Tout est si fort à 14 ans…

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Hier soir nous avons profité de notre dernière soirée sans enfants pour aller au ciné. Le truc qui ne nous arrive quasiment plus jamais et honnêtement invoquer les enfants ne serait pas juste, la vérité c’est que depuis quelques temps je trouve plus mon bonheur dans les séries que dans les films, dont peu finalement me tentent au point d’aller dépenser 12 euros ou plus. J’en suis la première désolée parce qu’il fut une époque où ne pas me réfugier au moins une fois ou deux par mois dans une salle obscure était inenvisageable (il y a beaucoup de négations dans cette phrase, j’en suis consciente).

Toujours est-il qu’hier soir, donc, on a renoué avec ce qui reste un plaisir. Et comme on n’arrivait pas à se mettre d’accord sur le film, on a opté pour mon choix (la démocratie est un concept complètement dépassé). A savoir, « A 14 ans », film d’Hélène Zimmer à la lisière du documentaire, dépeignant le quotidien de trois adolescentes et leur bande. Amateurs de scénarios à moult rebondissements, passez votre tour, il ne se passe littéralement pas grand chose pendant une heure et demi, ce qui ne m’a pas empêché de beaucoup aimer, probablement parce que l’adolescence est une période qui me fascine (et aussi parce que tout ce qui peut éventuellement me donner quelques clés pour comprendre les deux spécimens qui traversent cet âge étrange chez moi, je prends).

Jade, Louise et Sarah s’aiment, puis se haïssent, voudraient bien coucher mais en ont aussi peur qu’envie, crachent des connasse et des sale pute à peu près autant qu’elles respirent mais pleurent le nez dans leur doudou, s’habillent avec très peu de tissu mais remballent les mecs qui auraient l’intention d’aller regarder de plus près sous leur jupe.

Ces portraits finement brossés m’ont semblé tout de même assez éloignés de ma fille ou de ses amies – je me doute que je ne sais pas tout, mais je vois bien qu’elles n’en sont pas au même stade, savoir par exemple s’il faut avaler ou non après une fellation n’a pas l’air d’être au premier plan de leurs préoccupations. Ou juste, je me fourre le doigt dans l’oeil. Ou un peu des deux, mais peu importe.

La retranscription des amitiés adolescentes est en revanche extrêmement juste et m’a parlé en tant que mère mais aussi en ce qu’elle m’a rappelé mes propres errements de collégienne. Elle ne me semble en effet pas si loin, cette époque où les ruptures amicales me déchiraient bien plus le coeur qu’une quelconque déconvenue amoureuse. C’est fou comme à 14 ans on aime ses copines plus que tout au monde, comme on peut aussi les détester plus fort que n’importe quel petit copain infidèle. La réalisatrice a vraiment su capter ça, cette éducation sentimentalo-amicale, sans tomber dans la niaiserie ou l’outrance. Un amour – haine qui se retrouve aussi dans la relation chien et chat que ces filles entretiennent avec des mères totalement désemparées face à l’envol imminent de celles qui hier encore n’étaient que leurs bébés. Une jolie chronique douce amère, l’occasion aussi de se mettre à jour avec les expressions prisées par cette génération, sans là non plus tomber dans le cliché du jargon de djeuns, le truc dont j’ai horreur tant ces tics verbaux sont éphémères et donc obsolètes avant même d’être gravés sur la pellicule. Mais j’ai bien aimé le « déviergiser », que je ne connaissais pas et les « j’avoue » ou « grave » ponctuant quasi chaque phrase (quand c’est pas « t’es sérieuse ? »), que j’entends moi aussi à longueur de journée.

Et puis il y a ce morceau qui m’a donné envie de faire une boum et de boire dix malibu ananas avant de me dandiner sur le dance floor. Il n’est pas dingue ?

Edit: Un grand bravo aux trois jeunes actrices d’une justesse assez rare, avec une mention particulière à Athalia Routier, dont on va à mon avis entendre à nouveau parler…

84 comments sur “Tout est si fort à 14 ans…”

  1. berengere a dit…

    Oh la la ce titre de macklemore !!! Tu as raison c est le morceau qui donne envie de se bouger (et qui change de Bruno Mars !!!!) Et pour le Mali bu ananas bon pas en ce moment; -) et pas à 7h 😉

    sinon ta critique du film donne envie de le voir comme bien souvent lorsque tu commentes un film…moi qui suis plus série addict et ça me changera des films d animation !!! 😉

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  2. Ingrid a dit…

    Je me rappelle qu à 14 ans je quittais le collège et cinq minutes plus tard j étais déjà au tel ( fixe à l époque ….le temps des dinosaures ! 🙂 ) avec ma meilleure amie ….Qui habitait en face de chez moi ! 😉 ….Mais on était pas dans la même classe …tout s explique ! 🙂 En tout cas je me rappelle qu on avait des sacrés histoires de fille… Rivalité, jalousie…. Bref …à chaque âge ces soucis ! 🙂

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  3. pat a dit…

    L’adolescence est une période qui me fascine : pour moi qui y suis en plein dedans avec des enfants de 16 13 et 10 ans , je t avoue qu ‘elle n a rien de fascinant Cette période mais alors rien du tout!!! Parfois j aimerais m endormir et me réveiller dans 5 ans , quand ils auront grandi, qui ‘ils cesseront de se parler de façon agressive, qu ‘ils ne remettront plus systématiquement en cause l autorité de leur mère ( et ses conseils, et ses gouts et sa cuisine et sa façon de rigoler, de danser…) A entendre mes collègues c ‘est une période difficile à vivre mais vraiment enrichissante pour laquelle elles éprouvent parfois un peu de nostalgie!! A voir
    Perso pour moi c ‘était Malibu Fraise Ananas

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  4. Denisbdry a dit…

    Quand je vais lire le compte twitter de ma fille, sale pute reviens assez régulièrement dans ses tweet et pourtant elle n’a jamais prononcé le mot devant moi, alors je ne veux pas trop savoir pour le reste….
    En tout cas j’irai voir ce film.

