Five little things #7

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Comme je le racontais sur Facebook récemment, mon fils, qui ne pense absolument jamais à rien, nous fait signer les autorisations de sortie le lendemain de la sortie en question, part en camp d’éclaireurs sans tenue de rechange et j’en passe, sait en revanche très bien que tel jour de la semaine, en l’occurrence le jeudi je crois, il y a frites à la cantine. Et comme le ketchup y est dégueulasse, n’omet jamais, la veille au soir, de glisser le pot de ketchup format familial dans son Eastpack. La tête de son père.

Samedi, on dinait avec des amis dont l’aîné, promotion 2000 lui aussi, venait de leur apprendre qu’il s’était engagé aux Jeunesses communistes. On a les combats qu’on mérite, le nôtre je pense pourrait éventuellement organiser un blocus pour qu’il y ait de la mayo à la cantoche. Mais je n’ai pas l’impression en revanche qu’une autre cause puisse pour l’instant le déloger de son fauteuil de gamer (je vous jure on dirait un CEO, son casque avec micro intégré vissé sur le crâne et sa souris de l’espace). Je n’arrive pas trop à savoir s’il faut s’en réjouir ou pas.

Voilà, à part ça, five little things…

  • 1 – Le joli court métrage. Parfois il y a des preuves irréfutables que le monde est tout petit. Ceux qui ont vu les 26 minutes de Parents Mode d’Emploi auront noté la présence d’un personnage appelé Nora, interprété par Hyam Zaytoun, que l’on a également vue dans le Bureau des légendes, excellente série passée sur Canal +. Le jour de l’avant-première, Rose, apercevant la belle Hyam dans la salle, s’écrie: « Maman, c’est fou y’a ma prof de théâtre ». Hyam, donc. Bref, le hasard faisant bien les choses, nous sommes donc quasi voisines dans notre banlieue pas du tout bobo et nous nous voyons une fois par semaine quand j’emmène Rose à son cours. Il n’y a pas de hasard, que des rencontres, c’est bien connu. Bref, la dernière fois, je prenais un café avec Hyam et elle m’a raconté qu’avec son compagnon, ils avaient une compagnie, Eklozion, et qu’ils avaient notamment travaillé avec une école primaire sur le thème de la différence et de l’acceptation de l’autre. Le résultat, c’est ce petit film d’animation réalisé avec les dessins des enfants de cette école. Un petit bijou je trouve, qui trouve probablement encore plus son sens depuis le 13 novembre.

  • 2 – Le lieu. La passerelle Mornay, un soir d’hiver. Depuis ce pont de fer, vous avez une vue imprenable sur le port de l’Arsenal et le génie de la Bastille, au loin. Parfois Paris ressemble à une station balnéaire.
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  • 3 – Le Texte. C’est une contribution signée d’un auteur irlandais, Robert Mc Liam Wilson, dont je n’ai jamais rien lu, je l’avoue, mais ça ne devrait pas tarder à ne plus être le cas tant ses mots ont résonné. J’ai été frappée par la lucidité certes implacable et triste de ses mots. Je ne cesse de lire tout et son contraire sur les causes supposées de ces attentats. J’essaie de me faire une opinion et je n’y arrive pas. Je ne sais toujours pas si nous devrions arrêter les frappes en Syrie, si l’état d’urgence est une privation honteuse ou nécessaire de nos libertés. Je-ne-sais-pas (par contre je sais que les quelques abrutis qui hier ont balancé sur les CRS les bougies et autres objets déposés pour honorer les morts à République ne méritent que mon mépris. Je hais l’extrémisme quel qu’il soit, il me terrifie et m’angoisse). Mais d’une certaine manière, cette analyse, donc, répond à quelques unes de mes questions. Pas de la manière dont je le voudrais, non. Mais peut-être a-t-il raison. La haine existe et existera toujours.

 

  • 4 – Le morceau hot. Brigitte et Joey. Ma Benz. Fait chaud ou bien ? (Je n’arrive pas à intégrer la vidéo, donc elle est ici.

