Belle de fer

toureiffel

Hier je me faisais la réflexion qu’un déménagement tout de même, ça n’est pas rien. Nous n’avons finalement bougé que de quelques kilomètres, nous sommes restés sur la même ligne de métro et je mets environ 15 minutes de plus qu’avant pour aller à Châtelet. Sauf que. Je ne vais presque plus à Châtelet, à moins d’y être obligée (ce qui était plus ou moins le cas avant, cela dit). Mais je m’égare. Un déménagement comme celui-ci, donc, ça n’est pas rien. Nous sommes toujours les mêmes mais pas tout à fait. Le fait que chacun ait désormais son espace a considérablement dilué les motifs de crispation (« dégage de ma chambre, bolosse » est l’une des phrases qu’on entend beaucoup moins). Paradoxalement cela dit, le salon est plus que jamais finalement LA pièce la plus fréquentée de la maison (ne vous excitez pas trop à vouloir absolument donner des chambres à vos enfants, la vérité c’est qu’ils n’en ont rien à foutre, ce qu’ils veulent, eux, c’est squatter VOTRE place sur le canapé). A titre personnel, je crois que je suis peut-être celle qui ressent encore plus fortement ce changement. Travaillant à la maison, je m’en imprègne tout au long de la journée, je me familiarise avec ses bruits et ses lumières, qui changent au gré des heures. Je connais désormais toutes les caissières de Monoprix, ai mes habitudes à la boulangerie et la maison de la presse, repéré le meilleur fromager du marché et connais la carte du japonais par coeur. Je ne sais pas si ce sont mes souvenirs d’enfance qui remontent, si tout cela était inscrit dans mon ADN sans que je le sache, mais je suis subjuguée par l’apaisement que me procure le fait de vivre dans un lieu qui fleure la province. Ma nouvelle ville n’est pas particulièrement jolie, mais j’en adore la place de la mairie et la médiathèque à deux pas de chez moi. Entendre les cloches de l’église, emprunter ce passage plus étroit que le chas d’une aiguille pour emmener Rose dans sa nouvelle école, commencer à croiser des visages plus familiers… Trois fois rien et pourtant la sensation de faire ma place. Et, cerise sur le gâteau, la possibilité, si j’en éprouve le besoin, de me frotter à nouveau en un coup de métro à l’effervescence parisienne. Je dis souvent qu’on ne réalise à quel point tout va plus vite à Paris que lorsqu’on s’en échappe. Je crois que j’étais arrivée à un stade où je ne pouvais plus, où tout me semblait trop haut – le 13ème est en plus un arrondissement à très forte densité urbaine – trop bruyant. Je ne suis pas à la campagne, loin s’en faut, mais cet entre deux me va bien, mieux encore que je ne l’imaginais.

Et puis, même si au fond de moi je crois, j’ai toujours observé Paris avec les yeux de la petite Lyonnaise qui n’en revient pas d’avoir été adoptée par la capitale, je pose sur cette ville un regard peut-être encore plus émerveillé depuis que je m’en suis un peu éloignée. Hier, dans ce taxi qui filait sur les quais, en rentrant de cette projection forte en émotions, où nos mots avaient pris vie par la grâce de ces acteurs géniaux, j’aurais pu pleurer de joie quand je l’ai vue.

Baignée de cette lumière incandescente d’après l’orage, elle trônait. Je me demande toujours ce qui fait sa beauté, pourquoi ces tonnes de fer – et non d’acier, je viens de vérifier avant d’écrire n’importe quoi, Gustave a préféré le fer pudlé à l’acier, métal encore peu connu à l’époque et considéré comme trop léger – émeuvent à tous les coups ? Je n’ai pas la réponse, il doit y avoir quelque chose de l’ordre du phallique dans tout ça, cette idée de se dresser si haut, ce tutoiement des nuages et peut-être aussi cette inutilité revendiquée. Toujours est-il qu’hier, la retrouver ainsi m’a donné des frissons. L’espace de quelques secondes, elle n’était là que pour moi.

Edit: Je ne veux pas vous en dire plus sur les 26 minutes, je n’ose pas m’avancer, c’est compliqué d’avoir un avis sur quelque chose qui nous a tant occupé l’esprit des mois durant. Mais la vérité, c’est que j’ai ri, beaucoup et même un peu pleuré. Je vous souhaite la même punition si vous les regardez.

Bonne journée.

114 comments sur “Belle de fer”

  1. Patricia a dit…

    Paris me fait le même effet, et pourtant j’y habite encore (mais rêve d’un esprit village, pas trop loin).
    S’il y a un Monoprix à côté de la nouvelle maison, tout va bien 😉
    Bonne journée !

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  2. Caroline a dit…

    Je suis a lyon, enfin plus coté monts 😉 depuis 1 an apres avoir quitte paris avec mec et un enfant ( l autre y est resté a cause des etudes)
    Mon dieu que je ne regrette pas!!!!!!! Le temps de vivre, d etre proche de la grande ville pour pouvoir y aller facilement et pourtant si proche de la campagne, des ecureils dans les arbres et des ….. Araignees transgeniques, mille pattes eleves au guronsan (nan mais l hallu la vitesse de deplacement de ces bestioles deguelasses!! et des énormes limaces!!( c est le cote maison qui me degoute…. Mais apres avoir vide des litres de repulsants/ barrieres anti betes,,j ai l impression qu elles sont moins presentes…)
    Bref qd je remonte a la capitale 😀 je suis heureuse mais tout aussi heureuse d en repartir!!!!