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  5. marieal a dit…

    c’est drôle d’aller voir un film d’ados juste quand on les a pas…ils doivent te manquer un petit peu tes bébés!?
    J’avoue que ce genre de musique en soirée ça me saoule rapidement plus que 10 malibus ananas ( avec une pointe de curaçao) , c’est trop répétitif et pas assez enlevé à mon gout, ça m’irait si ça durait 1min 30! va savoir pourquoi?, j’ai immédiatement en tête l’image d’une file d’oie à la queue leu leu qui se dandinent…. je préfère largement « drôle de vie » ou n’importe quelle chanson de Mylène Farmer pour sentir le groove monter.

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  6. katy a dit…

    je deteste l’adolescence…..surtout la periode des 15 ans .
    oui je sais c’est un peu rapide et reducteur… pour l’avoir vécu 2 fois,mon ainé m’en a fait voir à 15 ans ouf à 18 ça va mieux, et le deuxième est en plein dedans et franchement je suis pas sur que ça s’arrête comme son frère vu son caractère.
    c’est bien simple, je file chez le doc à 10h15 car je suis coincé sur tout le coté gauche, vu que je suis un peu tendu en ce moment !!!!
    dire que j’en ai deux encore qui passeront par ce stade
    franchement je n’aime pas , mais pas du tout.
    je pense que cette étape l’adolescence est faite pour que les parents arrivent à se détacher de leur bébé, et c’est vraiment l’effet que ça me fait.

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      • sylvie a dit…

        Oh oui que c’est douloureux l’adolescence et pas que pour les ados, parce que c’est pas facile tous les jours pour les parents !!! Pourtant, j’ai pas eu une enfant « à problèmes » comme elle dit, il est vrai qu’elle ne s’est pas droguée ou je ne sais quoi encore. Mais il y a des fois ou j’avoue, et j’ai un peu honte de le dire je l’ai « détestée » tellement elle nous en faisaient voir de toutes les couleurs avec ses crises de nerf disproportionnées, à la limite des mains, avec son ingratitude et j’en passe. Parce que pour un jeune, un parent c’est un vieux con et je reste polie, mais si j’avais dit à mon père, le quart de ce qu’elle nous a dit, je prenais la porte direct. Aujourd’hui tout ça est derrière nous et même si encore aujourd’hui, à 19 ans elle nous envoie balader quelquefois, je me dis en voyant la jeune femme qu’elle est en train de devenir, qu’on n’a pas été de si mauvais parents. Lorsque je l’entends nous remercier de l’avoir si bien élevée, de nous dire qu’on est des parents supers, je me dis que ça valait peut-être la peine de se « battre » et de garder le cap. Et je ris aujourd’hui de l’entendre reprendre nos propos sur l’éducation, presque mots pour mots. Mon dieu que je l’aime !!!!

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    • corsica a dit…

      L’une de mes amies m’a quand même dit : « si j’avais su ce que j’allais traverser avec mon fils, je ne l’aurai jamais fait ». Pour sortir une phrase comme ça, il faut vraiment être à bout. Voir se transformer un petit bout tout mignon en furie est souvent très, très douloureux.

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  7. Lily59 a dit…

    Moi aussi je trouve que l’art en général (ciné, musique,…) montrent des enfants plus délurés que la moyenne au même âge… Pour observer la classe de 4ème de mon fils, les filles sont encore un peu loin de la description faite dans le film… Et je ne parle pas des garçons, encore bien terrorisés par cet univers !! J’avais lu un jour que certes les ados devaient faire le deuil de leur enfance, mais que beaucoup de conflits étaient aussi liés au deuil que les parents doivent faire du bébé ou de l’enfant tout joufflu et mignon qu’ils adoraient… Et qui était plus facile à aimer que cet ado bougon au regard accusateur…

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    • Stéphanie a dit…

      J’ai -vraiment- 28 ans, donc mon adolescence commence à dater mais pas tant que ça. Vous n’imaginez pas ce qui me/nous passait par la tête à cet âge là (j’ai commencé à 15 ans) (MAMAN NE LIT PAS CA). Et j’étais en école privée catholique et on m’aurait donné le bon dieu sans confession. D’ailleurs c’est toujours un peu le cas aujourd’hui.
      Pardon pour tous les parents qui vont frissonner d’effroi en lisant ça.

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        • Caroline a dit…

          non mais je ne nie pas les pensées, d’ailleurs moi aussi j’en avais, même dans mon école de filles catho ! mais dans le film, elles ne font pas qu’y penser, elles fument, picolent, se retrouvent à pas grand chose de passer à la casserole avec des mecs absolument pas romantiques du tout, etc. J’ai l’impression vraiment que ce n’est pas le cas pour tous les ados. Mais encore une fois, je suis prête à admettre que je ne sais pas tout 🙂

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          • Stéphanie a dit…

            En y réfléchissant j’y pensais, beauuuucoup, mais je n’en parlais pas, ni à mes copines ni (horreur) à mes parents. Du coup je ne sais pas si c’était juste moi qui était au taquet ou si on bouillonnait tous dans notre coin 🙂 (à 17 ans par contre je confirme on bouillonnait tous de concert, kof).

