Mois : septembre 2016

Joue la comme Pivot (et moi et moi et moi)

img_4713-1

Je suis retombée hier par hasard sur le questionnaire de Pivot, celui qu’il soumettait à ses invités d’Apostrophe (et soudain un mythe s’effondre, cette femme a en réalité 75 ans). Pas du tout ! Je n’étais qu’une enfant (un foetus en réalité) lorsque l’émission préférée de mes parents passait sur Antenne 2 (il parait que France 2 s’appelait ainsi à l’époque mais je ne m’en souviens pas), mais j’adorais ce moment là (j’étais précoce). Plus sérieusement, j’adorais et je crois pouvoir avouer que je m’imaginais un jour sur l’un de ces fauteuils en train de répondre moi aussi à Bernard. Je crains que pour Bernard ce soit un peu mort, mais le blog a ceci de merveilleux qu’il permet à tout un chacun de s’interviewer soi même. Alors comme il s’avère en plus que je n’ai AUCUNE idée de billet aujourd’hui, je me suis dit que j’allais m’y essayer. Et si ça vous amuse, vous pouvez aussi vous lancer… En lire plus »

J’aime #111

img_4357

La semaine dernière, j’avais un rendez-vous professionnel proche de la Défense. Difficile de dire si cela débouchera sur quelque chose ou non, mais quand j’ai vu, non loin de là, la grande Arche sous laquelle (oui, sous, vraiment DESSOUS) j’ai travaillé durant huit ans comme documentalo-journaliste, j’ai mesuré le chemin parcouru depuis que je suis arrivée à Paris. Je n’aurais jamais cru alors qu’un jour je me rendrais dans une maison de production discuter de projets scénaristiques. Je crois que je ne me serais même pas autorisée à y croire, ni même à l’espérer. Sans compter qu’à l’époque, ce boulot qui consistait pour une grande part à faire des photocopies et à numériser des documents officiels de la Commission européenne m’apparaissait comme le graal. J’avais si peur, à cet âge là. Si peur de ne pas y arriver, de ne pas savoir être adulte, de ne pas trouver l’amour. Dans le RER qui me menait à la Défense, il n’était pas rare que je me tétanise, étouffée d’angoisse, convaincue de vivre mes dernières secondes d’existence. J’éclusais les médecins de garde, je me diagnostiquais des tumeurs diverses et variées. Je bossais pour bosser, avoir un travail était une fin en soi, seul rempart alors, je pense, contre une dépression latente. Lorsque je me souviens de cette jeune femme que j’étais, je la vois comme entre parenthèse, « in progress ». Je crois que j’aimerais pouvoir lui dire que ça ira, qu’il y aura des moments compliqués, mais qu’elle sera surprise et que cette audace dont elle pense être démunie existe quelque part au fond d’elle.

Je serais malgré tout obligée d’être sincère avec elle. Vingt ans plus tard, elle aurait encore parfois ce poids au creux du ventre, elle suffoquerait entre deux stations, étourdie par la force de sa peur. Elle aurait encore aussi cette crainte de ne pas y arriver et la gorge serrée avant d’entrer dans l’immeuble de cette grande avenue parisienne, non loin de la Défense.

Tout change et rien ne change, en somme. En lire plus »

Free from cigarette

dsc00787

Hier à la faveur d’un post Facebook d’un copain qui annonçait avoir arrêté de fumer depuis 4 jours, j’ai réalisé que j’avais pour ma part dit adieu à la cigarette depuis deux ans et demi. Je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas sûre que je puisse réellement me définir comme une ancienne fumeuse dans la mesure où je ne peux pas me passer de ma clope électronique. J’ai beau les casser régulièrement, être en panne de liquide pile quand il est impossible d’en trouver (à Kéa par exemple je suis passée pour une extraterrestre auprès des deux buralistes de l’île), pester contre ces pseudos cigarettes qui fuient une fois sur deux et bien sûr perdre un chargeur tous les trois jours, je ne me vois pas pour l’instant faire sans. Je ne mets quasiment plus de nicotine dedans, donc c’est une addiction au geste, ou plutôt au fait d’inhaler quelque chose. (d’aucuns parleraient d’avaler un truc, mais j’ai décidé de rester classe). En lire plus »

