Mois : avril 2015

J’aime #72

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J’imagine que comme moi la plupart d’entre vous a eu envie de mourir ce matin quand le réveil a sonné. Je ne sais pas qui est le crétin qui a un jour décrété que s’il n’y avait que des vacances et des jours fériés on finirait par ne plus en profiter. Qu’il vienne en stage chez nous, on va lui montrer comment ne pas en ramer une trois jours d’affilée sans éprouver la moindre lassitude.

Je ne vous dis pas l’énergie que cela m’a coûté de répondre correctement (je veux dire comme le validerait tout bon pédo-psy) à Rose hier soir lorsqu’elle m’a demandé avec sa petite mine toute chiffonnée si moi j’avais envie de travailler le lendemain. « Bien sûr ma chérie que je ne cracherais pas sur un second lundi de Pâques, mais d’un autre côté, j’aime bien mon travail et tu sais, s’il n’y avait que des vacances et des jours fériés, on finirait par ne plus en profiter » (MENTEUSE, HONTE A TOI, À L’INTÉRIEUR DE TOI TU CHIALES hurlait en même temps ma connasse intérieure, celle qui tous les jours, soit-dit en passant, tente de me convaincre que mater des séries fait partie d’une certaine manière de mon métier) (croyez-le ou non elle y arrive plus souvent que vous ne pourriez le penser, la bougresse).

Bref, le week-end de Pâques fut drôlement bon et c’est donc fraiche et dispose, prête à attaquer cette nouvelle semaine avec énergie et enthousiasme (AH AH AH GROSSE MYTHO) (connasse intérieure) que je vous écris ce billet. En lire plus »

It was a good day

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Hier fut une de ces journées parfaites, pourvoyeuse d’excellentes nouvelles professionnelles. Vous savez, ce genre de journée qu’à la fin vous voudriez presque qu’elle se termine vite, de peur que toute cette chance finisse par vous porter la poisse ? (j’ai ce truc de me méfier de la confiance qui s’installe en moi dans ces moments là, depuis toujours j’ai cette conviction que si je me mets vraiment à y croire tout va disparaitre). En lire plus »

« Mon père ce Ayrault », portrait d’un ancien premier ministre normal

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Vous en avez peut-être entendu parler, dans quelques jours, le 13 avril très exactement, France 3 diffusera un documentaire intitulé « Mon père ce Ayrault », réalisé par… Elise Ayrault, fille de Jean-Marc, donc. Le film raconte les coulisses de la démission de Jean-Marc Ayrault du poste de Premier ministre, au gré d’images officielles et d’autres plus intimes, prises par la réalisatrice.

J’ai eu la chance de pouvoir le visionner en avant-première. Je vous arrête tout de suite, pas parce que je suis influence ou même en qualité de journaliste, mais parce que le truc amusant dans l’histoire, c’est qu’Elise fait partie des auteurs de Parents mode d’emploi. On ne s’est jamais rencontrées à vrai dire, mais il arrive fréquemment qu’elle « lisse » mes textes (chaque sketch, lorsqu’il est approuvé par B., notre déesse de la chute et du rythme (je dois en rendre aujourd’hui, vous comprendrez que je me la garde au chaud) fait en effet ensuite l’objet d’un « lissage », en gros, de petites améliorations (voire de grandes) qui le rendent encore meilleur). En lire plus »

Stratagème et Céladon

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Deux informations aujourd’hui, qui n’ont pas grand chose à voir l’une avec l’autre mais après tout la vie est faite de ces petits carambolages qui la rendent au passage un peu plus poétique (non parce que si on attend de l’actualité un quelconque supplément d’âme, on est MAL) (comme je le disais si spirituellement sur FB il y a quelques jours, au rythme où ça va on va bientôt apprendre qu’Andreas Lubitz faisait cuire des chatons au micro-ondes pendant ses RTT sans que personne n’y trouve à redire).

Donc, la première chose dont je voulais vous parler, c’est de ce restaurant merveilleux, Le Celadon, où ma compère de galère (Dominique Isserman) et moi même avons été invitées récemment (ceux et celles qui me suivent sur Instagram (comment ça tu me suis pas ?) ont sûrement vu quelques clichés passer).

Niché au creux d’un des plus anciens hôtels de Paris, le Westminster, dans l’une des rues les plus chères du Monopoly, la fameuse rue de la Paix (et bim, Zazie dans la tête pour la journée), il a ce charme délicieusement suranné de ces endroits chargés d’histoire. Tout au long du déjeuner, des images de mon arrière grand-mère, chic s’il en était, me sont revenues en mémoire. Elle aurait pu être là, juste à côté, à me sourire avec cette distance un peu bourgeoise qui la caractérisait. En lire plus »