    Bonne journee caro!

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    • MarieG a dit…

      La meilleure arme contre les limaces, c’est d’avoir un ou deux couples de hérissons dans son jardin. Si vous n’en avez pas, vous pouvez en adopter au centre de soins le plus proche de chez vous; ce sont des bénévoles en général qui recueillent les hérissons orphelins et/ou blessés, les soignent et les remettent sur pattes pour les relâcher ensuite. Ils sont toujours preneurs de jardins accueillants.

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  3. Mélisse a dit…

    Tu découvres le chauvinisme provincial (ou quasi), t’es pas sortie de l’auberge (tu constateras rapidement que dans ta ville y’a les quartiers OK et les quartiers « non mais jamais, même pas en rêve) ….
    Mais c’est cool

    Bonne fin d’emménagement !

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  4. DOMINIQUE a dit…

    Quitté la région parisienne et mon travail à Paris vers l’âge que tu as. Enfin, je crois. Bref. Il était temps, je crois qu’il y a un âge pour Paris comme il y a un âge pour plus de sérénité. Retrouvé, comme tu le dis si bien, mes racines provinciales.
    Peu retournée à Paris, mais à chaque fois une grosse nostalgie, liée à ma jeunesse, sans doute.
    Quant à la « pièce principale » de la maison, c’est définitivement le salon, même pour les deux presque petits vieux que nous sommes. La preuve ? C’est toujours le lieu de nos engueulades.
    Quant à la chambre, je vous laisse imaginer. On a de gros oreillers.

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  5. Sofinet lov Guisane a dit…

    Pas citadine pour un sou, j’avoue le plaisir que j’éprouve quand certaines formations professionnelles me conduisent ponctuellement à Paris pour quelques jours dans l’année… et lorsque j’aperçois cette belle dame de fer en approchant de la gare, le summum étant de la voir s’illuminer telle un phare…

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  6. Xochitl a dit…

    Ton billet me touche d’autant plus que nous avons aussi déménagé cet été et quitté ce cher Paris que j’aime tant mais qui me devenait insupportable par trop de bruit, de monde et de pollution. Nous avons fait le grand saut pour la province. Une grande maison avec une vue magnifique, un ciel toujours bleu, des oiseaux et un chien dans le jardin. Bref tout est bien mais, mais je crois que la ville me manque…. Je me donne un an pour m’habituer à cette nouvelle vie mais pour l’instant l’enchantement n’est pas encore là. Et ta photo de la Grande Dame m’a donné des petits frissons de regrets.
    Impatiente de voir la version longue de PMDE

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  7. Carole a dit…

    Merci de partager ton ressenti dans ta maison, ta nouvelle vie, ton éloignement de Paris… Nantaise d’origine, je suis à Paris pour le boulot depuis plus de 13 ans, après avoir vécu dans la capitale je suis depuis 9 ans en proche banlieue, j’ai rencontré mon chéri à Paname et nous avons fondé notre famille, nous avons toujours vécu en appartement, et depuis 8-9 mois l’appel de la maison est très fort, mais on prend notre temps, il vaut mieux ne pas trop se précipiter pour ce genre d’achat, d’autant que c’est pas donné-donné (bizarrement le budget est un frein…).
    Bref, je me demande souvent ce que ça fait de vivre en maison, et ce que tu dis me fait voir les choses avec un autre regard que le mien (l’importance du « chacun sa chambre » ou pas, notamment), donc merci pour ça !

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  8. Tatiana a dit…

    C’est exactement les réflexions que nous nous sommes faites quand nous avons quitté la même Paris pour la même ville de « périphérie ». Mêmes impressions, même décalage particulièrement agréable.

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  9. Anna Chiara a dit…

    Originaire comme toi de Lyon et ayant vécu 12 ans à Paris, j’ai toujours gardé cet étonnement de provinciale devant la beauté de Pars et de la Tour Eiffel en particulier… Tous les jours, j’ai toujours jeté un oeil dehors pendant ces quelques secondes de métro aérien où je voyais le derrière de Notre Dame !! Et même si je pestais contre les désagréments de Paris, j’en garde une forte nostalgie… Je comprends tout à fait ton ressenti, je suis comme une gosse à chaque fois que je « monte » et je ne comprends pas les collègues qui s’enferment à l’hôtel parce qu’il y a trop de monde à Paris !!

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  10. Val a dit…

    Parisienne de toujours je viens de m’installer près de cette belle Eiffel …. Je ne l’avais jamais côtoyée quotidiennement et pourtant chaque jour, quand je passe devant, je frissonne aussi …. Effectivement elle ne semble la que pour moi … De mon lit , par la verrière , nous voyons son phare balayer le ciel parisien et c’est un spectacle dont je ne me lasse pas …. C’est étrange de la découvrir apres toutes ces années ….. Maintenant elle délimite mon quartier de vie et j’aime ça …. Mais bon un monop et un petit jardin font également mon bonheur !!! Contente que vous vous adaptiez à ce nouveau chez vous .. Même si tout est beau c’est difficile de se faire a une nouvelle maison, trouver des marques et tout et tout …. Mais avec JIJI ça devrait être plus facile !!!

