
Je passe ce week-end prolongé du 14 juillet dans mes pénates lyonnaises, pratiquant avec une impressionnante ténacité l’exercice de la chaise longue. Encore un jour et je pourrai facilement m’atteler à un comparatif méticuleux des différents modèles du jardin. Ma préférence va, à ce stade de l’expérimentation, à celle de plage en plastique, recouverte d’un matelas triple épaisseur. Je confesse m’y être assoupie un moment. Le fait de m’être réveillée avec un filet de bave séchée sur le menton me fait penser que le « moment » a duré.
Bref, je n’avais je crois pas réalisé à quel point ces dernières semaines m’avaient rincée. Entre le déménagement, le bouclage en fanfare des 26 minutes et toutes les joyeusetés de la fin de l’année, brevet des collèges compris, ma coupe était largement pleine.
Problème: je ne suis pas sortie des ronces, j’ai d’ici la fin du mois de juillet un dossier de presse pour un spectacle musical à rédiger, quatre articles sur les meilleurs diplômes de l’enseignement supérieur à pondre et deux autres pour l’Express Styles. Autant vous dire, donc, que les vacances ne sont encore qu’un horizon lointain.
Il n’empêche que cette petite trêve rhônalpine me fait le plus grand bien. Et me donne envie de « cueillir le jour », comme le conseille Captain oh my Captain dans le Cercle des Poètes disparus, l’un des films que nous avons le plus disséqués durant la masterclass de la semaine dernière sur l’art du scénario.
Dont acte.
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