Promis je commence lundi

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Je crois qu’à l’origine c’est l’une d’entre vous qui m’a parlé de Mademoiselle Caroline et de son blog. Intriguée par l’homonymie, j’avoue, je suis allée jeter un oeil. Et j’ai adoré, le dessin, l’humour, sa façon de raconter sa vie de citadine expatriée à la montagne, ses anecdotes familiales et amoureuses, etc. Et puis un jour, Mademoiselle Caroline m’a envoyé un mail pour me proposer de m’envoyer sa BD intitulée « Je commence lundi, le régime anti-régime ».

Forcément, j’ai accepté. Et je n’ai pas regretté, tant cette histoire, la sienne, donc, est universelle (en tous cas c’est aussi la mienne et c’est un bon début d’universalité). Caroline a 29 ans elle aussi (ou presque), elle a commencé à se trouver grosse très petite alors qu’elle ne l’était pas, elle a multiplié les régimes complètement cons, a eu des envies de meurtre au bout de trois jours de diète protéinée à grand renfort de pancakes saveur caca ou d’omelettes au vomi et à la craie. Comme moi, elle est passée par des nutritionnistes fascistes, comme moi elle a perdu quantité d’amis à force de leur demander avant d’accepter leur invitation si la sauce de la salade serait servie « à part ».

Et puis un jour, Caroline a rencontré Amandine, sa Zermati à elle. C’est là que nos histoires diffèrent un peu parce que la méthode de cette diététicienne, si elle a des convergences avec celle de mon docteur Z – régulation, manger quand on a faim, pas d’aliments tabous – n’est pas non plus tout à fait la même – sur certains points j’y retrouve des préceptes qui personnellement ne me conviennent pas, du genre « manger deux ou trois trucs légers avant un repas de fête, histoire de ne pas arriver avec les crocs à table = exactement l’inverse de ce que j’ai désormais appris à faire » ou encore « ne jamais sauter un repas ». Mais personne ne détenant LA vérité, je me garderai bien d’émettre plus de réserves, manifestement sur Caroline en tous cas, ça a marché. Surtout, le livre ne se résume évidemment pas à ça, ce qui est savoureux dans ces tranches de vie ce sont toutes ces anecdotes que n’importe quelle cliente régulière des diètes en tout genre a vécu: la fille méga mince qui lorsqu’elle apprend que tu es au régime depuis deux mois (et que tu as effectivement perdu 7 kilos) te demande si « ça marche » (envie de mordre). L’autre fille, également ficelle depuis la naissance, qui te donne des grandes leçons de vie et te sape au passage le peu de foi que tu as en l’avenir: « oh mais ma Caro, c’est bien gentil de maigrir, mais tu sais ce qu’on dit, le plus difficile c’est de ne pas reprendre » (autrement dit, tu n’y arriveras jamais, grosse vache). Sans parler de ceux qui tentent par tous les moyens de te faire manger un morceau de leur religieuse au chocolat alors que tu es en pleine conscience de mes deux depuis le début du repas pour ne pas y jeter un oeil. Ou évidemment, des 234 grammes que tu as pris ce matin là, qui vont te miner pour la journée, te transformer en mégère irascible et te faire te jeter justement sur la religieuse au chocolat, parce que « perdue pour perdue, hein ».

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Vous l’aurez compris, ça m’a parlé, ça m’a fait rire et aussi ça m’a émue, parce que bordel, c’est pas possible de se gâcher à ce point la vie.

Je ne saurais que trop vous conseiller donc de vous le procurer, voire de l’offrir à toute personne qui un jour vous a mis pour la première fois dans le crâne que vous étiez trop grosse. Personnellement ce fut notamment un oncle que j’adorais et qui trouvait très malin de me répéter – pour rire bien sûr – que je ressemblais à une vieille cousine maladivement obèse et moquée dans toute la famille. Il m’avait même affublée de son prénom. J’avais six ou sept ans. Je ne dis pas qu’il a été à l’origine de tout le reste, mais le fait même que trente ans plus tard (je me perds dans mes calculs avec ces histoires d’âge) je m’en souvienne aussi précisément et que cela me pique encore les yeux me fait penser que ça n’a pas été totalement indolore…

x9782824602592_p_3« Promis je commence lundi », par Mademoiselle Caroline

70 comments sur “Promis je commence lundi”

  1. Zenaide a dit…

    Moi, dans le même genre, ce sont des cousines de ma mère, environ 10 ans plus âgées que moi, voyant que je mangeais des quantités importantes de nourriture, me disait : Tu pleureras des larmes de sang… Avec le recul, je me dis qu’il faut en tenir une bonne couche pour dire cela à une ado…

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  2. SmouikSmouik a dit…

    merci pour ce billet et cette nouvelle connaissance qui vient corroborer ce qui est désormais un fait prouvé : on est quand même sacrément nombreuses à avoir souffert des dictats d’une mode/société/famille/… et dont on a mis trop d’années à se remettre ou à se démettre… Putain, c’est lourd tout ça quand même !

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  3. booh81 a dit…

    Je le veux, je l’aurais ce livre!
    Merci pour cette belle découverte.
    D’avance, je suis désolée… Je sens que je vais te faire une infidélité (je vais jeter un oeil – même les deux! – à son blog de ce pas!).
    Bonne journée!

