Alors voilà, j’ai rencontré Baptiste. L’accroche est facile et convenue, mais je l’ai vraiment rencontré. Re-facile.
On recommence.
Durant le trajet de la ligne 7 qui me menait au Zimmer, mon lieu de rendez-vous favori – pour la principale raison qu’il se situe à quelques stations de métro de chez moi et à équidistance d’un bon nombre d’endroits à Paris, mais aussi parce qu’avoir un « lieu de rendez-vous » nourrit mon fantasme de journaliste parisienne qui aurait ses habitudes – durant mon trajet, donc, j’avoue que j’avais un peu d’appréhension. Et si dans la vie réelle, Baptiste Beaulieu, jeune médecin désormais célèbre, blogueur à succès et – n’en jetez plus – écrivain, ne me plaisait pas ? Et si le personnage que j’avais imaginé au fil de ses billets puis de son livre, ne résistait pas à l’épreuve de la rencontre ?
Ces pensées ont été balayées en quelques secondes, quand il a plongé ses immenses yeux verts dans les miens, s’excusant d’avoir aspergé sa chemise de ketchup et me montrant qu’il en avait aussi mis sur son cartable. Bingo, j’avais rencontré mon double cosmique. Ou du moins une âme soeur de maladresse, ce qui croyez-moi est déjà beaucoup. Baptiste, donc, est un jeune homme – très jeune, officiellement un an de moins que moi, officieusement hélas un peu plus – très doux, autant que le sont ses mots, au sourire immédiat et à la franchise désarmante. Cet emballement autour de ses chroniques et de son bouquin, il semble avoir du mal à y croire. Ce qui ne l’empêche pas de le savourer: « j’écris aussi pour être lu ! ».
Il a commencé à raconter ces journées à l’hôpital après une grève des urgences qui lui a fait prendre conscience du fossé qui existe souvent entre patients et soignants. « Je ne suis pas de ceux qui manifestent ou brandissent des pancartes, mais à ma façon, je voulais dire que nous n’étions pas les ennemis, que nous avions comme mission de relever ceux qui tombent et que parfois, aussi, nous tombions », explique-t-il.
Les mots, les livres, ont toujours fait partie de lui. Déjà petit, il écrivait de la poésie. Il a d’ailleurs hésité une fois son bac en poche entre les études de lettres et celles de médecine. « Le destin a choisi pour moi, faute de place en prépa, je suis devenu médecin ». Et comme un juste retour des choses, aujourd’hui… médecin écrivain. Choisir entre ces deux vocations, il n’en est pas question, d’autres livres, il en a plein la tête mais ses patients lui manquent alors qu’il vient tout juste d’obtenir son doctorat et qu’il s’est accordé un peu de temps pour digérer cette année « de dingue ». Sa thèse, il l’a faite, tiens donc, sur la réconciliation entre les soignants et les souffrants. Dès que ses vacances se termineront, il effectuera des remplacements chez les généralistes de sa région toulousaine, avant peut-être d’avoir son propre cabinet, ou de mener à bien le projet qui lui tient à coeur, créer un dispensaire à Pondichéry, dédié aux prostituées de l’ancien comptoir colonial. Baptiste veut tout, les mots et les maux.
Je pourrais vous en raconter encore beaucoup, la conversation a filé sans que les silences ne s’installent ou presque, juste assez pour deviner les failles, celles qui font de lui un écrivain, c’est certain, un garçon à fleur de peau, c’est sûr aussi. Baptiste est gaucher, comme moi, il est pour le mariage pour tous, comme moi, et s’il était un acteur, il serait Catherine Deneuve, comme moi. Autant d’accointances qui font que si vous changez beaucoup de lettres à Baptiste, ça donne « quelqu’un de bien ». (re-re-facile).