  8. silvia a dit…

    Je ne connais pas le film, maintenant en effet les considérations de « fellation » et autres, je pense que ma fille de 15 ans en est encore loin (ou comme toi je l’immagine!)…… mais alors par contre les soucis avec les copines, mon dieu, mais c’est juste un truc de fou! J’ai l’impression, ou alors c’est mon grand âge (28 ans à peine pourtant) qui fait que j’ai oublié ces problèmes d’adolescence que pourtant j’ai dû avoir également… Qu’est ce que j’ai pas hâte que mon 2ème arrive à l’âge de l’adolescence, je pense que ce sera bien pire que sa grande sœur! Des bises Caro!

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  9. Mel (une autre) a dit…

    Alors, deux choses.
    Primo, même pour tout l’or du monde, je ne voudrais pas revivre cette période-là (où il est vrai l’amitié était centrale, d’ailleurs mes premiers grands chagrins sont des chagrins d’amitié) ! Franchement mais quel cauchemar les années collège (sauf peut-être la 6ème), j’avais hâte qu’elles se terminent.

    Secundo j’ai le sentiment (mon enfant n’est pas tout à fait à cet âge-là mais s’il s’en rapproche bien trop vite à mon goût) qu’ils disent beaucoup plus qu’ils ne font, ce qui n’est pas nouveau. Faut faire genre, se la jouer initiés pour pas avoir l’air idiot, au primaire ils parlent déjà de sexe mais en fait ils n’y connaissant pas grand-chose. Cela dit, ça crée du stress et des interrogations.

    D’ailleurs, j’en profite pour dire que grâce à Marje, j’ai acheté un super bouquin pour démythifier ces questions (la puberté, l’amour, le sexe, tout ça), « Est-ce que ça arrive à tout le monde ? », éditions Syros, car mon fils était bombardé de grand n’importe quoi (comprenez, d’infos complètement inexactes) dans la cour de récré. Ça a remis les choses à leur place, l’a rassuré, et il sait qu’il peut se reporter au bouquin quand il cherche des réponses justes.

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    • Caroline a dit…

      dans le film c’est flagrant qu’en effet beaucoup en disent bien plus qu’ils n’en font. et moi non plus je ne les revivrais pas ces années, mais ma fille en revanche semble bien plus heureuse aujourd’hui qu’au primaire, où elle avait du mal à se faire des amies. Je crois que ça dépend aussi beaucoup des hasards des rencontres et des classes dans lesquelles ils se retrouvent. Mes enfants sont depuis la 6è dans la même classe, dont la composition ne change pas pour des raisons de langues (sans jeu de mots 😉 et je ne sais pas si c’est pour ça ou juste parce qu’il y a eu une alchimie directe, mais ils forment un groupe assez chouette, de gamins très différents les uns des autres mais qui se respectent et s’adorent, en dépit de conflits parfois. A tel point d’ailleurs qu’ils semblent tous très inquiets pour le lycée, ce grand saut dans l’inconnu où ils seront tous dispatchés…

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      • Mel (une autre) a dit…

        C’est vraiment super que tes enfants vivent bien ces années-là, ça me donne de l’espoir pour mon fils. 🙂 En revanche, dans son futur collège, pas de classe bilangue, les enfants sont répartis dans toutes les classes, ça donne des emplois du temps compliqués mais il paraît que c’est pour casser l’élitisme. Je suppose qu’il y a du pour et du contre dans les deux cas. Quand il y a un bon groupe, c’est super de rester dans la même classe, sinon bonjour l’angoisse. Ici, et ce depuis la maternelle, le parti pris est de re-mélanger les enfants tous les ans. L’avantage, c’est qu’ils finissent par tous se connaître. Mais il y a parfois des mini-drames de début d’année quand ils sont séparés de leurs meilleurs copains (ça s’arrange assez vite heureusement).

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        • Caroline a dit…

          c’est une vraie question cette histoire de classes, je pense comme toi que si la mayo ne prend pas, ça peut être l’horreur. Ils sont décloisonnés pour certaines matières cela dit, mais on ne va pas se voiler la face, il y a eu une volonté dans ce collège à un moment de faire une classe de « niveau », pour enrayer l’hémorragie des bons élèves vers d’autres établissements, enfin je l’analyse comme ça. Je crois que depuis un an ou deux, ils ont opté pour une répartition des bilangues dans toutes les classes cela dit. Je n’arrive pas à me faire une opinion sur le sujet, si ce n’est qu’égoïstement, je suis bien contente qu’ils aient vécu de si belles années, mais peut-être auraient-elles été aussi belles dans un autre contexte, je n’en sais rien. Je précise par ailleurs que la classe n’est pas composée exclusivement de supers bons élèves, loin de là, mais clairement il y a un groupe « de tête ».

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  10. Marilune a dit…

    Pour avoir revu la boum 1 et 2 dernièrement, je constate que finalement il y a des choses immuables à l’adolescence : certes, l’histoire tourne autour des premiers amours, mais que serait Vic sans Pénélope?, et questions vocabulaire, il y a des moments sympas aussi…. (qu’une gamine de 13 ans traite sa sœur de 15 de « vieille pute », ça fait bizarre!). Je pense que ma presque 14 ans a encore son enveloppe de bébé ( un quoi? Un déni? Non, pourquoi?) et elle n’a pas envie de s’en débarrasser tout de suite on dirait, un peu comme moi à son âge (après, on peut rattraper son retard, mais j’ai mis le temps, et ça va merci ^^). En tout cas je n’irai pas voir ce film avec le papa, il est fichu d’enfermer ses filles à triple tour jusqu’à …. Longtemps!

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  11. Mentalo a dit…

    En pleine période de je t’aime moi non plus avec mon ado (-rée quand-même), je me demande souvent comment nous pouvons être si démunis en tant que parents devant cette période chamboulante alors que bon sang, on a eu cet âge, on a été ados aussi, et y a pas si longtemps, merde! (vu qu^’on a 29 ans à peine).