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  4. severine a dit…

    hmm…moi c’était mes deux cousins qui me nommaient « grosse vache » pendant les étés qu’on passait ensemble..Je n’irais pas jusqu’à dire que j’étais contente quand ils ont commencé perdre leurs cheveux vers 20 ans(héréditaire chez les hommes dans ma famille), mais pas loin
    Ma tante continuant de me demander chaque été si « je fais du sport » (genre je devrais quoi !!)
    SmouikSmouik, je confirme, je crois que cette idée de maigrir ne nous est pas tout à fait venue toute seule 🙂

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  5. Bérengère a dit…

    Bon eh bien je crois que c est moi qui t en ai parle ???!!!! La blogosphere compte 2 Caroline et c est tant mieux ! Je suis ses pérégrinations via son blog et sa page facebook ! Je ne saurais trop conseillé ses 2 autres bd dont au secours !!!!! Du 100% vecu pour toutes !
    Bonne journee

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  6. Mentalo a dit…

    Tu as oublié la MissFicelledeNaissance qui te fait une démo que elle, elle fait 5 (copieux) repas par jour, même sans faim, c’est son secret! (regard appitoyé sur toi qui ne partage pas son brownie-goûter) Et tes gênes, grognasse, c’est aussi ton secret?

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  7. isabelle a dit…

    Une nutritionniste rencontrée il y a 10 ans m’avait conseillée de répondre à toutes questions sur ma perte évidente de poids : « j’ai déposé un cierge à Ste Rita » afin d’écourter toutes discussions fielleuses !

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  8. Mouette a dit…

    Moi, ce qui me pique les yeux encore aujourd’hui, c’est mon grand-père qui disait devant tout le monde « elle a un cul de jument de colonel » (c’était pour lui, un super compliment, bien sûr).
    Et puis la comparaison avec la tante obèse, je l’ai eu aussi. C’était ma marraine en plus. Les larmes en cachette, suivi d’un paquet de Paille d’Or en lousedé, j’ai l’impression de me sentir moins seule ici.
    Merci.

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  9. Audrey a dit…

    Ah voilà un bouquin qui va finir dans ma bibliothèque!
    Chouette!
    Réflexion familiale chez moi? Une vieille tante (qui vit toujours mais déjà vieille y’a 20 ans tiens!), alors que je portais joyeusement une jupe, j’avais 12 ans, j’étais assise jambes croisées: « Mais tu as DEJA de la cellulite à ton âge? Il va vraiment falloir que tu fasses quelque chose, ce n’est pas possible ça! C’est TRES vilain »
    Je ne savais pas ce que c’était, la cellulite. Mais merci, je me suis renseignée, et j’ai « fait quelque chose ». Je porte des pantalons depuis. Epais.
    Elle en a dites bien d’autres depuis, mais celle-là, elle m’a bien marquée 😉

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  10. Adeline a dit…

    Vite, vite … Je commande ce livre dans la foulée !

    Merci Caro pour le tuyau 😉

    Moi c’est ma mère qui a commencé à m’appeler « la grosse » a l’âge de 5 ans … Tout ça parce que j’avais un peu de cellulite sur les fesses (mon fils de 8 ans en à encore un peu il n’est pas gros !!! Il est Parfait !)
    Ce surnom Ne m’a pas quitte jusqu’à mes 20 ans !
    Pour lui donner raison j’ai grossi, grossi, grossi … Puis régime, régime, régime

    Maintenant que j’ai perdu beaucoup de poids, elle m’appelle « l’anorexique ».

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    • DOMINIQUE a dit…

      Adeline, l’obéso-anorexique, on peut dire que tu es gâtée avec ta mère.
      La mienne, c’était toujours « tu es jolie, tu as une beauté classique, oh que tes cheveux sont beaux, pas comme les miens en baguettes de tambour, etc. » Bon, j’étais mince-maigre, mais je suis sûre que si j’avais eu un peu de poids, elle aurait trouvé les mots pour moi.
      Comme quoi, dès le départ, c’est une question de chance.

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  11. pretty woman a dit…

    Merci, je vais aller jeter un oeil (et, soyons fous, même deux !) sur le blog de Mademoiselle Caroline.
    En ce qui me concerne, 30 ans à faire des régimes à la con pour prendre 30 kilos ! Belle réussite ;((( Maintenant que je suis grosse, je réalise que j’étais canon et complètement idiote diétiquement parlant y’a 30 ans !
    J’ai décidé récemment d’arrêter les régimes puisque, visiblement, à part me faire grossir, ça ne sert à rien.
    Ma « tante » à moi c’est ma mère qui m’a déjà dit à deux reprises : « tes grand-mères étaient grosses, t’es grosse, c’est génétique, tu t’y peux rien, il faut t’y faire ! »… Merci Maman, et à part ça, ça va ?
    Biz à toutes

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  12. ingrid a dit…

    ce bouquin a l’air très chouette… je crois que je vais me l’acheter !!! 🙂 ..petite infidélité à Zermati.. juste pour voir et pour rire aussi (surtout qu’il est quand même très abordable d’après ce que j’ai vu !! :-)…)