 

  • 5 – L’objet désirable.  Ce sac Claude de Sézane. Je voue un culte aux sacs camel et celui-ci ne déroge pas à la règle. Je ne pense pas faire des folies pour ce Noël, rapport à la grosse folie justement de notre voyage à New-York à Pâques, mais il me fait grave de l’oeil… D’une manière générale, les accessoires conçus pour la collection capsule de Noël Sezane sont tous trèèèèès tentants.
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92 comments sur “Five little things #7”

  1. Katelig a dit…

    il faut lire eureka street. Genre maintenant, tout de suite. On n’a pas toujours les mêmes gouts en lecture mais je ne vois pas commen on peut résister à Chuckie. Mon con de chien (bon il est mort maintenant) a mangé ce livre 2 fois et je l’ai racheté 2 fois.

    Moi en 2000, je passais le bac et j’étais entouree de gens engagés à la LCR et tout le reste dans mon lycée d’artistes. Et mon dieu qu’ils étaient chiants.
    Je ne connaissais pas de gamers (la technologie n’existait pas encore chez moi) mais j’espère pour vous qu’ils sont un peu plus drôles et ont un peu plus de second degré.

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  2. Marje a dit…

    Je me répète chaque jour, les adolescents sont des extraterrestres … Je ne comprends pas leur langage et ils ne me comprennent pas. Nous n’avons pas les mêmes codes et ils me semblent complètement évaporés. J’essaie chaque jour de me souvenir comme l’adolescence est une terre aride et difficile à arpenter ! Bravo GrandMachin, il pense déjà au ketchup ! Je me garde la vidéo pour ce soir ♥

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    • Daphné a dit…

      C’est quand même plutôt malin – il est capable d’anticiper et de s’adapter pour survivre en milieu hostile, on reconnait la patte de l’éclaireur. Quand mon éclaireur de quinze ans partait en internat au collège, il s’organisait avec ses copains pour apporter à tour de rôle un pot de pâte à tartiner pour améliorer le quotidien. La gestion du pot en groupe, c’est déjà un premier pas du vivre ensemble, non? ( Sans parler des douches auto-gérées entre groupes du matin et du soir ). Depuis, il a appris a fermer le mitigeur pour éviter aux autres de finir leur douche glacés.

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      • marieal a dit…

        constat désespérant qui met des mots sur le sentiment qui pointait chez moi depuis hier soir: je me suis regardée l’intégralité de la soirée Daesch, jusqu’à ce reportage sur les enfants de l’armée syrienne libre…que peuvent l’amour et la nonviolence contre tant de haine, la certitude absolue d’être dans le vrai?
        par contre, je n’oublie pas que certains, face à la haine, ont su exprimer haut et fort la recherche de solutions non violentes et ont réussi à obtenir ce qu’ils cherchaient…mais j’ai l’impression que ce mouvement doit être organisé, comme un parti politique pour obtenir des effets. A réfléchir…

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      • Paola44 a dit…

        Bien d’accord! Lui aussi dit en substance que pleurnicher ne sert à rien, et vous ne le trouvez pas méprisant / insultant? Pourtant, je trouve qu’il y va un bon cran plus fort que moi…

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          • Paola44 a dit…

            Sans doute, sans doute… Je ne suis pas écrivain, et puis lui, de par son « background », on sent qu’il est blasé par ce genre de choses, moi, je suis en colère, je l’ai déjà dit, je crois? Mais pas plus que lui, je ne méprise ni j’insulte qui que ce soit. A chacun sa façon de réagir.