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    • Mel (une autre) a dit…

      Si quelqu’un écrivait un livre intitulé, « Parents, ne soyez plus démunis face à vos adolescents », je suis sûre qu’il ferait un tabac ! 🙂

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  12. L'excessive a dit…

    Aaaaah Macklelmore !!! Je connais quelque soirée de trentenaires (quoi ? ce ne sont finalement que des doubles ados !) où il fait bien danser ! Je n’avais pas entendu parler de ce film – je déserte moi aussi bien trop les salles obscures – mais te remercie de l’avoir chroniquer !
    « is that your granma’s coat ? » 🙂

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  13. aemi a dit…

    ton post m’a fait réagir de 2 points de vue: celui de la prof (avec des collégiens) et celui de la mère d’une fille de bientôt 10 ans, dont les copines ont déjà des gougouttes! Déjà en tant que prof, je vais te rassurer, je vois des gamines de 11 à 16 ans toute la journée, et les filles sont, bien que plus au courant de certaines choses que nous à notre « époque », assez dans le rejet de la sexualité, et c’est normal, ça se réveille vers 16 ans chez les filles, pas avant! ça, ça n’a pas changé. A moins que tu habites en banlieue chaude où tout les gosses sont dans la provocation comme un mode de vie et où les centres d’intérêts peuvent se rapprocher davantages vers des questionnements sur « avaler ou pas » (gloups… sans jeu de mot lol) et puis ça m’a fait réagir en tant que maman, car c’est des choses sur lesquelles je me demande déjà comment je vais devoir réagir.. pas comme mes parents qui ont clairement fait de toute conversation sur la sexualité un méga-tabou. Moi je ne veux pas reproduire ça mais alors que dire? comment faire? jusqu’où aller??? Bisous et merci Aemi

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    • Mel (une autre) a dit…

      Tu peux commencer par lui acheter un des ouvrages recommandés par Marje, « Est-ce que ça arrive à tout le monde ? », éditions Syros. Je n’ai aucune action chez l’éditeur et je n’ai pas écrit le bouquin, qui est traduit de l’allemand. 🙂 C’est juste que je l’ai trouvé bien fait, clair, dépourvu de clichés. Comme je le disais plus haut ça remet les choses à leur place, les enfants peuvent le consulter quand ils en ressentent le besoin, honnêtement ça a bien rassuré mon fils (et moi avec, par ricochet :-)).

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  14. Fanny a dit…

    Je les trouve bien dévergondées pour 14 ans, l’âge où j’ai expérimenté mon 1er « french kiss » et où je trouvais encore trop dégueu de faire l’amour. Si la bande annonce reflète la jeunesse d’aujourd’hui, ça me fait un peu peur, les ados veulent grandir trop vite à mon goût (après comme tu le dis, il y a différents types d’ado).

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  15. Jade a dit…

    Oh, zut, moi j’ai vraiment pas aimé ce film 🙁

    Et en grande partie parce que je ne le trouve pas du tout représentatif de l’adolescence (mes 14 ans à moi c’était il y a 7 ans pas si vieux quand même ?), et plus que de ne pas bien représenter les ados, de donner une mauvaise image d’eux. Donc je suis rassurée quand tu dis que tu n’y reconnais pas ta fille et ses copines.

    Si tu en as envie, tu peux lire la critique du film que j’ai écrite ici :
    http://leseptieme.fr/actualites/14-ans-ladolescence-cest-le-diable/1741

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    • Caroline a dit…

      je partage certaines de tes réserves, Jade et c’est bien la preuve qu’une critique de film est subjective et jamais immuable. Encore une fois, je n’ai pas reconnu les ados que je côtoie mais je me suis aussi dit que j’évoluais peut-être dans un milieu bobo protégé et que ce qui est vrai chez moi ne l’est pas partout. Je n’ai néanmoins pas eu l’impression non plus qu’on tombait dans le cliché de la banlieue misérable, plusieurs de ces gamines vivent dans de jolis petit pavillons, ce n’est pas la cité de « bandes de filles », en gros. Je te rejoins sur les relations entretenues ou plutôt non entretenues avec les parents, là non plus ça ne m’a pas semblé universel. Mais en revanche, je ne suis pas tout à fait d’accord, je trouve qu’elles évoluent au fil du film, qu’elles grandissent. Elles sont plus apaisées malgré tout à la fin, leur réconciliation est en effet un peu subite, mais pour le coup, c’est souvent comme ça, non, on se déteste et on se retrouve, sans vraiment savoir comment ni pourquoi ? Je ne crois pas non plus que le sujet était vraiment le harcèlement de la plus faible, d’autant qu’en définitive, la plus faible s’avère être Sarah, qui est surtout hyper attachée à Jade et ne sait pas comment l’exprimer. Bref, si la réalisatrice a voulu faire un portrait sociologique de l’adolescence, je ne la rejoins pas du tout, mais j’ai trouvé que c’était en revanche des histoires singulières plutôt bien dépeintes, bien qu’en effet un peu outrancières.

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      • Jade a dit…

        Je n’ai pas tout trouvé mauvais dans le film, bien sûr.

        Et je suis d’accord avec la description des amitiés qui vont et viennent, créant ainsi nos premiers chagrins d’amour (ceci dit, je n’ai jamais réussi à me « remettre » vraiment avec les copines avec qui il y avait eu de grosse histoires comme ça ». Pendant toute la séquence de fin, je sentais la petite Jade en danger, tout me laissait prédire qu’elle allait s’en remanger une de la part de Sarah (et là dessus, oui je suis d’accord que c’est elle la plus faible et la plus malheureuse. Jade est celle qui a la situation familiale la moins chaotique, sa mère semble plutôt à l’écoute et c’est peut-être aussi cela que lui envie Sarah ? Je me suis déjà retrouvée dans une situation similaire étant ado).