    bon ..dans la série des traumatismes..moi c’était un de mes cousins éloignés avec qui j’étais au collège.. super sympa et que j’aimais beaucoup.. mais dès qu’il me voyait dans la cour de récré.. il criait haut et fort « ma grosse ..Je suis là… ».. il m’appelait toujours ma grosse ou la grosse.. je vous parle pas du traumatisme et de la honte quand on crie ça devant l’ensemble du collège et sur plusieurs années.. bref… ça marque !!! ..pourtant même si j’ai toujours été enrobé, je n’ai jamais été obèse ..(et je crois d’ailleurs grâce au sport car à l’époque j’en faisais une dizaine d’heure par semaine !! …c’est pour çà que j’aime tant le sport !! 🙂 ..) .. N’empêche que pour créer des complexes… c’est le remède « champion du monde »… ..bref.. un jour il a fini par arrêter et c’était tant mieux…!! (d’ailleurs je crois qu’on était pas ensemble au Lycée.. ouf !! ).. je pensais qu’il trouvait ça drôle et qu’il ne devait pas se rendre compte du mal que cela me faisait..c’est pour ça que je ne lui en ai jamais tenu rigueur d’ailleurs !! .. bref.. j’suis toujours grosse dans ma tête !! (et d’ailleurs je me demande si ça ne vient pas de là..et d’écrire cette petite histoire sur ton blog me le fait presque réaliser !!!)

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  13. Géraldine a dit…

    Commandé !
    Je n’ai pas le souvenir de propos comme ceux dont tu parles lorsque tu étais petite… je n’avais pas de réels soucis de poids, aujourd’hui non plus d’ailleurs mais juste quelques kilos en trop…
    Mais ma fille a elle par contre un peu de surpoids et ce n’est pas facile de la raisonner dans ses envies…. j’essaye de zermatiser avec elle mais ce n’est pas toujours évident… Mon numérobis lui il fait Dukan et Zermatise en même temps, grand viandard, mais pas fan de légumes… lui sait s’arrêter quand il n’a plus faim (quoi que pas certain pour les chips).

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  14. Agaetis a dit…

    Comment créer une petite fille « grosse dans sa tête »
    – lui répéter qu’elle est le portrait craché de sa maman (tout le monde était d’accord la dessus, même le facteur, la boulangère, tartampion)
    – en parallèle avoir sa maman (que j’aime tellement) qui se dévalorise en mode ‘je suis grosse’ en permanence, enchaine les régimes et tout le b*rdel (ce qui est, de mon point de vue, celui du facteur, de la boulangère, de tartampion, totalement faux. Bon ok Karl L. serait d’accord avec elle, mais la n’est pas le propos); sans réaliser qu’en plus de se faire mal à elle, j’ai tout absorbé comme une éponge…
    Aujourd’hui ça va mieux, mais malgres ma petite taille de jean, jme trouve toujours un peu grosse 🙁

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  15. claireo a dit…

    Cette BD me tente bien. Je croyais être la seule a avoir des souvenirs douloureux de la part de ma famille…. J’essaie de faire tout le contraire avec mes enfants, les valoriser au maximum.

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  16. Edith Au Sud(mais souvent à l'ouest) a dit…

    Je tiens à remercier tous ceux et celles, sans qui je ne serai pas là et qui dès 7ans, m’ont abreuvée et étouffée sous les:
    « t’as des bajoues »…  » Non, mais t’as vu, si, si, elle a des bajoues… » (rires paternels)… Bajoues, bajoues… Direction le dictionnaire et premières larmes aux yeux… Ma marraine qui trouvait que « elle n’est pas un peu enrobée, non? »… Mes tantes à ma mère quand j’avais une petite douzaine d’années  » T’as pensé au régime bananes?… »  » Euh, non, ça va aller comme ça, elle va s’allonger… » ( mais elle m’appelait « ma grosse » dans l’intimité…)…. 30 ans de régimes, de dépréciation, de dévalorisation d’objectifs atteints, perdus, de stress de les retrouver… Les « oui, mais t’es trop gourmande », les « oui, mais faut se priver », le  » De toute façon, ça ne tient pas » de ma belle-mère, les « de toute façon, y’a pas de miracles, il faudra être au régime toute la vie… »…
    Et puis, avril 2013… Un documentaire T.V. ( un peu comme une dernière tentative, genre on ne sait jamais)… Et depuis… Ben, depuis, ça va, plus de stress, plus de régime PLUS DE REGIME… (la tête de l’homme quand je lui ai dit « plus jamais, je ne serai au régime »… Je suis certaine qu’il a vu une baleine s’échouer sur le canapé), les kilos qui me quittent, gentiment sans rien demander à personne… J’ai arrêté les plans alimentaires équilibrés, les 3 repas par jour, équilibrés avec tout ce qu’il faut mais pas ce qu’il me faut… J’ai même retrouvé le plaisir de cuisiner même si je ne mange pas toujours, si je m’arrête au milieu du repas et que je ne prends pas de sacro saint petit déj… Du bébé que j’étais, mon père disait « Elle pleure, elle a faim », plus tard quand j’essayais de négocier des sorties, il me répondait  » tu veux des gâteaux de la pâtisserie, c’est ça? »…. ( ben, voui, pour bien remplir mes bajoues…).J’irai voir cet autre blog, mais surtout je mesure chaque jour le bonheur d’avoir repris MA vie en main, avec mes besoins, mes envies de manger pour me consoler…

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  17. SANDRINE a dit…

    Bonjour

    j’ai eu le bonheur de lire ce livre et même de me le faire dédicacer par les 2 auteurs. Hé oui, j’habite Annecy et j’ai la chance de compter par mi les patientes d’Amandine. Une Amandine radieuse qui a toujours le sourire et le mot pour encourager et, surtout, n’est absolument jamais culpabilisante.
    A Amandine si elle lit ces commentaires, à très bientôt
    Sandrine l’amatrice de rosé

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  18. ingrid a dit…

    oups..j’ai compris..décidément.. j’étais restée uniquement sur Mlle Caroline !! 🙂

    question donc ..très très bête !!!

