Mois : juillet 2014

Beauty crushs

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Partenariat Birchbox
Birchbox m’a proposé de concocter une petite sélection de dix produits sur leur site. J’avoue que j’aime beaucoup leur offre, la variété des marques est assez bluffante et la plupart sont ecolo-friendly, ou tout au moins font preuve d’une volonté de limiter les tests sur animaux et autres additifs pas top pour la peau ou l’environnement. Surtout, il y a un soin apporté aux packagings. Du coup, pour une dizaine d’euros ou un peu plus, il y a moyen de se faire plaisir ou d’offrir quelque chose qu’on ne trouve pas ailleurs. Même un dentifrice chez eux devient glamour ou exotique. Bref, dans ma sélection, du beauty blender (un oeuf tout mou qui permet d’étaler le fond de teint de manière uniforme, des vernis qui pètent, le fameux baume pour les lèvres Elizabeth Arden, une crème pour les cuticules de chez Burt bees (je surkiffe cette marque), un gel douche au citron Dr Haushka, un démêlant magique, et des tatoos Bernard Forever pour se la jouer un peu hipster cet été…
Ah et pourquoi une paire de bensimons ? Parce que la box de juillet est le fruit d’une collab Birchbox&Bensimon. Vous y trouverez notamment le gel douche Dr Haushka pré-cité et un crayon à lèvres Laqa&Co qui figurent dans la sélection ci-dessous. Pour s’abonner c’est ici.

 

birchbox

#1 Beauty Blender, 30 euros – #2 Baume de 8 heures Elizabeth Arden (le meilleur qui soit selon moi), 22,90 euros – #3 Baskets Bensimons, 30 euros – #4 Crème douche citron – citronnelle Dr Haushka, 12,60 euros – #5 Crème au beurre et au citron pour les ongles et cuticules (petite tuerie) Burt Bees, 12,95 euros – #6 Crayons à lèvres Laqa&Co (hyper faciles à appliquer), 16 euros – #4 Rouge à lèvres Paul&Joe, 15 euros le rouge à lèvres, 8 euros l’étui – #8 Miracle Detangler, un démêlant végétal qui porte bien son nom (Rose ne jure que par lui), 15 euros – #9 Planche de tatoos, 4,20 euros – #10 Vernis Models Own Hedonist (ma nuance préférée), 4,20 euros

Se souvenir des belles choses

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Vendredi, j’ai accompagné Rose à la maternelle pour la dernière fois.

Dernier grand pas pour éviter la flaque, dernière marche sur le petit muret, dernier « tu me donnes la main » pour traverser devant la pharmacie, dernier bonjour madame à la « dame qui n’a pas de maison, la pauvre », dernier « bonjour Kilian, maman, t’as vu, c’est Kilian, il a sauté une classe, il est en CP, l’année prochaine, quand je serai en CP, Kilian il y sera encore tu crois ? », dernier « ça sent bon maman, oui chérie, ce sont les croissants qui sortent du four », dernier cri strident parce que Bérénice est juste devant, sa main qui lâche alors la mienne, comme un oiseau qui s’envole. Dernier passage devant les entrepôts de Monoprix qui sentent le pipi, « attention, s’il y a un camion », dernière crotte de chien presque devant la grille de l’école (#lesgens), dernier coup d’oeil « à ce qu’on va manger ce midi », dernier bonjour à madame la directrice qui rit une fois l’an (ça doit être un dimanche), dernier regard aux poissons rouges dans l’aquarium, dernières marches en bois qui craquent, derniers parfums de maternelle, ce mélange unique de colle Cléopatra, de craies que l’on écrase, de papiers froissés et de feutres qui crissent. Dernier gilet accroché au porte-manteau sous son prénom orné d’un bonhomme à couettes. Dernier « bonjour Abinesh », dernier cri du coeur, « je suis la première fille, tu as vu Carole, je suis la première fille ! ». Dernier baiser avant d’entrer dans la classe, dernier coup d’oeil en douce, pour la regarder prendre son étiquette et la poser dans la colonne des enfants présents. En lire plus »