        Je pense que ce que je regrette le plus, c’est que la réalisatrice reste dans une vision de la sexualité qui est forcément trash et violente. En sortant du film, j’étais surtout très énervée de penser que des ados pour certaines inexpérimentées sexuellement allaient voir ce film où on ne suggère pas une seconde que la découverte de la sexualité peut se faire dans le respect, la découverte, la douceur… Parce qu’à cet âge (et même après), on en a besoin de douceur, et qu’il est tout à fait possible de la trouver 🙂

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  16. sterenn a dit…

    bouh,ma grande vient d’avoir 11 ans et je pense que l’adolescence commence déjà ….(elle me parle en faisant des guillemets avec les doigts !!!! sérieux ?????)

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  17. Chtip a dit…

    Le souvenir que j’ai de mon adolescence, particulièrement, c’est cet immense agacement face aux films, aux séries… essayant de nous dépeindre (à l’époque). Je trouvais toujours que c’était à côté de la plaque, caricatural, et que le plus souvent, ça ne montrait que des ados un peu en crise, peu sympathiques, des filles un peu pestes, des garçons un peu bêtes… Et une vie qui me semblait alors très très loin de la mienne (il faut dire que j’ai eu une adolescence très sage, mais étais-je vraiment dans la minorité?). Pour moi, à l’époque, le seul film qui m’avait particulièrement touché, que je trouvais réaliste sur ce que je vivais, ce que je ressentais, c’était Le Cercle des Poètes Disparus. Pas tellement pour la fin (tragique), mais plus pour cette façon de montrer l’amitié, les premiers émois amoureux, la force de ces sentiments, l’admiration / haine que l’on peut avoir vis-à-vis des adultes, et particulièrement de ses professeurs, l’idéalisme aussi, cette impression que tout est possible… Bref, tout ça pour dire que je n’ai pas vu le film, mais que je garde comme stigmate de mon adolescence une grande méfiance vis-à-vis des films essayant de rendre compte de cette période là. Comme une vieille promesse que je m’étais faite à moi-même qu’une fois sortie de l’adolescence, jamais ô grand jamais je ne devrais perpétuer ces clichés qui m’énervaient tant.

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  18. ridée rieuse a dit…

    Je n’ai pas aimé du tout cette période pour nos 2 filles. Les phrases ‘ tu comprends rien’ et ‘Kevin, il est trop beau’ je n’en pouvais plus. Et mon mari, avec des garçons qui tournaient autour de SES filles, il n’a pas aimé non plus.
    Il a une phrase très élégante pour parler des jeunes filles. Il dit – ah, elles commencent à avoir le feu sous le capot !
    tellement chic. Ton titre, je le transforme volontiers en ‘tout est si con à 14 ans’.

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  19. Geneviève a dit…

    La bande annonce ne me donne pas envie. L’adolescence de mes enfants n’est pas si lointaine; pour avoir été très longtemps avec des enfants qui ont grandi et que je peux rencontrer encore à l’occasion, je ne retrouve pas ces enfants là dans les courtes minutes de la bande-annonce.

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  20. Kalix a dit…

    Je n’ai pas vu le film mais les commentaires me renvoient à des discussions sans fin et pas toujours apaisées avec une amie que sa fille fait grimper aux rideaux depuis cet âge là : garçons maquillage sorties fumette alcool dans le désordre et à outrance alors que mes fils étaient au lit à 21h30. En gros je lui disais que son expérience des ados, sa fille et ses copains, étaient très loin de la mienne, mes fils, leurs potes et leur vie. Elle habite le 11e à Paris, moi le 20e. Elle me disait que je surprotégeais mes fils et qu’il n’était pas normal qu’ils ne prennent pas le chemin de la liberté que sa fille dévalait plus vite que de raison…
    Je me suis beaucoup posé de questions d’autant que lors de sa 1e seconde mon fils n’allait jamais aux fêtes de ses copains, ni en sortie, pas un ciné, une piscine ou que sais-je… A l’époque quand je l’incitais à sortir ou faire venir ses amis à la maison il me rembarrait finalement excédé me disant que si je les connaissais je ne le pousserais pas (alcool, fumette). Et cette année il double sa 2de. Changement d’option, changement de classe et là, sorties à gogo, toujours fourré chez sa copine Lea pour déjeuner, travail en commun et j’en passe. Il adore sa classe et passe son temps à échanger avec ses potes. Sa copine Lea se couche à 21h30… Mes fils aussi, à 16 ans et demi et 15 ans. Ils rechignent, ils resquillent bien sur mais la règle tient toujours.
    Je ne suis pas sûre que mon commentaire soit intéressant … Mais tout ça c’est pour dire que je crois qu’au delà des penchants propres de chacun, l’environnement fait toutes les différences.

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  21. LA BICHE a dit…

    Je viens de lire ton post et j’écoute la musique du film que tu as mis ! Mon fils dans la pièce à côté accoure « Mais maman comment ça se fait que tu écoutes MACKLEMORE !! Genre sous-entendu t’es trop vieille pour connaître cette musique !
    Alors merci Caro ! Grâce à ton blog j’apprend plein de choses, je ris, je compatis, je me retrouve quelquefois dans tes aventures ! et je suis à courant des nouveautés et là grâce à toi j’ai impressionné mon fils !

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  22. marie a dit…

    Bonjour Caroline,
    J’ai trainé ma fille (j’aime pas le cinéma….on peut pas bouger…..c’est lent….on est prisonnier (!)….) qui a l’âge de la vôtre voir « Bande de filles », « La tour de Babel », « Chante ton bac d’abord ». Elle a apprécié les deux premiers, moins le dernier : difficile de se projeter avec des élèves de terminale peut -être ? Me conseillez vous de voir ce film avec elle ? Merci d’avance, et bonne continuation.

