J’aime #111

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La semaine dernière, j’avais un rendez-vous professionnel proche de la Défense. Difficile de dire si cela débouchera sur quelque chose ou non, mais quand j’ai vu, non loin de là, la grande Arche sous laquelle (oui, sous, vraiment DESSOUS) j’ai travaillé durant huit ans comme documentalo-journaliste, j’ai mesuré le chemin parcouru depuis que je suis arrivée à Paris. Je n’aurais jamais cru alors qu’un jour je me rendrais dans une maison de production discuter de projets scénaristiques. Je crois que je ne me serais même pas autorisée à y croire, ni même à l’espérer. Sans compter qu’à l’époque, ce boulot qui consistait pour une grande part à faire des photocopies et à numériser des documents officiels de la Commission européenne m’apparaissait comme le graal. J’avais si peur, à cet âge là. Si peur de ne pas y arriver, de ne pas savoir être adulte, de ne pas trouver l’amour. Dans le RER qui me menait à la Défense, il n’était pas rare que je me tétanise, étouffée d’angoisse, convaincue de vivre mes dernières secondes d’existence. J’éclusais les médecins de garde, je me diagnostiquais des tumeurs diverses et variées. Je bossais pour bosser, avoir un travail était une fin en soi, seul rempart alors, je pense, contre une dépression latente. Lorsque je me souviens de cette jeune femme que j’étais, je la vois comme entre parenthèse, « in progress ». Je crois que j’aimerais pouvoir lui dire que ça ira, qu’il y aura des moments compliqués, mais qu’elle sera surprise et que cette audace dont elle pense être démunie existe quelque part au fond d’elle.

Je serais malgré tout obligée d’être sincère avec elle. Vingt ans plus tard, elle aurait encore parfois ce poids au creux du ventre, elle suffoquerait entre deux stations, étourdie par la force de sa peur. Elle aurait encore aussi cette crainte de ne pas y arriver et la gorge serrée avant d’entrer dans l’immeuble de cette grande avenue parisienne, non loin de la Défense.

Tout change et rien ne change, en somme.

A part ça, j’aime…

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Les pancakes, encore et encore. La recette de Trish Deseign est devenue un classique du week-end. J’ai tenté les poudres toutes faites auxquelles on ne rajoute que du lait, mais désolée, ça n’a rien à voir.

Pour rappel la recette:

  • 225g de farine, 1 sachet de levure chimique, 1 c.à.s de sucre, 3 oeufs battus, 50g de beurre demi sel fondu, 300 ml de lait frais entier.
  • Verser la farine, levure et sucre dans un saladier et faire un puits au centre. Ajouter les oeufs, le lait et le beurre et bien mélanger avec un fouet pour obtenir une pâte bien lisse. Il faut au moins laisser reposer 30 min.
  • Faire chauffer une poêle bien chaude avec un peu de beurre, et verser une petite louche. Quand des petites bulles apparaissent , on peut les retourner! Si on aime les myrtilles, il faut les mettre avant de retourner les pancakes pendant la cuisson.
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La petite place vers le square saint Medard dans le 5ème arrondissement. Je crois qu’elle n’a pas de nom, c’est d’avantage un rond-point qu’une place, mais j’adore cet endroit. Et le restaurant Saint Medard est pas mal du tout.

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Ils y servent des ravioles de Romans à se taper le cul par terre, les ravioles arrivant très vite après les pancakes dans la liste de mes plaisirs de bouche…

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Lorsque le soleil entre dans ma maison et dessine des motifs sur le carrelage…

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Cette photo de Rose sur la passerelle Simone de Beauvoir, petite ballerine aux mollets tendres…

Et puis ces dessins de Pénélope Bagieu sur la façon dont les jeunes souhaiteraient agir. C’est juste et pertinent, as usual.

 

89 comments sur “J’aime #111”

  1. Leyleydu95 a dit…

    Ah cette passerelle!!
    J étais juste à côté samedi soir avec Lise « des frites vertes » et on parlait de toi et de ton blog que nous lisons depuis 2009!
    Nous avons partagé le plaisir que nous avons à te lire et nous nous disions que l on aimerait bien te croiser un jour « en vrai » peut-être sur cette jolie passerelle!
    Je partage aussi ta nostalgie de retourner sur un lieu que l on n a pas visité depuis longtemps et qui nous fait prendre conscience du chemin parcouru…

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  2. Daphné a dit…

    Comme j’aimerais aussi pouvoir retourner serrer dans mes bras cette jeune fille ballotée par la vie et lui chuchoter que tout ira bien, que la vie est belle vue d’ici. Et je me demande souvent ce que la vieille dame qui est en moi me dira ?