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  19. celine a dit…

    bonjour,
    comme Sandrine je suis une adepte d’Amandine, la super diététicienne!!
    grace à elle, j’ai moi aussi ce livre dédicacé, qui est tout simplement un résumé de notre quotidien à toutes, nous qui nous nous trouvons trop rondes!!
    et de nos erreurs!
    un pur bonheur!! tellement vrai! qu’on ne peut qu’en rire!
    je vous conseille aussi la BD sur la « parisienne » qui s’installe en haute-savoie,
    pour toutes celles qui se retrouve en province!
    Melle Caroline a su par ses albums, tellement proches de la réalité, nous faire rire !!
    encore bravo!!

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  20. Carson a dit…

    Dès que je sors su boulot, je fonce sur l’autre blog, ça a l’air top !

    Alors dans le genre gentillesse familiale, je demande la grand mère maternelle.
    Tous les étés pendant des années, ma sœur ainée et moi partions à la Rochelle là où mes grands parents habitaient et les parents venaient nous rejoindre ensuite, d’abord à 2 et ensuite avec notre petit frère.
    Mes grands parents avaient l’habitude de venir nous chercher à la gare en voiture et une année, avant même de nous dire bonjour (alors qu’on ne les avait pas vus depuis 6 mois, voir 1 an), ma grand-mère a regardé ma sœur (8/9 ans à l’époque) en lui disant : « Tu as encore grossi ! »
    Sympa, non ?

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  21. Valérie a dit…

    Je trouve très dur le comportement de ton oncle lorsque tu étais petite… Peut-être qu’en parler avec lui t’aiderait à surmonter cette douleur toujours présente ? Il est frappant que très souvent, petites filles vaguement rondes, nous ayons été stigmatisées comme obèses par des proches, souvent une mère. J’ai entendu hier soir à la TV une phrase très juste (prononcée par Élodie Frégé dans « La Parenthèse inattendue ») : « nous finissons par devenir ce que les gens qu’on aime pensent de nous ». Ma mère me voyait énorme, difforme, me le disait… alors que lorsque je regarde maintenant les photos de l’époque, je me rends compte que ce n’était vraiment pas le cas. Je le suis devenue.

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  22. Béatrice a dit…

    Dans le registre phrase qui tue et qui te poursuis à vie et que j’ai entendue tellement de fois « c’est ta sœur ???? Qu’est ce qu’elle est bien ! Vous ne vous ressemblez pas ! ». On s’entend très bien toutes les deux, c’est déjà ça de sauvé !

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  23. celine a dit…

    suite « phrase qui tue » et famille………
    pendant toute mon enfance, a chaque fois que je voyais mon parrain il m’accueillait par:
    « comment va le mannequin de chez Holida?? »
    référence a la marque de saucisses!!
    sympa non?

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  24. marion a dit…

    En lisant les commentaires je suis affligée de voir toutes ces remarques idiotes venant de la famille… c’est dingue… Les gens ont l’impression que ce genre de phrase va faire « réagir » (= elle va enfin se mettre au régime), mais en fait ça fait juste terriblement mal et ça reste marqué pour toujours.

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  25. MmePelo a dit…

    Pas le même vécu que bcp d’entre vous mais le bilan n’est pas mieux au final.
    Née à 4kg, en surpoids (léger/moyen) pendant 30 ans premières années de vie, une maman qui ne voit pas où est le problème et qui me dit en souriant que « c’était la mode des gros bébés ». Un médecin scolaire qui chaque année reporte la même assertion sur mon carnet de santé « Surpoids. Surveiller l’alimentation ». On me supprime le chocolat au goûter et me le remplace par des pâtes de fruits (cherchez l’erreur). Les surnoms tellement flatteurs à l’école primaire comme « La grosse caisse » (tiens ça y, les larmes montent) qui me suivront jusqu’à ce que j’arrive à choisir vraiment mes amis (en gros à 20 ans).
    Personne ne m’a jamais regardée et n’a vu la souffrance intérieure et le complexe qui me bouffaient…
    La petite grosse de service en a eu ras-le-bol arrivée à 30 ans. Elle a décidé de faire un régime dit « équilibré » et n’en déplaise à Zermati (que j’essaie de suivre après ce fameux doc d’avril 2013 et la lecture du blog de notre hôte), je n’ai pas repris. J’ai (pour une fois) de la chance : je fais partie des 5%
    Mais je ne sais plus manger sans lâcher prise, je me vois toujours grosse et je suis traumatisée à l’idée que mes filles (6 et 3 ans) aient 1kg de trop.
    Ce qui me tue le plus au final : personne n’en parle. Ma soeur a 20 ou 25 kg de trop depuis toujours et s’habille en 46 tout en rêvant de mettre du 40. Elle refuse de dire combien elle pèse, d’en parler et compense par du sport à haute dose depuis 40 ans (après quelques régimes yoyo). Ma mère lui dit tendrement de faire attention pour sa santé et résume le problème en « elle est gourmande et ressemble aux soeurs de Papa qui ont des « gros os ». » Sur le fait que j’ai perdu 15kg avec un nutritionniste, pas un mot. Je lui ai dit que mon poids m’avait toujours complexée, que je le vivais mal enfant « Ah mais tu sais, c’était la mode des gros bb ».
    J’ai des parents aimants mais qui n’ont jamais regardé au fond de nous. C’est moins pire, mais le bilan est finalement pas glorieux…
    Merci Caro pour tout ça, tes posts, ton expérience Zermati… même si cela remue, ça fait tellement du bien…