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  11. Soeur Anne a dit…

    Je note que partout, c’est LA place de la mère au salon qui est la plus squattée et convoitée dans une maison. Ce que tu dis pour Paris, je le ressens à chaque fois que j’y vais, en étant provinciale. ravie d’y être, et puis en repartant, le fait que si j’aurais adoré y vivre étant jeune, j’ai besoin de plus de calme au quotidien maintenant.
    En revanche, est-ce que les 2 ados ressentent les choses de la même façon ?

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    • Caroline a dit…

      je pense que c’est pour eux que le changement est le plus difficile d’autant que ça se produit en même temps que l’entrée au lycée, dans un nouvel établissement. Ils allaient au collège à pied, désormais ils prennent le métro, ils sont plus loin de leurs copains, etc etc. Mais j’ai l’impression qu’ils s’y font, même s’ils sont à l’âge où de toutes façons, la vie c’est quand même de la merde !

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  12. Emmanuelle a dit…

    « Il doit y avoir quelque chose de l’ordre du phallique dans tout ça, »
    C’était donc ça ! Ce pourquoi la tour eiffel m’émeut à chaque fois !
    You made my day. Merci.

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  13. Val a dit…

    Ps …. Nous avons une toute petite maison …. Pas de portes , une petite cabine comme chambre pour ma fille et j’aime cette idée que nous vivons les uns sur les autres …. Comme une façon d end pas se lâcher, regarder « parents mode d’emploi » ensemble, et tout le reste …. Ça nous soude …. Pour nous c’est une façon absolue d’être une famille ….

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  14. Karine G-s a dit…

    J’aime ce que tu dis de ta ville.
    C’est la ville où j’ai passé mon adolescence jusqu’aux 2 premières années de mon mariage et que j’avais fini par détester (bon faut dire que j’y suis arrivée à la fin des années 80 et qu’elle n’avait pas encore connu les aménagements d’aujourd’hui, moi je me rappelle de rues grises et de friches industrielles) (et puis je venais de Vincennes, aussi, on peut comprendre que ça m’ait fait un choc -surtout la différence sur le plan de l’établissement scolaire-, alors que quand j’y passe aujourd’hui, chose qui m’arrive régulièrement, puisque mon Pôpa vit désormais dans la commune d’à côté, je me dis que c’est devenu plutôt sympa, même si pour rien au monde je ne quitterais la Loire-Atlantique où je vis désormais).

    Peut-être qu’à te lire, elle trouvera grâce à nouveau à mes yeux car je me surprends à sourire d’un air entendu quand tu évoques le Monoprix, la maison de la presse et tous ces paysages qui m’ont été quotidiens. Sauf la médiathèque, elle n’était pas là à l’époque, nous avions une bibliothèque municipale en modulaire limite algéco qui empiétait sur le parc près de la mairie et dont la pauvreté du fonds était à pleurer de désespoir. Je suis bien heureuse de voir que de ce côté-là aussi, les choses ont été en se bonifiant !
    Mais c’est toute l’histoire de ma vie, ça, en général, je quitte une ville quand elle devient sympa à vivre… pfff ! 🙂

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  15. Yasmine a dit…

    Les premiers jours de découvertes d’un nouveau quartier, la petite satisfaction quand les commerçants commencent à te reconnaitre….
    Et puis un jour on sort en famille, et là, stupéfaction générale : mais , comment tu fais? tu connais déjà tout le monde dans le quartier ???!! 🙂

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  16. Nine a dit…

    Ta photo est superbe et effectivement, cette tour majestueuse et élancée me fait quelque chose à chaque fois que je pose les yeux dessus. Provinciale retournée dans un autre bout de province, j’avais 20 ans à Paris : cela en fait une ville spéciale à mes yeux. Mais l’on se déshabitue de Paris : maintenant quand j’y retourne, j’ai la tête qui bourdonne de toute cette frénésie et du nombre de visages croisés en une seule journée !
    Profitez bien de toutes vos pièces, et de votre sous-sol et de votre jardin…à 15mn seulement de métro en plus qu’avant, moi je pense que c’est idéalement situé !

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  17. Carole a dit…

    Une nouvelle maison, de nouvelles habitudes et de nouvelles bonnes adresses !
    C’est génial !
    On porte alors un autre regard, ta photo est magnifique.
    Tu ne nous a pas encore parlé des voisins.
    Bonne journée, Carole

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  18. Nag a dit…

    Oh comme je te comprends !!! J’ai quitté Paris pour Bruxelles il y a 2 ans et j’apprécie le calme provincial de la capitale belge… Et mon chéri qui travaille à la maison a apprécié de passer d’un 50m2 à un 110m2… On imagine pas à quel point ça change la vie avant de l’experimenter tout comme à quel point la vie à Paris est stressante avant d’être parti… Profite bien !!! Hâte de voir les 26 min !