    Trish Deseine est définitivement l’impératrive du gâteau – et dire que j’ai une poêle à pancakes qui n’attend que d’être enfin utilisée. Du fond de son tiroir, elle me regarde avec un air de reproche à chaque fois que je la croise.

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  3. Marje a dit…

    Moi c’est plutôt l’inverse … En vieillissant, j’ai plutôt perdu confiance en moi et j’appréhende beaucoup plus que dans ma jeunesse. J’aimerais retrouver cette vitalité et cette force qui me poussait à croire que tout irait comme sur des roulettes 🙁

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    • Audrey a dit…

      Marje, je suis certaine qu’elles sont encore en toi! Sans quoi tu ne mènerais pas tout ce que tu fais de front 🙂 Le courage, c’est aussi d’arriver à dépasser ses appréhensions, même si (et surtout quand) tout ne va pas comme sur des roulettes. Et ça tu gères! Always look on the bright side of life… 😉 Plein de gros bisous (et coucou Caro :-))

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    • mammouth a dit…

      Je me faisais une réflexion semblable il y a quelques jours seulement. D’où me viens cette appréhension en vieillissant? C’est un peu paradoxal, car dans bien des domaines je suis tellement plus zen. Je crois que c’est un sentiment d’insécurité qui s’installe parce que physiquement je ne me sens plus les mêmes capacités. Et pourtant, depuis presque dix ans, je me tiens en forme plus que je ne l’ai fait dans ma vie avant. Et j’entame une nouvelle carrière à un âge où on commence à penser tranquillement à la retraite. Ce qui est bien dans ces questionnements, c’est qu’il y a toujours du travail qui reste à faire pour améliorer mon bien-être intérieur et ma qualité de vie. Ça devrait me tenir occupée d’une jolie façon.

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  4. charlotte a dit…

    Je me reconnais tellement dans la jeune fille que tu décris. C’est moi qui aujourd’hui, à 22 ans et en ce jour de rentrée est peur et peur d’être tétanisée par ma peur. Merci pour tes mots Caro.

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  5. Nathalie a dit…

    J’aime beaucoup ce que tu écris en préambule à ce j’aime. Je m’y retrouve comme beaucoup sans doute (c’est je pense ta grande force) et je vois aussi en filigrane ma grande « montée à Paris » qui s’éclate au boulot et pourtant qui suffoque si souvent. Belle semaine.

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  6. Nathalie a dit…

    C’est tellement émouvant de se revoir 20 ans avant et de mesurer la distance qui nous sépare de celle du passé ! je ne sais pas si ce n’est pas un peu anxiogène quand même, je voudrais arriver à poser un regard doux sur celle du passé..heureusement, la plupart du temps , on gagne en sérénité !des bises et du courage a celles qui connaissent encore la peur ( ça va aller Charlotte ! )

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  7. Rouletabille a dit…

    Merci pour le lien vers les dessins de P Biagieu, toujours très bons, je me demandais ce qu’elle devenait. J’ai découvert ses portraits de femmes « les culottées » très bien aussi.

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  8. Geneviève a dit…

    Pour rien au monde je ne voudrais revenir à mes 18 ans (40 ans en arrièrre, Horreur, Malheur !!!)
    même si… tout n’a pas été facile (même si ce n’EST pas encore facile), j’avance…

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  9. Selki a dit…

    Merci pour tes mots que je vais faire lire à ma fille de 22 ans, ma petite fille bien perdue actuellement et tétanisée par la peur ! Te lire l’aidera peut-être plus en ce moment que les mots et câlins de sa maman 😉
    Rose est mignonne comme tout et c’est ta grande sur la 1ère photo ? Waou cette chevelure, elle a de QI tenir !
    Belle journée et bonne semaine à toutes

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  10. mardep a dit…

    J’aime beaucoup tes j’aime en general, et encore plus ceux d’aujourd’hui…les ravioles, c’est notre plat de reconfort, surtout depuis qu’on vit a 10 000 km du Royans (avec un S…). Du coup, pourrais tu me faire une faveur et rajouter un S a Romans ? (et je m’excuse par avance pour les accents manquants, mon clavier coreen ne me les propose pas…)

    Tres joyeux lundi !