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  26. UneAutreCaro a dit…

    Tu vois cette catharsis que provoque ton poste Caro?? C’est vraiment la galère ces questions de poids. On voit à quel point c’est ancré dans nos têtes par The Society. Ou par un membre de la famille…. Heureusement que tu en parles, que tu nous parles de ce livre, que tu nous a confiés TOUT sur Zermati. Ton blog devrait être déclaré d’utilité publique hein…. Toutes ces femmes qui viennent se souvenir du déclencheur de leurs régimes, et pour qui parfois c’est l’occasion de prendre conscience de quelque chose d’important.. Merci merci merci à toi de ne pas hésiter à nous laisser ces petits bouts de ton intimité, qui résonnent avec les nôtres !!

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  27. cha a dit…

    moi j’ai eu droit à : « tu en veux ENCORE ? t’es sûre ? » de la part de ma tante/marraine. Ou alors une phrase entendue au détour d’un couloir « elles ont grossi les filles de Caroline » (NDLR : moi et mes sœurs, Caroline étant le prénom de ma mère). Pourtant je ne me souviens pas avoir entendu ma mère dire quoique ce soit sur notre poids. On était enrobée mais pas énorme… Par contre elle s’est toujours elle-même trouvée trop grosse, bien que ne dépassant pas un 38/40 en pantalon. En tous cas, je commence à zermatter depuis quelques mois et j’espère que ce sera bénéfique pour mon fils ! Merci à toutes les Caro !

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  28. Alice a dit…

    Je m’aperçois que je ne suis pas la seule à être conditionnée à être dodue.
    A 38 ans, ma mère communique toujours par le biais de la nourriture (et ça fonctionne, sauf qu’elle fait un 36 et moi un 44 avec bouton prêt à sauter)
    J’ai un mal de chien à m’extraire de cette relation (ces relations en fait : celle de moi à ma mère, celle de moi à la bouffe), même si en devenant moi même Maman j’ai regardé les choses un peu plus clairement
    Donc, tout espoir est permis?!

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  29. Mel a dit…

    J’ai bien envie d’offrir et de m’offrir cette BD. Les phrases assassines, quelle douleur de les prendre en plein coeur ; je trouve terrible ce que j’ai lu en commentaires (et dans le billet de Caroline).
    A propos de cette histoire de poids et plus généralement de la pression sur les femmes pour qu’elles se conforment à un stéréotype absurde, je recommande la lecture du livre de Mona Chollet, « Beauté fatale, les nouveaux visages d’une aliénation féminine ». Glaçant mais éclairant.

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  30. Sophie a dit…

    Puis-je envisager d’offrir ce livre à quelqu’un qui cherche à perdre du poids? C’est quelqu’un de ma famille, qui compte beaucoup pour moi, et que je souffre de voir subir les frustrations d’un nouveau régime. Après avoir fait un peu le yoyo avec plusieurs méthodes, elle a pris 20 kg les deux dernières années et souhaite les perdre. Mais je la vois se décourager, le moral n’étant pas au beau fixe à cause de sa vie personnelle en plus.
    Souvent, je me dis que je devrais lui parler de ce blog, pour qu’elle puisse découvrir d’autre façon de perdre du poids, autre que s’affamer, ou de ne manger que des tomates crues (c’est pareil non?). Mais je n’ai jamais osé le faire.
    Alors je n’arrive pas à savoir si elle pourrait mal le prendre?
    Je précise qu’elle me parle très ouvertement de son envie de perdre du poids et de son régime actuel, ce cadeau n’aurait pas pour vocation de lui dire « tiens, tu devrais regarder ça, tu dois perdre du poids » mais plutôt « tu me parles de tes difficultés avec la méthode que tu suis, peut-être que ce point de vue peut t’intéresser »
    Merci!

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    • Marje a dit…

      Sophie, j’ai offert l’ouvrage de Zermati à mes deux meilleures amies. J’ai aussi beaucoup hésité … Maintenant je suis contente d’avoir osé. Je me dis qu’un jour, elles pourront trouver un soutien par ce biais ! Du coup, j’ai une collègue qui dunkanne et je vais peut-être lui offrir cet ouvrage pour son départ …Merci Caro(s) !

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  31. Nade a dit…

    Dans la série des phrases assassines, dans mon cas c’est mon père qui s’est chargé de semer dans ma tête cette graine de poison en me comparant à un cheval !
    Le pire c’est que au début, je croyais qu’il me faisait un compliment …
    merci pour le partage, je vais aller voir cette BD et ce blog de près

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  32. Marie a dit…

    Je suis cent mille fois d’accord avec vous…étant moi aussi en surpoids et ayant moi aussi une maman faisant du 38 aui m’a beaucoup culpabilisé .
    Je viens juste de tomber sur cet article (issu d’une revue scientifique sérieuse) dont je me permets de mettre le lien http://www.egora.fr/actus-medicales/163914-parler-de-poids-avec-ses-ados-à-table-peut-leur-être-nocif j’espére que ça ne te dérange pas Caro (je me permets le tutoiement car je te lis depuis le post sur la cabine d’essayage et j’ai donc l’impression de te connaitre)

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  33. mammouth a dit…

    Je suis bouleversée par les commentaires. J’ai mal pour certaines.

