas.

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  87. mammouth a dit…

    On voit que le sujet me touche. Ça coûtait combien l’archivage au prorata? Merci de nous laisser discuter. Là je vais faire mes valises. Sans blague. Le sujet tombe pile, c’est weekend solo. Je prends le train et j’ai trop hâte parce que ça donne au trajet un petit air d’expédition que cette fois-ci la conduite ne m’aurait pas donné car je suis fatiguée. Je pars totalement en paix avec moi-même, hein.

    Un visionnement de Kramer vs Kramer pour ce weekend? Peut-être peux-tu reprendre les darmachoses qui te font rencontrer des licornes. Si tu vois des bébés dragons, je veux bien une dose alors.

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  88. Sev a dit…

    oh j’ai reconnu Venise…
    Sinon, ben, voilà quoi, oui du grand art..comme quoi, il suffit de croire très très fort à quelquechose pour convaincre les autres.
    Par contre, le churros vient de perdre des points de vie dans la blogo…too bad 😉

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  89. Chag a dit…

    Hé oui, reine. Tu touches du doigt (huhu) la portée immense de mon potentiel excitateur transcybernétique : je fais mouiller aussi la culotte des filles. Je veux dire en plus d’aérer les slips kangourous.

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  90. ABY a dit…

    J’ai le même que Papote, mais en plus, il fait les courses et il est super doué pour les massages !!!
    Bon j’attends la boîte de laxatif, je l’ai mérité !

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  91. Geneviève a dit…

    Oh le bel article sur la charge mentale (article recommandé par…. je remets le lien !) http://davidabiker.fr/wordpress/les-filles-cest-lundi-pensez-a-votre-charge-mentale-2/
    Mon ex (qui ne me parle jamais) m’A DEMANDÉ CONSEIL pour des analyses génétiques que l’on doit faire l’un et l’autre. Un grand garçon de bientôt 60 ans, si ce n’est pas malheureux !
    Tout est « mâché », expliqué mais ça ne suffit pas…

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  92. Geneviève a dit…

    Réflexions plus générales:
    -Je ne suis pas « responsable » si les enfants ont des « restes » de machisme…
    -Je suis pour la formulation « participe aux tâches… » et non « aide sa femme aux tâches… », ça a du sens !
    -L’attitude un brin (ou très) macho de certains ne signifie pas que s’ils sont comme ça, c’est qu’on accepte.
    -Quand on se retrouve seule, je crois (généralité….) que l’on s’en sort mieux qu’eux

    Je ne fais pas avancer le débat (s’il y a débat) mais bon…

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  93. Shakti a dit…

    Bah, tous les même ces gamins !
    ici, leur père s’est rappelé qu’il avait des enfants au bout de 4 mois, les a pris une semaine, n’a pas suivi le régime alimentaire (donc soucis au retour), etc, etc, puis il les a de nouveau oubliés. Mais mon fils a quand osé me dire qu’il serait bien resté chez Papa… (Je sais bien que c’est parce qu’il lui manque mais quand même, hein !).
    Surtout que le père n’en fichait pas une ramée…
    M’enfin, heureusement que certains hommes sont sur le chemin du changement. Et comme le dit Mammouth, si nous autres, femmes, apprenons à plus lâcher-prise, les choses avanceront.

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  94. Blanche neige a dit…

    Tu as raison Caroline sur le fait que travailler à la maison n’est pas perçu comme du travail. Je me souviens qu’un jour, ex rentre du boulot, pas tard (il bossait pour lui) et me fait la réflexion que la table du petit déjeuner n’est pas débarrassée.Après lui avoir fait la remarque que je n’ai pas eu le temps de déjeuner donc pas le temps de débarrasser non plus, je lui ai dit « de toute façon, chui pas là, chui encore au boulot, fais le donc toi, puisque t’es déjà rentré du boulot ! »

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  95. ladymarlene a dit…

    Ceci dit je peux quand même ajouter que mariée avec un type qui est le contraire d’un macho, il n’a jamais pris une journée quand ses enfants étaient malades, ça a toujours été moi qui me fadais « oui, je peux pas venir aujourd’hui, mes enfants sont malades… »

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  96. nesto a dit…

    « J’avais pris l’anecdote je pense de la façon dont tu voulais la faire passer (de plus vouant un amour éternel et infini à mon père, je les comprends ces chéris -oui oui j’aime ma maman aussi, m’enfin Œdipe tout ça tout ça).