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    • Caroline a dit…

      bonne question, disons que les dialogues sont crus et que donc ces ados sont assez familières de la cigarette, des joints et de l’alcool, sans que non plus il en soit fait la promotion. Si elle a aimé bandes de filles, je pense qu’elle peut apprécier celui-ci en tous cas ça peut lui parler, je pense.

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  23. Flo a dit…

    En regardant la bande annonce je pense en effet que ça ne se passe pas vraiment comme ça.
    Ceci étant dit je suis prof particulier en attendant de trouver un job et mes deux élevés plus vieux ont 13 et 14 ans (la moitié de mon age d’ailleurs) et se confie pas mal a moi et parfois je suis un peu choquée de ce qu’ils me disent.
    Pour moi rien n’a commencé avant le lycée alors que eux sont dejà bien dedans!
    Je sais qu’ils sont beaucoup plus dans le dire que le faire mais je me dis quand meme qu’heureusement que les parents ne savent pas tout sinon je ne suis pas sur qu’ils dormiraient aussi bien la nuit! (et je me reserve le droit d’alerter les parents si je pense que ça va trop loin)

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  24. Christelle a dit…

    je recopie ici mon commentaire mis sur facebook, je croyais avoir vécu le pire avec mon ancien ado qui a maintenant plus de 19 ans et qui m’en a fait vraiment baver, mais en fait c’est devenu très difficile aussi avec ma fille ado de 17 ans, ce ne sont plus les histoires de copines à cet âge là qui sont dures à gérer mais bel et bien les histoires de cœur, pas vu le film mais je pense qu’il est très proche de la réalité, les ados d’aujourd’hui se mettent je crois davantage en « danger » que nous le faisions, internet y est sans doute pour quelque chose, danger entre guillemets, le mot est un peu fort mais je n’arrive pas trop à exprimer le fait que les ados de maintenant à mon avis vieillissent trop vite ou découvrent trop de choses trop tôt, et je suis bien d’accord avec le commentaire de Flo au dessus, heureusement que les parents ne savent pas tout …

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  25. Le blog d'Elodie a dit…

    Ton article et la bande annonce me donne envie d’aller le voir ce film !
    A 14 ans je pensais pas encore à coucher ni rien, même si les garçons m’intéressaient (j’avais déjà du mal à les embrasser lol) mais je pense que les générations de maintenant y pensent un peu plus (malheureusement ?) ce qui fait assez peur je trouve. Ils veulent grandir trop vite…

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  26. Caroline a dit…

    Je suis tellement contente après 4 ans de chiantise aigue que ma fille soit enfin redevenue quasi normal, que de me replonger dans l univers des 14 ans ne me donne pas DU TOUT envie !!!!

    Cette ( sa) période a été tellement atroce que de payer même le ticket du dimanche matin me ferait trop chier 😀

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  27. verolilas a dit…

    J ‘étais adolescente dans les années 80 (eh oui ça nous rajeunit pas tout ça) persuadée d’être le dernier des boudins et n’osait même pas regarder les garçons,et j’ai l’impression qu’en apparence beaucoup de choses ont changées mais finalement pas tant que ça; les statistiques le montrent, l’âge du premier rapport sexuel reste quasiment inchangé depuis 30 ans….alors il y a désormais les réseaux sociaux, tout ce qu’on peut découvrir sur le net en matière de sexualité (mais la sexualité sur le net n’est abordée que sur l’angle du porno) ce qui fausse pas mal la donne.
    Je pense que les ados d’aujourd’hui parlent beaucoup et peuvent sembler pour la plupart très décomplexés mais je pense que ce n’est qu’une attitude à prendre avec pas mal de recul.
    Je pense que c’est beaucoup leur façon de communiquer qui a évoluée , pas la pratique!

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    • Caroline a dit…

      je suis assez d’accord avec ça. Dans les amies de ma fille, il y en a certaines plus avancées qu’elles sur le sujet, mais peu voire aucune ne sont pour l’instant passées à l’acte. Elles en parlent, peuvent avoir des postures aguicheuses, les garçons rivalisent de vantardises et ne sont pas avares d’allusions moyennement poétiques, mais à l’arrivée, il ne se passe pas grand chose.

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  28. Ella a dit…

    Je ne revivrais pour rien au monde cette époque boutonneuse de ma vie, mais tu m’as donné envie de voir ce film (dont je n’avais pas du tout entendu parler d’ailleurs). Merci!

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  29. StephanieGab a dit…

    Question cinéma… non merci. J’avoue que bien souvent j’attends la sortie sur le petit écran. Et puis… pas envie d’aller voir de trop près ce qui se passe chez nos ados. Non seulement, j’en ai encore à la maison mais je travaille avec.
    Par contre, merci pour le clip de Macklemore. Je n’arrête plus de chanter et me dandiner sous le regard ahuri de la tribu. Sauf que 20 dollars in my pocket, ça ne me suffit plus !!