    Je sais qu’une de mes soeurs a souffert de commentaires de notre tante sur son poids (elle devait avoir 11 ans environ). Elle n’était pas grosse, bien bâtie ou plutôt carré à l’époque, car pas encore formée. Elle n’a jamais été en surpoids de sa vie. Je sais que des membres de la famille ont fait des remarques quand ma filleule a pris un peu de poids vers 12 ans, dont son père. J’étais très en colère et outrée. Je crois sincèrement que dans ce cas, les gens pensaient bien faire et ne se sont pas rendu compte de toute la souffrance que ces commentaires peuvent engendrer.

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  34. Biduline a dit…

    Oh mon dieu, je lisais tous ces commentaires en me disant « tiens, mais moi je me souviens pas de truc ‘horrible’ lié à mon surpoids depuis que je suis petite de la part de ma famille, à part les remarques annuelles du médecin scolaire et puis tout à coup je me suis souvenue que mon père m’avait affublé d’un surnom dont je me serais bien passé quand j’étais petite juste après que je me sois perdue dans un hypermarché. Il m’a donné comme surnom le nom dudit hypermarché. Et c’est dans une chaîne d’hypermarché qui n’existe plus aujourd’hui que je m’étais perdue, vous vous souvenez, ça s’appelait Mammouth -et du coup moi aussi… quand j’y pense, je trouve ça hallucinant quand même… et bien sûr, il ne faisait pas ça méchamment…

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    • mammouth a dit…

      C’est comme ça que la marmaille m’appelle tendrement parfois et je l’ai voulu ainsi. C’est une sorte de dérivé affectueux de maman. C’est plutôt tendre et humoristique, le mammouth étant préhistorique. En vrai, je ne sais pas d’où c’est venu, ça m’est venu, c’est tout. Ma filleule utilise le même mot pour sa mère. Pour moi, ça n’a aucune connotation péjorative, au contraire, peut-être parce que je n’ai jamais rien eu d’un mammouth, ma soeur encore moins.

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  35. Cliona a dit…

    Depuis plus de temps que je ne peux m’en rappeler ma mère a un plat à gâteau rond avec un dessin intriguant.
    Il y a dessus deux petites vieilles rondelettes qui mangent des douceurs et l’une dit à l’autre :
    « C’est pas de manger des gâteaux qui fait grossir, c’est le remord qu’on en a après. »
    Je n’ai compris toute l’ampleur de la blague qu’après avoir lu Zermati 😉

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  36. misszaza a dit…

    Moi aussi j’ai du poids à perdre et si personne ne me fait de remarques ouvertes dans ma famille, je sens pourtant leur regard un peu désobligeant, un peu désolé chaque fois que l’ on se voit. J’aimerais avoir le courage de prendre mon problème de poids à bras le corps et soit l’accepter complètement soit en perdre pas mal (ce qui ne nuirait pas du tout à mes articulations), mais pour l’instant je n’en ai pas la force/le courage…

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  37. Karine a dit…

    Salut,

    Merci pour ce joli billet et cette découverte! Je vais me procurer les BD et allez voir son blog aussi..

    Par contre la diet qui recommande de manger un peu avant les repas de fete et ne jamais sauter un repas….. bof quoi… Je suis étudiante diet et je me vois pas bien recommander ça a mes futurs patient(e)s en tout cas…. Mais bon c’est ptet aussi que j’ai lu le bouquin de Zermati (suite à la découverte de ton blog d’ailleurs)!

    A +
    Karine

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    • Caroline a dit…

      non mais on est bien d’accord, honnêtement la partie concernant la méthode de la diététicienne n’est vraiment pas celle que je préfère, on a l’impression qu’elle a intégré certains principes du GROS mais qu’elle n’ose pas aller au bout et que du coup elle garde sous le pied les vieux réflexes nutri à la weight-watchers et cie…

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  38. Plum´ a dit…

    Le regard des autres et surtout les réflexions de proches sur mon poids ont été difficiles à vivre. Mon frangin me donnait ce petit terme affectif comme il dit : la grosse…réflexion suivie par mon père qui lorgnait mes repas à loupe.

    J’ai perdu du poids progressivement après mon accouchement il y a quinze ans et puis une saloperie de maladie auto-immune a pointé son nez, hospitalisation un mois, traitement lourd plus cortisone en option..fais pêter la balance ! Rebelote donc, à force d’exercices physiques j’ai réussi à limiter les dégâts et même perdu quelques kilos…et bam, les kilos s’envolaient sans que je ne comprenne plus rien et il y a 9 mois choc énorme : diabete de type 1 diagnostiqué, hospitalisation encore d’un mois. Induline à la clé.

    Désormais, je reprends petit à petit. Ces deux maladies auto-immunes se chevauchent, je fais mon deuil de mon énergie d’antan, mon corps est épuisé. Je prends la vie au jour le jour, me repose beaucoup car je n’ai pas le choix. Le poids n’est plus LE souci, les réflexions « sac d’os » blessent aussi parfois mais ce qui m’importe le plus est de bien suivre mes traitements pour pouvoir voir grandir le plus possible mon enfant.

    Après avoir bien plombé l’ambiance (:)), je vous souhaite une bonne journée et un bon we.

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  39. es a dit…

    Plum’: juste un petit mot pour te souhaiter bon courage avec tes problèmes de santé.