Bien sûr, il a parfois un peu peur de ce que l’on projette sur lui, il voudrait rassurer tout le monde, il a lui aussi un tube digestif, est désagréable quand ça lui prend et donc, pas très copain avec le ketchup. Il a des rêves plein la tête, aime l’humain, beaucoup, et il veut faire du bien. Quand il me parlait, je pensais parfois à mon jeune frère, médecin lui aussi. Taiseux parmi les taiseux, il ne nous a pas souvent raconté la violence de l’hôpital, ces drames auxquels on est confronté durant l’internat, à un âge où l’on n’a pas forcément envie de savoir aussi précisément à quel point la vie est une vieille salope. Je crois que c’est ce qui me touche aussi beaucoup dans les écrits de Baptiste, sa façon qu’il a de ne pas prendre de pincettes. Dans son livre, il y a ce « je », qui est un peu lui et un peu d’autres, cet interne pétri de bonnes intentions, qui voudrait sauver et relever tous ceux qui sont tombés, mais il y a aussi la réalité crue de ces intestins qu’il faut déboucher, de ces vieux que personne ne veut ramener à la maison, du cancer qui transforme les corps au point de les faire ressembler à des champignons, des jeunes amoureux qui eux ne vieilliront jamais ensemble parce qu’un camion en a décidé autrement. On aurait tort de ne voir dans cet ouvrage qu’une bienveillante tentative de réconciliation, le livre de Baptiste nous rappelle aussi et surtout que nous ne sommes, face à la maladie, plus que des corps qui trébuchent.
Alors voilà, j’ai rencontré Baptiste. Je n’ai pris en photo que ses mains, parce que j’ai senti que l’image et tout ça, ce n’était pas forcément quelque chose de facile et comme là aussi c’est quelque chose que je ne comprends que trop bien, je n’ai pas eu envie de le brusquer (mais il est drôlement mignon). D’une certaine manière, ces mains sont assez représentatives de ce que j’en ai perçu, de l’assurance, de la poigne mais aussi de la fragilité. Un humain, quoi. (et puis j’ai tellement bien cadré la photo, que c’en est émouvant) (non ?) (call me Cartier Bresson)
Je vous laisse avec ce petit questionnaire de Proust – ou presque – que je lui ai fait subir à la fin et auquel il s’est prêté avec beaucoup de gentillesse. Et surtout, n’hésitez pas à acheter son livre, « Alors voilà, 1001 vies des urgences ». si l’on y retrouve quelques anecdotes du blog, c’est avant tout un vrai roman, avec une narration qui lui est propre, de l’amour, des rebondissements et beaucoup, beaucoup de tendresse.
Le pitch ? Une femme en phase terminale attend dans son lit d’hôpital son fils coincé en Islande par le volcan. Les médecins, internes mais aussi chefs de services, se relaient tels des griots africains pour la faire « tenir ». Tout cela sous la houlette du narrateur, dont on devine que cette femme est pour lui bien plus qu’une patiente lambda. Je ne vais pas spoiler, mais on découvre des facettes de la personnalité de Baptiste qu’on ne devine pas sur le blog. C’est un premier roman, avec tout ce que ça a d’émouvant et tout ce que ça compte de promesses. Parfois, ça bouscule, ça fait piquer les yeux, parfois aussi, ça fait rire. Un peu comme la vie.
Questionnaire bonus:
Alors, Baptiste, si vous étiez…
Une ville: New-York ou Pondicherry
Un pays: La Grèce
Un film : Star Wars, Thelma et Louise ou Tree of life
Un acteur : Catherine Deneuve
Un livre : Incendies, de Wajdi Mouawad, violent, puissant, indispensable.
Une chanson ? Que reste-t-il de nos amours, de Trénet, ou Outro, de M83
La dernière fois que vous avez pris un fou rire ? Samedi dernier avec mes amies Anaïs et Marine (coucou les filles) au resto, j’avais dit une énormité…
La dernière fois que vous avez pleuré ? Probablement 10 minutes après, les émotions chez moi, parfois, ça se bouscule.
Un rêve ? Ecrire d’autres livres…
Edit: Sur le poignet de Baptiste, une citation de Spinoza, « Bien faire et se tenir en joie ». (« si vous enlevez beaucoup de lettres, ça veut dire en gros, « ne sois pas un connard » »).
Est ce que dans ce livre il s’agit toujours de courts billets, avec le fameux répétitif alors voilà et je veux dire vraiment ?
J’aime bien ce qu’il écrit, mais j’avoue que cette constante répétition est à force un peu trop lourde.