Brooklyn, un an après

img_5087

Hier j’ai déjeuné avec ma partner in crime, Violette, au Palais Royal. J’avais oublié à quel point cet endroit est magnifique, je crois que je le place dans mon top ten des lieux que je préfère à Paris. Pour l’occasion, j’ai revêtu mon costume de Marie-Vermicelle, la soeur à Nadège, vous pouvez voir ça sur le snap de Violette (@violette_sbep). C’est complètement débile et le filtre donne l’impression que j’ai pris 150 kilos pendant mes vacances (il n’en est rien évidemment) mais on a bien rigolé. Et ma foi c’est pas tous les jours qu’on rigole comme des bossues (on a une vie très difficile nous les blogueuses). En lire plus »

Foot loose

shoes

Partenariat Sarenza

Je vous confiais il y a quelques jours que mes pieds avaient probablement définitivement pris la forme de mes Birkenstocks. Hélas, il va bien falloir me résoudre à leur redonner un peu de dignité. Mais il ne va pas falloir passer directement de la tatanne allemande à l’escarpin italien. Ou alors il y aura des morts (mes pieds). Je compte par conséquent plus que jamais m’abonner aux boots et aux baskets jusqu’en juillet prochain. Avec peut-être, si je décide d’être un poil plus punk que d’ordinaire, une paire de derbies compensées (j’en rêve mais j’ai un peu peur que sur moi ça fasse un peu mastoc). Quant aux stilettos dorés, je les ai mis parce que ça faisait joli, j’ai une bonne fois pour toute renoncé à la torture pédestre.

Ah et avant de m’éclipser (je suis désolée je vais être assez expéditive peut-être dans les jours qui viennent, je suis en train d’écrire un bouquin (pas un roman, que personne ne s’excite) et je suis un tout petit peu charrette) (chouia) (gros chouia)): avec le code BACKTOWORK vous avez 20% de réduction dès 80 euros d’achat sur les produits marqués d’une pastille rouge sur le site Sarenza.

Edit : pour le titre, désolée.

#1 Bottines hautes Sarenza, 129 euros #2 Boots argentées Sarenza, 109 euros – #3 Boots Sarenza, 109 euros – #4 – Boots Georgia Rose, 129 euros – #5 Escarpins Sarenza, 109 euros –  #6 Gazelles Adidas, 99,99 euros #7 Boots Dakota by Jonak, 129 euros – #8 Derbies Sarenza, 129 euros #9 Mocassins Sarenza, 129 euros –

J’aime #110

IMG_4920

S’il est un moment difficile lorsqu’on est free lance, c’est celui de la « rentrée ». J’en parlais en plaisantant vendredi en évoquant mon concept assez personnel de rentrée progressive. Mais plus sérieusement, c’est je crois ce qui m’apparait comme étant le plus compliqué depuis que j’ai choisi d’être indépendante. Je n’ai jamais exulté à l’idée de reprendre le boulot après la coupure estivale. Mais dans ma situation, il faut redoubler de discipline personnelle tant il n’y a personne pour me contraindre officiellement à m’y remettre. En général, je fais en sorte avant l’été de prévoir un certain nombre de boulots à rendre en septembre, histoire de ne pas avoir de questions à me poser. Cette année encore, je n’ai pas dérogé à cette règle. Mais je ne sais pas, cela me semble encore plus ardu que les autres fois de sortir de cette douce torpeur du mois d’août.

Sans parler du fait que jusqu’à la semaine dernière, mes enfants étaient encore à la maison et que cela rendait forcément la concentration plus compliquée. La bonne nouvelle c’est que j’ai du coup pris tellement de retard que désormais je n’ai absolument plus choix: il va falloir se sortir les doigts. (classe).

Du coup samedi, histoire de conclure en beauté ces vacances désormais révolues, on a fait un barbecue de rentrée avec les copains. Et c’était bien. Il y avait des enfants dans toutes les pièces de la maison, des ados, des pré-ados, des presque grandes et des encore petites. A un moment, je me suis retrouvée gentiment éméchée dans la cuisine et je les ai entendus. Ces rires qui se répondaient. C’était comme une mélodie parfaite, une musique qui semblait pouvoir ne plus jamais s’éteindre. Alors j’ai senti disparaitre ce poids qui m’étreignait ces derniers jours. Oui, les jours raccourcissent, oui il va falloir s’y remettre pour de bon. Oui, parmi la somme des choses à faire, il en est de plus pénibles que d’autres. Oui, il y a des échéances dont nous nous passerions bien, des perspectives un peu effrayantes.