Les Phares, de Philippe et Julien Gervais, un projet pour le Grand Paris

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Il était une fois des frères jumeaux, Philippe et Julien. Portés par les mêmes idéaux et animés d’une même passion, l’architecture. Armés tous les deux de leur diplôme, il décident assez rapidement et plutôt naturellement de créer leur propre cabinet, Gervais et Gervais. Je ne sais pas vous mais déjà, là, moi, je trouve que ça débute comme un roman. Si je vous parle d’eux aujourd’hui, c’est parce que Philippe est arrivé dans ma vie il y a quelques années, par la magie de l’amour qui le lie à l’un de mes plus chers. Tout de suite ce fut l’évidence, pour moi en tous cas. Je ne sais pas si le fait d’être moi même mère de jumeaux nous a fait nous comprendre, je ne sais pas si c’est simplement parce que c’était eux, parce que c’était nous, mais voilà, on s’aime. Et quand Philippe et Julien m’ont parlé de leur projet ultra-poétique et un peu fou des Phares, j’ai immédiatement été contaminée par leur enthousiasme. En lire plus »

Même pas vrai

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Et soudain, hier, le barnum médiatique s’est emballé comme il ne s’était plus emballé depuis des mois, peut-être même des années. Info en continu, suivi de berlines aux vitres teintées comme au bon vieux temps d’un certain soir de victoire électorale, motards caméras au poing, montée du suspense minute après minute, qu’allait-il dire à nos deux supers interviewers, Gilles Bouleau et JP – Taisez-vous ! – Elkabach ? Et de bouffer des éléments de langage jusqu’à la nausée…

Nicolas Sarkozy a été « humilié ». 15h de garde à vue, vous trouvez ça normal ? Acharnement ! Instrumentalisation de la justice ! Salauds de syndicalistes ! Cabinet noir chez Hollande ! Vous trouvez ça normal qu’on écoute un ancien chef d’Etat ? Et un AVOCAT ? Avec son BÂTONNIER ? (vous noterez que si jusque là personne ne savait à quoi servait les bâtonniers, nous sommes désormais renseignés: le bâtonnier est un peu comme un curé ou un psy, il recueille les confidences des avocats parfois un peu stressés par certains secrets qu’ils sont obligés de garder bien au chaud. Une personne manifestement intouchable, des échanges plus sacrés que ceux murmurés dans les confessionnaux.) Et la droite de s’étrangler en coeur, découvrant manifestement ces procédures judiciaires et ce dispositif inhumain, LA GARDE A VUE. (VOUS TROUVEZ CA NORMAL ?). En lire plus »

Daho, quelqu’un qui m’ressemble…

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Je blague souvent en prétendant ici que j’ai 29 ans (alors que j’avoue, j’ai presque passé les 31), mais hier soir, j’avais 15 ans. Je veux dire, j’avais VRAIMENT 15 ans (poke Baptiste).

Parce qu’hier, j’avais rendez-vous pour la première fois avec l’une de mes idoles d’adolescence. Un chanteur doux, un chanteur chic, un chanteur qui jamais ne me déçut mais que je n’étais jamais parvenue à voir en vrai. Je me souviens encore de cette frustration, alors qu’en première, j’avais réussi à m’acheter mon billet pour un concert unique à Lyon, j’avais du le revendre pour cause de bulletin désastreux (j’avais découvert cette année là, un peu tardivement, qu’il existait sur terre une espèce étrange et fascinante, le garçon). Une autre fois, ce fut une grossesse difficile, une autre encore, un spectacle sol-out. Une série d’occasions manquées, dont la malédiction est enfin brisée. En lire plus »

De France et d’ailleurs

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J’avoue, hier, avant de célébrer comme il se devait notre anniversaire de mariage, j’ai regardé le match et je suis retombée dans mes travers habituels, regorgeant de mauvaise foi, luttant contre une furieuse envie de gratter des attributs que je n’ai pas, tout en sifflant une bonne vieille kro de derrière les fagots. Il se peut que dans une autre vie j’ai été un supporter allemand.

Bref, j’ai été particulièrement heureuse de cette victoire et je suis officiellement amoureuse de Valbuena et de son air un peu grumpy, de sa course alerte et de sa façon d’animer le jeu (c’est le roi des « solutions » chères à Christian Jeanpierre). Oui, il est un peu petit, mais 1) je suis moi même courte sur pattes et 2) j’éprouve quelque chose qui n’est pas loin du désir pour le nain de Game of Thrones, donc NE CHERCHEZ PAS.

Allez, quelques brèves avant de repartir dans mes douze mille choses à terminer d’ici le 10 juillet. En lire plus »