J’ai vu une photo de lui, et c’est vrai qu’il dégage une vraie bonté.
il a lié ses histoires dans une histoire
Je ne l’ai pas encore lu, mais acheté et offert à une amie qui ne l’a pas lâché, prometteur
le livre n’est pas une compilation de ses billets. On y retrouve certaines anecdotes racontées sur le blog, mais il s’agit d’un roman, dans lequel les histoires des urgences s’égrènent, le fil rouge étant la survie d’une femme qui attend son fils coincé en Islande par le volcan, avant de mourir. les médecins pour la faire « tenir », lui racontent des histoires.
C’est Dany Boon qui joue le rôle du médecin et Valérie Bonneton qui joue le rôle de la femme malade,non?
Je crois que j’ai entendu parler de ce film…
non, toi tu parles du dernier film de dany boon, sorti il y a peu, et caroline parle d’un livre n’ayant comme point commun avec le film que le volcan.
petit hs : j’ai d’ailleurs rigolé l’autre jour au cinéma en me rendant compte que beaucoup de monde demandait un film nommé « le volcan » et en me rendant compte que c’était celui de dany boon mais que personne n’arrivait à prononcer le nom du volcan.
a part ça, j’ai de plus en plus hâte de lire le livre de baptiste, après avoir dévoré le site découvert grâce à caroline 🙂
Non, rien de répétitif, c’est vraiment une petite histoire, remplie d’autres petites histoires, ça peint bien le milieu hospitalier, c’est vraiment un « en plus » du blog, et ça vaut vraiment le détour 🙂
J’ai vu Baptiste hier en début d’après midi sur la 5, et au début de l’interview, je l’ai trouvé hésitant et un peu gauche, mais une fois qu’il est parti à parler des patients et de l’hopital, c’est plus la même personne.
Il a l’ai d’être VRAIMENT une belle personne, le genre de médecin dont tu rêves… (j’en ai eu un comme ça en plus vieux, d’une humanité qui me donne encore aujourd’hui les larmes aux yeux …)
Comme j’envie les Toulousains, je cherche un médecin généraliste qui ne serait pas mon père et n’arrive à en trouver aucun qui serait à la hauteur et pourrait donc le remplacer ( t’inquiète je l’ai bien le problème à mi-chemin entre Œdipe et Hippocrate…). Je suis sûre qu’il aurait été formidable mais Toulouse, ça fait un peu loin…
Sinon ça a l’air d’être un chouette gars indeed, veinarde!!
On le voit un peu dans le reflet de la table 🙂 Juste assez pour l’imagination… C’est rassurant de se dire que l’humanité peut survivre à la compétition forcenée des études de médecine (enfin, de la première année surtout).
Depuis que tu nous l’as fait découvrir, je suis adepte de Baptiste et de ses récits. Il semble rempli de cette humanité qui manque tant à beaucoup de jeunes futur médecins. Et j’ai peur pour lui, peur qu’il ne résiste pas à tout ces sentiments qui se mélangent sans arrêt dans ce métier et qui sont parfois (toujours?) très lourd à porter, à digérer.
Moi je n’ai pas résisté (mon estomac et mon dos non plus). Je lui souhaite de réussir en tant que médecin-écrivain et j’espère que le plus grand nombre de soignants et de soignés voient les choses différemment à travers son regard.
Sinon, et cela n’engage que moi, hein, il a des mains que je verrais bien me passer sur la peau…. Je crois que j’ai un peu de fièvre docteur…
Je suis dans une spirale où je vois beaucoup (trop) de médecins et dans le lot -heureusement- une grande partie à cette petite flamme qui se dégage des textes de Baptiste …personne ne devrait être qu’un numéro.
Bonne journée
Batiste c’est un peu le garçon qui me fait croire en ma vision de la médecine, son blog c’est tout exactement celui que j’aurais rêvé d’écrire si j’en avais eu la plume. Parce que, entre autres, pendant la dernière grève des internes j’ai passé ma nuit aux urgences péd à expliquer aux parents en quoi non non, on n’étais pas des nantis, non non on n’essayait pas juste de les embêter, oui oui on aimait prendre soin d’eux et on voulait continuer mais dans des conditions décentes, et que ça aurait été plus facile de leur donner l’adresse de Alors Voilà. Je suis heureuse que tu confirmes qu’il est une belle personne même dans la vraie vie.