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  19. 40andsowhat a dit…

    Parisienne exilée à deux pas de Paris, je comprends tellement bien ton ressenti. Et la distance qui s’impose avec Paris. Tu ne seras plus une vraie parisienne, mais qu’à cela ne tienne, il n’y a que toi qui peut comprendre le bonheur que tu vis dans cet entre deux. Les vrais parisiens n’imaginent même pas à côté de quoi ils passent !!! Et pour rien au monde aujourd’hui, j’échangerai mon espace et mon cadre de vie contre un appartement dans ce monde grouillant… Paris j’y vais seulement quand j’ai envie !

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  20. Lise a dit…

    Ben moi je suis née à Paris, ne l’ai jamais quittée et surtout ai toujours clamé haut et fort que je ne pourrais jamais vivre ailleurs … et depuis un ou deux ans je rêve d’ailleurs!
    Et surtout je n’en peux plus de constater qu’avec deux salaires correctes on a toujours du mal à boucler les fins de mois sans faire de folies (merci le loyer indécent parisien)

    Bref, ton expérience me conforte dans mon envie de changer …:)

    Douce journée

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    • Aurélie a dit…

      A mon avis, les loyers, dans le coin où habite désormais Caroline, doivent pas être tellement plus abordables que ceux qui se pratiquent dans Paris. Je sais pas ce que fait son mec mais il est fort probable qu’il soit blindé de thunes pour que le banquier ait accepté de leur concéder un prêt immobilier pour un montant qui doit probablement approcher le million… Bref, on vit définitivement pas sur la même planète…

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      • kro a dit…

        Je ne savais qu’on pouvait à la fois être cynique, mesquin et sexiste dans un même post ! Ben il semble que oui ! J’hallucine sur la violence de ces propos !

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        • Aurélie a dit…

          Sexiste? Tiens, j’avais pas vu les choses sous cet angle… Parce qu’une personne – homme ou femme – qui bosse en free lance, en écrivant de vagues billets pour tel ou tel site, tu vas voir comment elle va se faire recevoir par son banquier quand elle sera en demande d’un prêt pour un achat immobilier en (proche) région parisienne… De qui se moque-t-on?

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          • Nine a dit…

            WTF ?!
            En colère parce que le banquier a refusé ton prêt ?
            Même s’il y a sans doute du vrai dans tes coms sur le fond (prix sans doute plus qu’important d’une maison en proche banlieue, difficulté d’obtenir un prêt lorsque l’on n’est pas en CDI), il y a, dans la forme de tes propos, une acidité qui oscille entre l’envie, la jalousie et la méchanceté…

          • Caroline a dit…

            je confirme pour le prêt, nous avons du attendre que j’aie trois ans de bilan d’activité en free lance pour obtenir un prêt 🙂 quant au prix, oui, of course que la maison est plus chère que si elle était 40km plus loin. Mais on est bien loin du million, je tiens à le dire (je n’aurais pas refusé d’avoir un tel budget, mais en écrivant pour deux ou trois pauvres sites, hein, c’est compliqué 😉

          • kro a dit…

            Rho lala oui ! c’est pas bon pour toi toute cette aigreur !!
            Cela dit, nous ne t’avons que trop répondu ! Allez un petit euphytose matin/midi et soir pendant un mois et tu devrais te sentir mieux !

          • Lor a dit…

            C’est quand même fou, mais oui, les banquiers accordent des prêts immobiliers aux saltimbanques comme Caro ou à nous (traducteurs et freelance tous les deux). Avec quelques années de fiches d’impositions, les banquiers ne prennent guère plus de risques qu’avec un salarié par les temps qui courent… De toute façon, en cas de défaut de paiement, ils sont archi-protégés alors pourquoi refuseraient-ils ? C’est mal connaître le système. Evidemment, pour ça, quel que soit le métier, il faut gagner sa vie et le prouver. Et qui es-tu pour penser que Caro ne la gagne pas ? Il y a des gens qui vivent très bien de leur plume et de leur clavier et je m’en réjouis.

          • Sofinet lov Guisane a dit…

            Ce qui m’inquiète surtout c’est comment Caro va maintenant boucler ses fins de mois de free-lance sous crédit… je veux dire avec les croquettes et le véto qui plombent désormais son taux d’endettement ;-))). Gare que le banquier ne revoie pas sa position 😉

          • MarieG a dit…

            C’est la même Aurélie que celle qui sévit aussi chez Walinette ?
            Elle doit se pourrir la vie si elle ne peut pas se réjouir du bonheur des autres.
            Belle soirée

  21. Maud a dit…

    Bonjour!
    Tout d’abord j’aime beaucoup votre blog et votre plume! mais j’avoue que ça me fait sourire quand vous parlez de la banlieue et son air de province…avec le métro à deux pas! Je suis une véritable banlieusarde pure source, pas proche banlieue mais celle où le nombre de zones du pass navigo dépassent l’entendement, celle où pour aller à paris c’est bus+ RER/trains de banlieue ( au choix!)+ métro et tous ça en passant par 4 départements de l’IDF!!!! celle où sans le permis tu fais rien de ta vie quand tu es jeune et où il n’y a pas de Monoprix mais des Franprix 🙂

    Bref, pour moi vous êtes toujours à Paris 🙂 !!!! en tout cas profitez bien de votre nouvelle vie aussi proche et lointaine de Paris !

