Mois : décembre 2014

We wish you a merry…

wishlist

Article écrit en collaboration avec Le Printemps

J’ai tout un arsenal de méthodes de procrastination à chaque fois que j’ai du mal à écrire un article: descendre consciencieusement une tablette de chocolat, regarder une série en loucedé et aussi, last but not least, remplir des paniers virtuels sur Internet.

Alors quand j’ai su que Le Printemps proposait de faire  une wishlist sur son site, action ne m’engageant en rien d’autre qu’en fantasmes devant autant de mignonneries, j’ai évidemment foncé, d’autant que j’avais justement un papier à boucler. Bon maintenant, j’ai envie d’une boule à neige avec un renne à l’intérieur (je ne sais pas ce que j’ai avec les rennes cette année) (il doit y avoir un sens, j’en parlerai avec QUI DE DROIT), d’une chaise longue en moumoute ou encore de ces sucettes tellement OLD, tellement madeleines, avec les bords bien acidulés, là, vous voyez ?

Si vous voulez faire votre wishlist vous aussi, c’est par ici et même qu’il y a la possibilité jusqu’au 16 décembre de gagner son cadeau idéal (pour moi, les bols à message, aka THE petite robe noire de l’année 2014) (sans compter que ça peut aussi servir de message subliminal à envoyer à qui vous voulez) (quand je dis subliminal, je pense à un truc comme le poster sur votre wall en 4 x 3).

Bonne journée !

Mes bottes de sept lieues

DSC_3507

La page que je préfère dans le Monde Magazine, c’est celle dans laquelle une personnalité, plus ou moins célèbre d’ailleurs, parle d’un objet qui lui est cher et explique pourquoi celui-ci et pas un autre. C’est étrange parce que je ne suis pas matérialiste pour un sou, je ne prends en général pas tellement soin de mes affaires (un sujet de conversation à venir pour mes rendez-vous du vendredi) et mis à part mes trois ou quatre bijoux que je ne quitte pas, peu de choses survivent en bon état lorsqu’elles tombent en ma possession. Et en même temps, j’ai un mal de fou à jeter, ce qui met le churros hors de lui. Ceci étant dit, il est frappé du mal contraire et bazarde tout sans aucun état d’âme, tout particulièrement ce qui m’appartient, notez. Je pense que les rares fois où l’on en est presque venus aux mains, c’était pour cette raison (ou alors quand on parle de sa mère) (mais ça n’a rien à voir avec le ski*).
En lire plus »

J’aime #64

sapin1

Jeudi soir mes grands sont rentrés d’Allemagne avec la mine des condamnés au bagne. Avec cette phrase tellement typique de l’adolescence: « tu ne peux pas comprendre, c’était tellement bien ». Je ne peux pas comprendre en effet, je n’ai jamais eu 14 ans, c’est bien connu que nous les mères, on est nées avec nos vergetures, notre ride du lion et le périnée détendu avant même d’avoir enfanté. Quoi qu’il en soit, je l’ai enfin vécu, cet instant de décalage total, celui où toi tu trépignes de voir revenir au bercail ta portée, impatiente d’entendre par le menu détail tout ce qu’ils ont vécu sans toi, alors que la portée en question préfèrerait boire du verre pilé que de te raconter et ne prend même pas la peine de cacher sa misère d’avoir quitté « les personnes qui comptent vraiment dans sa vie » (à savoir en gros le monde entier sauf toi). J’exagère un peu, mais pas tant que ça. Et le pire dans tout ça, c’est que j’en étais certes un poil vexée, mais que la joie de les imaginer heureux sans moi l’a emporté. La maternité ou l’apprentissage de l’abnégation.

Voilà, à part ça, en ce lundi froid comme un glaçon, j’aime… En lire plus »

Dessine moi un parquet

parquetlou

Billet écrit en partenariat avec la marque

Vous me connaissez, je suis hyper manuelle comme fille. Vous me donnez un rouleau de masking tape et je vous fous la paix pour la journée.