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  11. Carine07 a dit…

    Merci beaucoup pour ta recette de pancake; j’avais vu ta photo, hier, sur instagram et j’avais eu envie de lécher mon écran ;p
    Juste pour te signaler aussi qu’il y a un s muet à la fin de Romans, mais ce n’est pas bien grave 🙂

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  12. mammouth a dit…

    J’adore ta porte avec une fenêtre dedans. Si j’ai bien compris, comme ça, elle est ouverte en partie pour faire entrer l’air?

    Le tableau des enfants, ben surtout de ta grande, fait bel effet dans l’entrée.

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  13. Blonde paresseuse a dit…

    Merci pour le lien vers les dessins de Pénélope.. instructif, vraiment. Y’en a tout de même quelques unes qui me branchent bien, dans les p’tites propositions. J’ai beaucoup aimé celle de « Réduire le salaire des ministres à 2 fois le SMIC pour voir qui est vraiment motivé »…

    Et ça fait trop longtemps que je ne n’ai pas fait de pancakes, je vais recopier la recette tout de suite, je la mettrai à côté de celle du Clafoutis, que tu nous avons donnée il y a longtemps et qui ne me quitte plus.
    En revanche, je ne vais pas en faire de suite, des pancakes, je vais plutôt en manger direct dans le pays d’origine… DANS UNE SEMAINE !
    J’en peux plus.

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  14. MaNou a dit…

    Tiens, je n’avais pas remarqué, la porte d’entrée semblable à celle de Charbo … Attention au courant d’air quand elle est ouverte, la nôtre s’est brisée deux fois en mille morceaux!
    Bisous Caro

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  15. Xochitl a dit…

    Ta maison serait donc une métaphore de ton évolution : la lumière illumine l’intérieur quand on ouvre la porte !!!
    Les dessins de Pénélope Bagieu sont réconfortants et me confortent dans mon impression d’avoir moins de 30 ans puisque je suis d’accord avec presque tous.

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  16. manoudanslaforet a dit…

    Ton lien vers les dessins de Penelope m’a renvoyé directement à mes enfants qui sont de cette génération là…. Déjà que pour moi , pour l’instant, c’est le gros point d’? pour 2017 alors eux en effet….

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  17. Val Lao sur la Colline a dit…

    Jolie tranche de J’♥ 🙂 Mais plus joli encore est ton préambule. Je crois que je n’aimerais pas avoir de nouveau 20 ans ni même 25, en fait, même si souvent encore aujourd’hui je ne me sens pas tellement à ma place (au hasard par exemple quand je suis à mon bureau). J’essaie que les 20 ans de mes filles soient plus sereins, mais l’est-on jamais à 20 ans ?

    Aux Pays-Bas on fait un genre de mini pancakes dans une poêle spéciale avec des alvéoles 🙂 Super bon !

    Chaque fois que je vois le dessin de tes grands, je suis limite jalouse 😉

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  18. Sarah a dit…

    Merci pour le lien vers les dessins de Penelope Bagieu. Je suis d’accord avec la plupart des propositions, surtout celle au sujet de former un gouvernement sans les habituels enarques mais avec des gens ayant vraiment travaille (en entreprise, en free lance). C’est ce que je me dis depuis longtemps. Comme quoi les jeunes ne sont pas tous azimutes par Bieber et Kardashian…

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  19. Dako Chan a dit…

    On dit plutôt Ravioles du Royans (suis originaire de Romans). Nan, Romans sur Isère, du temps où tu étudiais pas trop loin, Caroline, c’était la capitale de la chaussure, dite de luxe (feu. Snif!)

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  20. olympe a dit…

    ô que ça me parle cette période « entre parenthèse de jeune femme in progress » avec ses angoisses, ses incertitudes, ses questions pour entrer dans la vie d’adulte. J’ai connu ensuite une belle phase de stabilité affective, familiale, professionnelle et aujourd’hui à…29 ans passés (lol), je me sens à nouveau en plein chantier : mon job me prend toute mon énergie et ne m’éclate plus, je ne supporte plus mon mode de vie et je ne me vois pas vieillir dans mes fonctions actuelles. J’ai envie d’autre chose sans bien savoir quoi et surtout sans oser. Aurai-je l’audace de changer de cap, avec à nouveau des incertitudes sur mon avenir professionnel et une plus grande précarité financière au moment où mes 3 ados vont entamer des études supérieures ? Après la crise de début de vie, la crise de milieu de vie !
    C’est déstabilisant d’avoir le sentiment de ne pas se sentir accomplie et de devoir recommencer ou faire semblant.
    La bonne nouvelle, c’est que ça ne se traduit plus en angoisses et en malaises physiques…