Alors faisons bien, et maintenons nous en joie et merci Baptiste.
Merci de relater cette belle rencontre ! Hier j ai également vu son passage chez Cymes..c etait sa journée !!! Jeanne est guérie je vais pouvoir aller m acheter le livre !
Bonne journée
contente que la puce aille mieux 🙂
Merci !!! Elle dessine bcp et est fan des croquis de ta grande !
Je ne connais pas encore Baptiste, mais ton billet est un vrai régal.
merci, c’est gentil ça 🙂
Foncez, lisez son livre. Ca remet certaines choses en place.
Il fait partie de ces livres qui ont leur place ad vitam aeternam dans ma bibliothèque, pas certaine que je le prête de peur qu’on ne me le rende pas. Par contre je l’acheterai à nouveau pour l’offrir.
Je lis ton blog, je lis son blog. Je les apprécie énormément tous les deux, chacun dans son genre. J’ai donc naturellement aimé le récit de votre rencontre et toute cette humanité que l’on sent à chaque ligne et qui vous caractérisent tous les deux. Merci Caro!
Quand je lis Baptiste, j’ai souvent l’image d’un chat à l’esprit : quand je commence certains de ses billets je me dis : c’est pas possible il va se casser la gueule. Et non, il retombe toujours sur ses pattes et souvent avec grâce.
Ses mains en disent long sur lui…
Et en plus, ses poignets parlent.
Merci à vous deux.
Bonne journée!
Salut,
J’ai eu un vrai coup de cœur pour Baptiste quand il y a quelques mois je suis tombée sur son site, il y a tellement d’humanité chez lui, ça fait rêver !
Je suis en train de dévorer son livre …
Merci pour ce billet, j’étais sure qu’il était mignon 😉
Et puis, le reflet de son visage sur la table esquisse quelques traits, mais préserve son anonymat et ses beaux yeux verts…
Merci de nous faire découvrir le blog, le livre et leur auteur ! Pour toi, les mains veulent dire beaucoup, c’est drpole, moi, c’est les pieds 😉
J’ai découvert son blog grâce à toi, et je l’apprécie beaucoup. Son livre a l’air intéressant.
Je ne connais ni son blog, ni son livre, ni le personnage, alors merci Caro !
Les mains sont une des premières choses que je regarde quand je rencontre quelqu’un. Les siennes sont belles…
Belle journée à tous !
Je suis un peu jalouse. Mais un peu seulement^^
MERCI, c’est de la bombe !
Son tatouage résume tout ! Quelle belle personne… et quel beau billet !
Je commente rarement ici, mais je lis souvent et tweete de temps en temps.
Et voilà un blog de plus que je vais suivre.
Merci pour la découverte, et je m’en vais rapidement m’acheter le livre.
Je suis fan de la citation de Spinoza <3
Il a l’air intéressant ce (peut-être) jeune homme ! sinon une petite remarque orthographique ! un griot africain, ça s’écrit comme ça ma belle ! sinon ton fils dort encore – enfin je crois !
oup’s je corrige !
Merci de m’avoir fait découvrir ce jeune homme exceptionnel. Le genre de personne qui nous font nous sentir tout petit petit et qui donne envie d’en faire plus. Longue carrière(s) à lui!
Je ne connais pas Baptiste mais vu comment tu en parles, je l’aime déjà 🙂
Je sens que je vais dévorer ce qu’il écrit en commençant par son blog (mais pas aujourd’hui vu que j’ai mon entretien d’évaluation annuel cet aprem’, que je n’ai pas fini de la préparer, et que si je mets le nez dans « Alors voilà », je sens que je vais y passer la matinée !)
-La dernière fois que vous avez pleuré ?
-Probablement 10 minutes après, les émotions chez moi, parfois, ça se bouscule.
Voilà, pour moi, tout est dit dans cette réponse !
C’est peut-être un peu bébête, mais ça me fait plaisir de savoir que la réalité du personnage correspond à ce que je pouvais en deviner à la lecture de son blog.
Sinon ça-y-est, le bouquin est arrivé, je l’ai, là, tout près ! Merci et bonne journée Caroline…
Je trouve qu’il a de jolies mains … En tout cas, il a de l’or entre les doigts !