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    • Nocléa a dit…

      Mais oui c’est ça, pour moi qui vit au fin fond de la zone 5, la banlieue avec métro c’est presque pareil que Paris. Je pense que ce qui fait la vraie différence c’est de passer d’un appartement à une maison, quand on a des enfants on y gagne tellement en qualité de vie !

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      • MarieG a dit…

        Je confirme: même sans enfants
        Nous avons adopté la solution lisière avec transports publics, il y a 20 ans, quand c’était encore dans nos moyens. Jamais eu un seul regret

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  22. Katutita a dit…

    Quel bonheur de te lire chaque jour, je ne me lasse pas! Merci, merci pour tous ces billets si touchants, drôles et intéressants. J’adore te lire pour tout ça, ton talent car tu écris vraiment bien et ce partage de ta vie et de tes émotions.

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  23. Aurélie a dit…

    Avoir l’impression de vivre « entre ville et campagne » alors qu’on est à deux pas du périph’ Ô_o… Et si tu vivais à 40 km de la capitale, t’aurais l’impression d’être en Ardèche? T’as pas peur du ridicule, toi…

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    • Caroline a dit…

      Fille d’Annonéenne, je ne peux qu’apprécier cette référence à ce département Aurélie. Bien que je me doute que ça n’était pas pour me faire plaisir. Essaie encore une fois, je sens que tu en as sous le pied, baby troll 🙂

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        • Cécile a dit…

          Je ne comprends pas cet acharnement… Ne préféreriez-vous pas passer votre chemin plutôt que de arpenter avec fiel ce blog qui, visiblement, vous agace ? N’avez-vous donc rien de mieux à faire dans votre vie que de répandre votre amertume, masquée derrière un commentaire ? Cela semble relever de la pathologie et pour ça, il y a des « quelqu’uns », comme le dit Caro, qui écoutent et permettent d’évacuer des tensions et de soigner un tel mal-être. Je peux comprendre qu’on soit triste, amère, déçue de sa vie ou je ne sais quoi d’autres, mais à quoi bon le faire partager à une communauté qui ne vous connait pas et ne vient ici que pour se faire du bien ?
          Comme le dirait Robert Ménard aux réfugiés, dans sa bonne ville de Béziers, « vous n’êtes pas la bienvenue ».

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          • Cécile a dit…

            Etant entendu que bien sûr, je vomis les propos de Robert Ménard, qui ne mérite certainement pas le mandat qu’on lui a confié…

      • Aurélie a dit…

        Les origines, c’est une chose. Mais tu sais vraiment ce que c’est d’habiter dans une région (très) rurale? Je veux dire, en dehors de deux semaines de vacances au mois d’août? Pas de troquet où boire un coup, pas de bureau de tabac ouvert pendant tout le week-end (ça devrait te parler, ça…), pas de wi-fi, etc? Et c’est moi le troll… Mais bien sûr…

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        • Caroline a dit…

          visiblement là où tu es en tous cas tu as du wifi, malheureusement pour moi j’ai envie de dire 🙂 Allez, je vais m’empresser d’abréger tes souffrances en te blacklistant de ce blog, ça devrait te calmer un peu. ça et peut-être quelques rendez-vous chez un psy ou des plantes, ou même de l’homéopathie ?

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          • Paris addict a dit…

            Ben oui… c’est bizarre cette animosité. Ceci dit, quand tu voudras vendre ta maison, appelle-là. Elle a l’air calée en immobilier ; pas facile de faire une estimation d’une maison qu’on n’a jamais vue et dont on ne connait pas l’emplacement exact. Ca, c’est fort quand même 😉 !

        • Silene a dit…

          O.o mais ou tu vis, toi ? Je suis au fin fond de l’auvergne, à 1000 m d’altitude (autant te dire que la campagne, je maitrise (avec un profond bonheur, je n’aime pas paris, ceci dit))
          Nous avons le premier troquet à 4km (plus proche que la premiere boulangerie :D), ouvert tous les jours de la semaine (mais si, mais si).
          Le wifi ? Ben ca parait logique, hein, on a internet (et meme l’eau et l’electricite, dis…). On a aussi des portables, la 3G (voir la 4G)
          A, ces clichés sur la vraie campagne ont la vie dure… 🙂

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  24. Paris addict a dit…

    Tu me fais rêver avec ta nouvelle maison mais pour moi, Parisienne d’adoption, c’est im-po-ssible 🙂
    J’ai rêvé de Paris et je rêve toujours autant. J’habite dans le centre/centre, et c’est toujours un enchantement de traverser les ponts le matin et de voir clignoter la Tour Eiffel le soir.
    Bref, malgré toutes mes envies de verdure, je crois que je serai incapable de quitter mes arrondissements préférés.
    C’est grave, docteur 🙂 ?

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    • Reine a dit…

      exactement…..je ne m’en suis pas encore éloignée et pafff je fais déjà dans la nostalgie …..je le répète, je suis complètement consciente de mon ridicule….