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  21. Sofy a dit…

    Ah ben bravo ! Voilà que je me retrouve émue par une photo de porte d’entrée, un lundi matin …
    La maison où j’ai grandi avait une porte d’entrée comme ça, avec une partie vitrée qui s’ouvre et un « grillage » stylisé qui faisait des ombres au sol
    Merci pour cette jolie madeleine de Proust visuelle en ce qui me concerne donc 😉

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  22. kinou a dit…

    Je n’ai pas souvenir d’avoir eu peur à l’âge que tu évoques. Je me suis laissée porter par le courant ; peut-être parce que je n’avais aucune ambition professionnelle particulière, et donc pas peur de ne pas l’accomplir.
    En revanche je me rappelle d’avoir pourri mes relations avec les autres par mon manque de confiance en moi. Mon dieu ce que j’ai pu être pénible. Je me donne des baffes rétrospectives en pensant à tous ces bons moments gâchés.

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    • Reine a dit…

      Exactement Kinou ….moi aussi j’ai été une passive à 20 ans …j’attendais juste que le destin décide pour moi …..aucune ambition , aucun rêve, ….je survivais c’est tout ….je pense aujourd’hui que je faisais une dépression latente , mais à l’époque , on en parlait peu , surtout dans mon milieu , où manger à sa faim et avoir un toit étaient déjà une chance en soi . ….Et moi aussi je me ficherais des baffes pour toutes les occasions manquées, et ce temps précieux gaspillé !!!!

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      • Kinou a dit…

        Reine, le problème , c’est qu’à 56 ans, je n’ai pas beaucoup changé… j’ai de bien meilleurs rapports avec les autres, l’amour de mon cher et tendre m’a apaisée, mais côté boulot j’ai toujours cette sensation de m’être laissée porter. ce qui ne m’a pas trop mal réussi d’ailleurs, mais je n’ai pas la fierté de m’être battue pour ce que j’ai. ça m’est juste arrivé.

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  23. Tan a dit…

    Les dessins de Pénélope sont très juste, comme souvent, merci pour le lien. Ce qui est triste c’est que toutes ces idées paraissent tellement évidentes, à lire comme ça. Et pourtant… Je redoute 2017, et je fais probablement partie de ces « vieux » qui voteront pour le moins pire, par résignation et perte totale de confiance.

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  24. Reine a dit…

    OUI, la Place St Médart !!! j’y étais hier , parce que c’est un de mes endroits préférés de Paris , malgré les hordes de touristes arpentant la Contrescarpe …boire juste un café au soleil , c’était top ! et maintenant à 15 mns de chez moi (de l’avantage d’habiter rive gauche !!) je te conseille le coin pour la fête de la Musique , très sympa…(tu connais la boutique « Nina Kendosa » sur la Contrescarpe? joli,joli, et vraiment très abordable)
    RAV : nous avons passé une bonne partie de notre week-end à visionner la saison 3 de the Bron , et toi et les copines, vous avez raison, c’est aussi prenant que les 2 premières saisons !!!

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  25. Magali a dit…

    Du beurre demi sel dans la recette de pancakes, je n’y avais pas pensé et ça doit être délicieux, je vais tester.
    J’ai toujours aimé les dessins de Pénélope Bagieu, et depuis quelques temps (j’ai arrêté de suivre son travail pendant quelques années, trop de blogs, de lectures…) je découvre autre chose d’elle, derrière ces dessins colorés et ce quelque chose de naïf, il y a bien plus, quelque chose d’engagé que j’apprécie… 🙂

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  26. Jerricanne a dit…

    J’aime vraiment beaucoup ton article qui pointe que quelque soit notre age on avance la tête haute mais parfois la peur au ventre. Je rentre à la fac demain à 50 ans passés et je m’interroge sur le regard des autres et ce qu’ils vont penser de ma légitimité dans ces lieux. J’ai derrière moi des études anciennes et une carrière dont je suis fière mais demain matin sera comme une entrée au CP… Comment m’habiller, que dire, comment entrer en contact avec les autres, qu’est ce qu’ils vont penser, je suis ridicule, je suis ……
    En fait ce sont ces doutes qui nous rendent délicieusement humains et fragiles car pour rien au monde je n’aurais envie d’être de celles qui foncent partout sans se questionner. Cette fragilité est notre plus grande humanité, non ?