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  30. Suzanne a dit…

    Han, les ados, comment ils sont ringards ! Mon fils de 8 ans adorait Thrift shop il y a 2 ans mais quand j’ai voulu qu’on la réécoute l’an dernier (moi je me lasse pas vite des chansons) il m’a dit « c’est plus à la mode, maman ! » d’un air excédé et légèrement méprisant (ptit con)
    Sinon je n’ai pas vu le film mais comme ta note me parle…je viens de retrouver mes journaux intimes (tu sais, l’ancêtre du blog, sur papier) que j’ai écrits du CM1 à la 1ere. Ainsi que pas mal de lettres de copains et de messages écrits en cours.
    Bien longtemps avant de passer à l’acte, il semblerait tout de même que le sexe ait été un de nos sujets favoris.
    Moins la clope, l’alcool etc, on était tous étonnamment sages sur ce plan, d’ailleurs l’année de 3eme que j’avais passée à Paris m’avait drôlement choquée, petite nature que j’étais.
    Mais l’amitié, c’était effectivement limite des relations amoureuses, les jalousies, les ruptures, les réconciliations. J’ai eu une meilleure copine pour la vie de la 6eme à la dernière année de fac. On n’a été que 3 ans dans la même classe avant d’être séparées par 13.000 km, le courrier entre nous a donc été plutôt très abondant (y avait pas internet à l’époque) (ÇA VA HEIN) Et nos lettres sont vraiment des lettres d’amour, on se manque, on se décrit nos tenues, on a des rituels à la con, on s’appelle tous les dimanches, on compte les jours avant de se voir, j’avais presque oublié à quel point c’était fort entre nous, et pourtant je me souviens bien de nos engueulades.
    Je suis en pleine nostalgie de cette période, et moi je la regrette. Je n’ai pas été spécialement délurée (quand je sechais les cours c’était pour retourner chez moi dormir) (la rebelle !) (Non ?) mais c’était quand même de vraiment chouettes moments.

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  31. Charlie a dit…

    Je n’ai pas vu ce film – et n’ai pas forcément envie de le voir – dans la mesure où je ne vois pas ce qu’il pourrait m’apporter, étant actuellement âgée de seize ans (et donc relativement familière avec cet univers). Cependant, j’ai pensé qu’il serait sympa de ma part de répondre (de mon point de vue, évidemment) aux deux-trois interrogations que j’ai vu être soulevées dans les commentaires précédemment postés, puisque j’imagine bien que le fait de ne « pas savoir » doit être plutôt difficile à vivre (il y a certaines choses que j’ADORERAIS savoir à propos des quadragénaires, mais à propos desquelles il est paraît-il politiquement incorrect de poser des questions) (et aussi, je n’oserais pas) 😀

    Donc.

    • Je confirme, nous nous donnons parfois entre nous d’adorables surnoms tels que « grosse pute », « salope » voire « catin des bois » (haha) dans mon groupe d’amis, parce que c’est mille fois plus drôle à dire que les « ma chérie » et « mon bébé » dont certaines se gratifient et que nous avons en horreur

    • On dit aussi effectivement « grave », « j’avoue », « non mais t’es sérieux ? » et moult autres expressions tout aussi raffinées à presque chaque fin de phrase; c’est moche, c’est pas français, mais c’est un sale langage qu’on acquiert au contact de nos congénères ^_^

    (Vous pouvez ajouter « askip », diminutif de « à ce qu’il paraît », dans vos dictionnaires; ce mot précède généralement une rumeur plus ou moins fondée. Est également à la mode en ce moment le mode « thug », désignant un « voyou »; utilisé le plus souvent de façon très ironique/sarcastique dans le but de se moquer de quelqu’un qui se croit malin. « Swag » pour dire « cool ». « Yolo » pour « You Only Live Once », soit « on ne vit qu’une fois » (que la plupart des gens utilisent désormais de façon ironique suite à l’utilisation excessive de celui-ci, notamment par multitude de sale gosses persuadés que profiter de la vie, c’est faire n’importe quoi) (OUI, ils m’énervent !)

    • La fellation, on y pense, mais ça ne reste que purement théorique (sauf pour les quelques nymphettes qui mettent en pratique tout ça dès la quatrième, mais j’avoue ne m’être jamais assez intéressées à ce genre de filles pour pouvoir en parler en détails)

    • De façons TOTALEMENT personnelle, j’ai consommé ma première goutte d’alcool à l’âge de quinze ans, ainsi que ma première (et unique à ce jour) cigarette (et pour ce qui est de « passer à la casserole », je ne peux vraiment témoigner, mais je vois autour de moi de (relativement) rares filles faire leur première expérience à partir de quinze ans environ)

    • Oui, on fait les gens initiés pour pas avoir l’air stupides (mais on sait pertinemment que ça l’est)

    Voilà voilà, je crois que j’ai commenté à peu près tout ce qui m’interpellait dans vos messages 😀 Je ne sais pas si c’est vraiment utile, si oui tant mieux ! Ça me plairait bien de répondre à vos questions s’il en subsiste 😀

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    • Caroline a dit…

      Han mais j’adore ce commentaire (quand on a 40 ans on est ridiculement flattée qu’une fille de 16 prenne le temps de poster un commentaire) et je note scrupuleusement ces expressions, j’en raffole en vérité, je trouve ça passionnant ces mots qui apparaissent furtivement à chaque génération (même si le peu de fois où je les utilise devant mes enfants ils me regardent avec une consternation évidente). Et je note en tous cas qu’à 16 ans on n’a pas forcément couché, on n’a pas forcément fumé, on traite parfois ses copines de pute ou de connasse mais surtout, on peut être déjà sacrément douée pour s’exprimer à l’écrit, sacrément pertinente et percutante. Et vas-y si tu as des questions sur les quadras, personnellement je n’ai aucun problème avec les interrogations politiquement incorrectes.

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      • Mel (une autre) a dit…

        Très intéressant ce com’ Charlie, merci ! 🙂 Et moi, je me demande ce qu’une fille de 16 ans se pose comme questions sur les quadras. Je me souviens qu’à 16 ans, 40 ans ça correspondait grosso modo au 3ème âge, les grands-parents étaient dans une catégorie à part, et je n’arrivais pas à imaginer ma vie au-delà de mes études.