        • Jane B. Root a dit…

          T’inquiète Pa-Ola. Moi aussi j’ai dit dès après Charlie, grosso modo la même chose. Beaucoup moins bien que Wilson bien sur, nous ne gagnons pas notre vie avec nos plumes nous. D’ailleurs te reprocher ça c’est juste pas malin. Moi aussi je n’étais pas dans la bien pensance lénifiante et défilante, d’ailleurs j’ai pas défilé, et moi aussi on m’a renvoyé vertement dans mes filets 😉 heureusement que les mondes se complètent. Le bisounours et la sentinelle, le gardien et le ToutAmour, le vigilant et le lénifiant. On a un peu besoin des deux pour vivre. Je l’ai déjà dit plus bas 😉

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          • Paola44 a dit…

            Merci, un peu de soutien ne fait pas de mal en cette période de totalitarisme naissant… Allez, une petite citation pour flipper:
            « Bien entendu, le peuple ne veut pas de guerre. Pourquoi est-ce qu’un pauvre gueux dans une ferme voudrait risquer sa vie dans une guerre dont il ne peut espérer au mieux qu’il en reviendra entier ? Naturellement, le commun de la population ne veut pas de guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni, en Allemagne. C’est clair.
            Mais, après tout, ce sont les dirigeants d’un pays qui en déterminent les lignes d’action, et ce n’est jamais qu’une question simple que d’entraîner le peuple, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, un Parlement, ou une dictature communiste. […] Le peuple peut toujours être converti à la cause des dirigeants.
            C’est facile. Tout ce qu’il suffit de faire, c’est de leur dire qu’ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui expose le pays au danger. Cela marche de la même manière dans tous les pays ».
            Hermann Goering – Procès de Nuremberg
            Eh ben voilà, on y est, je dirais…

  3. Fred b a dit…

    Merci pour ce texte de Robert Mc Liam Wilson. Je le trouve désespérant, mais juste. Et son vécu à Belfast donne beaucoup de poids à ses propos.

    Le sac Sézane me fait de l’œil à moi aussi… Seul son système de fermeture me retient. Je crains que très vite, la languette ne ressemble plus à rien.

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  4. Carole a dit…

    Vivre avec des ados nous évite de tomber dans la monotonie !
    C’est fou comme leur quotidien est loin du notre. Parfois c’est fatigant !
    Ma Benz réchauffe bien l’atmosphère dès le matin !!! J’adore.

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  5. Daphné a dit…

    Oh oui, Ripley Bogle est une superbe lecture. Merci pour ces quelques lignes de son auteur, si pures. Je cherchais quels livres m’accompagneraient lors de mon gros craquage de Noël, c’est sûr, Eureka street de Robert Mc Liam Wilson sera du lot pour partir down under la semaine prochaine.

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  6. Berengere a dit…

    Les adolescents sont des êtres à part !!!
    Extra la vidéo de la prof de théâtre de Rose ! Des projets d instits tel que celui ci sont tops !
    Bon et sinon Brigitte et Joey…cool ….je ne sais pas si tu avais vu la video hier sur fb… se réveiller avec dimanche ET lundi…que demander de plus ??!!!! Bonne journée !

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  7. gigi la M. a dit…

    Eurêka street , grand souvenir de lecture !
    Bonne semaine à toutes et tous .
    Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas dit qu’on s’aimait , non ?
    Allez , je me lance , je vous aime !( désolée , toujours pas remise , toujours envie de pleurer 12 fois par jour ….)

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  8. Sabine a dit…

    Le Claude est top ! Mais comme je l’ai déjà en vert, c’est la manchette Simone qui se remet à me faire méchamment de l’oeil à la lecture de ton post !

    Sinon pareil…je commente peu ici mais…je vous aime ! Idem pour l’envie de chialer ( on y ajoute les hormones de grossesse et ça donne la chialance en continu )

    Caro, ton blog est LE bonheur de chaque matin avec celui de Violette ! Merci

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    • Fred b a dit…

      Le système de fermeture du sac est pratique? Et comment se comporte la languette, une fois assouplie? Elle se met à rebiquer ou pas? Merci pour votre retour d’expérience!

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  9. M. de Berlin a dit…

    Le texte de Robert McLiam Wilson est beau au début mais dégénère au fil des paragraphes, de mon point de vue. Après, c’est peut-être un effet voulu. Mais la condescendance s’installe, je trouve, de ligne en ligne, comme dans presque tous les textes publiés à ce sujet. Peut-être est-elle inévitable?
    À titre personnel, je reste convaincue (j’espère) qu’il y a un peu plus à comprendre, que ces attentats ne sont pas qu’un règlement de compte « niveau bac-à-sable ». Comprendre, ce serait le début de l’appaisement.