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  25. Reine a dit…

    Tu ne peux pas savoir comme ce post me fait du bien!!. On est à deux mois (on croise les doigts) de faire le grand saut : »Vivre en banlieue » hoooou ..et moi , qui dort d’habitude comme une bûche , je fais des bouffées d’angoisse nocturnes! je m’inquiète pour le fric bien sûr , mais aussi l’angoisse du déménagement à quelques kms….c’est grotesque…j’ai HONTE de cette angoisse, tout va bien pour nous et nos enfants, mais c’est comme ça. J’étais pas obligée , hein!!et c’est loin d’être un exil dramatique forcé….
    Je suis just in love with Paris, j’aime bien le XIIème ,mais trop cher pour nous…..
    Parce que je sais que le métro est à deux minutes de la maison et que ça me rassure que le Châtelet soit à une vingtaine de minutes (oui, j’ai déjà vérifié plusieurs fois , c’est dire) , j’arrive à me rendormir. Les copains continuent à se gausser…(on verra qui on va inviter pour les barbecues 🙂
    Je souhaite que pour nous ça se passe comme pour vous..et que notre maison et notre nouveau quartier nous plaisent autant…une médiathèque , un ciné et un théâtre réputé sont à deux minutes, ouf (je suis consciente du ridicule de ce que j’écris) …et puis une copine m’a dit : »c’est comme si vous viviez une aventure de trentenaires, mais sans enfants boulets ….le pied! » :)))
    *un chat, c’est toujours en discussion (le chéri, a évoqué hier avec émotion, un chat de son enfance, l’idée fait son chemin.. ….et depuis ce we je pense à un couple de perruches !!!!
    Merci

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  26. frederique-etc a dit…

    Une fois que tuas gouté au calme, c’est difficile de revenir en arrière. C’est ça le luxe, suffisamment de distance pour avoir le choix !
    Nous avons habité une très grande maison à 15 mn de la ville, espace, piscine etc …. et depuis plus de 3 ans nous sommes en ville (petite ville que connais bien le Churros …)
    On a à la fois le calme de notre quartier, et l’activité et les distractions que l’on peut trouver en ville. On adore et jamais je ne retournerai à la campagne (même si je rêve d’un grand verger / potager …)
    Ne plus avoir à prendre sa voiture, faire quasi tout à vélo, pour moi, c’est un luxe aussi !
    Hâte d’être le 30 !!!

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  27. Une fille a dit…

    Oh, je me souviens de ce sentiment en approchant de la Maison du Parlement quand j’habitais dans la banlieue de Londres. J’avais l’impression qu’elle ne se dressait là, soudain, que pour moi (et éventuellement James Bond). C’était hyper présomptueux mais ça me faisait tant de bien que je n’ai jamais trop cherché à me remettre en question. L’espace de quelques minutes, c’était MA Maison du Parlement. Elle n’était à personne d’autre jusqu’à ce que je me fasse happer par les bruits et le rythme de la ville.
    Merci pour ce beau billet.
    Je dois bientôt déménager et je crois bien être tétanisée face à ce changement…
    Encore bravo pour PMDE !

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  28. La semaine d'une gourmette a dit…

    J’ai habité Paris jusqu’au bac, et je dois dire que je n’y reviendrais pas, même si j’adore y passer quelques jours. Je vis maintenant en plein centre d’une petite ville de quelques centaines de milliers d’habitants (avec sa « ceinture »), dans – comble du luxe, un coup de veine il y a bientôt 20 ans – une maison avec mini-jardin (et c’est vrai que ça améliore bien la qualité de vie en famille !), et j’adore ça (d’autant plus que j’ai de la veine, Lausanne, malgré sa taille, est culturellement très riche).

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  29. Mitou a dit…

    Caro , ce qui fait du bien c’est de gagner assez de fric pour choisir ( un peu ) sa vie….
    Je suis au sud d’Orleans , à la campagne , mais aussi à 1 h de Paris , j’aime les deux , et de plus en plus le calme de ma campagne . Mais aller à stSulpice pour l’aprèm , c’est bien jouissif ….
    Aller voir les expos le we ….

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  30. Suzie a dit…

    Allez un petit commentaire aujourd’hui… parce que tu parles de la Tour Eiffel. Mon grand-père qui était né dans le 15e l’appelait le « clocher de son village »… De notre côté, nous avons passé le périf’ il y a plus longtemps que toi, pour notre jolie banlieue d’où l’on aperçoit très proche la « belle de fer »… Et pour les enfants qui sont nés ici (et qui la voit quasiment tous les jours), c’est toujours un émerveillement que d’entrapercevoir la Tour Eiffel au détour d’une rue ou d’un appartement avec « vue sur Paris »… Elle doit avoir un côté magique… cette belle de fer.