Je déconne.

La vérité c’est que tout ce que je touche devient bizarrement… bizarre.

Il n’empêche que quand j’ai été contactée par DécoPlus Parquets une marque qui propose une gamme assez folle de parquets, pour me proposer de customiser un carré de… parquet (forcément), j’ai pris ça comme un défi de la vie, un moyen de sortir enfin de ma zone de confort (qui consiste essentiellement à regarder des séries). Ensuite, j’ai expliqué à la chérie ce que j’avais prévu de faire (peindre le parquet en vert et le recouvrir intégralement de masking tape).

Elle a eu l’air tellement consternée qu’on a décidé d’un commun accord qu’en fait elle se chargerait de la partie customisation et que moi pendant ce temps là, je lirais Les Confessions de Rousseau pour l’aider à faire son exposé. Je n’ai pas vraiment gagné au change franchement, paie ton geignard chelou. Si vous voulez mon avis, le Rousseau, il aurait eu bien besoin d’aller voir quelqu’un. En lire plus »

Un soir, à Paris

IMG_5874

Hier, je suis sortie de ma tanière. Honnêtement c’est devenu assez rare ces derniers temps, je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières (un peu) mais ces crises d’angoisse qui me sont tombées dessus après avoir arrêté de fumer s’intensifient dès que je me retrouve dans un quelconque événement un peu public où je suis censée assurer un minimum de conversation. Coucou le coeur qui bat à 100 000 et la certitude que je vais mourir là sur le champ au milieu de tous ces gens sûrement pas au point sur les gestes qui sauvent (alors que moi, vous pouvez y aller, faites votre malaise, je vous colle en position latérale de sécurité en moins de temps qu’il ne faut pour le dire).

Je ne voudrais pas non plus que vous me preniez en pitié, ce n’est pas le but (un tout petit peu), juste, donc, depuis quelques mois je compte sur les doigts d’une main les invitations que j’ai acceptées, hors bien sûr celles de mon cercle restreint, qui me connait par coeur et à qui je peux dire sans honte qu’ouh là là je me sens partir, cette fois-ci c’est la bonne, sur-élevez moi les jambes RIGHT NOW.

En lire plus »

A nous les petit(e)s allemand(e)s

DSC_3479

Ce matin j’ai entendu à la radio que les ados étaient paramétrés pour littéralement ne pas entendre les remarques de leurs parents et plus particulièrement de leurs mères (on parie COMBIEN que le chercheur à l’origine de l’étude est un homme ?) Ce serait à priori la seule façon que le cerveau aurait trouvée pour éviter le stress induit par nos reproches. Autrement dit, ça ne sert à rien de répéter sans cesse les mêmes conneries, ce n’est pas qu’ils se foutent de nous, c’est juste qu’ils SE PROTÈGENT de leurs mamans psychopathes.

Dommage, l’info est arrivée à mes oreilles – qui vont couci-couça merci – APRÈS que le machin, à 6h12, exactement trois minutes avant de partir pour trois jours en Allemagne, réalise qu’il avait égaré (pardon, qu’on lui avait volé) (…) « une pochette verte hyper importante avec à l’intérieur les étiquettes pour les bagages de tous les élèves » (il est délégué) (si). En lire plus »

Cinq trucs cool du lundi

crevettes

Je confiais vendredi à mon quelqu’un – celle que je vois pour arrêter de prendre ma tension douze fois par jour – (entre autres) que j’avais l’impression que les semaines défilaient de plus en plus vite, à tel point que je n’arrivais même plus à savoir ce qui s’était passé entre deux rendez-vous. Elle a hoché la tête et elle a fait « mmmmh »…

Si ça se trouve j’ai mis le doigt sur quelque chose.

Ou juste le temps passe vite.

A part ça, un petit top five pour bien commencer la semaine. En lire plus »