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      • M. de Berlin a dit…

        Merci pour vos réponses, sans doute ai-je mal saisi ses propos. Disons qu’il y a tant d’aigreur (légitime) dans son discours que le résulat m’a secouée. Ce sont ses sentiments et il fait bien de les exprimer puisqu’ils sont fondés et raisonnent en nous. Mais cela reste une facon noire de voir les choses.

        Quand il dit « C’est l’atroce vérité. Votre droit de vivre et de respirer dépend de la tolérance de ceux qui pourraient être tentés de vous en priver », on dirait qu’il cherche à nous apprendre quelque chose, à nous dire que la vie ne sera plus jamais comme avant. Pourtant, ce n’est rien de nouveau. Nos ancètres en avaient conscience, nos voisins sur la terre en font l’expérience chaque jour. Le fait que certains d’entre nous ne s’en rendent compte que maintenant, cela montre à quel point nous avons été privilégiés, épargnés pendant des années des horreurs pourtant si banales de la nature humaine.

        Cela dit, ce ne sont à mes yeux pas assez d’arguments pour dire que la vérité est moche ou bien qu’il n’y a pas de consolation. La « vérité » n’est pas moche ou belle. Si le crime existe depuis la nuit des temps, l’humanité est faite aussi de belles personnes, de bontés. Bien assez, à mon sens, pour rester optimiste et continuer à aimer la vie.

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        • Celle qui n'osait pas a dit…

          Que n’ai-je une plume qui arrive à transcrire mes pensées sur le papier !!! Merci de M.de Berlin d’avoir écrit ce que je ressens aussi et encore merci à vous tous (y compris Caro of course !!!!) de ces échanges et de ces découvertes (par les liens, les auteurs…etc) ; il y a définitivement de belles personnes par ici <3

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  10. DOMINIQUE a dit…

    Le texte de R. Machin (je noterai plus soigneusement son nom ultérieurement, il m’intrigue), est affreusement réaliste sur la nature humaine et la haine. Il n’a pas tort, loin de là. Au moins, il a le courage de dire des choses peu aimables.

    Par contre côté ketchup, il a tout bon, ton fils. Bordel, il faut avoir le sens des priorités, non ? La seule chose qui me tracasse à ce propos : pense-t-il à bien reboucher le flacon de ketchup après usage ? Là, j’ai une petite appréhension.

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        • Daphné a dit…

          En même temps, je serais choquée d’apprendre que mon fils refuse de partager. Et pourquoi pas un pot de ketchup rangé dans le casier? Après tout, c’est fait pour y ranger des choses importantes en sécurité, non?

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          • DOMINIQUE a dit…

            Il y a aussi la notion de « chantage ». Ketchup contre dernière version latine, par exemple. Ça marche très bien à cet âge.
            Je sais, je suis perverse.

          • Daphné a dit…

            Mon côté Bisounours m’encourage à espérer qu’ils en profiterons plutôt pour mutualiser leurs devoirs en les faisant ensemble. Mes garçons sont en classes coopératives – de ce que j’ai vu mon grand fonctionne plus dans ce sens-là pour flouer les profs si besoin ( le petit, lui, aurait trop peur de perdre sa place de chef d’équipe ).

  11. Pretty Woman a dit…

    Les propos de Robert Mc Liam Wilson cristallisent tout ce qui sourde en moi depuis quelques temps déjà, cette peur latente que le pire est à venir et que nous sommes terriblement impuissants… J’aimerais qu’il a tort mais je crois malheureusement qu’il est dans le vrai.

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  12. Blonde paresseuse a dit…

    Je comprends ton grand. Des frites sans un ketchup digne de ce nom, c’est comme un câlin sans préliminaires : du gâchis !
    Et bravo pour le petit film, c’est vraiment joli et bien fait 😉

    Et sinon, j’y connais rien, mais la passerelle Mornay, c’est comme la sauce Mornay. C’est qui Mornay ? Ou quoi ?