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    • Tan a dit…

      Si je faisais partie de ces « autres » qui vont te tenir compagnie toute la journée, je n’aurais qu’un mot en tête : ADMIRATION ! Sincèrement, j’ai toujours été bluffée par les personnes qui osent retourner à la fac, se remettre dans le bain des études, etc.
      Aucune question de ridicule là-dedans, et si certains le pensent, ils ne méritent pas que tu t’y attardes.
      Quand j’étais étudiante, il y avait une femme plus âgée avec nous (la quarantaine je dirais), bah écoute on discutait ensemble, on prenait des cafés ensemble, rien de bien exceptionnel en somme.
      Bonne rentrée 🙂

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    • Shakti a dit…

      Je suis retournée à la fac à 35 ans et ça c’est passé avec beaucoup de naturel. Bien sûr, il y a eu des questions de la part des jeunes mais au final, c’était toujours bienveillant. Et ensuite, quand il s’agissait de bosser, ben, nous étions tous pareils !!!
      Je te souhaite une très belle rentrée.

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  27. Photine a dit…

    La place, c’est (presque) toute mon enfance, en tout cas, un lieu très familier.

    Je l’ai connue avant la fontaine, il y avait une espèce de rond-point qui « accueillait » les SDF (ou les clochards comme on disait dans les 80’s). C’était avant que Tiberi mette des fontaines partout pour les déloger…..

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  28. isa-monblogdemaman a dit…

    Il y a quelques années, j’aurais dit à la petite fille que j’étais de ne pas s’en faire. Aujourd’hui, je ne suis plus sure de rien. Je lui dirai de ne jamais lâcher, je crois, avec une boule au ventre plus grosse encore, que celle que j’avais alors.

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  29. justine a dit…

    comme je connais ces peurs en ce moment, peur de ne pas y arriver, peur de ne pas avancer, angoisse du temps du qui passe… mais j’ai commencé à voir un psy et enfin je commence à accepter ces errements, à accepter les erreurs et la possibilité d’essayer. Mais c’est long. j’espère que le meilleur est à venir, et que la confiance augmentera avec le nombre des années

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  30. sirius a dit…

    Merci pour le lien sur Pénélope, j’avais adoré ses dessins contre l’industrie de la pêche, je me demande d’ailleurs si ce n’était pas toi qui l’avais mise en lien. Sinon je recommande une mini-série bien noire mais très bien faite et éclairante sur le fonctionnement de la justice : The Night of. Avec un John Turturro complètement inédit…

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    • Anneso a dit…

      Ah oui, »The Night Of » ,c’est bien dark et vraiment trrrrès bien (à part une scène un peu WTF avec la petite avocate,hin hin) ,mentions spéciales à John Turturro (et à ses pieds!) et au petit jeune d’origine pakistanaise (Riz Ahmed) qui évolue de façon étonnante dans l’histoire.
      L’acteur génial du film iranien non moins génial (et oscarisé) « Une séparation » joue son père.
      La série a eu un gros succès critique et d’audience,il y aura donc une saison 2 (mais c’est une anthologie).

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  31. julie a dit…

    Merci Caroline de me faire retrouver la trace de Pénélope Bagieu, que j’avais perdue depuis trop longtemps !
    Je ne trouve pas les mots à la hauteur de ce que m’inspire son blog ‘les culottées’, que je vais dévorer (trop) vite, mais revenir savourer tranquillement avec mes filles…

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  32. Suzie a dit…

    Je poste parce que vraiment, il y a de beaux hasards !! Je viens de tomber sur le site de Pascale, spécialiste Feng Shui, qui est une copine et voisine, sur un lien dirigeant vers ton blog ! Déjà heureuse surprise de constater que tu es amie avec Pascale… Et ensuite, hasard (ou pas), ton post d’aujourd’hui fait allusion à ton premier boulot, celui-là même qui t’a fait rencontrer Pascale et dont je viens de lire la rencontre… dans un post de 2012 ! Bref, aucune idée de ce que tout cela peut signifier aujourd’hui pour moi… mais je ne sais pas pourquoi, je sens que c’est important… Un coup de yin ou de yang sans doute…

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  33. Arsule a dit…

    Bravo Caroline, quel beau parcours !
    Tu avais déjà le talent et tu as réussi, avec vaillance, à surmonter tes peurs, tes doutes et tes angoisses.
    Chapeau bas et go on !

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  34. UneAutreCaro a dit…

    Ah mais, la peur, l’angoisse devant l’inconnu, la peur de ne pas y arriver, c’est que ça vit, à l’intérieur, là, non?? Ce serait triste d’avoir trop de certitudes. Non?

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