Jolies mains, beau poignet et confirmation de la raison de l’absence de sourire 😉
Il est coincé par l’appareil photo. J’espérai bien que tu arrive à le mettre suffisamment à l’aise pour contourner cela mais c’est compliqué et on en va pas l’ennuyer avec si peu.
Il a l’air aussi bien qu’à travers ses textes, tant mieux 😉
Qu’elles sont belles, ces mains ! et émouvantes !
Je crois que je viens de tomber amoureuse.
Tu en parle si bien…
coucou ! Ne le prends pas mal, mais :
» fais la queue Chérie ! «
J’ai découvert son site grâce à toi, je n’ai pas encore tout lu, mais ça viendra… Merci pour cette découverte, merci à lui aussi. Je rêve d’un tel livre en protection de l’enfance, là où souvent nous passons pour les méchants, ceux qui ne comprennent rien, et où là aussi nous sommes confrontés à des réalités (financières, managériales…) où l’être humain est parfois bien peu de choses… Alors ce blog me touche, je demanderai sans doute le livre au père Noël, et je cogite à mettre sur papier ce que je vis, même si la plume ne serait clairement pas aussi belle que celle de Baptiste…
Très belles mains, en effet. Et beaucoup de coeur, en tout cas c’est ce qui se dégage de son blog et de ton interview. Au fait, hier, quelqu’un a demandé dans les coms ce qu’il pensait de Martin Winckler, sa position paraissant assez proche (mais il a son propre style, c’est sûr). Alors ? Tu as eu l’occasion de lui poser la question ?
Mais pourquoi alors que c’est la première fois que j’entends parler de Baptiste (non, la deuxième en fait, j’en avais entendu parler lorsque tu nous avais annoncé ta rencontre avec lui), je me sens super émue par son expérience et son ressenti dans le monde hospitalier ?
Merci de nous donner envie de découvrir son univers !
Merci pour votre résumé de votre rencontre avec Baptiste. Je le voyais exactement comme ça. Je suis allée aux urgences pour diagnostiquer une « très longue maladie », je ne suis pas prête d’oublier le regard et le geste de tendresse du jeune interne qui s’occupait de moi, il avait fini sa garde, il est venu me soutenir. Merci aux urgentistes. Pour moi, tout va très bien, on peut s’en sortir avec un moral d’acier et beaucoup d’optimisme et beaucoup d’amour autour de soi.
ton article me donne encore plus envie d’acheter son livre car je pensais qu’il n’était « qu »‘une compilation des anecdotes de son blog dont je raffole.
J’hésitais à acheter son livre… de peur que ce soit une redite de ce qu’il y a sur le blog.
Mais tu en parles tellement bien… et le billet du jour est tellement beau sur son blog à lui… que je vais commander le livre !
merci 🙂
merci Caro pour ce superbe billet. docteur Baptiste est VRAIMENT un être d’exception. Sans le connaître vous avez su apprécier le personnage pétri de gentillesse, de compétences, d’humanité, d’intelligence, de culture, et d’amour. il est tout ça Baptiste Beaulieu ! et je n’exagère pas. Lisez son.livre et vous en serez convaincu. Je suis une dame d’un âge « avancé » et un.jour je suis tombée en amour pour ce prodige. aujourd’hui nous partageons une vraie amitié et je suis infiniment heureuse que d’autres personnes découvrent non seulement son immense talent mais aussi ses non.moins immenses qualités humaines.
Baptiste Beaulieu ? une personnalité rare et précieuse. allez acheter son livre et vous ne regarderez plus votre médecin de la même façon
C’est super … je prends un immense plaisir à lire vos deux blogs (les seuls que je suive quasi quotidiennement … oui je suis un peu à la ramasse sur ce point … quoique … j’ai l’impression de ne pas m’être trompée en vous choisissant ;).
Je ne connais aucun d’entre vous et pourtant, depuis tous ces billets, j’ai le sentiment que vous êtes un peu là, dans mon quotidien, à travers vos réflexions, vos histoires.
Alors merci, merci Vraiment
Je lis Baptiste et je t’envie un tout petit peu d’avoir pu le rencontrer dans la vraie vie. Et si lui lis ton blog il verra tout le bien que l’on pense de son écriture à travers laquelle s’exprime toute son humanité.