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  31. lu divine a dit…

    oh moi j’aime bien les troll, je les trouve rigolo avec leur petit esprit étriqué et obtus. Mais, bon, je n’en suis pas la cible. Ca doit être moins marrant….
    C’est vrai qu’elle est belle la Dame de fer, mais la provinciale (j’avais écrit provençale, lapsus!) pur sucre que je suis a des suées rien qu’à l’idée qu’un jour L’Epoux lui dise: « mutation: Paris »! L’essentiel est de pouvoir respecter son écologie personnelle et vivre là où on est heureux (qd c’est possible, le bisounours que je suis sait bien que ce n’est pas le cas pour tout le monde, hélas)

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  32. DOMINIQUE a dit…

    Ma découverte des trolls me fait surtout constater qu’ils n’ont strictement aucun sens de l’humour. Alors que les vrais, les pas informatiques, eux, sont malicieux, bien sûr aux dépens de leur cible, mais au moins ils font rigoler les spectateurs. Là, c’est d’un triste…
    Je m’en vais dans mon jardin pour voir si j’en déniche un, un vrai. Celui qui fait des croche-palmes au canard, qui l’engueule en cancanant.

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  33. Val Làô sur la Colline a dit…

    Moi ça me fait ça avec les Pyrénées. Ma Tour Eiffel à moi,c ‘est le Pic du Midi 🙂

    Je suis sûre qu’on rira le 30 septembre… En tout cas, Alix Poisson (à moins que ce ne soit Isa) me fait terriblement penser à une copine, et la transposition me fait double effet…

    J’ai découvert la petite tempête du jour quand mes yeux sont tombés sur le mot « troll » d’un commentaire au-dessus, heu… Tant de haine et d’aigreur, ça doit faire mal à la vésicule biliaire… et finalement, c’est plutôt triste. On devrait lui envoyer Bedos pour la calmer !

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  34. bibiche a dit…

    Je suis comme toi j’admire toujours les beautés de Paris où je me rends tous les jours pour mon travail pas très loin de la Tour Eiffel…
    D’ailleurs ce midi j’avais rendez-vous chez le radiologue dont la salle d’attente offre une vue magnifique sur la Tour Eiffel … j’ai pas pu m’empêcher de la photographier !
    Pour ce qui concerne l’espace attribué dans la maison, j’imagine assez facilement qu’un espace « moins partagé » est un espace « apaisé ». Nous vivons dans ce que j’ai coutume d’appeler une dînette en 1ere couronne ouest et bien que croquignolet notre appartement est souvent une zône de frictions entre nos trois petits qui partagent la même chambre et nous mêmes ! Il faut être astucieux et inspirer/souffler fort pour tenir parfois ;-))

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  35. Edouard a dit…

    Bonjour Caroline presque voisine !

    même ressenti dès que je la croise… un flot d’émotion !
    Par contre, je ne ressens pas trop l’apaisement de ne plus être à Paris… même si on a une belle résidence avec un parc, ce n’est pas une maison avec un bout de verdure… bonne fin d’emménagement, et les enfants s’habitueront à ces quelques stations, c’est la vie ^_^ !

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  36. Carole Nipette a dit…

    « mais j’en adore la place de la mairie et la médiathèque à deux pas de chez moi. Entendre les cloches de l’église, emprunter ce passage plus étroit que le chas d’une aiguille pour emmener Rose dans sa nouvelle école, commencer à croiser des visages plus familiers » mais c’est dingue je pourrais écrire mot à mot la même chose tellement cette description correspond à la petite ville que j’ai choisi quand j’ai quitté Paris il y a 2 ans 🙂 bon la différence c’est que je suis à 80km et que je prends le train pour venir bosser à Paris (et aussi que mon centre ville doit être beaucoup plus petit) mais les sensations sont les mêmes !
    et je plussoie totalement sur le salon, en même temps on aime bien se retrouver tous les 3 dans la même pièce tout en faisant chacun son activité !

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  37. Clélie a dit…

    La vache c’est chaud le blog de Caro aujourd’hui… certaines devraient aller bouquiner ailleurs je pense, une petite photo de Jiji pour adoucir les moeurs ?

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  38. The speculoos mum is a doula a dit…

    Ouh… chaque fois aue je prend le temps de lire les commentaires, il y a de l’action ou des choses tres interessantes a lire! Ca doit etre mon instinct…

    Je ne suis pas parisienne, je ne suis même pas francaise. Je n’y connais donc rien en arrondissement, en station de metro, ni en banlieu.
    Nous avons choisi de vivre a la campagne il y a une grosse année. Dans notre village belge, il n y a même pas un bar, même pas une poste, même pas une superette. Juste une église, quelques maisons et des champs. Chaque fois que je retourne dans notre ancienne ville, et attention ce n’etait pas Paris, je ressens les memes frissons. Cet endroit qui etait mien et que j’aime parce que j y vivais! Mais c’est toujours avec bonheur que je quitte cet endroit pour le calme et la serenite de ma campagne.
    L’important c’est que vous ayez trouvé un endroit qui vous plaise et qui vous corresponde. L’importannt c’est aussi de vivre dans cet endroit avec les gens que tu aimes!