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  13. Mélisse a dit…

    Y’a tout de même 2 bonnes nouvelles dans cette histoire du Machin (3 même) :
    – dans son lycée, les frites sont suffisamment bonnes (c’est assez rare, je trouve)
    – il a compris que trimbaler de la mayo c’est prendre un risque assez élevé d’intox alimentaire (ou alors il n’aime pas la mayo mais ça, je ne saurais l’envisager)
    – en fait, il est hyper organisé…

    Le reste plus tard…
    Même si le sac besace marron/camel à force de le voir j’y pense (mais pas celui-là un autre ou il y aurait une poche externe) (me faut toujours une poche téléphone/clés, sinon je suis perdue)

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  14. Nath a dit…

    Eureka Street est depuis que je l’ai lu dans mon top five de bouquins préférés au monde… Et l’ un des rares que je relis régulièrement… j’ai envie d’ajouter malheureusement… Bonne journée à toutes !

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  15. OLIVIA a dit…

    Je t’ai découvert il n’y a pas longtemps et plus je te lis, plus je te sens comme une copine. Oui, c’est naïf et cliché, désolée. On se pose souvent les mêmes questions, on se réjouit des mêmes petits triomphes… Tu dis que parfois le monde est tout petit, je rajouterais aussi que parfois on se ressemble plus qu’on ne le crois. Merci d’être là.

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  16. Dji a dit…

    J’ai lu le texte de Mc Liam Wilson hier. Désespérant, mais lucide je le crains. Comme celui qu’il avait écrit après Charlie.
    Ripley bogle, Eureka street oui, et La Douleur de Manfred aussi. Ce monsieur est un grand écrivain.
    Et merci au Machin d’égayer mes matinées !
    Bonne journée !

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  17. Anne-Aurélie a dit…

    Bonjour Caroline,

    Je suis une maman, plus si jeune (37 ans bientôt) et je joue le casque vissé sur les oreilles avec le micro, comme ton fiston. C’est un monde que je connais bien pour faire partie d’une asso qui fait de la compétition esport et pour avoir toujours beaucoup joué avec des gamins 😉 mais aussi des plus grands. J’interviens pour te dire que même si c’est difficile à comprendre, cela peut potentiellement être un formidable vecteur de socialisation, d’organisation, et de progrès à bien des égards. Outre le fait que le jeu en lui même oblige souvent à développer l’esprit d’équipe, à une discipline aussi si l’on veut parvenir à des résultats. Le milieu du jeu vidéo lui même si la passion est bien la, propose plein d’opportunités (de gestion de projet, de compétitions, de rédactionnel même parfois car il y a beaucoup de sites d’infos). Bref si c’est ce qu’il aime, moi je m’en réjouirai car j’ai pour idée que la passion est toujours bonne à prendre et qu’elle permet de se dépasser.

    Si tu as des questions sur sa passion en tout cas, mon mail est à ta dispo.

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    • Caroline a dit…

      Merci pour ton commentaire 😉 En réalité, j’ai décidé en effet de ne pas porter trop de jugements sur cette passion qui m’est totalement étrangère parce que je n’ai pas le gène du jeu dans mon ADN (mais alors AUCUN jeu hein). Et là où je te rejoins, c’est que lorsque le jeu est pratiqué en équipe comme c’est le cas pour lui, c’est effectivement un moyen de sociabiliser. Il s’est fait de vrais amis par ce biais là, qu’il finit par rencontrer IRL. Et quand je l’entends jouer, certes il jure comme un charretier, mais il est aussi étonnamment très directif, très sûr de lui et très drôle. Bref, si ça se trouve il va devenir manager :-)))) (ça serait quand même très surprenant). Je ne manquerai pas de te poser des questions si j’en ai !!!

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      • Daphné a dit…

        Pour rebondir sur ce sujet, mon grand m’a initiée ce week-end à un jeu coopératif sur ordi, http://www.keeptalkinggame.com/. Un peu dubitative sur le thème du jeu – faire équipe pour éviter l’explosion d’une bombe – j’ai adoré le travail d’équipe à faire et les défis lancés, finalement sans aucune violence ( à part un bruit de « boum » ). Une excellente idée pour rentrer dans leur univers, apprendre à se concerter, et faire travailler ses méninges en s’amusant.