Je viens de découvrir son blog suite à ton billet d’hier, tu en avais déjà parlé il y a quelque temps mais je n’étais jamais allée le lire. Quelle erreur ! Je vais rattraper ça dès que possible, d’après les quelques billets lus, il se dégage beaucoup d’humanité chez ce médecin, qui nous réconcilierait avec la profession, certains sont par ailleurs tellement odieux… Bravo à lui pour son succès !
Et je viens de lire le post du jour, que d’émotions, c’est poignant !
Merci pour nous avoir fait découvrir ce blog rempli d’humanité !
Merci bcp. Grâce à toi moi aussi je rencontre ou plutot découvre Baptiste. Je viens de passer rapidement sur son blog. Il m’a scotchée dès le premier article…..
ça fait longtemps que je lis le blog de Baptiste , je ris ,les yeux me piquent parfois , bref il me touche d’autant plus que je suis soigante et que je connais peu de médecin qui ont encore de l’humain en eux … peut etre se sont il blindés face a la cruauté de la vie ???? Moi pas en tout cas et chaque nuit passée auprés des patients amènent tout un lot d’histoires de vie que l’on écoute . c’est souvent triste à pleurer , mais on est là pour accompagner et la richesse de nos métiers est que si on peut aider un petit peu ,meme seulement par une écoute … je me sens utile . Parfois on hurle de rire aussi et ça fait du bien !!!!!
Bonjour,
Voici la première fois que je commente sur votre site (ou sur le Internet tout entier dans sa globalité mondiale)….
Ce billet me touche car il s’agit des deux blogs que je lis régulièrement, qui font prendre du recul, de la joie, de l’espoir et surtout touchent à la vie!
Merci à vous 2
tu m’as fait découvrir le blog de baptiste il y a quelques mois ( j’ai lu toutes les archives !) et vos 2 blogs sont mes chouchous !!! alors,merci VRAIMENT !et…moi aussi,je suis gauchère !!! 😉
Quelqu’un qui serait Incendies s’il était un film ne peut être que qqun de bien ! Je vais aller chercher (ou commander) son livre dans ma librairie….
Sinon, Caroline, si le Zimmer est ton lieu de rdv, on va peut-être finir par se rencontrer, non pas dans notre – grand – arrondissement, mais à deux pas de mon bureau… (si tu y étais hier pour le déj, je devais être à 100 m de toi, sur le trottoir d’en face)
Très très bon billet, très bien écrit… Je file découvrir ce blog, et pourquoi pas lire ce livre ! Et j’adore cette citation de Spinoza, découverte récemment dans le dernier livre d’A. Jollien… !
Merci pour cette découverte Caro 🙂
Convaincue par le blog découvert grâce à toi puis lorsque je l’ai vu au journal de la santé, le livre est dans mon sac aujourd’hui! Ses mots sont touchants et encore plus lorsqu’un billet en particulier fait écho à notre vie… Merci Caroline pour cette jolie découverte!
merci, ce récit de rencontre lui va bien, vous va bien!
Il m’a l’air un médecin tout à fait honorable, c’est magnifique son livre, je me languis de le lire. Mais déjà, rien que l’idée c’est juste touchant. Ce but de réconcilier patients et médecins.
Je pense qu’il a réussi. Son blog est dans mes favoris.
Bonne continuation Baptiste Beaulieu
Beau billet ou l’on restent l’atmosphère de la rencontre.
J’ai découvert le blog grâce à un billet ici, je crois.
Je suis amené à fréquenter beaucoup le
monde médical et bientôt l’hôpital et c’est bien dommage que l’humanité décrite dans le blog ne s’y retrouve pas, le patient est bien souvent un numéro de dossier.
Un peu plus d’humanité aiderait grandement les soignés…
Je rêverais rencontrer un interne comme lui…
Merci pour cet article ! Il m’a fallu un moment pour comprendre qui était ce fameux baptiste alors que je suis son blog depuis le presque début ! Ce mec force le respect et la remise en question de soi ! En même temps il prends un malin plaisir a ne pas se hisser au rang des gens « admirables » , nous rappelant comment nous pouvons tous faire aussi bien que lui !
belle découverte, ton article est très émouvant
j’ai vu bibi à la télé et il est comme je l’imaginais..d’ailleurs il ressemble à mon fils mais lui n’est pas docteur..il aime les gens quand même …merci encore de nous faire rire et pleurer …
Merci Mlle Caro pour ce très beau texte ,il résume de belle manière Baptiste .