    Mon mari est diabétique de type 1 depuis ses 14 ans (il en a 40), lui aussi avait perdu beaucoup de poids avant que la maladie se déclare… mais dans son cas, les médecins ont vite réagi (un ado qui perd plusieurs kilos en 2 semaines, a soif tout le temps et se lève plusieurs fois la nuit pour aller aux toilettes, ça se remarque vite !) Je ne sais pas si ça peut te rassurer, mais même si son diabète a des côtés contraignants, ça ne l’empêche pas d’avoir une vie normale à 99% (bon, il ne peut pas aller faire certains sports ou activités comme la spéléo, mais de toute façon ça ne l’intéresse pas).

    Et depuis qu’il a eu une formation sur l’insulinothérapie fonctionnelle il y a environ 2 ans, ça lui a vraiment changé la vie (il peut sauter des repas, manger des aliments plus sucrés à condition d’adapter son insuline, etc) et ses glycémies sont meilleures. Tu connais peut-être déjà cette manière de gérer son insuline, mais si ce n’est pas le cas, parles-en à ton médecin, c’est vraiment très intéressant (en gros, on arrive à adapter assez finement la quantité d’insuline rapide en fonction de la quantité de glucides consommés, ça donne beaucoup plus de souplesse en ce qui concerne l’alimentation).
    Dans son cas, le fait de ne jamais consommer certains aliments (par ex les barres chocolatées) sauf pour compenser une hypoglycémie créait une frustration (ce qui fait que parfois, en cas d’hypoglycémie, il se mettait à trop prendre de sucreries, d’où une hyperglycémie ensuite) alors que là, il sait qu’il peut en consommer occasionnellement et donc la frustration a disparu (et en fait il en consomme très peu).

    Je croise les doigts pour que nos enfants échappent à cette maladie, et aux autres maladies auto-immunes présentes dans sa famille (polyarthrite, thryrïodite, etc.)

    Prends soin de toi !

    Répondre
    • Plum´ a dit…

      Je te remercie pour ton message.
      Je pratique aussi l’itf, ce qui donne il est vrai, plus de libertés. Si je n’avais que le diabète à surveiller ce serai l’idéal. Nous croisons aussi les doigts pour que notre ado passe au travers, sans en faire une fixette non plus.
      Bonne fin de journée.

      Répondre
  40. Coline a dit…

    J’avais 40 ans et un vrai métier, avant.
    J’ai dit a mon pere : je vais quitter Paris pour le Limousin,
    je veux devenir enseignante a la campagne.
    Il m’ a répondu : ils ne te prendront pas, tu es trop grosse.
    Le lendemain, j’ai appelé le ministere, j’ai demandé : vous prenez des grosses ?
    Le type du bureau des examens a eu un petit hoquet au téléphone, et m’a demandé : vous etes handicapée ?
    Non, j’ai dit.
    Ben alors, si pouvez passer les épreuves sportives, vous pouvez enseigner.
    Je suis sortie major d’académie.
    Comme je ne suis rancuniere, j’ai pris mon pere chez moi, ou il est reste jusqu’a sa mort l’an dernier.
    Paix a son ame.

    Répondre
  41. Bénédicte a dit…

    Je rebondis un peu tard mais merci pour la découverte de Caroline de Haute-Savoie! Au vu des coms, le regard et les paroles portés sur les enfants en surpoids semble un sujet sensible. Ça me parle d’autant plus que ma deuxième fille (née le 20 mars 2006, pile 25 ans d’écart avec toi) est du genre un peu ronde (surtout comparée à sa sœur de 9 ans et son frère de 5 qui sont du type échalas). On a beau ne pas faire de différence d’éducation alimentaire, elle est du genre à qui on ne la fait pas. C’est une petite fille intelligente, dynamique et sensible qui m’a déjà dit qu’elle n’aimait pas son ventre… Crève-cœur! Bref, c’est pas facile d’avoir la bonne attitude, même quand on essaie de faire tout bien!
    Bises à toi!

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  42. Lulu a dit…

    Pour contrebalancer toutes ces paroles négatives, la réponse d’une de mes profs à qui je me plaignais d’avoir grossi (genre j’avais du passer de 55 à 57 kg..) : en tout cas, ça vous va bien !
    J’ai trouvé cette réponse formidable et je la conseille.

    Répondre
  43. Cloé a dit…

    Bonjour,

    Dans le cadre de l’émission Comment Ca Va Bien sur France 2, nous sommes à la recherche de 2 femmes pour participer à la chronique mode de Caroline Baly.
    Nous sommes donc à la recherche d’une femme aux chevilles dodues, et d’une fesse à culotte de cheval.
    Le principe est de participer à la chronique de Caroline Baly qui donnera de vrais et bons conseils de professionnel gratuitement à ces deux femmes. Le tournage se déroule dans la joie et la bonne humeur, l’objectif est de vivre avec ses défauts, de les assumer et de les mettre en valeur, car nous et nos téléspectatrices sont de vraies femmes et non pas des mannequins. Il n’y a donc aucun complexe à avoir.

    conditions : les participantes doivent habiter à Paris ou région parisienne
    dates de tournage : 24, 29, 30 juillet selon disponibilité des participantes.

    Envoyez votre candidature avec photos à l’adresse suivante : cloe.rigaud@gmail.com

    Merci.