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        • DOMINIQUE a dit…

          Coïncidence. Mon seul essai de jeu, fut hier une histoire de couper des fruits en deux. Avec des bombes au milieu. Résultat, j’ai massacré le score du petit de 7 ans qui jouait, en coupant une bombe qui a tout foutu en l’air.
          Fallu que je me fasse pardonner à coups de gâteaux.

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          • DOMINIQUE a dit…

            C’est plutôt lui qui m’a consolée, à la limite « mais non, c’est pas si grave ». N’empêche que le gâteau était le bienvenu, comme tu le dis.
            Frites + ketchup pas pour moi. Ce serait plutôt frites + frites.

    • Francoise a dit…

      Bon ça me rassure un peu, le mien est en terminale et quand je pense au temps passé sur son écran…..au lieu de faire des maths et de la physique …..!!! Je préfère pas y penser….

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  18. Fanny a dit…

    Le texte de Robert McLiam transpire le pessimisme, et est glaçant de vérité. On sent le vécu derrière ses mots, c’est ce qui est le plus terrifiant. Malgré et surtout à cause des horreurs de Paris, je condamne encore plus la violence. Je sais que crier à la non violence sonne terriblement hippy et utopique, mais je sens mon âme qui se crispe à l’idée de n’importe quelle riposte incluant la violence. ça peut paraître immoral, mais quand j’ai appris que la France (mon pays, après tout, mon identité) avait lâché des bombes en Syrie, même si c’est sur Daech que je condamne vivement, ça m’a hérissé le poil. Depuis les attentats, je suis devenue hyper sensible à ça, l’horreur qui est derrière chaque arme.
    Mais mon ressenti n’est sûrement pas une solution…

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    • Natacha a dit…

      Même ressenti que toi. Je me sens moins seule 🙂
      Notre situation est peut-être désespérée, peut-être va-t-on vers le chaos. Et je suis personnellement persuadée que l’Homme n’est pas foncièrement bon. Cela n’empêche pas d’essayer, encore et toujours… A ce propos, j’ai découvert une très belle initiative avec la Philarmonie de Paris : le projet des Orchestres Demos. Je mets le lien ici (je me permets) : http://donnonspourdemos.fr/

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  19. cathy a dit…

    Eureke street de Robert McLiam Wilson est un de mes livres préférés de tous les temps! Je le relis régulièrement et suis toujours aussi bluffée par ce mélange de douceur et de désespoir. Ses autres romans sont bien aussi, mais Eureka Street est un petit chef d’oeuvre.

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  20. Soeur Anne a dit…

    Oh, quelle claque ce texte ! Je le relirai dans quelques heures, mais ça fait réfléchir, ça pose des questions, même si ça part un peu dans tous les sens…

    A la maison, j’ai un plus petit Machin de 13 ans qui emporte religieusement tous les jours sa salière au collège… Parce que le sel, il est mouillé et il ne coule pas, à la cantine. Et que si jamais c’était un jour à frites, des frites sans sel et sans mayo, ben ça va pas du tout 🙂

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  21. Edith (de Savoie !) a dit…

    Merci pour la vidéo d’Eklozion et aussi pour le texte percutant de Robert McLiam (mais je n’en attendais pas moins d’un tel écrivain. ah, Eureka street !)

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  22. Magali a dit…

    Sézane, ça doit être la seule marque dont j’aime tout, absolument tout, vêtements, accessoires, je pourrais choisir les yeux fermés et ne pas me tromper, et ce sac camel <3

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  23. DOMINIQUE a dit…

    Une question pour celles qui ont lu R. Mc Liam Wilson, notamment Eureka Street. Est-ce engagé politiquement ? Ou est-ce la narration de la vie à Belfast sous les attentats ? Et puis, qu’est ce qui vous a plu, visiblement il en a marqué plus d’une, dans ce roman ?
    Pour me faire une idée, car ce sujet m’intéresse à divers titres.