Longue vie à votre blog et bonne journée à Toutes et Tous .
Bonjour,
Question à la taulière. Le site affiche 63 commentaires mais seulement 53 posts.
Y a t-il eu des fâcheux (ou plutôt des fâcheuses), et de la « trollerie » dans l’air ?
Ce n’est pas la première fois que je le remarque. Mais si c’est le cas, vous avez rudement bien fait de les enlever.
Merci pour toutes ces belles rencontres que vous partagez. Ça illumine la journée
Un poutou.
Les réponses aux commentaires ne sont pas comptabilisées (cf commentaires 1 et 39 ou 40).
Non Sariette, le nombres de commentaires affiché prend en compte les réponses sous les com’s. Mais ils ne sont pas numérotés. J’espère que ma réponse est assez clair. Bonne journée
Je te lis depuis le début de ton blog sans jamais avoir osé commenter. Mais comme ton blog et celui de Baptiste (que je suis également depuis ses débuts) sont les deux seuls que je lis, je suis obligée d’écrire quelque chose. Tu as eu énormément de chance de le rencontrer (et lui de même d’ailleurs). Vous êtes de ceux qui me permettent de croire encore en l’être humain. Vous êtes touchants, généreux, avez énormément d’humour et savez partager. Et en plus vous écrivez tous les deux très bien. J’avais pré-commandé son livre. Je l’ai lu en deux soirs. Ce type est formidable (en plus très beau garçon, ce qui ne gâche rien) et je recommande son blog à tous tes lecteurs (s’ils aiment ce que tu écris, ils aimeront ce que Baptiste écrit). Ma fille de 16 ans veut être médecin urgentiste. Je la pensais trop sensible. Depuis que je lis son blog je sens qu’elle sera parfaite. Et sinon, continue, tu es ma lecture quotidienne et quasi chacun de tes posts trouve une résonance en moi.
Chouette récit d’une belle rencontre, à l’image du personnage. Je dévore son blog depuis que tu nous en as parlé il y a quelques mois !
Je crois que j’ai eu tort de lire son blog, pas réconfortant du tout.
La confiance va me manquer maintenant.
Merci pour la diversité des sujets.
Bonjour
Je cherche à joindre Baptiste Beaulieu pour un ami qui organise un salon du livre. En vous lisant, j’ai pensé que vous aviez ses coordonnées! Ce serait peut-être plus simple que de passer par l’éditeur Fayard..Je vis à Auch et bien sûr je suis une fan du blog. Si vous pouviez m’aider ce serait super! merci
Il me touche … Son livre, je l’ai acheté pour mon fils aîné, infirmier et pompier volontaire.
Il y a heureusement des soignants humains, présents, attentifs en plus d’être compétents.
mon fils du même âge que Baptiste
Merci pour ce petit face à face « virtuel » et pour cette superbe photo !
Très bel article qui me donne envie de vite découvrir le blog, le livre, et la personne.
Ce week end on m’a offert le nouveau livre de Baptiste. J’ai envie de le faire durer, de pouvoir le savourer un peu chaque jour jusqu’au concours qui me sépare de la vraie vie, alors avant de le commencer j’ai eu envie de revenir lire ici ce que tu avais dit de lui. Et puis je suis retombée sur mon commentaire de l’époque, mini mini externe que j’étais, un peu plus désespérée encore qu’aujourd’hui (et c’est dire, en ce jour de manifestation du 15) et j’
Ce week end on m’a offert le nouveau livre de Baptiste. J’ai envie de le faire durer, de pouvoir le savourer un peu chaque jour jusqu’au concours qui me sépare de la vraie vie, alors avant de le commencer j’ai eu envie de revenir lire ici ce que tu avais dit de lui. Et puis je suis retombée sur mon commentaire de l’époque, mini mini externe que j’étais, un peu plus désespérée encore qu’aujourd’hui (et c’est dire, en ce jour de manifestation du 15) et j’ai eu envie de me faire un calin.
Alors à toi aussi, calin, voilà !