    Mais les commentaires montrent quand même que beaucoup de femmes ont encore ce poids sur le cœur et que les mœurs ne changent ni si vite ni si bien que ça. Et ça, pour le coup, ça me rend triste… (et j’ai un fils de femme au foyer à la maison, ça va mais parfois on lutte…). »

    tout pareil

    😉

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  97. Marine92 a dit…

    J’aime tes billets Caro, et je vois bien l’autodérision…
    Personnellement, j’ai eu vécu ça avec un homme et son idée que mon boulot n’en était pas vraiment un…
    Depuis, je suis toute seule a élever Junior et non seulement c’est du boulot mais en plus, faut vraiment que je le garde!! no choice…

    Pour ce qui est des hommes qui ne sauraient pas débrouiller, ben quand il n’y a pas le choix, y’a pas le choix!

    Mon cousin a perdu sa femme en ce début d’année, et se retrouve seul avec un nourrisson… ben il fait comme il peut même si nous tenons tous autour pour l’aider…De plan B, y’en a pas 😉

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  98. pomponette-13 a dit…

    J’aime tes billets, il sonne si bien à mes oreilles. Pour les hommes, c’est un exploit de lâcher le bureau pour s’occuper un peu plus de choses à la maison. Et je n’aime pas les généralités ais sur ce coup : ils sont tous pareils !!

    Mais sinon, bon rétablissement à tes fesses .

    Bonne journée

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  99. 4ddicted a dit…

    Je parcours régulièrement ce blog depuis au moins 2 ans sur les bons conseils de femmedemoi. Les post sont drôles, particulièrement bien écrits, et même l’ambiance politique me correspond.

    Et je suis….un mec…hé non, je n’ai pas vendu la mèche en début de com avec « femmedemoi », en ces temps de mariage pour tous le doute pouvais subsister 😉

    Je n’ai jamais posté de coms, et j’avoue que ce n’est peut être pas la meilleure des idées de vouloir réagir sur ce sujet, mais bon, voilà my 2 cents :

    Je suis assez triste et attéré par la grande majorité des commentaires. Certes on ne peut nier un seul instant l’existence d’un plafond de verre pour les femmes dans le milieu professionnel, ni même une pression sociale constante pour correspondre à des standard de « femme au foyer » en plus de « working girl », de quoi sombrer rapidement dans une schizophrénie tout ce qu’il y a de justifiable.

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  100. 4ddicted a dit…

    suite 1…

    Cependant, ne pouvez vous pas de temps à autres abandonner les positions ultra féministe (que je soutiens 99% du temps), pour réaliser que, oui, la position des hommes modernes n’est pas non plus des plus confortable. La pression des pairs par exemple dans le milieu professionnel (ou même privé), qui ne comprennent pas que, oui, je dois sortir du boulot avant 20h car oui, j’ai une femme mais c’est mon tour de gérer les p’tits bouts, que non, je ne peux pas aller faire une session de sport 4 soirs par semaine car je dois accorder du temps à ma famille, que non, ce n’est pas être un homo refoulé que de suivre des blogs féminins comme PDR ou Margaux Motin…

    Bref, oui, la condition féminine en 2013 est toujours bien pire que pour les hommes, oui, pendant des siècles, vous étiez considérées comme « inférieures », et oui, il faut continuer de se battre tous les jours pour faire valoir vos droits et être considérées comme des égales !

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  101. 4ddicted a dit…

    suite 2 et fin…

    J’aimerais juste parfois voir un peu moins de « ha les hommes, tous des salauds », car je ne suis pas persuadé que l’approche talionnesque de coups pour coups, oeil pour oeil soit la meilleure stratégie pour faire évoluer notre monde.