    Répondre
  44. christelle a dit…

    je lis ton blog depuis quelques semaines…. je l’aime bien 😉

    et là évidemment ça me parle… je commente donc une première fois
    lorsque j’étais ado mon petit surnom charmant était « petit tonneau ». Quand me plaignais à ma mère de ce surnom ridicule et blessant elle ne trouvait rien de mieux à dire que « ben vu le fromage que tu mets dans tes pâtes, c’est normal…. fais un effort » alors que j’aurai tant aimer entendre que c’était des cons!! A 18 ans, je pesais 55 kg pour 1mètre 50…. ensuite sont arrivés les régimes…

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  45. Weaz a dit…

    Ca fait du bien au moral de lire ce genre de chose, de se sentir moins seule.
    Les réflexions venaient de partout, surtout à l’école. « Grosse patate » etc, le plus original a été « trampoline » , ben oui on se jetait sur moi et comme j’étais « molle » on pouvait rebondir sur moi…. La cruauté des enfants n’a aucune limite.
    Sinon j’ai moi aussi eu les réflexions familiales, un jour ou je parlais d’un chien ( labrador tendance obèse ) que j’avais connu chiot tout petit mimi et ou j’ai fait remarqué  » Oh, je ne l’aurais pas reconnue elle était si fine quand elle était petite » on ma tante / marraine m’a répondu  » y’en a une autre qui était menue petite et pour qui ça a bien changé » . Enfin bref, tout mon soutien et toutes mes pensées positives à toutes celles (dont moi) qui se battent encore avec leur poids.

    Répondre
  46. ingrid a dit…

    coucou ! juste un petit mot pour te dire que j’avais acheté hier la BD…et vu l’orage et le bruit infernal qu’il faisait…comme il n’était pas possible de dormir..j’ai tout dévoré hier soir !! 🙂 … j’ai vraiment beaucoup aimé…c’est très bien écrit et les dessins sont superbes..et il y a beaucoup d’humour.. le seul petit « truc » c’est qu’Amandine préconise une sorte de régime équilibré assez encadré … certes les écarts sont « compensés »..etc ..et il me semble qu’on évite la culpabilité… mais ça reste un « régime équilibré »..tant décrié par Zermati.. mais ce n’est qu’une anecdote..car vraiment je ne regrette pas mon achat… !!! c’est un chouette livre ! (même s’il n’est pas dans la lignée de Zermati à mon sens ! 🙂 …)

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  47. Max a dit…

    Je viens de parcourir la partie de ton blog consacrée à Dr Z en parrallèle de la lecture de son livre « maigrir sans régime ». Merci pour ton témoignage qui m’éclaire pas mal sur le vécu d’une personne ayant pratiqué ce parcours de soins.
    J’ai quelque doute par rapport a l’efficacité du site linecoaching pour mon cas personnel. J’ai besoin pour mon accompagnement du face à face avec un thérapeute. Mon problème c’est que je ne vois pas comment en trouver un qui est branché zermatien. Il y a t-il une liste de praticien de cette approche disponible sur quelques sites internet ?

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  48. Solidor a dit…

    J’ai commencé Line Coaching depuis 15 jours. Pas mal, mais bon, on voit que c’est un logiciel..
    En tous cas le nombre de nanas sur le forum qui sont venues grâce a toi, c’est dingue.
    J’espère que tu en retires quelque bénéfice .

    Répondre
  49. Lucie a dit…

    Bonjour Caroline!

    Je suis terriblement en colère, du coup je viens pousser mon coup de gueule ici, peut être car c’est sur ton blog que j’ai entendu parlé de la méthode Zermati : sur laquelle je n’ai que du bien à dire, d’ailleurs, non là le problème c’est le site linecoaching, sur lequel je me suis inscrite il y a 6 mois!!

    Je n’ai rien à dire sur la méthode et le contenu, j’avoue que j’ai vite décroché malgré les relances des coachs, même si j’ai tout de même pu profiter du début du programme : mais ça c’est surtout un manque de motivation de ma part, je ne peux en vouloir à linecoaching.. Par contre, que vois-je ce matin dans ma boîte mail : linecoaching continue de me prélever des sous alors que j’avais déjà payé pour les 6 mois (104 euros, en mai), et que je n’ai jamais choisi explicitement de prolonger mon abonnement!!! Et là, début novembre, ils me prélèvent 19 euros pour le mois de novembre…

    Je suis allée éplucher leurs conditions d’utilisation, et effectivement c’est expliqué que sauf indication de notre part, ils continuent à nous prélever après la fin de l’abonnement.. mais je trouve ça honteux, étant donné que lors de l’achat de l’abonnement initial, personne ne nous prévient de cela, et entre nous, qui va lire en détail les conditions d’abonnements???!!! J’avoue que je faisais confiance : je pensais sans doute que si la méthode Zermati était différente des autres régimes sur le plan éthique (plus honnête avec les utilisateurs), elle le serait aussi sur le plan commercial… et ben pas du tout, je vous le dis : je me suis faite pigeonner bien comme il faut, alors que je n’aurais jamais acheté ni souscrit chez dukon, que je n’ai jamais acheté de poudres miracles protéinées et hors de prix nulle part, que j’ai toujours fait bien attention à déceler l’argument commercial dans les sites qui vous proposent une méthode gratuite et puis qui essaient de vous vendre les produits indispensables pour la suivre bref… je suis super en colère, j’ai l’impression qu’on a trahi ma confiance…

    Voilà désolée Caroline de venir pousser mon coup de gueule sur ton blog, que j’adore par ailleurs, je ne sais pas trop où m’exprimer à ce sujet et il me semble qu’il y a beaucoup d’adeptes de la méthode et d’éventuelles utilisatrices de linecoaching qui pourront me donner leur avis, leur ressenti…

    Merci.

    Répondre

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