    Bonne fin de journée

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  39. Claire a dit…

    Joli billet poétique
    Ce qui me met les poils, c’est quand je replonge dans les petites ruelles de mon adolescence, tiens en Ardèche justement. Bourg-Saint-Andéol, dure adolescence, douloureux souvenirs, qui émergent ce soir à la vue de ta jolie dame de fer …

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  40. Marje a dit…

    Je vois que les gilets kevlar ont été sortis aujourd’hui … C’est dommage de jouer sans moi ! Moi, mon rêve, ce serait de déménager et d’aller vivre en ville, une vraie et grande ville …

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  41. Kath de Belgique a dit…

    Une fois de plus plein de frissons en regardant la photo et en lisant le post. Paris , les taxis le long des quais (entre Boulogne et la gare du Nord) la Grande Dame à l’horizon plus ou moins proche. Que de photos prises avec mon portable (toutes aussi ratées les unes que les autres) pour montrer aux kids le soir (jamais montrées en fait). Paris aura été mon lieu de vie pendant 5 ans, mon lieu de travail pendant 2 ans (pas les mêmes). Paris m’enchantera toujours cependant que ma (plus ou moins grande) maison tranquille dans ce qui n’est même pas la banlieue de Bruxelles me convient parfaitement. Je savoure chaque jour ce luxe inouï – chaque enfant a sa chambre et oui j’ai aussi un bureau. Par contre, le salon ou la pièce à vivre est plutôt très très vide au-delà de 20 heures 30 . Profite bien de l’encombrement – je ne parle pas de mini Jiji- cela veut juste dire qu’il fait très bon vivre chez toi –

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  42. Sabine a dit…

    Oh ben je n’en reviens toujours pas des attaques balancées comme ça moi ! ( ouais j’arrive après la bataille mais purée je trouve ça violent ) !

    Alors perso j’ai grandi là où y’avait pas un troquet à moins de 10 bornes, j’ai vécu un peu à Paris, surtout en province ( dans la Beauce! beurkkkk)….mon mec a vécu surtout à Paris et je crois qu’il pourrait utiliser tes mots….

    Là on a franchi le cap suprême, on est partis vivre à la mer ! on loue un appart face à la mer ( bonjour Calogero quoi ), les kids sont en 6eme voile, y’a pas de monop’ ( ça c’est mon drame! ) et, effectivement, quand on passe à Paris on en profite vraiment en moi je m’émerveille !

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  43. prado a dit…

    Oh, j’ai comme l’impression que tu décrit le sentiment que j’ai eu en arrivant de Paris, sur la ligne qui vient du 13eme… quand j’ai acheté mon appartement. Ce monoprix, cette place de l’église… j’y suis restée 4 ans et j’ai adoré vivre là. Bon maintenant je me suis exilée, mais c’est vrai que c’est un coin pas toujours très joli mais où on peut s’y sentir très bien 😉

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  44. Monop'addict a dit…

    Coucou Caro!
    Je connais bien ta nouvelle ville,
    bien que vivant dans la ville plus proche de Paris, je fréquente le marché, la mediatheque et ce petit monop que tu décris
    En effet le centre de ta ville est vraiment charmant!
    c’est quand même drôle les similitudes: je séjourne en ce moment à Kiffos , je vais régulièrement sur ta plage Corse car une partie de ma famille y vit
    Et on est sur la même ligne de metro à deux stations près
    On se rencontreras peut être en faisant nos
    courses Bises

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  45. Céline a dit…

    J’ai habité en banlieue toute mon enfance,et dès que j’ai eu ma première carte orange (à l’époque) j’ai filé à Paris. Sans regret. J’adore Paris, mon quartier, l’ébullition permanente. J’ai eu la chance d’acheter rive droite juste avant que tout se boboïse complètement (loin, très très loin du million d’euros, je précise).
    Mais je garde une pincée de nostalgie pour ma banlieue rouge de toujours. On était aux portes de Paris mais on était à des milliers de kilomètres. Avec la piscine Karl Marx, la rue Lénine (anciennement rue Staline, rappelaient fièrement les vieux du coin), le gymnase Youri Gagarine, l’école Marcel Cachin ou la crèche Elsa Triolet… et tous les jumelages en Allemagne de l’Est ou en Tchécoslovaquie… Depuis, le mur de Berlin est tombé, mais là bas il en reste toujours quelque chose.

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  46. Solinine a dit…

    Je te lis depuis des années mais écris peu: Depuis un certain temps , je me dis que la nouvelle maison doit être dans ma ville, ce message m’a conforté dans cette idée et j’y pensais en passant en voiture devant le Monop. Et là qui est-ce que j’aperçois? 😉

    J’y vis depuis 17 ans, si tu as besoin d’infos (il y a notamment une très bonne école de dessin pour ta grande que ma 16 ans connait par cœur si elle veut des renseignements sur les différends cours qui y sont proposés (d’ailleurs nos filles se sont déjà causées sur leurs blogs de dessin respectifs 😉 Le monde est petit !

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  47. Royere a dit…

    Je n’avais pas vu ce billet et je réalise que tu vis dans ma ville !!
    Ta fille doit être dans la même école que ma nièce.
    Pour ma part, je ne suis pas dans le centre ville mais dans une petite rue pavillonnaire située près du magasin Carrefour (on a les références qu’on peut -lol).
    J’espère de tout cœur que vous parviendrez à garder votre maison (vu les déboires avec les promoteurs sans scrupule).
    Moi je dis toujours que je vis en péri-féerie, ça fait peur aux vrais parigos !!
    Welcome en tous cas.

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