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    • Geneviève a dit…

      Je ne suis pas très douée pour l’exercice mais, non, je ne dirai pas que c’est « engagé politiquement ». Il ne « choisit pas un camp » mais décrit, à travers la vie de copains assez déjantés et un peu paumés, la vie dans Belfast (le roman a 20 ans je crois).

      On ne sait pas pourquoi on est attiré par un livre, un auteur… Je sais que moi, c’est probablement parce que ma petite soeur vit depuis 30 ans à Belfast et que mes neveux sont franco-irlandais (oui, je raconte ma vie et ce n’est pas vraiment intéressant).

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      • DOMINIQUE a dit…

        Merci beaucoup, Geneviève. C’est ce que je voulais savoir. Ce que tu dis est intéressant, car même si ta soeur vit à Belfast, le livre aurait pu te tomber des mains.
        Encore merci d’avoir pris le temps de me répondre !

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      • Celle qui n'osait pas a dit…

        Ça y est, Eureka street est dans mon IPad ! Et si si, c’est intéressant que tu racontes ta vie ^; je fais partie de ces personnes, aussi curieuses qu’un chat, qui lorsqu’elles se baladent à la nuit tombée (et pas que la nuit d’ailleurs), aimeraient bien savoir ce qui se passe derrière les fenêtres éclairées et entreraient bien faire connaissance avec les silhouettes entr’aperçues à travers les rideaux. Et c’est un peu le même effet ici ! Depuis le temps que je lis Caro ET les commentaires, vos noms à certaines qui reviennent très très régulièrement, et bien vous laissez parfois dans les écrits comme un bout de rideau qui s’entrouve et comme lors de mes balades en vrai, si j’osais (mais j’ai été bien éduquée !!!), je pousserais bien le rideau pour en découvrir un peu plus !!!!! C’est grave ??????? (j’ai souvent une bonne bouteille de vin pas loin !!!!)

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    • Katelig a dit…

      Comme l’a dit Geneviève on suit un groupe d’amis dans les années 80. Le seul engagement politique c’est la « dénonciation » de l’absurdité de la situation des habitants de Belfast. Mais c’est aussi jubilatoire et parfois glaçant. J’hésite à en dire trop de bien pour ne pas vous décevoir mais c’est VRAIMENT bien.

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      • DOMINIQUE a dit…

        Merci Katelig ! J’avais peur d’un ton un peu trop, comment dire, moralisateur et manichéiste. Ok, je fonce, car cette histoire m’intéresse.

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  24. Tan a dit…

    J’ai fait ma toute première commande Sézane ce matin, pour un cadeau de Noël. Un très beau pull qui j’espère plaira à ma belle-soeur, mais je sais qu’elle aime la marque, donc je n’ai pas trop de doutes.
    Mon homme, 35 ans, continue à jouer avec un casque et un micro, il retrouve ses potes et se défoule avec eux ou tout seul, ça dépend des jeux.
    La vidéo est très jolie, je vais lire le texte…

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  25. Une fille a dit…

    J’adore le sens des priorités de ton fils ! Sans rire.
    Tiens, je viens de ces mots sur ELLE UK (d’un écrivain par rapport à sa mère): ‘I am the best of her, I am the worst of her. I am her wisdom and her foolishness, her spring of hope and her winter of despair.’ 😉

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  26. Caro Bleue Violette a dit…

    Le coup du ketchup dans le sac… j’adore ! Le Machin est plein de ressources 🙂

    Je ne connaissais pas absolument pas Robert McLiam Wilson mais je note Eureka Street, au vu des nombreuses recommandations pour ce livre.