    Ceci dit, je retourne de ce pas dans l’anonymat et la lecture silencieuse de ce blog, je vous souhaite, à toutes et à tous (si si y’en a), une merveilleuse journée. Avec des licornes et des poneys, what else ^^

    Edit : j’ai vu après mon com le lien « afficher les autres commentaires », et découvre que les com un poil misandres se font plus rares. merci à Nesto notamment 😉

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  102. Caroline a dit…

    4ddicted, j’aime bien ton commentaire. L’idée en écrivant ce billet était surtout de faire sourire parce que moi même j’ai quand même cru m’étrangler en entendant mes enfants plaindre leur père pour les dommages que mon immobilisation temporaire allait causer sur sa carrière. Aucun ne s’est posé la question de savoir comment moi j’allais gérer mon boulot 🙂 mais là où tu as raison, c’est qu’aujourd’hui, la pression pèse sur les épaules des hommes et des femmes. je crains qu’on finisse par obtenir la parité là où on le voudrait le moins: la souffrance au travail. et cette inquiétude de mes enfants m’a surtout montré à quel point sans le vouloir on est en train de leur transmettre cette angoisse de perdre notre boulot, la précarité de notre travail etc.

    bref, je ne doute pas une seconde que pour les mecs aussi, ça n’est pas facile. et je déteste les discours anti-mecs, comme je déteste les discours anti-nanas. Après, on est bien d’accord qu’une femme malade est quand même moins chiante qu’un homme malade (ben quoi ?)

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  103. Mel a dit…

    4ddicted, je n’ai pas l’impression d’avoir vu passé des coms disant « les hommes, tous des salauds ». Au contraire, un certain nombre soulignait que leur homme n’était pas macho… mais qu’il n’avait jamais pris un seul jour enfant malade (un exemple parmi d’autres).

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  104. Mel a dit…

    Les choses évoluent super lentement, il faut bien reconnaître que l’inégalité persistante du partage des tâches, entre autres inégalités femmes-hommes, arrange bien certains mecs, et que les représentations du masculin et du féminin ne changent guère (il y a des exceptions bien sûr, mais justement, ce sont des exceptions).

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  105. Mel a dit…

    Et cette fameuse charge mentale dont parle David Abiker existe, pour plein de raisons (les modèles qu’on a eu sous les yeux, notre éducation, la pression sociale, nos propres croyances, etc.)

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  106. Mel a dit…

    Bien sûr que les hommes n’échappent pas aux pressions diverses et variées, et je partage la crainte de Caroline sur le nivellement par le bas et le partage de la souffrance au travail.

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  107. sissie a dit…

    et bien moi je le crie « Haut et Fort »… le mien est une perle toujours aux petits soins et se couperait en dix pour rendre service, 26 ans de mariage et toujours aussi actif et serviable, si si lol ça existe je peux vous l’assurer, c’est dans sa nature j’ai touché le gros lot…nananère (rire)

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  108. 4ddicted a dit…

    @ Caro : Je te rassure, ce n’est pas ton billet qui a motivé mon intervention, mais plutôt la première volée de coms, et, comme dit précédemment, si j’avais vu le suite des commentaires direct, je me serais abstenue je pense.

    Quant aux maladie, je m’insurge ! Ma femme chope la grippe, moi je chope l’ébola/peste noire, nuance…Wait…

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  109. 4ddicted a dit…

    @ Mel : Je suis tout à fait d’accord avec toi, et sincèrement, je regrette si mon premier com amène à penser que je ne partage pas une crainte d’un nivellement par le bas, ou que je ne suis pas inquiet de voir à quel point les lignes ne bougent pas aussi vite qu’elles ne devraient.

    Une petite note d’espoir (ou une grosse marque de naïveté de ma part peut être) : la génération de nos enfants ont de plus en plus de modèles qui donnent, je l’espère, le bon message. On avance lentement, mais on avance 😉

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