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      • Charlie a dit…

        Désolée de revenir un demi-millénaire après la bataille, j’avoue avoir lu les réponses, m’être dit « je répondrai plus tard » PUIS avoir oublié jusqu’à maintenant… ^_^’

        Mes questions ont finalement trouvé réponse peu après la rédaction de mon commentaire (sorte de phénomène façon loi de Murphy haha), mais en tout cas ça m’a fait plaisir de voir que mes informations étaient appréciées :p

        (Je regarde aussi mes parents de façon consternée quand ils utilisent un mot «  » »jeune » » » mais je le fais pas exprès, je trouve juste super dommage qu’une génération qui parle bien « s’abaisse » à adopter un vocabulaire nul parce que c’est jeune – enfin, une seule génération qui parle mal, c’est amplement suffisant quoi) (d’où ma consternation quant à l’entrée du mot « bolosse » dans le dictionnaire cette année)

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    • Combien tu brilles a dit…

      En tant que post-ado-pré-adulte de 24 piges je ne connaissais pas la signification de thug ni de askip, et je suis ravie de les découvrir en lisant ce joli commentaire – tout en me trémoussant sur Mackelmore. Caro, on passe vraiment de bons moments chez toi !

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  32. Manu a dit…

    L’adolescence me fascine tellement que j’en ai fait mon boulot et j’écoute leurs problèmes depuis 15 ans . J’aime toujours autant ce moment si fragile ou on assiste à leur transformation. Je ne pourrai jamais changer de boulot..

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  33. violette.b a dit…

    « Il ne vaudrait mieux pas savoir » ben quand « j’ai su »je suis tombée de haut ,mon fils 15 ans m’a d’ailleurs dit « t étais pas plus heureuse quand tu savais pas » ? NON mon devoir de parent est de t’éduquer, de faire de toi un mec bien ,un gars heureux qui avance la tête haute, pas de me cacher sous mon bras pour avoir la paix.

    Mon milieu est bobo urbain ,collége et lycée plein centre ville de lyon , »bonne éducation » ,et heureusement avec mon fils amour et communication.
    Il n’empeche que le college 4 eme et 3 eme ,est le tournant de tous les dangers , dans l’ordre alcool, cigarette ,fumette et sexe sauvage.
    Mon fils plus grand en taille a acheté alcool et cigarettes pour les autres pendant un an , ses copains des » quartiers « fournissaient l’herbe et les filles comptaient sur mon bébé pour perdre leur virginité ,tout ça sans que je ne vois rien au début.
    Je ne donnais que trés peu d’argent , 5€,pour limiter les tentations, les ados mettaient tout ensemble en coopérative pour acheter l alcool.!!!!!

    Les autres parents sont soient laxistes car dépassés par leurs autres problemes ils ne veulent pas voir ,soit naifs…comme moi.

    Il s’ est fait attraper plusieurs fois car c’ est  » un pied tendre » ( référence lucky luck ) ,punir , j’ai pas laché, son pére était là aussi en soutien, on a parlé sans tabou avec des vrais mot crus ou cruels ,de ce qu’il risquait pour sa santé (notion trés conceptuelle pour un ado ),sa réputation, son avenir ,ses valeurs ,les relations avec les filles , l’intimité ,les accidents graves ou fatals…..

    Le temps fait vite son oeuvre en bien comme en mal à 15 ans , heureusement il nous a écouté et la barre s’est redréssée, le triage de la Seconde a été la derniére étape ,pas de pitié pour ceux qui ne reussissent pas en classe , 16 ans dehors.
    Certains de ses copains ne savent déjà plus comment se sevrer de la clope 🙁

    Il fait toujours des betises de son age mais il gére et n’est pas dépendant d’une substance ou d’une mode, en premiere S il s’ accroche !il me semble que le pire est évité.Il connait les dangers .Il m a dit « s’ il y a un probléme tu crieras un bon coup mais je sais que tu seras là »

    Résumé du pavé , soyez vigilants et regardez bien les petits signes ou signaux et parlez ,soutenez , parlez.

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  34. delph a dit…

    ma fille vient juste d’avoir 7 ans donc j’ai quand même encore le temps, mais j’avoue que j’ai été tellement traumatisée par ou pendant mon adolescence que j’angoisse déjà à l’idée de l’accompagner pour la traverser, surtout que, effectivement quand on voit ce qu’est la vie des ados aujourd’hui, je me dis que c’est encore bien plus difficile que ce qu’on a pu vivre nous… Bref, ça promet 🙁

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  35. Soeur Anne a dit…

    Mon Dieu que je suis heureuse d’avoir lu tous les commentaires et donc celui de Charlie. Je viens de comprendre d’où vient le »Ah lui, il fait trop son thug » dont ma fille de 14 ans a qualifié son frère samedi 🙂

    Sinon, je confirme que chez nous aussi, certaines interrogations sont encore bien lointaines. Ca sera certainement un peu différent au lycée, profitons des quelques mois d’enfance qu’il reste…

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  36. Fabienne a dit…

    Et bien moi, j’ai adoré mon adolescence, cette période de la vie où l’on éprouve pour la première fois la sensation de liberté, où l’amitié prend tout son sens, où l’on commence à ressentir les premier émois…c’est le printemps de la vie.
    Mes enfants ont 18 (fille) et 14 (garçon)ans, j’aime les voir évoluer et devenir des adultes, je m’éclate deux fois plus avec eux maintenant qu’à l’époque des couches !

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  37. Gustave a dit…

    en ce moment jai 14 ans et le vit assez mal+ un redoublement et tendance a me faire rejeter et chui un dragueur de merde :p voila dsl pour les fautes dortographes je reviendrais les corigés dans 5ans

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