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  27. Suzanne a dit…

    En passant, vite fait, je m’arrête sur un détail, mais j’ai eu d’autres sons de cloche que ceux émis par les grands médias français (par mes potes presents) de la manif d’hier.
    Je me permets de faire suivre un lien vers un article qui ressemble beaucoup à ce qu’on m’a raconté et montré (vidéos, photos, de personnes assises par terre se prenant des coups de matraque) :http://www.regards.fr/web/article/place-de-la-republique-de-quel.Certainement orienté, mais peut être que ça permet de nuancer un peu ce qu’ont pu relayer les autres journaux ?
    Je reviens pour commenter le reste 🙂

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  28. Electra a dit…

    Ma petite soeur (30 ans aujourd’hui) passait ses journées enfermée dans sa chambre, le casque vissé sur ses oreilles, la télé allumée (mais le son coupé) .. et a toujours eu une moyenne de 20, a fini major de sa promo.. Bref, des multitâches ! Elle est aujourd’hui hypersociable et geek 😉

    Je souris car dans un collège pour lequel je suis un projet de restructuration, le ketchup est interdit car c’est hyper calorique ! – l’archi avait prévu dans la nouvelle salle de restauration d’installer le mot ketchup qui clignoterait comme dans un diner’s américain , au-dessus de la banque (où on trouve l’eau et quelques condiments) – j’ai du lui apprendre la mauvaise nouvelle 😉 J’ignorais que les gosses contournaient les règles en apportant le pot !!!

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  29. mammouth a dit…

    Je suis tout à fait d’accord avec le machin. C’est juste pas possible de manger des frites ou autres aliments avec du ketchup dégueulasse. Quand je vais dans un resto qui ne sert pas le bon ketchup, c’est d’une tristesse infinie. Grande déception et frustration. Ce qui m’amène à une question existentielle cruciale pour être certaine qu’il a vraiment tout bon et que tu n’aies pas à t’inquiéter de son avenir: c’est quoi la marque? Parce que dans mon monde à moi, y’a qu’un seul ketchup de vrai et c’est Heinz.

    Pour être un bon manager, il faut avoir le sens des priorités, moi je dis.

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    • Suzanne a dit…

      Oh oui, le Heinz. Mais comme dit plus haut, le ketchup, c’est trop calorique, alors comme Dominique, mes frites désormais je les mange avec des frites.

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  30. Jane B. Root a dit…

    Merci, oh merci Monsieur Wilson d’avoir mis en mots ordonnés et clairs ce que je sens, ressens au fond de mes tripes, et pense depuis « Charlie » Et pourtant qu’est ce qu’on m’a honnie et abominée quand je l’exprimais. Qu’est ce qu’on m’a renvoyée dans mes filets !

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  31. Jane B. Root a dit…

    De fil en lecture j’ai lu ce qu’il a écrit après  » Charlie ». La fin est glaçante.
    http://www.liberation.fr/societe/2015/01/18/ma-rage-est-ingouvernable_1183389
    Elle ressemble trait pour trait à ce que j’ai vécu le 14 novembre au soir. Invitée chez une amie colombienne, de Medellin, elle a eu ces mots stupéfiants : « Et alors ? Vous vous habituerez. On s’est bien habitué nous !  » Puis elle s’est remise à danser…

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    • Celle qui n'osait pas a dit…

      C’est effectivement glaçant ; malgré tout j’ai envie de croire envers et contre tout, de ne pas lâcher le « l’amour sera le plus fort ». Comme le dit M.de Berlin, l’humanité est faite de belles personnes, de bontés….. Je me permets de rajouter, peut-être beaucoup plus que ce qu’on croit et rien que ça vaut certainement le coup d’espérer, d’y croire enore et toujours. Moi, j’ai pas envie (comme tout le monde je suppose !) de m’y habituer (j’y serai peut-être obligée) mais mon côté bisounours croit que l’amour vaincra la haine !

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  32. Mitchka a dit…

    Je rebondis sur Mc Liam Wilson dont j’ai lu Eureka Street cet été ……quel livre !! les premières pages, je comprenais pas trop ce que je lisais, je ne trouvais pas ça passionnant, puis j’ai commencé à rire, beaucoup… et puis j’ai pleuré, beaucoup ! Alors si j’ai un conseil, c’est de mettre de côté ce que vous lisez en ce moment et de vous plonger dans cette Irlande du Nord que nous connaissons tous, ou presque tous, très mal.

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