Mais je suis si riche d’eux que ça va aller. Parce qu’il faudra bien.

Voilà, et sinon, j’aime… En lire plus »

Rentrée et autres choses

DSC00033

Hello hello, alors c’est le commentaire 27 , de Nathalie, qui remporte le bon d’achat Lightonline. Un grand merci pour vos participations enthousiastes et forcément, désolée pour les 234 personnes qui seront déçues (à chaque fois c’est un crève coeur d’annoncer les résultats je vous assure). Nathalie, envoie moi un mail !

Voilà, à part ça c’était donc la rentrée hier et ma foi, tout s’est bien passé. Je suis déjà probablement fichée comme étant la mère boulet, puisque j’ai carrément oublié hier de remplir les 345 fiches de renseignement de rose, qui est donc partie à l’école ce matin convaincue d’être exclue de l’établissement. J’ai donc écrit mon premier mot d’excuse, le premier d’une longue série de petits mensonges égrenés sur le cahier de correspondance… Quant aux grands, ils démarrent aujourd’hui et forcément, deux salles, deux ambiances, entre ma fille au taquet, qui prépare sa tenue depuis trois jours et qui a tous ses petits crayons neufs bien rangés dans sa trousse et mon fils qui devait aller chez les coiffeur depuis environ le 11 juin mais qui n’a – croyez-le ou pas – pas eu le temps finalement. Et qui a bien sûr perdu son pass Navigo. Il reviendra sans doute en marmonnant qu’il a un emploi du temps de merde. En lire plus »

Light my garden… (concours inside)

DSC01643

Partenariat Lightonline

L’été dernier nous n’avions pas vraiment eu le temps d’aménager notre jardin. A peine les cartons défaits nous étions partis en vacances et ensuite, et bien ensuite la rentrée, les mille et unes choses à faire et pour finir, toujours la même table en plastique en guise de salon d’extérieur et une espèce de jungle indomptée que nous avons laissée en friche jusqu’au printemps. Et puis petit à petit, nous avons pris possession des lieux, réalisé qu’avoir un extérieur nécessitait un minimum de travail. Le churros, qui n’avait jamais manifesté la moindre inclination pour les choses de la nature s’est soudain pris d’affection pour les mauvaises herbes à arracher, les haies à tailler et même, oui, même, les trois brins de gazon qui survivent sous les épines du cèdre, à tondre. De mon côté j’ai tenté un potager. Autant vous dire que j’ai moyennement transformé l’essai. Mises à part les tomates, qui sont totalement fofolles et qui nous permettront sans doute de survivre en cas de disette nationale, rien n’a poussé.

Mais jour après jour, on a commencé à s’y sentir vraiment bien. On a déplacé la moche table vers la cuisine et investi dans un petit salon de jardin. On fait des barbecue pour un oui ou un non et les copains ont pris l’habitude de venir régulièrement refaire le monde à l’ombre des bambous. Bref, je suis sûrement longue à la détente mais je crois que je commence tout juste à mesurer tout ce que ces quelques mètres carrés ont changé. Le retour de vacances a été beaucoup moins difficile que les années précédentes et je crois que le fait de pouvoir m’asseoir sur le perron le matin avec mon thé en regardant Jiji dormir sous le petit banc de pierre y est pour beaucoup.

Sans parler des repas dehors et de la tisane du soir, à la fraiche. Je crois que j’avais oublié en réalité, ce que c’était, de pouvoir sortir quand bon me semble, de humer l’odeur de la terre mouillée après qu’elle ait été arrosée. Et récemment, le fait d’avoir aussi revu l’éclairage de cet espace a également tout changé. Je rêvais d’une guirlande de guinguette et de sources lumineuses disséminées un peu partout. Alors quand le site Lightonline, avec lequel j’avais déjà collaboré, m’a proposé de choisir quelques pièces pour mon jardin, j’avoue, je n’ai pas trop hésité. Même lorsqu’il n’y a personne chez nous, j’allume les bocaux solaires et ma guirlande. Quant à ces deux lampes rechargeables, elles nous accompagnent à table mais aussi à l’intérieur de la maison. J’aime bien le concept de la lumière nomade. En lire plus »